La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Cinquième partie - La guerre approche : les prémices, et les raisons de l’engagement militaire pour les deux parties raison de deux semaines par mois. Ceci afin d’assurer la continuité des négociations, puisque jusque là des négociations sporadiques n’avaient donné lieu à aucun résultat probant. De plus, les Argentins insistaient sur l’importance d’un règlement pacifique de la question de la souveraineté de l’archipel de l’Atlantique Sud. Ceci constituait une preuve du bon vouloir des Argentins. Pourtant ces propositions n’aboutirent pas. Dès le début des négociations, l’Argentine souhaita que la réunion porte sur la souveraineté des Malouines et que le Royaume Uni donne une réponse à sa proposition d’une permanence pour les négociations entre les deux pays. Cette proposition ne reçut pas l’approbation de la Grande-Bretagne lors de la nouvelle ronde de négociations qui se déroula à New York à partir du 26 février, par ailleurs le délégué britannique aux négociations se contenta de refuser toutes les propositions faites par l’Argentine. Les bons sentiments s’étaient envolés, ceci fut mis en lumière par la mauvaise volonté de la délégation britannique. Néanmoins, cette position était justifiable pour les Britanniques, ils n’ignoraient pas les visées des Argentins, c’est pourquoi ils se refusèrent à leur donner satisfaction. Un an de négociations ne changerait rien au problème, puisqu’ils ne voulaient pas céder la souveraineté des îles à l’Argentine. Au cours de ces négociations, les Anglais soulignèrent aussi que chaque accord pris devrait au préalable et en tout état de cause être approuvé par le gouvernement britannique et ensuite par les insulaires, conditions qui semblaient impossibles à relever. En fait les Anglais ne laissaient pas vraiment le choix à la Junte argentine qui ne pouvait souffrir un tel discrédit alors que son pouvoir était plus que vacillant, et que sa situation économique était proche de la banqueroute. Rappelons que les rondes de négociations se déroulaient sous l’égide de l’ONU, ce qui assurait une certaine pression sur les Britanniques. Ces derniers devaient ainsi régulièrement s’asseoir à la table des négociations, mais dans la mesure où ils demeuraient fermes sur leur position, tout progrès des négociations semblait voué à l’échec. Les négociations de New York restèrent donc lettre morte, sans dénouement, sans discussion concrète, il ne ressortit absolument rien de ces échanges, à l’exception d’une froide résolution 178
Cinquième partie - La guerre approche : les prémices, et les raisons de l’engagement militaire pour les deux parties des Argentins, qui avaient le sentiment d’avoir épuisé la voie des négociations. Ils ne leur restaient dès lors que la solution d’un conflit armé. Car il importe de souligner que la Junte a de gros enjeux dans ce conflit, notamment et surtout la consolidation de son pouvoir, ainsi que l’unité nationale qui à l’époque se trouve sans cesse remise en cause par les activités terroristes. 179
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Cinquième partie - <strong>La</strong> <strong>guerre</strong> approche : <strong>les</strong> prémices, et <strong>les</strong> raisons de l’engagement<br />
militaire pour <strong>les</strong> deux parties<br />
<strong>des</strong> Argentins, qui avaient le sentiment d’avoir épuisé la voie <strong>des</strong> négociations. Ils ne leur<br />
restaient dès lors que la solution d’un conflit armé.<br />
Car il importe de souligner que la Junte a de gros enjeux <strong>dans</strong> ce conflit, notamment et surtout<br />
la consolidation de son pouvoir, ainsi que l’unité nationale qui à l’époque se trouve sans cesse<br />
remise en cause par <strong>les</strong> activités terroristes.<br />
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