La guerre des Malouines dans les relations internationales

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06.07.2013 Views

Cinquième partie - La guerre approche : les prémices, et les raisons de l’engagement militaire pour les deux parties une force dissuasive dans l’Atlantique Sud, car après les événements de Grytviken, elle ne peut ignorer les provocations argentines. Dès lors il s’agit pour les Argentins d’agir au plus vite et de « secouer » la Commission Rattenbach. Néanmoins, nous pouvons constater que chaque pays essaye d’apaiser l’autre, en recourant à l’hypocrisie, ceci dans la mesure où tous deux cherchent à gagner du temps. De même que les Argentins mettent en cause la réaction trop violente des Anglais alors qu’ils sont en pleine négociation, ils dénoncent également le ton virulent à l’excès de la presse britannique. Selon eux les négociations en cours se trouvent complètement faussées par ce climat délétère. Il y eut également une polémique à propos du drapeau argentin, les Argentins prétendent que ce ne sont pas eux qui ont planté ce drapeau mais les habitants de Georgie du Sud, ceci pour justifier que les Argentins n’avaient pas leur place dans l’île, et pour justifier « l’agression » subie. « El supuesto izamiento de la bandera Argentina por parte del grupo de trabajadores de Davidoff : "Davidoff se negó este hecho, aduciendo que cuando sus hombres desembarcaron la bandera ya ondeaba en el lugar. La conclusión de la comisión Rattenbach acerca de que el izamiento de la bandera Argentina "no provoco problemas mayores" es antojadiza... Es decir, si la bandera Argentina fue izada por obreros argentinos, evidentemente la provocación fue Argentina. Pero si la bandera no fue izada por argentinos... la explicación debemos buscarla en otra parte, pues entonces quien puedo haberla enarbolado si en el lugar había tan solo británicos y animales. Y, fundamentalmente, con qué fines fue enarbolada? 8 » Dans le cas présent, la version argentine nous semble devoir être accueillie avec circonspection, les habitants de la Géorgie du Sud ne possédaient sans doute pas de drapeau argentin, et à supposer que tel eût été le cas, ce fait resterait malgré tout bien étonnant. « ¿De qué gobierno fue la provocación? La operación Alfa: la cancillera dice que se prevea la instalación de una Estación científica en Georgias (may de 1981) semejante a la de Thule en 1976 (islas Sándwich). 8 De Vita Alberto A, Malvinas/82, Como y por qué, Instituto de publicaciones navales, Buenos Aires, 1994. Page 42. 170

Cinquième partie - La guerre approche : les prémices, et les raisons de l’engagement militaire pour les deux parties La explicación acerca de como y de por qué se llega al conflicto bélico entre la republica Argentina y Gran Bretaña en 1982, se halla en el hemisferio norte, específicamente en Londres... Gran Bretaña busca un enfrentamiento bélico en el Atlántico Sur por las islas Malvinas en el ano 1982 ». 9 Nous constatons également selon ces extraits, que les missions scientifiques argentines avaient déjà fait l’objet de pourparlers l’année précédente, puisque les Argentins voulaient établir en Georgie du Sud une mission « Alfa », comme celle qui existait à Thules depuis 1976. De même, nous notons des deux côtés une volonté belliqueuse, celle-ci est encore plus perceptible lorsque la Grande-Bretagne annonça qu’elle allait envoyer des navires de guerre, ainsi qu’un sous-marin, comme l’indique De Vita : « Esto, hasta el 26 de marzo, fecha en la que la presión diplomático y militar, con el anuncio del envió de buques de guerra y un submarino nuclear que aplico Gran Bretaña, se torno insoportable. El 2 de abril de 1982 : el presidente dirige un mensaje al pais en el cual explica los motivos de la decision. "La situación que se planteo se refería al virtual emplazamiento a un grupo de argentinos para que abandonara las islas Georgias del Sur donde este grupo desarrollaba legalmente un trabajo común, siendo que su situación jurídica estaba protegida por acuerdos establecidos oportunamente por los dos países. Él envió de una fuerza naval y él termina perentorio que se quiso imponer son demostraciones claras de que se persiste en encarar la cuestión con argumentos basados en la fuerza y solo ve la solución en el desconocimiento liso y llano de los derechos argentinos. En Gran Bretaña, la "reacción" fue de... sorpresa. 10 » De ce fait, nous pouvons véritablement dire que l’affaire des « Georgias » fut l’incident déclencheur qui engendra le conflit des Malouines. Les deux partis étaient résolus à en découdre, et ces faits donnaient enfin l’opportunité aux deux pays de faire valoir leur force 9 De Vita Alberto A, Malvinas/82, Como y por qué, Instituto de publicaciones navales, Buenos Aires, 1994. Page 44. 10 De Vita Alberto A, Malvinas/82, Como y por qué, Instituto de publicaciones navales, Buenos Aires, 1994. Page 101. 171

Cinquième partie - <strong>La</strong> <strong>guerre</strong> approche : <strong>les</strong> prémices, et <strong>les</strong> raisons de l’engagement<br />

militaire pour <strong>les</strong> deux parties<br />

une force dissuasive <strong>dans</strong> l’Atlantique Sud, car après <strong>les</strong> événements de Grytviken, elle ne<br />

peut ignorer <strong>les</strong> provocations argentines. Dès lors il s’agit pour <strong>les</strong> Argentins d’agir au plus<br />

vite et de « secouer » la Commission Rattenbach. Néanmoins, nous pouvons constater que<br />

chaque pays essaye d’apaiser l’autre, en recourant à l’hypocrisie, ceci <strong>dans</strong> la mesure où tous<br />

deux cherchent à gagner du temps.<br />

De même que <strong>les</strong> Argentins mettent en cause la réaction trop violente <strong>des</strong> Anglais alors qu’ils<br />

sont en pleine négociation, ils dénoncent également le ton virulent à l’excès de la presse<br />

britannique. Selon eux <strong>les</strong> négociations en cours se trouvent complètement faussées par ce<br />

climat délétère.<br />

Il y eut également une polémique à propos du drapeau argentin, <strong>les</strong> Argentins prétendent que<br />

ce ne sont pas eux qui ont planté ce drapeau mais <strong>les</strong> habitants de Georgie du Sud, ceci pour<br />

justifier que <strong>les</strong> Argentins n’avaient pas leur place <strong>dans</strong> l’île, et pour justifier « l’agression »<br />

subie.<br />

« El supuesto izamiento de la bandera Argentina por parte del grupo de<br />

trabajadores de Davidoff : "Davidoff se negó este hecho, aduciendo que<br />

cuando sus hombres <strong>des</strong>embarcaron la bandera ya ondeaba en el lugar. <strong>La</strong><br />

conclusión de la comisión Rattenbach acerca de que el izamiento de la<br />

bandera Argentina "no provoco problemas mayores" es antojadiza... Es<br />

decir, si la bandera Argentina fue izada por obreros argentinos,<br />

evidentemente la provocación fue Argentina. Pero si la bandera no fue<br />

izada por argentinos... la explicación debemos buscarla en otra parte, pues<br />

entonces quien puedo haberla enarbolado si en el lugar había tan solo<br />

británicos y anima<strong>les</strong>. Y, fundamentalmente, con qué fines fue<br />

enarbolada? 8 »<br />

Dans le cas présent, la version argentine nous semble devoir être accueillie avec<br />

circonspection, <strong>les</strong> habitants de la Géorgie du Sud ne possédaient sans doute pas de drapeau<br />

argentin, et à supposer que tel eût été le cas, ce fait resterait malgré tout bien étonnant.<br />

« ¿De qué gobierno fue la provocación?<br />

<strong>La</strong> operación Alfa: la cancillera dice que se prevea la instalación de una<br />

Estación científica en Georgias (may de 1981) semejante a la de Thule en<br />

1976 (islas Sándwich).<br />

8 De Vita Alberto A, Malvinas/82, Como y por qué, Instituto de publicaciones nava<strong>les</strong>, Buenos Aires, 1994. Page<br />

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