CAT devant une incontinence urinaire de l'adulte. - CHU Hassan II

A- Incontinences n’ayant pas fait objet d’une intervention chirurgicale :
- Rééducation périnéo-sphinctérienne : l’incontinence modérée de la femme jeune avec une
hypotonie sphinctérienne modérée ; et par impériosité.
- Traitements pharmacologiques : anticholinergiques si instabilités vésicales.
- Chirurgie : si échecs de rééducation ou l’emblée lorsque cette rééducation est irréalisable ou non
désirée être par la patiente.
B- Incontinences ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale :
- Seule la chirurgie est efficace : fronde ou sphincter artificiel.
LES INCONTINENCES URINAIRES CHEZ L’HOMME :
- En dehors des affections neurologiques, elle est rare chez l’homme qui l’accepte très mal sur le plan
psychologique.
- Incontinence iatrogène (chirurgie de prostate ou remplacement de vessie).
- « spontanée », indépendante de tout acte chirurgical, se présenter comme une incontinence par
regorgement ou post mictionnelle :
* l’incontinence par regorgement réalise un écoulement d’abord nocturne avant d’être permanent.
• Globe vésical chronique.
• Le bilan urodynamique est celui d’une dysurie.
* L’incontinence post mictionnelle se traduit par l’émission, après la miction, de quelques millilitres
d’urine mouillant le slip.
I- Incontinence après chirurgie de la prostate :
A- Symptomatologie : varie dans le temps.
- Des fuites sont fréquentes au retrait de la sonde après prostatectomie et même après résection trans
urétrale :
* A l’effort, précoce.
* Irritation de la vessie par la sonde, besoins fréquents et parfois urgents.
* Cette incontinence précoce disparaît, le plus souvent en 48 heures.
B- Bilan :
- Qu’après le 2ème mois, si l’incontinence persiste sans tendance à l’amélioration. Il importe
d’effectuer en plus de l’interrogatoire et de l’examen clinique :
* Une urétrocystographie, appréciant le volume et l’expansion de la vessie, la béance du
«néocol » et surtout l’aspect de la loge prostatique : se taille, la régularité de ses parois.
* Une urétrocystoscopie, visualise la zone sphinctérienne, son degré d’occlusion et de souplesse.
* L’examen urodynamique, vérifie l’absence d’obstruction (débitmétrie).
C- Traitement :
- Fait appel à la rééducation et à la chirurgie. Il n’y a pas de place pour les traitements
pharmacologiques.
II- Incontinence après remplacement vésical :
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