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Jeudi 16 Août 2012 Le Temps 8 ECONOMIE ECONOMIE&FINANCES FINANCES Bourse …Finance…Sicav… Bourse …Finance…Sicav… Analyse Tendance irrégulière ; échanges volumineux • PGH ; Somocer ; TPR et AMS assurent 66% de l’activité Evoluant en dents de scie ces derniers jours, le marché a connu un léger retour au rouge dans une physionomie étoffée quantitativement lors de la séance d’hier à la Bourse de Tunis. Ainsi, à l’instar d’une balance des variations tournée du côté du rouge avec 31 baisses contre 17 hausses, les deux indicateurs phares de la place Tunindex et TUNINDEX20 ont dû terminer en baisse respectivement de -0,10% à 5217,34 points et -0,21% à 2034,17 points. L’effritement des cours s’est effectué dans un marché volumineux comme en témoigne la Cote de la Bourse où le volume de transactions a avoisiné 10,9 MD pour l’échange de 1,654 million de titres. Il faut signaler que les deux tiers de l’activité de la Cote ont été réalisés grâce à quatre valeurs POULINA GPH (2,698 MD pour 336.306 actions traitées); SOMOCER (2,050 MD pour 673.352 actions transigées); TPR (1,348 MD pour 224.577 titres) et AMS (1,134 MD pour 69.299 actions échangées). Pour le reste des supports de la Cote, les meilleurs échanges ont porté sur les valeurs SFBT (46.806 titres pour 0,702 MD) ; AMEN BANK (13.891 titres pour Physionomie boursière du 15 Août 2012 0,514 MD) ; SOTUVER (17.925 titres pour 0,197 MD) et CARTHAGE CEMENT (41.946 titres pour 0,170 MD). Du côté de la tendance, ICF (+5,74% au seuil de 35,530 dinars) ; TUNISIE LAIT (+2,95% au cours de 4,530 dinars) ; POU- LINA GPH (+2,67% au cours de 8,050 dinars) ; BTE (+2,42% au cours de 30,790 dinars) ; SPDIT (+2,21% au cours de 7,370 dinars) ; STAR (+1,50% au cours de 158 dinars) ; BT (+1,46% au cours de 13,190 dinars) et MONOPRIX (+1,31% au cours de 30,900 dinars) ont réalisé les meilleures performances quotidiennes. En revanche, les baisses les plus sensibles ont affecté les valeurs SOTUVER (-2,92% au seuil de 10,970 dinars) ; MODERN LEASING (-2,95% au cours de 4,530 dinars) ; AMS(-2,68% au cours de 18,100 dinars) ; ASSURA NCES SALIM (-2,65% au cours de 29 dinars) ; BNA (-2,38% au cours de 10,640 dinars) ; ATB (-2,28% au cours de 5,550 dinars) ; AMEN BANK (-2,11% au cours de 37 dinars) et TUNISAIR (-1,74% au seuil de 1,690 dinars) ;.
Jeudi 16 Août 2012 9 Le Temps RAMADANESQUES Récits du Coran Les commandements d’Allah 3- La Famille musulmane : vertu, humanisme et justice « Si vous craignez le désaccord entre eux (les deux époux) envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Dieu rétablira l'entente entre eux. Dieu est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur. Adorez Dieu et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Dieu n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant . Ceux qui sont avares et ordonnent l'avarice aux autres, et cachent ce que Dieu leur a donné de par Sa grâce. Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants. Et ceux qui dépensent leurs biens avec ostentation devant les gens, et ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier. Quiconque a le Diable pour camarade inséparable, quel mauvais camarade ! Qu'auraient-ils à se reprocher s'ils avaient cru en Dieu et au Jour dernier et dépensé (dans l'obéissance) de ce que Dieu leur a attribué ? Dieu, d'eux, est Omniscient. Certes, Dieu ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome. S'il est une bonne action, Il la double, et accorde une grosse récompense de Sa part. (An-Nissa’-versets 35 à 40) Le foyer du Prophète, constitué par l’ensemble de ses épouses, (Al-Al Beït) était le modèle de la famille musulmane, où la femme est libérée sans pour autant manquer à ses obligations ou faillir à ses devoirs en tant que mère et épouse. En tant que mère, elle a le devoir de veiller à l’éducation de ses enfants, et à les former de manière à pouvoir s’intégrer ultérieurement dans la société. En tant qu’épouse elle a le devoir de soutenir son mari, de l’aider, ou de le rappeler à l’ordre lorsqu’il dévie ou qu’il commet des abus ou des actes contraires à la Chariâa ou aux règles de la bienséance. Il serait donc erroné d’affirmer que la femme doit être soumise à son époux, selon la législation musulmane. Les époux sont plutôt liés par des obligations réciproques, inhérentes à la nature de la famille dont ils constituent les piliers. Les femmes doivent être vertueuses et droites afin de donner le bon exemple à ses enfants. L’époux a également des devoirs inhérents à sa qualité de chef de famille. Cependant, et selon la Chariâa islamique, le mari est tenu de se concerter avec son épouse sur tout qui se rapporte au ménage et contribue à la préservation de la cellule familiale. Il est tenu de remplir ses devoirs conjugaux, et son épouse a le droit de le lui réclamer, et de demander le divorce à ses torts en cas de réticence de sa part. Le Prophète écoutait souvent les doléances que venaient faire des épouses lésées par leur mari. Il tranchait souvent en leur faveur lorsque leurs demandes étaient légitimes. Selon un Hadith rapporté par Muslim, une femme s’est Proverbe arabe plainte au Prophète, de son mari qui ne remplissait pas ses devoirs conjugaux pour cause d’incapacité physique. Le Prophète, lui indiqua de divorcer, sans toutefois lui manifester la moindre animosité ni la moindre désobéissance quant à l’accomplissement des devoirs conjugaux, afin de ne pas le vexer. Le divorce constitue donc selon la Chariâa, l’ultime recours, dans les cas extrême ou pour des motifs impérieux. La conciliation constitue, une étape nécessaire préalable au divorce, au cours de laquelle, on peut faire appel à des membres de la famille de chacun des deux époux, en tant que médiateurs. La femme est donc sur ce point sur un pied d’égalité avec l’homme, ; elle peut demander le divorce pour faute, ou même si elle n’a plus d’affinité envers son époux. On dit qu’elle arrache le divorce (Talak Khalîi) moyennant un dédommagement alloué par le Kadhi à l’époux concerné. Le mari qui compte divorcer doit respecter les droits de l’épouse concernée en lui allouant un dédommagement conséquent. « Ô Prophète ! Quand vous répudiez les femmes, répudiez-les conformément à leur période d'attente prescrite; et comptez la période; et craignez Dieu votre Seigneur. Ne les faîtes pas sortir de leurs maisons, et qu'elles n'en sortent pas, à moins qu'elles n'aient commis une turpitude prouvée. Telles sont les lois de Dieu. Quiconque cependant transgresse les lois de Dieu, se fait du tort à lui-même. Tu ne sais pas si d'ici là Dieu ne suscitera pas quelque chose de nouveau » (Atalak-verset 1) Les attributs d’Allah Dhoul-Jalal (Le Tout Majestueux ) « Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître, [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse. Représentations religieuses Mohamed de Taoufik Al Hakim Scène 17 (suite) -Abou Soufiane : O Mohamed ! Est-ce que ton Dieu savait que nous allions te harceler de questions ? Est-ce qu-il t’a mis au courant de ce qu’il adviendra de nous ultérieurement ? -Abou Jahl : O Mohamed ! Nous avons appris, que celui qui te donnes ces nouveaux enseignements, c’est un homme d’El Yamamah nommé Rahmane. Et sois-en sûr, nous croirons jamais en ce Rahman ; par Allat, nous tiendrons bon, et jusqu’au ce que nous rendions l’âme ! -Omeya : Nous implorons plutôt le anges qui sont les filles d’Allah ! -Abou Soufiane : Nous ne croirons que si tu nous présentais ton Dieu, de manière concrète. -Abdallah : O Mohamed ! nous t’avons proposé un marché intéressant, tu as refusé ! Nous t’avons demandé ce qu’est l’âme et tu as été incapable d’y répondre. Par Allah, même si tu montais au ciel par une échelle, je ne puis te croire ! -Abou Jahl : O peuple de Quoraïch ! Mohamed a insulté nos dieux et porté atteinte à notre religion. Je le jure par Allat que resterai à l’affût, avec une grosse pierre, pour écraser la tête de Mohamed, dès qu’il se prosternera pour prier. Toute l’assistance : Par Allat nous ne céderons jamais ! Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? Ceux qui sont dans les cieux et la terre L’implorent. Chaque jour, Il accomplit une oeuvre nouvelle. » (Ar-Rahman- Versets 26 à 29) La Majesté d’Allah, est tout comme Lui, impssible à représenter. Elle est transcendante, et l’être humain dans sa petitesse, ne peut réaliser, quoi qu’il fasse l’effet de sa Majesté sur l’univers. Les bienfaits d’Allah étant innombrables, Les compagnons du Prophète Omar Ibnulkhattab Al Farouk (Le Tranchant) Depuis son avènement au califat, succédant à Aboubakr, Omar changea de rythme de vie devenant de plus en plus austère, et imposa cette austérité à sa famille. Ses compagnons l’ayant remarqué ont incité sa fille Hafsa à lui dire de lâcher un peu la bride afin de mener non pas une vie faste et ne pas se priver totalement des plaisirs de la vie. Acquiescant à leur demande, Hafsa récolta l’ire de son père qui lui dit : « Tu as voulu faire plaisir à mes compagnons, mais tu m’as désolé car tu ne m’as pas du tout compris. Tu dois savoir que le Prophète a connu des moments difficiles. Il lui arrivait de serrer le ventre par une grosse pierre, tellement il avait faim. Tout homme prévenant doit être préparé pour les moments difficiles et ne pas se leurrer par les périodes fastes qui ne sont qu’éphémères. Hafsa était tellement émue qu’elle éclata en sanglots, selon ce que s’accordent à dire tous les historiographes arabes de la sira. Cette austérité lui servit en effet de faire face à l’année de famine qui sévit à tel point qu’elle obligea la plupart des arabes que ce soit à la Mecque ou au Sahara d’Arabie, à manger les rats et les restes des chameaux ou des moutons morts à cause de cette sécheresse exceptionnelle durant cette période de famille. Celle-ci dura presque une année. C’est un vieux proverbe arabe qui date du début de la période islamique, celle de la Jahilya ayant été notamment marquée par une injustice légendaire, certaines catégories de personnes étant considérées comme des objets. Ce fut notamment Omar Ibnulkhattab, qui Omar Ibnulkhattab, s’est déployé durant cette période de famine pour soutenir notamment les démunis, incitant les plus nantis à se solidariser pour leur venir en aide par tous les moyens. Il se contentait d’un peu d’huile pour toute nourriture, à telle enseigne, qu’il blêmit, selon ce que rapportent les historiographes arabes à ce sujet. Taha Hussein dans son ouvrage « Ashaïkhane », déjà cité, rapporte qu’Omar Ibnulkhattab, tenait lui-même à porter quelques subsides jusqu’aux fins fonds du sahara, afin d’aider les Nomades qui étaient affectés par cette famine. Quant à ceux parmi ces Nomades qui ont émigré à Médine ou à la Mecque, ils étaient reçus par Omar Ibnulkhattab qui faisaient l’impossible pour leur procurer un toit et surtout de la nourriture. Il s’était quant à lui, privé de tout, et n’arrivait même pas à dormir, tellement il était constamment préoccupé par cette situation que les Arabes n’ont jamais connue dans cette région auparavant, les historiographes de la sira rapportent qu’au bout de neuf ou dix mois, la famine a emporté plusieurs personnes et Omar en fut terriblement affecté. Il recourut à la prière pour demander au Tout-Puissant de mettre fin à cette sécheresse par une pluie bénéfique. Cette prière appelée « Salat Al Istiska », a été pratiquée par le Prophète, par deux ou trois fois. Omar réunit ses compagnons pour Page réalisée par Ahmed NEMLAGHI pratiquer cette prière. Quelque temps plus tard. Dieu exauça ses vœux, ainsi que ceux de tous les habitants de la région. Une pluie bénéfique mit fin à cette sécheresse pour que la vie reprenne normalement, à la grande réjouissance de tous les habitants de la région. Cependant, Omar Ibnulkhattab, n’était pour autant au bout de ses peines. Il s’attachera ultérieurement à instituera dès son avènement au Califat, les bases de l’Etat de Justice, s’érigeant contre toutes les formes d’injustice et d’exploitation de l’homme par l’homme. Il encourageait tout ayant droit de ne pas hésiter à agir pour le revendiquer. Evidemment, lorsqu’on ne demande rien Horaires du jeûne Ville Début du jeûne Rupture du jeûne Tunis 03h48 19h16 Ben Arous 03h48 19h15 Ariana 03h48 19h16 Manouba 03h47 19h16 Nabeul 03h47 19h12 Zaghouan 03h48 19h16 Bizerte 03h47 19h17 Béja 03h50 19h20 Jendouba 03h52 19h22 Kef 03h53 19h22 Siliana 03h52 19h19 Sousse 03h50 19h12 Monastir 03h50 19h10 Kairouan 03h52 19h14 Sidi Bouzid 03h55 19h17 Kasserine 03h55 19h22 Mahdia 03h50 19h09 Sfax 03h53 19h09 Gabès 03h59 19h10 Médenine 03h58 19h08 Gafsa 04h00 19h18 Kébili 04h03 19h15 Tozeur 04h06 19h18 Tataouine 03h58 19h09 ne peut que se prosterner et en reconnaissance à sa Majesté. Les œuvres d’Allah. se renouvellent tous les jours et à chaque instant. Les cieux et la terre ne cessent de l’implorer. continuer l’œuvre déjà entamé par le Prophète, auquel Aboubakr avait pris la relève : la constitution d’un Etat, avec ses gouverneurs, ses magistrats, son armée et sa police. Les difficultés qu’il rencontra, n’étaient pas pour le faire renoncer à ce projet qu’il s’était fixé, et pour lequel il s’était déployé jusqu’à son dernier soupir. (A suivre) Aucun droit n’est perdu, tant qu’il y a quelqu’un pour le revendiquer ! on n’a rien. Car il ne faut pas attendre qu’on vienne nous accorder ce qui nous est légitimement dû. Nous risquons d’attendre longtemps certes. Mais notre droit ne sera pas perdu pour autant. Il suffit de le réclamer !
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