You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
4 types de confortement<br />
ERIGÉES À PROXIMITÉ DU LIT DE LA RIVIÈRE, CERTAINES DIGUES DE L’ISÈRE SONT INSTABLES. D’OÙ<br />
LA NÉCESSITÉ DE CONFORTER LES PLUS FRAGILES. LES MODALITÉS VARIENT EN FONCTION DES LIEUX<br />
ET DES FAIBLESSES CONSTATÉES.<br />
Conforter<br />
côté plaine<br />
Protéger contre<br />
l’érosion interne<br />
1 2 3<br />
• Une digue est un remblai longitudinal<br />
dont la fonction principale<br />
est d’empêcher la submersion<br />
des basses-terres situées au-delà de<br />
l’ouvrage. En situation de crue, on dit<br />
que la digue est “en charge”. Souvent<br />
constituée de matériaux perméables,<br />
toute digue fragilisée court le risque<br />
de “glisser” côté terre. Pour remédier<br />
à cela, on effectue un confortement<br />
mécanique. L’opération consiste à<br />
élargir le remblai grâce à un apport de<br />
sables et de graviers le long du talus,<br />
côté plaine.<br />
4<br />
Piste cyclable<br />
en enrobé<br />
Sable et gravier<br />
Linéaire de digues confortées<br />
coté plaine : 8 700 m.<br />
Dès septembre et en rive droite : 1 km<br />
en aval du pont de Domène.<br />
Rehausser<br />
la digue<br />
Enrochement<br />
libre<br />
Chemin<br />
de pied<br />
• Partout où la digue est plus<br />
basse que le niveau de réfé-<br />
Fossé<br />
de pied<br />
• A cause de la porosité des<br />
matériaux, l’eau peut s’engouffrer<br />
dans le corps de la digue. On parle<br />
alors d’érosion interne. <strong>Le</strong> risque est<br />
qu’une brèche se crée brutalement.<br />
Conforter consiste alors à apporter des<br />
matériaux drainants et filtrants sur un<br />
film géotextile posé à même le talus.<br />
Cette intervention n’est réalisable que<br />
s’il est possible d’élargir la digue, ce qui<br />
est rarement le cas en secteur urbain.<br />
L’ouvrage est alors renforcé grâce à des<br />
parois étanches installées dans le corps<br />
de digue. Jusqu’à 5-6 m, elles prennent<br />
la forme d’un coulis de ciment-bentonite<br />
versée dans une tranchée large de<br />
60 cm. S’il faut descendre plus bas, un<br />
rideau de palplanches s’impose.<br />
Linéaire de digues renforcées par<br />
parois étanches : 3 800 m.<br />
Site concerné en rive gauche : la digue<br />
du campus. En rive droite : La Taillat et<br />
l’Ile d’Amour.<br />
rence (celui de la crue bicentennale),<br />
la digue doit être rehaussée. Cette<br />
intervention s’effectue par simple<br />
apport et compactage de sablons et<br />
de graviers.<br />
7<br />
Végétation<br />
existante<br />
maintenue<br />
Enrochements<br />
Conforter<br />
côté rivière<br />
• <strong>Le</strong>s digues sont particulièrement<br />
sensibles au travail de<br />
sape exécuté par la rivière. Dès<br />
que l’eau monte et tourbillonne, des<br />
cavités se forment par endroits au pied<br />
du talus. On parle alors d’affouillement.<br />
<strong>Le</strong> risque est que le talus s’effondre et<br />
que ses matériaux soient emportés par<br />
l’eau. En ce cas, le pied de la berge est<br />
protégé par la pose d’enrochements<br />
et la partie supérieure aménagée par<br />
apport de graviers et de terre végétalisée.<br />
Parfois, utiliser les aptitudes physiques<br />
et biologiques des plantes suffit<br />
à stabiliser une berge. On parle alors<br />
de génie végétal.<br />
Linéaire de digues protégées par<br />
enrochement : 3 500 m.<br />
Secteur concerné en octobre et en rive<br />
droite : au niveau du pont du tram,<br />
côté de La Tronche.<br />
Sites concernés en rive droite cet<br />
automne : en aval du pont de<br />
Domène (1 km), entre l’étang de La Taillat<br />
et le pont de la rocade sud (1,1 km),<br />
entre Athanor et le pont du tram (400 m).