La guerre des Malouines dans les relations internationales

Cinquième partie - La guerre approche : les prémices, et les raisons de l’engagement
militaire pour les deux parties
Pour relativiser l’importance de l’événement, le gouvernement argentin signala que le Bahia
Buen Suceso n’était en aucune façon un navire de guerre, mais seulement un navire marchand
de transport, connu comme tel des autorités britanniques.
Le commandant de la base informa le commandant du HMS Endurance que les Argentins
paraissaient pour quelques-uns uns vêtus comme des militaires et qu’ils paraissaient se
comporter comme tels, mais que néanmoins ils n’étaient pas porteurs d’armes à feu. Le
gouvernement argentin disait que la Grande-Bretagne avait intentionnellement prétendu que
les hommes du Bahia Buen Suceso étaient des militaires, afin de justifier l’envoi d’un navire
de guerre armé, comme l’affirme l’analyse suivante :
“Que el personal del desembarco tenia caracter civil y militar.
Qué se enarbolo en el lugar una bandera Argentina y que se consideraba
la presencia del personal como ilegal.
El punto al cuanto al personal militar, será posteriormente desmentido,
como veremos al estudiar los hechos en Gran Bretaña. O sea la presencia
del personal será el argumento utilizado posteriormente por el gobierno
británico para emitir su ultimátum y justificar el envió de unidades
navales a la región. Correspóndanle, por lo tanto su análisis en el
capitulo de los hechos ocurridos en Gran Bretaña y la magnificación que
se hace de los mismos.” 5
Le 24 mars, comme le HMS Endurance poursuivait sa route avec l'objectif manifeste
de chasser les Argentins, le gouvernement de Buenos Aires prit des mesures et envoya un
autre navire, le Bahia paraiso pour protéger les travailleurs du Bahia buen succeso.
L'opinion britannique commençait à s'émouvoir. C'est ainsi que Lord Carrington fit parvenir
une note au Premier ministre et aux membres de la commission de la défense: il observait que
depuis le 15 février la situation s'était dégradée dans le sens d'un conflit à brève échéance.
L'interprétation que Buenos Aires donnait de ces événements nous semble on ne peut plus
simple: la junte prétendait que la Grande-Bretagne cherchait un casus belli et un prétexte pour
rompre les négociations en cours. A cette fin, elle affirmait devant le monde entier que les
Argentins ne respectaient pas la souveraineté du Royaume Uni, notamment en hissant leurs
couleurs nationales sur un territoire britannique.
Il fallait aussi y voir un prétexte pour mettre fin aux négociations.
5 De Vita Alberto A, Malvinas/82, Como y por qué, Instituto de publicaciones navales, Buenos Aires,1994. Page
42.
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