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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Cinquième partie - <strong>La</strong> <strong>guerre</strong> approche : <strong>les</strong> prémices, et <strong>les</strong> raisons de l’engagement<br />

militaire pour <strong>les</strong> deux parties<br />

Chapitre 3<br />

L’échec <strong>des</strong> dernières négociations de New York<br />

Ces dernières négociations sont fondamenta<strong>les</strong>. Du fait qu’el<strong>les</strong> ont échoué,<br />

l’absence de résultats a renforcé l’Argentine <strong>dans</strong> sa position belliqueuse (puisque la<br />

Commission Rattenbach avait pour objectif d’établir un « plan de bataille ») et que <strong>les</strong><br />

négociations étaient désormais tenues pour un « chemin moribond ».<br />

Il est de notre devoir de souligner la mauvaise foi <strong>des</strong> auteurs argentins sur ce sujet et<br />

notamment celle d’Alberto A. De Vita. Car comment rendre leurs propos crédib<strong>les</strong> alors que<br />

la commission Rattenbach travaille à la <strong>guerre</strong> ? Comment peut-on dire que l’on travaille<br />

sérieusement à la paix en préparant la <strong>guerre</strong> ? Même si nous pouvons trouver quelque excuse<br />

aux Argentins, après dix-sept années d’efforts diplomatiques.<br />

<strong>La</strong> position argentine, selon ses propres sources, est la suivante : <strong>les</strong> plans argentins étaient de<br />

renforcer <strong>les</strong> négociations diplomatiques, augmenter la pression sur <strong>les</strong> Britanniques par cette<br />

voie et faire ainsi basculer le camp international <strong>dans</strong> son sens et envisager seulement ensuite<br />

la possibilité de la solution militaire.<br />

Dans cet esprit, le 27 janvier 1982, à la faveur d’une réception à l’ambassade britannique à<br />

Buenos Aires, à laquelle son ministre <strong>des</strong> Affaires étrangères était convié, la Junte fit une<br />

contre-proposition pour réactiver <strong>les</strong> négociations. L’ambassadeur en fit part au Foreign<br />

Office mais ce dernier réserva sa réponse en attendant la ronde <strong>des</strong> négociations de New<br />

York.<br />

<strong>La</strong> proposition argentine tenait en ces quelques artic<strong>les</strong> : l’établissement d’une commission<br />

permanente pour <strong>les</strong> négociations avec <strong>des</strong> représentants <strong>des</strong> deux pays pendant un an, à<br />

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