La guerre des Malouines dans les relations internationales

L’Argentine en 1982, est soumise à une dictature militaire depuis 1976, et de ce fait les
journaux sont sous le contrôle de la junte tout comme l’agence de presse Telam, donc les
informations sont pour le moins erronées, partielles, et partiales. Du début à la fin du conflit,
les communiqués de presse résumaient la situation sur le mode optimiste, « tout va bien »...
mais la situation n’était pas aussi bonne que la Junte le prétendait, tant s’en fallait. De même,
c’est une presse très polémique, qui reprend les informations des journaux internationaux
(européens, anglais et américains surtout), en les modifiant à l’occasion... C’est un point de
vue, une vision du conflit très nationaliste, on croit presque entendre l’hymne patriotique en
lisant les ouvrages argentins sur le sujet, la presse nationale argentine va donc « naturellement
aussi » dans ce sens.
Le constat du côté des sources anglaises est lui aussi frappant, pour la première fois, des
journalistes sont présents à bord des navires britanniques 5 pour commenter le conflit, c’est
une guerre en direct, toutefois même s’ils sont présents, on perçoit « la reprise » des comptes-
rendus militaires et du gouvernement à la lecture des journaux anglais.
Il s’agit maintenant d’étudier toutes ces questions sous le regard de la diplomatie
internationale, afin de mettre en lumière la dimension internationale du conflit, alors que rien
ne pouvait laisser prévoir un tel conflit dans une région du monde qui compte « selon
l’imaginaire populaire seulement » 400 000 moutons et 1815 habitants.
5 D’où les richesses journalistiques sur le sujet. Particulièrement du « Times » et de la presse britannique en
général qui consacrait chaque jour ses éditoriaux à ce sujet.
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