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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Cinquième partie - <strong>La</strong> <strong>guerre</strong> approche : <strong>les</strong> prémices, et <strong>les</strong> raisons de l’engagement<br />

militaire pour <strong>les</strong> deux parties<br />

la date fut de plus en plus avancée, enfin le 26 mars, <strong>les</strong> militaires se résolurent à fixer la date<br />

à un délai très bref, c’est-à-dire le 1 er avril 1982.<br />

Le problème restait maintenant d’harmoniser <strong>les</strong> différentes composantes de l’armée pour <strong>les</strong><br />

opérations de reconquête <strong>des</strong> î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>.<br />

Les membres de la commission commencèrent à rédiger à la fin janvier <strong>les</strong> documents qui<br />

donnaient corps aux projets d’invasion. N’ayant pas reçu de directives de la Junte, ils<br />

planifièrent eux-mêmes <strong>les</strong> objectifs à atteindre.<br />

Dans cet objectif, ils élaborèrent une stratégie militaire, leur projet porte le nom de DEMIL.<br />

Avant de présenter ce projet à la Junte, chacun <strong>des</strong> rédacteurs exposa ses projets au<br />

commandant en chef de chaque unité militaire, il eut quelques rectifications à faire, si bien<br />

que pendant le mois de février, ils en étaient toujours aux préliminaires.<br />

Les événements <strong>des</strong> Georgias précipitèrent l’acceptation partielle de ces préliminaires, il<br />

devenait urgent d’avancer <strong>dans</strong> chaque service <strong>des</strong> armées, afin de coordonner le projet<br />

d’invasion entre <strong>les</strong> différents secteurs.<br />

<strong>La</strong> commission tint aussi à élaborer un plan de campagne schématique qui coordonnait <strong>les</strong><br />

niveaux inférieurs <strong>des</strong> commandos.<br />

<strong>La</strong> commission se devait aussi de calculer d’autres lignes de positions, notamment lors de la<br />

réunion du 16 mars 1982, le chef de l’état major présenta un plan de travail qui fut approuvé<br />

et qui envisageait l’élaboration <strong>des</strong> documents suivants : soit un dossier qui prévoyait la<br />

réaction <strong>des</strong> Britanniques, ainsi que celle du Chili lors de l’invasion <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong>. <strong>La</strong><br />

commission considérait que ces documents devaient être traités pour la fin mars.<br />

A ce propos, nous pouvons souligner que <strong>les</strong> militaires et la Junte eux-mêmes restaient très<br />

imprécis quant à l’exécution de ces plans, <strong>les</strong> dates restaient floues. Par exemple, la<br />

Commission de travail leur demanda quand <strong>les</strong> plans seraient mis à exécution (pendant la 3 ème<br />

semaine de janvier) ils répondirent qu’ils prévoyaient la mi-mars.<br />

<strong>La</strong> commission de travail se heurtait à de nombreuses lacunes, <strong>dans</strong> la mesure où la Junte<br />

n’avait pas exprimé ses désirs quant à la préparation de l’invasion, <strong>les</strong> militaires durent<br />

élaborer un document faisant état de leur objectivité, ils manquèrent également de temps pour<br />

analyser la situation et constituer <strong>les</strong> dossiers. Nous pouvons souligner aussi l’absence<br />

d’organes compétents pour envisager l’invasion.<br />

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