Tourisme international : Evaluation de l'impact sur le ... - SIST

UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET ECONOMIQUES
'TOURISME INTERNATIONAL :
évaluation de l'impact sur le développement
des économies africaines
Thèse de DOCTORAT è Economiques
présentée et soutenue le 26 juin 1976
par
Mamadou Moustapha KASSE
JURY : Président : Paul DESNEUF, Professeur
Suffragants : Guy BREMAUD, Professeur
Abdoulaye WADE, Agrégé des Sciences Economiques
Robert LAUNOIS, Maître de Conférences
Maktar DIOUF, Chargé d'Enseignement
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Dans la plupart des Ekats, comme nous I1avoois rîaontrg, les optioc7s en
faveur du développement touristique m sont pas po~tSes par des Qtudes
rigoureuses fondées sur une apprkiat ion concr&to de la rantabi l it&
financière su dfautres critères de choix des investissements, I-!absence
de t@lles études, malgr6 le recours aux services trks eoCIteu:c des bcareaux
dlCtudes, a entrafi76 la démarche efipiriqus des ,glanificateurs dans
!!estinqation de la deimnde et de Ifoffre des services tourlçt iques,
Les plans nationaux en tzati&t-e de deiC{iande de circuits fixent des taux de
croissance des flux de touristes, nsais ceux-e i ne prov.iénnent :>as dl une
extrapolation de tendance passée ; ils so;7t déterrnin9s par siilplc r4f6-
rence au taux sond di al de êrsissancc de Ea deiasande. Clert donc en
dgfinitive un sirs4ple pronostic qui est eBbectu6 au lieu et place dc toute
prévision et pourtant des techniques Scono;-oiques sont ti;iaes eu psint
ces dernieres années pour une pr5visiori plus r igs~arswse du cor;:~orêen;ct-it
de la den~ande. 5 Cç lors, les plans ne peuvent &Cab! ir les lie,îs r5cls qui
existent entre les invcstisçen~n ts r. r4al içsr et la dernanêk p--oJetées
La mOconnaisssnce dans: laquel le sc trouve en fin de compte 1-sc3. flux de
tour isteç ne pcrc-*k-t pas dlappréeier avcc e;tacti tude Is renéabil ité des
êa,,itaux dans le. secteur touristique et partant de Justifier iluti 1 isat ion
de ceux-ci dans ce secteur plut& que daris un autne. Elle c en plus
entrahr le sur investissement qui corresp@nd 2 un gaspilla~c des
ressources,

DU point de vue de Iioffre égaleivent Ia planibieatiokq rila aucun iiroyen dl
action ni pour la déterminer, ni pour agir scrr son niveau, car le plan se
réduit 21 agr6ger les devis des divers projets priv6s ou publics dans les
différents sous-secteurs du tourisme,
Dans ce contexte, pour..-determiner les gains probables du burisri.ie, les
responsables de la polit iquc touristique sc réfugient derr izrc Iss théories
du tourisme qui slartiêulent eiq deux courants, Le p~etîqie~ fait du tourisim
un véritable Pasteur du dé~eloppe~iiqt Qeono~~ique et soêielS des ,nations,
L'industrie touristique est alors asçirnilQe soit 2 un ",u61e de croissancefi
au sens de F, PERROUX, soit 2 une iiqdustrie industrial isantc tel le qut
el le est définie par Sr ~3EST,L,Xbb!E î~c EE[-X,NQS b savoir Ifune industrie
dont la fonêt ion Qcoriomique fondamentale est drentrafner dans son ecvi-
ronneimnt localisé et dalC un noirciçsemnt syçtél-tat ique ou une z-iodifi-
cation struêturelle de la matrice inter-industrielle et des trançforr~~afions
des fonctions do productionfi % 1. Pour une tel le optique de pensBe les
b&n&ices du tourisrm son êori-iparâblcs h ceux proeur&s 5 lIEurop8 au
RIX@ si&cle par II industrie lourde, Le dsuxikme courant n'est en dCPii3i-
tivc quiune variante plus nuancbe du pren~ier, Le tourisme nicst pas un
secteur stratggique, mais un secteur qui par ses effets do pro~agation et
dientmÎnernent peut contribue^ 2 la solution de quelques problQc-es propres
aux &conornies en voie de d&veloppeizent, coc-ime 16 déficit de la balance
des paiements, la stirnulat ion de I fac;rieulturs, l'expansion de It iiidrastru~-
Ours de base,
( 1) S. DESTP+JNE De GEWNB.5 : Industries industrial isantes et contenu
d'une polit iquo dt intégrat ion rbgionale,

Pour ces théories, les deitises g6nérées par le touriçre, c~nstituent
un v6ritable pactole qui doit inciter Ic choix en faveur de son d6veloppomen9
rapide, suetout que ces devises frarchea lisrav@rent plus sbes dens le
terps, plus r6guli9res et peuvent etre dotic esnsidér6es h Juste titre
comm un CIQn-ent de stabi l içation de If Ssonomie g6n6releil 6 11, Pa~r cette
économie politique du tourism, Ilappûint de devises iiiest qurun OI6:rsnt
des multiples avantages liés au burisri-e et qui sont :
- la créatibn drernplois,
- le financer-nt des éqkiipen?cntç,
- I~ouverture de débouckbs stables aux autres çccteurs 3coiioini-
cpues,
- la transmi-ssion de êcrtains effets sociaux qui peuvent etre
bén6fiquss dans Ic processus de d3veloppe~rw3nt des jcurisç nations,
Ce tableau idyllique -qui fait fleurir des dQclaratioi?s enthousiastes et des
plus prometteuses pour If avenir que SGI;-~IC r6çerver le tourisr;ic aux
économies en voie de développernient- a 6tS ampl if i6 par des flyrsrnoteurç
europ0ens, américains ou autochtones, soucieux dc faire acccptcr et
financer leurs projets, I ls ont alors pub1 ié nor-&rc dl2tudc-s qui, plus ou
minâ consciernmnt, laissaient dans Ilofiq-Pibre certaines diPficulf.5~~
certains manques 4 gjaai7er qui arnBnent aujourdihui les Qconsmistes à si
interroger sur IIopportunitB du dbve lopperr-ent tourist iqweii (21
-Pi*-----i------------------i--i-------------------------------
( 1) J, P. ISENEAU : Des do1 laps au Soleil
Croissance des Jeunes Nations - Juin 1973,
(2) J,P. RENEk.L! : Des dollars au Soleil
Croissance des Jeunes Nations - Juin 1974,

L'Espagne, avec 29, Cr mil lions de touristes en i 972 et environ 3% miIl ions
en 9973 -presque autant de touristes quc dfcspagnols- et une rocette
globale cumul&e de 20 mil liards de dot lars en vingt ans qui ont permis de
finamer les équipements industriels et de combler le d-ficit de Ic balance
çornmrciale, est la réfErence des imd&les &laborés par les tE760r iciens
du tourisme (1 1,
/%près avoir tent6 de comprendre les mt ivations de la dorzande touristique
à lf6chelle mondiale et sa distribution r8gioiqale et appr6cier les cobts
engagés pour Itexploitatlon et la mise en valeur touristique, il nous reste
2 évaluer les "avantages~l du touris~ix an:x>neés avec bonuooup dienthou-
siasme par les ~esponsables des pol itiqucs tour ist iqucs et Ics prdessionnels
du tourisme,
Au séminaire sur le Tou~ism et le 2éveloppensent orsanis6 par IiLIPaOB (21,
A. DRISS, situe ces avantages SUP trois plans :
- celui de I~amélioratiori de la balance des paiements ;
- de la crQation des enlplois g
- des effets dtentrainernent sur les autres activitcs Scorîor-niques
tel les que Il industrie du bâitirrent, Iiagriculture et Irartisanat, cela
6viden:ment il faut ajouter les effets provenant de la mul tipl icatian des
revenus tou~istiques et les effets sociaux pour obtenir une vision totale
des bAnéfices que Ifon peut espérer du tourisme, des avaiîtases peuvent
se subdivise^ en deux catégories :
....................................................
(1) Pd, KASSE : ka theorie du développement de Itindustrie touriçtiquo,
Annales Africaines 1975,
(31 A, DRISS : Rapport au SOminaire sur Is tourisme et le dBveloppemnt,
Berlin, Mai - Juin 1969,

- ceux gui sont directement mesuo.ables que nous intitu1cp;îi.s les effets
directs ou encore les effets priinaircs ;
- et ceux qui ne peuvent L@tre qui1 indirectcixent et que nous appelons
les effets indirects,
En conséquence, notre Qtiude sur Ifinpact du tourisme va s1artielaler én
deux chapitres :
- le premier traite des effets directs,
- et le second analyse les effets indirects,
Quant à notre dQniarchc, elle sera plus analytique que descriptive, ce qui
va sans nul dout2 conf6rer 2 notre travail un caractère quelque peu
abstrait et tksorique, Cela tient diabord au fait ;. que les bilans du tourisitle
qui sont parfois dressés prgsenterrt de notables insuffisances lizes soit
aux rn@thodes en-p ir iques dlenrégistrer-nrnt des rQsul tats, soit pl-rrzsTrcnt
et simplement au caractère partiel et partial des informations, II y n
ensuite surtout que Ic! politique volontariste des Etats imsqus les rSsultats
rQels, lesquels doivent justif ier la Justesse des options et I'i~~~portniriee
des ressources al louées au secteur, Dtai l leurs sur ce point J, F, ZE,dZ,kU
constate Qgalermnt que 11 les rapports pr&sent&s par les pzys concernés
par le développer~xnt touristique sont entachbs de partial ie6 : Icl plupart
d6fendent à priori le r6le bdn5Pique du tsurisinsll, I I y a enfin que Ilin-
dustrie touristique se pretc diff icilecxené :, une anallyse quant itc?t ive très
poussée, certains des effets indirects e9i-î;iciie sa fonction dient~ainieiwcnt
dans It&9=onornie gQnQrale ou ses iriteri'6reinees ncigatiws ou ;2oçit ives avGc
les autres sscteurç ., ne peuvent être, ais6rmnt, h I13tat actuel dos
statistiques, quantifi6s. II aurait Pal lu pour se faire, disposer ou pouvoir
6tablir, une sorte de matrice inter-industrielle, ce qui est slinplement
i,,B

impossible,^ k tout cela stajoute le fait que Ic secteur priva dûminant dans
certains sous-secteurs clefs de litr?tr;ustrie touristique, est couwr*t par
le secret des affaires, il ne laisse en conséquence percer aucune
informtion sur ses performances ou ses insucc&s,
L'optique oèa nous nous plac;ons de nous interroger, partant des raQts et
b6né-f ices, sur ltopportuni tQ du d&veloppenrent touristique et sa place dsns
la division mondiale du travail nous impose dlal ler au4elB dcs chi-Hres
bruts,
Diabord sfil est Svident que Iiexpansiaii du tourisme peut npporter sur le
plan économique, cor?am tout secteur en craissance, un ccrtzin i73~hre
d'avantages (devises fraf'ches, cr6ation dIernploiç, dCbosac:sds p ~ r
certains secteurs, etc,, . 1, la questian reste p3çL.e de ssvoir, si cette
simple 6vidence est suffisante pour allouer des ressources aussi inpor-
tantes au tourisme qui reste fondacmntaleiilent un secteur extrQn-ement
vuln6rable, tr@ç sensible 2 des ~nouve~~neiits de caractCre social ou
politique.
De surcroft le touris~iw peut accrol'trc la dCpendarsce pol itico-6csnomique
dans la rîxsure obi Ilessentiel de la klient2le est loêalis6c B I fextSrieur,
é t -.semble en effet que Iü déêisioi7 de faire du secteur touristique un
secteur prioritaire devrait exiger une appr&ciatioci plus solide de [tint&
gral ité des coQts cornparés aux bénéf iceç iiet~, Dans cet te optique,
l'option serait rationnel le si seulemnt, le secteur rGgénère nutant de
dcvises qufil ne coate, contribue h moindre frais 3. In ereation des ei;?plois
et enfin que le capital soit mieux utiliç6 là, que dans diautres secteurs,

S'il nfsn &tait pas ainsi, le développeirient du tourisn~ pourrait étre une
grande distraction des ressources, Ensuite los mats non i-mii$tûires nous
oblige 2 al ler au-del& des chiffres, car de tels eoQts ne sont pas quanti-
fiables ce qui nf8te rien B leur matGrialit6. Le tourisme concepne
présentement des 11gersonnes qui ont d6truit leur eiiviraniqer;i@nti, et qui
sont issues de soci6téç ayant des civiJisatims Froprcs, des r6fllc::es
poli tiques dé.ternîinéç, en cons4quenuc le touriste n'est pas innocent, I I
découvre certes, rimis il est 6 gjalsrmiqt i Scsuvcrt, cc qui vcut dire que
le tourism aura un impact assez signlficat if sur I'cnvironi.iemnt hur~~ain
et il faudra alors en !mesurer toutes les c~ns6quenccs. D'zut re ?art la
vulnQrabilit6 des CcosystBms et Ilactuel Be privatisation dti littoral ne sont
pas sans poser dcç problèrmes sur Ilenvironncmrît physique (1 1,
II sjagit finalement dc débrouiçsailler tous ces prsbl&rms et dlen mesurer
toutes les cons6quences pour alors çavûir ec que rSel Iei-mnt 0i-i peut
attendre du taurisme, II s'agit su~t~ut dloser aller au-del5 des idsec,
simples,
!
(11 Voir DASP.'&%iWN. RllLT80*3 et FFEEPv!/34 : Ecological Principlsç fcr !
Deve loprswnt - UBVk:.
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C'-ZAPlTRE
P 2 E Sv\ I ER,
APPRECIATION DES EFFETS ECQNObII2LPES DIRECTS
DU TOURÇkiE,

Les pays sous-développ6s pr6sentcnt presque tous, des objectifs
identiques en matisre de politique de d&vcloppen-ent, II sicgit d~nc-mrcer
un vaste processus de croissance ci.êssrorwique qui soit rapide, continu et
regulier (11). De surcroÎt, ce processus doit étre dgbarass6 de toutes
fluctuations brutales, ce qui nécessite une intewentioiî de IlEtat pour
coordonner les forces en prosence et assunmr une grande partie de la
croissance, Cependant, les imyens ~sscritiels de cette pol itiquc, font
défaut, Non seulement les disponibilitSs eri capital sont Iirnit6eç, inais
les ri.iécaniss-ms traditionnels diaçcuiii~ulatioin interne et extcrne, sont
bloqu6ç et rQgissent un faible volur.i~~ de capi ta I par rapport aux besoins,
En effet, les sourccs habi tucl les de Pinanc~!~7ent des investisse~nents,
.- les diff 6rentcs forims d1Spa~gi-e~ sont trop Iargermnt insuffisantes.
La spécialisation de la production qui earaet4rise presque tous les pays
sous44veloppés, non plus nia entrakg le transfert de capifel co~ire le
laissaient prévoir, les différentes varian tes thlsr iques des coQts coma-
rat ifs,
Cette situation réinstal le dans la pensbe Cconor'nigue de nouvel la ~;'pbf Ic::!ons
sur le financeii-ent du dévcloppernznt et le choix des secteurs. Pour
certains auteurs, apr6s 1Bs bckcs de l lindustrial isatian IQg8re de
substi tution di in-portation, la raret6 des ressources en capital commande
le choix de branches qui répondent au iimins 2 deux exiçelxcs : etre tr&s
peu coQteuse quant & Iiexpioitatisn et le fonctionneineiît - et pouvoir
régBnQ~er à rmyen terrine un volum de capital apte 2 finûncer diautres
secteurs,
Iili.--i-~--LIIIUU----------------.---C-..---------Il----U-
( 13 Dans le tourisim donc, cette strat,, &ie est considb~6e com~?c ut7 Pscteur
de cr~issançe. Cek explique que le concept de croiçsancc cst nbusivemcnt
uti lis6 dans toutes les dtudes faites sur le touriç~se.

ce la les th&okfi=iei?ç du touriçr:~ rGp~~~;e;lt, qutune seule voie seriilale
s~ouvrir pour sortii- de cette situation d6sesp5rante : le tourisrfio (Ila
II sragit de cornmercial iser tr$ç rapide:r~n% selon i:loWi~e;3n [Ides choses
qui sont inutiles (pour les pays en voie de développer;~nt), souvcr?t
ennuyeuses, mais i7auteimnt upprQei6es par les riches : soleil zrdûnt,
cictl bleu, plage blanche et foll:lorcil.;( '8 C'est ce que Des touristes
recherchent et quiils sont prt?ts A payer cn devises, d-loffiî-rann prAêiçe
par ailleurs que Ilces dei/ises ne sont qulun i'imÿeal et aident au d6velop-
pernent de la vie 6conomique au plan f iriûr~cicr, couvrent ou diminuent le
d6ficit de la balance e8mi-rtsrciale~~. Et en plus, il y a la e~ba tion
diemplois nouveaux, qui est approciable surtout dans cic-r; pi?;ls caractérisQs
par un sous-emploi end6imiq~ae de ta main-dicreuvi-c, Ca dist~ibution
çubséquecîte de revenus aura corvi;~ cons6quenêo directs la stimeitntion
de la demande nationale de bj~iîs de c~ns0i~s7~-cati3& Far une ca!~~afi~n circulaire, un processus cup,wlatiP se d6elsnche et entrûfhe dom Ilenseible
des secteurs Bcommiques,
Au plan de la lesgiquo formel le, la thooric ser;~b!e coh4rcntc et bien
rigoureuse, fk8rine si elle n'explicite pas le czntenke d ~! terme ciGvcl3ppemnt,
el le ctablit n6anmins des rclz tio ns entrc le touiriçi-me et le cl5veloppenxtnt.
Nous eornmnceroriç donc par otudier la problé~iat ique de I Ja~ezuii7iulati~ri
du capital dans les 6eonoimieç ci? voie c!e c'iG~/eloppenxnt dans i?aîi..c
premigre section -nous visons IG un double ,-sbJeêtif :
- diabord appr6lîender les factew~s qui l i riai tcnt In g&nGrut icsn des
capitaux,
- - - - - - - - - - - - -
( 8 ) blerbe~t WOFFR'u~Sdt4 : Ltindustric touristique une chance pour les

El? effet, en la ~mti&re, les tkGories cs!irar;ainent r;cceptSes et dleçscnee
n60-clasçique, enseignent que, la sp6ciaIisatioi1 pouss6e 4es nations
+hénomène çarc7etéristique des puys en voie de développet;q;ient- B partir
de leu^ dotation facto~iellc, devrait Ggaliser Oeç .cha;?ees de ci~5veloppenment
des partci?aires à IfQehange, .On constate que cfcst pr8ciç6nant Bfinverse
qui ci'e~t produit. Les 6carts de d6volopperîacnt et le ifdB~ePoi~:~eb;-~eist du
souci-dévoloppemenéf~ le cowf irmené. Cela sûn*Ie auyurcr la fin clos
il lusionci du d6vo loppe!iîent -?onci&es cxç1uçiver:-~;?t sur la dcn~nncie ext4riourc
et pourtant In deri7ande touriçéiqeie est ;>di- nature cor,1plr2ter~-ent externe,
Les dii.~s causes ne vont-elles pas nlors ii7c!uir% les I~:~ZEÇ çoncéqueiiices.
- Ensuite, le tourisri;ie sfci?plique sur des çtrrdctures que.la th6orie du
tour içm adiv ipi6isde sa vision. Cr les c; truiçtureç çsicio-Ceonor~ii ques
spécif iqucs aux pays en v ~ie de d6veloplcs;acnt peuverit n~tablcr~;ent ai-min-
drir ou rn8rt-e ai7wuiler certains effets cC;.êono~-~iiqeies qui pourtaiit dans
diautres pays psg6çshtz~it dfnutrcc; Boril~s struâtsdrelies se sont manifestes
de Paqon massive,
Dans la deuxihe section, nous aborderons alors Ics &fi-ts 5conor:iques
directs induits par Ic développcnîei~t to~irictiqus, Bout au Ion-; dc cette
analyse nous tenterons dl6valucr Ics effets attendus i:~aiç surtaut leurs
mats effectifs, En effet, il est &vident que le tourisme ?eut avoir un aspect
positif sur la balance des psierwntç par les recettes -tn devises ~rocurbcs,
hkis le volume brut de ces recettes n'a auçutie espèce de signification,
il faut déduire les diverses dépcnses partiçuli&rerrtent diit:por:ntisn pour
, ,
arriver 2 un VFPIU~~~~ net qui seul reste disponible aour It5~3rioii-,ie gvncsrale.

Pour ce qui est de la êrbation d~ern~loi, il convient de sortir des idées
simples. Comme ironisait Keynes, an peut tout autant acero?tre le nombre
de travailleurs en payant des gens 2, creuser des tr3us et on ;anyealt di
autres 2 les boucher, La problé~1~atiqus pour des pays qui ont des res-
souirces limitées est de savoir le co0t effectif diune unit6 die;rpl~i créée,
II en va presque de idn-te p ur les recettes fiscales. Ls tiigorie lcs
comptabilise h priori comme un effet air-ect positif sans di-^ appr5cier
les manques à gagner qui provienhent déi dosarmement f iscgl .in:rrodi~it par
les codes des investissements, Clest seulement une analyçs meritSe en ces
termes qui peut Pinalemnt autoriser une appréciation non mystifiés des
gains réels du tourisme,

LA PR OBLEKAT1 2UE DE L'ACCUklUUTI ON DL! CPtPI TAL
QAYS LES ECONOhSES EN VOIE BE DEVELOPPEI%&NT.

Les pays que nous prenons en réf&rence dans aotre étude pr3sei-tdent de
notables différences qui tiennent à la Pois à lfhistoir-e, 2 1û ghgrayhie
et à Iféconomie, kiaiç, par dela c 2s diffbrences, on trouve au mains deux
caractéristiques commnes :
- leur situation de pays sous-doveloppés,
- lew volsntQ d'en sortir.
La première caract6ristique -d'ail leurs 1130 2 Oa seconde- a fait If objet
d'une impressionnante l i ttQrature et dlimportantos csntr~verses qui
portent sur le concept &me du sous-develo?pes?sent et dc çco diverses
représentations, Zen6 '2endarme rel&ve à ce propûs 21 d6finifio~s
propos6es C 1) du ph4nornène qui dont pas permis de le c 9ar ilie~. Le imiaîs
quioi7 puisse dire est que le concept est ambigGe et confus, kl3t~-e pr3pos
niest pas ici ni cllajouter une dGfinitiorî, ni c;e passer en revue les
diverses analyses, mais il est plus firiodestement de trauver i3 travers
Ifextr$m diversité des facteurs suffisam~ient cûraêt&riçtiqeass, ceux qui
permettent de repérer un pays sous-dQveloppG et les pr3bl8fi~s que cet
Etat sculéve. Ces facteurs peuvent étre regroupés en deux catSgories :
les facteurs quantitatifs et I es facteurs qua1 i tatifs. Les facter~rs quan-
titatifs sont constitués par les critères communs que Yves Lacoste retient
et qui constituent ce que J. 1-REVBhjDNET (2) 3ppsiers IIùnalyse
cr it@r iolo-gique du sous-d6ve lopperrse~qt. Ces facteurs ont pour C'5n3rriinzteur,
dl8tre quantifiables et partant, permettre des comparaisans, Ce sont
principalemnt :
C 1) 'en6 GEihlD,kkWbE : La pauvret6 des :\lations,
Ed i t ions Cujas.
---I---------------------CUI---u.-I-C--II-----C-----------

- Les faibles niveaux de revenus couplUs avec une répartit ion très
inGgale de ceux-ci ;
- la prédominance diune production fsrtewient sp6cialiç6e et esscn-
Piellemnt à base agricole ou minière, ce qui veut dire que les bases
industriel les sont faibles ;
- la farte dépendance de Ilextc5rieur teils qutel le apparaît

- les structures sociales &ga lement smt dmnScs 33ur sp6ciPiq~es. Eii
effet, les classes sociales nfont pas encars tr3uvs leur eontcurs tri.§
pr6cis et partant, les consciences de classes sont S pcine en P~rrnafion
car ne sont pas portées par des idéologies précises, C"3L~bnm?Cne n~rrmal
en Pin de compte car 2 tllmmaturitb des forces pr~ductives (infrastructures)
correspond Ir irnmatur it6 des rappapts de prsdeict ion (s~e~erstructur~
Grest Justement IIQtat des structures éc:momiquos et sociales qui ex2lique
@e le secteur traditionnel subit des dominations ruineuses des propsiargne
paysanne est ponctionnSe moins pour am5liorer les techniques de produc-
tion que pour financep la consom~îr;~akiori des classes pciraçitaires,
Ces facteu~s que nous sou1 ignons -en partant de I ianzlyse crit6ricilongique-
seulemat ne se rencantpent pas uniform6rrecnt dans t ~us les pays sous-
déve lopp@s, mais auss i ne peuvent sxp l iquer le phbnoriaGne du sous-deve-
loppemnt dans sa ~ornplexité gbographique, historique et &conornique, I ls
ne peuvent non plus permettre dictabt is les lois qui le pr4riSi7ic;t;i1t; . b-ur
intéret se réduit face 2 I'enchcvQtra~mnt souver? t souliçnC des facteurs
dconomiques, sociologiques, polit iquss et au tres, face 2, l textrêrne
complexitc5 des liens de causalit6 ou des inter-actions (1 3 à rsaliser une
mise en ordre des feitç. En sonme. sa port& est sin-ipiemnt descriptive.
Les théories partent souvent de la si:?pls observatian de ces faits pou^
expliquer le ~ous-de~elo?pe~i-it com;i?e un retard lis 2 la raretS des
rosaourcos que ce sait en capital, en technologie, ou en insIructi3n (2).

Or comme Irindique A. HlRSCE-Sh':kY"s: l'tant qdon ranGne le pra$l&rt~ à Ilabseiiâe
dtun éI6snent capital, en trepreneurs, ou ê~nfiaissances techniques,. on peut
croire possible de 1- rbésoudre en important cet éI6s~ent de Ifextbrisur",
Ce que drailleurcr les politiques de d$veloppement, fondées sur la demande
extérieure, vont proposer, Ces politiques -coriicrie manifestation de la
volonté de sortir du saus-dévelo?perncnt- constituent le deuxibme caraê-
téristique comrnuine de nos pays de réfQrenue, L'objet de cette seconde
section est de passer en revue les OhSorics qui les p~rtent, Nous
anal ysororîs donc succeçs ive men t :
ka Les Okoories du cl6veloppemesit Qêanornique r'ond6es sur la
demnde extQrieum et ses limites ;
6) Le tourism et la nouvel le problématique de Ifaêcunmlati3n
interne,

PORTE ET LIMITES.

âeâes
LI impressionnante littérature sur le saus-dbvd opperi~1-10 par delà les
problC.nes jaa~fois bien mineurs de çér;mntique et de iI6Pinition, soulQve une
question fondainentale qui est de savoir quels sont les voies et rmyens les plus
approprl0s pour ces pays de çtenga2er dans le processus de dGvelopgei:-ient
que nous d&finirons comm étan t au point de vue 5cobîo~iique "~ine augmenta-
tion du flux des revenus rQe is, ciest-&-dire un a~croiçsei~cent des quanti tSs
de bienset servi.ces disponibles par unit5 de ter-q3s clans une ccj11ectivi25
sûciale donn6ell [ 1 >, Ce processus paur se rilaintenir durablemnt dgit être
accompagné de profondes rnutatims sociales et imntalcç qui rendent 1s
col lectivit6 apte à poursuivre cet accroiâsemnt des Plu:c, II faut nGannwins
souligner que la pl~~part des auteurs rgduisent le terri- de cl&voloppeiment
CM terimss de siinl2l.e croissance Gconomique, ctest-2,4irc, IIaccr3issermnt
continu drwn des agrégats con-iiq-e le prodldit naif ional pr6sent& en teri-ries
reels, Ce faisant, ils épo~seiqt Ifoptique cllanalyse nQo-cla~;sique qui Pai t
une place trEs rcduite aux structures,
Les théories sont trop nafi?breuses pour que nous !~uissions en donnek
n*m une repr6sentatioi-1 ponctuel le, l.lous choisirons particul ikwrnent
ce1 les qui considèrent le saus46ve l opperment cor;i;ne 6tnnt un rctar? de
d6veloppermnt que Ilon peut c~filbler par les relations oxtGricuroç. Ce
choix cependant n'a ri9n drarbitrairc diabord parce que ces thGor4c.s sont
les plus courantes et ensui te êorz7ris Ic reinarque 3, :3e ZT-ITN!~,
rv"el les inspirent les p\>l itiques de d6velapper;xnt dc certains pays sous
développés à orien9atior.-lib6ralc et ?airtant ont Ilappui des gsuvcrneri?ents
et des centres des pouvoirs privOsi1 (23.
------------------------------------------------------------
( 1) Celso FURT/'-J30 : Developperment et sous4bveloppcmc-'nte
Col lections Vheoria, PL!!!, p. 75,
Eab 6, De 6E2r\r\i83 : ~e SOLJS-CZV~IO~~~~T~~~~~* analyses OU re~rbçentations,
- -.- . .. . - \
."
, * -- . -. "fi-,.

U s discussions thQoriques soulev&es tournent pr incipa l@r.lent autour de
trois tk8ma majeurs :
- les pays sousdevelopp6s dans le coritexte des rel ati.ans 6hzonsmiques
in ternationales;
- les voies de Iiindustrialisûtion g
- les relations en t re I findustrfe et Ilagriculture.
Bien quiil ne se dégage aucune unaniinité th6orique ni sur les d6imrct-ies
et Pnéthodes, ni sur les sslutior-is apport3es à chacun des problémes posGs,
les opinions les plus cour~ntes, souitiennsnt quo les solutions les plus
adéquates r6çultent des relations &conorniques internationalcs, Car, le
çous45velopperi-ent étant dQ à Iiabsenêc d'un ou plu sieur^ facteurs de
croissance (cz~ital, teâhnolsgic), on peut pal lier à cette carence en les
important, Cctte importa:ion doit etre couverte par les cx~rsktaticms, De
fait, les 6Iémnts d9terminawtj de la strategie de dbveloppemnt, sont
tous liQs à IIextéo.ici?h,
En effet, pour ce courant, les ;xys sows-cl6velo~~&s vccalent uns êroiçsa:~ee
économique ra>ide, Seulesment, le taux est une Ponction croissûnte du tau::
diaccurnulation du capi tai, Donc un niveau éiev4 de croissance exige en
conséquence un volume CievS dtinvestissement et bi6psr3ric, Or Il6pargne
h fondaimntaleif~nt trois sources : indivieluelle, priv6c et publique,
biépargne individuel le est relativeti~nt tr&s faible voire rnéil-e nulle car,
el le est fonction du niveau des revenus et ce lui-.=i est très bns, LILpargne
privée, molgré les bases iuidustriel los très restreintes, est appr&ciable,
mis son volume est particuDiQren-ent liG au cornmree cxtGrieur.
I

.2* 22
En effet, comme le note J. YJOWF file volurne de leur profit d6pend du
volur-nc de leur production, et coriinz les pr~duits sont export&, du volwi-..ie
des exportationst~ (1 4. En cons6qcaence, si le taux de tpansfeflt des b6nQficsç
à l'étranger est limité, Ifépargne disponible sera a[spr&êlnble, II reste la
troisi&vïle source de I1rSpnrgne qui est diarigins publique, Son vololizx est
lié au corniverce ext6rieur, cfcst-à-dire que 11 la taxation ;-seut etre assise
sur les izportatians, sur les exportatio~-is, si le pays clbtior-it le i-rionopole
de la proc'uêtion drune mtièro preini2re de base, >u si ! a demande
internationale du produit est gcu 6lastique. sur Ics b&n&fices des saci,5t5ç
assurant la conimree avec I~ext&rieur~~, En go(^r7iïmE ssu les trois saurces
dlopargne, deux sont Qtrolten-ent IfrVLes au con7r-mrce ext6rieur. ;:, cela
s'ajoute les transferts de capitûux sous des for;rses cliverses c,3mme les
prêts et les dons ê~rn~wn6n~nt a?pclVs aide extorieum -qei~ellc soit bi au
iriultil at6ralo. Ce substratun; th6orique, r$p5tons, sc retrouve fari~lul~ r
avec des instruments dlai.ialyse parfois bien diff-ie6rentsm 81 npparafr i~lus
netterrxi-it dans les tmis a'sç dc r&Plexion tl-iéorique que n3us a1 9 ~ ; ~ s I
Les recherches sur les lois qui gouvernent 116clînngc liiternntic~nal se
rattachent pour la plupart 2 In vieil le tl-iGoric ricardienno Zes cohs
comparatifs qui a, selon 3, E-é/--,C-I=;?&P=:2 ~lconserv6 SE valeur diune i-~.icnibre
&tonnante car el lc n surv6cu & la rdvolution rnarl;innl içte, et iaeyn6sienno
sans grand dommage pour ses tiièseç esscnt ie l les11 623,
. . ., , .;,; : . :. . . . . -
.. . . .. .
' ' ?
. b
((2) G, ~/:@ERL~ZR : The &devance of C laçaic.h.l Thesry under r~wdern
.m.. -
- - . . . . -Ad,.
" *- .-> ,. e
l

Liorigine de la thdorie, d1ai l leurs rsmante & i~\~ SR;ITC-E qui Panchi t Il6ehailge
ext6rieu~c sur la différence des ê~btc; absolus de YPO~LIC~~~~I car il fds~i t
remarquer quo ttlorsqu'un pays 5trarigsr peut nous fûuriiir des fi7arâkan-
dises dont le ;rix serait plus bas que celui des pr3rlraits fabriquds par
nous-rdws, il vaut mieux les lui acheter @antre une partie . -4" notre
production de notre propre travail inclustriel appl iquL &ils un di?inaine oh
nous avons que I~UCS avantages;' ( P 1. icardo a p3ursciivi cette op0 ique
dianalyse ?sur ab~utir & la f~)rl;wlati3:i de IÛ fai-neuse loi des c&ts campa-
ratifs, Le mosiaenî essentiel de Its.~alyss est que dans une s i tuatign de
concurrence pure et parfaite et de plein-ei~loi cies facteurs de pr~duêtim
-cconsid6ras coi-nme immuables- si 12 technologie rcste invariable et les
codts abs~lus di-X6rents et constants, chaque nation a intfret 2 se s;>l$cia-
liser parce que IfSchango 61Sve le niveau du r evenu slobnl,
Le courant n6o-classique recaiiduit :mur Itessenticl les tii&ses ricardieanes
dépouil l6es de la thborie de la vsleur qui selori f ai1ssi.2 iilest en 22finitivc
qu'une hmoth8se qui facilite le rais3nnemnte e u
e>i>ort f3iidamntal
se situe dans lradjonction 2 Ifbdifice thGorique classique de la thhrie des
codts de substitution et celle de Ia clotati.r>n factorielie, Le .remier ?eriret
dtQjecter dWinitivemnt la thdorie de la valeur travail et son romplaccmnt
par la valeur fondde sur IiutilitS -le coQt d'un procrltnit 6tenP dbsormais
d6fini par la renonciat'kh E un autre :aradui t- Le sccoiic? ?erraet de just ifier
la nature et les ûvanta~es liSs au>< dive~sst f~rî;7cs de la s?Scialisatisn des
nations, L'optimum thGorique nSo-cl assique est atteint avec les travaux Oe
Herkscher-3hlin (21, qui Stablissent un couale de relations entre ies dotations
factorielles. les courants comii=isrcia~ les qrix i-:es fzctsurs et le niveau
-------A--------rr&---riE~----iui---.----.--------------.--
(1) .& Sl~~P~-~ : ,.:in inquiry into the b!sPure and cautss *3f the ;'ealéh oT Natians
Londres 1904 ; p. 422,
(21 Elie WEC!C5t",WER : The effect of foreign trade on the distribution 0.F incorn.
.&l lei? and Mnwin, Londot?, 1!%0,

du comBiX?ree- Le rnodele explicite aizlrs la s;>6cialisation des nations E
partir de leurs dotations en facteurs ci. l~6galisntion des ciianêes de
d6veloppefi=rit (1 ),
En soc:?i;?r, le eomgnerce in ternationai, clans cette o;.2tiqwc, @i~?it~iîsc les
isri"&riorit&s relativss dans les Cotations çonpar3es sn Oactccirs.,-%out ei?
Bgal issnt leur r6imin3ration- et offre los n-&mes chances clc dGveloppesi=nt
aux diffdrents partenaires,
Des probl&ms aussi 6vic9ents que csiix qui ont trsit IfinU~~iié.2 de OEii [le
des nations, leur injgal d3veio13pei7~.it, leur c9ntsxts ilfsfsrifyue ct rV*rne
leur position mnStaire sont, seloi? le i;mt clc T, Eal i:~,h.:il.5l.scjarnrrient
61iminbs ~ie la tEtSariefi, Or il ne fait :3Ius aujsurdlhui aucun doute que la
s~6eial isatlon avec un comimrce saris en trnves qui surai t .:6ri;~hjrie, al~ur.:!issc:-~;ent cles éISflçi ts sxt :rieurs, f ainine
----------------------------------------------------------
( 1) >

Ces depniQres années, cette thCopie des relations 9conorxiques fut hbjee
de vives attaques appuybes sur un easemble de faits n~assiBç et irr&futables
qui trouvent leurs racines dans Iifn5gal d5v~foppei~~rlt des partenaires
tel qu'il se manifeste h travers :
- la d&tépiopation des ternEs c3e IGchange devenue le LPsiroi~.;r[?,tre de la
ruine des pays s~us~SveloppSs ;
.C. n
- la trai7sr;7ission 2 la p&i;ph.srio et 5 un dor4 :.ï~:pli~i,z des crises
qui naissent au Centre ;
- la faible cccue??ulatiûn du ca?ital par suite des transferts de la
PSriphQrie veps le Centre ;
- le t~ansfert ,uresque ii7si3nifiisnt de techiiol~gie ;
- le niveau de chÔi17a2e en hausse, etc,..
C'est dirs que I'expci-rience concrEte i~mntrs que I'inSgel ié5 des partenaires
s'appose absoluiîlent 2 liSgale distribution des avantages du êcmr;.erês
sxtQrieur, La transmission extc~ile la cr~issance niest nul le ;.art
vorif i&e, Par dela les faits, il fa1 lait arriver h une ex:3l ication plus
.Fondamentale, Certains auteurs ai3rS~ ;-?aoul F'rebish VJ~P s1ctttaque.r au
pr~longement n3e-classique c!e Ifanalysc cicordienne qui selon eux rie
d&cgage pas le prin~êipe qui est le foiq~k~~nt di-= des reB~ti3nç 5cai7~1i?iques
internationales : le transfert de valeur des imys g:5ri:,h;~iques vers le
Centre (1:'
I( 11 Voir B ce propos :
- ,L
', LkihL'lis,fkiZL : LlEçhange - Edit, .F, E.,ks;~&r~ ; Paris 11959.
- CH, FALLOIX,: Problémes. de la c~oissance en bconornie ouverte,
F, f~i, ; Papis 1969, . .
- CbC, PALLOI>< : LiEconoinie Capitaliste klondialo, P, 11, iz, M,:, Paris 1971.
- S. )*ON : L~;açcumula~i0n 2 1 '5cl7sl le wom1iale. Edi P. PylLhrbpas,. Paris 1970
- S, /A.X?,?, : Le D&elopf>sment iilQgnl - Edit, de R'iinuié, Peris, 1973.

Cette directiori de recherches .$tait .cl;::.J>. ei~sag6c yar F, PEZZ@G< (13 et
M. 3FNIC; - (2) ri-ais au ntoii7ent oi! la pens6e n5o-clac;sique Stait triomphale
et toute aur6olée - dans les unfvcrsitIs elt,Euro;je et dl.%rra5riqvic, et qui
faisait oeri~e avec ainsrture le Pr, i-lenri Ybi te^;? itquaix! donc f 'un ou
ltautre dten tre nous se ddcidera-t-i I 2 Gêrire un ouvrage sais se croire
obliger de citer idn au t eur Strariger quelque graiid quii I soitll, Ici Ggaleizent,
il ne nous est pas possible dtanalyser les diff:Sreiites approuhes dont le
point de dGpart et en r-il&ritc teris le cirnei?t, sont les proposit i ans de
Marx sur Io Coi-i-nl-ii@~ce Interiiational (3>,
Ces ~elatioiîs critre Ventre et FGripi1.2rie dans cette o~tique, rie i3eioveiit
&tre ap~rGhcnd4es que dails la >~sblYi:latique de Ila~~:~i

La preuve est apport6e diabord par un certain noiihw dfauteurs qui nf
ont aueu17 lien avec le faiarxism : Faryal Z&-,I3OIT,':--I (11, et r;.iéme sur certains
points par le rapport Pearson, Les intSressds eux-~+;iies en prennent
une nette csnseience, M la coriSC&~'ence rie 3al:ar sur les wati2,res prerrii&res
le Frssldent SEPdGWO2, notait que "1s r&sultat le plus visible du syst&r;?u
des relations Scsnor;?igues interr?ationales, est I fappnuvriçse!-t des
nations les plus pauvresif, Certes, le rap,r>ort des Porêzs politico-Gâono-
rniques exprid par la loi de IfGêhai~ge in,2gal rend difric'iêilc uiie ~eri-nise en
cause Sondai-entale et êons6quente du -fonêtionnei?-ent s-&;.r32 du systh~~e
surtout quand celui-ci sresente une parfaite cokiSsion pour le pll lage
collectif de la p6riphSrie,
Plus grave cet appaeevrissen:e,rt ~'~êcentiie car il niest pas coi7pei7s4 par
les transferts de capitaux sous des .f=.,rs;~es diverses du i^l'er-itt-e 2 la
P6r iphSrie,
Dtabod le mouvement des capitaux que la tkSorie postulait i?'ob5i'ly qui8
Ifeffica@it6 fi=rginale du capitcl, sfrst avQrS Qtre ci;? pi7:5:.~13i.;?&ne propre
plut8t au Cci?tre inalgr8 le i7iv~au appr3ciâble Uc la r.Gi";.ihinCration du
cap1 tail h la PQripl7Qrie.
Ensuite, tlaide ext6rieure 5 propos de laquel le sleçt d(3velsspS un Gnori-:-e
pathos pr6sentai7t de nettes prGtsntiot?~; th6oriqueç, de eu qwfvn faible
effet compensstoire du fait de son niveau roduié, et souveist elle propare
llimplantation des fi~nles 6tpai7g&res, hlobjectif cansis tant 2 la porter à
1 "- da: du F,P,d,Z, c%es pays d6velap!p:5ç nia .fa:;iaiç 506 atteint el risque de n@
jamais Ltt%re, car en d&finitive, il est fonction des çur~lus publics des
pays dQveiopp6ç,
---------_-------_---------------------------------------------
( 1) F, E,i,lRQc+I : aiagnostic gêonof:7ique du riers-fv.;oi7& ( Y 9GG-4 536).

Or en ces teiq~s diinflation et LIE di-fficultis 32rtLriqlisLcs ds balance de
paiement, le volum de liaide ne peut que stagner ou baisser ( "rj,
Au total donc le dQveloppez-ent ne peut 3uère provenir c!e la s~~~~çialj/sation
actuel le dans la d&em!ance, Cap les rrlations Sêsrion:iqeseç ii?ternati~ief es
participent plutSt au d5velopperixi?t du sous-tJ6~eloppe~~~i~t yar un bloca.c;'e
de I~accuwnalation interne des capitaux. Les strat5gies actuel les de -!Sv@-
fsppenxnt proposent alors au>< pays s1trtas43velo~p

16gèrû
Par le dilc~-arxe industrie louv:!s, i;îc:wûtrieFê"r%TFsu~- pszr le processus
Pl~indust~ialfsation de la vieille Russie Plodale dcv5:nue çcvi*5tlque et en
r&m terigss un retour au schQï;~a de Pï'iar:c de ia reyoduct ic,n. ,Siami@,
Lenine lan~ait la boutade qje Iliridustrialisaticsn c'&ait drabord 1168ectri-
Pication, prQeis5i-rient du fait des effets inbustrioliçaiîts de ce secteur. I O
précisera dans ça roponse E Nezda;iov f!qutei..i dsrni?rc? nnzlyre, la
'iakrication des r-noyens Be prodtictioi-I est in&vftar>tenent Ii& 2 la iabri-
cation des biens de csnsornmakion, car les moyens de p~ocl~~ctiori ne sont
pas une fin en soi, et on les fabrique uiniquei-i-ei7t parce que les branches
industriel les qui produisent des biens de consor-ivi-mtion eii deimsi?dent des
quanti tes toujours plus ii7psrt3ntesif 1). La position çtaQ !aienne çer8 plus
nettement tramhQc dans lloption sys ternatique pour Ill a pr6pondSrance de
I1accrsissem?nt de la production des imyens de prsductio~?lI parcc que non
seulement itla production a le devoir e-i1assurer 1~6quiper-xei7t ae ses propres
entt-epriscs et des entreprises de toutsç les autr2s brais~hs~ 3c~sionïiqcaes ;
mais aussi parce que sans elle, il est oibsolus-i-icnt isqmssible de r6alissr
la reprductioi? c5Iargicli (2).
Les Cconon~istes !napxiçtes ont poursuivi cette ligne de ;Y?~~SS~C mzis
rarement avec des positions dogi~lantiques 2 priori concernant les voies de
I~industrialisation. k.:aurice Dobb note que la for[;= de If industrialisat ion
dépend principalsrnent de la taiP lc du ~nsrchQ et dos cn2acités dfcxpcsrtatisr?
et dans ce cas tillindustrie lourde se justif ic quand el le ~Iappl ique A des
pays assez graw!s et sans aucume (-i&sitstion à ceux qui sont aussi vastes
que Iilnde (3).
--ii*-----iLI"--------a---------IIa-----------------------
11 V. LENINE : Opinion citée 2ar danez .'3Tb$dO?INIK : Equi libre ou d4s6qwi-
libre dans les 37, S. D, in .uestions du Z3ocisI i sm ?O&%.
(2) 4. Sf /\$4PdE : Les problheç 6conomiqucs du çoçiallaiîae en CIE.5.5
Edit, Sociales,

2,30
Qou~ Ch, BETTELYElb;, la position th&oriquo Soit &gr-c plus orthodoxe
car selon lui, Iiuw politique de dévelcppeixent prioiritai~e de Ilindustrio
légère dans les pays sousl$Qmlqr~pbs ne pooari*ni t i2wi~tidiel lemerit se
Justifier que si ces pays 6toient assur6s de trouver un stlar-ch$ cxt5rieur
croissant pou^ une partie de leur producf ion nouvelle dfobjvls dc consom-
mation, Ils e)iangeraient alors cotte yartie de leur producfioi-~ contre lies
biens diéquipecrient quiils pourraient ains i iinporter en quanti if3 craisçanteit
(1 1, Si GP='iITELJ=SEIk.B-I Qpouçe une fcl le optique de pc-na&, c'est parce qui.
il demure convaincu de la faiblesse riu çt~ê?a dg c~pi tzux et cie son
ut1 lisation à des Pins non produetivcs alrisi que du .Faible niveau technologique.
L'analyse marxiste ces depnibrcs annbes en ce di'orxaine a subi dtP;;sportan ts
progrés, Le schéma dri.nduistriaE isation niest plus Ilab~adf isscment drune
réflexion à priori, mis ne se coi-ipr-end que par li6la~giçser.s~nt dos
sphères du capitalisme 2 I16chelle ~rnocîdialo, etest-à-clire, quiil y a
tendance B Ilunification du PO CES SU^ ;>p~duct if ;mno"ial qui clttcp;;ii~-ie Icç
diverses formes FJIindustriaBisatim : [rinduçtrie lourde au Centre et l6gèrc
à la Fa&riphbrie, En cl&finitive, le Ccnttw qui est d6:-~ositatre et distributeur
de la technologie, d6êidc des forr.res industrielles dans Ba ii&riphSric,
Le deuxième courant disons nol? rraarxiste &bat de Ici r;?%me y-obl6rnatique
et recowin3ade bien souvent Il inclustrial isnti 3n de la sagesse. ,son point
de départ est que le stock de capital 6tant l in-iits ainsi que le niveau
technologique, la voie de Irino"ustri3l isat ion dons des pays dont les mrchés
nationaux sont étroits, doit se fonder prinâipalernent dans la production
des biens de consommation, Clest la strnt4gic "du textile dtûbo~d," Ceyendant
il faut reconnahre tout de n@ne que toutes les voies pi-oposCes ne se
réduisent pas exclusivement h cette strût6gie, Les d&bi.,ts dCbmchcnt
--------1__-------__------U-------------
( 8 ) Ca BLTTEU4ElLl : Em»loi et investissement dans Ii6conomie olanifiée,

sur Igapposit ion entre croissance balaircSc. (dLve loppcment &qui l ibr S) ou
croissance non balaneSe (dévelspperi~nt désbquilib~&), Cette terminol~gie
est vivement critiquée par G, EDCJC qui la trouve confuse et ambigGe' ,
La croissance équilibrée est dos principalement 2 F4, NUI3JiCE (1 3 et fut
approfondie par R, WOSCBNSTEBN (2). Ce P~OCCSSUS de croissance concerne
tous les secteurs de;ll&conomie qui devî;ont Ilse d6velok3per dans une
pr~o~tiopi nwtuelle cormête où ils ne pourront pas se iGve18spper du t~ut~~b2
I l siagi t donc d'une intervent ion généralisée dans t,ms les secteurs,- -
L1accmissemnt de Iloffre induisant celui de la demande -s3lon la loi de
SAY- les cercles vicieux de la pauvret6 seront levQs p z suite ~ de Iiblar-
gissement des dimensions du marchb subs6quent aux ~evsnus distribu&s,
cette analyse de NURSE, Z03EIN.%TEIN R02,&T4 ajoute que I favantage
de la croissance Qqui l ibr6e ~6sicle pr incipalernent dans les ii2c3nomies
externesfi quiel le autorise (41, 8 1 faut donc optimal iscr ces Qct2nomieç
externes par une mu1 tipl ieation des secteurs df interventir~n, Cette ans! yçe
a soulevd dliqxx-tantes discussions et surtout des op:-soçitians trgs fermes
corn celle de F, A4ACHLL!P qul estime qye ni Io concept ni les aiîzibses
ne sont acceptables, PhPt i culi&rsmnt, Ifanalyse est si slabalc quJelle
ne représente aucune tendance r6sl le cu changemer7t,
--------iU---I_-----------.---------QI-I>-----------------
( 9 ) Ra NURSKE : Problerns of Capitnl forrmtion in undcr dovela;~ed cgeantries,
Oxford Mniversity Press, 1950.
42) 62. W8253BNSTE189 : Les besoins en capitaux dans les pays saus4Svelop~és
Econowiie &3pIiqu6e, Juin 1954.
(33 A. LI'fiJIS : The theory of Ec9immie: Grawtk,
Richard D, Irwing, 1nc HOWWDDC! 1955 ; p. 275,
(41 RO2;ECNCiTEIN-R8D/iN : Problerns of idustrializafion of Eastern and
south Eastern Europe,
Gxford University Press, 1956.

S'agissant du concept F, ib.ik4C64LUF dira que livjest un r:?ot qui a tant de
signification que l'an ne salt Jamais de quoi parient CC~D: qui Ifemplaient,
i I Cau t done Ifeffacer du vocsbufairs des savari tsi' 6 i1 ka cr"L!qeee (do plus
iwortante est celle de i% 8, HB WSCWA?,~:dV qui ~ejette la tl-iLor le parce
quiel le est une application mécanique des r5sul tatç de Iias~alyse :?u
processus de croissance des pays industriels avar~cGs elllo es: s!mpPe~~îenf
inadaptee dans les pays sabas-GiVvelap~Csll (21 car en effet, 11s.sn app t ication
exige une Qnorw sornm? de ces apfftbad~s que nous E;vanai reconnues conat-m
très rares dans les pays sous-dbvelop:~Ss,, a En diau B r 3s termes, si
un pays &ta; t eis mesure diaspl iquer la thgorie de la croissnnçcs bquil ibrGe,
il ne serait pas sousdbve loppé au d5,~artii (31,
BdlR5CB-lhi/AN tlabore alors la théorie de la croissacice dbs6qullibr6ee I I
commnêe dfabsd par rejeter los ~:~~roc&es du çou.;&XveI~~~erne~~t e3ilqus
comme un retard, Car si I Ion rarnène ie ph6nom9nc 2 ce niveau, ssi peut
âroir-e quiil est possible de la r6souc:re en inportant Ics 6ISn~eiits qui
fondent le reted, En ri-&me temps TI rejette l'id& dfun stock de êcspirx!
o t de tech2ologie fixes, Le so~iis-dQvc1oppernmt est anai ys& cOfiit;l;C :.il~nf
IiiwossibilitG dans laquelle certains pays se trouvent dfexploiter isiirç
ressources parce qwii ls ont du mal 2 prendre certaii-ies dQeisioiss rrqu;scs
pour le d6veloppemnt, II propose banc strat6gie fondSe t3es s6quei-iecs de
désoqui l ibra successifs qui portent sur :les iribzs.tisc,e~mrits dJ4nfrasth;wtursc;
et les investissements directe ii-ent procJeiêtii's,
---W--LI~~II-.---~II.~II.~H.-~H.-~H.-L-YIU~~---C---.U-----CI--
( 1 u" F. h?,~r",i-,LUP : Equilibrium and dcsequil ibrium : doisplcêed c~nêretenesç
and Disguished Pol 1 tics,
Econo~",-iio; Journal, vol. U

Chaque progrgç dails Ici s6quence est induit pa1- un d&çéqui 1 ib~e arrt6rieur
et provoque B son tour un nouveau dSsc5quilibrc qui appelle une nouefellle
avance. II y a dès IOPS, une série dleffetç dieritrniner~~rié qui aflcctcra
de proche en proche, I~éê~nsrnie 26aQrale, Par une anacrlote bien expwssi-
ve, A, HR5CS=ilE?.!B$d (1 1 il lustpe tous ces effets qui so passent c i t : i - ~ t c dans
le fil es? de Charlie Cf~apl in dafis le POle dfun vitrier et qui oi.iplc>ie ,Backic
êoogan pour lancer des pierres dans le§ devantures, et passe provideri-
ticliement B sa suite pour se f3ip.e confier la r6paretiorr des ~:4:382~,
Liastuce consiste ici à con-blnep, ssus un eaanr;rnndi'e~+,clik unique, Ics
fonctions déséqui l ib~ante et Gqui l ibrnkitc, Le seul dsfzut de I le1ccp2 l u est
que Ifacte déséquilibrant est destructif,
Les pays sous-ciévelopp6s doivent ciîtomer le ;:~roecçslaç d!i~leas tri3l éçation
par les induçtt-ies qui r&poi-ident h la &r-r..ai.de finale, II faut di'onê dswetopper
deux sîrtes dlii-idustries :
- cc l les qui t~ansforrmnt les prolui ts pri mai reg locaux 069 il).mrBYs
réperdant 2 des cleinandes finales g
- êel les qui transfopr.r~nt des procluits semi-finis i !~(3ort3s en hic- . ,-c . -
r6ponelant des demarides finales.
En qu~1que sorte, les pays sous-dbvc lopp.2~~ e0r.i-r;~-eiscent B f inc^austr:~,IisatDoi~
par les dernikrcs indus tri es^^ que teur:a~pe8le i1ic-s inducjtries dlipii-
p~rtatioii enelnv3esii par analogie Ilaux industries Cllex;30~tation ericlnv6es11
Ces industries cl~ii-iortation en~lav~es selon Iia~iteur sont coricr&îet-rts.it
les industries de l~ançformation c!e nsontage, les i ndustries de fabricat icn
des &taux, et el les prCsent cnt des evantages certains par Eos effets de
liaison en an-iont lidiune variote of drurse ;2rofondcur :arstiqb;en.icnt infinieçtf.
---II UII__-- ---LI-------
( 1 ) 4,. O, !-3lilSCE4b;&--N ; op. cil, p. 229.

Ce sont pr6cls6imrit ces effets qui prsvcsquent I~isidbtrialisation effeeéivc,
Selon les termes r&~.iîes do [?au t eur, ucîe tel lc inr_Jcstrielic;~ti~3~~1 cst une
affaisc de tout repos et ne deiï-cndc ~ UCU~I jbnie, pour C!CS pcy~ 0.5 le rnarché
est btsoit et les connaissarîceç techniques et Iicx?6riciicc cSc I',_tr,nnisation
faibles,
Cette théorie dc Ia croissance cl3sSqui 8 ibr5e cst Eicn prochc clc- llet-~aiy~e
de F. PEZROU;: des effets structui-cls et Cêcmomjqucs ch I ~ ~ dc S E ~
de production capable d~ewcrccr sur dfawtreç dcç octlonç qui ;al~gi;:~i:ir;rit
la di rircnsion cJe ces derni&res, qui rirodif ient Beurs strwctéircz, qui eliangcnt
leurs types d1orgar7isation9 ct qui y swsêitei~t ou y favoriser3t des p~ogr&s
et de diffusion, Le dm rapprocP-iernnesit peut 6galsr-iîent se faire aveu
lianalyse de Ilindustrie industrialisante dc Se, DE,ZTl1$dE De ~~r~>,j[:~, Ly
voie de liindustrialisntion passe ;3ar Illacloption UI~~~C?US~~ICS qui ixJvci?~ia-
lisent, clest-2-dirc, ce1 les clont la fonction Qcoi-iorniqu~ est iidienr i* Z:'-:C~*
un n~irêi~se~'i~~?& systbrmtiquo de la rnstrice des relations inter-ir?~':;.-:n;-klles
par la twisc à la dis.oçitfon de I~&conoi~iie dlensez-bles nouveaux dc ri~chines
qui éIiSVent Ie niveau de la pr36u~tIvitG
4 .
gllobatoi' (2). Clcane les caraclcris-
tiques diune telle is?dustrialiçatioci se sItuenE dans les elfeos dientrniismmn t
du reste de li@coii~mie, Dans ce sens Ilnu t euk conçtùtern d'ail leurs que
ni FR1A en G~uiinc55~ ni EDE):i au Caz-..c~.agnn, ni IlUi?lon Ei:iniVre du !=Jaeat
Katanga iie contribuent 2 I iirrduç trialiçatioi? de ces [3ayç enr s i i l ç nlcntt-ainont
aucun effet diindustrialisation et reçteiit n6eessaim~i:ent e::trnvcrtlft.
-ri. -)iric -i.iri -.) -rir -u.u -
b 1 j F, PERROUX : L a
coexistence pacifique g 7, 292.

Les cri tiques n'ont pas mnquQ 2 Iisr-ialyse c:le la cr~isssisiêe d&sSqerilib~Z.e,
Jacques DUVb~,UX ( 1) trouve trois l irzitba 2 cette éh8se : la !srenilère est
lige à Ifinsuffipance de la flexibilitg st~uêturelle de In dciï~ancle dsrrç les
pays en voie de développement, la sacoiîde 3 trait 3. 1 lexisteilcc des gsulots
di6tranglcii~pst majeurs dans ces cj.conon.~iss et qui afr'aiblissei7t ou srîtîulûnt
les effets drii-sduction et la eroisi&ti~ se rapForte au:< $onctiofis opCrbeç 2
travers la comi?;.rce intepnati.csnnP par los pays; dQvc loppzs et qui cl! t?-Gr~~!ent
le fonds blaecuilwiation, Cela pose sicpiet;.snt en fin clo coi:pt@ le 3robllEi.m
du Pinancei:?ent des industriés r;~.atrives, Il nfcçt pas si &vident com-rsz le
fait remarquer , ~ 2 H8;3SCI+,:i,t$d ~
que le financertient des Iliï)ri(b~~;fri~-s
diimportation eïlclavées~~ soit faisable par les êc',r3itau:: locaux scuis ou
parfois ûIBi&s avec les capitaux ext&rieurç,
Au to td ces deam doctrines ssnt en ri-nlitG de-; abstractior?~ th4oriques qui
&ludent les structures. La th&@ de le croissance 6quilibrSe segp2ur;e une
Qconorxie qui Zchappe totalement à Jinfluenee du ei>r.tx;mrêe exêéi!~fi:r-.
4 l le nie dans ces c~giditions les relations ç tructupel les ~5,'eç 6~oi>~,;-li
1. ..is de
In ~~CripkSrie aux bconomies du ce!? spe, El le su72ase &gaEe;.;;ei.-sL, u:,,
coneuPrence pure et parfaite of une padaite r6.partltior-i des revc.iî~r:--., cl le
nie JB toute 12 rSalit6 çtsucturellc, cies pays en voie de dbveioppernc-;,?i,
Guant à la tk6oric de la croiss.cince ii3n rtquiilibr6e, clle iiiplique ui;i..
&conornie nationale coq3 l &tenient 21 Il inbpi des cffe tç du con;nwxe ext6rvicur,
Iiexcluslon totale de O~influenee dcs forces du i;.-arcEîQ et ia eorapl&to inexis-
tance des goulots d~6ti-anglcn~nt. r.'., son propos, on p 3ut faire les rn6i-i-ec;
remarques ,qui2 !.la thCorie de la croissni-ice QquiPibrSe, Ciest sans doute
cela gui explique que toutes deux Yoi~Pje~lt 13 ~roiçsance eçsen tid leiment
sur la strat6gie de Itinvestisçert~ent qui peut ne plus etre condid3p.6 cot?.ît.r0e
--- -.u-
une variable, i 7me-L--
-0 ---v---

Dans ce contexte thbcrique, ltinclus t rialisation puur des pnys ayant de
faibles ressources en capital et une n~ain-dfoeuvrc aboncknte dait partir
des branches 6êonorniques qui ont vacatian h absorber peu de capitaux
et beaucoup de main-di oeuvre, En çonsbquerice, I I i mportc aux ?ouvoirsi
publics de diriger les investissements dans de telles braiq~l-r@~ qui peuvent
2i la dois optirnaliser liutilit6 sociale aar leur forte ozpacit5 abs~pti\?
de main-dioeuv~e et rentêbi l içer Ics capitaux imimobr'l ir;5s,
Si donc les pays sous-développ6s siengagent danç cette voie, i !4 clL?vi-aient
arriver au bout de leurs c!ifficult6s, klex;:6riencn sfi3ritre que ck:::::
décennies de dbveloppemnt niont donnQ que des rbsir 1 tats et-.% mirices,
Alors on aniéliore les thsories, ciin reêoimxence les 36bat5, Les thGsries
ont cettes la tête dure mais les faits aussi sant tetus. La probl6r~aiique
du sous-développe~nent seviént en force danç la pensés S~anoi-~qiqui;. rimis
un chan-jer:=nt itmportant s'est operd : les th6c)r ies sont plus m~desbes,
El les se transimuttent en Ssanoi?aie appliquge, qui se disperise a. :- - -~lrJeti
interrogations sus Ithasnwnie du nîonde et la néêessit6 de constr.~. ' :, i.!n
.. .
sch6rna type de développeroeiit. Wais seuler-=nt, el les ne rcnoa7cî.T. .. ~.2
aux pos tulatç de base dleççence nés-c lassique et nmrginall isie, k- ;,--;.;i.ar ie
du touriç~se siinscrit :dans cette Iigt7ed~bvalution, elle niest ?as c:..::~::lz,
cornime nous le verrons plus loin, de tous ces csarpus thSwiques q~:: 3nt
6tb analysCs,
31 Les relations entre Iincgricuit~ire et Ifiuiciii~strie,
@test le troiçibme thCm soulev6 yar Ies fh6orie.s du souc-c'6~~cI~ppement.
1 1 est d'ai! lcuips Is ;~rolongsmr.it Iaçiqucs des v~ies de Irindustrialisatian.
i I bmrge particul ièremnt pour deux raisons,

La premi&re est que dans ilapprocko dualiste des 6cmornies, la thgorie
ne voit que la superposition de deux secteurs Porfen~nt ciiff Srenci&, Ilun
moderne et Ilautre traditionnel par divers archarsrms, Si tous les auteups
sraccordent jmur reconnahre que le ::fual ism est earaçt~ristique des
structures du sous4éw l3ppeé?~i-1t, des divergences q3paraissent sur la
signification et la port& de la notion et cela de Zoclce B T-=, Perr~iurx et1
passant par Wostov~, Four F, Perroux, Il&êonorvie sousdbvel~,rpp6e est
une Qconomie dSsarticul6e dans !quel le le5 relations rii~i~etaires et de
prix sont faibles ou corn lèteiîaent absentes, Le d6ve loppecmnt du secteur
industriel est appelé 21 briser tous les arcka~sri~s, !Zoint;-e par ii?i~acle,
cette analyse s6vitrewent critiqu6o yar /, S. Frank igi?iore totale risnt
l'unification de la Périphérie et du Centre dans un inftnx processus
productif mondial qui rattache aux r-;&;-ies çcntrss de 66cisions le paysan
le plus arri6r-B socialement du Tiers-lt':oiqde et le plus awcznc6 des E.Unis
ou dfailleurs (13.
La deuxiQme raison tient à Ifinportance toute partieulibre du prabl&rric
paysan dans les économies sous46veloppbes. En effet, dails ccs pays
60 à CIO';, de la population est asricole> Si la th6arie ducrit parfaite!-nent
les conditions dtexistence, bien souvent, elle ne r3:=loii3 jszs qux questions
esscntielies carmm :
- le r31e des r6formcs agraires dans le d6veleppe:~1ent ;
- les r-willeulres fo~ms structurelles agricoles,
Le probI&pi~central.pour elle, est souvent celui de savoir $!II faut
cornn-encsr te dbveloppesixnt par la çroiçsonee agricole e~n?rrae Iiindique
une interprétation sommaire du çchQma de clbvelsp~eiiîct~t de La Srande
Bretagne ou ta croissance industriel le,
L .- , ---I~------U-,,--,,~
(1) Voir sur ce point Ifarticle de Danielle DEWOLsVE : In Uestruction du

1 I faut cependant remarquer que la seç~ni3~ optim est plus courante, On
ne trctuve pas mieux a proposer aux pays s~~ls4SveisppSc- que dfaccrùhre
le niveau de leur production agricole ou riiiniere où ils ohrit les rneiilleurs
dotations factoriel les,
La th6orie suscite, .en conêOusion de vives querelles de Fond DU de Forme,
de m6thodej de démarche ou de eloctrine et diorientotian, seuléri~nt une
idée centrale se retrouve chez presque tous les auteurs : le -ivalqspeii*nt
est exclusive~nznt fonction de I1investisser,~nt qui d6p~1nd du niveau de
OlaccumOatisn du capital. C'est pr&cis5ment cette liaisan qui justifie les
choix entre dif"96rent.s procécl&s technologiques irqliquant cfeç csefficients
de capital diEc2rents. En quelque sarte, le capital 'hant rere, les secteurs
d'option doivent etre ceux qui sbs~bent le moins de capital et le plus de
main-dioeuvre, La theorie du toui-isnw r&md .% cette probl Zrnatique,
Toute ces thQorles malysoes sont fond5e.s sur la demndc diextSriew-e,
Les prociuctions spécialisbes ne soint pas dcstin6es h I1iridustrie If~cale
mis & l'extérieur et les recettes qui en d6coulent servent à financer le
déve loppe~i9t, Donc leur niveau est bgalemnt dCtcri-niroLe par I 'Ex tCrieur
II en va de r&m de la technologie dmt le transfert nl&Ci? 5 aucun
mQcanisane automatique, En effet, clest le Cen t re du syst&ii-ie qui faq~nm
la division internationale du travail puisque d6tenteur de Ici technologie,
il impose les sp&eial isations,
Ltinstrumenf est la firme multinationale que Ilan put czract4riser Far :
1 Le contr8le exercQ à la fois sur les ressaurcss, les techniques et
les hommes. De ce faitj elle ~)2&re [lunificatian des rkmrêlî6s naticrnaux
qui participent au systèm capitaliste nmndial, Cela permet alxs Ii5labo-
t-atinss de stratéaie mdiale oui se i-&use de grivil~~.aier irn ril;.rch& national

1
plut80 qutun au t re.
2@9 La voloiqté de lutter conlrc Iz baisse tendclnciclfie {1? rlha tau:: de
profit par Ilinternational içation du capital. blinternatéonal içation c!c la
Pirm permet une r6partitioa des risqucs sur un espace .ILS Lteniu,
En cou~s~qu@gice, les Porims de gesésûn mises en plac-? f0i7t que Ir2 f1~bm
échappe B taut contr8le des gouvernck-en ts (23,
Dans cc sens, ces Piriises 2pErent la i::iviçi^~n du travail et f Sêidcnt des
sp6cial içatisns 2 It6êhel le mondiale, Ce sont -al les qui d& tcr~~irier:-snt
les tivocations touristiques11 et qui !3zrtici:~eront au 7ir1znce;i;ent de !a
mise en valeur. Ciest le seêoi7c! liea de Io th6orie du' îouriç~^ia~ a'dec le5
analyses du saus-dQveloppen.ieilt, CSP Iz z!emûnde P a i r ist ique est ?luis
clairsimnt encore, excl usivemerit .ULpei-dan ts de I lextbr ieu~, 8 1 naus 'faut
donc dégager toute cette -fi l iation s t ses co~~sSque~~c@~.
------------------------------------------*---------------------
(1 3 Cet aspeet'trbç important du problbt;--e est actuel lei-xmt libget diun
profond &bat dont i?ous n2 pouvasis pas ici retracer les grandes lignes,
Observons si:-rplernent avec Lenine que ce qui lIc:Qterip;?ilîe pour un p-?:gs
capitaliste la nGcessit6 dlavoir un %?arché extérieur, ce né sont pas ies
lois de la ~Qalisation du produit social. ,. mais le fait quo le ca;nitalisi:?c!
nlapparafi que coinme le rkçultat dluiqe circulation der; m~reE~andises~~
(D3~elo~~e~~rent du capital ismc en ~uçsie+'~,49~
Cet élargissement du m-raarêl-& est fannale
en tant que struçtupe de coarclii7;atIan et cle gestion r5al ise la reoroduêtisn
in tern ationale du capi ta1 .par i-accordement dos dbrs m~chbs: na;tionaw;c;
' , L . .
(23 Cette opinion 6galement trop ra~ide ntenvisagc; t-2~ Le rapp33rt social
qui se rQaliçe dans le processus dlin teri7stisnaliçatioi.41 du çapit~l, Selon
Ch, Palloir, le rSls des Etatç. (selon leur nature bien Svic!er?:~sent> peut
se transformer et. en êonçGquenêe i ls devie:?ncnt sleç al 9 i4s du grand
capital voire de simples ex6êutants de la ;2oCiéiqere des ~mono.oles,

P&rc Franco dam ses remtaques à ~P)PO~_)QS diun rapport sur le tourisme
au Togo, et son inpaêt sur le dQvelq~pement Gcmornique ohserve h juste
Pitre que les auteurs partent de If? priori,quc le tourisrne stiixule~a le
dévsloppernsr-it sans que soient explicit6s Ilni le contenu du terme dave-
lopperi~ent, ni les relations entre le tou~ism et ce d6veloppeiric~i~tI~ 11/,
P I en est ainsi parce que les psl itiqüea de clbveloppenserit torsristique sont
port&es par, une tB76o~ie du touriswe qui se rattacPic aux Pk&~rizç
courantes analys&s plus haut :
- d'abord par In structure clle la deoamnde tourlstirli.!o ;
- et ensuite par les fonctioris Gcoii~r~liqucs ii7partics au touriçm,
1) ka structure de la Semande touristique,
Si nous analysons Ii&mIçsion et la rxeeption des U'lux dc tourPst@ç et de
recettes, on peut constater- que dans la dQcerialie 19132-6 9'72, les erztroes
tourist iques sont passées ~Pcriviron s! 1 mi I l ions de tour içteç 2 1 96 mi L lions
dont r6c~uli$mtmnt iec; EjBciL sont Srtais sar les pays i-iiec14wes de ltQC3E*
8 1 en va dc même pour les recettes,
Au total, les pays en voie de dSveiop,~ernent traitent environ 1 f 5, des -flux
globaux de touristes et reqoivent 20% dos recettes tdalcs, {En diautres
termes, le tourisme est g(5nSi-6 essentiel lemenk par les êconomieç
développées et il est principalement absorbé par eux, /"-,insi, les relations
touristiques mondialas ne sont pas Siff6rentes des re lstfonç ~nondtaires
et cornmrêiales, El les restent quanti tativemnt circonseri tes dans la sphère ,
des pays d6veloppéç, les moins d6velo?pbs ne sont que t~5s rnnogginalerneiît
coneernbs,
-I -i-U-i-Ii-i -u-u-iIi. -
( 1) bhrc l"Zk,!U@Q : '2uelques retmarquos h propos diun rnjspsrt sur le
t ourisn~ su f aga,
Prograiî?nîc de format ion pour 1 Envi rsnnemnt

Cette tendance n'est pas eri ?asse dletpr; brisSe. En effet, çclr,ri la
CNUCED, il niest pas certain que I'augmntation du revenu vEel et la
baisse éventuel je du coQt relatif des vr_iyages 36riens (?! i~o.sguc distance 3
offrent aux gays en voie de clévelq~pen~nt des a~mtzges j~~~;50rtSor~1~3118
plus grands qu'aux pays d8veloppbs, car ta base des tarifs ;Jour ies
voyages transatlantiques, Brançpaêificjues et au t rcs voyages intercoii-
tinentaux favariserait aussi les voyages dons les deux seas entre pays
d6ve lopp3s.
Cette constation êon-~ve le rsi-ilcirque FI. Sebbar est plus a~tu~Dlb au,iourdt
hui à la suite des prsbI&mes que posent Ifinflotion mondielle et la crise
de Ilénergie, ;Llin-;i, le niveau de In de mande t~cirlçfique est détcr;nin5
par un enscn-ble cle facteurs qui ochappent êor-,l&,tecm~ut au contraie des
z8ncs rQceptrices quelques soient leai-s attraits toarristiquzç, :,,tzi.salcaie
avec les sp6ciaIisations agricoles oui ~*;7inikreç sont nettes, 1-es produc-
Pions en effet, ne sont pns fai t cç pour alimentsr les ir?dwsirles le>ca!es
ou repondrc des besoins s~cioux, srais sont prirîêipaler.r?ent destin6rç
à I1exportation vers le Centre, La similitude est encore pius grande
lorsque Ilon fait intervenir les agents bconomiquzs, qui Uis?ose!-i t des
pouvoirs effectifs de docision et c2ierganiçation, On retrrtuwe alors les
multinailionalss qui bien que de nature diTfSret~ée exercent des fsrictions
iden t i ques, El les organisent la csn.~rqzrcial isation touristique h partir
des centres de d3ciçion situ& au cen $le du syst&nw. iidme et proc&clent
à la r6partI t ion spatiale des flux 2e touristes. Hilton pr5s9rté crians les
pays arabes (Egypte, eiban) et à IçrcrEl, ne souffre ?as de la guerre
Israslo-Arabe. II peut offrir un tourism 2 la carte en fonctiarî des
penchants politico-religieux de In clientSie,

DOW eî7 dehors du caract&w vlalndrnbie et 6lGatsire de la deimcride
2,43
t~u~fstique, on peut ejouter qu'il est urh secteur dont les r;?cuverlle;its rie
peuvent 8tr-e csntr8lés (ni dons le sens diune augnmntatiopi, ni dans celui
drune baisse) par Oeç pays roceptcui-s en voie de d6vrtlo;~pelnicc~ta Si par
ailleurs, comme on IlûHit-me souvent, les nctivitis t~uristiques Gchnpperit
au m&cai7ism do la dc5t6rioratioi-1 des ternxç dc 11Schai-rg-je, il ms9c que
leur expansion @St liés à un êo$i~~Be;tc: de facteurs situ4ç Il

s'est retr~uvée avrc la dtm pro?oiidcur et la fl-&!~ie zmplleur dans les
relations êoiii.wrciales intennûti~fiales ;:u plus Fart rmmertt de la
suprérnetie de I'6êonomie arnSricaitie, P, PWEE13C>K ddbclorzit q!~e
lorsqub,les Etats-Unis 6ternuei?t, IfEuro?e attrape un rkuf?~ et le reste
du monde est gripps, il montrait par cette image, la grai-sde 'sujetf ion
de I'Gconomie mondiale é ce1 le des Etats-Unis, I I en vo de 6i18r;nc pour
le tourisme dont, toutes les pulsc3t10ns s3nf a=ornntand&es par tes centres
ém t teurs,
Be deuxiEirre Ql6ment de la -fil ist ion dlswc les thLoricç eow~nt~tes du
sous-c!ével+~pement r6side dans 135 font t ions Lc~~~o~T~~:$ucs et soc isles
propres à la dyna!-nique &ime du SCC~CLJ~,
-
---
2) Les effets d1entroine;ncpt Su to~oris~:~~ sur Ol5c,ona:~!iz &riSt-nle et
les Ponctions Qconsmiqucs c t sociales qui en dScaul~nt,
hlanalyse des voies de Il iridustrialisntion particuli&rerslent dans 1to;stique
de la croisso;-ico dlisbquilibr5c, les effets de pol~risoéior-i soi~t ps~fiêu-
l ihremnt soulignbs, Hirschmn met en rel ief le ralc ~~yr~zi'iliqu~ dos
secteurs de croissance (leading growth sectors: dont on ~etrouve di??'-
rentes versions chez F, Perroux (;388e de d&:-veloppei?scrit:' '3, de Leriîis
(industries industriallisznteç) et Rostow (secteur de c~slssmce ?rimaire),
B'inté&% de tels secteurs est liG ~ûrtia=uli&remei-it i?ux CPPC~S dIentrainen?ent
Ces secteurs dans leur Ponctionne~'~2:7%, êr6ent un c13bot~c!.i5 !3sr leur
input et rendent poçsiblcç de nouvel les activi tSs par leur output. I Is
attirent et forment la main-dloeuvrc et engendrent un ;3hénoin2ne
d[agglornération géographique, .En consSqueaiee, ils transforment la
structure de Il6cr>nomie,

Blailleurs, r&. Hirschman d1i.a que "lc manqidc; cle lisiso;i (en arriorit et
en aval 1 est naturel lement Ilune des êaracfSristiques des 2consrnicç
sous45~9~pQesii (O)@ Le pr~blkme du 3SveBoppovnent se pnçz d2s l~rs
SOUS usne forme três simple : choisir un secteur qui maxiixisc les effets
de liair;on, Le tourism peut selon la theoric con tr i5usr h êr3er ces
effets.
Le tourismc th4oriquement prSsesite des effets de liaison en amont :
d8velog;~enient de liinfraçtrucéure de base, de la dernair3e agricsle et
valorisation de la propribt4 fo:qci&rî. Ces effets, rel6ver-it :lu Loi7 sens,
comme dirait hirçchnacln , ciest un çiq3Ce excrciêe n-en ta!, Chaque effet
constitue en matigre touristique une fonction ;cor~isii~icpe (21, '4 ces
effets en amnt, slcig'outeiït des effets en aval qui ont le edi-i~? ralc
entrainant, b.u total la êon,jugaissn clcs 5cux stries dteff@ ts SC r&§ufi%n é
dans les trois fonctions essentiel les du tourisrxe dfentrsineri~ent des
autres secteurs, de financeincnt de Il!nfrastructure et d1nrriGDisratIon des I
êo~orte~i-itç çrsêiaux. Ce sont ces -~onêtions qui ~~.2c~enche~'~B ICÇ
~OPCSS
qui affecterant positivement Des struoturss c;ocio-,6coraon.iiqucs, Elles ,
doivent êr6cr en quelque sorte un processus cumulatif en hausse, III
irporte alors de les cerner de plus p&ç pour apprsl-render davantage
leurs effets r&els.
ha prerniere fonction est cel le de fii.sanceïiwnt de IJ6quiperrent du pays.
Comme nous Ilavons vu Ie tourisrre c! Sveioppe effeôtivcmcrnt les investis-
serentç dans los inf rastrucfures de base que Xirçêktiwri a2pelle IiBES
(infkastruêture 5consinique et sociale) et qui est dzfinis licor;7nse les
1) A. O. E-JIRSCMMAN : op, cit. p. 1 %O.
(29 bathieu DOfibC$hIO : Tourism et d6veloppemnt Sconomique en Es?ngne,
Notes et Etudes 3scumritaireç n04W8, DQcewbre 1973,

services de base en Ifabsence desquels les branches dfnctiv!t&s prsduc-
t ives primaires, secomdaircs et Pcrtiair-es ne peuvent .foiw:tionne~il ( 11,
Ces infrestrwetures induites par le d6veloppefi-cnt du solcteur i~taurafent
pas été r6alisGes en Ifabsence des activités tourlstiqa,ics, Clest et3 cela
que rgside leur prlnoipal d@fsut car ne pouvant pas btre plurifonctionnelles,
ces infrastructums doivent attendre Icur rentabil iaS dos seules nctivi tQs
touristiques, Les Etats tentent de r&soudre le probl&ri.ie en csncci7trar7t
le tsurisi-ne dans une aire g6m~rapkique ayant dé.j& un miniil7uia-r eliinfra-
structure de base, Dtail leurs, cet asi~ect du probléme est rnyçtifié dans
la théorie quand elle se ref&re 3, Ile~-,brie:ice espagnole, di.u dérî-tarrcge
de la mise en valeur du stock touristique, les rhnrgcs iufrnstr-:~cturelles
nlgtaient guGre iq~ortant es car ces infras tructat-2s exis taiei-i t dQj8 dans
les z8ms urbaines telles que Rhdird, tSarcelorte, Valence et leur
périphérie immédiate, Et, c'est prl:5ciç&rnent ces zSnes qui ont sonstitui5
les points diapplication cle la politiqi.ie touristique, Rien rle tel ne SC
retrouve ni au Keriya (oh les routes des rdserves et parcs sont $1 crzsr
totalement) ni au Paroc (oh il "inut êonstruilre les grands axes pour
d6senclaver les vil les irpérialeç) ni au Sénégal (olé les z8i~s t~wistiques
niont pas prQsentement une autre vocation &conornique exploitBe) pour ne
prendre que ces exerples, Far un tour diabst rsction la théoi-ie du
tourisslw élude ces problorncs foiiclan~enéaux,
Elle nous apprend Sgalemrtt que le fouirisime d5vcloppe Il&cj;.uipei71ent,
Gr$cs au touriçi7-e dit-onp J1Espagne est en tr6e dctiîs Il&re du rnotc-ur,
L'achat de certains biens dr6quipct5icnt, a QtS paréieuli&remerit très
rapide, mais alors la th6orie reste souvent swet te sur I faceroi sçemnt
induit des importations.
------silii-.---.-u-i)li.-----------~I------I----CI-it-.LII
( 1 kP_U 2. tc"J IRSC!-1;, .L&J op. cit. 3.100.

Lcç indices 2 ce niveau, danç l~expL2rlericc! cs:2egruole, sont biez signi-
PicatilEnslir unebase 188en 9961 Iliric!icedcs i~~pot-tztIr~~:s (2tr:it
f
en
8969 2 305 pour les produits aiimnt aires, 14115 ?Dur les co:a&usti&leç,
21 2W& pour les mati&res prcimiSt-es, et h SC6 ,~IJP ZSS arficI.3~ laLriqubs,
Ces irrpsrtatioi7s sont scion P.:, 801,'!&18, 2 Iforigine clu lourd dSPikit
de la balance des ?aiementa, La ti15ori~ est incapabic dc uo~sstntes que
le tourisme est un accbl&rû&eu~ des in~ortaéiisns, Cet effet, ssp-, dlscd t nnt
plus iwortant pour un pays, que scs bases industrielles exit rélgites,
Or, cfeçt prCc1s6mi~t le cas des pays africains qui dsi*~crst prcçquc
Importer une bonne partie de leur diijui:>~inxtf touriçt ~~LIC et r,-&fite
êertai ns biens de consornnu t ion, !-fous reviendrons 7 Ocs en ;3 ros'~r.deu~
sur le contenu dtitvportation du seetcw tsura'stlque, Cin peut sct-~ieéxcnt
citer Ifexer~ple du Club M6ditcrranSe du Cap 5:cirlr)g au ZGn4gaI Pinancg
A
grclce au pret de la Daniski 7-urnkey I--98tels, il~nsembls du pr&t consenti,
fut ufisé pour itacquisi tion di&e]uip-sefiwnts danqis,
&a seconde ?onction retenue est 13 fo12ction dfent raic?erî,-nt en ailant COITIII-Q
en aval de cer:ains secteurs &conomiqueç. Le ffidt-iççiw est c7cce;3tZ
comme un secteur qui peut entraher dans son environnerilent ilmril&4iatP
un noircissement de la rcatrice des relations inter industrieiles, 3anç
ce sens, k

Il y adone là, eors.irne dans le sch&ï.;îa de ,I, F-sirschnw..ri, b?n secteur qui
provoque une combinaison dynamlq~is des effets de Iialscan nuçsi bien erî
ainont quteis aval, en ce qui8 1 erde un d6bouchB que1quc peu stsble 9 t our
certaines produêtiouis agriêoies et industrie l les, Ces !!aisaas corleplé-
irilentaires sur le plan strictewient th6or ique, sont Svidcretes pnt~r presque
tous les secteurs Gc~n~~~iiqueç, Ce sont elles que Ilfiil irr~~oqns pour
Justifier ltoptiosl en faveur du dbvelopges.~ent prioritairr-" du secteur
touriçtlquc. Pourtant, iiGme au niveciu çimpPenisnt Forr.i?~1, Ifûr2un~nt
ne p$sc pas lourd, car 2 y rbfl6chir,cie prrç, ces effets de Bkiçon
,~-.. %
existent dans nf irqmrte que! sccteiir 6csnomiquc, :JES lors, !'~rgur'1~ent
ne signifie pas autre chose que le toisrisr;~ i-ie fait pzs exception la
règle, Ciest dire qufi9 ne danne aucun quitus your De cholî: dluiî secteur
donnV, Ce c!.lo!>c, niest rigoureux que si !!GD arrive : faire la preuve
thCorique et pratique que ie tourisrne ~ i,~l~i-il~e les e.Ffels da Ifaiçsii en
amont et en zval, Evide.i71xentP cetîs pmuve est difficile 5 4tablir tout
au msiris sur le plan empir-{que par suite de Ilindiç~onïbllit6 statistique
qui niautorise ni li6tabliçscr~i-d cllune rnstrice des relatioris sectsriclli-3~,
ni celui dtun conpte êifopportuni tG al ternative, II faut sav,3ir au moins
si thQoriquei-xnt, le toi?iriçrnr peut renplir ces Faiîctioi-es eifcntrninen~errt
dans les strueturcs 6êsiîomiques qr,!l sont pr(39reç aux &conor-cieç en voie
de dévc l oppei;nenit,
L'autre aspect des Ponctions i3Ieneraitici:îcnt cçt li3 aux reve:suç diçtrib~16s
qui sont Ifobjet dfun processus de lnuS tiplicatim qui acziit eiî dSbinitive
que le revenu touristique se reproduit J'uçqu~C1 quatre ou cir~q fois dans
I~actlvité économique au fur et 2 mesure qu'il change 62 main, Eii quelque
sorte, chaque dsl lar dépens& par un visiteur se nwltipl ie quatre ou ~ iiîq
fois dans I lacti vitS éconbmique avant de diçparaftre, ( 9 B
(1) i-3, EQ,r,JLIO : op. eit, p,33,

Le multiplicateur devient le ~dczriisrre trcp largen~rît exposé, sans
aucune retenus thciorique pour Justif ée-r les pr3grarnn~s c-4c mise en valeur
touristique, Or, les conditions d~a,rs;~iication saulkveroi-nt dflUncrmç
problémes de fotxl et de forri que de sinples artif issç de calcul ne
peuvent point résoudre,
Enfin, la derniere fonction est de caractêre social, ha thésrle irsçiste
tout partiôulièren%nt sur [es &changes sociaux et cuB tur-tls P~wctueux
qui peuvent naftre des relations entre populations locnles et taur istiques,
bathieu EO,kSL10, note que "les pays rscepteurç voierit zrriver des
touristes h haut niveau de vie social et culturel, porteurs LIU prcrgr$.'ç
social et technique. Le corrtact des deu;< i;?ondes rr&;'r; dlffÇrcntç çlaccslm-
pagne drune prise de conscience de ilbuart des niveaux de vie par les
populations, Celles-ci aspirent alors 3 cornbkr cet 4cai-tIl (11, hiais
cette approche sans 8tre cozplétefi;ent fausse reste bien Oiii-sitSe, car les
effets de d6n~nstration conjugu5s aux effets diimitation peuvent donner
des r6sul tats beaucoup rnoins probents que ceux exposas, Le touriste
n'est pas si innocent qu'on le proteri& 1 I véhicule en e5ct les fzi ts de
civilisation, le mod&!û culturel et de csi~somrnation, les r6flexea çocio-
politiques propres à son pays d'origine, Dans la dialectique bien eowu,>le::c?
des relations entre visiteurs et visit&ç, on ne contr8le pas -peut-on
diailleurs le Paire- la qua1 it6 de ce quion nppcsrte et de ce quion en tire
Les effets sont si diffus parfois çi irsfurmls que 1 'abstraction ne peut
les saisir tous daiîs toute leur profondeur, Ba thdoric affiche donc
simplement Iss aspects les plus positifs et ignore le reste. Et r&im 2
ce niveau, elle reste silencieuse sur les m6canisrms de trançpîaisç~oca
de ces effets b6n6f iques.
------------i--ii.-----i--i------UI-- ----
( 13 H, E0P.S LlB : op, cit, p. 33.

Cledt donc ainsi que la théorie pose En liaisori entre croissar-rce touriç-
tique et dbveloppemnt Qcono~.sique et çoclal, eiscore que êztte prcsbl6-
mLlq~ aurait pu &tre çoulev6s par le bfa!s des csit&rec; dfJr~t~stissegiient
qui ont Qnormément agit6 la pens6e moderne du dbveloppein@r%t et
occasionné une irqnrtan te l i tt6rature, I I s'agit dans ce ces c ~~n~rn le
note Ra DA:3f I[,.r%Ba4ETBO de fld4terrniner et mettre au point ui? indicateur
permettant au planificateur dieffectuer parmi ItensecifiBe des projets
possibles un choix favorable au développet~~r~t
II ( 1 a, hisis pour que cet
indicateur ou çrit&re soit acceptable, il faut et il suifit qutll tienne
compte de tous les princiiaes êornpsçawts de la forictisis dtutilitr5 sociale :
le revenu, Iicwloi, le êomrnerce extbricur et Ieç ir!vestlççenentç induits[2)
Trois cri thrcs rSporident B cette coi?tî:i tian r16cesszi re et suffisante. :
- le critare de la pra3uctivit& marz2incle smialc, csn~u par $., !

En sornnw Ifinve~tissemnt çero d'autni~t plus avantageux e:jt~iil biQv2 le
produit social, I n conséquence., le choix doit porter SIJP IIinvestisserrient
qui mximlwlse les effets sur le revenu, la balance et lu ~i2partition des
revenus,
-k deuxième critére est celu1 de la maximisation du taux dtinvestis-
sement qui est db Galerison et Leibensteln, &~investissen?ent à choisir
est celui pour lequel le quotient de r6invcstlssen7ent est ~-axIrmw'r,, On
a allo~s :
r* - ew
C
O ii i = quotient de réirsvestlsse:.rrci-it
p = production nette par iriachine
c = norrhre dlsi~vriers pzr machine
c = le eoBt pair smchino,
Cette formule peut se d&cont.raçter et elle devient :
donc Or) est r,~axirrium lorsque (ew/c> est rnini~nurn, ce qui signifie que Ic
choix doit etre orienté vers des investissements qui ont une Porte ii?tensit&
capitalistique. La, egslem~nt, nous retrouvons le dgbat sur lz-s pollltiqucs
di invest içsemnt qui uti l içent beaucoup de ma indtocuvre ( Iâbor iritensive)
et 4çoriomisent du capital ou I iinversc,
-Le dernier critère est celui dc E-llirschr-nan qui porte çcir la r??a>ti-
rnisation des effets induits que nous avons d6vclopp6 , plus haut,
Le ptanlficateur du tourisriec iîia pcs cru devoir slavcnturer dans le
calcul des crithes drinveçtisçement, La thgorlc lui permet de d@passer
ces calculs qui auraient étS, il fout le wcionnaftre, trBs difficiles 5 faire
au regard des informations chiffrées, Cette fuite est rendue possible
Sgalement par le fait que finalement Iiappr6ciation de la rcntabilit6

2,5C
individuelle des uriités du secteur ml&ve de ces unit6.s riBimes, Dans ce
sens, le fondement de 12; rentabil ltS des investissements dc chaque
unit6 dépend essentiel les-nent du taux dtoceupat ion de la capaci t6 1iq~-
tallée qui est 6gal à :
Pd
7-0 = - x 355
C
P.? ktant les nui tCoç cnro$ishc'cs
dans /tannée et C la capacité iristalli-e, estimée en r~orikre cie lits, En
somm, si rd:] varie, le chiffre dioffaires suit, et ei7 conséquence la
valeur ajout6e et le bQnQÇice varicrif dans le même sens, D&s lors, la
variable stratSgique est la de~îm~e touristique :>ont le niveau 15tc~rnine
la rentabilité des investissements, Clest psurquoi, toutes les Ltubeç
6conomiques dans le t-mr !strie ont concerns princIpnOe:.iertt, jusqufr2
présent, In demade touristique, ce qui fait dire à A.\, RL-;dO/ii< que
llltun des premiers besoins sur lequel se sont per-ichbs los ôhomlîcurs
nord-américains, a $té celui de In p~.6vision scientifique de Iâ den~anUe
tourisrne et erisui te "devant Iû croiçsûnee rapide et que laraz peu anar-
chique du secteur tourisme et loisir dv plein air, I ni6tnit ;2luç possible
de se cor?tenter de déductions globales ou dl intuitions approwin?intives
en guise de pr6visionIt (2). En d&finitive, Il6vo!ution actlaeilo et futeo~c
de la den.iade touristique doit assurer, au niveau rn icro-Scon~rnique,
i~utiliçation de ces capitaux dai~s ce sec teur plut3t que d217ç un aut re.
Pour la pr6viston de la denîandc, on a uti!isS jusqul2 prssînt trois
inodBles :
--UI--_W___U----u-__----------------------------------
(1) le4aurice RENC!CJ>-C : Les rnodsles de sifinuiatlsn appliqu6-s au touriçrne
et aux loisirs de plein air et leur intbgration dans un systS;i-~ d5cisionisel,
A:linistèw du Tourisme, :2u&bec 49'73 g 2 volumes.
(23 h,b RENOUX : Lee, r$thdes de prQvision de la debrande touristique
et r6créative,
Cahiers du burisrne, série C n021 ; p. Ca - ktx-en-iProv&lnce, Janvier 19-73.

- les modèles de regression ;
- les mdkles de gravite ;
- les inodQleç fondés sur la thgorie des systL,rr~s,
Nous avions donné dans notre p ren:l&re partie, un apertp bien rapide
de ces modèles qui ont 6t6 clairercnciît expss6.s par A;, i71~?1~~4,?X 6x1s ça
thhe (1).
D'abord Pss mod&les de regrssçion sont dc deux types : cs1-4>: qui sont
h
relatifs aux z$nes r&ceptricbç ~t GCUX qui slnppulent sur les ZD~C~S Les rnodGles de regression propres aux z6ncs r2ceptrfoes rsnt une
st ructure sirmple, Ils sont de la fortme :
provenance de Ba z8ne &mettrice (il, Il siagit alors de çp&if!er les
variables qui d4tcrminent W.. e~ fa ~fornsuis ut illsée g5nLralcr:-cnt est
IJ'
de Io forme :
V.. = f(Pi, Ci, D.. . P. oZi P. reprL'scn te la population
1 J 1.J' 5 9 I
de la zône &mettrice, F un ensen% le de cri Gres sxio-&conomiques,
- i
Dil Iù distance entre Io z8ne émettrice (il et Iù sSne r5ceptrice (j) ;
A: attraction exerch par In z3ne r3ceptrieo (j) ct C?; qui !.=sure les
J
opportuni tés al ternetives de la zeras? r&êeptriêe, On dsniîe souvciat B ia
fonction une structure rnathbnwtique sous form de foiîcti~n de >rodadêtion,
---.--------i---UI--UI--------~---~-I-i-----i-i---c----d
1) Aï, I\ENB3b!iG : La Prévision de la dsmnds touristique eia ,t,n:6rique du
Nord : approche Qconc-srn&trlque,
Thèse de Doctorat pr&çent&e et soutenue 21 b'-,iw-en-Prove;l~~3, 5 972,

où a, b, c, f repdsentent :es p~ram&tres du modBle et 2 k tsrgîie
dlermur, A partir de Ih, une treînsfors;aat!on logar3thria~tsic~~de ;~ermet
alors de calculer V..,
1 J
Pour les imd8les de regression propres aux zarws é~mttsiccs, la
dSmarche est stricterwnt la &rile, Visst çeulleroerït Is clranp d'appl i-
cati~n qui chcnge, Le principe est alors Hie norrbre total des visites
attribuables aux r6sldents dluiie z8ne QrnettrOce (1) daii-1s Ife:~s.emb!c des
z6r-ies réceptrices (J?, est une fonction de [a population de {il et des
caractéristiques socio-Qcsnomiques des ~ésidentç dc- (i)" ( TI, i'4ot~s
ava.rs a lors :
Vi = f(Fi, El!
Dsns cette -fonction, la variable 2 expl Iêites, est F qui vû ;.16pcndre - i
diun enseixble de critbres coiî?me 1193e du chef de un&nage, son niveau
dfinstructios7, la condition physique du chef de i~;if~ingo, 62 profession,
le teriips de travail, le terrpç consacr6 aux Ioisit-s et le n6vea~! du venu.
Connaissant doils ces sous-variables, on pcut alars 6tsbi ir ici aussi,
un 6chantillon qui peut donner une id5e du i?on;brz;- des viçi tccars.
constituée par les modèles de gravltatl~n qui so;?t ilcç plus conrius, ct
Selon 1Peiioux lice type de raodGie a pour c.srnct&riqliqx? esserit iclle,
de prendre en considération le point de d6part et Ic point dlarsiv6e diun
voyage ou diun déplacemnt ainsi que la diçtancs qui sSpzrc cos doux
-- - ------- --Pd--
points" (1;). BI peut alors se ,=r -:sentor sous catte fsrm :
( 1 3 ki, I-3ENBU>< : Rapport ~i?éthodolsgiquc- ; vol. 1, p, 292,

'1 j
: repr&sente le n'&au diinteraction entrc la 2 8 (13 ~ et ~
i s zOne 4 JI
Pi : reprSsente la population de IS z9n~ {i?
Pl : représente la population de la z8nt ( j)
D.. : la distance entre (i) et (Q)
t J
a : exposantestina6cle la variable distance
(3 : une constante, ( 11 1
En clSfi17tti~ dtailleurs, le md&ic. de gravitation n'est quii!ne rep~6-
sentatien particulière du mdèlc de regression util is6 ~37.1s Be tourlsrnc,
II est possible dry inttmduire une plural !tg de va~iebles çocis-économiques
qui président à la ddcision de voyzgeç tsuriçtiq~ics, On aura une formule
de type :
w = Z<
ij
"2 .aezr
c-i ' i
a
il..
1 J
où V.. est le nornbre dc
i J
visiteurs en provenance de Iû môiîc 3r.rettriûe (i) daris la zônv r5êcptriâr
h
(j), Fi. un facteur diattraction de la s6ne [JI, R le rcveisu ;le 12 zor?c
J 1
6mttrlcs et les exposants p, a, r, d sont des pnrai,;Ctrcç casaêtaris-
tiques des variables auxquel les i ls se rapportent,
ka froisibi- catégorie de rmdèle est plus diffuse et fait appel . parti-
âulièremsnt 3 la thbrie des syst&i-;xs hydraull iques et Slectrom&caniquss
dans les sciences-physiques. E-e point de dbport est que "le syst8rns
pour une activitb donnge, pr6senee ur7e çor~figuration s;z~stiz~Ee rQs~:!tant
diune interaction êorrip8exe entre la j~opulation, les rever-iuç, Ies diff6-
rentes structures socio-Qconomiqueç des zônes obBgiiies, les Qquipementç
et services, les ressources, Ifespace,, . B :J),

Un changeri-ent danç chacune dprs C0~r~05~ntO~ qui caractSrisent 2 la
fois les 281725 r@cep t rices et les zônes Srnettrices, va mociifier cette
configuration, La conceptua!isation est ~ ~ S P J F ; dans - I ~ ~ un ~ çvkSi;m
suivant :{voir on cep tu al çtagcs of çysteins analyçis, $
81 est vrai qufûujourd~hui Ille degré drovancement, de matir~itb, recstînu
2 une discipline, est en &tpoiec dQpepidance de sa capaêit5 dlutliiser
les r~uthCi17âtiqueç daiis la forriwlùtion et la r&çolutiori des pi~obl3ne.s
qulel le se pose" ( 1 )
Cstts v6ritb s'applique particultè~er~~ent bien ai1 tourisme eçsenSiolilcr-i~nî
2 la variable çtratbgiqua dc Io croisçanêe touriçtiquc ; la dei.uiai;de
touristique, 3ans ce cadre Ilon coripwnd l fi ~rqnortancs viba le qui
s'attache aux 6tudes 6conom&triques qui boivent autoriser un ~yst8i~a
décisionnel rationne!, bhis emler.i?ent, les twod&les xt~sels diapproche
de la dernanéje restent trCs limit(2s SUP le plan thcorique et sur celui de
leur portCe aratique, ka pren:iSre limite, ticnt ,9 In çtp~zt~m ~T.~~TIC des
rnodhles qui font d6psndre la demande touristique de quelques ?nçL"ci,~rs
soêis-Scsr?oixiquos (population, distar-rce, ~even~!), Or, Ics rrroîivatlons
réel les de la de~nniîde de voyages sont plus cor,ploxes que ces variables
qui sont choisies parce qu'elles sont qunntibiablcç, II y a clonc tout i-in
enscmble de facteurs extra-Gconot;7iq~a~6 qui sont oi...is, cu qui entrsf'nc
une extrQnie appauvrissement dz la rbal i tQ, Et disi 1 leurs, Ieç t1.iod2les
nkxylicitclit pas leç In tereêtior-iç entre les facteurs retenus et IISvolutian
de la dei-imnde, comme ils nlosplivitcr~t pas 6gaIeriicnt Illnfle~cnce de la
variatiai-r de ces Pnctourç sur- le niveau de la demande.
-------- --- ---- - -------
: Sçlciiraga ou ndgzticn
du rdel,
Ecoiqsmie et l-lunmniae% , h?ars- 'ivri i 1 975.
( 1 ) Claude E.~'.OHG!-1OF : Econstnis math&ruiat i ci,~~

Evtderncnent, des tentatives sont actuelleii.rcnt faites peut- int@gret-
certains facteurs socla-6conor;aiqtres et les r5~erar~ss8ons dc leurb
varfation sur 1e niveau de la dei-mnde, mais les &çultatc; sont inir9eea
cat- on d&flni tive, les modèles auxquels on arrive sont si çorf-p l iqu6ç
qu'ils ne sont dlaucune utlliQ6 pour le plat7ifiênteur clu to:~r'1~:7~e,
h deuxiÉri- observation quo !Ion peut faire, est que 10s variables
d6tcrminantcs pour les a8nes r6êeptriêes se çit~iznt cibçslui'rient hors
du chaw d'action do ces s8nes. On ne peut donc ça!?ç prendre trop de
risques, élaborer une politique d~invcstiççem~~t dorit 7Irialen~nt on ne
con t r8lc que la partie inactive, c'est-A-dire Itoffre. Er7çot-e faut-il
disposer cl6 toutes les infori7mtion.s utiles se rapportant aux pays
&metteurs, kiutilité préviçionnci le des i;:od&les est Yo:?c forte~wnt
hypothètique,
La troisiCmc obçervatior-i se rattaê!îo & Iiiui-poçsibi!it6 absolue aZr Il~n
se trouve de tester, dtocp&rin~nter les relations fonctionnel les dQgag5cs
par les mod2les quelques soient leurs formes parce que prGcid~,rent,
on ne peut savoir le niveau 8cs variables ni dans De r-nicro-êeiq2ç, ni
dans le n~iêro-espace. i2ès ilors, co.;sr-w le reki:arque iTil-l?!OhlX des
disciplines çomnw rile tou~içr~c~~ tendent de plus en pluç 2 ne relever
que de Da i?.~&thode expérirnon?s le,
L'on comprend que dans ce con texte, lltisage des 1'i7:3dbles reste encore
3 Ilétat de çiz~ple recherche dont les applications demurent lirnitses,
Les responsables du tourissiic ç~int~rsççent davantage 2 ?.z taçhi-iique
de corrptabllisation dont Dlutiiita est pluç grande et plus urgents, En
Afrique, on est très loin de ces soucis, le toi-aric;me est presque partout
ernpiriqueiwnt trait&. La thsorie justifie les orientatior?c. C'est sans

doute cela qui explique que les discours soiont bcûucoeip pfus en avance
que les faits. Les objectifs des organis~les officiels se If~ï>iter~l: en
consSquence 21 la simple &laboration des statistiques, ce qui, il faut le
recsnnafirs, est dCj3 un important ?as cn avant,
Finalement, Ptlarc FRAPSCQ avait pzrfaiter-mnt raison de mr:larqt,rer que
les rapports souvent présent& par les bum.au:: dlétwUes tcsur8istiqi~eç
n~6tabiiççcnt que raremr~t les liiniçonc, entre croissance touristique et
d&.velopper'r~nt écoi?oi;.~ique et social, il en cst ainsi pamc que ces liaisons
sont d6gegés dans les abstractions r!mborfques des nal lyses du sous-
d&veloppesrx;st et des pol itiqucs de d6vefoppemeiîe. Ce1 bcs-ci cot:?mc
nous Blavsisç vu, se donnent pour rf~ission de $!stiBIer et dIexpliq~!er
les raisons pour Besqueiles des ressources rarcç sont affeçf&cs au'
secteur touristique,
Les bu,-caux dlétudss Parnt le rcçtc c'est-&-dira, quiils ore:.it un
cadre g6nSral des actions posslb!eç de dSvcloppermnf toilréç5ique, Cette
fonction secondaire de ces orgnnisr3*res exp l iquo la pauvre t6 exf r8si-e
des rûp?orts,btabliç, En effet, on ?eut d6vcler dans ia quûsi tatalit&
de ces rapports, de graves insuffiçe~~ceç qui ?ortent sur :
- i O$ j les noinbwuaes hypoth&c~s nor-i ewplicit&s et qui fii-iissent
dlai l leurs par se trançrmater c:i de VC-:ri' tables gostuBats. f nriç ce czdre,
les variables çtrat6giques du cj~vclo~per~nt touriçtiquc co:iirie Ic taus:
de croissance des flux de touristes, ta dépense i"r7oycnne quotidienne et
dm le coefficient du ~:?ultiplicatwür, ne sont :>es rigour"eusement
d6terminés 21 partir de la dynar~?ique interne du seête~ir, i;?ûir~ s007f
souvent postul6s conlm des donnbsç de base,

2*) Les objectifs très imprécis sont d&.-oagQs h pasti r c"!îy:mthèses
parfois trop al6ûtoircs, Bien souvgnt, il ëst.fnit usage dans . - . .
les rapports de la fornule des in té &ts eoripostr; pour C'eséii-mf10r-i des
flux de touristes. Si (al est le taux de croissance des fiug !Va? le
volume de touristes 3 une pdriode initiale de r6fbrcnce et (V i le
e
volume de touristes 2 iz période terfilinale 4t3, les Lt~ides ?oser-it qae :
Et sur le niveau ainsi détcrrî.in0 ~ic

Enfin, 1 es &tudes et rnpportç des I'ure-ci;u dlEtudes,r.iiç 2 part Dcur
volurw er?cyclcàp.!. F'r?/i.NCB r6sufi-i en quatre rubriques :
- quel Be sorte cle touriste visc-9-on '?
- quel le sorte de touriscî7e fuuQ-il ?
- quelles sont Ics r6giorîs 5 r17aOtt-c en vzlc~ir ?
- quels sont les objectifs vo;icrbts U ~a~trsuivm ?
liées 2 Ileurç vnbth~des diéiaboration ct 5 leur contonu, 013 voit aOws
que le touri~i~~ ..ilest ?as bien servi ni chîs sa r'ori;wlafion thdo~lquc,
ni dans son &tude pr~ltique~ Certes, 8e dCfaut dikirte th:5oris i9e peut
honi1&tcmei74 dielie, non ~culei;~i.it qu'el le .cri-nette une ln &erpr.:tntion
dc la rSnlitS, filais égoleinent coulsllc d5l;nc~s ics voies et r?^?o:fo;-iir, pour
transforriizr celle-ci, En rmti6re de tourisrm, Ics th-hrics srit .r$ç&d6
les f.zitçp ce niest pes un tisfnut r-,~nJcur in8me si certaines liaisons
quicl les d6gagent restent 110~3 bvidentes, i I faut nous eio~,-ziqder mir?tcnari t
si 105 faits co~roborent les théories, çkst Ilobjet des arml yr?es qui
suivent,
-Y---9---1_1-----9-L------_I_---------------&------
(1) Laexempie du rapport du srocit3c dPErudeç Eur&tudcs, est bien
rév6lateur. Le rspport présent6 ou: a~itoritds ç3nt~nl~!çcç eri deux
tonxs est une se;16l lsration du rap3oi-t docc* hlalç, ce ra~port nta
étQ selon nce imfor~qationç, d~aucune-utif i té au niorîîent dc Bu Zlûboration
dcs 111* et BVO Plans, dlailleurs, il siiexiçfe auzwin ~';!ai= elzras le
servfce de Ca documentation de la d606gatioi-1 nu TourSs~:nc, 1 ! eçC
inconnu 21 1s Direction des Etudes ct de la Planidicatiion du houris~ie
.SénSgz!lais,

B I convient cependant de rappeler que I'optTon touristiqr~e est intervenue
dans uns conjoncture particul1ik-e &.È; Scorlorrties ea v3ic de dQvellop-
pemnt caractérisée par :
- lf6cl9ange irdgal, dcanisn% dlappauvrissernent de - ecs pays et
dont le fondement réside dans I'lnserti .XI dans Oe processus pr~ductif
mondial par une production spc5clalisée et une pssitique 5corsoi;iique en
conséquence stricten9ent fondée sur Da dewonde extérieure ;
- le blocage du financement du d6velappement et de I!iridustriali-
sation du fait de !'&change in&gal qui opkre un transfert de valcur des
pays sowç-dSve l oppés vers les pays développés, Les aowcsç habituel les
nlalirnentsnt donc plus le fonds d~accuinulcitlon,
Bans ce contexte, les ob,jectiPs des politiques dn dQve8opperment sont
double : diversification de Da production par I~sxplsitntion de nouvoaux
secteurs, choix des secteurs qui peuvent g&n&rer des devises tout
en ayant une faible capacité dtabsorpti3n de cspi taux, Les succEs de
la palitique touristique de ItEspagne, de la +3r&ce et du i 'exiqus et dans
une certaine mesure dc la YauyosOnvie, dgsignent le toiirSsne ôofiim un
secteur miracle qui remplit toutes les conditions de la nou\~e!Ie probl6-
matique du développement, D'ail ileurc;, les options touristiquoç ant
dOn1arr6 en mBme temps que la fan~uçe décennie du b6velop~owicnt
proclamée par les organiçnwç sg~&cialisés ~~onusicns~~,
II faut donc voir cornmnt ie touriçnlc solutionne ces problèmes par une
malyse des effets directs, çlest-2-c3ire ceux qui sont directement
. mesurables et qui devraient être Ics effets les plus apparents,

NOUS ntavonç pas jusqul2 présent juqS oppoPtun d'apporter des prSci-
sions conceptuelles copnplQtes concernant les effets dlts directs et ceux
qui sont caractérisés comme irsdir-ects, Nous avions hativen~nt i70t6 que
In différence essepi t ielle entre ces deux cat:Sglaries dleF5ets teriait tout
simplement au fait que la première est mesurabis alors que la seconde
ne peut Iletre direc te ment, 8 1 nous semble ndceçsciire 5 ce niveau de
notre travail diapporter plus de pr-&cision sur ces cosicep ts qui a2ar--
tiennent presque au langage courant. Be datigsr vient justement du fait
que le langage courant est souvent entach5 à la fois diarnbiguild et
d~irprécision, diois l'opportunité d'une dQf lnl tioq,
Nous appeler-ons effets directs du tourisme un ensudle diavantages
rQels ou monétaires directement Induits par les activi t& twr6stiques
et qui peuvent etre 6valuSç et-, terms réels ou nionQtaires, Nous
retrouvons dans cet te catégorie donc, tous les p&dnom&nes gdi2ér4~
par le tourisme cornine :
- les revenus issus de Ta demande touristique et qui vor11 aux divers
prestatataires de services touristiques ;
- le volgrce de Ilemploi lia au fonêtiorsnemcnt des divers sous-
secteurs du tourisme. ;
- les recettes f iscales pub1 iques qui nlawz~ient pas eu lieu ei?
Ilabsence du secteur touristique g
- les esPetç sur Ilcnvironnei~%ei7t,
Tuant aux effets indirects, on peut Sire qulilç sont conçtiPw&
par un ensemble d'avantages exercQs sur 114conolrnie globsle par les
activitss touristiques, Le tourisme illest pas le seul facteur ceusal de
tels avantages, il coctribue, Z: c3tQ diautres facteurs, B leur Slargis-
semnt et leur renforcement,

Son apport effectif dans ce contexte est difficil& & CSfmler et 2. scnisir
si bien qu'il est presqu'iinpossible d14vaber éxtlctet77e.h!-~t Dieffet rgu? lui
est attribuabfe, Car, siil est par exeïrpJe iridsniable que le fourisrne
peut contribuer B stimuler Itindust~Je du bâtimiqt, I'agricul ture ou
Ilartisanat, II @st 6galeflwnt vrai que cette stimulation peut ~OCIP aussi
bien 8tre opérée par diautres moyens, II en acirait QtS ai;-1st an Ilsbseme
dtactivitGs touristiques, Donc, san expansion rn fiTt quo dmwr uiqe
dynamique nouvelle, II en est de r-ïm des effets socio--politiques qui
peuvent etre amplifiés par le tourisme.
Pour cerner de plus près I~ensen~ble des effets directs, nor.ss les regrou-
perons en catogories quelque peu ho~imgCrieç, IJous verr~ms alors
successivemen t :
A) les revenus gSnbr@s par ia secteur touristique et.lew'iripsct
sur Il6conornie gBnéra te,
B) L'effet nwl tipl icateur des revenus.
C) Les effets inflationnistes,
Dl La czpaci tk absorptive dc ramin-d~oeuvre du sectesr tauris-
tique,
El Les autres effets,

hh) E S REVENUS GENE,PE.S pi'l,R 1: $;EC'TE&IR
TOUR1 SY8 QUE ET EUR.5 EFFETS 3UR LlEC&WOb:lE

L~Sêonomie nationale et le touriçrnc se ~3rl'C c0nlroiit5s [30ur Iù prcrnière
Pois, par le biais des revenus trn,7sf.fir.ih par Ir(; touristes dans les
zôiws r&s=eptriâes pour couvrir' leurs dive~ses d5penseço Ces reversus
vont donc avoir un enseriî$le dtTliciderices zorntix- le laisse appcrciflre
le çch5m suivant : (voir cartel,
La première incidence va concerner In balance des paï.u"i-i-~i"it~ qui
marque Ilensen-ble des crsanceç et dettes du payç par raotsort 2
I~extérieur', En effet, clest une grande gvidence que plus ~Ics recettes
touristlqucs qui ç0i7t exprim6es en devises sont grandes, j-sfus le pays
bér16ficiait-e peut cmvvit- ses dettes vis 5 vis de Ilext6r!eur, hisis la
vision serait Iirnit'e si elle est çinplemer~t circoi^isçrlte à cc :^i!veauo
En effet, le tsuris!m est une activité dont le Fonêtioi.in~'t:.~nt^it peut
nécessi ter une demande suppl &.mentaire de biens et serv!eês lrdispo-
nibles au niveau de DiSconornie rmtioiiale, s'il en est ainsi, le d.Svelop-
pernent touristique entrafi~e une acc$iÇration des irra9orteki~ns et en ce
moment, les revenus nets disp3niQles agrhs psielnent cles i ,m,ortatio!îs,
pour le rzste de IlSconornie, seralent tr&s faibles, dans ce cas, le
tourisp:= ne contribue que pour financer ses prorjree; bases dfexpançion,
ha deuxierr-ie Incidence sur Ii6concsrriie des revenus rx:oiîSlnireç. du
tourisi~ , bSesule de 1 laspl ication B ces reveiïus de I iordsra;?ar?ce
keyr16sienne du processus de rml tipl ication.
Er? effet, pour certains auteurs, le tcwris~ze va contribuer par le-biais
du multiplicateur h I~Slevet2on du rcve;?u natioi-ial. Le courant fi~on6taire
issu de la d&pense tourist ique va affecter tous les secteurs Bconorniqueç
qui, bénS-r'iciant diune demande supplSnwi-rtai re proczdeis t 2 de nouvel les
diçtribcitionç de revenus pour accrof'tre leur êapnci t2 de production;

ce faisant, ils bia~gissent Sed~s-.ca:3bdlt& de cor-isorni~-htioii' Cd! i-tScesjté
diun accroissermnt de la prduction, II y a doix la, ~ai7 ;~~OF=OSS~JC;
théoriquemnt infini et interrorpu d~aêç~~isse~ment du revenu. Ces
processus de nwl tfpl ication d.ss revenus tokaristiqc~es, coiistituertt
d'ailleurs (,un des apgunwlnts de poids avanc4 par les prormtcurs du
tourisme et mis en forme dans les 6f~des et progratï.ir~*s torlr~..istiques,
La troislÈorne luicidence ~QCOUIG de Ileffet inflatlonnis'fe possible qui
peut prendre origine des revenus touristiques, B,'accroSsçeilcnt des
revenus ne posent pas de probl8rms majeurs dLs lors que Ifoypar+iî
de production est suff isarnnmnt Qlas t ique pour r6poridr-e t la demande
supplérmntaire, mais quand II nien est pas ainsi, le dlç&quilibre entre
pouvoir dtâchat et niveau de yrduêtion, se r6çoud par t(:-te 2levatior-I
des prix, ce qui d6êlancl-ie la spirale inflationniste,
193~1r approcher ces dif-F5rentes incidences, iaouS analyserons sI.icces-
siveirient :
a! les revsr7us gSn6r6.s par le touriçn~ et leur cûpcvit2 effective
h améliorer la balance des ?cier,a@nts ;
b3 l'effet rmltiplicateur des revenus du toupist-ite.
a) Les ~ven~s_~/a~ilQr~ç par le tourisni%~ et lec.apacipl effective
à ornt5liarer fa balance des paiel?w;sts,-
Le touriçi-re dans une o?tiQue rî-nerca:atilistc est pr'çcnt4 par les diverses
thoorles cornme ?ouvant ambliortuî, la balance des ~aiecwrnts par les
moyens de paiement quli l draine des pays Brnetteurs vers les pays
récepteurs. Le transfert s10p6rant gWnSralemnt c5ains-î la poche ou.&
portefeuil le du touriste,
1

krirrportame actuetle de tels transferts, corrf&:.re au tourisrne une place
de choix dans la balance des paiements, et Mrapf i-iste que I1plus les
recettes sont grandes, plus le pays est en ~~~~~e de contracter et de
couvrir des dettes vis B vis de li6tranger11 ( 8 1, Le tourisme est donc
un moyen dre5largir les engagements financiers E IIGgard de Itext&rieur,
Secilement cette incidence du t,~urism sur Ici balance des !pafet;mnts
soul6ve deux probl &mes 1 fun dlsrdre thgorique et Ifautre ee portée
pratique. I 1 tîous faut donc les cerner de plus près pour rnie~ix ap,3rS-
cier la contribution effective du tourisme 2 la couverture des d6fiçits
de la balance extQrieure,
Les pays en voie de dSveloppement con!misc;erit dnns leur Qriarm
rnajoritb, le laixinant pr&l5n.l@ de d6bicit de balance extsrieure et,
ciest précisément le cas des pays que i2auç avons pris en rS-f&rence
et dans lesquels le tourfçim COsiqi31e secteur prioritaire, est a27elC
théoriquement 2 contribuer 3 la êo~wertum des d3icits dont le niveau
apparafi êomnto suit en 11 969,
..................................................................
d 1 'l M. k

- &
P A-

Comme le remarque (après De U-itf RE 8 8 sousJ3ireçteur de ta
Eanque de France), G, ~13ERL4 ille poste tourisme dans la ba:ance
des pâiemnts, est Ifun des plus importants et son irrporâasee tant en
vafeur absolue qu'en valeur relative, siest emom coiasidgrablement
accrue, bkils, il est aussi de ceux qui gretent le plus B cconteçtatioii" (s),
Le fondement de cette contestation rjside pr inclpalement dans les
systèms et techniques comptables qui prQçident à IiSBaboration d n7e
de la balasïce tou~istlque, Dans sa forme actuelle, en effet, la balance
touristique qu? comprend en ci-&dit les recettes rï6es du toi~risrne
in ternational et en d&bït les dépenses Qffectuéeç par !es iiatioriaux
hors du territoire nationai, est incapable de traduire In natuire rQelle
de toutes les transactions, Elle ne peut permettre de s3isir ni la
structure des recettes, ni ce1 les des dSpanses, U&s lors, le déf ioit
ou le surplus nia prdciçQmnt pas uns grande portae &êsiïowniqcie,
Ces transactions pour $tre con-plètes, devratent cor;yrendre cornme
le note avec pertinence S. P4NDLZRL\ Ilnon seulement les d+rsençzs cf
les recettes afforeiïtos directemi-it aux déplacements et aux s4jourç
eiï dehors du pays de rgsidence habituel le, n-izis aussi des transactions
indu! tes tel les que les investissemnts Qtranyers dans Ics ii ~duçfr-ies
touristiques et de transport, ou Les ircportations de pr*oduits de
----------------------------------------------------------------
consommation destin& - h çat içfaire les besoins des visiecurs étrangersii( 31
( 1 } An De &rr;TTRE dans les ?Finances iZ%tSrie~!res de la France (PW
11 959) note en effet que t'le poste tourisme est à la fois ltun dss PIUS
inportan t s et l'un des ~ luç êontrovers5sII (p. 376).
(2) CS, A,NDEI"\LA : ka balance des 3aiement.s les invisibles et les comptes
voyages, Qtudes rnéthodologiquos p. 3 - Col lectionç Etudes et AlSrrioires
no 16 ; 6. E, T, - i:.

Cette optique est aujwrdfhui partsgGe par certains auteut~o comme
R, BARETJE (1) et W, EWBES (23 et &me de certains orgar7ismr
interîîatisnncx cornfi= la CNCGED qui riote que IiIss chiffres concernni~t
les recettes tou~istiques brutes surc@çtitï~rit le gain r,Lel %?or-& 3 Is
balance des paiements puisquo pour poa~volr r6podre a m besoins des
vis! teurs, il faut importer non se~rlement &s biens et des services
[dgpenses couran tes 1 m is aussi des biens diéquigermnt (d6pençes
en cagital)" (3).
Les responsables du tourisme ne senbient pas p~endt-e en considdro-
îio:? , tous les pr&I&mes liés aux érar-tsaêtions torirlsti?iaes. BI faiut
dire cepend.-int que la balance touristique sirnpde qu'ils Stabl lssent,
est t ir6e de la balance de paiement--type êsnstruite par le F, P :, 1,
depuis 1954 en vue dlharnisiîiser les cadres coriptables et mi~dre les
cowparaisons possibles. Le poste 5 de cette bala:îce stanclsrd csncerne
le tourisme et Les voyages internationaux, et il a SvoluS ô omw suit
en millio:is de DTS pour quelques pays africains :
( 9 3 R. BAFLETJE ; op. êit, voir nstamrmnt la Ille partis - chapitre 881
pp. 3664 1 1,
(z",@NCEE : Le tourism et les snys en voie de d3velsp;~ermnt
8~/142/2~,0 D&c~~FI~w 1971 ; po5.

Une telle structure ne nous appmnd ?as beaucoup de choses sio7on que
les pays qui ont un solde positif ont plus de recettes quiils ,ne d3penser:t
A Iiext6rieur au titre du tourism et voyages, Les ratios que Ilon
pourrait &tabl ir, h partir des soldes positifs ou perti r des =cet tes,
tels que : (13
1) recettes touristiques/rocetteç invisibles totales
2 recettes touristiques/ exportations de marchandises
32 *cettes tounsttques /recettes totales visibles 9 invisibles
4 tourisms/transactions visibles 9 invisibles
51 (transactions invisibles) - tarriçme/transactiorîs visibles
9 invisibles
6) exportations de mrchandiseç/transd~tîor~s visibles -+ invi -
sibles, ou d'au tr es combit~aiçoa-is du i d r style, ~ iie iqous
offrent aucune indication de poré3e Scor-iomique 6vi4riste en dehors de la
place des recettes touristiques dans les rnouvenwrtts de fot~ds, Evieern-
mnt, 2 partir de ces ratios, on peut savoir le pourcentage des recettes
touristiques par raspor t soit aux exportations des mrchan3iseç, soit
aux recettes totales des invisibles et dSdt_cire lz place du tourisme dans
I~éconsmie gén6rale. On peut al ler;~lus loin, ce qui est un rZsut tat
assez mince qu10n pouvait savoir au d6part 2 travers IlQcltel le de
prioritB dSg~g&e par les plans ou autres documents &conorïiiqueç qui
retracent les grades options en matéère de dSve1 e:3~~ewnt 5co~îorreique
et social. II en est ainsi, 2 cause du cadre êom~table qui est trop
simpliste et incomplet.
( 1) Voir Pb BARETE : op, cit, pp, 38 9 -389,

LIUIQQT sf6tait engagQe dans cette directlo~? dans I1~ditispi de 1972
de Ilétude 6csnomique du tourisme mondial où 43875 le cha:3itre sur
llliincidence sur la balance des paiements et contributis,-i au coriimrce
internatlonalll (1 1. El le a reproduit -sauf les unit-is de ôonpte- le
poste 5 de la I1Balar-rce of Payerrents ïearbost.~~l de 52 2ays et s'est
fglicitge des soldes positifs de la balance touristique,
DQs lors, le tourisme ekt présent& csimm- ayant une ca~ûcit2 2 rSçoudre
les d6ficIts de la baiance g6nYrale des paiernei-its con t ribuant de ce
fait 2 I~5largiçsement des bases du çornrmrce nsandial, G, ViSRGWOL,
a reconduit la dine analyse avec les rn8i.m~ chiffres inexpressifs
dans ;
sa tE-iEçe, I I faut cependant rei-raarquer que l I\J!00"B semble avoir
pris conscieme de cet 5tat de fait dans :3 mesut-e 06 la derr,i&rs
Qdition de 197% de I VEtude économique du tourisme iîmndial ~:anç le
chapi tre sur les "aspects re9atflS h la bal,.arice des paietrierilsu est
moins bien fourni car, Scrit-el le J~mlheurel~lçe~i?ont Feu de don~i~$,cç
sont encore disponibles en ce qui concsrïje les pays çituQc en dehors
de IIEuroyeli (21, et en 177$~17e tsrrpç les analyses so;n:, Scatoçoup plus
réduites, B I faut observer que les doilnQeç reproduites pour C IEurope
et extraites de la Balance of Fayrentç Yearbook, sont dis;;o~-tibles
pour les pays af ricairns,
Cette d5mrche est adoptGe par les bureaux dlStudes touristiques,
Ainsi, dans le cas de la Tunisie, IlEtucl~ c!e la Direction Commerciale
dlhair France, siint&resse tout parîiêuliErement b 116valution de In
balance touristique de ce Fays et note l1une progression r3pide et
importante des recettes touristiqueç1i.
------------------------------------------------------------
( 1 1 UlOClT -.o Etude Economiçue-du f ourisfiw P'ond ia l,
(2) U888f : Etude Economlque du tourisme mondial - Edition 197'4
pp. 22-24.

2e79
Selon le rapport ltçi on exarni!te les rdsultats de t93C pnr rap:-,ort &
ceux de 1962, il ressort un taux de progressidn de 622,2< ; on ?eut
doit&: coiisidtrer ces r9sultats -4;rrri~e C X ~ P ~ P Isatw-3- - ~ ~ E ~ ~ ~ ~
spectaculiaires (ciest nous qui sou1 ignoriç k,:, tt',, et quant aux 15:je;i~cs
touristiques, il apparafi SgaIei-%i?t une progression d1ur.m ai-inSe sur
Ilautre, mis qui demeure assez IlmitSe, ce qui periiret 9 Ia Tunisie
de bon8ficier diun solde crSditeur relativer-mnt in~ortairtit { 1 Io
Le rapport du groupe Eurgtude au SQnSgal, n~ntionrie des m5si~ltats
presque simflalres. Le tourisrwe laisse un solde net eliisponibie pour
-
1,7 milliard en f 975 et dferivlrorn '2 miIlapdç e:-a t90C, toute, i~ie
contributioti bien posi tivc sur le bat anse des paiements du S3a5qa18
ce qui du peste est, en dega des 1~pr4visiorisfl de R$!s, IXIOCP-E !2?
repr6sentant di..'.nlr-Frar~ce au 5Sr.9.5gal pour qui Be tourisme devait
apporter un revenu net disponible de 6 millisds de francs (dlz,':, i3es
résultats aussi satiçfaisznts se retrouvent dans la vsledni~~suçe Qtude
diHotafric 43) qui prévoit con:me coirtribution du tolmriçi-n.? sur ia
balance des paiements :
-u-i -
de la h!auritanis : 570 mil l io:?s de francs CF/*
du 3-0-90 1. -375 niil lions II II
(1) Direction Cornrrerciale : IlLZ.voiutio;i du taurisro~
CET, ssrie F, n05, /'iix-en-Trovence 196C.
-
en k utiisie, p,9
(2) P. L/:UROC!-BE : VéritS sur le tourist71e - Revue .Lfrica , n058,
(3) HOT/àFRBC : Etude du d6vclop!3emeiit touristique de 11 ',?rique de
IfOueçt, Occidentale et Ceri tr ale,
Ton- 81 - Etats Riverains duFleuvc Ç&nBgal et Etztç de IiEnteicite,

Ces cklffres sont véri tablemtît ca;~fectionn3s Four convnincre ndrne
les plus h6sitants.Cctte étude est 1-417 recul n*ms par raport S la
Laiance touristique sinpie, En effet, zllc postule au ddpart llzbscnce
de twte dspense touristique des Gtntç pris en r&%S~~iî~û, Plus grave,
la contribution ;x~iitive dans la balance commerciale, est do:t:î&e par
la formule :
Revrnu net indisponible =- K. i-: o~i 4< est ua êoe-Fft;vIent
t
mu1 tiplicateor dont la valeur est 2gslg :33ur tous les pays re t e n~s
de 0,500 et Rt la recette totale 5valuJe comme suit :
E = D N ; [3 = Xeêette moyenne quatidie.î,ae
t ."i q
N = Na?,-jbre de nuitL5ç
D es: &gale dans tous les pays, et a ?Our valeur E, 25C frat7cc;,
9
Comm nous pouvons le remarquer, In recette totale et le mvefîu
disponible, ne peuvent avoir de sens que si (f:) et (5_1 s37t correci!
tement estimSs, Or, à aucun nmé:x?rtt, Ii6tude itles:;2l iqus sou rqucai
tc = 8,50C et i-a = 8,250 ; et >owrq~ioi, ces dela: varicihies sont
q
uniforrn6vi~nt 6gaCes clairs touç Iss pays reteti~ts, ,Zn effet, si II:] est
u,î coefficient qui exprime Ba 2artie des r-ecettes qui restei~t cilsponibles
après dC3uction donc des diverses fuites externes, il faut Sien recorî-
naftre que ça vaieur iiurnsibriqiie est s'oi-iêtion du niveau de USvelo:.spemnt
ce qul'v~ut dire en clair, que le co:îteilu d1ir;ipoptation nz peut Gtrc
identique pour dos pays coïiwne le S5n2gal et Io hiauritat-iie su la CSte
dilvoire etla Nige~ ou la Rlpublique CeritraSPicsine. BI en est de r;-&ri%?
do In bdperise moyenno quotidieni~~ qui est considt5rde coz-urlx &gale dans
presque touç les Etats retenus. Une telle hypoth&se est absulumer7t
sans aucun foi-demnt s8rieux du fait des écarts de ?ri:< qui sont
importants diun pays h Iisutre et qui font que les factures des twrlctzs
sont diffQren tes,
-

Donc Iliden titV des niveaux est si:;plenscnt fausse, f20m~~ Ilest
diai lleurs le iiiveau lui-r&m, De 196.5 3 9 970, cet te .AS:seii&c r-myenne
en ,b*frique de l'Ouest osci6 lait en tre 6,520 frs QSéri6gal F 970; 3'
1 O. 080 francs pour certains pays du Conseil1 de SlEntanta ( 1 )a Et en
ces tewr dlir.iflat!on, elle excMe partout le niveau cle dix c?lilOe Prs
CF/\,
Des hypoth8ses auçsli altktoireç et coi-itestables Svidei-;:;q~i7t ne
permettent rn€!rre ?as de savoir 1s simple inkidenke du to~lriçurie sur
l~&conoinie dès lors qu'aucune des variables fondürmritaies n'est
clairemnt précisée ni prQciçdri~nt ,5vaSuSe,
L'impact &el du touriswae sur la balance des gsien~hits rie .eut $tpe
selsi 2 travers la balance touristique qr?i est darqç sa forme tradition-
nelle insuffisante et incor-ripl&te, 8 1 ne peut l'Être que dans m e eç;Sce
de compte dlexploitatlon au sens de ?"., Z>kJ?ETE (2) et qui regrouae-
ralt :
.a) /'4u titre des chargea,
1 B hes dépenses touiris t iqe!e%
2) Les i~q~ortûtions de ~ilil~~hai~diseç h destinafiain touristique,
33 Les transports,
4) Les inwstissemn tç effectuiSa 2 O ' Stranger,
5) Les paiements des in tg rets des investissenzen ts Stransqers
et renllîoursenlents des ca;>i taux,
6) La formation protessionr-iel le 5 Il Ytrariger,
7) Les rapatriements des revenus versés à la main-ilo oeuvre
tour-istique Qtrangère,
-I-C--CC--------.____----I-.-----C----------I-----------
[ 1) E3iRk3 : Tourisme : Etude sectorielle - Juin 197%: ; p,?A.

8) publicito
9) services divers,
8 ) Les recettes touristiques,
2) Les exportations (marchandises, biens de conssruiruu tian durables
et psoduitç de Ilartisatiatb,
3) Transports (quote-part sur les trajets in t eriratisnaux versas par
les compagnies Strangères),
41 Les investisseme:7ts Qtrangers,
SB Rendement des investiççen.sents touristiques effectués E Il 5tran-
ger,
6) Formation du personnel Ctranger,
7) Rapatriement des revenus de la rnsin-dl oeuvre touristique nationale
sQg'ournar?t 2 IIQtranger.
8) Pub1 ici té,
9) Services divers,
Le solde diun tel compte d~dx?lsitafioi? ~~çeul peut revetir une. vSritable
signiflcatiion économique, et souJ il autorise ur? jugement valable sur
le tourissm nu niveau inter.-istirst?aI et SOP~ inci-ence r5elle sur ieç
rouages Qcor-mmiques, Et il prÿnet en outre dl lvaluer avec plus de
pr6cision3 les fuites qui ne manquent >as Je se manifeçres :!ans un
&&le de ml tipi icateur" ( 1
- - - - - -. - - - - - p.
( 13 R, Bk%,RETE : op. ci t, ; pp, 456-457,

Cette appréciatfon devient possible, car on est en possession des
f lu>< dans les deux sens, ce qui per wiet de mieux caractSriser les
m4ations touristiques, Saris doute Be schZriia csmp table dei.is sa forme
Slabor~S par Ir?, BARETJE ne soulève pas des difficul t9s conceptuel les
mais seulement des problèmes dlinformatloiî siatlstique, Ces difficultés
n~ ne.uGefid hstltuier une 6chappatoire pour les Etats qui orrit optS
pour un developpement prioritilire du tourisme et qui sont codamnés
CY brève &h éance B savoir l'apport réel du tourisnx-?, Nous retrouvons
diail leurs ce souci forrnul4 daras les orientations des plai75 sectoriels
particulièrement dnns le dernier plan marocain qui recommde de
procéder 2 une étude exhaustive et syat&mztiquét de Oliripact net du
tourisme, Une par44 l le intent ion se dessine également au C;QiiSgal,
II est certes, en Ilétat actuel des statistiques de qcisntifler avec
précision les effets nets du tourisme eur la balance des pslernents,
Cependant, des directions de mf lexion sont ouvertes par quelques
Qtudes -qui n'ont du reste pas eu tout le suuc8s quielles rnQrttent 2
cause prScisénwnt de leur caractQre non agolSg8tiqeie et de leu=
demarches non traditionnelles- faites sur la Tunisie et le b

I I faut donc arriver à dggager le vc-alurm net en devises, ê~csit-3-dire
~~d&du ction fa1 te de tou te s les i rnportations (d16quiperent et de
consommtion~ occasioi~nées par le twrisw et des dS7ençes en devises
faites pour ta promotion du tourisme (publlcitS, rnlççions, formatisi?
praFess10nnel le., .) 6 1 ), Ces irpor*tations, HAhlOUDA les rr9rou:rse
en deux çat6gories :
- les importations ri4cessaires B la rQat isati~n de t 'irivestiçsement
(biens d'équipement de toutes sortssd ;
- les i nportations nScesçaires 2 C~exploitation des unit5s touris-
tiques (biens de consornrnation~,
L, HFlhROUDA circonscrit son étude au niveau de Ili?3tel lerie exçlusi-
vement, Ainsi, la premiére catggorie dtimportatlon sic5l&ve h 4.5 qL
du codt fûtal de I~investisssmnt {elle est de 601' scion m.is z~iimtlb:,~~
(2) ;:~lour le s&négalh et se d9êorq~ose comme suit : 15,5) ';i pour te
Génie Civil, 101, pour le 5ros êqui:3ernent et 00~;:. nour le Pe t it
Qquipemnf. Ce contenu dlimportation est fonction du niveau dlinduç-
trialisation des Etats, 5011 niveau est faible en Turiiçie, relativerncnt
aux E tas dl.îifrique de I~Quest, .r6cisQms-it parce que ifdes progr>s
tr&s sensibles ont 4t6 faits sur se plan par la crBation e~iirw.!ustrle;.ç
.
locales (nwublcs, sanitaires, etc., / ;2ermettûnt de r5poii:lre h cette
demande s?Sâifique~~ (39, Pour cstinicr les recettes nettes, il fallait
donc Qvaluer les importations et Ilau tcur d6gaje alors ie tableau
suivant :
( 19 harbi E-9AhiC~U3A : idem
(2) Voir notre r-némire de DE.5,
(31 L HAbî0L!Dh : op, cit, p. 189.

j -------L---4--- -3-&--4--9-
i
{Total des sorties $ 0 f O ! 1
de devises (iiotel,
llerie)
J
f 1, 541 2, 246 ! 2,646
I : i
1 - !
; 3,336 i
!
1 I
~b, i23 1 5; Cïi)
1 !
t
""
- -, C:
-- 0 . ---"-- ---
i O ? ! I ! i 7
j 13
.tecette nette. en r I t Y 1
'-342 + i O , +732 ;fZaLJ3 ;-t4,L1& i' -- 5, fs05 ; 4 5- ssg
1 devises h8tellerie !
1 -----_lO_ A*
5 1 f a t
1 t
I- .4,--+-A-.------
Ce çablcau nolis permet de faire quelques ccnz.tai;atio.i,s à sayYfiir
- I

Prcetoiièrernent : Une dirwni tioii qu3çi rc5gul ièm des in~ortations
totales deslinges au secteur tourlstlquo ce qui laisse su;3poser que
la production nationale se dsveloppe et rX3oiîd 2 la dernar-ide s;x5cif i-
que d~ tourisme. Dans ce sens d'ai l leurs, le pourcen tage it.,a,gsrtS
pour la conçtructfon dirflinue de 4!J*;; en 1962 et 1963, de 205- e!l 1968 ;
thSoriquemnt donc, ce pourcentage va tendre vers un clîlFfm mini mal
à srioyen terme, ce qui nous eerbls une hypotQi&se réaliste eu &gard
au rythsne de croissance moyer! de I!écoi.gon?ie tursisienne.
Deüxiènricrpietit : Le tableau n'enregistre pas les dC?snçeç touris-
tiques des résidents tunisiens 3. l"cxt:$rieur et qui ont suivi u ic
croissance r0gulière r&me si el les derreuwnt l iis~itGss, El les Qtaient
de '8,054 millims de di;iars en l962 ; Ut, 24 en 9 963, et l 1, ?Cf millions
en ?%4 (1). Les recettes nettes ne :>srmttent dtwe pas de couvrir
ces dspenses tunisiennes au titre cl~i tourisuiie,
Troisi&rnemnt : Les recettes en onsQquence de la ?remi&re
corsstatation, suivent une .progression ragu[i&re et leur pourcentage
par ra;>port aux recettes totales brutes augmentent de 3:;: e;s î 962
et passe 3 22[je, en $9~3- ; 489, eil 1965 ; 495 en t 9G5 ; 50% en 3 967 et
70 en 1 968,
Evidemri~nt, on aurait pu arriver h dégager le corite dflcxi2loitatioii
si les statistiques étaient dir;3onibles pour les ii~ve~îi~~em?iîtç :~riv8s
etrangers rQalisés en Tutîisie dasas la d3csrinis qui institueist un
trançfskt net de Ifextorieur vers fo Tuiîisie. Dfûilleurs, ctsçt dans
cette direction de rCflaxion que siest srient.3 f?, DIA+RES'JE': dans son
eeSai d16veluatlon Ge l'apport du tourisme B It9canornis tunisienne,
-------------------__---------------------------------------------
[ a F Direction comn-icrciale Air-France ; O?. cit, 7,9,

1 I évalue les dépenses en devises dc:qs la dEcennle 1962-1 971 comme
suit :
+ revenus rapatriés.. . . . . . . = 15,6C 8.W8 dinzrs
2) Produits alimntaires, bois-
-
33 /;chats divers. ,,. ,. ..., . ,. - ?e1'~71d.Ci5Ç ciipiarç
4) Biens et services Importi-ls, - 720, CO0 dinars
24. DE&,33'6 C;i17srs
On peut souligner que Les i.-ivcçtisseinersts totaux prlvr~s par les
perspectives d6cerinales çl6levaient h 55 millions, donc ies d+eraçcs
dii mportaticn repréçeiîtent dans I tétudu de R, g'4ARETJLZ presque
45 Y. du cogt total des' investis~er-i?i7e;its , ce qui coi+ i rwe Ifhy~athi;se
de b, [4/+s'8/301J5i'i'!.ct Ziuant aux recettes, E,!zd?2ETJiZ Isç &value ?:
27.3W4, 000 si bien que pour lui "OtopQration tourisme devrcit se
traduire par un apport net en devises dleiiviron 2,297,4159 dir?arsll (1).
Fabis çsuleriiznt, l'auteur ne prci9d pas en cor1sid3ration certains
c3t)ts du tourisrwe. ., ce qui juçtife son spinion bien nuai-v.s&e 3 savoir
11 quiil Qnut craindre gcie le touriçtlw ne provoque finaiermnt aileu;?-_
i-entr&e de devises dasrü:7t la d!Zcennlc 196?,-197111. II n1excIut i&tme
pas que les pmmières années de rzise en valeur se soltler--t 2ar un
d6ficit cornrne Cu reste Is laisse trans;xarai'tre IlU.tude C-V-J,;Ok(lDA,
Cenéandant H/,P:C7kdi3,'.I va diai l lei~ss ;?lus loin et tante 3o d.5gsger le
taux de change rael dbfinit car;?nae le coOt en mo:innie locale des
devises reqies du tourisme .in tert-iêtiai-ial,

En effet, Ilsi le coQt des devises en dicars est çup4ric~ir nL; \IO~U~
obtenu en devises (net), et si Ilon part du M t que 1 dinar = 1 dinar
elevlse, llopbration devra etre considér4e çsmn-~e dGficitaire, puisq~e
le taux de chnuige sera 86Pavornble. SI le coQt de ceç devises en
dinars est égal aux recettes en devises, l1opQrutlon sera &qui iibrSe
et le tourismz n'aurait théoriquesneirt aucun effet sur la t?ni~ince des
paiements, L'effet du tourisn- rie peut eere JugA favorable sur !a
balance des p&isrnents que dans le cas su !e volurne de la recette
nette en devises, sera supQrieu~ ou eoih de ces devises eiî diriars ;
le solc!e çera le b8nof ice net eii rleviseç'l ( 1 P!~Soriquer-cent, si on
pose que :
1) Le COQP des pmstatiû:~~ touriç'a.lq~~es est 5gei t la sornrm des
charges susport6eç par le secteur et qui se dScor;7p~scnt cor;-ime sult :
- les charges diamortissenent . i,
- les cliverses cha~geç financières r2
- !es solaires vcrçSs 2 Ic. ~n~ii?
dt oeuvre locnle -
- les d6yenseç publiques au tit~s
W
clw twi-is;-i~e -
Le coat des prestatlsns touristiques {CT) est &a1 0 :
------------Y----------------------~------------------.-.-.------
( ri 3 La W/~,;\~iOUCfiA : op. ci t. pn 191.
L3

2) Les importations diverses de biens de cor-isocni-nation et
di6quiperilent (?.il et les divers irançferts 5 Ilew1~5rieur IT), la recette
nette (Rb) est de :
R = Po - (p.,: + TI 03 li est la recette brute.
19 b
Alors le taux de change r6el sors &gai h :
Dans Iloptique de Wr"-\h:!C'7UDifi,, clest un tel rapport qui p ut nous Gai-
fier sur les effets du tourisme sur 1.3- balance des paieriientc;, Donc
çi : Te 1 cela signifie ura taux de dGfavorablj autreiwznt
dit, une espks de dc5tbriorûtion des ternlcç de IFSchar-ige, Gr, cette
=-
situation çerrble Qtre le uaç de la r unisic OC~ les tau:: cc's change
tourist iqueç ont Qt6 de 0,02 en 1953, O, 17 en 11 963, 6,23 sn 1965,
0,39 en 1966, O, 38 en 196'7 et Q, 56 en P 9665.
Nl3is il Taut dire nsanrnoins que ces con.=lusii;.?s sont lirnitsss du fait
que IlQtwde ne cor.rçid8re que le sous-sscteur de I'hôtelierie qui iaduit.
51 % des recettes brutes, Le calcul du taux de change devrlé, donc
coriiid6rer I~ensemble des reêcttsç :?ettes, clest-S-dire prelidre eri
Digne de Coiî?p te les au t res recettes des 3utres sous-secteurs
(restauration, transport, artiçanatj~ biais la rcinarqus de fond sur
la dSmrche de HAF.1BU2,,Li, est qufelle nsgiige totalement les inveç-
tlssomnts privds directs strangei-ç sfPeêtu& en Tunisie qui sont en
réalité des appoints en devises que 3 1 ~ 1 3 peut considérer aü niveau
mcroQconornl que comm une i-eêe t te.

Cette attitude est dfautai-it plus trijustifiée que dans les coCitç des
prestations touristiques, les frais financiers (1 1 vers% au>:
institutions bancaires na t i onales ou btrangcres, sont pris en ligne
de cowte. Llintrduction de cette recette aurait sans tquf doute
relevQ le niveau du dQnominateur, ce qui changerait la valeur
nurnSrlque du taux de change, Zels sourrait alors c.~idWer les ôon-
clusions sur les effets nets du tourisme sur la balance des paiements.
Staglssant de IlA4frique de IfQuest, les études entrc7riçes par les
bureaux dfbtudss agissant pour le cwrpte des gouvcrnemer?ts, rie
slorldntent pas dans la direction consistant 2 asprikier le contenu
d~iwsportstion et les divers transferts opbr5s par le tourisr7+e et .qui
limitent les effets du secteur sur la balance des ~aiementc. Et
pourtant, les bases isxfustriellcs tr2s réduites et la production
spécial ide, ?errnettent de percevoir que Il industrie locale ne peut
nullement rBpor7dre i? Oa demar7da spdcidique du secteur touristique,
ce qui signifie que le con t erw diirfiportntion est donc :?oi-mnlemsnt
VlevS, Paul .5d?,i,3A a tentl. dl5valuer la part de db?e,sses locales
et de el5penses export&es par un investissement touristique rgalisé
uniquerrie nt avec =les Ponds na tio:-~aux.
---------------------------------------------------------------
( 13 Pour Ilau tair, ces frais financiers sl6lèvent 2 environ 14, S 5- de
I~ii~vestisçermnt total, Or, il est bibi7 Qvident que la Tuniçieïine
pouvait pas flnancer sur ces ressources >roprcs, tous les investiçsements
prbvuç dans los perspectives décennales, Elle a fait alors
appel aux capitaux extQrieurs, ce qui veut dire, qu'ui~e partie des
frais financiers ?rennent la direction de IiextSrieur.

Dans le caç dies?Bce, le volurne d~ir~vestisçement sISa3ve 5 13 mil-
lions de do! lars entièrement sowscri ts par des capital içt3s Icscaux.
Et en plus, aucune aide de IE. tat rilest intervenuc, Ce qui fait dire
à I iawteur Hque clest une si tuation Sien excc.tionn~l le du ;xliat do
vue de I~iisvestisse~nent puiç,que l~arnortissemnt du capital nlentraa!?ae
aucun transfert vers Il Stranger et qte diautre padt, !es Finaraces
pub hiques ne sont pas intervenues pour fakte b5iiQfiêler le ~rornoteur
d~6conomies externes, de prgts à des ta~!x partlêwi ihement favora-
. bles, etc,, , ' Les rsçultatç de Il6tude sont alors corisignQç
dans 19 tablsau suivant :

1
I
I
i
5 rn Sroupe é;eérc.$
g&ne !
?
- Elevûte~1.r i
i
8
7 - C:;isi.rlcs E
i
8 - CI-iaïï1br.e froide
I
0
i
,seiJlle ~a-'x de ,d&T>ensa i.zi;ale : 1s
.- pc a e de a z~ia
:&!yi 2 5, 1.2; .~l:!ay:~;rt~y~tit$
le; brarLciir.sl?eritç,

,?,&SI
Le point de dapart de l'auteur est Qlabod, cine enquefie r6alisSe
auprès des dlff &rentes etttreprises ayôiit ,-artiçipj 5 la r4al isation
de Iiinvestissement, puis sur cette base, il a calçeité "la pa~t des
d6penses locales, la part dl iwyortati~.t duducf Ion Qai te-cles çervfces
locaux utilisds : assurances, transport, manuten t ion ai%! que la
part des d&enses locales du peso,'~nef eurou6en ermpfoy5 >ai- les
diff6rentes entre?rises, de la part des capitaux rapatrl5s par les
(8). Ca CO~CIUSIO~ dkfiiiitive qui a~paraît ,-,ettec?ent
est que 1139i,:1 des dépenses s~eCFsvtue!ît daris le pays et C ê 5: ?
Ititrai?ger, et correspondent 9 un transfert au profit dJ~rr7 3ayç
eléveIoppS~~+ 11 faut remrquer qua Faüi '5a~rcla rae déel ine pes Iiiden-
tit6 du Dayç en question ni celle de Oleritreprise citée ; rwis e!q
r6elif5, il ~Iagit bel et bien de ilH8tell des in,lmadies, dotst le
promoteur est le propri6tait-e foncier sénSgalais NlEiouga irog'et qui est dienviron t' mil lion de
dollars, ?arcs que précisSmr~t, ce coût du projet nia >as onne grande
incidence sur .le prolbi@m que -5aada se ?ose, qui est de savoir la
;>art des achats effectuas à I'ext&rieur,
Donc, Four un yayç dis,riosant selon le mot de Ilauteur d1un Ifrelatif
avantage, puisquton y trouve un exceltent cimi-~t~ produit local, qui
reprBsen te une part a?pr&ciabl e de dS?erîçes en rnonna ie locale
(alors que la plu~art des voisins importent ce produit par voie
maritime OU par chemin de fer), et drune industrie I lgkre pouvant
contribuer satisfaire une pa~tie de la demnde touristique,
----C----s-UIU-C----~--I-_LCI--------------
11 3 Paui SA/\D,/, : Un inv@stissei:=nt touristique en L,frique de IiOuest
E tude Caecaâ Benva 1 O, Tunis, D2e. 7974.

dm dans un tel pays, le contenu dt iirportatloia est assez 6ievz5 '! 11. !I
ltaurait donc 5tQ davzntage dans diau t res ;~a;/s coinme le b(3a11 OLI la
P-qauritanie qui n'ont pas les driies atouts,
rigoureuses que dans le reste du continent, les auteurs se sorrt.-s~.cup&s
tréas t8t de savoir Ilapport net du tourisme dans ies Qcononîiies de ces pays,
Dans ce sens le rapport prVparQ par Frank F?:Itêhel l 121 pour la ~'Tourist
!96v@loprnent Corporation" du Kenya en 9968, a ouvert la directioii d'une
anaiyse rigoureuse du tourisme pêr lfevaluation des coOtç et bQnGfiêeç
du secteur. Le sroblÈrne fondamental de Ifauteur est de savoir si "le
tourisn= procure au Kenya uiq revenu supSrieur 2 celui qu'ils arsraient
eçpérg obtenir sans luit1 33). Daiqs ce sens, F, Rlitchell dsgage des
relations de corq3tabiliti nationalle qui ;>erir:ettent de calculer le revenu
national engendrS 2at- le tourisme i:3teriiefior7al (4),
!Zn utilisant les çyruiboles suivarits cn-F-Feêtés de leur valeur respective ?Our
-------------------------------------------------------------
Il Liaw t eur a parfaiten~ent raisoi, de souiig,îer par ai a leurs que Es bGn.5fice
de la Convention d~&tabliçsemenl obtenu ?as IJentre~rlse Iui pernaet de passer
tous les march6s hors-têxes, ce qui va avoir >out- (coiûsSqence.de diminuer le
niveau des d4ponses Oocales. Celles-ci devpàient etre de 47,4: au lieu de
39 ?,
(2) Frank RiITCHEU : The coçts and benefits of t0urisn.r in l.

Pb = Recettes brutes du tailrisine = 9,97G. OC0 1 ivres
F: = Conteriw dliu-tportatiors -
Ce
- :,Cl k,WO livres
= Paiem;-its an devises au:< facbecrs
Strangers - 34.5 fi
li 3 Les ii~ots indirects nets des
sebvent t onç = 473.090 11
On obtidnt les reEations cot-rptables q~i do:?taent les agrogats êarnvt4riç-
tiques de IiactivitS tour istiqus :
1) Rb - hl = Produit doinestique brut (~36)
9.970 - 8,801 = 8. 159
2) PDG - Ce = Produit Natioiml Erut !~i.4Zj
6, 159 - 3% = 7,834
3) PDB - Pa = Proelui t dorwst iqwa :let (~3h12
'7.684-778 = '7,3CJl
43 F3P.E - A = Produit natiorîal i3et (F:$F~$
'7.8 14 - 778 = 9,036
9) PIdN - l i = nevenu national
'7,036 - 4-23 = 6, ,508
Nous reviendrons sur Ia ?ort6e de ces relotioriç comptables clans les
d6veloppernents à venir pour nous occuper particul iEresnerat de deux postes
du tableau trac6 par Rlitchek t et qui sont {hl? et (C ) qui t~aduisent les
e
transferts à iiexé6rieur induits par les irnportationç et les versements aux
propri6taireç non &sidents des facteurs de production, Ces deux f3ostec;
se structurent de la faqm suivaiîte : dans le cas du Kenya,

Donc en clair, 2 8,9% des recettes bru tes sont mvers6es B Ilext6rieure
On wrnarquera pour I'annee 1960, que ces recettes nettes en Tunisie ont
représen2S environ 7O!,:, des recettes brutes, Ce qui correç~ond 2 la
s ltuation kenyane analysée par R1itcEisfI, et qui a étQ r6actualisSe Tar
HERBOD SREEN (1 1, B t no te avec Juistesss que "rnalji-5 Ili n-~,~oi4t??ce
cruciale du tourisme sur la balaiîce des ,zmiesnents, elle est sowirecqt logi-
quement déterrnin6e mais rarement cnlçul6e~~
[BO).
Le contenu diirynportation
des 6lemnt.s iirrportan t s, se situe dans une four-chette de ZO S 43f. dcs
ressources gQn6rées par le tot.~rism, Il . En sera ainsi tant qua les
n'auront pas uns industrie diversif iGe qui puisse sati8faire la de~57snP;e
touristique, une agriculture Sgalemnt variée pour faire face h 1s der-nande
de biens de consommtion et une ,Spargne domestique pour prerîd~e le re!sls
des capi taux pri vQs étrangers.
Si donc nous tentons de dépasser les cas il-idividuels, nous pouvons tirer
quelques çonclusions globales coiicercîant les effets du tmris.ixz sur Ia
balance des paiements,
Diabord au plan ~i6thodologique , pour mieux cerner I1impact du touîbisme,
il est irnp6rieu~ de disposer d~inçtrumnts analytiques üdSqciats et rigcei-eux
qui permettent de dbgager les recettes cettes qui restent dispo:?ibles ;3cui\
Ifdconornie gbri6rale. Ce Iles-ci sont &gaies aux recettes brutes diminu6es
de iidlverses Ovasisns en retour" constitu4es par les divers paiements aux
facteurs de ?roduction 'trangers et les divers achats en biens de conçom-
mat ion et d'équipement dont les Qêonomies locales se seraient pass4es en
l'absence dlaâtivi tQs touristiques.
-
11 Merbold GREEN f ourism and cairrican LXevelopwien't - 54 p.
Tenva, Tunis - 39~.
1 W4.
(2) idem. m. 14-15,

Mais en plus, il faut tenir csnpte non seulere:?t des dQpeuises touristiques
des nationaux, mis &galement des msuvefi~ntç de capitaux çsccasionn6s
par le tourisme, Si nous +Scrivons que :
Rbl
= la recette annuelle brute pur les pays rSçepteur ( i)
!Pi = les IFDE dans ce !Srno pays
Ti = les autres transferts reçers,
La recette totale du secteur touristique CR 91 sera égale h :
1) R+ = R +IPi+Ti
b i
et ensuite si IOU US repr5sentons par :
sera de :
D
j
= les dSsenses des nationaux au titre du tourisi??~
kl.
J
= les ic~ortations de biens diéquipement et de conçomn~ztiori
destinees au secteur toitdstiq~e national
df = les, dIA/m transferts (gaiement des. facteurs, ?ubi ici tg,
r J
formation) ; la d&pense globale induite par le tourisme (3 9)
le gain net qui constitile un apport en devisas est alorç de :
A partir de ces deux fori-wles, deux actions qui peuvent &tre tradi~i tes par
deux politiques çont possibles pour agir sur le niveau des devises :?ettes
disponibles pour le reste de I~éâonomio 38nêt*ale, Ba premiere porte sur
les pece tt es et la seconde sur Ieç d6tgenses.

1) Action sur les recettes, --
Une tel le politique touristique passe par un d6veloppement 2 une grands
&chelle du marketing et de la promotion dont l! faut savoir n=surer, et
contrôler Ilefficacité 2 court et moyen terme -Seulement de lourdes campagnes
publicitaires peuvent entrainer des dipenses suppl4mntaTm?s, ce qul
peutl.lnduire Ileffet contraire visé par fa politique touristique- Le second
moyen diaction, est une co~mssion des prix pour les rei-idre ;2Ius campé-
ti t ifs, Le IV0 plan s6nQgalais opte pou^ une telie orlentatioiî quand il note
que rico#mparé B d'autres pays de vacances non seulerneiît n-i;nidi terre?-~7&ens,
mais aussi africains (Is Kenya par exemple), le SBnSgal en tant que pays
de vacances 3 un niveau de prix beaucoup tro2 élevQ - - - et il serkit
hautement souhaitable d'ent reprendre une &tude exhaustive des dL\ie~ms
causes afin d'apporter rapidement les remGdes &. ce probl&ri crucial des
prix pratiques daris le secteur touristique, car des prix coq~6titifs
draineraient vers le SSaégal un plus grand nombre de touristes Iaugrnen-
tation dos recettes), et rentabiliseraient par consdquent, les it~frastructures
touristiquesii (1 3, Ce~erridant, une tel le action dlabord n'est pas aisée et
ensuite, el le peut avoir des cons6quençes désastreuses ?Our les autres
secteurs de Ii4cono~iis. AL! tr emnt dit, il est dangeureux de pratiquer üne
politique de natur* d6PIationniste en partai~t dfun simple secteur Put-il
priori taire,
ff 1 peut y avoir Sgalemnt uii recours systématique aux marchés des capiteux
option que nous avions dlaillsurs arialysse et qui n'est pas sans risque.
--------------------------------------------------------
(1) IV4 Plan : rapport de la Cornmissiorî de Planification n05 - Chapitre sur
la politique des pbix,

2.uoiqulil en soit, Il6isvation du niveau des recettes n'est pas chose facile
d&s lors que la elema.de touristique est Lsrs facteur externe et dont les
divers mouvements 4chappent ê omplC;.tenzent au contrsle des responsables
de la poli tique touristique, En soma=, le caraêtbre extérie~r et parfalit
aléatoire, de fa desi?a,de sont des con trazntes bien difficiles 8 lever ou
B riahriser,
2) F,çt ion sur les dépensss,
Evidemwaziit, la contrainte publique peut ici s1exercer au rmii-is dans deux
sens :
- la l imitation autori taire du tourisr?le des rSside~sts '5 114tranger,
dont les n16canisrneç juridiques peuvent Qtre facl lement d4gag.5~ par ~~Iirn-
porte quel fonctionriaire du hîinsit$re de IfBt-1t5rieur, Ur2 Etaat ;~ei~t d'autant
y penser-, que le taurisme Intsrkthai éfa~git {.es bases du tou~isi:ie
national, On peut rn6m êoilstater une prog~sçi~i-i tr&s ra;>idz des dSpsnses
nationales touristiques, @e2endànt, a?ne psl i tiqea~ serait bie,-~ Iruco~~i~rG-
hensible si elle encourage la venue des touristes 6tra17gers en irpterdioani-:
les d6plncemnts des naéio:-iauix à Ilétranger. Elle ferait nef?* des *?rus-
tratioi-ts aux consSquences incalculables.
- L a limitation des imortatioestîç, b3, Qgalerient il y a 123s part
incompressible des ir,-portatisns de bieris dléquipe;i.sent et de êos7sor?~icaatiocr,
Tenter de les dirniriuer par des resLfres règlenwrttaires, c'est as~hyxier
le secteur'tw+ktique en sous c"Svelop,>ant çyçt~Srnatlquemnt les touristes
qui ont déj& acquis dans leur soci5té un standir-ig de vie 6Iev6, En
dgfinitive, la solution la plus QI6gant e eir la cnntiEre, rzçide dans Le
dQveloppernent et 13 diversif ication des Structures agro-industriel Iss pour
les rendre aptes 5 produire des biens de substitution 2 l~irrspsr'tation, Clest
...-A --A?-- i 1 --- &a--- -. .l:l S-. .& --&----:.-A--

Autrement dit, le dQve6oppement touristique doit accompagner le dSvelop-
petnent Sconomique,. mais ne saurait le pricGder, "2uzrrt aux autres transf~rr~s
leur niveau est IiS 2 la dyriamique irite~w du secteur, Le dSveio:~pernent
du tourisme smpose ividemmcnt pour !es pays africains, le recorlirç aux
ca?itaux extérieurs, nmis Qgalermnt B la technologie exfsrieure, Plue ce
mcours est massif, autant le ser~nk&cs:Wm
. . .ei. t:e+qp.
Dans UI tel contexte, le tomrisri à rbiOYC2ii terme ne peut etre uL7 facteur
d'amQlioration de la balance des palei72ents du fait d'une certnirie rigidit6
de ~

su siil permet de ve~îdre, plus cher en devises dcç p~oduit6 dupy,~~ que
cela n'aurait &tg le cas si ces produits svaie.2t 4tB exportés,:
2) Le secteur touristique perimt diemployer pius dc facts~;r.s
qu'il niaumit été constat6 si le tsurisi17e nfavait pas existd et avec des
rirnua76rat ions s~~p6rieuws.
secteursff ( g ),
3) Le secteur touristique rapporte plus B I'Etat qi~e Ieç autres
,%up4tindesfaits, il est trBs difficije 2 lfl.neure actuelle dieçtis.~~ ieç effets
-4
réels sur la balance des paiements pour des raisoris dt!ndis;m:~ibiiit&
statistique, DOI-IC, toutes les apprS.ciatior-~s poreses scnt axees foidamen-
talemnt sur les structures économliq~es spécifiques caract&riçiique~ des
i2~3yis sws46velopp6s et qui intervfeniîel-it en bloquant su et? aiin~alant
certains effets qui auraient dQ logiquer~ent, se prduire su alors leur
donner? ta .cari Ponct ionnei-mntt êsmgièternei~t psrvers, i"..,d!s ici, nous vouf ans
insister tout particuli&reiîent . . sur êsrtriinez; transact joins non a:apr&-~andAes
par les organisrres o.Miciels dlenregistrermnt des recettes touristiques
el qui sont sources de fuite de devises. G, FiP.JDEl",h:9 en distiir.~gl-:e trois : {Z!
- les exportations illQgales de billets de benqrse surtaut qu.aii;d la
monnaie nationale est conb;!rtibie ;
- les o;?ératioi?s de change par les visitel~rç Qtra:%serç sur les
mrch8s parallèles, ph6;?omCnes caractEristiques dai-is les pays dlL

- Des conapensations privSes qui sont des op&rations de clearing
en t rades agences de voyages et coqmgnisde transport St~angCres et
succursales locales,
Les deux p~cmaGms catçgoi-tes de transactions non enreglstrabies sont
l i6es 3 I1environnew:eat &conornique et aux a:ltioipntiaws nioaStrires, Et!ous
les rencoiqt r ons par?iculi&remnt en ri;frilque du Nord et notai^rlii*@nt en
Algérie oh la limitation des aliocatisr7s de devises al!ouSes aux Sourlstiites
nationau5 ent~a?no le d6velop;aemnt diun mmh2 de change purai I&!e oh
la Côte du dinar est souvent biei? basse,
la traiqçaêtiorr la ?lus usuelle, dans ces ferres de triar~ssctions no;?
enregisér&es est la compensation privse (1 ;, lfl le peut mvgtir u,s aspect
de troc dans le cas ob l'deux particuliers rzçidant cC-?~acurq daris klt7 p3y5
Qlfr'Srerpt Schangent entre eux des 9rcistatisns touristSques~ id:,, Clest un
cas qui ne revgt pas pa~éicul i&ret;~r.it ea /jcfrique une g ~~i~de i~.~~~t-ta~~çe
car ne peut concerner que les expstrlSs, i.Uis is secorid aspect qui
concerne le cfearing des soci6t6s ps"ivPes est de EoIn le pius iir-partant,
En effet, le clsarin2 est la r&gle doioiriar.ite des relations en t r-e sociStb
mgr@ et filiales 2 Ilétranger. Le 2robl&r?~ a Stb souleva Far s".;a"Jsn=
TC~IBCAVB~?~, repr6sentant de la Côte-dilvoire 2 la rSuriisn de daç
pmbessio:-ii-ie9s du tourisme africains et euro7Sens. Da,?s son infervenéi~n,
elle faisait ren-arquer que l'les voyages tout compris (i;qcI~~sive foursIi sont
payQs au dSpa~t dtEuro7e par des touristes qui n!apporterit que fort Pau de
devises avec eux,
(13 R.lr, Andr6 De BIJ~~T'BRE : 2 ce propos t-ei;.:arque que Ille tourisr-ne est le
secteur dans lequel jouent le plus fecilennei-ié, tous les m@canis;nes de
cornpensatioi? privget!,
(2) G, LL~NDERLA : op, cié. p, 57.

atws que les fabricants de voyêgeç {tours c>,xrators! comp~in-sr~t GU
rnmi.m~rn ies d5pe:îses sur place" ( II !, Et .Mt-iïe TC~-~~UCAV~A de se dernôridep.
'iob sont les devises que hfori, prori~aux-oju~eiIIei';t les
---
-
touristssll,
/4loeç la forte itîtégration verticaie daas le secteur touristfqilue ir;i~ttis6e
;~articuf ièrsiwnt pap. les cowagnies a&riei?naç qui iis tsrvierîneh7t aussi
bien dans les ?ays 4ixettemrs (ageriees de voyages, tours s;2erators] que
dans les pays r6cepheürs [hôtels compSexec; touristiques), *fait cjwutrtne
partie de !ews encaissements et d6êaissei"rents corrsspond nori pi~ds aux
frais de transports encourus par leurs peçsagers, ntais aux d

En cociclusion, il convient dfobssrver que les choix touristiques sont
motivSs petr l'apport positif des devises touristiques à la balance des
paiements. Llinstruwnt de mesure cornmn&~nt utilisé ger Les Etatç
et les wgenfstnes internatisna~ix cornr?~ le F, IV:, Bo, est ia baiance touris-l
tique, La politique touristique est rQpue6e rentable dès lors que cette
balance est b6;iQficlait-e, Seuleiment, cet instrur??ent est ei

Les imperfections comptables dacelées et dfaut~es i n-perfectîons drune
autrer:natuPe, riqoritrent toutes les tams qrii siattachent 2 Ilinçtrumnt
d'analyse util isQ pour justifier Iss opttons touristiques et Stabl ir Ia
Ilaisoc? entre tourism et développemnt &cono~mique et sociaf. 017 peut
sans excés, en dgduire qu'un argument de poids présents par les
laudateurs du t curisrm, fnanque absolumnt de rigueur et ne saur-it
en cons6quence etre suif9isant pour Justifier ni le êaractbre prioritaire,
accordé au tourisme, ni les ressources qui lui sont Iwpartieç.

$e multiplicateur comme 11observe F, DESNEUF "peut etre un ociti l 4éco:7dtl
mals Ilauteur met en garde contre toute uti l isetior? abusive car finaisriient
112 vohloir trop prouver, on denature", 02s Icgrç, souligne-é-il Ilgarder
au multiplicateur son cadre sti-iêt dlar-~alyçs -12 doii:oine de ta mur te
période- est le plus sCàr garant de sa féçoridit6, de soi1 utilif6 yous? La
poli tique Qêonornlque" ( 1). Cependant, toutes ces prscautions sou1 !g.iSes
sont rarement observSes si bien que ilon :TE& en relief le rriulti?lic~teur
dans presque tous les phénomEnes écoii1omiques, ce qui SOU\&VO des Inter-
rogations B la fois théorique et d'ordre pratique.
Dans ces coiv)clitio;qs, nous avons cru devoir revenir sur la tR6orie origi-
nel le MeynQsienne do mul tipi icateur pour mieux ssisir d'abord sa
si917ificltiot7 réelle et les conditioc-is de son fonctionrieasent. i21cç8 in selrie
voie pour ne point tomber dans les dGforr~~atior7s du principe itatroduiteç
par certains Se nos rnanuels, Clest apr&s svai r replacé le procsssiit de
ml tipi ication daim son vQri table cade dianelyse, que nous tsaEers;7s
diapprécier les applications faites dans le domalne du touris~~e ljzi- 12
biais des revenus encgendrsa par la d~+ense :touristique,
L* mltipl icateur dans 1s tebrie g4nkraie cr {es corii-!itioirs 2s -Pb--.
- -- -
son fonê tionrien-ien t.
Dans la versior-i keyn&sieni?e, le. pi-ocessus de rnuEtipllcûtisn est ua ;;pi:.fr:0:;:4_. ,z
qui indique que tflorsqulun accroisçer~-era t de Itir7vestlsseb-~~i?e 3 FoSa! su
produit, le revenu augmente dfun montant égal B {kj Trois ~laêtroisseri:e~t
de; I!Frwest isserne~at~~ (2).
.....................................................................
(3) Paul DESNEUF : Le multiplicateur,
Col lections RepEres, 197 3 ; p. 15-1 8.
(2) $,FI. KEYNES : L a théorie GénQrale - Edi t. Payot, 19'71 ; s, 99%.

Le multiplicateur est alors dans ce cadpe selon la dQfinition de Fe [ZESNEUF
ille coefficient par lequel il faut multiplier !a variation initiale de Irinves-
tissemi-it pour obtenir la varistion corres2oridante du reven t.1 ~'~etionallt, { 1 /
'4 ic?otre sens, les probl&mes soulevQs daii~ tout ie processus de r;%e!itipli-
cation, ne r6sident pas dans les artifices de calcul, mais pr&~is~;i;?erit
dans les conditiot-iç de fonctionnem:nt, D&s iors, ,nous ne nom z:k=êeî-oiss
pas tellement sur la détermii-iation rnatkSrmltiqeae du soe.Ffiê i eirit, ce qui
nous semble exhaustivement Qtudi6 dans le livre de P. SE3d\lEUF cjci
Qpuise la question, Egalemnt, nous rie croyons pas devoir ouvrir le dQSat
de savoir si le multiplicateur est Pondarientalemnt un processus r,-odtaire
dès lors que Keycies pr6sente les grande~~rs d6termin~isites cornÏÎe la
dépense autonom et 1 laccroissernent des revenus, ei-i uni t&s de sataires
par hypoth@seç=cons tantes,
RQsurmns rapiderneiit le cadre dianalyse de I

Pr&cis&rnent, dans les soci'tés actuel les caractt5ris2es par une di rni :lution
des occasions dtinveçtiscment qui ne pe~~=t tent pas d~abçssber toute
1lQpargrie accurfiu9Qe, fféquilibre qui siStaSPlt est un équilibm de sous-
emploi, Dès lors pour atteindre le plein-emploi, trois politiques s'offrent :
- le ~a!iie~:?ent du tauA-de:fIi~k&&t ; ..- . , .
- une politique de rdistributioli dss reve;iuis. ;
- une politique dtinvestiçse~r=iit ,i
La dernière Qtant celle çup laquel le Keynes insiste. P, I 'Etnt iiicoimbe
essentiellement Ee &fie do prendre Is reIQve de IlinitiatTve doficiente du
secteur privj.. Lli~vestissemenê par ses effets mt tiplicatifs doit assurer
le plein-emploi, Ctest Juste~nent ces effets i;-rerltipEiuatiPs que la thgorie
&conornique moderne applique B tous les $=14rîom&;'irzç Sco.-m-xiq~!es,
Le principe est çitinple, En effet, daris uase sociétC doiiil$e, si fa pm~ension
marginale à corasofivner est donnée, fout aêrroiçsemnt de itii~vestiçaerint
autsnonw ent rafiie un accroissement des revenus 7ar les d5psnses de
conçon~mtion et de l'épargne par hypothèse thQsaurls6e.
Dans ce cadre, la d6pense est la variable déterminante, autrement dit,
Pa derriande est le facteur clef co19trairement 2 1 lanalyse de 4, E. .S,t,C/ de la
loi des dBbouchés, 11 faut cependant remarquer que c'est & ce niveau que
&side Ilaspect le plus inexpliqrn6 de Keynes et qui autorise les interpré-
tations tes plus abusives,
En effet, Keynes raisonne dans le cadre de soci&t6s capitalistes riches
caractérls8es par m e faible propension ixargi nale à êonsomner, donc uns
forte épargne qui ne trouve pas 2 slinvestir parce que [es occas1o:is
d'i~vest issemnt sont r8duites. Bar-is cette situation de sous-emploi de
IJapparYIil de production, tout accroisserent des revenus permet un

61 argissemnt des capaci tds de consomm t ion et en conséquence, une
stimulation des capacités de productisrn, Clest dans ce sens que la remar-
que de P, DESNEUF pour le maintien du multiplicateur dans son unique
cadre dianalyse de la courte pQriode, revêt tou te son importar.~e, En effet,
en raisonnant dans la longue g&ricAe, on ne peut plus consemies ies deux
hypothèses de base qui portent le processus de met! tjplication : la stabi iit5
des prix et la thasaurisation de Ifépargne, Cela sigiaifie en clair, que si
l'épargne n'est pas th6saurisSe mais toute entière investie, on est alors
obllg6 dlint roduim l~accroissement de la production, ce qui donne au
multiplicateur, un caractère indétermin5 puisque sa valeur est infinie,
On en arrive comm le note S. /&:1N, è IlidSe que Ifla demande ne constitue
pas la limite sup6rieure de la production, Ctest iloffre qui Joue ce rôle11
Que penser des effets de multiplication dans les écoirornies en voie de
d6veloppement. 8. OKYAF? note à ce propos que ilIlanalyse du mitiplica-
tsur ne peut aboutir à une nouvelle situation dléquilibre du r-evenu global
que dans le ces 02 lioFfre global r6elte est plus ou moins sensible 2 un
accroissewient de la demande globale, clest-$-di re, lorsqu'i l y a élastici tS
plus ou moins grande de la production'l, Or, souligne-t-il, 11urne des
caractQristiques les plus imgortantes de 1 ISconornie sous-d&veio:3.&e,
est,,, que la prduct ion y est très inSIastique dans !a courte p6~iode,
Cette situation rend très hasadeuse des arojections du revenu inztionat
diune Sconomie sous-dbveloppQe, rssultant par exern?le de dS3snçes
accrues dl investissement (21,
-----------------------------------------------------------------
(1) Samir P&'iN : L'accumulation à Il&cGaelle rnond2ale.
Editions Anthro~oç, Paris 1970 - p. 268.
(2) Osmn OMYAW : ha thiorie keynésienne et IlSconomie souç-Ptl~5velopp8e
Economie Apptiqu6e - Tom IV ; 1954, nOB - Janvier-
Nars ; pp, 85- 1 10.

Dans le n$me ordre dtid&es, on pourrait ajouter avec 5. NIAI, qu'il est
toujours possible de calculer le coefficient multiplicateur (k) nais Ildaers
des pays sous-d6veloppés où le niveau du revenu est bas et oid par consé-
quent la propension keynesiznne 2 consommer est proche de IlunitS,, ta
&leur du'coeff.fcIerit:kkf 'Qat mwe te mnttiplnm~euv'~,m&sien est-Qlev&,
On a I limpression qu'un investissement autonoire é86terrnine finalesnent une
forte augmentation du revenu global, qu'il contribue dans une va-sure
efficace au développement 6 1 ), Cependant, aucun des effets mi ti7licatifs-
ne se produit en définitive B cause principalement de Ili&lasticitS de Iloffre
de production et des offres interm6di~ires, ai bien que toute distribution
de revenu additionnel se perd en hausse de prix çt5rile et en accroissenîent
d~inpostafions particuliérement de biens de consomrn~tior% S'y ajoute
comm cause dlanmlatiofi des effets prs~nlti~llcatifs, la faiblesse des capitaux
réinvestis par suite de la réexportation des b5nSfiâe.s dont le niveau est
fonction de Ilimportance du secteur privS Stranger. Dans ce cas, Les
profits ne permttent pas un Blargisse~ient de la production sour r.ipsdre
aux sollicitations de la demide additiorlnelle, Pour toutes ces raisons,
les effets mu1 tipl icat ifs sont dépertés h I lext6rieur des pays sous4Qve l ~ p8s.
En dSfinitive, une grande réserve est S Paire au plan gén6ral concernant
l'application de la th6orTe du mltiplicateur aux économies en voie de
d6veloppemnt. Si la thgorie du mlti9licateur souleve autant dlinterroga-
tions qui aboutissent.2 une &rieuse rgserve sur son application aux pays
sous-éléveloppés que petton penser de son utilisation dans le domaine du
twrism,

2) L'effet mul t!plicafeur du tourisr~e,,
Bans la th4orie moderne le champ dfa~pllication du rnultlpfilcateus a &te
largement Stendu, ce qui a donné naissance Z une pluralité de n?ultiptica-
tewrs, "Si donc Iton considère que If inconnue wckrchsr est le montant
du revenu national, on peut t- bien substituer au multiplicai-ida constitué
par des d9penses drinvestissemnt \~eynes) , un ml tipi Scande r*p&sentant
nfimporte quelle cdation initiale de pouvoir d~ackaat~~ (1 b, Le riwltipltcûteur
touristique prend sa source de cette consid6raticsn, L'effet ml tfsl icateur
dans De domine touristique, indique les r&percuçsions de la dS:~ensrz
touristique -considér&e ici comme la dé7ense eut anorne d~iavestissernent
au sens do Keynes- sur Le revenu i-iatioraal, Uf fut formu16 par t-C 3,
Gl6mnt (2) et reppis par la thgorie bu dSv6iqpernent touristique 2our
mettre en relief les b8n.Sfiçe.s du tourisme sur le Wvei9u natiorlalo Nous
le retrouvons dans presque toutes les &teides et monographies sur Eæ
Le principe de lteffet multiplicateur est, coimim dans la version keynSsknm
originel le, sirn?le, la dépense des touristes internationaux reiwl i b la
en&m fonction que I'investissemrit autonoim de Keynes, U&s lors du fait
des Interf6mnces entre le secteur touristique et le reste le If&conornie
géndrale, la dSpense touristique se propage et induit Yar vagues succes-
sives de nouveaux flux de revenus qui oêcasionmnt une elgpense additionnel le
entrainarît une nouvel le distribution de revmuis, le psot=essus se d6clencke
ainsi, et ses effets sont théoriquement irifi.uiç.
---------------------------------------------------------------------
4 a 1 R, BARETJE et P. DEFERT : Cas7ects 4conomiques du ts~~rismo,
Collection icdrninistration nouvelle - Gerger - Levraul t ; Parle; 19"$*?,
2. 214,
121 H.G. CLEb1ENB : The futur- of tourism in the Psiclfic and Far East,

Ce qui fait remarquer 2 XUWB KW,4PF qua Ilcette sui te ininterrom?ue 8l.
iduct ions de transformations du pouvoir d'achat touristique en revenus
d6pensSs à If échelon secondaire, tertiaire,. . , constitue l'effet rm! tipl i-
cateur du tourisn~~~ (il. Si bien qul:Hun bllar d6pens6 par le touriste
provoque au cours drune annQe, une rictivite éconsrnique Qgale 2 3,27
do1 lars, L'impulsion initiale donnk par les d5perises touristiques fait
donc plus qeie tripler le revenu11 (2).
Fiiîalernent, le multiplicateur est l'expression d'un processus 6êonornique
dtexparîsion, c'est au moins I 'aspect fo:-adarnental retenu >ai- la théorie.
Cependant, aussi bien sur le plan théorique qui2 celui de sa dc5terrslinaiios7
12ratique, le ~rultiplicateur de la d6penso touristique scaulGve ~lra czr.talsi
nombre de questions en dehors de celies qui se rzipi=.ortent 2 la théorie
originel le &me du phénodiîe,
b première question concerne Ir, r6pastition de la de5pense.touristique.
51 lion ne possède pas, en effet, une connaissance exacte de la ventillation
de la d6pense touristique par type: de blsns et services (logement, nourki-
tu=, souvenirs, distractions, transports etc,. . Q, on ne peut Y ~U t lemnt
apprécier les flux de revenus rSellemnt transmis, Et dn?e si cette
rSpartition Qtai t connue, i l rester&,iPP B savoir les secteurs bQnSFicialres
de la dépense et ltutilisation qui est faite des revenus parqus, Or, dans
IiCtat actuel de I1inforaaation statistique, il est preaqu~irnpossibte Ilde
suivre ces dépenses de près pour dStermincr le mntant total du revenu
qu'elles créent danç Iiéconomie et aTesaareP alrisi toutes leurs inciclon~es~~ (3)
-------------------------------------------------------------------
18 3 Kurt KRAPF : Le pôle et:l!impsrtai7ce du toupis~gpr iiîternatio~îat
Be~ne, 1962 ; p, 43,
(23 Kurt !G%%PF : Le tourisme comme fazteur de I'&conomie n-tderne.
Revue du touriçrne n03. 9963, ; D, 96.

et également, on ne ?elet contîai'tre avec ;>r5cfsion la s truct~~re des coCts
propres à chaque secteur qui indiquerait les or7des de revenus transmises
2 dlaulms secteurs OU personnes privées,
Le principe du multipllicateur touristique est fond6 ici sur urae circulatiori
des revenus touristiques, On semble soutenir qce plus cette oir~ulation
est rapide, plus les avantages tirés sont importants, I%?&m, en acceptant
que 'lie dollar touristique possède uns cq~aêi t B QlevQe de ~eteicitisçement
et de difusion économique" (19, le phbno~dne duMleakage~~qui est un retrait
de la circulation d'uns fraction des revenus engendr5s par le tourisme
soit 2 des fins dt6patyne ou de paiement des fwportations, peut annuler
ou alors atl~loinclrlr les effets rul tiplicatlfs hypothStiques, Autremsnt dit,
Le processus de nqul tipliêation ne devient ap3arent q~is si tous les revenus
diçtribu6s à I~occasion de la dgpense touristique, sont entigrement cana-
IiçXs vers la consommtion et qu'en plus lfa7:3areil de production soit
assez élastique pour r8pondr-e 2.1 qette deinande additionnel 1s. idords
retrouvons une ?r&lVrnatique SOUJ~VSB plus haut et nous avions a?or-6; vu
que le niveau actuel des forces produetives ne permet de penser B u.r
Gquilibre de ce genre, Dks [ors, il ne peut se passer que deux situations :
un accroissement des prix (processus inflationniste que nous analyserons
tslus loin), ou une Isausse des impsrtatior?~, En êores&quence, au regard
du con tenu diimportation du secteur touristique, qui oscille selon les pays
entre 40 et 60% des cohtç des investissenwnts, on peut dire que les revenus
issus du tourisb~w interr?ational se ps&si?t en paiements des importations.
C'est-à-dire que, le tourisme olargit ses bases et non ceiles de I~éêonomie
gén6rale. Los effets mul tipl icatlfs sont notablement rQdlai tç.
( 1 ) Georges CAZES : Tourisme dSvelop2einent et arn&na3emnt, Irexewle de
Puerto - Rico, CFT, Aix-en-Provence - pp, 21-32,

La troisième question que Iton peut soulever, dans la thdorie du rnultipli-
cateurs touristique, est diordre mdthodologique. Dans certains rapsorts,
Qtudes ou rnonm~raphies, les auteurs essaient de calculer le coefficient
1
de multiplication, soit en utllisant la forfilule keynésienne où k = - 1-c
qui tient compte de la propension marginale à importer ou 2 d&;îsnser, le
revenu vers6 à Itext6rieur (m: et de la pr.*ension mrqinale 5 Spargnsr
(s), Cette version s'écrit : k =
il
s+m '
Des que ce coefficient
est d&gagé, on l iapplique aux recettes tousiçtiqueç pour obtenir !e revenu
global additionnel, soit R = Ic gb ou .I'b est lare^-ttebrufs. .
Cette démarche est souvent utilisSe 6ans ;es études O~ites par les bureaux
dlgtudes prOv6s pour les organismes officiels du tourisras, Evidemmnt,
la valeur numérique du coefficient est souvent beaucoup trois &1evSe, elle
est dienviron 4 pour le P-iaroc, â,2 pour- IES Etats dl,%frique de IfO~resî,
I I ne pouvait diail leurs en être autrement pous des économies ss~!s -d&ve/op-
p6es oui tes faibles sevenus sont en ti&~emnt consacrés à la consoiwmatTon,
ha propension mrgir7ale 2 cosisommer tend vers Ilunit3 et en ôo;qséquei?ce
le coefficient de multiplication dans la for~wlatlon keyn6sienne originelle
tend vers l'infini, ce qui signifie, que In dBpsnse touristique induit h la
limite, une augmntation quasi infinie du revenu .global, On peut du reste,
remarquer que dans ce sens, le mltipiicateur n'a plus aucun sens puidque
compl&temer7t d6tach6 de son cadre dlanûlyse, celui de la courte sériode,
Samir PJL'!BN aurait inSn= ajouts que ce serait yureinent et simgDes3:ent un
aveu diimpuissance, car si ifeffet muttiplicatir' est infini cela signifierait
que Ille premies islvestissement de I1kumnitQ a rendu possible tout le
progr&s ultérieur de la Soci6t611 11
------------------------------------------------------------
a 1) %mir Ak!BFal : w, ci t. p, 257.

Devant des r6sultats aussi absudes, certains au teurs retiennent 13
dseixièn~ formulation du rnultislicateur en ~reriant en ligne de êsi7rpte lia
propension marginale 9 inportes, kioptique est tkGoriqueixnt plus solide
mis dans une telle dgmareke, sn sta;~er$oit tlisgment que si E: = --- 1
S+m
plus {rn) est 6lev6, plus (k) est faible ; alws les effets mulitipiicatlfs ne
seront pas t dç irnpo~tantç, Far del2 tous les artifices de êcr8cui, Itidee
d'appliquer le rnuitiplicateur B la d67eriçe des tsuriistes Itirq~lique que !)oi-r
puisse d4terrninsr les propznsio~~s à Qpargner et h iinporter pou^ Iss dif-
fgr-entes catégorie^ de titulaires de revenus ou catSgsi+es çocio-7rofes-
sioi-inelles, ce qui est plus d&llicat dans Qn [xayç er9woie de dQveloppemntit(8),
E!? fin de compte, toutes les estIrnations fa! tes SUP ie coeffiéier-it de
nl~cltipfiêation sont trop approximatives Four Gt~e significatives. ;"s prqpss
du SBnéga0, le groupe EurGtude a pris la ?robl2r;1e da Itestifi?atio17 du
coefficient par son bout le plus facile ei-i dsêidant PIfautot-itd cue ll:36s~r des
structures dornr.e ce/ les du Sars&gal, or% :>out adi;;ettre u1-i rnulti;~ilzateur
de 3,511, La chose est ainsi si ais4t:=nt r&solue. Cette m&:rie affirraaation
se retrouve par exemple dans la tGibse de Tuinay :laKBSLI,R Lorsqui i l note
Ildans les écono~~aies en vois de dZveloppemeht, lés fuites sont 1'6lirnIpia9!on
UQficni tive des deniers touristiques du circui t Bcsnornique, es les sont
nonibre~ses~~, on croit alors savoir qui i0 a bierr posS le problèi-ze, mals
quelques lignes apreç il note que "le coefficient du nniO tiplicatew a ainsi
Qté fixé entre 3,2 .et 3,s pour ces sayç, alors que dans lies Sconomies tr8s
d5veloppées9 Ileffet est supQrieur È 5,511 (21,
613 R, ERRES : q. cit. p. 93,

Enfin, I16tude de F, hilVCEbL ( 8 ) soerl2ve une quatrign?s çérie cie questions
importantes et qui se rapportent à la confus~on eiltreteriiue entre Revenu
et Dlpense touiris tique (2) ; coonfwsiol-i qui erîtraîne des induc~lonç fausses.
En effet, si le revenu engendré et Ilimpact nef du 'tourisme 6taOent idsn-
tiques, "ceci signifierel t que tous les facteurs de production emglsy6s
dans le secteur tauristique seraient aufmsment Inempisyés, alnçl que les
facteks utilis4ç pour yroduire des biens dzns leas ?hases successives
de dépenseri ( 11, Dans ces conditions, le multipl icafeur fie peut avoir de
sens que si I 'on poss&de ]la matrice des relations dJQêkange en? 1-e le
secteur touristique et le reste des secteurs de I~éconornie, Autrermnt,
le mltiplicateus global n'a aucune çigr-iifiêâtion ~ r&ê i% et son caEcul
n''claire nul lement sur Ilimpêêt du toaris;~e sur 116co~-ton?ie gS!draie,
,lu total, il apparart que la th-orie du ~11~1 tipl iêateur est abusivei-:qent
utilisée, et souvent sans aucun biscernefi.isent pour mettre en rel icf les
effetsi nets de la d&:-sençs touristique sur le revenu global,
-------.i--iri-----i-----------------------------------------
(1) Frank b:UTCHELL : UntSgratlon of fourisnq in tk Plan = aççessing the
value of t~urisri;~ 1969
The UNEC.~,/D~~ i--tarnrnarskj5id semi nar oi? the
develwment and prc.motion or' touirisrn in kfriêa,
f Re D. C-Yar~rnarskJ5Dd Foundatlon, Uppsala, .",uedea
"k@uç t 0 969, p. 32,
(23 LE? CFslB_rlCED dans s3n étude suir le touriçrne et Des ?ays en voie de
P
dSvelo:mem'nt socal igne cette r d cor-ifusior-i qe;and el le remarque que
Igtai?t6t cette exrnression (r7:uC ti;3l iêateur tour8stique) stap~lique 5 un certain
raornb~s de transactions effectt!Qes avata t que I es ç2riee successives n'aient
produit tous leurs effets ; tantat, elle est ernpDoy6e your dgçigner les effets
finals sur le revenu, le chiffre d'affaires et Ilactivit4 Sôonoiniqus sans qu'il
soit prQcisS sli l sragit du revei-ita national ou de quelque autre notion" s,9,

Cependant, les soubassements tl16~riq~es et f es str~d~tures dlappl isatioii
appellent plus qu'une prudersêe dans Ibppyliêation des ph5nom&r1es
rnulti~Jicgtif~, Dans cette optique F, 6;;I*TCl-!Eb& F~IB 5 juste raison que
Iltoute Qtude qui montre de grands béiri6flces du tourisme cêleul$ç
essentlet lerneiqt à Ilalde du ml tSs9 icateur, devrait 8t~e soumise 2 un
examers critique11 4 12. Car, Oinafement, les rQsu9 eats attendus restent
Oortemei-tt hy?oth&tiques, Clest sans doute ces aléas qui e::?l lqrie~t Ia
série critique de J,h1, T!4URBT (29 qui note que la théorie du n-rult i pli-
cc?teur dans le dornaiiqe du tourisriw, est ~ rle vaste mystification. Et
qu'en conç&quence, une politique tour~çtique fondée sur des in&vldei-aceç
et des theoriee approxirmtives, ne ?eut apporter aucun b&nblice effectif,
----------------.------------------------------------------------
{ 1 \, F. h\!TbELL : op. cit, ;i3, 30,
[*?) Je&\, BIbaL!R$aT : Tourisme = E'eisvers du d kor ou la Fin des idQcs
sirples,
Econornia ; nolZ, >:ai 1975,

tlièm tourisme et inf Iation n'a pas encore suscité un grand inté&t
au niveau des thQoriciens du d6veloppement de Il indus trie touristique. Les
soules analyses théo~iques avancées sont celles de R. EARE'TE ( 1 ) et
R, ERBES (2). Pourtant, cet aspect du tourism ribus semble tr&s iq~or-
tant pour et* n&gIigé, PI y a des raisans trkç prScises qui expliquent un
tel silence qui nous e&le tenir fondamentaDement de la nature apclogutiqt~e
des th6orieç du tourisme qui mettent Itacêeht plus sur les prcSeoiduc;
b6r)Sfices que sur les effets perturbateurs, En effet, des lors que la
thgorie met en avant les effets de rrrultipllcation de !a ê1;Spenser teu~iatique,
elle aurait da -Four etre cons8quents et compi&be- eîivisager la trûi7sfor-
mation du revenu en pouvoir dfachat et alors envisager les rdper-cuu$iciis
Gventuel les des revenus additiaiiriels sur le niveau g&:-s".ral des ~ rix,
Ciest dire que le tourisme pourrait alorç Qtre De foyer de tension infia-
tionniste dont Ilavleur serait fonction de liirnportance de te çecteur daris
K, BARET JE a dails cette direction, cor.sd~ait ça recherche en partsht de
la disti:action traditionnelle de Ilin flaflon par la demande et l~iinflation :>ar
les coUts,
Bans Iloptique de Irinf latioii par la dem~nde, l'auteur enviarige iluine demande
touristique sur le marchi des biens de cot7sommaéicbn ; une offre csrws-
pondante permettant de la satisfaire, les prix resternt stables, Face & une
demande additionrnel le, lfo46re ayant atteint ça êapaêi t5 inaxiri?ale r2lest pius
en mesure de rSpondre aux déslrs.de la âliênb&Ds,
-1 -_ -1 -s -*.-
d l ? P., BARETE : 09. ci e, pp. 8 8 1-267.
691 R* ERDES : 09. cit, DP. 66-69,

Les -entreprisces peuvent se pemttw, dans un contexte dt6êonornie de
marché, de majorer les arIx des biens et des servides vendus, En con-
çQquence, les prix sont tirés par la deireaide qui dSclen&e une hausse
sectorielle de prix qui va se propager dans le reste de I'étwsrnie par les
m6êanfsms des relations marchandes, Ce ~'9ouve;rtent sera accen t u6 par
la forte concentration saisonniBre propse au tourbisme. Dans les $riodes
de pointe, donc de kau te conjoncture, se manifeste brutalemnt une
demande additionnelle responsable dbun désbqtailibre entre Qffm et
Dermnde de blens de consommtlon et dtau t res services rentrant dalrls la
consommation touristique, Cette analyse semble être confirm6e dans le
cas de JERBA en Tunisie où la pénurie est la rSgie Jurant la i'sau':e sat son
touristique. MZAB1 MPiSSOUNk note 2 ce propos que 'iles sr* de certaines
denrées comme le poisson par exemple, dQgassent les psssibîli tés firianci2res
de la plupart des kabitan ts et les kateliers dgcrgterit l'état dislerte pour
pouvoir garnir la table de leurs clients~~ II).
auant 8 Ifinflation par les coats, elle est dQe 5 un accroissemnt des coûts
de produc t ion qui alourdissent alors les prix de revient et que lfentreprise
repercute, sur les prix de vente, Selon R, BARETJE (21, le secteur
touristique n'échoppe pas à cette forrne dlinflation du fait diabord de Ilaction
de ItEtat sur le niveau genéral des prix par le biais de la fiscalité et
ensuite de celle des entreprises qui doivent supporter les charges sociales
çupplémn t aires, une poussée permanente des saleires, des coûts de
distribution et des prix de services (assurances, transports) eni hausse
permanente,
-------i--U~------U.U.-UUI----LI----CUYLU-UI"-.D
1[ 1 1 Mzad i HASSOWA : op. ci t, p, 9
(21 fa. BARETJE : op* cit. p. 20 1.

Les.- repi-ises qui wiaftrisei?t en rSali té la d6termination des prix, vont
r6percuter lltou tes les hausses des divers BB&ments du prix de rev&nt
sur le consommteur de manière & conserver leur mame bénéficiaire" (1 1.
Ainsi, toute mdif ication de p rix intervenant dans un secteur quelconque
de I '&conornie affecte les prix des presta tioris tourist iques,
Cette approche de Ilaspect inflationniste par la demande et par les coûts
appelle quelques remarques d'ordre tk&orique, Dans les deux forrrei;
diinflation, celle-ci rieste definie impliciée~mnt comme une hausse secto-
rielle ou généralisée des prix, c'est-8-dire, plus ~rsfoild6rs~nt que le
phhnornèae de. liinflation est saisi au seul niveau de ses âonsSquences,
presque confondu avec elles et analysé comme dirait E. RONXE (2) en
terms de changements dont on ne peut discerner s'ils la provoquent ou
. '7' . . . .
la suivent, mis dont est çeir quiils Ilsccovpa,gnent .2 . . . . . . ..-, ....
':; ."..:: .
. 2
. . . .. . .. Ce n'est pas le lieu dfsuvrir un débat de fond (3) sur tes
limites dlune telle approche de l'inflation qui en toute logique aurai? dûi
gtre un phQnorn&ne ~iaomntané que I ton peut suirmoolter par une apglication
stricte de I1ordonnar?ce keynésienne -psl i tique rmon6taire de rnani~ulstiorr
du taux de I'intér-et pour agir sur les composantes extérleurü?~ de Iloffre
et de la demande, politique fiscale pus orienter I'éaargne et politique
budgétaire pour moduler la confoncture, Mais, I fexpérience mont re que
l'inflation devient presque un cancer des tesnpç modernes que les .otItiqt~es
keynesiennes les plus orthodoxes n'ont gu&re >u .juguler, Les limites ne se
si tuent pas essentiel lement dans IIodont-?a!îce mais hi?^ te déa3nosSic- wi6tm dui
('2) &, RONZE : hliriPla9ior-t ou La de~oesure do I'homrile.
Revue Etudes, Juil let 1974
(3) Voir notre article : Rdflexions sur quelques SlSmi-its diapproche de la crise
L - I I I . O , a. .
.. " . . -. *

. -51 R- eARFTS a pu observer quelques hausses de prix dû ce~tiiins biens
- et scrvlces touristiques dans les zhes touristiques et pendant la haute
saison, cette situation va se traduire par undiséquilibre rnonænlané entre
capacité de consommtion gonft6e par uPîe derr,ade additdsniislle nori
permanente et la capacité dtoffre, Ce d6sSquiliore dans une &conornie
dévétoppée peu t se résoudre par un ûccroissement de ltoffre qui peut se
réaliser sait par un d6placerent de biens et services vers les liel,e+c de
nénurie, soit Far un Clargissernemt de la sroduction du fart dec;:pw,speêtives
de pmfit qulaononêe la hausse des prix, A cela il faut ajouter que le
revenu du touriste est une contrainte, dés lors que les prix de êertbins
biens slSlèvent, les effets de subçtitutio:î i?îterviennent Four ch;l:-iger la
configuration du panier de cansomrnatiort. En somme, liinf lation ?sr 13
dernede silest pas si Qvidente ni en tfasopie, iii en >ratiq~:e, BI en va
presque de rdme pour If inf lation par fes êoUts, encore que la base théariqus
diun tel type dlinf latisn est plus solide quand el le est d6barass6e de Soi?
explication, par une hausse exclusive des salaires non acconîpagn5e d'une
hausse de productivi tg. En effet, cette th6orie ex?! iquznt Il inflation par
une hausse des salaireç dGc à une syndicaliâatiors excessive, est
inacceptable en ce sens qufellle laisse darîs Ifombre je comporteme,~t
patronal en matiQre de stabilisation dos profits [l),
Pour mieux mai'triser notre probl&matique, il nous faut e xpl iqerzr I 'origilrie
de Itinfletion, djs lors que ni les explications par la demande, ni celles par
les êoots ne sont satisfé9isantes,
-----------i--------------_----------
(1) Voir ifarticle de [,ndr8 bllêaCL,:,l : Ilinflation comme rCgulgtioir, Revue
Economique no4, 1962, oU Ilauteur note qu'il n'y aurait, daits la perspective di
un produit réel croissant hausse des ~ rix. suFv~nt la hausse des salaires aue
si les capi ta1 istes voulaient mainteni (ourauiim?nt et-! leur part dons 1% prohtii t
globale- En somme, si les capitalistes &percutent les hausses de salaire sus
le prix, clest dans le but de maintenir au rn@m niveau leurs profits,
I

-
Brièvement, 1-'inflation contemporaine & une tri>& origine : les structures
productives, le çyst&rm bancaire et les dS;2eiiçes publiques,
Diabord, oiî ne p ut analyser Ilinflation en Baisant abstraction des çtiuctui-es
productives qui la creent et llanîwe,-tt 411, Dans ce sens, le ca:3italisnae
contemporain se caract6riçe essentiel lemnt par ça structure mono;3qlÎste
dornînante dans les secteurs clefs des Scoiîornies, C'est cette etruclure
qui entrahe la multinationalisation des spères de la prductiorî et &gaienent
de la distribution, et procède 2 lfSl-rgisser?7cs:-1t de! çyst&imz à la fois h
Il6âhel ls interne et externe, Dans un tel contexte le prix est une ver-iabte
contrÔl6s dont le nivaau est en définitive fixa par les groupes oligcpcalis-
tiques et devient un facteur dlaccumulatiorî du ta7itz1, Les hauçsss de prix
dans les secteurs 31 dominan te mo~-iopoi içtique -qui sont les secteurs clefs-
se transmettent au reste des éconornieâ iiationales. ;',insi, le secteur
touristique en seka affecté au idin*e titre que les au tms secteurs, parce
que face à une hausse curmlative des prix des facteurs de productiocî et
des serviçks utilisQs, les grandes soci6tQç hôtelières et touristfqei es
r6psrcutent ces hausses sur leur prix de vente pour maintenir Eeur niveau
de profit, Ceci signifie en clair, que le secteur touristique sous Ilaspect
des coûts ne peut etre inducteur dlinilatioil, 81 SI-ibit, éiant un secteur
rnoiiopolisé, 13 r6psrcussion des hausses sur les consomrmteurç est
diautant faciIit6e-
------------------------------------------------------------------
(1) C'est dans ce sens que E, D,%HR1EF4, arî ai-pelle 2 l'une approche plus
vaste que celle de la science Sêoiiornique traditionnel le Tour appréhender
le ph&no&ne de lfinflatioii" in Problerizâ Ecsnomiques du â7/2/197~*4;~
Dans le &me sens Fw CHALAbSDObJ note que I'infiatioii ne ?eut être saisie
par les grands dQveloppemnts du calcul diPfért3ntie?l o~? matXrYei;,

La ûleuxihe origine de Ilinflation est le syçtGme berscaire et de êrgdit b,
h~kmisçion de crédit -donc de monnaie da;îs les 4coiîon;ies n'e&t plus
rigoureusement 1 iml tSe par les rnVcar?is~;-es s?o:star\&s de 118éaton Or, En
effet, dans le syst&fi= de I1éfaion Or, I'expcinsio;a du crgdlt se d3roulait
dcrîs des limites gtroites qui étaient impos&es par le système moiî.Staire,
Dans I'orgai7isotion rnonstaire actuelle, le systèfiw bancaire dGt;snt un
potentiel inflationniste latent qui peut se d$clenêkier au rnoiïîdrr i-c6.xP/ement
spSculati9 ou autre, Le tourisrm peut gtre Ici un dZcli~,car les iini-mbili-
sations de capitaux y sont lourdes, Une ouverture trop grande du crSdit
immobilier et hôtelier ?eut bien d&c?eblcher des tensions inflatioisr.tSsîes
dans l'industrie du batirnekit et &s services annexes,
La troisièrm origine de Ilinfletion, se situe ds-is la dSpense jsubliquz qui
a dans les &conornies avancées, uns double fonction :
- celle d1Slargir les capélcitSs de coiîsoc-imation par distribution
de revenus aux saiariBs des secteurs irnp~oduêtifs ou par use csnsomnia-
tion publique directe des produits de certains secteurs ayant difa;cp~rtarits
effets de rayoiinerneiîii ;
-.-------------------------------------------------------------------
41) -Q3 revue E&ESINE5s5 'S;IEEi.< du 12 Octobre 19'7.3, prIcise que jt4conosrrie
americairpe re7ose sur une montagne de dettes h hauteur de .2,580 milliards
de dollars. Une montagne qui est faite de toutes les automsbilzs, toutes les
maisons, toutes Ics usines et toutes les machines qui ont fait de notre pays
le plus riche de toute ithistoire du monde. Cette Qconomie de ilendettemi7t
comporte les plus grands envrunteurs, mais Bgalement de grands prêteurs,
ka dette globale se &partit comme suit = 1.000 mil liards de dallars dGs
par les entreprises, 600 mil l iardç de dettes hy:~otkkcaires, 508 mil liards
de dettes gouvernerrientales, 200 milliards de dettes des Etats et des Collsêtivités
locales et 208 ml l liards dGs par les consommateurs, Te potentiel
inflationniste estile plus grand de toute l'histoire mor.oStaire. Celn fait dire
à la >il?r,orithly Review ;/i,oCIt O 975) que Jamais IfEconornie de la Dette nia se[~.-bld
aussi vulnérable, tant sont nombreux les ar&&eurs et les ernpru;îtsurs qui se
~rouvent dans une situation dslicste,

- celle lige à ta ysoli9iqt;e aséti.-c'-se et qui se co.-id?ise par le
fiisanwnwnt direct de êe~taines opSratiaiss qui peuve.it :-ie :3oi:?t avoi r 3.w
rentabi l it6 irnrnSdiate, Ces dUpenses pubt iq~!es crSent cr 7 .FI i;x rno.78taire
soijs forme de reco;î,~eissanee de dettes par IEtcit , tesquel les de\,/ie.7ne.-it
des encaisses pour Ie sys tCm b~qcaire q ~ tes i aiqplifie. ZIiea êrSc;î t
alors u;7 616~0rd~e cîonStaire et financier. Cas, 1lEta"lte de 8":s 'attraper
soit pw u,ie Grnissio;-i mnUtaire, soi? u:2 al~~rdi~ser~~e-~f de f E, .;iscûf i.?>$,
en somme, deux moyens iïiPlatio:-riistes, Ici e.acos-e, le toc~riç:~,..e sc~bif
h
I1Blevatio.i des charges particul iEremeat r'lscsleç, k-5 (2. E, il, L~ -1s sa!r
Studs sur 1 e toupi srne i iiter;?af ioria l apr2:s avoi P co:~çê~P~ u:X? j'8a~:i.i::~
Ce% aspects de l'iriflatior-i se rna:-sifestent sou~e:at sous des .iorrl-?eç ai-r?pt i-GiSeç
dnns les pays e:î voie de d6veloppemer-tt. En premnt la dei-,u;-mde par uxarnplc,
el le peut être gQ~îSrstrice dliiîiiatisiî
- -
.--a- --" ---.-.- i~~is~rUciçSrne~îf
.-p -. -S.-.-. -.- du
fait de t ti:?klas-
ficitg de la ~rduction et de Is faiblesse du ?/oluine de capital Ces d e ~
..-----.,-..,.-_..--,.-- " ---- F
fscteurs auxq~iels sla.joutent I~i:îexisien~m dientrepreneurs font que tout
accroissemeint des reverîus i:îdcaih un d5sSqceilibre e3tm of re et demalde
de biens de consommation qui vs se rssorber par ui-12 hai-fsse des prix. Le
toc~risrne daiîs la i-nesure oir il ecatrsh-ie pat- La pr6serice des foc..irisfes ut+te
éierr~ande additio~nelle dabas des pays OZ! le volume des biens est ?resque
co;-rstant, peut 8tre le foyer de .re.îsio-s ir iftatiol~.~içteç.
..-----w2-------,- ----
-..-- "" ----..---- ---.-.--.....- -.--.-....-,--.---du... -.--- .... -.-..--.-...---Wh--
(1). CEG! : Le touriçpe iriPeri7ationrli,
Revue Espace -- Dit, 11 -372, :~ur.îmSro çp~cial,
, .
Uoe Seilde de I'ji~-T/d fait la n-&me çonstatatlor:, elle i7oixls appre..d 3ar -il ier!;gs
que dans les 24 tsritiêipales zôi~es touristigt!es e:-ttre 'B 952 et 1953, les prix
rpj .:des
habels moyens orqt augment& de ùy .jl. zt de 1405,; daiis les restsuraills
&A. .".:-*:m. .--

~eif es-ci revêti rolit ur7 caract? re 7erma 7e.i r qr-:md ies effets de d5r;ao~~s-
tration entrafi?ei?t u1-18 iini tatio>? par 13 poptllstio.~ locale d !~ riiod5Le de
co~sornmation des to~sriçtes, Nous reviei-~dro~->s disil Eeurs sur cet nspect
du problème, hhis si i.lous ai-iticipor-ss sur nos CO~~C~L!S~O!'~C;,
0;-1 pa~rt !dir.v
que les ckiai'aes touristiques par leurs -iorr:.ses d ~o~~~.îiç~tior~
el:lsus 7;lrrbli.
ci tS, exercent un effet d1attpactio.i s~rp les ~CXJC~SS IÛS pl ils ~:orl:.~;:~$eç des
natioiiç eri voie de dSveloppen-e;it crSant ailasi les CO;--disisi-:ç dlu:-je exts:lc;?ois ;
du md&le touristique de ~o~~som~rnaéi 0i2, cela aure comrm c02séquei.-ice;
urie stabilisation par le haut de la derna:~de, ciest--8-dire qilie 1s i-)iveau d@ç
prix sera minterw n&fi--e dans les pSr-iodes Eouriçfiques mortes.
Par del& ces êonçidSr~tions, Ilinflatioi-ii qui tire proprerrtci-rt so:? origir;e
dans le secteLat- touristique, :le peut être s3içie è11 delasrç des !~h5!.iornl'-i~es
ri?onQtairss, >-!~to:.is
i 4
au nasçage que d9une ;riar..rivre g Sr? 'rde, 11 i:-;-Fi aPio;~
est &vide:-ate et-i c-,s d'engopgeme!-~t des cai-aux de êirêr.~I ab i O:% !m;-i6tai~ee
C'est l'aspect Iê pius rigoureux de l-; th'5orie çlaa:;titntive. .Pii-iaIysa:at te
tourisrrie sous çoi-i aspect wisi-&ta ire, ail ;=eut dire qtdii l est 3 si.; firab,eur
d'inflatioii quand le coût e;-i moi-i;iaie :~a:bioi.sls des gpeçsst io,-ts .ioir~içti.c;ir.ies
est çupSrieur aux recst.tec; nettes sr3 devises Ilje Cet ~ ~yec; a 5.15 inis
particulitrement en sel ief dans le soc.rs--,seetei,~r h86ei ier en Bc.r.iisie.
Plalas cette hypotl13se, Ie de êhsnqe r4ef est: i:-ri3rieur 3 I IL!: :i a:'=, ce ql:i
~i?itg devihic:..., TOut se passe alors ~coroy~7.e çi te touriçrqîs csysepibue 2
par nature Bcol-romiqueiment i mpsodrmctiveç dclo-~t le roscl tat sera u i zcêrois-
sement du pouvoir ptlachat, Or, dans I~hy;~otkC.se dlurqe rigidit6 de la ps"orIuctio;-r
la correctioti çz fera par klevatior-r d ~! i2iveara gé:?4rel des prix.
..----.--.--.-.-----LI

Ce rnouveiîneiit sera dtautaît plc~ç proPs.sd qile te ser:te:ir fo~rriçîiqne es:
g-iondiale, "ans do^! te, ce fait ne lui est pas ~aropre, clest ,o:av*.r:~ec ,4 le
cas de tous les secteurs forte;r?eb?t art'r @col 4s ?! 1 lscoL3a:7?ie r,?o:.sc~iale,
C.eulen~er?t le degré $1artice!latio:i es: p1:1ç ?ro-io.?c& car fi :ale;i-e.?t 1s
secteur touristique aussi bief-n par ça ds;-ra?cle qere ç0-1 orflre, es5 Srib~?Laire
des Acoao~~ies les plus fortemat dSvelopsSes et qtol se trottve être les
qra:sds foyers d fi,-tfl .atios. O 5s lors, toi ?tes les pertr rrietiob rç tuio.Gtai res
da% les oays 6z?et%eliirs se tra:lçlnetts -,t el,! lornatiques,se.at et rspid@t;?e it
aux pays r4ce?fetsrs, soit par les iiux t;70.1$taires que le tot!risn"e oocssio.~ je,
soit par leç -FIS>: resls, R..!.? table212 des rc[etla~-rç inter ii.adustrielles
perrnaettrai t de d6cjayer e 3 fi I de coi..-?: e le tailix dti -1-ilatio i ir,~imré< to!
treverç les coe-F.Ficie%s tech ,iqrlu?s des Sis. :s i:~psrbis paeor dss -5.;~
touristiques.
,-- . .
ILI d+fiiritive, O!: pe~t rets-rir que I f i.ifla?icrs pei" fi37 3valr por!r Op:Ti '2
le secteur touristique et daqs cc cas, elle e-:traîle i9-i e-iseL2:bfs de CO.-ISS .
q~e~ceç 70:: so~liiait5es poctr I~5~0:ao:.~ie 759 Srale, Tarce qei~clte ,?e peut
$tre exhiber co:nine 48r?4Bice :2et du :ourisi;%, I1a;ralyse de IliJ3flatio a e->
rapport avec le tourisr,?e .-?lest pas ç6rierose:ns 7t envisacl$, Ceci ?or.!s
confirme sur t 'aspect apolog $tique des th 5oriee d~r toiiri~~s~e. ; reva szhe,
quand il slaq it des 2robl 3qx3ç roi

Ers ~~~~~~~~e de c&atio;? dlemptoi, les th6orieç aEiêhe~,ré F-I:~ gra:-id O:~~~II~~SF?B&
scir la capacits Eibsorptive de e-isai? dfoer!vre o i p ~ ssctecir, ;*ls se
A.
presque pas de qr-iiestion sur le 17ature des eiiiploic; crZ55s e.2 s~oi- :e,.?r o;i~!,.aï
effectif; el les aa/n;~ceist que le ioi-jris!-:le .sfs:-lt :.!:le 3.e:ivi ~5 .~o:~;r.\2:;*8~~.i:III~:~I~y i:
tertiaire, il illutilise presque p.as ou iaibIe;-,.~e;lt In iec:.;;7iq.!e. y so::s?q::e 3w,
Soi7 foi7ctioi7:îemei-jt exige virs volume a!p?r.i3 ihle de mai I,--'~'~cc!'/~-z, 08tte
probl6imatiqge pr4ssnte r?r% ii.étSrt$t certai:~ porrr les Scoiao:;~ieç ei.1 voie de
d6veloppec:aent qui sant en r.5al itS des Qsa. loiidles de sol.~~.-e:!-:ploi. Le tot:riçrj:e
apparart al ors cota-si-ce ur7e solution ou brClzt-a t prob1 &r~e dc! c!aar-:-inge,
Llar.ial yss des r;6caniç~ïes dogage dssx cut&yories dIeq2loi : direct et
ii7direct '1;. hûs emplois directs SO:?~ cetlx qvi -IVc~~!le:-~t direcfcr..aent des
probl&meç masieurs de spSciPic3tlor1 et de q:"a:iti.fiafior:, i t :.$le.a est pas de
1dn.12 pour la çeco:-;de catG^jorie q:~i est plus dif7:irile B saisir, Ces e~-plols
avec le to~nrisrne, I,E!-I s.Ffe2, ilexpa:.jsio;i des artivif6s ?oeiriçti r!~ iss, selo.-i
cerfai;3s aLster~rç, e:-trai?7e Ilexgs:.~sioii dlnr.rtreç brz:~ckûs 4~0:.~o:.:iq:.ies q:.!i
se trouvent de ce fait dans Ifoblicjatio:? d1azcroÎtr.r Ietrrç e.?recrilç da tra
vailleurs, %eu1eme.7t9 il y a beawcou. dfi .certitudes SL!~ ce+t~ a;~:sro~:~e,
Car, il islest pas certain que les bpi:-icheç art1cul Ses aocjiye,-rée: ;'5 leur vo[:.,!:-;se
diemploi dans ~ 3x3 çit~oatio:~ dleçsor tot.fristiqt~e et diau? ra part, 0:;4 a
&galement acaêui7e êert i tude, me 5-e SI i l y ai1.3i t ~t:.ic ar.l~r:~ente~io:~ deç effectifs
de travailleurs, que celle--ci soit tout e:3ti?:resne:?t ic-,;p~~tabla sr.2~ aêtiviî.5s
io~?riçtin,~!es. Cfest pourquoi, :SOUS r54c?iror ic, le voluz-~e de I 1ec;rgloi C cûl~!i
~ _l-I_LI.l - LI-.-l-" Il,-.- - .--.-----. .-.-.-. .-I-...LIL.--.... ^
.- ---Y & I I. ._ ? _ .--- 063 . P 1 .? - .- F Ci ..- ? - O b\C7?.
directemei-rt g4n6rS par le secteur touristique,
._. .-- -0- .---.. -"- .._- -- .---
I.-.I I-2 -
(1) 3, E$iRETcPE : Tourisme, emploi, secteur tertiaire.
:t

,--l)r-,.- .-.
O;? peut déeongpacter [lemgloi dirsct a;sri'-;ç i.:, '-.-,-;! .'-; 2 e:? 4 c3tli-!0rias
principales :
- la
-. - cat8gorie
. -..-..- - -A--.--
A qui çc~-re;?d fes cadres s'uiix%--ie!.!rs et :!.0tre,
9erso;înel de comrnandsm~~t et de csi7ceptio:i p
-- 1% cP&yorie - - -.- -- --. G -.- qui reqrolape essentiel lemiit les tecIî:iiriens et
qui comprend les agent s de maîtrise et 12s employ 5s !ie~~tsmetsb q::al i.Fi.5~ ;
,- la - .-----.- âatSgorie --. - -- C - qui est celle des e~plloy5ç ocsst~pa.sf une fo:actio:î
175cessitai1t une qualifi~3tio:.l pr.5cis.e ;
qualifiS,
.. la .- . A cat'gorie
,- - ,-.- -- - F3 qui êomprei~d eçsenfiel!eme-it Is perso.ailel i70i7
LtintAr6t dlurie telle distinctio!-i est de savoir quel type dlecpoi lé tourisme
q.5:îbre princisalorreiat et ensui te ~ ~ï~ji~iei~t le probl&ime des cadres est
rQsolu. En effet, dens les Sêonomies qui nous co:~cer:îe, 13 fort.'i?3ti0~ de39
cadres est encore >, ses 64-$buts, si hie:? yue le -Foi.sctio.9:iems:d rie certzi.-iç
services exigent 13 pr6se;7é;e C91i,~1.76 i;?~i:~-.dloe~vre ex;3strlS8e, 81 sl-rii: zi:>r:;
de voir I'importaiice du recours 2 1 9 fi?ai:7-..C110e~vre 5tragE:re yi3sr 13
direction du secteur touristique,
kl:siç, il not.1~ faut porter la r4flexio:? $ie:s uu.-.del% de cette conlptebil isatioii
simple des ewplois êr659, car içi;ialernest tout secteur $conorniq~!e est plilis
ou rn0ii-s géiî4rateur dlzïrploi. Q;*i a.io~!te ris;-i ? 13 scieilce e:i diçn.-it 'que le
tourisme ei-i fait auta;lP êarnme se plaise.-~t S le co.iBtnter cerf-3i:is respo:>s3hles
des orqariisn~s officiels du to~lrisnî&, Sfi l est i!~çte de se.îser q9~e da~ç une 6co/somie csract6risée p3r u:7 irn?ortai~t SOUS ensplai de Ir? m?i.-:-. dl
oeuvre, toute p l itique de dr2veloppemei-ot doit s1orie;iter vers des iiqveç-
tisçerrnetits qui amQliorent la situatioiî q4n6rale du marche du tpavsil.

Cepetda? t, la co;strainte des ressources impose de porter le choix s:.ir
les secteurs oit le coQt de cr4atioli dlr~,i eii~foi est fe .noi;is SiovS ;2osçi5le,
D8s lors doit sio~,wrir des choix nlter:iatifs, qm rd la r 5ç.w.tio -1 tiu
chamge est I1ob,jecti.F ce0 t ral de la pl i tirj:ie Seo q~miqc.!e.
hhlgr6 tou t e I~irrportariçe attachgd B cet aspect du toi~riswte .-soi~lig.-~S
dn:ss n'importe quel te Qtude ou rapport--. oii oe dispose 22s e,-icore drune
approche &ri taQIen7e.it compl hte de la queatiols. C'est pourquoi, ,-IOUS
cornmnceroris d'abord par ?oser cetéai;7s proksl3rms de idthode dlanalyse
pour après, ~ous i.it e rrogsr sur les capacitSç absorstives dlei-m?loi du
secteur tour is t ique daris les Bconomies sous - dQve lsppSes,
L'u:ie des rares Qtudes s'rieuses portmt sur 13 l iaisoq ait re toc~rism
et emloi, est sans co.cr8este celle rSslis5s petir is 2??!22-33 '8' 3-r
L%bl\?, Les auteurs cornrileice 7t par observer qcie 13 Yori-joslavie 113 23s
sacore résolu le probl&~.rre de l'exc2s de rmi ê- dtocwre, r i i celisi drr chôrn3,~r
qu'aggravent les efforts en trepris Your ratio.aat iser et 3tmYl iorer i'effics .
êie6 de Il4coiiornie. E.3 ro:?s3queiice, le tourisme est d4çir5 s'il est ca?a$ls
r-- .
de contribi~er E augrmiiter le volume de I'e!-%?loi. iics lors, 13 questio.3 se
pose de savoir si le touriçrm est la ~;-eillet~re .sola!tia.-~ au ;3robI&me de
I 'emploi, 0917s ce tcntexte , les auteurs eçti rmit que ie niveau de. l'emploi
touristique fie peut etre arialys5 en terr.:?eç bruts de stricte croissci.ice,
- ~--l------l------------------------
1 ---.----- -.--.A---...--.1 ---.FI "-
( a ! CNUCED "~3ccr5t-3riat : Le d5velo7:~enie 32 d~o t~i.orism en 99~cr~~oslzvio ,
de 1 956 2 1 967.
TD/E/C~/O~/A~~. 3.
1

.-
~ i effet, s il ne s13git psde savoir çi;-ri~9s:a-;s.-it si le v o l ~ de ! ~ Iferz7loi
auc~mente daris Ifi~idrnstrie touristiqi-ie -ce qui est a.o;9 ;~S~Z:-io~B~-ie :ïor:nai 'du
fait de I~accrojsçehm:-it des flux de touristes-- waiç ?le.is ?rofo:-rd=iz>e:st de
savoir si, les iisvestissemeists qui O:IL e.~ge:adrZ cette çi5!i3tiL~:; 0:::
>,
c:.;;-:,
OU m0i.0~ d~e~xplois !33r i~iiit.5 de capit3l dmç Te çecteo.!~, !=-I~:ial;~ss
pour 86re siqrii-Ficative et exl.ineistive doit être en co.>s-5grie:li\se, re:e.iSe &
fa fois du .oint de w s de La croissance du :îoc;?bre dIern>lois et du :aoiak
de vue du rapport entm le çslpital fixe et Ilez-pioi global. 3eule cette
optique .permet rSeElerne!ôt de dire si le seêtsvr to~iristiqc.oe cr,
,: )
--,-)
](
( Wtahli ssements:
hoteliers : 60,4 1 7892 818 1 761-,5 25,6 :-24,O : 26,5 :_2jY8 : 26,~:~-2&-)
1
: 77,2 : 100 : 106 : 100,O : 111,2 : 100,O : 114,9 : 100 )

A partir de ce tableau, O:? ;>eu! or;o:?stater u:ae croissarace s77r5si3Sle de
I1etTplOi toraristiqe!e dans la p&rioc-!e rete:arme. Ciest sans d81~Le 13 Ur? as?ecf
quelque peu positif du toi~risr* que Iss r5clacte~!rs du sa~poi-t t910:7% 39s
1m.~la!7qu5 de souliqner, Ils fo.>t observer qe!e Ille sscteur de (1E~ô:eIterie cl
de la reçtaur~tio:? est llu!? des rares 08 8;att-s 195C et 1 S5EP le :)al!r*:e ,?? 2
des emplois par rap;port h l ln~seimb le ait r$,qi,oI i&rer:.iû.-at z! !yii';e . t3" ' 1 j,
Cet acêroisser-ieiit est. lié, sel02 les tei-zqes mermes A~J r,:;?orC, 2 1 I2q'g
mer? t ,afio:î dw tîombre de touristas (2:. 2e13 obscc!rcit 2.0 13ûriie 1s sigai--
cette progressio.? c!e llernploi rie .io~?s 4our:aiP suêu,se i 1-Foroilabio-I se!r le
coût effectif dlntîe uni t4 zlien-plai. Cette i nform;%stioi e ._]:-al yse.
tlque que Ilon pourrsil: S$Pi%ir cot?-irm le eoï28 dn .c2:3iî31 dit!.-ac ~-t:--iit$ dles1.s;3!oi
êrS5ea De cette dSf iiiitio:?, ?eut ressortir deux .For~+-ulaf io.7~ de ce
âoeÎ-Fiêisfllr :
immobilisés et le vslur-rie dlobal des er~ri!~loiç tourfçti-:lel; eS.Fec:I3.j, tt scr-ia
alors %al 3 Ce/ ?-2 oh 2 est le valeime global des il-c:;:ob!lisztio ,s
et N le volume d?empIois ct-45~.
21 0'7 gourrail =Ilailleurs avec les as-iteelrç dtr rn~port :îoter ?oie, le rel"i.
vemeiit du voiume de liem~loi peut être dG à !.!ne slr.jral it.5 de façé.&urç :;ILIÇ
au. iui0i.h~' 6i6s: I-*.iil~~'f isserrtecît brGt. coh?*f& 1 a.~ati3n3liishti~;9 chi. u:-e
meilleure orga:"rigûtiori de la ;3roduê810;~, 2::s larç, si le toux de ~roq~.esçion
, .
de Ilemploi indique da:?ç quelle proportion celui-ci a aoJgm;a 2, II rs~e-.içeIg:ie
pas dans quel le riwçure le fsi t est dQ aux seuls investisçernerîts ou 3. dlautreç
P .

-- La decdxièn~ forrnir!.ltiori qui est celle que 7ous 3vo.i~ uitilisSu
é1n;iç notre rridimire de Tf 7, tieLic!rûlt corn?i= e rlu voiui;re \:!*!es i ~~~eçtiçseu3@ abs
rGalis3s ?e,7d~:.it uC7e p5riodo d5teriwi75e el le voli~rte de 61e:wploi tornriçtiqi~e
effectiverne17f indt~ii d3ns la 1m6~iz pSrioc!e, O 1 a>c)clliO 3lor-s 3:~ coolFicie 1:
qui est le rxp.ort es7tt-e !/LX!
Dax kûuteç les deux forz3~~latioîs, 011 SLP;~SOB~ q:'e 1 'e,.mloi ':ofrr;s'rir]li os 113v7':
92s dB 3 dtaertreç -7aa:te~jt-s que I~i...i~~eçtissc:'rna -11. DIsrLtt-e 52ri, fû SY~ZCS :\3
~~ormulatlo:-~ postule tcîe fo.ictio.1 de prd~!.stio:t fixe et L! 3 iive3r! de 2roduc
tivit.j coXasta7jl, i3-1 e-??@t, US? cl?a?7er:qelE d:.it la é3ci.i .io!~gie, vaire u ie
am~lisratio~s des forri:es dlor-jn.7isatior1 q:.ii e:trni.3er3it u.ie ~s"isfsatia.2 pli~s
efficace de 12 main-dtoeuvre effectivedîne:it erî poste, ~ewve,at avoir >Our
effet de iCrei:?er le .~iveei~~ dlem;3ioi ?ot!r les i:tveçeiçseme;~ts -7~?turs.
Cr, cette situntio:-i ;3e~!t trBç bie:-a se pr04uit.e da3ç 12s Sco.?o-,%ieç e -n voie
de dàveloy?er-~ei4t oc! le tourisme est i-liriy5 el gYrS yar une teê!~ iostriscte~re
ovc?ç'c'oç 0riei.i t c?tio,-is t~ic,!~rll~êr~tiqs~eç ,7etier;?e,ît ûVie:?;eç. %:te ?ec:h!?o
structûre phi-taut oZi cl Iie.stir~stalIc prïvîLigIe~Ca oeîtabi l itC i:ar?iuId~reI Ce
des uinitss dconomiquec; qu'elle cliriye, et sollve.78 2u d5tri:~e it ?'r_n,-,e
gestioq çocialer?le:?t utilitaire qui se ;'isaZfrizl içzrnit ,>sr er:er.~l3!e e , -iae,i" rL
dlervlois cr4dç. Eatis-ml isotît les -7arr:aes de gesti~ i, niid1 iorl-i 58 1 Ior;'~
çatio.îi de la sro~dcactioiîi Far ~ $ recours 7 per;;îr iee-,t > 13 rt?Sr=c iisztio 3, el ls
cl?erche e,3 perrmîe-ice 5 5lever le îiveau :le ;3roductivi'l:. qi ;:a1r 51-1 lt~?:r?
dor-nrS. -de facteurs de yrodsrctio-z, elle r4:rsçih 2 a~--diiorer de inqo :
substentielie le .?iveau de 1.3 productivitZ, el le Ireix I~ex:~~.~sio
-, de
11erq310i.

Tout cela moi;tre coi-chieil est coinplexo la :rsrobl:5mati de i 15.i~!rk de
I Ierq>!oi daiîs le secteur touristique . Cette :;é:~de exi.ye ,au r;mi:.-is cor::rî-!e
psaalable, u;ss con::niçsn:?ce ,703 seu t eri;e:st des i i.i~i,?obi 1 içztio:rç, iTt?aiç
aussi des investisseme;--~fs 09.5rG.s ~;i:.içi .q~:e de l l.St34 '31oa'qa:-5Ts~~l,3:s 25: gi:rale
de Il6co;ismie. Le coût ili~im-ne ursit4 ,!!,ni;>loi dans CS co:~ttexte est iJ.j cyi t1,re
inestimable qui permet de s:$llSckPir sur !es o~~orte.~:iiiSs nf%er:,atives,
Daiis ce cadre, si le çovs--secteur hôtelier p3r exer.~.te aaêlsc crz ,coQt
tr&s 4lev6, alors i;r&me que riest LI:] so~!s--.secte!~r- gui i7e Co;-tçlerve ?as
tout soi ;1erço!i;.1el larss les mortes çaiso:iç, or? seut nu rniiriancr-ii e:-i db.duit-e
, ,
quelque soit 1s valeur absolue dtsmplois êrses, qu'il ;2leçt >as la meillec~re
al terrîative,
81 i10us faut do!ac voir comi..sme;?e se corporte le secteur touristiqr.ie e:?
$;'friqi,ie dans le domaine de la crsatio:? de 1ts::~loi.
La capa.cit.6 absorptive de main--dioe::vre :~LJ se~.ier;r doit $tre z.:7clic;5e
riaris i(~e perspective dyi>2~i~i~]~~ et svec h.i.2~ .::.5iri3rr!7e ri:~j.!o~,rr~:,,!ç~, c3r,
beaucoup de pays a.Fricaias se ço?t 19:'ic35 d3:~ç 1s 'i!Colelo>.;eri~e .? !o::t-is
c=
tiqcie esl vue de r6soudre ;mr ce bisis tipier, le .roD[.?ane du cl-iOti~~:ge, .r2;2~
cette preçpeêtive, la tIi8orie du tr3urisiP:-e n=t Itncce.it sup. Je f3it q~fe le
secteur tot!ristique cr5e u.7 volume a:;pr;uiulnle dterrplois et svec u7 coQé
ll faut remarquer ncr d.5;mrt que I'emsloi est Itaspect le ewoiiis fittrdi4 rlui
touri sne n43m-e daiiç les pays dSvolop?&s qui src~rçeiit sourt.!?? se i:otabf e
avn;?êe dei poirit de vue des i:?formatioisç statiçtiqtees.

[En .:\f ricpe, c'est preçqt-ie tri7 vide stntiçtiq!re to?zl en nmti?:re drecîpLoi,
Zn T~ar%içis, on s'est trEç tôt iLst.5reçs5 5 i.3 cr5ztio.% des e~-~y~!oiç d;i'3-~ Ie
arrivge à &gager la structure suiva:%te de llecs3yloi tot~riçtiti.r!e a?n -;ivcsu
-..--."- - --
: Sous-Secteur : Non hoteliers : Sans qualification )
hotelier - --)
, ( )
I Cadres 42 1 141 1
l (
Techniciens
Employés qualifies
63 6
4.043
347
1,032
),
)
1
1
?
TOTAL 5.100 . 1 d520 10250 .-,-.,-)
(
(
Nombre par lits :l pour 4,7 lits : 1 pour 16
--
: 1 pour 20
--
7
/
\
I
\
a
( Besoins du Plat?
(
(-
1969-1972 par an 2,128
-
625 500
--- ------ - " . . -
0i3 arrivait ntorç, pour use çapscir5 !iii+bsrgernent de 22,371 lits 5 I
envirors '7.8IC ~i!~iptsis qui se déêontrzctené ei7 Po 132 er-* . , , ~ t ois ?er~zîa:~ents
t?.aents giobaarx se chiTfre.?t 2 55 nfiillio,îs de di.-sarç, 0-1 arrive 5 ~9.7 @oUt e3
capi t al dltcne unit,': b~ei~;iplof de '3.527 di:?nrs.
__-Li.----". .-.- ._-II. L-I1.l--
' 1 ) Lo Wl,>;i.0!J:S21', : op, ci t, 7, 1 99.
--- --A.---
~2-II.ll-L..--Il-L.l-..I -.--I-----".-.II".'.-I -..-- -.-I -i.

2, 03%
Ce que 8, WAR!.a?,!,4Din, estime comr-ne 5tn.3t tr&s 51ev5 po'lr w:2 tel çectsc:r,
Pour une pBr iode ples r6êen te (7 9711, ifQNice b!at.ior-t~I di-! T~iapisim et
1-- _____._- I-4- Ip-.-li--LI -
I : Hotels : Hotels : Hotels : Village : Village : ?
: 4 étoiles : 4 étoiles : 3 Stoiles : vacances : vacances r
:(société : (prive) : (privé) : Sté étati-r (piv2) : Ensem7sle )
: étatiaue) r crue) u 1
r 300 lits : 400 lits : 950 lits : 500 lits u 800 lits :
A>- ---.-.--.-.---- --- - A.-.- *
Invest issement
en 000 dinars : 2.240 O 1.290 : 1.850 : lo160 : 1,000 : 7.540 )
Emplois créés 140 O 220 : 380 : 200 : 280 : 1,220 )
1
~nvestissement/ : )
Emplois crées 1
en dinars : 16.000 : 5.860 : 40900 : 5.800 : 3.570 : G.180 )
On peut ~0ii~f3tgr que Pii7aIei-ae:7f te CDÛ~ 5.7 i:ïvestisçei7'e.~O :.>"ir ucr:~ikZ dle:-:;:>lo
n'a pas subi beaucou? de çhn-qeme ~t e-1 :;ùoye.-t.:e :>sr rz:s?ort :". I1Utu:cle c!e
la C. 3, T. T. ô:> il 96C. Q.3 j3e:!f clol=~is el7 tirer 13 r07cltilçia~ tm~! >Ii~13le que
le tourisme 60~1 __._ _____-
t pike trbs modesteme-it
.-- _.__ .- _ et . 3. COCI I excessif
_ _. _."._ 5 ._~__ I's?i?".:ior~t .____ ..._,_ __ iam _
A.
'CI u : C~C)~~?,ZZJC. . '?eulerme;-~t, êet';e conci!..!slo;î ?eut Qtre rsc!a:-ic5e,çnr
le toe?riçim $ta:?t -F orternent roi~~cei.~tt-3, cerlzi:=tes z8:aeç po;-~st::el les
iltexpmsi~:l touristique 3euvei-tt voi r les proSi? tneç du chÔri4ags ;3,zrtieI Ieim.14i i
r4çolus. CteçP le cas notai-r;~=nt de Jeph, cio.3t les exck!e.-lt-a .cje po?r_!{stio.>
Zt?+tiqraie;?t vers las autres rSgio7ç de la 7-~ri:içie sCi B ItextSrie~~or.
_
= --
:

Cepeiida,>t, I Iav&nsrne,st du totlriç~qe u .3sri-:?is de briser ces .:lux :~igr3toires
en off r ~ilt 3ux jerbie~is quelque 15, CCP err-y~loiç dont 4, POO dû:as I'iiôlet lerie { 1 je
b,\~.adi WA,S-;"38L!N.'.i7 sou1 igise as$rne le fsiî que plusieurs "(Sri;igr

-i* 137
Sous Ifangle de fa Pormatio,-i ?rofeçsio.s:.iell~ 31: cl:.! perso:u:aet hôtelies
Cap.-..E0;7 iqloi-it reG:l aucune aspBce de -?or:r.-satio:; proleçsio,n:;el!e et 31 7/:
seuleme:~t o:lt une Porn7atio-i hôteli?:re, L!:-l.r !el le strrrct::re çocio.,-??ofes-~
sioi-si-rel le favorise I lext&ÿr~ mobi i i t'6 de la ?::ai rî.--dioeuvre, B I y z co;nkï-e
dirait lkuteur, LR:.) vaga$o;idage ~~~~~~~~~~~,:.:el 11 5 au ;iia:>qi ie 25 for;::aeio: i,
Si iious prenoi-iç n7air-8tei7a:i't Lin pays de mise s;.? valecd~ tor_!riç"tqr!e PILES
rBcen te comme le 34i1.53a1, on .eut se mr~dre compte q~io les cofitç de
crSatioiî dlern er(igp10i touristi,que soi7f extrênw[~~iît 5lev6s.
.'4iL~si 18s "P $e;ro,iees touristiques reteu;ruç par le 111O F1a.a dafis le SO~JÇ
secteur de tfhôtellerie devaient êroer ei;q voluvr~e diemploi de 1089 âit3si
rlpartis :
- zzdres ~;up$rie~~rs 1417
-- cadres rmye~ss
Oh dL. rr Lz
- çubalter.ies I, '::CC
Faisai3t abstractioia du carsctikre pr6doimi:fant des 11ç!.~bzISer:~ec;ll et!i
coissti tuent u:îe rnai:~--dioeuvre saisori:;iiGre que I fo:r d5bauche da:.~s Isç
p6riodeç de mortes ssisorîs et co:~sid:5ra;r"ile volucie des i ivestissen-e:its
hatel ierç dans la p.$rids qui se chi-?fraie: i t 5 5) in;i i l i-irdç Be ?pz. 8:s *2F..ias
su i-ninimm, le code diune unit6 de travail hôosliôr est alors dfe:na/iro;-l
3 mil lions. Evid~mr-aeiqf~ ce COQ^ aurait 5f5 ;311.1s &lev.5 si :soo.rs 7rs;lio:îç sj.9
ligne de comp 4 e 18s i;7y~e~tisser~nts pclblics dIaccowips~g:iei-i~i~t~ rsa;-is 1-3
n%cf;ygs p6riode les i:sveçtlçse~~~~entç et les er;.:;2fois dans les ai.!tr@ç sous.--.secteurs
industr iols ont Bvolla.6 comme suit :

*- - -------A .-- .. -2 . -.----- -----
: Investis, en millions : Emplois crks )
Industries alimentaires 494 1,052 : 5*957 5,290
9 :
(
9
( Industries textiles 249 ; 41 3 : 2.288 j 2,,378 )
( 9
\ /
( Habillement et chaussures 158 ' 139 : 1.477 j 14519
(
s P
( Industrie chimiq-ue 2,983 . 1.529 : 4 ..$6 f 1 ,013 )
P 9
s
( Industrie rnét allurgique 229 - 2 83 : 1.172 j 1.040 )
7 9
(
)
( Diverses industries 4.225 0 6,540 : 11.402 11.774 )
Source : - BIRD o Situation et perspectives ~conomiques du Sénégal - Tableau 26.
13% partir de ce tableau o ï peut alors 4rabl ir le caQt r?loye:-, de le sciai. i-dt
oeuvre, qui sers e-. .Fra 3cç ZF j',.
Industrie alimentaires ( 82,927
Industries textiles ( 108.828
(
Habillement et chaussures ( 106,973
(
Industrie chimique ( 3,329.241
(
Industrie &t allurgjique ( 195,392
(
Diverses industries ( 3700549
)

2, 133
Dlapr$.s ce tablsari, le seul sous.. secteur qvi peut soute.li r la ,coti?paraiçor~
avec le tourisme, est le secteur de Ili.-id~oçtrie chimique, es: :.?ne
idustrie lourde par las capita~ax im~nsbilis5s et qui utilise !..!.le tsr,h::iqt.!s
de poijrte irmport6e. E;î êorsç4~t!eiice, clest ~7 çecterir .or i-rat!,!ra sapila....
l istiq~e, B I est presque :7orrnal ,qrsli 1 absorbe tr&s peu de mair-i--~?toeuvre,
2ue le coat de l'emploi y soif extr&n-e~nei)f SlevU, cela se csrsqoif, 1-a
EQRD !II, dans sorî &tirde sur la situation et ~erçpectiveç 6co::oilriques du
Séndgal, abocd tit 2. la i?iiêr;w ~oiiê1u~ioi-i biei7 quiel le utilise urie toute a~~bf~e
dnmrche, :El le note que Ilse nombre de travzil lecirç actr-!el lei,?e::.t enlloy.4~
. ,
da!îs le secteur touristiqt~s fait rmi:ls dIur.-i raillier sur les 93.5,C?C?O salari3s,
E-e touris!e absorbe trAs peu de n:ni.7.--r!loer.~vre, ,. E,ls:ise;-Aile des proktc,
reterius par le 11111O Pla:? sur le base de ~ropositio:as .Srne.3ant de sources
privses, offrira 'B. 030 issuvs-ux emplois11 1 ". E,-I plus, il -imt y .jouter
que les c3dres çupkrieurs du t3eariçriae sera:-a t esçeritiel ler,.~i~E: cor.ripos6ç
de persor-i:.iel expatrtih ; car, en fait, i IiZcsls [-:ôte1 i&w ,-Je -fapii;~e que des
cadres moye;.?s, quanti tetiveme;-it linriSs, iei-a rr;oye;-v?e 15 par a:~r ! et
d'autre part, les St~idiants ç~5iskijalaiç çuUic;c;~ist uire forrnatioa to~rristique
supBrieure 2 Ile$trai.iger, ço 7 f a1.i noi-hre de 33 dans Iû psriode 1971 2 19'73,
Ce qui çiciiîifie que ie çevter~r toi~ric~tici~!e, 201,?r ~ 1 - p mo~qe";';, sera tribiitaire
dcns ses i:îsta,xes de directio:~ de 1 lassistnisve tec:a.7iq~as SLrai->-jzre,
&a çi tuation ;sleçt pas diffSre:lie pour la Côte--diivoire otr les i?tsbiisseur= :es
touristiques ei-mfoieizt eiî 7973 quelfzyes 3, C0:P çalari'6ç ai;-rçi rgpartis :
-. ivoirie:1$ 1 ccJ; 0
--.---------.~--&------.-"- I~ll-ll-l"lll---l..-. -..- -.- ---.-- --_--
-_--
--.--... 2---..IL.-.-...I-...,- _ .--.-,- .
{a? BIRD : Gitcaation et perspectives Qcoi7on.iiques du .?Snkqr?al -. ?Jolurre PJPI,

Ici aussi le coC4t de la :;7ait.a-dioeidvre reste ,S0ex.1.5, car Ie volur:^,e des
ik-wesbissei%ents qui a g9rsSr.5 les 3.000 e;cpCois est dre:.avi rois; C, 9 imi I i iardç
de frai-ocs CFF:, ce qui -fait u11 coWt Bli~~vesfisçeroe;~ par tr~vall leur de
4, nlillio!'lh;. Qfauitm part, oii peut remarquer IE forte pi-4setice cies rro:;
africains qui cor7si-i tueis t ce que V3çç4 DIOe".!,';;-913E qppel le "les r:ia:ragerç
i10i1 ivoirie;-is du tourismeil, Là, Ggnlzr~îe;-\t il .le sera pas -7nciIe dioporer
IOLJ~ wI&ve 6317s 13 mesure OZ!, In poiitiz;~!e de ~~4orinatio:-1 du pers~r~.~el
clef de voQte de 1 a r:$r,isai te du tourisrne est actrrel1e;ne;rt e;i cosrs dl.4tvdsç
eu :ûiveau du Cj~~\~~ri"~elÏte!-i'éIt f1'. Pzr ail (e!drs, Iz CT!~~:I-- ~~~~~~~~~e stlb8l ter:-&?
est la do~aiiia:?te CorIiiTE au :55:-trSgal.
Pour le :t !3o Ir ;r:ettre
e:.p rel ief 112spect b4rs4.Fice ; car Ili i est i ~iispropri S dc compter ie mr.,=bre
co6rts qui les ind~lit, Cela nlaursit dii.it5r&é poursuit-il que si le Poc~risr~e
iila diaut reç &;ectiiPç que I1artibliorstio!~ r!r~ VOIUF;X de llen-pioi. L:FZrie,
danacette optique, iI faut se de:nc2~~Pler çi e,? ddfi,~igive la pofiticye eocd!ris
la çtrtxtciire de IIer~i?ploi total d3 1s le secteur touristique bu ?8,33ya P O~P
t96&--la>G7. Elle peut etrs r5s~on-iSe comine suit :
---------------------------------------------------------.------------
(1) Vaçs5 DBOi'~',~,i--4;,lRi: : O:=, cit, ,rse5,
(2: iz. PIITCHEIL : Inlepration of Tourisn; in the :,l;n ùsscssi.r~ the value
of tourism, :î,'32 - Do, Wamrnrirs~:Jul.l i-~u;iJatio.~ ; ~ j~:?s~l~, .isrnde:s, \
,'iuiguçt 1 969.

- - -.--
( : agences o :Cies de:magasim
( * : dtexcw : trans- : dlartiaagences: parcs : employb
( : sions :agences: port : cles : de : natio-tgouver-:
(
(
: Hotels: et de s de :aérien :touris-:voyages:
: location. saf mi : charter : t igues :
naux :nement : Total
( :divers - . _
_ _ _
: _ - - --- --- --
(
( 1) Emploi direct : 5.500 : 900 o 500 o 200 : 1,200 : 90 : 950 : 950 o 9.930
(
.( 2) Emploi indirect :
<
( a) agricole : 2,900 : - o 90 : : - o - : : 2,990
( t
( b) non agricole : 1,400 : 360 : 210 : 50 : 2,000 : 10 : 50 : 40 : 4,120
( X
( Totzl indirect : 4.300 : .360 : 300 O 5 0 - : 2a000 : 10: -A- 50:
- 40:7m116 -- ---
(
( 3) TOTAL O 9,800 : 1.260 : 800 : 250 : 3,200: 100 : 1.000 : 630 :17,040
Pour ce qui coaceri-re les roQaç, F. P itc?iell coc-içid" re q?!e 1. ?CG livres
' de d.4pea;ise eri tr nfi~e In cr.:5atio,l de 1,4 emplois dnnç Is secteur to- rist tique
Isi Il017 compte pas les emplois aiI::ii.:ist~.ntifs? et 11, s eq3lois clai-rç. fcç
autres secteurs CIE Il-5clai~oi;~ie, 'Ze qui Ilnt;i;>;?e B 1.. CO:?AS[~JÇ~O~Y qk.18 ]le
tourisme n ton impnct plcos .Favorable sur Iierr?plsi que Isç autres secteurs
de I ~Bc0~701fûie qQn5rale. Te~olerne~at, -3jo~lte- t-i 1, la productivi t5 csroisçe2,~te
de la rnai:-i-.dloewvre implique que I'expa.-sio-i de I'enqploi ser2 srci;?- rni2:me
en CEIS dfaug~nen é atioii des. in~eçtissermnts,

Teulerne ît, ces cofits peuvent re!:cloiiter p?r st~i3.e 'Cje 11accro1 sç81 ,?e -1 t ~Jeç
prix des terrai.^^, de coQts de qQ:,ie civil ~!;:Qs ,2 des Soc3lis=3;'io :s I ~ Î O ~ ~ S
favorablevde Ici rsGcessitQ d1gu~me~ter les .-mrmeç de coi-ilart ave- des
6quiperneists annexes è coûts croisçarsts et des acêroiçsen~e..sts ,:les cofitç
de ia co.sstructiorq Dorie-, les êoatç do Iteiîtploi daîs estte 2ei-stsxtiwe
sri 1s n1auc)aicnterît ?as, se stabi l isero ~t,
2 klernploi que te tourisme dSveloppe, dans les Sêo:ao!nies e;? voie
de dSvelopperment, est partiâuli$reme;-~t J'smploi sgb~lterris qui 98168
occuper jusqu12 GO

:; 1-14.
secteur touristique, 02 peut Ilverili i er qrasso inorlo ces cl-iar;jeç ça~a~lnlûs
pour rnoiti;$ s:-i salaires pour les expztrfss et :3ûr.rr r-trni~ic5 e:.l snlajres pour
les cadres moyeiis et employQs a.?ricair?sll II), Clest. $..-.dire, IIer-rploi
7-
est une source de fuite c!e revews assez a?:ar4ci.-ble, :? c!izut re ?~Pz$
Tar Ilemploi le tourisme ?eut êr5er u~is cor%çcie.ice de .?redçfatio.~ des
nationaux coram cela ressop.2 dans l leiiqe!êts r.Gsi i de ?sr >,liF:;a:~e i cj1l!.Z;i3 "2)
qui fait dire à Gk.?BN!Cf3LIX% que da:~ç Ieç activi t$s to~~ristiques, f !i:-por=,
tznce des straaiqers et des rS~m!:~Qrliitio:~s qu'ils ;~ryoive -it, est dr orement
ressentie yar les empioySs africai:?s.
Si sai dMini t ive les $tudes et rapports sur le tourisme :tiot~ç clisse. rçsrit :le
gralids dlvelop~emnts sur Ie s-nul tipf irsfour cle I !er::?loi, les jirovnesses
iai tes aux 3sys çous-d5vefo~~4s de çtorie iter vers te to:rric;~.~a pol,!r
-faible, On d6se:ickar-ste quai-1 on corr?:xre les jr5vi sionç er_iy~!lor% queç et
les r4alisatiotis co:?cr$tes car finnleiner-at Four que le to!~risij-e soit v5ri.-
tablemeist cr5ateur dlernploiç, il faut :
",
~!:7e parfaite i.?hsqpitio:i c!w foljrisrrr2 ZEdX 5~3=i0ii.!ie~ 10~2le~ ;
3) u.~e rn~i3c forrnatio-: des cn.:ms sup5rieurs.
---L'------.--~-~-.-d--L.--.-----.-------,-----..--~-.---L --. ~ _ _ ___^
1 ) S. V%RGh!".?BC?L : op; ci t, 3, 15:2,,
.L..L.-i.L---.L-.-L-l.L,I
(2) k:IEaye DltZkl:3 : Les tordristes vf~s 3-r ceux qui les serve'.rt
]~~~~/k~;;ji,~/~~r>,,,',?
[22;sI,ir 1-97"
k . l ~ des ~ enqed&t,Ss, bsy B Ilhôtel ct:slore sur 1- qt..isstio.-e .!..ri ;.:ouç
i ritsresse que : '1 les chefs df4t2b l issei-.;e-:ts 110tel iers ei~-rbslrsrl.ie: it be3t.:cot??
. dleuro-Qe:iç, hormis les reçtsura;its et les petits hôtels, Par exes--ple 8
I1liÔtel &A. iOSên't~? le chef cuisinier est u:; etiro.5e-i, clest tr?ç d4cevsi-it
de Ièisser les i7atio;i3ux pour ermloyer les 5tra:iger~~~.

de d&veloppem:~t touristique impos5 :>.Zr les firr;,~ç ~"i~.,~Iti:-~~ti~:i~les.
r5-1
effet, les Etablissemei-%ts hôteliers ont idlise grarîde tsil!e, so!-ari~ 0r.i yer~t
le constater en Tunisie avec 2,500 l i tç 5 !>-lr Jerby, S ? !abel)[ E-:ni.?:mt,
12 h8teIs sur 3% avaient plus 4e 5QC l ies. ,'u ';5-i.jg31 le con;,sie:

La .feuxi&,me cot-3dition est que le to~!riçi.;s :soil~ :r$sr :,!ri volijrne z;~?r$--
ciable dtemplois doit avoir des li-isoi,is trSa 5t~oites 2vec 1 tt:.~o:-~a:-iile
locale. Clest ce ~LIC :?QLLS so~li:q:?io.~s" C ;3i9a:30s 'du 1

:,i2 defaot-ç des eigees gS:-i$ra~en-t~iJ~ ço~.ifirji;zs

5 : ! -6 . .
rje?.tw ,s+!.j.c]eç .3 .;? -it 2 4' '*/ -,.~er ' f;=-ç yse-y:;.4;cs :?-,:;!?~.QC , , - -a* !.=es
!!ini.rrheç tjti 1 is.2~ 50(7F: !3y-ûsqr.:e {i r 9 1 lois FAES ! :-:i.$,!c;
L,,-,,,,,,,,j,;-P~~--&-'---bibibibibi"bibibibibibibibibibibibibibibibibibibibibibibibi""bi'--srr-.ei--cii-oi-
,"" -~:rica., .-2O SC,
9 ' &Ar:?:~.c [-]rz 9
op, i'î .

..
....
;;,Li ~;-i~:.!r,
et les ;-;:l is
,:es+ (es ,p~ihs z \ 3.4c;:-2e ~ g.: .,!z r;:-:-.~~e.
. -
Qtre ap?2p t . e U~.:S [c -2s A:.? P.~pc j'û ~~i31:01!3 .:Io ;t .3 ; fie s.21~: k37,c ex?,,Tte;.u!s7,t
&le>c.p..ii~s[~-, ",!.triçtili!e ?aptir-:i i' Teme it sa.:? !e : i Lt3?2! -:i~~">z~ S2 -ts poser

iaais a:_oççi i.2 3!3;; .:~j?.;~irJe;-ice e: rtre [es C~:~!ZISÇ ;3~

.'7 -.. 152
Cette aouss6e de I~urboi-Ii~ation sera i*a.Forc2e -,Zr 1-7 çitwcitio:? Sso;somique
sp6cif ique qui et-8 trnîr-~s UI? exde rearnl irt+lzssé.? rO:.i~i~z:~f I f

Seuler.iaent, les :3ays co~cer~-iGs nlo,q& guSr: !es rmyens Finziciers di.5lar3ir9
les trsns.orts et surtout les services ;3ubl ieç, I I ei-i rYsulte w e revalo-
risation de fait des pro~ri-5tSs sises S 7~s:lrtiitJ cjeç 6qi,lia2eiis,-nts ?ublies.
,
Evidemrent, les nouveaux riches des inr!v:^ien43rices vo,-it ;?st.sb!e:iisnt
renforcer la surêhecsr'fe de la demande, cela cllardtant plus que ie :3lsee:-iient
-
fsncler dn dehors de sa relative discrSatioi-i, est tr2s sQr. izn soi-ar;se,
on peut dire que Iller; psix Qlev5s des valeurs LasciCres dzns les villes
marquent la tensioa entre besoiirç et ressources er-i t3rraii-n qd41e;-~frzfi-1e
' r,
Oa croissance d5rnographique et 6conoitiiqwell T 1..
Le tourisnm contribue & approfondir cette te.~sion, G-i ,3eu0 S C ao~stater
dans presque toutes les ZÔ~I~S dlex~a,-1çi0.'9 fo~!risti que, CS ~cai Pcit "lm
2 5LaRETJE que "la rente Po!-ici$re clGe 3: llirrui!~tioi~ ~!rbni,te, n ?ris demis
1955 dle~travageintss ~:,ro:~ortior?ç f-le.2~ butes les çtnti0.i~ (:le tor:riseuieif (,;?.
L'auteur cite des cas yr3cis en Frnnca et 3rm Espzgile, 03 Es :~rix :lu
terrain passe de le0 pesetas le s??? 2: 6. C)CC :-~esetzs, PIUS :.rkisS:'iw!lt,
le tocarisrxe dSveIo;3ye une i:-itei?çe s!~3cziilztio;1 .fo!ici2re qui ~ZLISB-! ~:Ziïre~~-
r6mÿit les prix du sol, ia'ais segieme,~t, 12 ,)rix ~!r-ie fois fi):; c'. LM ,-~Lveatl
Qlev6, dans un secteur foncier dSter;.i~iriG, devient le :2ri:: rl~r:i:~j ;i-:ap&5,
c'est alors que le rasouwemnt st~~cwlatif qui enract3rise 9'pie;eut-ç le 1~3~rêhé
:nobi lier et immobilier, seut avoir c?es cons 5 rg'caesices e30cio-~co.~o:~~éq~~es
d5sostrauses dans.. lc3 nesure où les prix slZleva:-pt sans ~C!CU~C trniasfor-
mation rQeIle des terrains, les loyers 5gals:mrit vont s~eicSct!ter et les
titulaires de revenus !rmyzns seront cori~?l?.ter-r~vkit .- exclus du brazrvhS et
se Prouveront dans In quasi irnpossibilit 2 de se loger.
.....................................................................
,( Il F. d. EETlr~JEP? : op, ci t. p. 8 00.

.Ti en /Afrique, les ,~h6rro~&~ncs fonciers nfo;it ;335 ~!ICOPC tteioltç ~ 1 tel ~ 1
degrs, ils ne mai-iqusront pas de se ?ro:-!uire, riotsrn;Te:-rt 4.2;:s iecj C2entre.s
~~rbains, En effet, le fourissne dans sa 'sCar~17e zêtt~i.11e V G esçz:;tielle:-t-e;~t
~
baIn6aire et il ne se dessir-ic aucun siziîe 3e ;i;odiflcatis3, Ca:.~s V'S ê .2~ sa
s?hkt-e dlexpansion dans I 'espace est qui-7rititativers~;ît
7
1 j mit Se, i-J:Z;-os ces
condi tiorqs, un d6sQquif ibre se imanifeste eritre une ~lewisiliile :3ote:?ticl le
et une offre r6buite, il y a le risque dfu:7 tribut foncier or-! encore ~.ai7e
rente de raret6, Ce d5sQqeiilibre qui niest yos e;îcore efbecti-f peut
intervenir rapiderilent par suite du d&vc8op:ge;i3c;~t dinsi \~3ste ii?o:ive:nent
çpScufati9 ûnirn.5 par les agences iriin1obili3rss. DizilBeurs, cs :~rcsblVrr-ie
de Ica s~~culation 5conciGre ilîc:!3~wite ?nt- le tourisme attire dî:.-,!L Ifzttetîtion
&es pouvoirs pubfies, viotâmmnt en T~inisle et Eans les autres 2ûys du
b;:agh~eb, hitans ce sens, j.,. 13 I:';,OT-.!B soil~l igiîe (qi~1~iî ;;saPl -- 5 'r-e r?=:a5svir
pouvait cr6er un &ritable obstacle eu i~lS~eI0g;i>~3i~:1eiqt cles iîoeovs3u;c :>~~jets
touristiques r~otnr.i?:Y7erit e-
.-
, , 1 ~liîiçie
; ~lest -êetui ,de la c:is130i.iibi i

En dehors i57&-c3s cJsç z8:ies trrbairôes, i 1 ;,laut se ;?oset- Be ?robl&xe de
Itoêêu;>ation des terras c~iltivables ?ur les ii.ifrzçtruct~nreç totorlstl:?ucç,
[ 1 existe ~ 9, et Ia, des C ~ is016s Ç COIM~%
A
$,?i2~ (a ZOIIC c.!liii::3!cgyrtûtiorr du
Club R;ééBiterranSe eiq Casarance, Les zQaes 0r37=~~~;3Aeç par le Cz;> .c2::irrIiig,
la piste diaviation, le terrain de Il)-iôtck i:,r,ibert, Stnisnt vsçe:~Slrilc:~~:qt
utilis6s pour la riziculture, L-es aric!ens oêç~pe:..tkç .ii;rcr-jt aliors ~~.!rei;Ei?t
el sirnpleimnt sxpro?riSç. Cette ;>erte 1-!c capitz1 fo;scier avcilt soutevS
iles problèmes difficiles, et DBOZ:! P: ii&eb :3!41.:$tle ,f û! 'r :?ro?oçe isoup les
résoudre une poi itiq~re ~tem:3lois "qui rivi vil 53ie !es vi.=tioF:oes ?CS ex:>or-
yriationslt,
L!;7 autre aspect rjcn aroblEiie foncier rssi-re (-?~:1s Blcê?roT ::Zr ISÇ :m~woir.s
publics de terrains 2 titre gratuit 2 des ;3rorh:otsurs 13ocr eticcbura.cjer le
d6velo7;3eiweiit touristique, Ktiri, souli3:?e cloiss CS sais, le cas UL? 2Eub
i' l5diterra!?Se diP,l :-]ocsima au : ;arec, [3>s lors, i l y a BI:? sas.- u*i!l~ge, car
le terrain concbd6 ne ilest pas 2 ça juste valeur st en ?lus, os2 e::çI:~t
taute wti lisaf ion ai tern3tivc. Or, ces con ces si o.^^ 7~rlal ic;ue sont chcrçe
courante eri 1'-f rique '?*Soirs, et akBCUi7 SPCJURT..CPI~ ;?"iIst :;rSc;cnt'S SOC'^ justifier
-,, .
est plus rentable de cultiver du riz sur le terrain ct~iûi du 2c:3 E.u~~t-ri:ig
?eut çim~letmerit re-qrettsr 1 io.ii9ioi~ ?or,slnii-nte que 13 terpz est L!+? Iûê"rcr
abondarit qui Fjeut en coimsSqese:qêe çiac~so;;?o:ler -je gas?i l l.tt_ie, P -le):te,-tçion
demesurée des .ares 17atio[ia~1)( et des BorRts ôfg~s~Ses qp-~e 1 Io:? rrbrocve
ZIL!SÇ~ bien en il;briqide de IiOuest que le If81Fst, ?t-ou&-!e de ta :b?&:=,?e logique.
e 1) EL:lchel Se!:Ene i3Bâ'R: : Pour une ;sol iticj~ie
touristirxe rentzble ;'~iîs le
ki52arter-nent dlai?usçoi^ye.

(=es terwr; qui foi7f 1 lobjet dltlne proteêti017r sp2cizle e:i w!e du dsve l~jspe;~flet-it
tour{seique, prbser~tes-it poi,ir !es ;xi~~ilatlsr-~ç p.~!ra9cs, ur-n i:iti.Zrfii vital,
&laccroisse~?eu7t eie baw disneiqsion il-~duit Ltiqe rest~ictioi-a cles terres
@u[tiva$les qui peut av~i r des co;-isbquences 2-i-sr.ktc,&.Zss
. . sur I la2ric~!I -
turo et lblevage qui ~.eçter?t les activitds -forîc!aiiientnEes de SE$S is?:,~ice
des popu l a ti O ~ S ioborieuçss.
II restera alors B envisager le ?robl&me urs.nciol dzç effets du toiiafçize
sur Illenvirontîeé-went physique que r?ous S tu.=lisrsn,s dnns f e seco>rl ê!?a?i tre
sur les effets gecsndoims d ~: tourisri-ie en li5isooa avec les :5ew~~sions de
I~environrieisasnt hur-,--iairi, En antici.nil?t nos c~ircl~~sioi-cs~ 0i7 13ed Sire que
le tourisn~e baErn(5ciire ei-ttrûke une cj2.~rac?z:ia;3 de l1e:."t~iao:-i~1em;"i ph jçi-
que et des ~~~i7gtpu0~itC-~ il.êologiqeaes certaiurec, eii sus d ~ hi ! t qetél indeait
la privatisation des ;3jages qui devaiznt relever des biens ;;uk~lYvç laiss6ç
à la Jouissance des po;.sulations.
II col-rvisrst de noter en co;xlcisior-r qcre Is tsuriç;~~ peo-~t $tre 2 t bri.gi:îe
de fortes s!pSch!lations fs:-iêi,3prss dont Ieç êoir~sV~jé!e~~ceç les ?IC!Ç riettes
seront une hausse du .coQt des terr2i:nç et des loyers qui ii~c'uirs irsiooi-ites-
tnblei~ent un erîsernbie cilteffets socieu:t Uo:z"Les suites soi-it i',.4r--,
P .
rt~,~-~visibles~
il est vrai que les tendailces dans c=et&~ directiorg rîe ssr,it t~ias encorn tr&s
nettes dans tous les pays dt,c.friq~e, ii:ais il existe dfjh dlir;i(i~ort=;pstç
iidices done Ifaeêe:-~tu~t ion dYpe;~ê!rn de Ifiritensitrl- dt :-le-, fori-.ES que
aev&tirot-~t Ilexpansion touristique, C.!:-B~ 20;s B:-ICOP~, i-ti 18s rap:^i~rts~ 13;
les &tudes deç bureaux dlutudeç iîtsnt srîtrîv:_n ce tts question fo;7Pat~e.-i$a~e
de Itinte~fbwncs entre le fourisi-ce et le co9t c:eç terrains,

'-',ue die au totai de: POUS ces 8-Ffetç :!Zrzzfs, C-CUT .;aoe:iciCS r;rarirlue-:-il
Ia -fin des ?~ekl~~i?res ~~IusIQ,~s 3 E,-, c-t3.:~ :30ça::t çcîte questio : s.2 .-iivcu~!
de nos recherches, ciest pour nrriwzr- 1
.t .
3 LJiTe ?reso,tcre var;::Jr;.;e,~~Io.7 :'e
In question Us savair ce que fi:-salcn~;rt Ee Lollirisr--ie rai->;mr'ie, ti~!rt(,i~t ,33r
rupport aux :m~~~breuses ~~OE-~BSSCS laites fravc~.ç !es éEsLobies :a to~s-
risi-, ~LIX ?ays 83 voie de dSvelof~,~s;nz;7é. f3c01es-,êI ,~r5tz.a:?:lc.né que ces
i~ays doivent joerer In ccrfe du, to~rioiie :mrve que celui-ci :
- accroh le volume de devises qui ,=iecra -fi:7a[wmr 19 c1S;CIcit ~'xt2rieur
donc De d&ve is;?;3ert-ier18 ;
- Slevs le riivauu de I'e;i:;2lsé, Te qui ZÇP vne ~epso~,c"v~ .fe
SOILIO~O:~ CI ~iiaë~mge ;
- accroît Iles recettes 7ubl ic~les,
Or, aucune des pr~visioris ,~e se vbriffe ni lo~iqo,ner;îe,at, iii clalls les Faits.
Dans 1'2tat abtuel cles str~?ctlires~ ECÇ P~VB:ILIÇ :)eLç r2712:75~.2ç :33r le
touris~7e sont loi!^ des i:lilliapeis ?ror~~is, '-Jo~*~c~ IL' ta~ri~;i-t;e :21es: "3-7s tonb
manune du ciel et ne >eut eére oos:!2xr2 CO:;:;>:@ je Lsisi?it lla.icie,? :'irsc:vur
de 1iOffice du tsurisime ç5n12galais, 3 LI>; !-iFverr7;-.yje yli.!vierx. l i.1 -:oc ;s 2qeteaîce,
loi? premier ~'qrtdie slSero~iile,
Pour ce qui concerine Ilerss;2loi, 5gsle;:ient la di-FFGrence est 3;7car;;?e eritre
les pr5visionç et Iss r6nl isntioc-ss ef.fee@tives, C,e ,2robl 'rliz ici, ;Te rIçick
pas daris la crainte exi~ri ;sor ce Is~*'er :ml i tiq~ic: des ';.sbeyzhel les
-si85 ?sr EQ4Z'3fTQC.IIVT- qui ç~oj~;~oszlt 2 ce yze son pzyc ae devie.~..re
ne .?&ion c:e s-naîtres 3th8tel , [ilais 81 r5sic:e -f0.idc~2ei?t~ler;~e,-if c!er-is Ie
fait . ,
que non çeule;-.?eiit le voluï:~ c!le:q-jloiç ciru.as reste i;;3rc~in~10 rrizis
çurto~it le colat cie I1er;i;sloi est e>tcessi% . ,lors r.~Qr:= que 1s. cjiralit.5 des
services rendus par les travailleurs du tourisr'!~ ~-t'oilt ?as un it.?a~t 131~1s
:~~,-.*-4-m* * , a n -el #* *--.,-:Il-. .-- Ai -. .A--- ---&-a .-a
I

,*:,jouto!sç eiqu'in que, le toui~is;::e exlgcarît i>reç%atioris 1'2 y J~r~Ice de
grande ies ..&l&meIut esge;st\e{ ,r~:;;~tio;l.- in n.z,:;esçeire *~0r;~>;7~
prafessioniseile, risque diaf oi~~di r davn;lhge !les ci->Gtç, bra:3jmr: de!
fouris~ï% dc?r~s 15 solution dei êh8~~qa~e est sir:~!~leiz%erst tr&s ~:~(y.?i-!\?*
Les recettes puibliqcrss iae pisquent :xs Cr~alsrcer.it de çlacvr..s?trs pOtl" f3lf
des codes des investisçeimeîîts r-~qettarit les ;spo;i;otek!rc; :3rsçE!;p$os:;~i7$
?3
l'abri de souêls fiscam:,
/En d&ii-ittévs, les e-Rets ;3r~i-cis par da th5orie Ir_! tor.,:riçtsse et les dif.f&rerits
rapports et ,5é~!des i7e se so:?t ?ns er-Pcore ?ro,cle,!lfs, soit !101'u8 .3é;, ;;;ais
2 &c; .di[-mnçions ~~gr&i'~-e;jz;~t pjdc?{tes, ~~---s~i,~e:~.i:.;.:~~f, il ,I;C çtar2-Jig i3nç de
iIoL!s limiter ?.i cette a~aalyse qui malgr::: tgiît, reste stciliyr,ie, II Pa~t dès
lors srinterroger pour savoir slit existe des rsisor-is ;?ro.?o;.7c:er; lesi riqili--
éerst en faveur clruas d6blocage systSi;~atii?;c!e riii;alpes :. r;io"i/e;3
et long terlm?.
~ l L30uppa q di du17s ce SB~~S, et er-ivope ?: titre ele colrclusi~n ~rovéçolrc,
que fondat-i~;-nt~ler:qe;dt les çtpuctures actuel Des ,,:les Scorso?,fleç er: voie 2e
d6velop?eiosent caractbrls6eç :3ar :
4 3 I'e::tr&rsis feiblssse du i.iiveat~ ;Be ilirtelustrizl isc1ti0:7 qui rs,?d
le seête~ip secondsire ina:>te 5 r&po:-~dpe
S Ici c3s:i?nr;?-lz -,
.+',- b is.ts ::~l~qt!i;3snls~qt
bu secteur eo~lriséiqus et on coi7sGq~!ence entrafns I 1 sêciroisçs r.;-e:-iS des
. .
2 Ilzlgricul ture fortei:?ei~t s:>;êiai isSe, 72s Uz.7~ 18 see:sur les
~roc!uits vivriers, i:qais dahas les c~:ltu~es i:sczlcstriel tes ;
3) la sr.l.senêe itsûssive des ca:2itaux -rivGs ~hrsrqcrç .:jrti fzvorise
des fuites de cntsitawc sous des -FO~ET?SÇ 153a1es CQIM~~IS le rapatrierient 12s
:zroPits et clividerndes ou sous dtnutreç .r'ori~ües ;
1

L:.j 1 tiric~içpopai~il 29s dt~i;-ie mali~-cllsû:~il/pe q'llra[ ifige io:jo dai.3~ Ce
sens dt~~17 blocage c;yst:5cat!q~!e des e-Fl,zts ;x-lr.c;alres i;-~d!-!ibs pzr is I:o~!riç;.-te
1,,ns 1 ~ - les &oi-uo;-aies çob;ç-d,5vclopp~~LOVOE"P vV't-i t&le.::e;78 dû
r6so~idre qulayr&s avoir annl ysS les ef-kts c;eco:~c.~nircs dr.: tor..rris:,iie. :"*
partir de ce nlplxer-it erî effet, (31-1 aura 801 :!:3e vision globale, c)t,ji seule
autorise une êonclassio~r Sgaler;ieiit ;globale. IE slagirz alors :4e 50. rlro;?ter
les coatç et b'5néficeç du to~!riçi~e ;>oerr savoir si le tourisr-;je, est u17 choix
3êosîo;i-tiqwe rationnel, oui sli l est u:7c çi:ril:2le dise raction ::es resscsurveç .

E S EFFETS rdECONDr:~l RLZS iDLJ.! POURI .Sh,;E.

i\, c6tS des effets prirîtziws clirecte:.al-,t i,îrlt:its, 82 thSorie :u to^ ~riâ:;:e
fai t état ellun enser-,.,ble d!cffets seêo:sc~alreç i,rc'irects qui sol-ut ~3r33~li ts
Far une .luraii tb de fscteurs cr:o:mt le tcsc~i@~,~. L=I cs ~&ir?)->utio: i effective
cles activitSç touristiques, est de les ~enforuer OU Ue les az;3li-7ler, i~Es
lors, cette ii.rPerf>rente de :3luç!ernrs fsctecsrs 5ar;ic; la @rod!shio.i de tels
effets, pose Uiq probli;i-?e CO~~IS:~X~ et AAliêat dtitiî!s~it3tio~?, 7.1 c3-:sfi]ze,ace,
tel-nr a;~p~6ciatio,s sous 1 i3i~g18 du yaiis (:hi jf 8ére t~ès ?PL:~B.P~~,
Gans cette o?tiquc, nous ~;~~lci-?ieroi~s .:eu: ca5Uc:ai-ieç i4ieF~eés secs.-r-hirzs
selon que leer t~ature est OL~ i70i*~ SCO~-IO::S~~UE, LF.9 e-Ect, ce serai e tro?
simple et sapis nul do~rte insuffiscirit. de dire qi~l,bstr-,ife;..= *1, te to~!risine
peut re~-npl i r les -7o:%ztio:1is clf un secteur La êr-oisscixe ;ri. ,mi rc. nrr se 3s de
i?O5TO .'!, ciest-::-di pe qui exerce cles To sctioi-rs d'e.struiu?er ~?.-it sur I 'arc8 que CO!:I~~-E le remarque F. : 'iBf:S-YTiL,L, 0.2 rie pect Isn qi!cl,~tifi~r
Ilen livres ou en çe.sits11, Cela dUcouls du ?ôle hur..:zB.-i 2nd toriric;. ;e qul i;~t
eis rapport des ko~î;!'~~eç de civil içatiori et de :~r(f occeo.néion nbsolulstaent
diffSwntes. II riait 310r~ des relati~~ss des parties,, une szrie z'e coias&-
quenceç dois0 IIarîalyss c'ci t etre mnl2e e:; torr;= dfeffetç de de, ~ob:çtration
OB c-:Ji,*.-iP~l+i~n

z, ,:q SOE~'IF;-~, Ce d6vel[o:s;~ezwwt to~rristiqcoe ;>el!: sl:i'::~lei!x?~~t iia;l:rire cles sf?etç
soçiâu,y çur 1 'ei.81~iÿ.oni7eme:.st hu;?,ai;q et qui i [ -?:.iui n;3/jrf2;.@ier C:I é0:jt~ 6ucidj t.5
e:3 tepmç de a,oQt-bCr3$-fics, 1112ig &gnie;.;?erré, il y a c!ÛL!>< 3:jlres ei.??c - J ~
d1abot-d sur Ilei~viro~~i~e:-;a,ent ;3Fiysiq~ic c!nnç 1s -,li~sr?~e or'? le Zorrrlsr:'ie
, .
fasonne Ilespace du froiit de nier, tocot nu r;.ioi;-is der.is sa version bul r-n?aire,
et sns~lite i pec?t vr&r de iîouveI les re8a%ioi.:s de d.:.:~er.idn,ic:e :~ol i tique ou
autre. Frontz Fi:dYrP3P1 -qui ;î!eçt pas t4;';:oir? des o;3bionç :~risri;ûires ers
faveur du kourisii-;e- :7=etaît dssja en stiptje coi.-*Pre ifti;îe ~or.~~l~çntisnlf des
pays sous-déveIopr~Vs qui rlaquei7t dii3tt-e trnnsforr~.:3s el.-: Centres de
Plaisance I3our les ;mys d:5vcJqy$s, f,e risque est d!auto:;é :iP:rs &lcvS que,
la dermndc to~iristiqus .re~ic! Foii~la~,:ciatoieniei?t sa sousce

f",, 1 6C8
Les sêBaéi:?aç des politiq~ies de d&velo;;;:ei.s;,sr to~oriç-:!que e;? ;',Ërique i-~o~ns
apprennent c!n:xi leur quasi totalit:; q!.le , Le çecteelr toi-!ristir;~io est 2 la
base dt~prs erîseii?ble dieffets secoi~dnir%s 6e ca~.ach&re :3:zo;-iori-iiq~oe of q~!i
;p~vené $ere comptahi 1~5s coy;2irE des bs;-; :-Y~,Z~F; i,lets ~;oe!p 1 ;êc>:-l~:;.;ig
g8n!$rals, L,e ts~irisr-~.ie est ,=JI ors cr&!i eee!r dlui~e iJe..rin;-ic:s :ioi.i:,de 6 le dorst
Ici y-ii-icipaie Ponction est didlargir les capeicit4s gld-sleç de co;isor;-i!fiation
qui induisent en corîs6qe!s;-ice Lin Vlzrgiçse:i.;eiaO .r!e 12 ;2rodci.stI 07;. En soEin:e,
le çeête~!r touriçéiqass peut &ére Be foyer :Lllus-i prcsêosswç c~r!>7ulatif e:?
hausse, Le prir-ruiae tL75oriq~~e est si:ïiple, le éourls:::e c. c:l~imi;orfaI.~tç eflicts
de li6isoli avec los autres secteurs, sois eî::3aiasloi.1 ::rovoqr,ie !&un aeêrois-
sensent de lu dsr.;:a:?de cit~~~tp-!t de iqo;.;l~r~~,!:: O~,C??LIT.S, a!>' :rei-;:iep rs;-rg
desquels on citer De coriîcerêe, ifn~ric~ilé~re, les trai.~s:-,or-ts et le
bsti ment. Chacuiae de ces activit6 entr-ûhe .S, son tor,ir le dvel o?;:.err1e;7t
e!iautt-es activit5s 2 ~ i c!egrS î ;3lus ou ~-i;oii>s I;:c:3orfarit ; et IF, el'iaf:.~~ se
7ocersviit 2srvoquat-it ai:-isi da P (J!Çs~~~ OC e-i~ets ili~litéj3iiêate~~~I~
III',
19 reste h savoir sur quels secterynrs vo:-~t :2or'rer .ririici/2ale:.s.d les e.fFets
dlesstraiiiomerrsî et etqçuite quel les so.it les 1 ii-zifss sfrtictwrel les es ?:-!%O--
inèiîes dlitseluction dans les

Secale, v4ritsblerneitt, la dis90sitio~î d1~r-i tal~leaem des ral&tioriç intcr-indus-
triel les aurait permis une a??r ki3tio;i ex:~=lr 1st ivs @!es; eEetç se70 7c!airss,
C r, dais aucun des pays, les stot?stiqriieç actuel la:rmi.rt (rtis4so,iibiss tie
;>ermettent dtAtablir une telle matrice, (tn~ ?eut se =o.-isoler* dasç IE fnit,
au Pond, que les 7olitiques de dSvelo~-s,~er,-teeit touristiqa~s ,il S:-iror~ve.?t ml le
:?art, le souci de chiffrer tarît soit ?eu les effets îIle6?trai.reine:ite ,Elles
restent sour Ifessentiel, sur des co:1sii5r3tions abstraites e>:cessivîmerit
globales, Nous situcnt sur le mêi-ne terrain Ifai?niyse, 1709 re $:inarirhe
sera diabord dta:s?rShender les secteurs çusce.~tiStes digtre entror'i?Ss et
ensuite, nous nous interrogerons ?our savoir si ils le so:ît OU 12 çer05t
effectivement et sous quelles contraintes, ;dous vsrro,-ss alors successi-
ven%?nt :
Premi&rement : La ,3roblQ~~~tii=jue t?PSsri+y.de des effets 5zo.loi*fiiques
indirects, qui assimile le secteur touristir:ge 2 un :3Sle de çroissanês au
sens de Franqois FEI3RCTUX ou 3 un secteur Ue croisss:ice :zrifnzirc ._le
I 'analyse de 20.STiS'pr.
Ces pr5cisions th4oriquies qui mont retît ~1;ie -?ais encore, I iarti~ulstioii de
la th6orie du tourisme 3 la psiis4e cocdrnnte de Ifa?:3rocke du so~~ç-d~vslo:~
?ement et de la dynamique du c!Vvelsp;se:ne.rt Sêo:?orr;iqus et social 7ar Ia
croissance d5sSquilibr5e, uns fois ,j.tablizs, il siagira ,de~xih;~enent,
dianalyser les secteurs affectSs psr le J5s5ijuiliSrz induit 7ar De tourisme
(3 savoir Ilagricul ture, Ifiridustrie et I~i"irtiça.?st,
Troisièrmrnent : Le tourisri:e Ztn~t fondame~itoEertrent une consoin-
wation translat&e, il ne rnanqusro sans doute pes dfiriflrmer :>ar le biais des
effets de d6mnstration et diimitation, sur le r?~ocl5le de eoiasoc*r,~.xtion locale
et plus précis~rnent sur celui des couches les ?lus fortunl5eç Ces nations

CR01 SZP~NCE FZISI'~~-L-\B RE.

, .
Dans ce paraqca$~e, il s'agit dla??ortcr quel,quos ;:r:-.cisiorss s~il~:>!Qr~ieistciires
sur I1assimillatio:1 du tourisme conrsp;e :388e de croissance ou szcteur de
croissance primaire, pour mieux situer le cadre dlsiialyse co~w-~i-~t lr!es
effets irtdirocts Sco~oiriiques qui sont on Bzi t des eFiets cle Iizisor7.
Le pôle de croissairice au sens de F, F:

.Ti nbçtrsite:;;cnt, le secteur tsuris&i*:;ue ;i,ar 11 f;.;>:3op;n:-,cs des ca'2if,-?j>:
i l i tnrnsbi l i se et par le no::&pe dlg{je;~ts -jcor.~o:.i-.i :!!,!es .yr_il i f .;~;..;&pp.~e et
swpt~tjt yar IIZI* ses li~iso:,s
avec It8coaor:lie gén:5rale :Jar les çtrrr~~r.!pes !2rocJucti-~es,
La .rermi&re 1 ip-.gite i3p0~ient de 11 i&içyjoraiLil! t5 des bie;w ~ ~ coi-isti i i tt.izrst
ses liin?uesH, En effet, les biens ê0:Pç0~7)y;~fi3;.1 ill~ep;;:~$ia~l-e~ >;sçirQs
par 18 secteur, i?u çoi-08 souvent p,-s :-!PO hies ?sr 18s Sco:îta::iies, si hier%
quo touts e>cpai?sio;r C!L! secteur va snlrsi;-ier un sccroizis5:-::,s;>L c'es i;-z;3or-
tatiofiç biai-ms et sepvices :?&eççaipes :i 50.4 i ,
fo.~~@tionris--
4c. .""?te
!..-a &~~i$1i~ lirhite eçt 2; 13 forte êofice:9&r-utio;î ver?ti:z.zls 'c!cs ~!:.ritfs
Ge~nornfqi~cs qui fort-i-set Is secteur. i~,aisc, ce sens, Ics ~ ; ~ P P C ? : ~ ~ ~ S B C ;
coricentp,$eç r~-~fPpise;-8t davslîtage leurs i:-i:i:~~?tc; --;eis 4galei-iicwt Ees oyt;prls.
Ieç aurant tersdanêe 5 sl~:>;spsviçia;-liîer de -icacpiq ;~r5$.5pe.~tiv~ Is ciar~s leurs
;>ayç diorigine, !3ia:?s ce cas Iss l iaisoi3ç ,zvec it5cL?rso:--tie iocalc seront
* 1
r311~~ pszuites et :~aptal.it 13s poto;;:$:;es Scoi?sy:si,;ues -)l:~s faibles .:!e . :3r$vr.!eç.
.
SEP ~ 17 autre j3l0~1, 1tentre;3rise ~0:~cei^ifp4r-, ;;.olarise ta~fbs les aclivitSç
to~ristiques et nlsflre q ~ des e ocêesio;~s .-lli;'ivsstiçss;-i,~:~t lit.;:it&ç 2, la
jlieti te Spargiie Iscale, LI i:; t ervs.atioi-~ L.!Z uel te-vi est rs,jet..5e vers cles
aêgivi t&ç extpa-r.;-~apgin~[~s ~on.ij.:.:e 15s H.ri2pnoetosIr
~- at les 114,3i fiç i,.:acjpcç"
deçtin:-Jg ]jpi;tci.ale;;~ent aux toupisteç "': .,'~ibis revenu,
Qp, h y regarder de ;3r&ç, les Pirr,~s h8tcl i';res en i'f riqtae oi.3; CI' Strsites
liUisonç financi$res aussi hie;? avec ies cor~~pagniss de tra;--.s:m~t qrr1,??/ec
isç age:xes

&a chgrne de êonsornmtion est comp tEternsi-it mftriç5e ?ai- la grande f irm
qui ne Peit quiune place rddui te aw: petits ir~vestlssel-!rs natirs;lau;=,
En dQPintZve, 16i l'assimilation du secteur touristique a un secteur de
croiçsilncc primai=, compris comme un secteur oiii flleç possibilitSç
dliniiovation ou diexploitation des ressoirries sapûksleç de procurer- des
bénéfices nouveaux, où jusque inex?lsrVeç, cffrent un taux de croissance
élevb et d6clai-têhent des forces e>cpansio:-mistos dans dfaut res çoctsurs~f S 1)
peut se défend= thSorlquement, 1 I foo~t voir concr&teruient dans sur^
Ponctionne6mnt les possibilit3s r6elleç que le secteur a dferitraitîeb
Ifexp~nsion diautres secteurs.
.......................................................................
( 1 ]i :No RO.5BO.Y : Les Etapes da la Croissance
Editionç .laeuil ; p, '71.

sUO~$~~~OC~L!! S P JUBLU~SIL:?~!~
~
al '§Sn?J6l!Z.J uace I! la c, !o!puoj alla1 aln J!~C;LUOZB=~C J!DAS~ awç!JnoJ a-g *saç!nap ua sa3JnossaJ sap anllelad ?~P,EJ el
Jed pnl!lsuoD lua~~ia1SceJg~,p a0jn06 a) Jelneç assEJ !nb nnannou JnaJaos rrn
Jiennocrl 'w4! i3%'1;Jad alla3 SUC~ J!O~IPJ. 1 1 *SJUG~~!BC s.ap aaueleq el ap i!~!~?p
4
p.Jr~oj un !n?ns auop $sa c!als I! SUO!JE~JO~X~ sap asçneq El ? cian$!J$uo3
luso2nn~d ac! 'ssy!~/l.&~oa nsc: s?d) s9dn33epnuneu gi~!npcld sa( aLarpn !u
6 aqsgd ~i iu 'i;alrîr,eu suo!~~n~asuc3 sa1 !N *(an!;o,p al!nq 'çwn691 6sllnci~p
salosocil5e s:!i?;m~d ap lualweljû!luassa lua!esod~bio~ as la sa.~!w!l Ç?J~ qwa!B$?
'sa; ]a zldi3nb SUC)!~BDJOC;XB sa7 *su~!~L?lc(od~! sap ~qo) np

t
Nori seulement IlEspagne avait urTe structure industrie5 le reiativernent
avanêae, mais en plus, elle disposait d'une infrciçlri~cture de base plus ou
I"PK>IPIS
ad6quate si bien que, le d&~elopsc!.~~r~t du tourisme :ifs pas induit
des coQts excessifs diexploit ation qisi liu;:l terit les revei-ius x?tç,
,Sur un autre plan, les offstç dien t rairieme;?t ont 6tS ~arklci~!i?~r'ei~?e~?~ nets
dans Il industrie du b8tirmnt avec "Ze boorF:i iir.ar;mbi lier11 des 2iii-i 5es 1955-
49W.it faut dire que ce niest pas un hesard, si le secteur touristique s
stinnil6 diabord le dév~loppement de Iflndustrie du b$tiri.ieiit, iEts effet, il
y a une cause hIst orique lide la guer-re civile da O 936-5 939, laps de
laquelle PI~:adrid fut entièrement &truite, 5 quoi il .Pwt a;ovter- Ille vieillis-
serrent normal des bâtinlents existaiits qui 9 do;~n6 lieu E il:-: 5esoii-i de
rhovation sic51eva:it 21 envirors 60, COCI logeirwr-its par atwt en out re , la
fait que IlEspagne a el3 faire face 3 un accroisser:~siit dc5r.wr~ra~kiq~e
substantieli1 ( 13, Le touriçrm rie vient qurzs~arter un dyil~::~isfi~~ n~kbb-~CJ.
II a ouvert des perspectives su.plémntaireç 2 Ilindustrie du bstiwnt,
cela fut rendu possible par le d4velopficrnent de la production du cisnent
qui passe de 5 mi! l ions de toilnes en l96@ : 97 rnil l ist:s en 9 97 1. Coms:-e le
notera 2.:. BO/t,U;&IO, Ili fexpansioii renmrquabl e de la p~~d~êfi~ri de ci z~iit,
lfEç!~agne nia 2u r(5?oiidt~ à I1augr-ne;i t atioi? de la deasiai?de pmvoqu5e par
le boom immobilier, ce qui reflète la v igues~r de la croiççuxe Jes activitgs
de la constructlsn et ei

geç matikres premikses étaient dispsnlB8eo ainsi que ?es agents de
production et n-&m les capitaux, Le t~e~riçriw a sirnplemei~t Qst~ettS Les
activites, 11 est exclut que le tourisnîo dails ses forriles actt?el les ~ulssont
Jouer le dm râle de financement des iii?postaPio-7s clans la i-wuvre oc [cs
recettes qu'il &gage servent piutQt h financer sa ;>ropre base c!lii;-p~rta-
tlon, II reste alors B voir les Çs~~ôtio;~~ disntrzineriient sus les aut rcs
secteurs:
1) Les forictioi-~s dfeist rnîrreisae-tsur les açtivit5s û 1 ~ i _ r ~ & ~ d 6
Tout es les Qconomies qui nous iïatGresset7$ sont caractSris5es :Jar Lerie
production agricole très peu diversiPiVe, .nrfois rr$m trEs -forter-,ient
spicialisbe et de nature industrielie, Ce tirait limits au UÜpat-t Ivs liaisons
en t re secteur touristique et secteur agri solo,
Une notable exception est constl t idée par le hlcighreb O& on p ut observer
une trgs grande diversification de la production agricole. 13ai7~ ,des pays
coriim Ill,lg6rie et le Liaroc, les cul tuires frutti&res et lI-g~!r~qi3reç,
demeurent très appréciables et occupent une trEç bonne place drl:7ç les
exportatio~~s globales. Ainsi, le tourisme .eut @largi r les débo~ich6s de
teis produits qui dans les 6conoïnles africoineç sont imortc5s. Me~er?dant,
ces deux produits ne forenent pas les bibr:-x?nts Jes plus essentiels 3s !a
conscrmtion touristique, ,'-i.insi doiqc, ri?alg~S ta pr-$sence de teDs produits
le tourisme n-iaghrQUien importe ceirtçlii~ç biens de coiasorniriséisn,
Four Ildifrique de IfQuest et de IlEst, les ~robiè!~.~ç se jsoscist tout ci~itsement.
Nous somms en présence df&conomie agricole s~Scinlis6e Ssi-:s les cul tureç
industriel les avec une faiblesse relative des cultures vivrikres. 7i nous
prenons un pays comm le CZOnéçlal, en 11 969, sur des irnpop.tations d'une
valeur de 5 1 milliaeds de francs CFA, les importations de produits al inien-

ment aires ont rcprésent6 quelques 17, U ixii G iards, Ces chiffres sont pour
la 68te-dfflvoim la nierm année mspectiver.t;ient de aJ6 snilliaids et 13 mil-
liards, Ciest 121, un trait caraêt6ristique de IESêononîie de traite dont In
finalitd comrm le rernnrque Ado;qique ,'N48N b:EV'E$7 Ilest 3e fo~lr~îir un su
pJùsieors produits qui permettent dfacqui3rir des rtsoyens de 7aier;ncntU (1)
lesquels autorisent l'achat des produi tç importSs, C'est-à-dire que la
s tructure des i mportat ions devient un coq31 6mnt indispcnsnbie des struc-
tures productives agricoles. Rloniquie Isi:EC/ER note p3r ai ! lei~rs, duns le
cas du Sinégal, que Ilindice en valeur des importati~nç de Ifeiisernble
constitua par ltllr.",liimrut ation, les boissons et 6eç tabacsf1 boss 100 op 1960 mi
à 14-j ei.i 89710 Dans le r&m tenpâ obscrvc-t-elle, 13 part dc ses produits
dans les importations totales passe de 29, '75: 31 $, Faut-il reirwrquer
du reste, que rndm les produits IOCZW: ne rcqoivent pas clla ;?ivesu des
entreprises de diçtrlbution, la publicif6 ndêessaire pour Iûur ~:snçornmalion.
II en est ainsi parce que les çoci3t6c; c!e distribution restent s~uç contri)le
exclusivemnt dans leur pays dlorigineil (2),
ka situation n'est pas diffsrente pour le Kenya OC! en 1969, les iiCtpor?ttit ims
s~6levaient à 4 16,s millions de livr3es doiqt 6,s ïnill ions 7oi~ les produits
alimntaires, Les chiffres Qtaient pour I IC-'uganda rcçpcâtlvenîei-it de 45,s
millions de livres et 2,B millions et pour la f aiîzanie 71 rnillioris et 5, 7
......................................................................
mi I l i onç,
41 1 htionique ANSON îv??EYER : $,',5caniçt-neç de Ilexploitatïsn en ,p,frique,
Cl P
Lfexemple du S6n%gal ; Editions Ju,laç, Paris 1974 ; p,
(2) Mon fque ,L+ P!EEW : Cite B juste raison le 5QN/~38 2, dont le chiffre
diaffaires a ét2 imlttplié entre 1969 et 1991 par six et lidotlt Ic comptabilité
est tenue en France oh sont paçç&es Ieç commndes, En cas de rupture de
stocb;~, il est hors de question de çfadreççer & un fournisçe~r iocat",

Ba leqon que !lori pout bn tiper est que les agrict,~ltures dl/~,Lriq~~ noire,
ont dfautres foii~t ions que de faire vivre directeimnt les p.~ilatlonç, En
conséquence, elles sont incapables de répand^-e & la demande touristique,
Qans ce cas, on rse peut point parier d'effets dIentr*sineriaei?t, d-,u contraire,
le tourisme contribue ici de Paqon nette 2 acc616rer les importstions de
p ~ dits u dfalimntation courante, &a distribution des touristes corinrmnde
souvent les courants d'$change, En roi7sdquence, t~a~provisionncmer~t
se fera principalement an France si, la cliei?t$ie est 21. dominante b~anr;ai~e,
II s'agit en clair de tenter de proposer aux touristes les t;--&rms menus que
ceux de leur pays cilorigine, Cet aspect, fait ressortir le caroctEr*s sn!:ylosé
du tourisme, DlailDeurs, Ilenqu$te fiZ1Eaÿe 3"BFF,NG, rGv&le ce probl&tm,
un touriste nia pas h6sit6 de manifester sa grande dQceptioi3 car firiaternent
Ifil nia trouve 2 Dakar qu'un autre visage de Fûris, h Fart le re7sç dont
il a bén4fici6, il n'a vu aucun chongen7ent11, Cette opinion est conOirm?ée
par lienquete r6alisge par le DSIQgation Gé!?Srals au Tourisme si! le:, 3ïG
des enquêtés qui ont visité le Cap-Vert, rnocleslent leurs appr*6çiations p3r
le fait que la vil le de Dakar l'est un peu' decevante, Qtant C-onsidét-Us comme
trop européenne où les gens nianquent de naturel et où Des mendiants et
les vendeurs rnènent la vie difficile aux touriçtes~~ Q 1 ?, L'Btude dans une
de ses recommandations, note avec justesse et hauteur de vue que l'l'offre
touristique semble plutôt etre calculSe pur les besoins ç~.op;~os5s des
touristes, que catqu6e sur la rQaliit6 s&n6gaiaiçefl, C'est dire que le
tourisrm ici, sia@cornode au style de +zor?çornmtion du toi~riçte en important
purement et çimjlement les produits eçtirnzç convenir à ses goatç,
......................................................................
d 1 b D6l6gatioii G5né~eie au Tourisme ,: Enquete sur la structure de iri
demande touristique et les préférences ddclorQes des touristes visitant le
Sénggal,
Direction des Etudes et de la Planification, Aoht 89'74 ; p, 1.4,

", la question posQe par la Revus ,':,frlq1re-lr.idt;strie (1) à hl, PP,OS,'.NQ
P.D. Go du Club A*;bditerron5e à savoir "quel est D lassort Scs.:orraique du
Club dans les gays oh il si installe^^ la roaonse est hautesnent sig:7ificntiw
et rQvé latrlce, En effet, isrir, PRa,BG;~JAO coml-mnre 2ar resonnaftrs Ilauton
a souvent dit que le Clwb venait dans un pays avec ses charters 2 bord
desquels II importait sa viade, son poisson, son sel, son beurre, son
huile et je crois dm son pain" (1 ?, Et le P,G,G, d'ajouter, nous ne
sommes pas aussi stupides ~UIOY~ veut te faire croire : ~~ious nous nppro-
visionnons pour la totalit4 de i73~ besoigç Iocalen?enttl, kinmbiguR5 niest
pas levée p hr autant, car on peut tr&s bien, et c'est es qui se passe
réellement, s~a~piljvisfonrer localement en produits Imp~PtQs, Quitte à
passer par un lrrportateur au ~willeulr des cas, ncitior-ml, Cela ne change
rien sinon que le touriste paierû les services de I~ir"iteri~iQdiaire iocal,
dlre en défiiiitive, slnon que les Structures agricoles d',',fbi~j~~ kdsire,
ne peuvent avoir que de faibles tiaisoï-is avec le secteur touristique, ce qui
liquide toute tentative thBoricjue de dS-;ager des effets dlentrciir7er:imt
significatifs, II nty a qu'au Liaghreb oc de tels effets peuvent ce yroduire
du fait diune relative diversification de Itagricul turs, D'ai lieurs, da~s le
cas de la Punisiê l'6tude de b, H.GJ lbkjlD/, 42), observe qu'en Stfinitive
Ilagriculture seule, peut i3tt-e banaficinire de I~r>cpansion touristique dans
la snesure 02 Ilta production agricole destin% à Ilhôtellerie est payse en
devises, Ceci est diautant plus intiressnnt que ces 2rduits ii7cor2orent
une part plus ou moins grande de travail, et qu'ils sont Ifobjet dlinpôtç
perqus par IlEtatll,
.....................................................................
(la c%frfque Industrie Infrastruâtures : no 6':. ; b.iars '67.4 , ~a 22,

Llauteur estime alors, que le vin consomrl:5 en Tu.-iiçie ?ar le touriste, est
valorisé 7 fois sa valeur ei? devises, 6e nd~le gour les autres srduits
exportables ou non exportables, Ciest-5-dire, quiici le tourisme joue les
d m s
fonctions quiun mrchS dlexporttlt i0:7 ,-ion affect 5 7er iû c'

II s'agit en conç6qtiei?@@, dtanalyser D es l icliçot-is eiitre les deux secteurs
Mais par-delà cet te analyse, il i rq~orte de si intesroger si effectivement
le secteus idustriel et artisanal ne se serait pas dSvûlo;pj~S I-&E-~= en 1'
absence de toute activi tx touristique, Gai i a rt,2onse est 3.57 r::,..ztivc, cela
signifierait, en faitrélue les e-etç dien t rniiîemnt ne peuvent ?cis &tre
comptabilisés comrne un gain net e>:cl~~çivei-relît irqxinbEe au secteur
touristique dans la mesure oh ce gain peat&tre obtenu ;pzr dfnutres iimyei-G,
Nous cornmncerons par !'&tude du secteur artisa:-snt, dlsbon? ;3-irce qutil
est un secteur sr&-industriel oh les 2ays aPrir3ir1.s ;>euvent avoir un
r-nonopole de fait en raison de son extlnctiois clans les : ~ y i,îc!~:striaIlsC~,
s
par suite de llélorgiçsen7ent des bases industrielles, :

- la bijouterie ;
- la S@uIpturee
_ - -
l? _Lesrduifs textiles : lociilis~ti~~i et
- rnarch&,
Dans ce domaine, sresque tous Isç pays afrroains >euiverit 7r5senter une
gamm de produits qui va des tapis, au: co~~vertures en pc?çs;li-it ;3ar les
vetewnts traditionnels, 1 1 niest évidems;?e, it 22s question de les 7asser
eii =vue, dfautnnt plus que certains de ces 7rociuits coliirne les v&teii)ents,
sont conpl@tement mis hors marêhQ par le ddvolo!-3pe:-ï~e;7t de Ili:-&strie
muderne textlle, 1 I reste alors, les tapis dot-it I'esse[?tie! de la y-oi;eaçtion
est effectuo en '(;Pr i,wa du fbrd et au rX~riSgaE, imiç to~ls une -?orme
industriel le,
Cette activit6 qui en Bunisio se conse:îtrss particuli&re;went dar-is deux
centms Tmis et Ksar-lael la!, occupe quelques 10,080 artisarrts et foi t
vivre environ 68,000 aersoimes, mi7 rctroirvc des villes spéziatis5cs dans
cette production en LlgGrie ~iotams~isnt T'ebsssn, Laghouat, Eiskra,
C'est surtout au b..:aroc que 1 inrfisanat textile occupe une place i ~-i?or:snt.r
parce que b6n5Piciant d'une tradi tien assez vie! 1 le qui rernont'c nu >

Du poiiit de vue de la coiii;i?e~cislisat?on, los tasis tu:7isie:?s, nlgSrielis
et inarcmains sont exportSs partlcul isrcnent vers I 'Zur-ope 028 cer'tairis
se sont inposés sur les imrch6s. Le S"la~oc prCssrlde des stru!ctums de
comrric~eialisation pnrtiâul i6t-e~ avec la eonçti tuf ion de co~:;iF~tives
artissi-ikles, tiotarnrt-&nt à Chichaouas Dans ~ ~ tel i 7 contexte, IfIntervention
du tourisme peut avoir deux êonsSqwnces nettes :
- la cr6stion diun no~ilveau r;ra-chS k Iiii-~tcriec~r ~$i:tc des
.ayç ;
- le d3veloppen'icnt eJf~i:le ?ublIcitj cklucliot5e et imn payCû
pour 1s ;>roductlon artisanale locale, rmiç 3 êozditiori quietle soie de bonne
quolltd,
La bljouferie par le niveau de sa production est le deuxib:;~ jrei2cY :.>rduit
de Ilartisanat. Seuleriîent, 2 son propos rerinarque ~~ir-~pose. 703
d3vcloppement et sa co~mercialisation soiif solide~îeiit 116s h des ~CIC~CWPS
internes, ER effet, il est gbnJralen~nt odrxis en /',frique qi_!c; llor est ~!n0
valeur refuge, uii iristrument privil&giG de tk&çaurîçsfiorî. Les couches
les plus fortun&es, qui seules disposent de sur2lcds rU~ii&t~Ji-es, et qui ssr~t
incapables de les faire fructifier, soit p2r inconv5t en ce technique, soit
poker diautres raisoris sociales, les conçervaiit eci valeur rlSalles, do;-it la
moins sujette 5 ddprbciation, es't.l'or, Ciest la rnison 2our Inq~eilc, on
constate invariablement partout en i-dr jjeie, le dGvelopper7ent des activitss
de biiouterie dont les ~roaluits sont prYncr':sa!e~=i7t destiii6s ou r-mrch5
intérieur.

Dans la production de bijoux que ifsri pe~*t obsert~er en ,"clg.kie {ZCabylle,
.A,ures, Garda%, Pai:7anras.';et) ou au : 'WOC !SuPu! 6-3ccide;atol, ,f,,iti-,',tlos)
nu 35n4gal (dans les principaux centres ar?lss.~scix cies dlf2r.erite.s rdgionç)
ou au Kenya, &pond prjncipaler.sendc, 2 ln Uemsnde ii-it5rlew-e op: 16s g06ts
;3our la bi Jouterie sont &Sc; pro:7oncSs dans les mil ieux boe!ryeoiç cortiws
dans les couches populaires, Le vo9~::;ce de 16 Portune dSpsrts (es ut?a sur
lior et.les autres sur Olargng Le tourisurie .sut alors cor-istit~!er une simple
demande dfappoir~t,
Cette conclusion ressmt net tewient de lteiiqeaeto que i7ous icbns rSal i de
au Centre Artisataal de Dakar (1) en 1971, star 3@ bijoi.~tiers intsrrog4s,
25 travaillaiei7t paur une client&[@ nationste et 2 p01~r les nmrchls extErieurs
et 3 avaient un contrat de prm!uêtion avec des .sociStGs de bi:'oc?terie
instal [&es & Dalcar. Cette enquete bien que quanti tztiiver~aent assez restreinte,
montre nGanmoir7s que la clientEle touristique n'in tervient :sresque ?as.
En quelque sorte, le sous-secteur de la bijouterie ne b6nSficie pas
parficul ikren~nt d'une 'deinande additionnel le des aêtivi t.2~ tocirisfiques,
Dans une certainse mesure, Ilenquete de ta DQ!&gntion 5.5n5rsle au 'bwourisme{;?'
confirn-re cette ppirrion car les bijoux sont ~;ie;ntionnGs ~armi Ies achats
effectu6s wials seulement, le volu~im globeti des ashais se chiWrunt 8
6.160.130 francs, et portéjnt sur une gcimiiirz trop large 2s r;;wc!îandises
(tissus, robes, souver7irs, bij~uxB, les d -2!~ar7ses en blJoi~iterie r?e doivent
pas et re trop importatates.
En &finitive, on peut dire que le rnarôh3 de la bijouterie dGp'tend plus
préêfslmnt de la distribution irsterrie des revenus et non ,-sas prli-ici7alemnt
du tourisme, Et en plus auccin des pays ?ri5 en rSf3re.ice rilest préiduêteur
---------,-,,J,-----œ---------------------------------.----œ--------
4 1) Enqu6te r&1lls6s dans le cadre de notre m5mire de 2, E. 2. O p!gmQ7J$B.

dior, si bien qo,ae toute croissonce de la prductio~i bijoutizrs se traduit
3ar un accroisseimi?t des irllportaticnç, bars ce seras, disil leurs,
5ai;qfr ,~~h4!b.! (13 a parfaitement rnlçoil de dire que, si Ia tl~5sai~rlsatioi-i
aboutit à I'acc~rnulation de masses dtor, elle doit etre assir;ril&e 2
conçonimtiori de luxe, des lors que Itor doit eitre :~rcd:rft ou ~ay.5 en
exportations r&el les, P.2:
31 ka s&ture et Les autres~ro.orj~i'-p,&,
La sculpture, la vcin;?erie et la poterie, coiîsfit~!en t gii eiis~i3klo de produits
où IfAfrique Noire particul i&rerne:it, peut b5i7 5ficier diune e::ci~,uivftG de
production, FIOLE analy~ero~îç surtout ici, fz scul;~t~lre sI!r bois et:ivoire
qui est le produit dorninznt dt qui se retrouve presque sur tous les bazars
en Afrique. I I est 2 I!!.~eore actuel le, essentiel lerment destin5 P If exportation,
car les rmrchCç ir-it&ridurs ont atteii-it le seuil de sateirstioii et les prcdus-
teurs nfotît pas r6ussI fo~î~!at7)2i3tat~r,1e1ît 3 a~îOliorer les formes qui restent
toujours des figi~rines huii?alnes su enimnlss, Les se~i9es an:-( iorationç
apport&es le sont au niveau des diwierisio;-s des masques,
Dans ce sous-secteur, le tourisrii peut offrfr dgnle~îerit un d5bouchS stable
comme au S6nSgal. Dans iîotre enqwgte au vil iage art isanaf, diail leurs,
les artisans se p/aigr?oient des importantes f!!~çtuatlors de leurs recettes
qui sont en rQalitQ IiBes aux rerîtruec; touristique-;, Eiq nmrte saison, ils
restent avec des stocks trop itq>ortc?nts qu'il s1agl.i: digcouler ES les
premi6re.s semaines de Ilouverture de ta saison touristique, Cles cela
qui explique ces ventes sauvages des bana-abaria dont tout le montle se
plaint, y co~ris les touristes,
....................................................................
(1) S, Ai.18N : q;. cit. p. 262.
(2) D6lbgatisn Géri6rale au Tourisme : idem.

*Ti, les pays du 3:?eg27wb .i'oiit ?as une s,-!.ilptr_sre scr bois bien dGvcloppbe,
ils bQn&ficient en matière de l~oterie si~irtout, de tevi-iniques rmil lériaires
qui confèrent à leur ?r&uct ion, une qunlit5 êerfair-ie, on ;:>eu t ci ter, ic:
-
I

En cons&qwnce, on ne peut acce2ter sans JUCLLYI~ ~ I J ~ C ~ Ifopi,?io."~
C B ~ Iatente
dans tous les rap7orts et études sur le touriçn-te n.trlcaiua, et SC~OPI laquelSe
ta demande touristique acc&l&re Iiexpençion de t~rirtisa;îzt, Ce qui bloque
véritoblemnt la commrçlal isatlscn des produ'i ts ~ortisaiîaux, c'est dlabord
I~lnorganisstion des producteurs et ensuite, Ilabsence des moyens fii-~ncierr;.
Ces probl&rnes sont presque en voie de solution depuis les intilS;2e;adanc:>s
pour ce qui concerne les says dl/P,frique Bdoire, oc! les f ~ i ~ ~ inmarties t î ~ ~ i ~
aux offices nationaux diP,rt?sanat, se r4sumnt en deux obJeçtlfs :
regrouper les producteurs ?Our ardliomr qua1 itativestient et quanti tativenm-tt
la production et açcrohre les rcsso~~rlres Çinzr7citreç dos agents ynr une
intervention des fonds ?ublicç, cela .Our permettra cle i-;ioderniset- les
6qulpornent~. et de cpber des circuits de distribution.
Dans une tel le perspective, on ne peut guErs justifier le elGveio?:~er-i?ent
prioritaire du touris37e par le fait qulii entrchs llexpan sion rlu secteur1
art? sanal, ce lui-ci peut connaître une expansion non l iSe nbcossairement
1
au secteur touristique, II peut drne apsaraf'tre que le tourisrm soit dunç
certains cas, un frein au dévelo7pernent 2s Ilartisanat. @lest au' moins
ce que Ilon censtate une fois encore dans 115difiailte expsrience de Jerba,
où, IlûrtiSanat local qui a avec le tourlçfi~ des ~ossibi lit& dl&coulerneiit,
no, connu pratiquer-nent aucune croissence, faute dt2rtisans qui sont e!-i
r6a li td abso~bés par les activités touristiques, Cîms cette direction,
Mzadi HASSmrlNA, note que 45 des travzilleurs des hôtels sont issus du
milieu artisanal, II se produit donc une sitwatior: parfaiSBmnt contrnire
aux prévisions les plus habituelles, êornrne quoi Ic, fouris~e d(ivelor)?e 10s
activitzs artisanales.
%tien est-il mintenant des effets dient rainement pour le secteur industriel ?

) Les effets dlentrainemsnt s u~_ie~~u~us~~rieJ,
Notre analyse dans ce secteur sera trks ra>ide, parce qu'en feit la situa-
tion nfeçt pas diffarente de celle que nous vetions de voir, c'est--&-dire,
que Ifon peut établir une distinctSon entre les brariches ?ouvant avoir des
lieisons avec le secteur touristique corsrine l'industrie du b$ti~;:ei-it, des
biens di5quipemnt (si elles existent), textile, de In brasserIo, etc,. .
et celles dont les rapport avec. le secteur touristique sont lointains, Cette
distinction h el le seule, suffit pour nuarlcer les effets dfentraii-iemcb~t et
dIiduction,
1 I convient de reinarquer tout d'abord, que ces derni8res aarst5es, des
efforts importan ts ont 6té rQeiisGs en mti&re diindustria!isntisn c%3ps
dans les ppys qui accusaient en la nwtigre, un retard certni~. P-âis, cel:e--ci
s~im~lante essentiel lement dans les branches ISgÉres et a Tour foiq~ti01-i
le remplacement des importations rbel les, par la production locale ds
biens desti17Qs prinçi:salement pour les ~7arch6s intCrieursp Cette poli ti3ue
d1indistrialisation est du reste enêou~cig.i'-e psrticuli&rerr~nt !32r, les
Commissions s?beFalisQes des Nations-Wi-lies et la GNI_1CE:3, 5üns sa
rQalisation, elle doit passer par trois piiaseç, dnns la prerniSre, Iliinldustrie
diinport-substitution doit conqw5rir le njard.~& int4rPeur et entraher en
consbquence une dirnInutiora des ii~portntions, dnns Is dew~i&~w phase, elle
doit amorcer les ex~ortations vers les u;sarcf-r~2s des 2ays voisins et la
derriière phase qui est celle de la rnaturit6, elle slorisr-ite vosç les rnarch8.s
de la ma tropole oh les produits qu'elle offre ne peuvent plus &O= fabri-
qués de Pa~on rentable, Une tel le stratQgie de développement doit abouttr
i3 résoudre les problèmes inkSrents à Ia forte &pendance ext6rieure

et ceux propres aux dirmnçlons trop u*2c~uites des marvk6s in tdriecars 4 19.
Clest dire que les formes industrie!les qui se d2velo~xxit so17t assur~es
diavoir des débouchés dans les march4s Inl6riëurs LI' seront :3ar la
suite prot6g6s Four 6viter toute forri= eoacurrentieile des pr~d~iits exté-
rieurs. II fqut observer d~ailleurs que finaleiment chacun des 4tsts s'est
dotg drune industrie 16gD.t-e inport--scésstitutiofi, ce qui entraÎhe dzs struc-
tures productives concurrer?tiel les qui ne sont 735 de nzture L eixoupûgcr
les regroupemnts pour constituer des espaces 4co.aomiql-!es viables, Ei?
somme ces &&les diindustrialisation sait tr&s lirnitss pnr ieur faible
capaci te d'expansion,
II y a tout au plus, une sous-branche de ce type d~industr~aliçütioi~ qui
arrive véritablen?ent, au stade de liexiilortation r&i;-e dans les ?ays
Industrialis&s et qui a aussi de forte liaison avec le secteur touri~ti~que :
ll indus trie textile, Les ex?ortations sont bS.j& assez significatives, el les
ont reprQsentd en valeur en 1969, 1,2 mil liards de francs pour In Côte
dllvolre sur un volume global d~exporrofioiis de 1 18 mil liarelç, yocrr le
Son6gal 1, 1 milliards de francs CIFA sur un total diex2ortat Ic ns de 32
mil liards, pour le hiaroc 81 millions de dirhams, un volume dfex;2c;rtatioi-và
de 2,455 millions et pour la Tunisie 1,s rr-iillioi~s de dinars sur uin enseii&le
de 07 mil i ions, Seuler~-ka-it, cette situation siexpl iqus fort bien par deux
séries de facteurs :
---------------------------------------.------------------------------
(1) I 1 ~?test pas ici dans nos propos dfa:~sr.2çier les chances da succès diune
telle stratSgie diindustriaüsation foild2e sur ltimport-çubstit~~tioi~, nuis on
peut briêvemnt observer qu'elle ne rGçout pas ses deux objecti-is fond3rmntaux,
En effet, la dépendance de I'ext&rieure sestern tou.jours, car les biens
dlQquipesnent sont ir:riportSç des pays iridustria:isés, II en rrjsultera un
élamissement de f'Scort technologique qui s2pat-e leç deux univers dbveloppSs
et sous-d6velopp6s. Le problème de la diraension du imrckS ne sera ?as
pour autant &solu, car chaque pays se dote c'rune industrie Iég&re et de
barriereç douanières prc tectrices.

1) Le e54veloppernent intensif de le cul turc contoi~iîi.&rs comme
QlSment cle diversification des cultures, Cette 7oiitlque entrepricc dc7uis
uiîe quizaine dlanrqQeç, a abouti h des rés~!ltats tr&s positifs sl bici7.r quo,
tous les Etatç dr,î;r'~iquie Noire Franeo;3E-ior>e, sont p ~od~~cter~rt de cotai-1,
çcuf la filauritanie, le Congo et le Sabon, kleacx!rer;?errt de Io ;;.rod~!ctioi?
est partout opûré, par la CF3Y qui a i1~npoç.5 un syst&:-ne j~?diêieux de
con tmt' de production al li& avec ui7e assistance technique srar 71ace et
prSs du paysan, Lle-fficacité êlu systgnte apparaf't $, travers I1oêcroissees?ei7t
rapide de la produêtior7,
2) L~approvisionnemnt une fois gzranti, le rn2rcb-r 5 >otc;3tiel
existant, Ilindustrie texti le s'est inst a1 146, :

\ P y --m 1
de ItOuest avec In DEG qui particlyse ;mr 42,5 5. z. ..A ITi=a, ,, ;?Our 35 5: 2 la
(lDCiuJ,l; et B la STT et 5 ', 2 CQVS'JCI, le groups Frue.ilob pzrti.=;;3e 2- 65

Le secteur qui vSri2o5Ie~mi7t put @tm co:iz;eri,L :?ar Ilex:~nssio,~ touris-
tique, est ie b!?itirerrt qui ~ gir si llleurs, est t6;i çecte:!r ayait dii:fi;xv-tnnts
effets de rayoi-n:iement, C'est ce qui e::yiiqrie, quiil sst rxis en relief den5
touç les mpports et &tudes qui se refErent err cela, au E>oo:is ir;:i,&ilier
espagnol, encore qu'il faut d&myçtIfier êorn~l~ternei~e I'~x:~5i..io,rcv es?agnole
en la ~imti&re, Les industries de 13 construction et des érnvmx ,3ublics
en Espagne, soiit bien nnt6riebses au d6veloppement totdrisîiqroe, ;.:ZlIes
util içaierqt déJ$ eri Vi.0, quelques 373, 800 C :/~!G\$~S~ 5,7/!,, GOG 1350 et
75 1, @O0 et7 1968 { 9 ). Crest dire, q~re les bases e::istaisn I eé Ici gzerre
ci vi le e;itrai;iant des destructions dfuiie tr3ç grniide nrii:;2leur, E crS&
des bcçoiiîs nouwaux. Tous les 61Qn.re:stç dres:~e vzç:e ~iiolitigue de gra,ds
travaux, se trouvent airisi réui~is, Les irivestisçer::cr-its prlv6s .$tra:agerç 8
Ies pi"&tç et do:lis ain6rieains ~-ettroi?t Iss ressources fi~û:ici~reç eiq plcçe,
Le tourism, est ven~o 2 u~-I~ $riode de raler~tisscii~e:-t de ce seêée:~~ et
n ap:mrté, un cou3 de fouet awc I~suvcrture de grn:?isc; entrc7riçes
ii8telikres sur le l ittorûl, La t-cise ne valeur de In Val CQe du Tage est de
ce point de vue exeii~plnire, avec la ccr;.,strwctiori des barmges ct de lacs
artificiels, Le tourisme ;sarnl l'leiileîrt s'y est i~i7pIal?tS en ianqtiilt ur-r
complexe dtcigrSmnts (chalets do luxe, cltrbs de s!:i I-IRU~DC;LI~) qui conna2t
à Ilheure act~~elle, un 6uiorkm si-lcc&ç. ,Er: tirant, los lcrp:-~ de 1 lc;:p6t-?e-ice
espagnole et daris uns optique non niiiystifiGe, on ?eut ?ire q~te si ie tourisi-as
a P)U entrainsr dans son ex?anrçisii certains secteurs ii-ideaçtricls co~7s7~ le
b8titnerit et les travau:< ~csblicç, clest ;3r

des d:5;3e:-ises rlû 13 Sriie Tivi l, ço;?t i :-i!:->ori ,vç. " !-s tsm est 2;:. :?OL;P !=' gros
total, ~ our ln Tunisie, iI est c5tabli ;Jar le C?I-.!El, Ce tak.Zezc: sr.iivs

Le minln?um que !lm puisse tirer de ce tableau, est q~ls fes sfb~ts de demande
globalement conçidQr&ç sont falbles (13, en~ot-e que !Io:-, nkxcii.,:t :;ns les
importations, Seule, If industrie des imt&ria~?x do ~ ~isst~~!~tZoiî trae-iche
réllemnt, $1 faut y ajouter que 141ne c!a;?s ce cas, les ~tombfes de
Itexpansiori de ce secteur sont amorties par (a Porte pr$çe;.-)ce des i:.rtS~&ts
6trangers dans un tel secteur, Mous :;ouvonç 3 titre J'exe~i?ple, voir les
en t t-epriseç qui sont intervenues darîs la sonstructioc? de 1!178tel iGia;~azaa,
proprs?6t6 du groupe Meridien au 56nSgal :
il) Les travaux de terrassen-rent, gros oeuvre,: cPia~:se;?ls, couver-
ture et voirie, m&temei~t et cerrelage, ont St5 r6nlls6s :3-r je a
fran~ais , d s , R ?
2) La centrale tbl62honique, Is çor.~orisatior.t et I E rVçeau de distri-
bution t6lbvision, soi-~t r6alis6s par fa SoêiSt6 -fpart~3i~~~~~?i,I~:?.'\e
dt6partewent Equlpcr~ient,
3) La clifiiatisation a 6t6 installGe ?ar la Cie Foncilre et Cdoi;sriierciale
de Distribution fcdFGD, Soci6tS Pran~atsej.
4) Le5 re&tsn~nts risuraux, la :>ei!?tlare, 13 vitirer!e et le n~frsiterie
ont &té réalis8.s par Ifet7treprise frai~iqaise J, F:",ZC3,'5E 82 C31s.
53 Les mi-iuiserieç aluminium et les menuiçe~ios de bols soaé
réalisQs par la St6 franqaise S:t'iE.
11 serait ~~esquf inutile de poursuivre II,&iurïi&-atioi~, disons I fessentiel
des travaux est rQaiis6 2ar des Socictgs p~ivées étrsn;?Gres, ;i~Sr,e
Ifhabilhan7ent (fourni par la CITECI,
-------------------------------------------------------------
( 1 ) R, ERBES : op. cit. 2, 137,

On aurait une vision globale des retoiribSss probables si 0i-i y ajcrrte quo
le projet architectural est eflectia6 par CI airde B;:.CW et 11:5I~?de co~riPi Se
.-
au Dufenu dfEtwrdes .la, C, E,f, listerriatioi-iol, i-~vic!e:~,?r,..~errt~ les cl.-,ifires
ne sont pas dispoilib!es pour apprSuier f s dist~ibloti0i.1 fi nai-ici,zre. de If
investisçsrmnt am diverses soci6t8s, niais cette Diste d6signe n3 moins
les agents dcoriorniques qui ont b:$!i:ou r~aieiit
mettre en caL!se,
Fdous pour~ioiris paursuiv~s de rsçkerct~er les outres secteurs doi7t le
d6velopperneiit peut etre pl~s ou moi-,s lii2 i: celui du tour?c;;;~, r::aiç nous
estimnç les trois secteurs &tudi&, assez Cdifiarits ?Our r-,eus c:onner au
ini#)ins une id6e fusse-t-elle ap?roxima(rivq sur ce que l'sri pet-it rcéenir
dleeçentie 1 daris les e4fsts d~entraine~.;esr t,
II ressort de no tre ai?atyçe, en effet, qce si 0017 !>eut ~,5st~i7ite(:7ie[i9f
convenir, cornixe le forrit les rapports et Studes, qce le touriç~le ?ourrait
induire un ensemble dtefiets de stirirulatiot-i rie eertrsir;~ sectoerrs et qt.11
serait gQnQraéeur diun di roc es sus cur?xlliati.l' en hausse I les phi Ft2s struc-
turel les, nous ar"q:.ihnent 2 des conclusior~s beat-icoup r3l:is i;:odestes, i:Jertsc;,
la denmiide touristique offre un drl$oucI-i& st,ij->pl5r~enteire ?! êertaiiis ;x-oduitç
agricoles et iidustriels, siais celui-ci reste en 8,5finitive, cjlrelque peu-
marginal. Et, 110~7 observe i-fl&rne que, dans les cas favoroSles do certains
secteurs prése!-itarit des liaisons rQel les avec Ee secteur touristique , toute
expansion de la derl~aiîde se traduit par L:L~ accr~isssr~ent des in-portations.
Ou alors, si Ile>:pansion du secteur entrc?.i:-i,S se traduit par des rsveiius
~upplémntaiPVs, les ÇIwc -finar.iciers ne se îrnnsrnettsnt pas au reste de
1'5conomie sin-plsmerst aarce que le secteur relève du contr8ls de capitalistes
Qti-arrigers qui t~ansfèrent leurs.rovenus dans leur :3ays dforicjit-ie,
. .

Cet er?se~iqble de cor-isiélb~..ations montre toutes ies lii;litsc; des ef?ets
justifier les immbi lisatioils de ressources dans le secteur, I i siajou te
2 cela et sur un autre j31~17, que toutes les i;abustries coi-;stdbrc2es peuvent
tro~!ver leur dynamisme aillieurs que dsns le to~rlsr-~-e, C'est dire do.-^,
que ctest un abus de Iaicigage.de êasi-isii-i6r%r le tourisr;= coru:a;~ (!fi pale de
dbvelopp~~eiit OU un secteur de croisscirize :;rin?air@.
En faisant Itarticulatioi-i avec nos StMieç alqttrle~:res, on serait teist.2 de
dire que Pinalernent, si le towrisrm ne g4nGt-e 23s les effets prii-ilaireç et
secondaires, ctest :sr&cisbment parce qutils so!lt bloqu&s :mr :
- le bas nlveau de I~ini'rastructure gSn5;.ale 8,
- Ilte:ct&rm faiblesse deshoses irr4uçtriel les ;
- la pesai1 te sySeialisation des structc.!res 3tgricoIe.s ;
- la préçe~ce n~assive des ca:~itciw< 2rivGs 6trs:îyars ;
- la faiSlesse relative de Ia deimi~ôle touristique, et en ço.-is2-
- querice en levant ces hypoth3rluos,on lib5reroit I'expension des effets.
b.,lais seulement, lever ces hypothGqucs, c'est v5ri tsblen~nt aliiorcer le
processus de d6velo:3pemsnt Qconomique et social. Et alors, dniîs cette
optique, le to~ris!~rie nia plus auêuri capact&re dtun secteur s?rnt6giqr~e de
dbveloppement corn:-fie on De prasente souverit, Ciss!-?i-dire, qu1oi-i aboutit
2 une calasatisn absurde. Le tourisme peut i rdlpul ser le dSvefoppeme,~t,
mois pour qu'il le fasse, il faut que les pays soient dSveloppSs,
i

5i la thSorie du tourisme pairfois se :îouz~~oie et trgç ~Sricusew~nt, il
existe un ensemble d'effets de êaractEre rron u-non6taip.o~ sur lesquels,
elle obsepve une discrc5tion totale et pourtai3t toutes les ex;s 2~iersces de
d6veloppewiont touristique de IEspagi?e su Rimique, de In Gr::ce 2 la
Yougoslavie les révèlent, ce sois& les effets sociaux et les effets de
di-pendance, I ls constituent l'objet de ,-~otre seconde. çectioii,

La science économique contemporaine manifeste une tendance à éts-blir
une séparation nette, à l'instar de Tibor S CiTQ'iJSIiY, entre le domaine
socio-politique - qui est souvent d'intérêt tr%s secondaire pour elle -
et le domaine proprement économique. La théorie du tourisme, en tant
que branche sp&cialisée, -reconduit cette distinction qui l'amène à opérer
un black out total sur les problèmes socio-politiqnes induits par le déve-
loppement du tourisme lhêne s 'il est vrzi que "l'an~bition asymptotique
de tout savant, ambition avouée ou non, est l'élahration d'un modèle ma-
thématique permettant de prévoir et de dominer & une approxinztion aussi
grande que possible, une cbasqe de phénomènes aussi large que possible
(11, une telle optique risque d'évacuer totale~ent les 2roblémes esgentiels
des structures et aboutir en fin de compte ki l'univers de l'homo-économà-
cus de ilos vieux manuels d'économie politique.
L 'établissement d'une telle frontière, forcéiflent artificielle, entre deux
pôles de la science sociale peut aboutir k l'impuissmce totale 2. interprê-
ter le monde et l'incapacité abso1u.e h ddégager des instm~rients adéquats
pour le transfomer, Partant de l'idée, zssez beaale puisque de simple
bon sens, que la rédité nous offre un ensemble d'interactions co~:ipiplexes
entre problèmes éconamiques et problèmes socio-politiques, nous rom-
pons avec l'optique covrante, Car les flw. t~uristiques sait per essence
économiques mais ce n'est pas là leur seule ecture. êe,s flux de touristes
induisent, selon le mot de F, L:ITCKELE, une série d'effets qui ne geu-
vent s'analyser en termes de livres, schillings et cents guisgu'ils ont
(1) A, LICHNEXO'JJIEZ : l~~~.~tB~érnâtique
et trp-nsclisciplinarit6.
Cahiers de 1'HSEA - Août 1972, p, 1 ,Y&.

un caractère non monétaire. Monsieur Abdodaye FOFANA ancien î.,:inis-
tre sénégalais du tourisme 2erceva.it bien un aspect de ces effets borsqu'l
91 déclarait que le tourisme doit "être un kcliznge pcmanerit entre les ci-
vilisctions et les cultures, une amitié reno~ivelee débouchant sur la com-
préhension et la frcternitéq' (1)
Comme pour lui faire écho, son Directeur du Tou-risme notait qïe l'exploi-
tation des richesses touristiques exige des populations sb_nCgdaises une
certaine préparation, une certaine éducetion, car le tourisme phente ,
1
pour les homes autre chose que des veleurs cornmerciaies, hGme si ces
autorités ne voient qu'un aspect idyllique du réseau de relations sociales,
c'est déjà un pas que d'appréhender leur sinple existence
Nous nous proposons ici d'expliciter les rapports multifon"res cpi décou-
lent du contect entre visiteurs et visités. Il %ut ?-lors hz3,er au delà des
idées simples dms le genre de celles ex?ri.m&s par P-jIo~sieur &Moulaye
FOFANA pour nous demanGer ce que véhicule Te touriste, cc qu'il trans-
met et reçoit et les c~nséquences sur les gopule.tions autochtsneo de ce
tissu de relations, Cela fait l'objet de notre nremier paragrz7he -- aui trai-
-
te de l'influence du tourisme sur l'environnement humain. P.i;eis le touris-
me a aussi un impact impof.tant sur P1em.ironnement yhysique car en défi-
nitive le modèle touristique bollnéaire fcçonne 'le littoral avec l'installa-
tion des receptacles , Il en ~ésulte non seulement des problémes de pllu-
tion, müis surtout la préva.tiar;tion de biens ~%

Cette privati sation peut entraîner im septirrient de fmstrztisn d9a?~tznt
plus grande pour la populatio2 qu'elle n'a Fas les moyens rnon6taires pour
accéde~ à ces lieux rdserv6s aux toufistes et m c
couches autocl-ntones
les plus fortunées. Elle sera d'zutz-nt plus ~ esmte que le secteur privé
est l'objet de f~rtes subventions, Il ndt si~~plezient l'idée non dehuée de
fondement que les populations loceles financent les 'loisirs des étrangers.
Dms notre deuxième paragraphe, nous traitons des phénsm&neç de dé-
pendance issus du tourisme. Le tourisme grzr def inition c ~ée de nouvel-
les formes de dépendances d'abord par 'Ira demande car en dofinitive ce
sont les pays extérieurs qui fo~lmissent les flux de touristes et ensuite
par l'offre car le marche touristique en Lfrique est dominé pzr les "Gézn
"Géants du tousismeg' (le mot est de IvIaiirice SRILLANT, Fr4sident de
l'Association Internationale d'Experts Scientifiques du Tourtsm) mon-
dial qui sont allemands, am&-ricains, britani~iq~es et qui satellisent les
principales zones mondiales dfexpr;nsi? touristique, Le secteur touris -
tique est soumis en quelques sorte à l'intem~tionzlisatio%i du capital r Dès
lors que la dépendance devient appzrente, il fmt amorcer une njéflexim
sur la place du tourisme dans la nouvelle division internatio~de du tra-
vail qut s'amorce sous nos yewc,
Nous traiterons donc successivement :
- les effets du tourisme sur l'environnement humain et physique ;
- Be taurisrne corne une noiavelle forme de dé2endmce extkieure.

A,- LES EFFETS DU 'TGURIS3J.E SUR L'ENVI'fCONNEPTE'PJT
HUP/;/IiZIN ET PHYSIQUE

Le toufisme net en rapport dans un tissu cs111:_.-1êxe de rn,l;..tims ,des fiom-
ïnes et un environnement physique. Des pr~b7-èr;;es ne ~~~-nqueront pas de
se poser dans la mesure O& les ho~~w~eç ai~isi misi en relztims nton8. au-
cune espèce d'harmonie csr issus de civilisc?.tion (2vec tout cc que le mot
v6iicule d'ambiguité) et de culture diff&rsnteç. Un processus 2idectique
"du donner et du recevoir" est dCclench6 c;t>.ri,s q~'e:ciste?it ,des moyens
cle, contr8ler 'Ba quaiit4 de ce que l'on donne et de ce que l'on regsit.
C'est-à-dire que les pays r6cepteurs vont hélater pz? le biais CLI tou-
risme de certains effets sociaux non contr6laMes et pouvant induire
quelques perturbations positives ou ne gatives sur les structures socis-
culturelle S. L 'objet de notre prezier point est pr&cisSi?ient d'esquisser
ces conséquences socides issues du tourisne.
Ensuite, il restera à élucider le deuxiércie aspect des rap'ports entre Be
tourisme et l'environnement -physique car Four -,.c?rrLphraser J. BITGTJI-
COURT le tourisme d ~ns se forme nctuellc cmcerne des Hor,mes qui ont
geché leur propre environnement et ccs Loroxiies de le sociét5 de consom-
mation peuvent v4hbcule r Ie s rcflexe s Ge structerxrs acquis Csns leur pays
d'origine, Il y a donc 1& un risque potentiel qu'il $sut a~~alyaer, ce sera
l'objet de notre deuxième point.
1)- Touxisme. et env-ir~~eiilent
.
hmeinç : esquisse de ?-robI~~nrztiarie Ces
sociales
"Un 1eaCer politique s'opposait ce q12e sm pays ne de -
vienne une nation de maîtres d11i6tels : la crcrinte n'est
pas illusoire et l'on voit poindre ou s'fp~s~oüj.r, dâns plu-

sieurs pzys af.i-;,czins, ce qu'il fc..tst Men 222-?er un. proceçsus
de ZarbPliir ztim .
Dans ce processus, pl-.sieurs éhSments entrent en jeu, En
premier lieu, fa ou ies cultuTes (3) neti~ricleds>~, ,
.
se trou-
-
vent souvent dépr6ciées et défor~nées ~ns7~ite les effets
d'ini.tation de laextérieur srzccentuent et progressent, Il
se produit enfin une irdériorisc.tion zriarquée des habitants
du pays d'accueil par rapprt c?i~.x v-isiteu~s 6trc1~1ge~s
Jo BUf,P?ICOV:

phSnomn&ne est ~eigox6 se2m l'auteur lt;.boencc &c con-
tact direct c.n.t-tc les Gei~x si07~:,es corri_ce~-nOs Far 12 :~w-is':~e.
mi1ite-r dans cette directio-, de :-.ensac9 qui exc1ui: era êonçéquence
toute pos",ilit& in$:ne Piaitee d'existence de perturbation st;"u~C-
turelle , Finalement si on s'en tient 2-:1;: oim2ies i&".gportr e2k-e
ln clie12tkPe et le personnel de 1' In3î*~ellerie, 163s internctisns ne
deviennent pas apperentes dks ',ors qile "les ccdres ont b. s'entre -
tenir avec Pa clientèle, les technicieao :le doivext qlxc lc rensei-
gner et répondre à ses que çtfons , IZ m2in d'oe~i~~e s~2ricxlisée
lr6coirler et 'nui ob&iE- ; quarit au pli;: groom, le silence lai est
le verrons plus 'loin, on ne s'en tient qa'L Irc:~parence des ~110-
ses , le r&cllit& c st baaucoa~p plris CQ-IP,~~
Le deuxiPme qtique est celle TEUS coura~~te des oigc~~isr~i.ect of-
ficiels &u 'csu:ris-i~e et des rfianzgeis cï3~5 prrtel-it de csasidérztitions
triviales cormae quoi Z'inz~zct du to~~sxce d:~ point de vce social
ne peut être que bénéfique dclcç lc* 1:zcasxre a;. le toUkg3';- y?-i est
issu de sociétés technique:nent e-i: cui.tu~eblo:ae~~t Z~YFLIC~S, véIli-
cule dans le pays d'accueil le pro~rés techxîique et swizLl, dont
ih es: porteur, IP peut donc dy-na~iter Çés stii.ctzres: rjocio-cul-
(1) Lela Ben SbiEl;.; r ,Q%.elques es2eç";s hmeins du de-relogJpe:-nerit
.-
da totiris~~e da.ns ie ,CF~~ Eon.
8e-m2 Sunisienfie des Scie21ces sscialeç, no 2G, :llz-sa l97C..
.

tureles scPSros&es. Ceci se;-a d1wL7.+ent ~Luç &~ri&ei~t que, selon
le mot de Tunzjr fJ,;6 (1) le touyisrrre FaslIsse vers Pa pêriphérie
des p ~ys qui est dép~site.ire des rassrpurces tou-ricltique.-; et qui
est en conséquence éloignée des g~c-ndeu agglo~i&.ec3tions. C'est
dire que le tou13sm joue UV fsac:isn &e cm~.~enscisia:l socide,
En çornrizc, il. y a 12- l'idée d'une assistr.nêe étrzngli-?-e %echno-
culturel'le instant an&, dans ke style c?ninntio:l i-ur~Ge , qcj- c?p -
porterait des clzangcments osciaux ~~précii.bles che i: ?es dogons,
cognadji , bnssa~i, pygzaés et ,zutp.es trihizci qui c~nzti"iioent Urie
-@oarci.,aYidise touris'iique de qusllté. Le ",ouiiste Isurdeaent GYme
d'zppereils $~oi,os, lunettes soleires et autres &q~ipementr;,
n'a nullement pas besoin de p;-êcher la borne c;;iri".isztion, sa
simple présence se~.fitc pm- a~irz.cle 9 c.sur
A éveiller les
goûts a.u ch2.ngen.ent socid, D'un autre ct3t.S 9 les o~g~?zlismes
officiels e stizent, et c'est wi mgw~ent ;;?.C~SS~V~~~~II'C ex?~k~sé ,
quz ie tourisme pext évei2cr dr.na ces zoi~eç des initiati-ves
comercia1es à carectarc individuel DU ccl'rcctir" pro? ic à éteam-
s 9
dre la DurSe d'occu)satic)ri. prod-xti-ve de c, -~~oï~uleéions
L L ~-firs-le
c'est -&-dire que les c.c+,;;vités tc~umstiques ei~treine~i; :me ter-
t~-ice conpensim c@re les differente ç régions d'un 7cys. LE
éah7lea-a idylliq~~e
7 .
n'est nulle:nent Piri~itztif zt rigide . ,L ,Ire czr-
teines déclarztioris sff$cieUes, le tvclrir;:-e est cz?-.3le de tout
etle seul reyrsche ~ J ' Û sori on [,eut Eeire, clnc,it &e ne
peç se laisser décs~vrir plut&,
Dcms Le fond, les deux analysczs ,-cssent 5- ê6t4 des qrobl E y~eç
(1) Tunev A'IICGLU s o. cit. 3. 125.

essentiels d&ec31dent des relz.îioris entre touristzs et po~d~tti~n
sut~c%t0i1es. LI^.
. \
p.;.ei)?,xcre Le f~g~nrai~
?ouy F:T~C)~T SOUS es-t-lm-6 12
peEïenencc des ye"i-?iions C tra-ers Pe ren~~avelPernent des tou-
-ristes ~p-nt les rnS;iaes origines SQT~~;"~C~S et ter~itoosi~-les don c
P.
les mênes types de co~tpo~rteri~ent. 'K!II~ E 13 d.emci>::~e, elle
pré sente me vision étriquee et -a$ olclre n:.;-Fve~;~c~t i&yLli~~ue,
de ce fait elle est inczqab1e de s:îisir ";:!te. la coqletrit$ du
problème et ses coiiséquences ,
Une observation sexeine laisse cp~rl~cft~e deux ty;;c:~ c!e rela-
tions si=plenient f ornaelle s : les re:~-tko;ls directes extre Les
touristes et c eux qui les se-ment et les re'letions directes ou in-
directes entre touristes et pqulatians Zocelcs, ka -de sociale
unifie ces relations dens la mesure 05. les zoncs dqex~ansion
touristiques ne sont gas si cd.;yBosécs et qiie les sc~~iteurs;
sont issus de lz pqul~~tiona
CI
loczle. (,e?c fait sxütêl* l1i6&e
l'absence totale de contact entre les detix groups oocia.ux. On
peut même z1.IPe.r eii del2 de cette idSc de sinipk.. bm sens, en
posant la -,eT-z~nence des relzti~i~s riiEme si les flux Ze îou~stes
se renouvellent cussi bien dans le t eqs que dcris l'eç;ece. En
effet, Le tourisme d ~ns Peç &conol~?ies en voie de dé~re':o?~encnt,
s'il a subi une profonde mutc.tinn dz~s ke sens de SE dh-a.ocrpLt:_ti-
saîion, rcste eu &gi-rd B la contrc-inte b-d~éteire, xne passibi-
lit& ouverte ,our 'les populations des ~rincipc?.Pes p"çsances ca-
pitzlistes, or le propre de telles ot~-uctiires est d'unifom~iser
les comportcz~ents socizux . Lc .terixe de civj.lisstFor~ indusfri el-
le n'mt pas un ebils de lcrn~age ; c'est dire QUB mSmt2 si 125
de

flux se renouvellent, les $cilanges i-fite:~p.rsoni?e'rs se pours-ai-
~jent,colnm- aircii TA ofiiar ?!ESSE TCG'JT;:! 1 "ai2 ~ o ~ ~ J de ~ pels t i - ~ n
ve des touristes, constp=~rnent rezio'ii-. :.ci orcer des prsâess.üs
d'ap~rentisscge dont elle es: pcr e-il1e.u~~ Lncqnble en raison
de le carte durée du séjour et de ~ 'GU~TC les nc>ni.nbil?ux ;:roces-
sus d'spprentissage à long tcqrne op&.sani à tr~ve~s de m.ulti2les
canaux de c ornaunication, sur loi popul?:-ti.on d' accueil et t rildui -
sant l'effet progressif qurk sllr elle, une -i,r&sencc touristique
durable" (1). Donc ce qui reste perriianenit d2-n~ ln soci&t4 d'cc-
cueil, ce sont les ~tc5réoty-~>es des co;i!3.~0rtê~'~ents 22s to7_iristes
qui G déf,aut d'une ,~qparten-r;nce sr>ci.r:.le identique ont même ori-
gine territoriale , même civilis~~tioz ,
Dés lors, on ne peut 32s soutenir l'inexistence de relatio~s in-
tergrm~uies de cercct21-e pe-mslient cc- 1e renouvelle:aent des
touristes perrnc-t de maintenir un arr,!~éty>e de corcl;srtemci~t.
Sur ce point d'sil-leurs les positions des res,~nsal~lcs officieis
du tourisme ont quelque chose de juste, è savoir, le reconn~iç -
sznce tzcite des effets d'imitzLi~il p2-T l- ;q~lntion ?ocde de ce
qu'il y a de plus ~e~manent d,n_yr_g be tourisme, 71e mdX1e socioculturel,
Seulement En vision est ysrcePl-,lrc ou dcrs adroite -
nent Elyçtifiée yarfois. Il reste donc & çcvoir qui imite quoi et
quelles en so:lt 1c.s implications pert:cuZii:rc:~ent sti. r "rs struc -
tures socio-économies-cültu~elles
(1) Lothôr NESTEMGVZSJ : Tourisme Ge ml-çse des Ssciéi:&s III-
dustrielles vers lcs pays du Tiers i '.onde.
n -
*
. .-.1
- --

HP convient avznt tout de 2réciscr cpe les touristes vivent une
gir~r~.îioz S,yiT.dCz_e~t f;k:/-~~fi~i~~ - -3e1-:.:-1~i2 2.ElL
-
de c. efloflc; et
des seicrsices 3.nt&-he~lycEQ-f~t a.e~~:~~;xs qui ;r~3rLc]a@rli: ;>alfois
complkte21ent evec leu-r existence ",i~otiC.Ecl~r_e. Ils consîit~-~eilt
une colwAPe en vacailces, ?:i:::is si nous sou~àgnonc Cet ?-s?eCt,
gv-elq~Je aeu bG-nd, c'est -,ma ~le,f;fre en &idence cetkz si -
,.
tu~ti0-n d'exception st ; oint rrz~arrr,te i, aus les LQ;-&.L-L~o;?_s
autscllt~neç et nc? l'est &gaPei?;e:?.t .;;^_s ..:Our
L A.
-
. .
Y ce:;i;: c7,'~
dlrec-
. %
te-aenit le 2 sepjent, CeZc. ç ou'b'ipe u;ie p~e-~iie Te c omnroilietisn
entre une civilis atioon de 10isi~s et 3.n~ ~Z~~ilPis~tii311 Ge m:~c.~~Lil
vr-:pj~a~ 7 Ca:.n:.,e 12 yem,c.Lkqlie 5, . NE .-.
J- L 1: 2. A... 15 ci.r~~asctilja Ge vacen-
ce s ;?eut çir.xplêz11e~1tz.p; pLr-.iSre 2L~2c ;.cl-I>: 6.e Ir s ociét & 2' L:.C çueil
csnrri,e étant. 13- situ&iom r&ll~, d.d ";l-riste qui y ~,z,;.yduif ?aTfois
&e f acon élzrgie sec; z:zode s de CO:.^ or?c?~fie;It . 2Lutrer~el~t &if,
fcute d'zutres ~ossibi'nités Ce csr~~;7::rrisc;~1z les ~o~~'Et;~tions
sut schtone s , celles -ci c o~icluent Ge IrL sktt?~~--ntPoi~ exce~tiomeaile
des vaçances sur Pa nor:l~~lit& qi;~icie;lne dzns let
- --,;-.~.rs
.- --J
.
in&uc;-
trieh . Bens css cond.Lt:i~z~, il prenc? COT~S lx% proc ces ci^^ CUGIU-
Patif d'ia~iitatim dsnt i1 fsut diite~~'~~ine r 'kc s c ozi~osz;:~-tes êt le s
conséquences. Cn ne peut çmo nul doute les cerner "bwtes S
cause de leur cer~=.ct&~c di~fis ï:ii?-is xi y 2. eu moins &,LX aspects
2récis qui trrinchent ; il concement le z-mdc'le de consorLE>~.tion
et les rayports iné3m.x dms le petit mgnde O;;?-le ré~xljit le touris-
me 8
Les co~zlylexes -&~uristiques p;:-r leur ~.~5kic:Lt$
i ~S~JY 1-a~~ 36~ii
culièseinen? rer~erquchle, kes soins ~;;-.2 L - 013é3 l. 1.~1 q?oy.Iit& des
. .-a

Depuis Fl-cntz FfLMGT;.J9
. . 7
'-7.
02 ssit +iLle 1-9 br_luygcLg-ec; inero
- >:;onde
-
tou$es$es d&fr-~11:~ id~&seil~s cette c2

Evidemmei~t , certains jeunes eql~yes .euvent fréq~enter les
ét&lissement~ tmrisfiqucs coi-~mle I1obse%:*re L&.lÉc. Een SALEM
dans son enquête, $iris seu7Le11le%é, elle note que cc serait ssnç
csnséquence si ces jeunes ne cherchcient EL -hiter 6235 leur
corn-portement cette clie~ztèle en vac.:nces dor?it les nP.se2u de vie
est netternent supémeur aux leurs, Cette tendarce se t-anduit
n
par une certaine recherche É3i;ns 12 tenue vesti1:1^,2c;it~.ire . Le
~h&nox~ène
- C i est tr&s net g articuliè~e~nent dcns Ee penosoi~neii de
l'i~ôtelerie et chez les jeuaes filles" qui d&pe~,çe~t lrz quasi
totalité de leur salaire en produits de bceuté ."
11 vii en résulter, umie i~~s~tisfi:cîi8a FCTSQ~III~U~ ddCs lors que les
revenus sont dilzpidés en di~tr~ction S.LII%OU-~ dzns les endroits
ils ont @fC gzgn&s , Et dln.utre part dc ;;etou? sur les liem
du travail, ce personnel se "lance EL un2 -~&rits't-,!c chi?_çse axé
* *
pourboires et $- l1extr$me ZQ vol. Il ss uevelo~ge cilco~s une men-
talité pr6bendière exigeant un qiztissei;sisn.ttta)L~è et sens con-
dition fsce aux touristes, a-pl~ti~ssement r;j~nbolis& pzr le sou-
rire "banamaiau qui n'a rien de cori1nz-m avec Ici ~01i::esse co52ri1er-
cide. La conscience et le dignit6 des individus sont dfeci6.s
par cette situation qui peut StTe k ~ '~i

perrna=ents qui tiennent 2. beauc~up de Tzcteurs et que 1s. puis-
s guMiq~e
- && a*-cr lei ji-o;n~"ean twdnçtiqcp_ o:Qe
de garantir 1' s&curZc L L ' des ~ é*iri?~-.~~e:=c>
Li. de quelque naîioni.lit&
quPi7_g z-s-,artienlle>t. Ce rvL,',e &a 1'Etar pe;~: $tre c~L)so
L A.
incsnyp~is su 2.lors 1;rendre eiiz c2rcçt2~e dL~ç~i.:nin::~to-kLe ce
q~i, dsnç un 12.5 corzne &ans Pfr=ut~e SE~C: à P'o~injr~ a--L- Ce seatà-
me~t comme qcoi 12s p?uvoi-ss publics soxt iilféodés intérêts
étrcnge-ss dès lors qu'ils sont incs~ab?,es de défcndze de ,EZ.~,QII
équitable et co~sépuermtc les rintionz~~x~>: (1). I76 f.r:.:~î di~ê ii'~tlllêu~s
que Ic touriç~e, en Afrique et partic~"r.5~zi;?er~t si_ JJri,?rse d,
W ord e: de 1'0ueçt e sî FrL~prs-&~~é p6.r use Esule de m(-linc~ar'n2s
k la sauvette - zuteuis des ventzç iCorc&~s - de ~cndia2ts de
---,,* - tolite sorte et q - d . frit ecrire k Erik VL=L\,~
- 7,
cians ie i-1c?1~7-b0targ
Aben-Ablaet

En dehors de ces czspects çoci~ruc du :su-riçzi?e, on peut en sou-
ligner au x~inç trois autres :
-$A *
1)- l'état d'l;~ério-isatio;1 QU .- l'~rgi?nt ;
23- le d&~eloppe~i~e-;i: de la pros$itution ;
3)- la perversion de ç phé~onri2nes c-altuielr et a~istiquer;,
En premier lieu, Pe tourisme peut e~t?afi?e~ urre in.f&~ior~orrtiont
des po?-datio~s locdes que souvent ?es pi,'ornote;~rs çol~icite~t
pour Pe servir, Le phCizomène a~para-fi d'aE~~d d2-2s rme dis -
cr-ili~nation tri-s nette d'uxe certaine cztégorie de la pop1~1a:ion
des com~lexes
77touriçtiqueç
- nn~.lil
LAi,.!IT souligne pour le
ces de la Tunisie que cette situation se rccnifeste sous f or~e
d'une meute cc?.nine réellemart ds-ngei~use, p'arf ois , adroite -
ment dressée pour ne p~:~rcTiasser, de 125rc~e.=e sélective et in-
fsillible que les nationtiu;:, ss.~nt s';-.vént~re~
tim de ~Iage
P %
~~rn&nsge
. \
, -
le long CC iz sec-
a l'usage des touristes, face k l'ha-5e'ebl).
, P
Le ~zlêrne grobl2m-e de ségrégation est ?paru au 3en~n.l"r -a mec
le Club Alaiana dx groupe PIE CXE ;-?.~JAFJT.J dont In direction z
ccmduit un me~?b~e du gouvcrne~aent, IivLais -émit le exoride s^.~rait
* *
plus ou moins que Ie Club n'adaettei-c ggu&-se les senegalais ,
Selon G, J, GOB,IIS "le choix était doric kHc'sr " c?,ccorder 2es
prE~rP1@ges exhorbitmts cux exp1oitm.t s et s~ die r les, nrrtionaux"
Q>, Hassan ÇEBBAX souligne dans Ic ï2~êi:1t: sens qu'su IfAcroc
(1) IfirJil SAIFIS
~ .. : Coiitenu p~yccl;g-~ncirl
tien de dependmce ,
7-
Tenva , 1 u~~io, uéçczb~e 1974..
(2) G.J. G@I.LIS : Ide Soleil du 16 niai 1972,
dg ~ O Q Y ~ ~ I S ~
- 7
en situs-

, - egûlenent, Le t ouiisz~e a>po-Ae eisc msroc uina ?e ~eriti:~;.,ent _
d'être étrs-figers dans Peur prqze 'j3qis r Ln zuanait, pu ~1u1tL-
plier les exen~ples Le ce t ~p, le ~oncPusio:~ qui ç'ir:~psse sur
ce point est que le touris~~e op&re une certzine didivision socia-
. le fondée particulièrenent sur Pc? f ortz~ne P 07dr des FFL~Ç
voie de reconstruction et ,k le rccZ~erche d'une pe-rçonndité
longtemps isnorée , ou alois s6rieusc~ient bsfsuêc, le tourisme
peut &veiller les trcu~xrtisnzes issus 6e la colonisztim en leur
doimsnt des ressorts financiers, Das lors ces in&galité.s s~cia-
les, que du reste le tou-risme ne créée jzs, mais ne que
r&véf,er, peuvent entrainep. une rép~Jsion du pllénoi;l2ne touris -
tique par Peç pqul~tims locales,
Cec; r&a.ctions x4nophober; et nztimn'nistes sers~z"i dteuta.nt lus
fortes que les nodes de com~orte~~~en~t des touri.tes sero~t en
contradiction csvec Ics us et cout~~mes du gays dSlr',ccub-il. Gr le
d6velqpement du tourisme de masse vers les pz-ys, du Tiers-
I.:IormOe entrcfi~e dans le mo~~vezï~e~t certcii~s mnrginau:: des so-
ci6tés industrielles cornne les Iii~gies fox-~~ss de -de zbso-
lument anti -conventionnelles et de surcroît ttq provacaltes.
Les forces soci~~Pes les plus csnservat15ces - melémas en
Afrique du Nord, mâraborrts en Afrique de l'&est - ne ~~tinq~c-
ront pas de saisir de telles scct-;çions gour sperer une l ~~rée
de bouclier et mmifestcr une hostilité farorzclae con~e l'ouver-
ture sur Irext&rieur
.
En concluçio~~ on peut dire avec EhaEiP Z>i:;lT q~ie '?'~?bsence
. .
en

de réciprscité reproduit et réactive le relation colo~~iale selon
des modc?,lités riouvcles d'a-tcnt ybtis insidieuses qu'elles ne
sont plus sous -tendues Fer I c, r6nctio-n. de rejet jdis provoquée
;ar les aspects vogrents de 'I'occqatioiz Cir~c",
Le second élément que le t~urisr~~e d&;ePopge est le coiiorilerce
des rcppoi-ts humsins. 11. fsut dire que le 1::iodéPe bdnécire dens
sa version actuelle fondée sur la trlogie soleil (chaleur), ri.er
(nvdité) et sexe (joies sensuelles) autorise un te? Cévelqpement,
L'alliance di1 soleil et de la mer doit impliquer - HQ publiciti!
d'ailleurs y poilsse - un elguiseii~ent des ,eppétlts sexuels, si
bien que le t siirisme ciexrient syx~onyne d ' iiver-ture ce;riselle *
Leg'belles de nuit" font al~rs désor~ais partie da dscor tou-
ristique. JoZl DY CUPPE3 à leur propos déclarait que "21utat
que de les pourchasser jusque dans les tais, les Selles de
nuit qui font partie du f clklore 'Soc8.1 - -us on le velzilk ou non -
, ,
comme cela est le cas dans tous les pays la police (s-aega-
laise) ferait mieux de s'occuper des pErssites des voleurs
qui s'intgressent de plus en plus aux touristes et Ges X~~:mri;s
qui hantent les plages (1). Le prolif6rr-tion de ces offreuses
de service sera d'autant glus grende que le tourisme a s:rst&-
matiquement revalorisé les prix des services cornr~e le rév@'le
au Sénégal l'enquête de ?"baye CIIET-Tb", . Pour reprendre la bel-
9 1
le formule d'une de ces respectueuses une nuit avec un touriste
(1) Joël DE CUPPER : Vêri'ié sur le tourisme.
Bevue Mrica no 50.

vaut un mois evec ui~ sénégalais " . C'est du rcste bien do~n~zige
qu'il n'en soit zinsi que seulei~nent pour de tels services (1).
D'un autre cal;& éga?eacnt, il yr 2 Ie d&veiqperne~t de certeines
activités comme le nudisme pratiqus :!?.fis toutes les zones touris -
tiques halngaires. 11 peut se trouver quqime telle 3raTique soit
contraire à toutes les valeurs trzditionnellzs af riczines , gne
telle pratique est apperue au S&nég~l dcns les environs &A Cep
Çkirring notamment à Cabrouss et Boucott @ans IF, saissri tou-
ristique 1973 (2). Ce qui n'a pas été s?ns inq~iéter les populc._-
fions pourtant 2 CO% animistes . Si Pz do~~iriante religieuse était
musulmane, sans nul doute que les ré2.ctions eurtient étS plus
énergiques et plus vives.
Il peut par ailleurs y zvoir enfin par Le biais 2u to~risriae lu
création de jeunes srch ch-2nd~ de joie comme le lzisçe apparaî-
tre Lélia Ben 5PiLE34 et qui sont ces jemes bien r-?cés qui se
lancent ~ystém~tiquernent à la coriquête de touriste de 2assLige
dépoume de cavdier , Gels donfie psrfoii, un profil de couple
souvent tourné en dérision et q-ii fait observer 2 Khzlil ZA~.J~ITI
que "devenue la proie f~cile de la ais&re, la fleur de P'3.ge
unie à la dkcrigitude physique re pr9O~i-t au niveau de 12 rela-
tion psycho -sexuelle, l'inégzlité économique des rzppo-pts in-
01) On peut citer une autre opifiion à ce propos d'une belle de nuit :
"Je n'ai pas peur d'ebsrder un touriste, ccr la compr.gnie d'un
européen est glus profitable que celle d'un cfricain fiizancfkrg-
ment a "
(2) Voir DIOibi blichel Sekène : op, cit. p. 51

ternationaux de dépendance pemettznt sux vieilles m6tropoles
industrialis&es d'exploiter les resso?zceç natives des jeunes
nationJP1(l).
Finalement, on ne découvre nulle part dms ces rapports des
échanges fructueux entre des civilis~~tions diffc5relites nais
plut 6t une perve r sion des sf ructure s s ocide s - Autreaent dit
le tourisme peut ouvrir de sérieuses perspectives de margina-
lisation de Ica. jeunesse. Certains p.ys tentent de p~bivcrnr cette
perspective en maintenant les stations BdnéPrArcs bien 'loin de ç
zgglomérations loc2-1elcs9 po-ar,êsxiPile dirait L. NETTEKCIVEW,
couper court 21 toute p~ssibilité cte rel;.tisns. Ce tourisr-le de
ghetto souvent rédis6 dans les pays d'Europe de l'Est est d'une
efficacité nulle , En voule~zt discipliner les touristes par trop
de contraintes trq pes~nteç, on tue le tsurisrsle lui-mêi-iie.
C'est toute l'ambiguité des pditiquecl tozristiq-ac s des pys
d'Europe de l'Est 06 on veut rézliçer Ces g3ins de devises scns
grand risque socio-politique . 11 est évident qu'~n y arri-~e su6 -
re. On finit alors sein faire comne en Ycxagoslsvie un tourisine
libre avec une surveillance policière discrSte (coim-e en Ic'Yi&-
Enfin le dernier élément dgtemincznt concerne la culture et
l'srt qui sont rabziss6.s par le tourbszi,e au rz;x de simples gro-
duits c orp1merciaux. J. E UGOJI COU ZT sodigne Zu transfsrna-tien
(1) Les mêmes propos sont vérifiés sur Be tss arr 36négûl per un
boy dfh8tel "qui déclare avec ~utorité et science que "il y
p&fois des femmes qui voyager;t sedes et qui cherchent à se
faire courtiser par des africains. Certaines de ces fera7.e.s ont
des ramortç mec les bovs de chambre et le~ir d on~î~?ît
AP 1'3~-

de la danse classique et populaire zirabe en vulg~ire danse du
ventre. 11 en v2 de n.$mc e:~ P3rioLxe ;vec la proliféretion de
"troupes artistiques de foiltune" pour animer les soirées folkloriques
dens les conaplexes tou~ristiques , o-oi l'-?crobatique et
le grotesque finissent par detr~ire toute la finesse ~~r'istiq~e.
Certaines danses qui avaient un carectère sscré rour les p.ys
-et en cela font pzrtie de leur patri~zoi9e culturell-e - soct CO=-
plètement dénzturée s et reduite s à quelques nou7~en-,en.ts " tqe oeil" pour le plciisir des touristeso Plus proloi:d&o~aent 1'2rt et
ia culture r,c sont plus exécut6s d?.ns leurs forcles igiti.2-les,
mais aménagés et appauvris pour les besoins exclusifs de lc
commercialisation. Pl faut cepend~nt rcconnaftre que ce pro-
cessus était déclencilé depuis que les Bcllets dsPifriqce Noire
de ICeSka FFODBEA ont fait fortune en Europe. Les cke~zins
étaient alors ouverts tout artiste qui savzit monter une troupe
(1). Donc le tourisme n'a fsiit &zLss certcins cas qae renforcer
ce mouvement.
Evidem-fient, naus zvons particuPi&-iiec>ent mis cil relief les
effets sociaux pervers, SC-ns insister sur les effets b&n&fiques
qui sont en verité très limites du fait pr&ciç&meat que le mdèle
touristique, n'est ni itinérant, ni de d@cauver~e en Afrique,
-
rnsis il est balneaire. Donc 12 tmriçte ne vieat PCLS pour EL^ -
prendre. Il est en conséquence plus "d&r,o7~~1ert" pny 12 pqula-
(1) Il y a eu dms ce donaine des odyssées pittorcsqres et des aven-
tures grottesgueç comxe celle de ln Trsu2e de KAPJTE Facelli,
et celle de PJLAI'IFIL fi, Ln fort?rne prov-ise ne vient point et les
Troupes se disloquent en Europe apr&s des bateilles rangees
entre les artistes. Covme cpoi, n'iqorte qrie'd ertiste africain
n'est pas Keite FODEBA.

2,218
tion locde qu'il ne la découvre. Il n'y a donc pas d'échanges Fer-
mai.-ents de ch-ilis~t,t',on ~t d.c cva?=Lu~e coiizli_e Be souhait?-it ?,,:on-
sieur Abdoclsye FOFANA. Si bfen 5,ue le tourisme dms les
pays d'id-Aque r&vkle, plut& des ~crsersions sxinlcs assez
grcives auxquelles rziême la BEID n'est inse3siblc. Eil effet
dans soli &tude sec-torielle , elle note que "le .touL;Lsri,ê interna-
tional a crée des problkmes sociaux dont Goivent se ~~Scccu?er
les gouvernements de ces ?zys et les orgs;zis~:~es e xtérieurs .
Parmi ces probl&~ies, il crjrivient. de citer l'attitude de le po-
pulation locale eizvers les to~~ristes et si ré2ction k leurs exi-
gences . D'autre part le tourisrce ?eut pircftrc co:x~~e une
nenace à lil cx~ltulne et aux xqseurs des ~opulc.tior,s eutorhto-
neç" (1). Gn comprend dzns ces conditia~ç que ce-rtr,.ins g ~u-
vernementç , comme celui de 11PLlg6rie, aiext cru devoir limiter
l'expansion tourist+pe pour eviter les pc santcurs sscio-cd -
turelles et mê=e l'hispariis~tiojno
L1zv&nezent du tourisa~e de rmsçe qui se dessine en di~cction
des p ~ys en v ~ie de déve"i22er-.ent en g4nerc.l et d1P.2rique
en particulier, L-mplifierz les effets, perturbateurs du tourisnc
sur les structures sociales, cela d'autant 2111s q.~e les c~ntrô-
les publics cu autres slzvSreront plus &Eficiles ?L r&nlser.
PI reste a2zintenai1t à voir les rutres effets du toui-lsae sur
l 'cnvironnemeiit ~hyçique
(1) BZXD : Etude sectorielle du tourisre - 1972.
.

- Le tourisme et 1'enviroq1e~:.zent ~:h.ysFque.
I! Le co~~po.rtcment ?,orné des l~o:~m.es en fcce de la
nature c onditi onrie leur c oL%2 oi3cnent borr,é entre eux .
ICerS i ,l!LEh (1)
Ses dernières zm&es, les proklk~~~es de l'eri./iror~ne;;~ciît phy-
sique et hamain ont polanis6 les wgirl;ons publiques et entralx5
un ensemble de r&fi'rexions . P suvcit -il en l2.t re zut -e:lr_ent devsrii
le gasgilScge plcnStaire des reçsourczs naturelles et Zc? géné -
ralisatiai des phénorzlè-nes de pollxtim et dIzutres nuismces ,
qai compromettent trgs graveaent la qualit& de Bn vie ycrticu-
li& rement dmç 'le J pays i;~Zustri~iis&a. Ces%cins c?,utetlrs vont
même connecter les activités tcjur-istiques mec ZCS prot ~;,erae
'B ' s
de l'environnement. Selon eux, le tsuniçz~e coI1cem des peu-
ples qui ont absolui~leait dg-tmit leur en-~ironnemezt et en cens&-
quence ils entreprennent un vaste r:~oir~,rement Ge raigrrition pour
rechercher des sites et des cl-érn~ts ïrttiins ~ffectés ?di. perraet-
tent véritnbler~ent de jouir d'une totde réê-ération et d'un
déEci-ssemcnt total,
Les pays en voie de d6veloppetricnt ne se solia. pzç sentis concem4s
par ces ~rob'rèmeo; d'environnement qui sor_^~t y osés conilr~~e de s &tri -
buts propres aux pzys riches. Les dive7se.s nuisnnêes scru?ignécç
sont znalyçée s coLrme étant issues de P'P~ldust ri~~liscti~n Gonc de
l'enrichissement, êependpnt deux feits smt venus retrblir l'ordre
et ont entïa.fIi& le dëbut d'une prise Ge conscielace, Le premier

fait concerne le défiguration t~tslfe d.7~ 23ysage espagnol, ka
0
Costa BreLve, la Costa Eianca et Ba ~osts dei 30; qui sont 114-
rissées de gratte ciel, ont vu Pa disgzrition totzle de leur beau-
ré naturelle mais kgelernent le d&veslo?pêment Ge la pol'i_~tion des
eaux catières. C'est dire que certeins attrs-its qui justifiaient
le tourisme sont systé~~~~tique~~~ilt d$tmits. Cette -;lenace pose
Eovidemment sur les pays qui se donnent une voccZtian touristi-
que, Le dewtiènne fait provient du i~oaf~age du SzFhel* %est-2-
dire des pays qui ont, par Ces actions de dészrea.ficc;tic:i muYci -
ples, détruit sysi4rnatiqueri1ent 1211% environriement naturl (1) .
L'opinion internationale et particulib~e les travau:: &II Club
de Rome et ceux de 'na Conférence de Stockholx ré--nie sous les
auspices des PJatims Vnies ont accr6ditS l'idée que les pays en
voie de développement étaient égdcnient csncernt5s par !es yro-
blèmes d'environnement. Ln d&l&gc:tion sénégdQisc en evait
d'ailleurs une clzire conscience (2) quand elle déclcre "que
c'est un préjugé trop répandu que celui de croi~e que les ~ro-
blèmes de l'environnement ne reprks2ntent qu'un çoxci intellec-
tuel de la part des pays avanc6s qui souhaitent imposer cette
idée aux pays en voie de développement. Ceci est une vce er-
ronée. Les pays en voie de déve'lop~ement aussi devraient ëtre
attentifs, pour ce qui Peç concerne, 2. ces problémes". C'est
(1) II faut cependant préciser que si l'avalzce dx dése* est une des cau-
@es du naufrage du Sclhel, elle est loin d'être la se?-de. ElLe peut
même parafire très mince par rq-,ort c? l"nbsemice d'une ~olitique
agricole conséquente et celle d'une prévision rnhe È terme qui dé -
signe les problèmes à résoudre. En conséquence, on ne peut pas
disculper même partiellement les pouvoirs publics des pays con-
cernés.
(2) Le Séné aal à cette é~oaue s'était dote d'un 2!!;.ii?içtè_~-~ de 1 (F.nslrrj -

dire que l'onvironnenient n'a pas Gveillé une querelle entre mo-
derncs et snciens conme ?OUT,-aient ke I~isss~ exitrevoir les tra-
vaux du Club de Rm~e, lo~sqia'il rccor2~1ande
91
lz croiss-imice
zéro'>our minirr-aliser les effets destructeurs de l'environne -
nent I-iumain et physique de 1 'indusfi-izlion en 7me d'qtima -
liser la quulité de la vie. 1mpIicite:xent lis 2ays en vote de dé-
veloppennent sont conviés & bloquer "surs srractures économi -
ques è leur niveau actuel - En cela, le Club Tasse h côte des
problèmes effectifs soulevés dans les stratégks de développe-
ment.
En tout cas, la Cod6rence de Stoclcl~~lim a -,errnir, O1ebord de
dégager au moins une prise Ce ~ssitisn des pays vocation tou-
ristique en Afrique sur les yroblèil~es de l'envir~~~ernent et en-
suite l'amorce d'un début d'airi~lyse critique (1). fi_ilssi bien
la Délégeti~n de 1s Trinité, du Jarnilïque, que celle du Liaroc
et du Kenya, les soucis étaient partagés que si le tourisme peut
présenter un intérêt écononique, il Enduit des effets destruc -
teurs sur P'environnement en génércl. Le rz'yport Gu Kenya note
très clairement que "les inilliers de visiteurs dzns !es r-gions
de réserves exercent des ~ressions sévgres sur l'habit& natu-
rel, Les principaux problèmes liés au tourisme naissent de
conflit dans l'usage du sol et des menaces pour ln fzune et son
habitat". S'y ajoutent les dégrad-?tions des pwsages notarriment
le littoral et les problèmes de pollution.
(1) Yves LRULAN : Le. Tiers r~~mde
et ia cmse de l'environnement.
P resses Universitaires de France, 1974.,

Cette dégradation du ptrimoine nzturel est une pcrs2ective
trop dangereuse qui pousse S ls crhctisn d1associc?.tions 6epro-
tection de la nature et de l'environriêzent comme en Tunisie en
vue de favoriser une co~paratiirsn &trotte et sans grnnd dommge
entre écologie, et développement touristique. Tant que les cto-
ses se situent E ce niveau, trEç abstrait, elles deviefinent clai-
res car le développement tourisoiqric h travers les plens d'amé-
nagement, doit se faire en fonction de fa promotion de l'envi-
ronnement, sa conservation et sa 2rotectisn (1). ],-ais quând
on observe le dominstion systéma tique du littoral p;zr les con-
plexes touristiques, on se rend è l'évidence que la ?rotection
de l'environnement e~cprirnée par les esssciations est UE simple
voeux pieux.
Les conséquencss de ces forr~es d'i~~plantation, en dehors
mêxe de leur architecture Baz~entzbleofient stéréotnée , sont
d'une part la cmfiscction d'une pertie du pet-rimoine natilrel
national et sa transformation en propriété privée r6scrvée à
une élite et d'autre part la destruction de la beeuté des sites
accompagnée d'un diiveloppement de la pollution, iLutrement
dit le tourisme détruit son principcl produit, c'est cela du res-
te qui ex~lique
- en partie - les mouvements de .touristes de
1'Espgne vers 1'PSrique et les autres cbtes de la ;,;&diterran6e.
(1) Voir sur ce point la comunicatim de ltAssoci~tion Tunisienne
pour 'ha Protection de la NG-ture et de llEnvirorLnernent f~ite par lLme
Baccar sur le théme tourisme et Fr~tection de i'Environnercent ;
Tenva, Tunis - décembre 1V4.
h décèle dans cette brève conim~~nic~tion
tautes les difficuitiis
qu'il y a d'opérer une liaison harmonieuse entre dbveloppexlzent
touristique et grotectim de l'environnement. Lette liaison si elle
- -- -

En effet, le style touristique, les for~zes arêhitecturzles et le
d&velopperzent des infras:iuctures d'rncco~~~agnement et d'enca -
drement sont autant de faits qui entr2inent in6luctablcrrient une
dégradation systématiqxe des él&~*:c~itc, qui jzçéifier~t les activ-i -
tés touristiques. La lente mais sQre disparition Les ressources
naturelles annonce une dép-reciation des prod~lits ba~~écireç
notamment. 11 s'en suit a~tomatiqilement une 2Ss-i ffcction d'une
partie de la clientèle qui ne trouve ?:US beaucoup de satisfzc-
tion dans un balné-arisne devenu très som~~a;*ire C'C st dmc ilne
perte de marche. D&s lors s'amorce cette ~ o~~ent.~~isni propre
aux activités touristiques et selon lt~quelle les premiers clients
d'une zone touristique dmxée bérl@ficient d'un statut d' Slite mais
face à un envshisseïnent h urriain su ne dégradation de leurs
lieux de villégizture , ils chercknent à pr6ser~e-r leur stctut
par un déplacerfient vers d'zutres endroits tairisticp.es moins
fré-qucntés et présentant des attraits non encore ;rilg3.riséç et
démolis.
Pair éviter un tel déplacement qui csé en realité :ne perte de
clientèle les responsables du tourisrzie tentent avec d'éi.isrr~2es
difficultbs de présemer l'enviran~~ement de toute dé~rzvetion.
C'est dans cette qtiq~e que partout en P-fl-iqae s'&Icborer;t des
Flans Directeurs du 'To~~risme qui sont pzrfofs des codes d'ar-
chitecture mais aussi de lsc~lisation des zmes à rilettre touris-
tiquement en valeur.
Les mesures de protection de l'envirc~aement ca~cement par-
f sis ies gclrcs natisn~i~ax et !es réserves naturelles . - qui sont
les psduits essentiellement csonmercielisés dans Les Etats

culièreme~~t dirigées par des etrangers (notamnrrient en JJl-ique
de l'Est), 1,;igot ADKGEL?. so~~ligne ~vcc f0rc.e cet as2ect du
pro'$l&~~e eu Kenya, il ne pru.~~cait p-ls en e^rro, mtrezent cer la
parcnctiirndisation et ?a politfq~~e @o., ~6serves cion? des supports
du modèle tcnxi.stiy.de qui demeure s~us contr%r"ie des multine-
tionaleç.
Z'i convient des lors, en conclusion éltob9er(ser que f e tourisme,
dans la mesure 0% il met en relation un ensec:?>1e de ?ersosaes
présentent d'i~~portantes distmceç sscio-cult~~re9les entrcine
un ensemble d'effets sorio-Scoa~omic~ue s aux coas&quez~ses in-
cakculabkes. Si nous ~vms particdit?rement- insisté su? ces as-
pects que l'on peut qualifter de n&gc?tifs c'est parce qu'ils &clip-
sent les autres. Et. en plus, le tourisme de maas.es Beuir canfgre.
des dimensions elctrêrae s ,
Dans le même sens Z'a~14n~gezrient de ï'eçpcce ne se fait pas en
fonction des besoins expriixés QU prévisibles des populations
mais exclusivement au profit d'aiiitres personces qui ressoi9ent
des pnys industridisés les plus zvmcés (1). Tout se pzisse CO=-
me si leurs distractions et leurs loisirs smt ~rgi?.nisés pr les
pays sous-développés. Dès lors le prLtrir:~oiî;e naturel qui eurait
d6 revenir aux populcztionç 'LocnPes est conzfisqi16 pour une col;?_-
(1) FPL~JON - dans les S'drmnés de la terre" notzit que "Pz Wc?vâne,
lv~exico, les Plnges de Xia, les ptites bréçiLEemes, les petites
mexicaines, les métisses de 13 .mç , Acêqulco, Copscabanc?, sont
les stigmates de cette déprzvntion et que la bourgeoisie aationale
va assumer le r6Ec de gérszit Cles entreprises d'cJc~i~ent et prctiqueaent
orgenisera son pqs en Eupnar de itErirqe . , . Les pays
sous -développés devienprmt le SoreZel des p.ays d@veloppés.
Pt
- Robert ERBSS poirrrscit y ajouter que ces p~ys &viement des
zones de bronzage et d'amuseclentç pour iessortiss~-nts des ~ ays
les plus riches ! ! Il n'y n guérc d'autonoz~ie du dé~~clmsersent dans

ixercialisation doint ces pq~~lxtioms soat excltaes par sxite de
leur faible Tevcxu.
L ';;venir, évidem.~ent nms di;-c.. c miment, elles réagiront avec
la nassificatio.ïi du tsuris~e qui ~::iguiser~?~ dc~~cnt~ge ?Les diff6-
rer,ces et partsnt les bases cmr"lict~1lcs. Ii n'est en effet pas
certsin comme l'affirme L. NETS'EKO'IESSJ que les rgactions
'les plus hostiles au rouris~ie proviendront exc2usivement des
couches "les plus traditio;ui.alistes et ~&arctio~~nz.i,ïd cr?.~ dans
des 3zys qui viennent à peinê d'accéder 2 1.2 d-ignitii netimnle
le sentiment i~ztionzl reste très ri-rece et les r&fiexes xéno-
phobes latents et il suffit parfois de bien peu de chose pour leur
donner une occesisn d'e;c~reççsion b-m-tde. Or Ic tourisrne dans
ces formes nctlaelles d&velop?e de "iclles yetites chosess' et
il est de gurcroil un secteur 6trznge:n z~~ssi bien par lc Gemande
que par l'offre ce gui fait poser à Je3.n 'Pierre REF.ii:iU in ques-
tion de çevoir "Si le tourisme ne crée pas une no?~velle for~ce
dépendence". C'est la rkponse B une telle question q71i c3n.s-
titue notre dernier peragrqhe ,

B.- TOURISME ET DEPENDANCE EXTERIEULIE

"Les puissances d'-y gent cherchs-nt 2 investir C!i,ns des pzys
en voie Ce dé-~cloppsr;?en son? le plus sotire~~t ll.tz~an?.tion de
groupes fiirancie rs inte rn~-tiorî-au;c. Ce cdoniairie noTlveau
n'est plus UI colsniclis~e ch9wi-in -a. ct nEtia~dis+,e, EC~D une nou-
vde forme de co'lonialilks~~e intern~.~tir~nil.l. il est moiiîs dange-
reux du point de vue politique, mais il, est -lus T'BO~JTX? et peut-
être naoins lzunzclin et moiizs socicl .1 ll&yerd des ~aplintions CU-
tochtones dont il ne cherche pas k gagxer 12 sympathie.
Au niveau de la demande cornRe celui de l'offre, le tourisine dêyend
essentiellement de ç pays ccipie2-listes Ccs plus -1vnncc5s dlEuroi;.e et
driir~érique du 1Jord. Coxale nous l'r-vons Liiontri? dans notre première
partie, dans la distribution cctuelle des à l'échel'ie ~~ondizlzle,
ces pys sont les seuls & pouvoir offrir ua ~livczu de vie qui autorise
le tourisrne de longue distance. D2ns ce sens, envir~n 20% des flux
touristiques émis proviennent de ces p.~ys, C'est-à-dire en cleir que
le tourisrne africain est t-ributaire dzns sr. client5 le Ges pzys czp'ita-
listes avzncés,
En second lieu, nous mens égzlement andys& cet aspect, les cqscités
de transport, les agences de voycges et de pblicité et les cz2acités
d'lzebergement sont sous leur contrale . En coniséquence , raa2tric;ant
les variables stratégiques du tourisne , ils ?euvent ~or:~c:.znder ou con-
trdler Pcs mouvements de ln demande et l'implcnt~tion des receptssles
au mieux de leurs intérêts,
(1) Hubert DELEÇTREE : Expert scientifiq~e du îo~risr?le, 3éPCgué
Géneral des Agences et Bureau de Voyages,

Notre objectif est ici d'ri-ndyser les divers r::6ctiriis:3.es de 2."-endence
&L-
pour mieux saisir toute utilsxtio;l 7oçsiLIc- du ts~~risne pour ensuite
nous interroger sur Pe r61e et Ir? plece Ci tou;T8sr:..e d2.n.s Zn nouvelle
division du travail qui s'srnorce ssu.s nos y2u.c
1)- h;ecenisri,es et portée Cs lc dé7endancz nsscivelle 32r 1e to~~isze
Dire de ftqm globale que 'le tauris:xe cf-ràcnin, dkpeiid des psys
capitalistes les plus dkveloppés d'Yxrope e"L'J~~Gri~~ue du Tb-

9 ! 1 I E Y B
C6te
! $;:.;laroc ! Tunisie L 36négd i .-- . 1 Keny? Z Cugendc;!
/ JILL.
0 0 1 ! 0 i - --- I
1 ! O ! ! Y O I
! 1. IldPg3BThTI[ON3 ! 100 ! 1GC 110C ! IOC E 106 B 100 !
0 F. I ! F ! 0
,.r
I dont . Frence ! 32 ! J ! 41 B 4i5951 - ! - 0
0 B 0 0 ! 0 i 1
C
0 . Gde Bretagne j 54. 2 3 E - F - !

Ce tp-bleeiu est trpis ~~.~liiitt ., En effet il l:ziss? nppr~c-are pour
les pays retenus que 13s &cl,znges tour;Lsliqucç se font dz-,r,s le
mSvie sens que les écèzûnge s coL~rLze~ci~.u>c P OUT Ie s pi79 f F ~ O - C
ph~nes, Pz France est S PzL fois 7,a pr.i~~cipr~Ze ciicnte dsns le Lor~zF-
ne collrmercisl, i~is sussi d.i,ns celui du touriçr.e, Les ~rtaicipa-
les puissances kcononiiqi~es anglo-s~xonneç ont ln cz6rile ~kce cen-
trale dans les gays anglopho~es d'JJrique

2,233,
d'ncçrofire les coefficients d'occup~tiori des sièges. Elles dispo-
sent d'une TCsrge de ;:;.az?oeu-~-re ;=lus izxr:ortante et ~3~x1s ce sez~ y
elles peuvent FrocéBer à des baisses de p ~ix sur "sh6bergement
en se rtzttrqant sur les sièges vendus,
Nous cvions vu dcns nos d&ve'iop?er~entç precédents F e 'Le tourisme
&riciin est dans sc? forme actuelle la chose des mu-ltin~~tioncles
t suristiques qui par une inséalletio-rz h6te"kié re en ch?peBe-t ceintiiz
rent l'ensenble du Continent zfriccin et doc~inent f e 1i"itoi-l , 21 est
vrai qu'elles n'agissent jaqaais seules wcis sqrssscient mec Les
Eta-ts dans des Sociétés G'Scsnoriie ri~e~te ov. avec des pa~tenai~es
locaux, ce qui ne chsnge rie11 à leur prépslidérmce dans 13 mesure
oG elles ont une rn'lrftriçe des esences de voyeges et de pu31ici-i:éy
les trznsgorts et quelque fois les tours q6rctors en saiime, les
agents deterr~inant dans l'srgzniscLtim et la cori~~~ercii~lisaéion des
circuits touristiq~eç ,
Cette structure Ce dor~inztion explique Btisiqort,n.êe c?c o tre-nsferts
d'une fraction im~ortante des recettes I'U profit Ges p~ys éi:~-,cttiteurs
et qui se font selon Eoberé EBBE3 pir trois roie es :
- la première découle de la f-ible ré~~~ien&raticm des prestaTions
touristiques par suite de la fziblesse Ges aiEve~?_ux de suI?.iie ver-
sés aux natisnnw: des p2ys récepteurs et ccl? i ~lê~~e
t? pro2uctivité
.. p -.. ?-'
égale, Nous retroux~ons lé La ~=.oblémc?_tique 2'1,. EB.;ii..-irilJx!.L dans
1' &ck.lcnge inégal expria& ts&s clrlireaezt ?ar EZEE S lorsqck'il note
que "la rémunératiomn du travz.iZ 63119 Be secteur touristique d'un
pays en voie Ge développe~ent h proclric'civbcc6 égale, est iri6rieurê

à celle pratiquée Osns uzn pûys ind11stri31Ps.5 touteci choses &gales
Pl
pcr ailleurs '' (1). - est le ;ai:érrszr;ne que 3cr;lir Zif117 quslifie de
trmsfert czché de valeur dc 1z péri2hérie vers Be Centre et dont
bénéficie ici les touristes interiiciionc?~~ du f~-it de3 ?ri;: relctifs
- la deuxième voie p-rovient des s-eabventi~as ~:~ultifori_l_es cpe IC sec-
teur touristique reçoit et qui en fzit en r&~~l-ht& le sectecr Pe qlus
. sub~entionn6 (2). A cc propos, j BUGNICC;U 2T a r,crP-iter=lent
raison de se dcnan(ler si les pqulritions rfriceines les r~1oin.s fzvo-
risees qui paient E'irrpôt , ne sont pcs en trzin de subrei~ti~finer les
vac 211ce s de certaines cetzg ories par~i les citoyens fzvorisés &e
la population eclropéenne et nord-c~érissine ;
- la troisième voie de transfert vers les ~.qrs é~~~etteu~s réside
dans le fin~ncement public des ir&rcstructures d'accueil et de ser-
vises, dont les bénéficiaires ç m-t le s unités Ix6teZiéres yrinciprle -
ment et le s touristes internati~~natix L~ais rc~remeizt les écor,o~~~ies
. locales
A cela ssajou;e bien s~Sr Peç tralisfees du kit des ir~~ort~itions ccrr
cmrze nous l'zvons vu, le conterru d'i~qortation est tr>s élevé d ~ïs
le secteur touristiqic et les trz9sferts de ccpits-lx: 33us forme de
paiement de frais financiers et de trz~sfez-t 2e profits,,
(1) 8. ERBES - op, cit. p. 92 .
(2) Le secteur touristiqiic fair l'obSet de subventions sous iies forrneç
diverses en de3ox-s des subvcntioilo directes, l y --. celles qui 64-
coulent des diverses m-eswi-es dsincPtzLtion à l'in~~estlsçer~ent cmtenues
dans les codes Ges ixvestisse~eents. GE VEZGTJICL &.as ce
sens estime que 7 Y/o des lits P13te?iers soné finzncés avec l'aide de
cspitaux. publics et dans le cas de la Tunisie, Wrîsscne Chouhz-ne
*"+;-A ln" *t.3-finn -,.l -.t-;wrfi" .....,- ,?:$'PA7---+-- .. .-. : .>C'?' A-- --A&

En définitive, nu ~cgard de cette st-mctla~-e et des ri~Sc~nisi:es de
transfert de trzleur 2.e~ ?.?,YS en .raie c-le dével~zae~ent
,. ,. vers les
pays d&velopaés, 12 grer~i&x-g co~iclusion cpe "Lon pect tirer est
que Ic secteur touristique nlqèTc C?JC?SI rel:tTverseril_ent de tendance,
C'est-2.-dire qu'il reste un szcteu-s fondernentale12ei1t ex tr-rmerti
ilras lequel Ie r6Ze des 4tats r$ccpteurs cfricr-ir~s est circoizsc~it
dz-ns 1'2-ppoi-t essentieZle~:~gnt des prlsduits Ce base 2. s.?voir I'hy-
d~h-1~ grincipnlezicnt et 'itr~thrq8r-il_e et Zr phyt6ïi1e zccesssire-
raent. Les qéc~mismes de l'échz~ge in6g-l se retrouvent a7rec beau-
coup ghs d'évidence que Cc-ns d'actres secteurs : ilG;jen6:mce com-
ner~L~Lle SUT 'le ?lai1 fincncier reflux Ze vil eu^ sscs Ges Eon~1es
diverses veys les ?zys ilévcPapp6s croisçz-ice der, ir12o-rtafions
de biens de c cnsor~~xation de luxe et mar~indiç::~tion d'une frciction
de le population par le dévelmxii-eat d'cc8i~rité.s te.;.éi

& tel train de vie, le c.-d~e eilrqéer, tel autre. L'-~tocI~tone Gtn-
bllt 6onc conscie12r)lci1t ou no-a Ses co-~.~p?rc-iso::s . . . 'h"n c'en suit
que toirt touiis:e, dzns la ziesurc c)': il inciir;e coEcr7?tc::~ent le
Dès lors, ni le rourioxe, ri le tounIste Iie >envent Gtre ri l'abri
de rficnipuIc?ition per les grades officines &~i_bliques officielles ou
officieuses dsns cette époque de grmdes rc~ut~-tio~~s et Lsintemics
luttes d'influence politics -écar,ornique. Le tmri s1:.;7_f dcvie~it dûns
ce ces un instrianent inz2pr&êiablc 6e Ici perstsasioz cl:?nc!estine
d'autant plus efficsce qu'il est disc-ret, Dans cc sens, J.L-. TXU-
EGT a vu trés clair quxnz il observe q ~ si s 'k'fir:.6rique ûv~~it re-
noncé eux hasardeuses opérc.tions Ce Bc. i;.~,ie 2e.s Ccckonr -Our 23-
Voyer com2e B Puerto-%Èco une arinée p>c;Pfique rL511ion de
. .
touristes, surtout que Czstro 3-voit i~~nintciv~ onvert les prc~?aeres
I .
nqées , les installztions hBte7,iCz-es et les c:sin~s, son rep::e
n'zurait sans nul doute pas surv&cu 5 cette 'sinte~~en510n touristique
" . Autrement dit à terne , un ;-:I%TGPJ oc un ~nterc~i~tFmnt~i
rr,ondide corx'i1encen.t à açsir~iler cette ~ort&e &U to~~rksr~~e, L'Unicn~
(1) 1, Maurice TEURCT - Tou-sésxe trqiccl kdnkirc D le r;cdèle
Graibe et ses extensioiiç .
3
Thèse présentée h Aix- Juillet 1973 - p. ,J.
(2) En effet, si les instruments de 'la guerre ont silbi de ?rofonc?es
mutations qualitatives, ni les r~otif ç , ni les fomc ç n'ont syivi une
grznde évolution, Les bori~"t/ardexentc, sgr le Viet=-Tlnfi ne: sont p-is
différénts à un moyen près de ceilx de la Légion ÇbaZor ilf?;bori!
suf l'Espagne r6pirblicaine puis sar le reste

h
S

l'intérêt &taché c?~ touriçi~:~. Cet iiléCrêt appnTcft ?lus nettement
dms l'intervention de 3 ,E . DIL'TJ!D qui ~ctrnee "crois objectifs
t rés significztifs au tourisri,e r~fï5.cain.
II - prorinouvoir un tourisne de cirmits sub-~égioa~d et régiond
reliant le déve1oppel;lent des pf7.ys c 3tiera à celui Ces priys sms
littsr~~l". Il s'agit ici 2e bn:ser Le -nor,opole to~:rïsgq~e de 13 C6te
d'Ivoire et du Sénégd où In pouss6e des r.:~is'Ltin~tirn~nLLes x:x5-Ac..1.i-
nes se dessine l'horizon 20 n.vec le projet de 1~ Eivl6r- et celui
de 5 Ai.
- " ai;ieliorer l'évolutioi~ quditative du tourisze alriczin, en dé -
velqjpznt L'inf~r~cltioiz, en f -?-~orisant 1 co~xnunic >t'ion entre Ic g
tcuristes et les p~ial2-tiom 1c~:~Ies'~. ll sêr:~.it izal'f de croire qve
ce contnct est un raoysn êffic,>-ce d'un di.3ogue de c-iviIis~-tion. La
signification de cet objectif est Ic cré_io:z de cadre de cont2ct
qui permette un je^ ~ E~OLL~I~ ~ims e2~01:;1b~e des effl~cts

Ces objectifs ser:?ient cLm"eés à un o-rg.:-nisrL~e SIL-~T;! natirnid du
type F *n.a ,A. (%:lciflc JL.î~7- TL~VC~
~-SSGC~T;~~~I$
. -
69;2t ill;r. FFLI~-
çoiç SGU CdET de 1'U. P ,FI. (Uxicin T mi'xaticpe ISL 2:-r:e'hi&re) 2ev~~it
louer les succ6s foudroyants.
C'est dire que l'Europe, ici conne rLiL!eura, s'org~nise sous SL.
pr,qre bilnnière et i..nnonce les +uttes 1Ci;tu:;es c'le-ns le secteur.
5 'on comprend dors pcr dela d'autres ~n'ksons , bien sQr , 1:-
une seule société r_;ultiiii.,tionc-'de genre r'dir - Jdriquc, Ccr fin2.le:nen.t
les ccmpngnies de tr2nsport sont un r3::iI'kon dkislf BU dévelgppe -
ment t~iaristique et 'la dis~ersioa non oeuleme~t cs~tr~ine une cm+-,
currence mineuse, PAS ne ;e7ii1,et p ~ CC ~ f:--ire ç fxe cf%ic:cec~ent
!lP '
aux ~eants :!~léric aias du
Le Japon, cutre pale n;~ondi?;h en voie de constitution, kgnieT..ent c2
l~acé sesi "b@ail',ms" de touristes ?rinci,~Pe::~er,"e 6.?ms le (;riz-Est
Asiatique , L 'évdutioli y est tr&s rzpidc . Dms P'ensez~bIe constitué
m.
pzr Tafian, Hong-Kong, i.~.Cr:cao, ~izailc?adc et LZ~iiippines, Ics
touristes japonaiç qui étilient de 7C6.191 en ISG ozt ét6 Ge
1.300.0GC en 1970, Ce ~:~ouvemcxt est fz.vorisé ?Cr 13- cr-écition i3
Tokyo en 197 1 du "Centre du Sud-Est f~sil,iqvie .irjolc.r Froaotion
du Ccn~~raerce, des Invec;tisscmcntç et du Touriç.-le9'. Yt c'est c
cisGrnent II. section touu-isri~e 2e cc Centre qzi est cTanrg4e de
promouvoir les voy.cges des j~~p0;1~is dcns les -.-~rs -&LI membres, La
nzture .i horreur

touriscze O2.n~ cette r&~ioa risqae d13~-osei* q~~eI,=jiles ?-vLtres p?&yS
-~e~t -être Etzts -U:l?ys r3ms le
fond en dehors du r"o.it que 'l:~ libefié du toxriste est restreinte Bsns
fa sphère d'influence du "c..nir~p ç~)ci~.ii~te".
P your les Ctct;tg -Upl;,~; il Y zL 1--. ~~c~'J',C~ex~e~it Z'Z~rspe CJccidentnle
P"I
d'nbo~d , l'F~~fiésique L~~tine et Pe reste 6.~1 rnmicl~ c111.1.i c cjnotituelit
les zones d'évolutim du,to-arisr~ie mG-iiccin. Dn-ric; zone Acs Cc?,r;zibes
JJL. TP1'JBC'r'T n'hesite p2s a p--.yEer d'une vbriteble coloni -
sati~)~i écono~iiq~e pnr le tol~risrne dont Les bcses so~t 12 carfi%-
bec:n Trcvel Asoocizti,3n (3?ev-YorP,c) et Ici. P$ccific Trmel Associe-
tion (San Francisco),
P cn déenitive , Z'ent rerri se t~mristique >- not~-e é~oycie :iie.t en jeu
trop d'intérêts et tisse Ses reicz-tio~s t'rq rm-i-~2c:ces pnr suite des
multiples interferences avec les cutres secteurs de '1.2 vie, cZe ne
.. 7
véliicufe pss que ces vdeiarr, mon&-ire o. ulPe est t r i~~i>~-rt.~aite
~
gour ne poht :&re ?rise en cozlaidérr.~i~c.n 6x1s 12 div-isicn interna-
tionale qui ç'z.morce.

CI
La- Le tcurisr-le dans ic nouvelle divisicx -- intei--tF~n~le ?-u tr2vg,
DFLns un sm.cPe cc "I'UsPnc l-Jo:n~eP:,e" Ci>, G. est ~en& cozi~pte
d'un dsbat SEI- les prs~ectiveç Gu c o~~~rze-rcc ei:f érimr orgmisé
;;ar 22 1211~;?1Elne de Corrmerce Ze Fci-Is et qui regror~pit les éco-
nomies dont Alsin Cotta, Rey~fiond Blr~e, G~rlstizn (33- et des
chefs d'entreprise.
Ce 13éB.:~t d'tine trSs grande hc-uteur , L~ené pn,r des ho::>zes ayisit
des orient~~tiorns po'Ei.éiql~e 5 c"iiiF&ologique s trS a diffciente s , (3- eu
l 'insigne mérite 2e so~~isver de si q~estions vit nec s cl!,
croissance du cor?~i-eice in-ternciiriontlb. 32ns cc: o&re d'idkes,
les plrtici?z-nts su d&b,?-t se scjnt ~lcrs Ge2~::~-iCICç si 1:; c-ri.se ~ L C -
nielle n'entrc,ine pc?o 1'Gccident ci?:; itdiste vers crie $-brise dfzLutarcie
ou de ~~u1t2l~térdis~:ies ~rtiels . Se telles que stimç sont
trop iri~portantes pour pe ri=le-itre 5e ç r6pormsea uz~:-ni:i_e o et: ?&fi
nitivea (2).
(1) Voir une appréciation pPas détg-iièlée Ge, B=, crise actueEe, sec, ~-ep&
res et les 7erspectives de sdutim c?.ms ncs dcux erticles :
- Réflexions sur quelques éléments ii'qproche de 12 crise cc'rc,elle
de l'économie aondizi'9.e ;
- Le Si279 rizande . et lz crise cctuelkc Uu çysthe dcs relations
éc ona.que s
(2; Le même fut 0~ganis6 ?e fnçon i~Ecr:nelle 33519 fo~rze SC ques-
5-
tiens; -posées t; des 6ca1;q~istes pclr lu ~Lc-me E-r-pxslon, Les auteurs
interrogés collime E,i:;?din~~~u6 etta, Sick? 3zy~uels~n~ Gd-
brafth et Bettellie-13, staccor2e;.;t 6grJez~icrrt Four recor=n~,ftic 9
l'arapleur et 1~ profondeur de 1 .~~ cêi.noe rLc5~iPre de I'&cocr~~~ie mondiale
et des sombres peispec-tivcs qatelle anii~~ice.
Le colloque Ce 25 eqertc, iritc~~rtio~zux con~~oqu4 ~ zF~.C-LIIÇQ~S r
liiIitterancl h Suresnes répond h uri scuci Ce clarific7"rfa1 de la crise
actuelle et de ses issues -ossiDles. icir CC &O ~CT_XILÇTIC~ dif-
Grentes le +iagnostic Ctcbli est très prcche Ge celui f2>it i.u niveau
du débat org~nisé pcr la C"n(zmbre de Cori.r;lêrce &e Peris. Ici
-
-

notre sens et rLu rcg,?-;,d Ses profmCes mtztlons qui zffectent
l'économie mondi&, c'est en fcit Ic ç;ro:rèr.?e c.25telste - en tslnt
que Elode de ~rcduction
h
un-éTic.nt dc-ns 1113 r:tcIze ?Tocessus produc-
tif de dir-iriensicm. ïi~o~-d',~le sr: splzère ceritra'he et pé~?h&lq~~e -
qui nxorce - une profande cPise structurelle. Les &&so~dreç cons-
taté tés sur le phn Ges relations ma~ch~.ndes et rLm~xé+ci.ires ne sst
que les expïessions bnt~les de cette crise. Ce 2rocessrts produc-
tif repose sur rme division intem~tionale du tr~~vzil qui r L.4~ S C ~ ~ C
les tâches industrielles au centre du çyçt&~;~e et à Z?- Piiripkérie
les fonctions de fournir les ~mtigres premieres et 12 main d'mu-
vre . Une telle division du trwrnil a, inhit c"-u ilivezu Be la Péri-
phÉrie trois séries de distorsions s-tructurelles qui bloquent tout
processus de développen~ent é~~no~~ique et social zutocentré. Ces
distorsions sont aujourd'hui 21ieu.x appr~c:-iées et se résu~~eï~t
dans la prédominance des activit4s exportatrices, le dévêlappe -
ment des branches légères et 1'~vènement d'un secteur tel.tiaire
hypertrophié,
Le Centre monapoliçe la techn~logie qui est mise iu service de la
croissznce éconm~ique. Dans cette optique PJ . VJ'EBLELc ngte
que "les pays cc-2italistes oat fait progresser la. science eT 1s
te cM.que ..- aille fois plus rspiderrlent gu' zucune forme cmtérieure
de societé, ils joirissent d'une puissance militaire et d'~ne puis-
sance Se production encore jcneis ztteinte dans l'histoire et ont,
de ce fait, de grandes possibilités d'épzrgner et d'investir la
fois dans la recherche et dzns des usines et instc3'ilzitions nouvel-
les (1).
(1) 6. VJEELER : le progrès 5 cientifive et technique et le cc3it.dis-
1. i . OP,-. . n . -- . e -

A réfléchir de près sur les profodes mutations qui nccompagnent
Pa crise, il semble que l1~ctu.elIe di-Asion interrn?tion:-le du tra-
vail a complètement épuisé sgn cycle ct qu'en cons&quence il
s'opère une nouvelle distribution des tf ches et une n~u-~clle a-rti-
culation des nctivités productives qui puissent inst.fPrcr un dyn3-
misine nouveau aux méc~nismes de B'nccuonu1;~tion. Un ensemble
d'indices montre cette volonté 22 r&cril&imgernent de la di-visian
inte rnati onde du trüvail .
Le Centre par les investissements et les nouvelles recherches
indique déjà les branches et secteilrs cpi portersnt 12 crotssmce
économique de demain. Ce sont essentiellement l'énergie nuclé -
zire et solcire, llespi.ce , la gén6tique et 12 proiiuction des di-
ments de synthèse, les fonds de mer. Si de tels secteurs porte-
ront à l'ïvenir le dpamisne du syst2mc, El importe Ee se clemzn-
der ce que deviendront d ~ns le syst&mê global les mciens sec-
teurs industriels auxquels il est reproché leur c.cractSre pollu-
ant et destructeu~ de ln qualité 2- li? ?rie. Certc:!inç =utsurs pen-
sent qu'ils seront purerrzent et simple~zeait rel&gil&ç 12 P-Gri-
phérie. C'est l'opinim de Samir P9i;lN et de ses ur:is qui Qnt pu-
blié un ouvrage c~llectlf dms cc sens (1). ê'cst Gg.r:le~~~ent l'qi-
nion de B.T. IdIEG qui observe que 1'Euroye n.-i;smr;sent c',oit dès
à présent, trsnçférer certaines usines en Sirique. Cette néces -
sitè répond aux exigences actuelles 2e la n.cmvelle 6-ivision inter-
nationale du travail. En somme le trznsfert de telles brcnches 4-
conorniques ne changent pas de façm ïmt::ble les fonctions dévolues
à la Périphérie.
(1) Samir AfiiiIN et divers - La crise de l'ii~~~éri~~lisrno .

Plus sûrement les ectivités tertiaires dmt le tc:~ris-;ie vmt rele-
ver du domaine exclusif des pr'.ys en -mie de d6veivpgement. Des
fzits cssez significztifs r~ilitent en ;C,-reZr d'me telle qinion, En
effet pour ce qui conce-rnc Pe to~ris~~e, BI est sguvent rn~~lysé corn-
me un f~cteur décisif de croiss.ance écclnal~ique, 1 ouç les crgmis-
mes internationaux (UIOCT, BIXD, F?,iP, GCDE et CNUCE i3) sont
unanirae s pour proposer aux pzys sous -d&velopp@ s un ïi~oGèle de
développement f~ndé princip;?lement sur ?es acti~rités tmristiques .
Pzrfois dzns les rzpports qu'ils rédigent 2n direction Ge ces pays,
ce secteur est présenté c~~lxne étclfit le sezl qte pour g&-
nérer les devises nécesszires ?our le fintmcemnt du développe -
ment. Les questions de savoir si les cctivités t~uri., et1 'q ues sont
réellement productives et si Be s bénéfices nobilisé s s ~nt effecti -
vement réinvestis ne sont mêne pzs cnvisi:gées zvec 1:- sérénits
scientifique nécessriire .
Un tel modèle de d6ve:oppe~2~1lt &uni toutes les concliticnzs d'une
extr~versi~n écononique éotde. En effet, tous les 4lCx1ents dgter-
min3nts s9nt princiyclement fournis pzr le systèr~~e c-.;itcliste cen-
tr21. C'est ce systhe qui offre ?es ccpitaux, pmr 12 r~ise en va-
leu.;-, Ic^, client&le, le style touristique, l'eiica&reri~ent et les c;7dres
gour faire fonctionner le secteur. En plus, il désigne risn seule -
ment les zones gé~gr9phique s d'ir~plmtztion ces c rj~plexe s axis
aussi les formes Ce gestion des unités &cmor._iqueç, Enfin, il orga -
nise k 13 fois la forr~~tion professionneile et les Ziverses fomcs
d'animation. CA peut ?.lors dire qu'un tel modele Ge développenent
7
établit une forte crticu?ntion de 12. Pjpéripllérie ,?u Centre, bn cmsé-
quence , le dévelspgement touristique des peys périphériques est
-..

fortement tributaire &u sy st&;~e c cLpitz.li
n
ste mm1Gi 1-elui -ci
peut alors, dans toutes ses sphèTes gkgi-aphiques, u:iifon~~iser
les ~~odèln, s de consoi;~~~a.tPo~~, les si-mct-wes sr,ci~~P,es
les compo-ier.~e~zts culturels 013.
A
et m-eme
Une telle opinion n'est gzs d6pouf;~ue de fonder~e11t lorsqcson
observe la rqidité de l'expzinsi~n tou~istique aussi bien en volu-
me qu'en valeur et le s nouy.relles ~~occ-tions sciscit6e ç Ze d6y~el:1p
peinent p rioriteire de s activités touristiques d,ny;s le s ??.y§ en
voie de développement. Ces nouveE2.e s vocirtims qui se tracluisent
par une prolif&ri;tion des plzns sectc;ricIs Se nise en vdeur ta-
ristique, mmoncent une nouvelle spécialis,2tion entre ie s PT-ys de
(1) Comme nous l'avons longue nent d&ve?.~p?b, lc toüris~~~e Gtend ses
propres beses, ce qui se trncluit ppur un >.ccroisscixent Ces illiport~tions
de biens dequi3ement mais cussi Ce Miens Ce consozm-tion
destinés aux touristes et ?i la minûrit6 fofl~mScr des gcys en voie
de développement, Il y r7 clonc là, une mmifest~.ti~n de ln tendznce
l'uni£ omisation des mod&le s 2e consoinn3-tion . g l le ~ nivelle -
ment des comportements de c onsonameti~n sle£fec:uc p:::r le h2ut,
c'est-à-dire que la consom~c?tim des titul2ire.s de hcxts revenus
est imitée par les ~~utres c~uches de la nstion, Cette acrbPPisction
des surplus à des fins improductives ne favorise pas le dcveloppememzt
d'une ~iccu~nulation proiluctive .
De ln même fciçon, est v&hiculC le modéle culturel et ;~)vliiique
des pqrs émetteurs, si bien qu'il n'est nulfelxent excessif de di~e que les c?ciivii&s tauristiques secretent ou renfo~cent la strctification
des pays émetteurs. L'ergent e st cu centre des vdeurs .
Tous ces processus sant cmçus , orierLtCs et dirig&s gar les pays
capitalistes industriz3isés avec dlzutznt plus de r"ccilit6 gu'ifç
contrôlent effectivexent l'essentiel des roxtges t ou'c5 stique s de -
puis lcr prductim j-usqu'A 1s co~-~.~erci:~'lisatiopn en pzssz-nt p?r les
chaintms: interm6di.?Lires. C'est Ih une m~.nifest~ti~n claire de la
tençance du c.qitnlisme à devenir exclusif Zcns ses aires C'implantntion,
-

travail et les p'zi;rs de repos. (=II canp~end que dans cc c.c-:il.ri.e,
1'USGOT devenue l',O~ganiscitio~i 11; ~nGi~-le du S ourisï;:?e , mxnife ste
une claire volonté d'unifier ou d'l-~?-moniser :es ?l,:~niJFicc7.tion.s
nationales. Dzns divers docur~~ent s , elle nourrit 19intenti~n d'uni -
formiser et de coordonner les p~litiques ncltion.~~les gour ?.priver
à une distribution ~ptimale des flux de touriçstes et un iis~ge touristique
optimd de s divers territoire s nationaia;~ .
En conclusion, si l'on peut rzis mneEei:2ent penser que, les pzys
7
en voie de développement ser311-t dépositcires Zes activité. touris-
tiques, le moins qti'm puisse en tirer cornnie 'leqon est qu'ils re -
nmcemnt à la création d'un véTitzb1e secteur proZuctif. Car fina-
lement le secteur touristique n'en est 92s un, Est-CC alors pour
ces pzys 11~uvei2ure de la perspective Ce m-?rgin:.lisztion 2n21y-
n
par G . OB'UELL et cpprofondie pir => i;T~-.Il;T. -. Bien quf3n
ne peut s'cventurer 3-veê certitude d.%ns cette ligne de rCflexion,
on peut néanmoins @£fimer qii'un enser~ble de forces et d'intérêts
poussent les pays en voie de dével~pper~e~t vers une ~pckcilisa-
tisn dzns les activitgs tertiaires et notan~a.szt touristiq~es
. L 2
technostructure Zes qérateiirs tol~~stiqucs et des orszniscltions
internatirnules, tr2vaille 2 l'élcborstion cl'un modèle de 2évelap -
pement englobant tous les pcys qui pzrticipent ZJ processus p ~o-
ductif m~n&c?_l. Ln doctrine se fc'ncmr égr~ilenent pour recm~itre
que le tourisme est pour les économies en voie de d&velo;?aernent
ln seule alterna.tive de l'accumul,-tion dms la nouvelle str,:-t6gie
du dkveloppement . Le processus de rée'bisati~n se situe k L'6chel-
le, internationale de mê:tlie que les grznds centres de décision et
- -

B ourtant les e~pé~ie-iices cnz'lysées , i=l,ontrcnt que ?es retcmbées
économiques &u touris~xe dôz~eurant encrjine trés rCe.uites et que
'les conditicms qui font 2u touris~e un fc-cteur effectif 2e crois -
sc"-izce sont très loin dtc^tre réu~iieç, Ch ZuguTe que les prochaines
mutations structurel'Ecs vont rsF-re les diverses iistorsions qui
Pinitent quzntitative:~~ent les gains nets &u to3ris;:ie. 'll y e beau-
coup d'incertitudes qui entourent >.me telle assertim. Y ur les
retor~b&es socic'hes, i'h y n CLUC~ Coute qu'ePles ont ;-ris une di=en-
sion et une zpparence qui ?euvent suqrendre. C'est Cire qu'nu
fond, 'le tourisme nt3ttend yA3i_s df--rrtver k m~.turité pour rkvg'ler
ses plus rnauvais :spects.

Dans sa forme achevée clans les pays iixks trial is6e notamrmnf d Eui-ope du
Sud, le to~!risim présente ui7 certain nsn?brc de traits caract&ristiquec;
dtun secteur de croissance priimlrc par les flux r&eis en r-:-iora&~o?mç qut
il brasse ou met en r-meavement, par la quantit6 de facteut-s et drugents de
produCtion qu'il nlobilise directement ou ic-r3rectemnt ; et le nombre
insportant de pays qui lui offrent les jarduits ooinmrcialiçablcs qui se
réduisent aux quatre IfSri ûnglo-saxons, sea, saad, suri and çex, L5i-1 ce
se17.s~ il est au coeur des relations 6conoi~qique-s interimationales dorit il
devient de plus en plus un poste central, i1??3m sl Ics man~!els ei1Sconoroio
internationale ne lui accorde présentenierst dans les d5velopj_tertwntc;, ta
place qui est la sienne.
Nous avons dds;-rarf4 notre recherche es7 tioiis ii9ferrogeant sur Ics Batteurs
-9.
qui ont ;3rSsldS au" boonî touristique de cette seconde riitii5 du i.

6ducteur be Ikaxpace vStal de Jll-isrnrm dai-i~ les Socir5t6s ii-idustFielles,
l~a~mritatlon des nuisances faisant suite à la destrliction de t~ci=wisoni-temnt
physique et humain par les structures iildbssîrielles, les êonqu@?eç tech-
nologiques autorisant par I~inforrostion et Itavion, une vie ssçrnlqua et
ehfin, If61evatiotîb &s niveaux culturels, doi-~~wiat au loisir utle dir, tension
nouvelle. Ces facteurs trouvent leur corsst5cration dans ics &rsonomles
capitalistes les plus avancées de iIGCSrE, ce ntest donc ?as uri hasard
que ces pays &mettent pluç de 8OCL des flux de tau~içtes. Aiais 5 y ~Sf!Ccl?ir
encore de pluç près, on en vierit 2 IlidSe que le touriçrne est e-a dsfinitive,
s6cr6tb par les structures, .; .Lia parcel lisâtion, B 'ir7terssi t6 du travail,
et le d~vsloppe~nt de la fatigue iriduçtrie!le, ont rendu Illusoire le
bhéfice de In qunl tt6 de la vie. Celle-ci, est à recherctwr ~dat-is les says
dont Ifenvironnen~nt n'est !>as encore ddsirs$d.gré, b-e toüris~s= devient e:î
conç~qbsence, un vaste mouveinent dlkorni3~s qui sfgvadent de leur cadre
habituel de vie vers des lieux qui leur garaiitisseiît uiie n-eilleuire quaSitd
de la vie et une possibif it6 de récup4ratisn.
Ce muvernent est tr-a; massif pour ne pas faire Irobjeé dtui-~e iinme:>se
commrcialisation, La dermoide solvable CI-& i2so fa? to ilne occasion
dil nvestisseciie!3ta Le besoin 18gi tl me des tsnvai 1 lo:_it-s de r6ci_i:>Qrcr au
douzième mois, de isur existence besogneuse, besoin reridr~ 2oçsible par
la grande conqu8te du droit au corîg.5 poyci., a St5 sais! par le çocte~~r
tertiaire supérieur È savoir, les coi.gagriies de transport, les grsrades
fi rfi?i?s hEStelières. Ces op6rateurs ont rapider-net-it fabriqu5jles produits
d'abord daiqs Ie~ir envi pon;-lement immbdiat 8r.i Europe du Sud quelque t~eu
sousalQveloppée, puis dans la pSriph6rie loit-itaine, Les Scorîoiwies en voie
de dsveloppen~nt dont I'arri6ration techrroioçiique consti tue uri attrait

touristique, dwlennent ainsi un champ ouvert de tourism fond6 exclusi-
vernent sur Ifhydrariw et très acêessoiwmnt Ifanthr8porne et le phyt8rm,
Cfest dire que dm ei, Afrique, la nouvelle vocation touristique et son
exploitation, n'ont pas &té des options ?nt4rieures, celles-ci furerit
simplement imposL*ç de I9extérteur par les firmes multinatlonsles dans le
dessein de diwrslfier la carte touristique i~mndiale, ba csnq&te de
l'Afrique permet diajouter de nouvelies destinations à colles qui ex!s:aietif
dbja. On découvre, au demeurant, une forsction essentielle des rnuitins--
tionales qui connectent les différents pays 5 un done processus prodiictif
de dimension mondiale, Le contraie exercY sur ies divers i?mrr:-&s touris-
tiques, permet entre autre, par le biais de In purbliElf4, de réguler la
distr'lbutlon, des touristes seion leur statut social daris tes z817ss ri-cep-
trices,
Llorientation de la clem3nde vers la périphbrie n'a rien de hasarde~x et
nfobélt à aucun wrScanism çpontans, El Io a St3 i-niriutieusemsio pt-$parse
et sjrieusement raflèchie par les diverses forces qui y trouvaient leur
compte et qui se rév6lèrent très vire conlme les prlriêipaux bQo&ficini~eç
de l'expansion touristique 2 savoir les compagnies de trans~ort et les
grandes f lrmes hôtel t&res, qui ont fini dlûii leurs par contracter presque
partout, des mariages de raison, Les ressorts utilis4s sont diabord
théorlque~Une théorie du tourism Put élaborSe presque 7our cot-tvaincre
les Etats de srorienter vers ce nouveau sectec~r, qui, parce que ne
connaissant ni de dStSrloration de termes de 1iSêhanc)e, ni de ôsBtç lourds
de mise en valeur, peut générer les capitaux aptes pour finai-icer le dgvelop-
psmn0 L'expérience espagnole est exhiMe comme le reflet de ce que les
Etats peuvent tirer du d6veloppe~wnt touristique.

Le tourisme y a fait sauf er le goulot df6tranglermnt cor.islitu& par ia rareté
des ressoupces en devises, B,~rxsmple est riiystifib puisque maquillS pour
etre deinonstratif.
Ensutte, les bui-eaux dMtudes ont suivi et devaient apporter la preuve due
la politique tourlstiqi~e ne p~éser~te finalen~ent qire des bbnbficeç, Usant
des formes dianolyse dtsssexe ri&-ciassique (puisque foisant abstractiori
de toutes structures] et d'artifice de raisonnement 'foid6 sur Ifkay?otl-i%se
du "ceterus paribus", ces bureaux di6tudes n'ont prSsentS partout que des
&tudes apojogbtiques qui font resçortlr toujours et irivariab91~-.7t, les
bQn6f icss nets du tourisme. Les politiques touristiques pro~osGeç,sorte
dlkabit "prC3t 2 porterfi, sont toutes Qsnd6es sur le bnl:iQûriçrrse barislis6
de la P44eli terranzn et des Carabes, 1-n cela, ils travail jent yotor les
multinationales qui ont rame& le mdklo touristique africain 2 t~n ersembic
de paramEtres connus et rnaftrisés,
En déflniitive, la tkEorde et ses applications font du tourisme en Afrique,
une nouvelle source d~accurnulation nationale de capita!, qui se 2ose cortmte
une alternative à la spdêialisation productive dorit I'aboutisserriei~t le plus
évident, est le blocage structurel du dSvcloppemnt économique et social,
Les arguties prédentées, par leur extrem çirnplicitQ et leur a7parente
neutralit.6, ont d6cld6 des options &.la mise en valeur touristique par des
gouvernements qui Qtaient cot-ifrontbs h des prcsbl6mes socio-économiques
sérieux. Les pouvoirs publics se sont alors lancSs dans des options
prioritaires sans au préalable d6gager des comptes dio~portlaiiit.5~ alterna-
tives qui auraient pu tout au moins indiquer si le tourisme unérite glus.quf
un autre secteur une allocation prioritaire de ressources rares et s'il

naxiwilse plus due d'autres secteuw, les effets nets sur la balartce des
paiements, sur la dlstrlbution des revenus et suis Irerq~loi, Ceci est
drautant pfuç significatif que, la rentabilité des investissements 21 116chel le
inicro&consmique ne postule pas la rentabil!t6 B If6ckolle mcpoSconomiqueQ
Clne decennie d'expériences concretes confirme largement une tel ie vision
qui Qtait m&m OhCoriquement pr6visible, Bans des pays de faiblas niveaux
infraçtructu~l s, dléconornie génerale br&s peu diversif i Se et idm tres
fortement spécial içSe, de base induçtric l les tr&â rédui tcs, te dGvcloppernent
tsuri'stique ne pomtoit pas ne pas induire des coGts excessifs qca e les Etats
supportent seuls sans aucune esp&ce drassistai~ce des partenaires orivgs,
Ce phénom&ne est renforcé par la nature sp&lflque de la demande touris-
tique faite de personnes ayant acquis un standing de vie tr&ç 61e*/S et qui
entendent le conserver durant leur sé.jour, Dans un tel contexte, les
premsses de la thdorie du tourisime i-te [sement &t~e tenues, car firialermrit,
le secteur non seulement ii'a opQrS une $nSration de surp!usP inaici il e
accru les capacités d'absorption de ca3itaux, par un 6Eargisçermnt dos
importstions qui n'auraient pas étb cafPectuQes en son absence, h Ilexpérience,
la cr6cttion dternplois et les fonctions dte~trains~erit des secteurs situis
en aval comme en amont, furent trhs r6duiteç, Dans ce Cadre le tourisme
ûpparaft, tout au mains dans I'5tat actuel des structures et Ces forces
productives en Afrique, comm une &norriw clist ractioi-i des ressources
rares, dés lors dme qu'il inirnobilise IJd?argne publique et la petite
6pargne lmale, 1 I niest donc pas une çolertlon ~ u problésms x de Iiaçcumu-
lntion et de Iles7;lylloi. Cette conclu si or^ n~oxclut pas évidernrB7ent, des
r6sul tats positifs pondtuells dans tel ou tel pays, ou dans tel ou tel sous
secteur.

En a;profondissant davantage l'analyse, il re-z?Pt que le secteur %OLJ~!S-
tiqw ayant sori entre dynamique extSrforiçS par suite de la wasssive
intervention des muItinationaleij est extraverti, ce qui autorise Jes t~nns-
fertc; de vaoeur des pays dlimgfantatisn vers leci pays dl~rigiiie des
multinetionales, II est des !ors au coeur d3;q des in6canisrnes de jiSchange
inégal qui redlznt ici des forms partlculi8res lises 5 !a spGcificgeé du
secteur, @(est dans ce sens que W, 3ELdESTT?EE paria df~opl colo~?lalésss~
nouveau style, puisque de dimension internationale , mais dc-ngepewc,
parce que plus aiîonyine et inoins humairi, Le F4ew York Tii~~s ilu 4 mars
19'73 dans la drm direction, mettait en cause lices aspects &O-coloniaux
du tourisme de massc~~ qui font que "le cnstriçm n'a pes sclscit.3 autant
de r6actlons anti-amSricaines que ne l'a fsfe Ic tourisme Ii~i-~~$ul-ie!f (1 Bo
Ceci montre en clair, que le tourisn-ie ne peut etre ur-ie alternntivc ûux ~OPW'QS
actuelles diaccunwlation, car il ne présente pas d3nç le forid =!je dif-i&renêe
bien grande avec les au t res secteurs bu doubie point de vue de sa soupure
r?ette d'avec les structures nationaies et des transferts divers qirfil rsslise
au 3rofit des pays dlorig irie des nul tinatioi~sles, On pourr~it penser êjulil
cri est actuel lemcnt airisi parce que tout dfnbod Is secteur traverse une
sorte de crise de jeunesse, et srisuite que la fniblesse des capitaux
nationaux n'autorise pas une int er- verif ion massive des entreprenrsurs
nationaux pour assurer ln re l$ve des investissements directs priv2s
étrangers,
-----------------------------------------------------.----------------
( 11 A quoi J, M, Vi-k4ROT (op. ci t, p. 90035, ajoute que lli%ni'Grique ;3ap
ch8remcnt le pi-tx drune politique qui a constit~lu daos cette r-3ior.s 2 laisser
Ilinitiative aux cha?nes hôteliéres et au>: transporteurs a4rfeas lesquels
par une d6marche Po~t 17aturel le, ont Qrig6 leaars compStei?ccs 1 lrmit6eç en
systQm et ont tout prendre corrompu en un court laps de tetii;~i plus
grovement, la situation que he Itavai t fait la Mrîited Fruit, quion accusait
traditionnel lemcnt de tous les rnQfaits,

klais nous ne pensons nuitemnt pas que la raf~~ritd ap;~o~tcra me SQ~U~TOT)
am m&cantçnles apparents qui rel@vent de lllchange inQgal, car r&rise
I'avènemnt demain du tourism de wiosse ne risque pas de changer grand
chose à fa problémtlque du tourisme, L~accroiçsement des in\&ctioi7s
rmn6taires faisant suite à mDui de Is denunde, sera absorh,; pRr des fuites
vers liext6~ieur sous forme de paiement dlint6rQts f înûnêicrs, de transfert
de profit, de r6ma~nQration de la main-d:muvre Qtrsngère et de der~sande
dlinportationç, clest-A-dire, que les poiîctioit~ risquent dcrotSxes, observent un silence coii~3let, Ces
retorvib%es ont apparu trop tôt et de facpr.1 a:3parente,
II y a eu en premier lieu, que le tourisnie aêccriél~e les d!çpnriti_5ç s(5gionzIes
par un accroisset~~nt du niveau irifrac'tructurel dans !es r6gio~is l ~ plus s
&conoimiqueimnt avancées et qui serven t de cadre d~açêa~eil 2 Il i;"ifraçtruc-
ture PiSteli&re, Le tourismz intervient ici êonat-,m un 6iQ~mnt de rei-iforcemnt
des structi~ms dua9içteç, II en est ainsi parcc que le n.iod&Le est Ualn6aire
donc localisé dans le littoral qui abrite par ailieurs les faibles ilîe!uçtrîes
locales, Llarrière pays continentale, sauf zu Kenya, reçtc tocdsistiquierrent
sous-exploitée, Et pourtaiit, clest Ià CG se co:-~centrent pr6eisGrtsent, les
ressources africaines les plus originales : lIanthr8pori;e et le phytai;~~?,
En second lieu, le tourism ent rai'ne dans les z8nes dla2pi ication dl une
part la destruction du syslbm Scologique fFngile et diaut re pnrt, ul?e
privatisation d'une fraction du patrinqoi17e i3at~~~I "rational, il yn alors
coimm dirait W, SEEBAR, sntraincr une loüsde tiypot.&que sur l'avenir iles
gQnérations à qui il convient, par sagesse, de laisser une juste part dans les

d6cisions du futur" (I), Ces effets externes, ie OUP PI SE Tes dt5ve10ppc dans
toutes les zanes diir~lantation, clest ce qui fait dire Patrick T3[3laY qm,
le touris~ne de grands consamration est rint rtlin de ,jScher une plsrir~e
partie de la planste, Cela veut dire qq&, le secteur dstruif ses :îrcdlrits,
donc le tourisme tue le tourisme.
En troisi&me lieu, ii se cornporte cornine un rd\~b!atel~r des di,ff,5r.eiices
sociales par les effets dfattractisn quiil exerce sur les couches locale^
les plus fortunQes, II peut alors se pr&c;ei7fer pour le sfnple ôitoyei.7, corriarie
un rnoyeii dlor-ganiçer les distractions et tes 1olsir-e des ciessec; sociales
les plus privi0SgiLes, Il fait naÎtre en CO:?S~~LICIIC@ des réfiexes

Ces reto1ri6Qes sociales méprisées, igrilorgcs par les rapports et Qtgdeç
des bureawc dtétidss, suscitent une zttentioi-i toute particuii&re des
organismes d m s
internationaux coPi?n= la EBRD et Ea b'NLCZi3, &'*.lr,
TRIGs4Pd8, PDG du Club MQditerran6e en a Ui*BB nette conscie.?ce lorsqufil
propose pow réussir son entwprise, de créer une soci\-çt~5 entre :3._ii-en-
thèses, herrnStlqwn7ent ferrn6e avec Ilobjectif de lll-niter au plus; Jes
contacts ecîtm visiteurs et visites,
Ce çont là, un ensemble dfid6eç quim-+@-an es
touristiques africaines sug9gèr.~ Ccç id6es peuvent &tre co~itestsba'es et
sltes ie çont à bien des ggards, Ce niest pas Ileasentiel, surtout quand
el les portent sur un secteur nouveau qui riet en jeu des int8rGtç divers
et complexes, IS zsa diflicife d16viter les fosses à, lion, dans 1lStude d'un
secteur qui pr6sente de trop nombreuses iiîterf6rençeç avec les autres
secteurs de la vie économiccti-soçio-pslitiqu~e~ ce qui iveçlire toute çor?
étendue et partant exige un Qveil cor?stant du chercheur, h to~t cela,
s'ajoute une autre difficults de taille qui d6êoule du fait que le touriçm
ne sowl&ve que des problèmes qui le d6pasçent largement,
Dms un tel contexte de réi'lexion, il fallait rejeter ou mains deux dVm3rches
facilés et trop confortables diune ,sart celle des éleçcriptiorrs des mScanisms
et de leur fonctiontizment et qui fse permet pas de remonter des apparences
à liessence dwie des choses , et diaut re psrt celle du cerxïeur univvrsel
qui dirait la borînc parole par des ni0 faut11 et il aurait fallu" imp2rstifs
et prttentiea Nous avons choisi ur-e nu tre dsmarche qui consisec, scion
le mot du pasteur Dietrich GOENE-OO?ZFFEI-4, 3 lirisquer de dim des choses
contestables, pwrvu que des questions vitales soient soulevdes~ car tout
compte fait, comi-(~ nous le rappelle W. G,WL%UDY, le plus difficile ntest

pas toeajsu~s de r&soudrle des pmblBtms, riais parfuis de les poser, Bogte
orisnteition déceiec dnns notre rQf iexioii, et iisfidèie 2 cette d irecfian,
relève de rios lnçu4'Pfsnnceç pe~çonneltes qui t~ah issent pablant, nos
iiltentioiiç.
hialgré tout, le tolérisriw par sa dynamique intesne Sj-targirn ses bases et
les prSvisisns tablent sur ut3 fiux de touristes d~environi 32",5ml l lions
3 thorlzon 88, et Ili-ifrique a~-&liorera ça part relative. /9'5ç IO^, fl n'est
pas permis ni dlnf fer- h cotitre couraiif di un p1-16i-10rnSne aussi ~ançsi-f, ni
dtépouçer des attltudes dwcimtiqueç et ii&gatiws, fugsei-it-rlies stqg6rges
par ItQtat actuel des structures, BI fzwt d ~ iregarder i ~ vers Itn?~e;iir et
coritribuer 2 I~QlrsSoraf ion dfu:ie stratz-jie touristlq~e saur dci~~air:; Nous
croyons Ilavoir fait amc nos limiter par !c. rilise en &idence des effets
pervers du tourisme, if ç'aglé maintenarit cltouvrir quelques persi~ectives
dtactlon correctrices polar que le touris:?~ pufssc rdei lesmi7t êor?îri@ruer
au d6veloppemnt bcoriomique et social c!es pays en voie de dSvelq37crnenta
La première action qui stiri-pose est u1-e rSviçior? profonde de I'nttitu3e
néo-libérale de IiEtat qui am&ntigo les cadres d~secueil pour e:içuite,
observer une position de laisser faire, Diabord, parcc que le tsurlsr;~
r-
n'est pas un domaine oh les choses se fassent dlellss-rca&rcies, iat erïsulte9
cornrra le note J. h:i. T!-k.!ROT, II y a disproportioi-i 6crssante eatre Ilil
Qnergie et la rQflexion qui& nécessit6 ia recherche du profit dans Io secteur
da l~inve6tisçement prive d'une part, et El4nergie et la r6flei:ior-p il;2?ensSes
dans la recherche des b6nçfiêeç pour ta êo~s;inuiiûut6, par les au.toritds
. .
responsables, diautre part, a * I l est i r i i maginable que les autoritSç respon-
sables ne cherctîcnt pas .?I assumer dans ce dornairir, les res:~onçabi9itQs
qui leur incombent et do~ic ne se l ivrcrmt pas à une recherche coristante

n6cessaires et avoir acquis Ieç teêt-iniqi.res npp&ciab!e~~~ (1 1, Cela daalitant
plus que la rentabilit6 dlun investfsseraient privb peut -et le tousistpie le
v6rifie- ne point n~zimiser Ilutif itb sociale qwl est fonction Us lfefiet sur
le wvenw, sur Iremplol, stir la balance exfSrieure ~t des effets in.:!uits,
Dans ce cas, la fonction des Etatç (2) ne doit pius être sirn;3lcrc.ser1t une
Ponctlon dtencadremnt et dlincitatiuii, elle est de chercher les voivs et
moyens pour ins6rer la politique touristique dtans une çtrat6gie globale de
dQveloppenîent économique et social qui pxirralt aider C la rentnbilit4
globale des structures en minianisant les coQnç et en r-inaxiri~isnnt les b2r.16-
fices, Cela ?ose une révision nQcesszire de I'.&loêatlon de reçsou~~eç
dont ie secteur fait l'objet, Cela suppose deux sQriss; de iqesliros :
et qui rie soit ni une simple extension, iii une copie ni4canique et servile
du mod&le baln6ait-e scrutb5 et domind par les multinationa8es, E

81 sfctWpe dans un-tel cadre la possibilitci. de procSder 5 une mise en valeur
de JteP.nçe&!e des gisopi~ents touristiques, Cette dlvs~sificatl~:~ est ut?
&l&mnt dratt6nuation des d6ç8quil ibrer; régionaux dans la r~'res~dre?s OQ les
investissements infrastructurel s seront d%roncentr%s et peuve;~ t prnsettre
des usages r~nllfiTonêtionnels~ Egaiernent, sioffre une poli tlq~ie dfir-sves-.
tissement aussl blen dans les Itiirastructures de base que dans les
receptacles qui soient en parfaite adéqciation avec les ressources ~Qelles
des pays, Une ?remiére liaison sfotabli t alors entre le tor~ris:i"re et le reste
de l1@cmornie, Un rnd&lle toi~riçtique national suppose en effet, lane yluç
grade utilisation de la production nationale, de L iarckiten=t~_ire nationale,
des formes nationales de consornn.icition, et dans ce seris II pait contribtier
à baisser les divers transfetts sous forme de revenus des factei~rç
et df importation,
2) bf&lnboration de politique commune au niveau des reJrouysemi?ts
rrlgionaux ekistant au R.lagkreb, en Afrique Be 1iQuest et de IlEst, OL!'~
&faut une coordination effective des efforts de d6veîoppemnt touristique,
f h6oriquement des dispositions dans ce sens existent dans Ces Chartes des
r-
divers regroupements régionaux . ,et te coordi iîatien des :3oli tiques
présenterait UL-I triple avaistcige,
- Diabord, elle permet une centralisation des ressources alliouées
au tourisme et qui peuvent être ç(6ri;j-es yar des institutions supra nationales
qui auraient les dotations financières pour intervenir a~~ssi bien dans Ies
réseaux de d9çtribution, de commercialisatio~ que daris les donmic~es de
la promtion et de la formation des cadres,
------------------------------,------------------------------------. \

Une volont6 iîet te diune exploi tatlorî corninune des ressources touristiquês
peut dynnniiser les Eegroupemnts Régiona~ax qui restent souvent de sivie
cadres de concertation. Ltaction est passible dans ce sectecap regard
de ItintSrêt q& lui porterît let; divers plai-is i-iationnux de déveionpernent
qui contiennent tout un chapitre de c!&rclop?enlent touristique, !f t. corilm
le resmrque J, h; MIQZGEC liseule la soiidarité de plusieurs Etats
âf~icains peut faire face aux organisriis de voyages vacances, s~aiçsarnrnent
conêentr6s, d6tenteurç actuellement des cl& de ia dacision erî nmti&re do
tourisriz in t ernational et de transports a?rienc" (1 1, Evidemir~rb3nt~ cette
orientation nia aucune coran-tuns mesure avec les teritaiives issues de la
sencontre de Paris (2Q, dfiimiter les ex;~6rienn=es vieillies et fortement
contestées de la 6T(', (Caribbeau Brûvel ;',ssociatiotî) et de la F/'.,T,r,
{Pacifia: Area Travel !.rgsociation), :lue cette rencontre ait bt6 initi6e Far
les profesçfonneis extbrldurs du tourisme en dit long sur les orieiitations,
- Ensuite, la coordination des ~olitiques ii3iionalee permettrait le
d6veloppemnt druiî touriçrne intra-africain qui pr6senternit un douS3e
avantage. D'une part, I'avCnernent diun5 deFt~t~r;\d~ oddiîioiîiîcb~e'don~ Sa s'y17nmique
et 12 rQpart ition éckopi3ent totaiernent nux professionnels inéersmtionnux
du tourisme, elle peut étre un 6Iétnerît stabilisateur de IlextrêLw vcrCiîQra-
bilité du secteur et des grandes diç~rs:~arfions $ans les entrées touristiques,
Diautre part, il contribue 5 la rsaiisation effective de liuriit5 nfricaine,
Les contacts &mç instantanés qui se nouent critrs des ;.>eub!es quû
--------------u----Y_--------------------------------------------------
4 1 3 d, k?, OSSEC : idem,
(2) Réunioiî qui srest d5roul6e les 9 et 18 :.:ai, et pendant Iqquelle h',r.
François BOLICHET (de IrUnlon Touristique et !-96teli&re, UT!=!), s'est
fait le défenseur de la êrgatioia drune or+gonisztion similaire à 13 P/',TR.

Ifhistoire, la gécgraphie et IfBconornie, condamnent à If unité pour survlvre ;
contribueront au miniriuni à cri-er wroe certaii-te cowrZheiîsion pardei2
les appareils ?olitiques et tes différences ethniques et sutres, ietex:210i-
tation diune telle demande est encore limit4e par les prix S!evSs des
pwstatior.rs touristiques et le -Fair que Ics çtrdctures présentee, 176 sont
pas faites pour 13 recevoir. I I va szns c lim que la crSation de coi-fipI@xe&;
touristiques mins couteux allitis 2 une saine ~ ubi icifé, ferait Bclore cette
de mande,
- Enfin, la coordination pern-ettrait 1169nboration de cn:n::iagnes
trss vastes de 2romtioiq portSes par une :x.ibln'cit-$ rGeileti-erit ;&dngogique,
Ljne tel le pubIlci td serait déJA un important E!Sr:-ierit de s88ectioi-1 de la
qualit6 r&me du tourisme, En effet, les cinotivationç du touriste rie seront
plus la fuite vers Iû conquBte de fabuleux ;2ûrabiç avee ses çolei i~ parfum&
et ses mrs êriçtallines comm le pronlsttent les çoh~-inaireç c1.5;3iSa;7tc J*
La dewièm série de msums, concerne le êontr$le rig0~1t-e~). de :c? qualit4
du tourisme internatlsr.ral, cela dails le but diatt6n~rcr les effets SOCYPUX,
L'adage indien, nous spsrend E-;, SEB2,/',i?, veut qu2 Iltout syst2ui-e ne vit
qie tant quli l peut doniier et recevoir de son rnilieu11, si il en est ainsip il
convient de contr8ler ce que Iran recoit pour çlassurer pr5nlablei;xnt de !a
quaiit6 de ce qu'on va donner, Ce contrôle 17e ?eut se situer r?.i dans la
voiontc affirmée ou non de faire vivre les to~!riçtes clans des ykttoç de
luxe ou semi-luxe, maintenus soigneusos-rient assez Içol.2s de la population
locale ; ni di-ne dans une surveil lance iisêr8te exerê6e par des brigades
de contrôle des rnoe~~s, Les moyens du cocîtr8ls sont indirects, 11 slagi t
d'abord diélaborer un moêJEle touristique authentiquement n-fricniin dans
tous Ses aspects, comme nous !\avons vu, et qui se démarque du ba!:-&r,ri~m

sommaire des rnultiinationzleç. BB s'agira ensuite de le csrn~~~rciiatTs~r par
une publici tr5 &el lemnt inforrnati-ice et bdueatrice. l.~~extrQrm pauiv:-et5
de la publicit8 triuristique provieiît esseiitielleùnalrrt du fait que da-is la
commr-cial isation, il i-;lleçt si iq~iernent question, c~f~ii+m la remarque
G, BLSTZ, que de ~~esmmissions, do ;3rûstatior?s, de r6servctlo!is, LItoyQ-
ratiians, mais Jamais des gens" 13. Daris un tei contexte, la ~~ibiiclts
[manque totalement dtimsginstion, Ciest un boh*ardement au tapis sans
distinction des clbleç, Ilessentiel est de motiver Ilin8îvidu en lui fziçsint
r,4raiter des vacances paradisiaques, h.Io5s le problEn.ieç pour les Etah,
est de rompre avec Se telles fsrms de p~oi~iotior; anonymjes c'i QJG~WS pc:u
andines. Des lors, la ,r)ubliêité doit claai?ger daris son csn.2eni-s et dans ça
forme,
Dans son contenu dlaborcl, en 58nborant ui3e t!~S~.icatique en :>ar.Faite ebaqua-
tlon avec le modLsle coimrnercialis4, s!anç ses forraes ensuite, ~our grS:içsr
les 2erçonneç auxqueiles ie message est destin6, &a gubllcit8 r'ievierst ~IOPÇ
un moyen de ~Qlsctfori, O n nous fera r'eniarquer, que clest !à une faqon de
bloquer Io croi çsar?ce touristique, Crest ;~r.Scisbn~ent ce quli E fnui Pai ~e
pr0senternent pour mieux pr6pawr les phases US tGriouws du touris;.i;e
africair~ qui ?ermettiror?t dl offrir sans gran.2 doiî~mge aw, touristes dss
produits dont ils çerotit fiers de ;xirler une Pois dans leur pays 31or6gii?ee
Ur?e expQriepace, sans :!oute rnargiiiale et qui se deroule en T~inFçie, 2
TabarC~a, nous confirme dans Ilidgo q~!c le tourisme de qualit4 est !3ossiisle,
(1) Patrick SEEY : Sans ce sens çolz0ignc avec pertinence que flBe voyage
touristique est présent C de tel le sorte que vous aven le sesrtirsent i-'&t~e en
traln dlh6siter beten-nt entre deux marques do snvonnetteç~~ en quebc-ys
sorte on vend des vacances comme on. vend des chaussons 3w: ;ao;iîiwsp te
cl ient Importe tres peu.

L'aspect le plus profo~xl de cette entm~rise h la diri7e:islon c!e f~hornm,
rQside dam I~établissement de rapports troç sains entre les visiteurs et
les vislt4s.et qui se rnatQrinlisent par I~orgenisatisn de proiorict:eç discus-
sions politico-cul tumiles sur les effets nocifc) sur I'environner;;ent physique
et humiri. Ainsi, se prbpare certes timidermnt le dépSrissei~ent des
oripeaux du tourisme dc gros sous it17;3oç6s h llhu!11ai7it~5 par les 171uZtina-
tisnales. En cela, Tabarka ouvre iiine insportante breche qu'il convient
diap~rofowdir et en ce sens il pourrait p&i'igurer le tourisrm dc de~qain(~ 1.
Plus dlui~e drilcennie dlexpQrience de dbvelop:2ernent touristique en Afrique
saiîs r4sul!cits neta bien apparents, dicte qu1ii estbrnps cle rectifier les
orientations irnposSes en la maticre par les i;?~i9tinatioc7ales qui 0i7é fittagts
et avec force ; et par la surprisc ont pris S'initiative de la ireise en valeur,
~ejetant les Etatç dons des r81es seconcllaircs, Le mr;znt est C1or-1~ venu
de récupérer le terrain perdu et .de greridre en charge le sect~ur ;2olrr lui
retracer des orientations i?suvel les et un contenu ilouveau. Ce passage
8 une phase su;3érieure, annonce la 5317 de I~amteuriçm et du volonlarisime
des organismes officiels de direction et d1e,icadrerncnt du touris:;c, et
exige des Etats de dresser les corn2t es diex:3loitation et dioy:3ortui1it& de
Pa politique touristique Four mieux cerr2er in probiCmstique de (a g5nSration
et de I'absorptioi-i du capital dans le secteur et cilun autre côts, de ,wendre
les mesures qui s~impoeent pour corarîeeter le secteur nu reste cle Ii&conomie
gCn&rale,
(1) Sens doute t'sx:2érience est rnargi:iolo, nais ce niesr pas un c!SPûut, Les
problEms qu'elle çoul&ve, iildiquent Ies sentiers de de~mai!~, Clest i7*w
poçslble qu'el le soit bcrasSe, rcais ce n'est pas I ~eçse;7tiol, llit.;-i?ortant est
qu1el:e a prsuv6 que le tourisme des technostructures peut etre liquicl6,

S'il nien &tait i3as ainsi, le tourisme continuerait de relever des dçanisr-i~s
de lf&échange ii96gal et de i1exi~loiéatioi.1, et il serait en cons6que:-1rs une
-.
6rîorrna distraction des ressources. t..les lors1 C O ~ ~ dans E le ,idele des
Caral'bes, la non solution des çontradiêtionç arrivée . 5 matiarit6,
entrairierait une crise dont I 'ampleur et la profondeur d&pend?~ront de 111
place du tourisir-te dans les structures &conos.iniqueç,

Ithistslre, la ggographie et IlGcommie, wondaninent à [runité ?Our survivre ;
contribueront au irilnirnuni S êrkr lane certnil-1s corrprbhec.-ir,ion pardei2
tes appareils ?olitiques et Oes diffc5renccs ethniques et nutrea, 1-iexploi-
tation dicnf?e tel le demande est encore L irriitge par Des arix Q:evBs des
prestations touristiques et le fait que lcç structures pr6ssrite~, ne sont
pas faites pour la recevoir, I I va sons clim que la crXatior1 de corsapilexeç
touristiques moins coillteux al l iss utle seine ;3u!i ici tb, ferait Sciore cette
demande,
- Enfin, fa coordination permettrait I'6lnboration de êasri:sciyjraes
très vastes de :>romtion portges par une :3ubiicit$ rjel lcn~e!-it :~S-$cigogique,
tlne tel le publicitQ serait d6j2 uri importai7t SI.Srnent da çéEection de la
qualité &tne du tou~isn?e, En effet, les rnotivationç du touriste ne seront
plus la fuite vers la conqustc de fabuleux ;=iarac.!iç nvee ses soleiis ~arfuds
et ses mers ci-istallines comrm le pronaatterat les so~ë.rrraireç d~.5pliants,
!-.a deuxième, série de mesures, concerne De corttrôie rigoureux de !a qualit6
du tourisme internatioi-ial, cela dans le but dlattQn~ior les effets socisul~,
indien, Dous epprend 1-3. SECD?.,/,R, veut US "tout s>/c;ts?i:e rie vit
que tant qui i I peut donner et recevoir de son milieu", si il eiî es? ainsio il
convient de contraier ce que ;!or? reqoit pour s~assuror pr15alablei:~nt de la
qualit6 de ce qu'on va donner, Ce contr8le ne peut se situer ni dsns Is
vo\ont6 affirmée oui non de faire vivre Ies touristes dans des ghzttoç de ,
luxe ou semi-luxe, maintenus soigneuscn~i~t assez içolls de In ;xpulation
losale ; ni meune dai?s une surveillance Uiscr&te eeercse par des brigadeç
de contrôle des moewç. Les moyens du çoistr8le sont indirects, II s'-agit
diabord d16lnbomr un rnodgle touristique authc:?tiq~?em~ît nfricnin Ics:?ç
tous Ses aspects, comme nous l'avons vu, et qui se démarque du ba!nbnrism

sommaire des m;aItinationaleç PI s'agira ensuite de le csrni~îercïai~çor par
une pub1 ici te rSel bemnt informatrice et ,5ducntrico, I.,~rxtr81;ae :~auv:-sta
de la publicité touristique provierit esçentiellermht du f3i.i: qua dans la
êornrmrâial is-siion, il i~teçt simplement question, ~rornr-~e Is rsr;inr%que
G, BLITZ, que de ~fcon~misçionç, de y-cstations, de rSservotio;.is, dlo!3b-
r-ati~ns, mais Ja!nais des gens" (1). Dans un tel contsxte, la :3tibiiciQS
manque totalement diimagination, CSfesB 1217 b~w~bardemnt tapis çzc-i;ç
distinction des cibles, l'essentiel est de rnat9ver Ifinaividu en lui -fr,içant
miraite? des vacances paradisiaques, hloi s le ;x-oial&n.es pour Les Etats,
est de rompre avec de telles formes de prot'i70tion anci"i:/Kies el q~>i;ape p

L'aspect je plus 3rofo~d de cette entreprise à fa diri:~sisn cJe tth~rc~n-~,
r6sids dans I~6tablissermnt de rapports trbs sains ent re les visiteurs et
les viçlt6et et qui se matkrlal isent par B1organisation de 3roforar;es discus-
sions politic-cul twrel les sur les effets nocif3 sur Ifenviroi7neinent ;~hydque
et hust?i-ii-i, Ainsi, se pr6pare certes timidemont le d&?6rissenîent des
oripeaux du tourism de gros sous ir.i.0~6~ 5 Ilhumaiîit5 par les rnultii-ia-
tionales, En cela, f abarka ouvre une i i-iqmrtcinte brêche .quli t convient
diapproforadlir et en ce sens 'il pourralt j2&fignrer fie touriçrna de demain(8),
Plus d'une d6connie diexg4rience do elQvelo~~~ernent touristique en /I;frique
sans r6sultntç nets bien apparents, dicte quJil est Brq3s de rectif iar les
orientations irflpoçées en la matière p2r les c:-;ultinatiorîaleç qui 0i7t atf3gué
et avec force g et par Ic! surprise ont pris flinltintive de ln mise en valeur,
rejetant les Etats dans des r8ieç seconclairos, I--e mor;ient est donc venu
de récupC-ror le terrain perdu et .& prericlre sr7 charge le çeet::~!î* ;2our sui
retracer des orientations nouvel les et eon contei~~ i7ouvea.G Ce passage
à une phase su;&rieure, annonce la fi;> de I~nritateupissuie et du voloi-ita,*isi'6ie
des organismes officiels de direction et dfenênclrefirent du tou?is:iep et
exige des Eeatç de dresser les cana;st 6s dlex3laitatioi-i et d10?;~0rtu11f t6 de
la politique touristique ;mur mieux cerner iti probICwiatique la g6n$rc?tion
et de I~nbçorption du copitol dons le secteur et d1un autre c8tS, de rendre
les mesures qui s'impoeent pour coiînecter Ie secteur GU reste -le l'bêoi-iornie
gQn&raie.
Y---Yl-------------__-----------------------w---------------------4-------
OâB Sans doute Ilsx;~6rience
est rnargi:7=lfe, mais CC ntest pas ün c!.Y-inué, L-es
problèmes qulelle soul&ve, indiquent les sentiers de dernair-i, Clest ra&n?e
possible qutelle soit Bcraç6e, mais ce iî'eçt pas I1eçsentiel, Ilir.;??ortar-it est
quielle n prouv6 que le tourisme des tecl-inoçtructureç :mut etre tiquid8,

Siil t?Eer? &tait ;sas 3!17~!, le tourisme coritiriuerîit de relever des ~6êanisr~xs
de !lochange inSgal el de I'ex:3loitaticmii, et il çersit en CO~~S~C!U~I~= use
6norrm distrnôtion des ressources, LSs lors, comrtle dans le i~.;dhDe Iles
Garatbes, la non solution des contraclictions arrivbe . L maturit&,
entraii-terait une crise dont Ilsmpleur et 13 profondeur rli57end~ocqt de In
place du tourisiîne dans les structures Axmoixiqueç.

Une bibliographie complète sur le tourisme est psS aent6e par Z\.*onsieur
BARETJE René en 9 tomes dans la Zollecéion "Etudes et I.~-Gr~*oires'' du
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Le Tourisme en chiffres 1970 et 1972.
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P. @. Box 9352, Eat Dar-Es-Salamn ,

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Le tourisme.
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- ANDERLA 6.
La balance des paiements, les invisibles et le compte voyages :
6 tude méthodologique r ,
C. Es T, - Collection "Etudes et fnr~érnoires" no 16, Aix-en-Provencc
Tourisme et protection de l'environnement,
Tenva 12, Tunis - Dgcernbre 1974:.
- René B.;~~LLOSSIER
Approche sociologique de quelques problèmes touristiques,
Les cahiers du tourisme - §&rie C. no 3 6. E, T.
Aix-en-Provence 1967,
- Dr, BARETJE Ren6
Le mouvement de concentration c'!ans le tourisme n-ioderlîe,
C E T - Série C - no 14 - Septembre 1969.
- René BFuYETJE
Tourisme, emploi secteur tertiaire,
Economie et Humanisme no 215, Janvier et F6vrier 1974,
- Lélia BEN Si'iLJ~ib*
Aspects humains du développement du tourisme dans 1-e Cap-Bon,
Revue Tunisienne des Sciences Sociales, no 20 - bars 1570,
- Bulletin de l'Afrique Noire
Numéro spécial.
L'économie s6négalaise.
Edition 1970 - Ediafric-Service,

- Georaes CAZES
Entreprises touristiques et trmsport ai rien international,
Cahier du tourisme - série B, 15 - 19'71.
-. Georges CAZES
Tourisme, développement et aménagement : l'exemple cle PuertonRico+
CET : %rie B, no 16 - 1972, 47 pages.
. hichel CMADEFAUD
héthode d'analyse d'un flux touristique au niveau ?oca!. et régional,
CET - SSrie C, no 17 - 1971, 35 pages.
1 )- Has-sen CKOUCML'I~NE
Système d'aide de llEtat aux investis çernents touristiques en Tuqisie,
T enva.
- Centre de Conjoncture Africaine et ikAalgôche
Bulletin d'information no 11 0 , Juillet 1971,
Le tourisme au Sénégal,
- Compagnie dlEtudes Economiques et de Gestion Industrielle -.-- : ê, E, G, 1.
Le tourisme international.
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- Joel DECUPPER
Vérité sur le tourisme.
Revue Jfrica no 50.
- Pierre DEFEXT
Le tauartde fonction touristique, =Lise au point et critique,
C, E, T, - Série 6, no 5 - 1967, 33 pzges,
- Pierre DEFEXT
Le tourisme et les activités touristiques,
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Politique dl arnénagen-ent touristique du ter sitsire en vue Ge 1 'élaboration
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Le tourisme : secteur d'avenir Ce If6conornie nationale, cas du Dahomey.
- FRLl";NC43 ?h,arc -
Quelques remarques à propos d'un rapport sur le tourisn,e au Têrgc,
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Des dallars au soleil.
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Les méthodes de prévision de la clem,mde touristique et r6cr6ativeo
Cahiers du tourisme - Serie C, no 21 - Janvier 1573, 45 pases,
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La localisation de l 'industrie touristique : application de l'malys e de
Thunen- W eber,
C.E,T,, Série C, no 9 - 1968, 18 pages.
Ccntenu psycho-social du tourisme en situation de c?épendance,
Tenva 15, Tunis, Décembre 1970 - ron6o.

Va - - ARTICLES DE JCURNAUX --
- Bulletin de l'Afrique Noire
Numoro spgcid,
Les plans de développement des gays dl,lfrique Noire,
Edition 1972 - Ediafric -Servicer
- Bulletin de l'Afrique Noire
No 468 - Juin 1971 :
Le tourisme au Sénégal,
No 711 - I\Tovembre 1972
Le tourisme au Sénégal,
- BURNET
Pays en voie de développement et tourisme.
Bulletin de l'Association des g6ographes no 377 - 378, 1'9709
- Le BURNET - 1370
Pays en voie de d6veloppement et tourisme.
Bulletin Association des g6ographes no 377 - 372 - pp. 15-30,
- - David DAVIS
L'avenir du tourisme dans les pays en mie de d4velopsement,
Finances et Développen~ent - Volume 5, no 4 - 3Écezbre 1968,
- Europe France Outremer
1)- Côte drIvoire, no 425 - Juin 1970
2)- Niger, no 485 - Juin 1970
3)- Sénegal, no 185 - Juin 1970,
- FilLLEVOZ Jean
Le tourisme est-il un facteur de développerr~ent ?
Coopération technique, no 6G - 1972.
- Flatres-Lury HUGUETTE - 1572
Le tourisme en CGte d'Ivoire
Cahiers d'Outre-mer no 100, pp, 437-4430
- Lanuel Funes RCEERT
Les loisirs au secours de lrexpansion,
Le h.onde du 25 Juillet 1972,

Articles
La crise du transport aérien,
Le Nionde des 26# 27 et 2s Octobre 1971.
Industrie et travaux dloutre-mer
- 1, 'industrie touristique en Tunisie 197 1
no 211 - 1971.
- Industries touristiques au Kenya,
no 214 - 1971
- Le tourisme en lurique aujoiirdt!iui,
Table ronde de 13 experts
Jeune Afrique no 672 du 24 Novembre 1973,
- hrarchés - Tropicaux
1)- Tchad du 7,8.71
a R. &:CLUNY
2)- Sjnégal no 1.278 du 2,5.70
3)- Niger 1,301 du 17 Octobre 1970.
Sites naturels, murnent s historiques, cultes a6riei18, tourisnie.
Notes africaines no 91 - $2 - pp. 127 - 131.
. E. hierigo et S. Potter
Les opérations invisibles durant les années 60
Perspectives 6 conomiques de llGCDE
Etudes spéciales - Paris, Juillet 1970,
a koniteur Africain
no 506 - 1971
Le tourisme africain est sorti de l'artisanat.
no 530 - Novembre 1971
- Algerie en millier de touristes en 1980
- kiaroc, le ~remier pays touristique d'ipAt",frique
- Haute-Volta, la chasse aux isr~eges~
- Les grands empires du Mali,
- Sénégal, une situation privilégiée et de multiples atouts,
- Ces allemands intéressés.

- Notes et Etudes documentaires
no s 3,905 - 3,906 - Juillet 1172@
Le tourisme en Afrique du Xord,
.
Articles
Les charters, ces nouveaux pirates de l'air,
Le hionde, AoQt 1972.
Les algériens rie veulent pas prostituer leur soieil,.
Le konde du 30 Septembre 1972,
L Jean-Pierre CUELIN
Le Club méditerranée au m lus haut de la vague "les gentils ôasistits" du village
de Casamance.
Le IvAonde du tourisme et des loisirs, in le i\..onde du 9
Février 1974,
- ROUILLE Philippe
Le tourisme en Tunisie
Etudes et Documents - no 5 ENL',/197@,
- Eric VERG
Dakar n'est pas pour les dmes sensibles,
Journal : Humburger I'ibend blatt du 1 f3 Çctobre 1971.
- K rzys ztof .;JBLICXI
Nouveaux emplois du temps.
Démocratie nouvelle no 2 - Février 1965, pp, 45-50,

T A B L E D E S M A T I E R E S

L ' IMPACT ECGNBNPQWE et SOCIAL
du TOURISME.
CHAPITRE P-REMIER : APPRECIATION des EFFETS EÇGNO-
MIQUES DIRECTS. 2 - 9
SECTION 7 : La pnoblémctique de l'accumu-
laXion du capixal dana lea
éco~omiea en voie de dévelop-
pement. 2 - 74
A/- Les théories du dGveloppement
économique fondées sur la demande
extérieure. 2 - 19
B/- La théorie du tourisme et sa
filiation avec les analyses cou-
rantes du sous-développement. 2 - 40
SECTION 2 : Lea ci{eXa économiyuen
dihect~ du Xou~~iblne au& lei
Zconomiea na~ionalsa. 2 - 62
A/- Les revenus gén6rés par le secteur
touristique. 2 - 65
B/L L'effet multiplicateur des revenus
du tourisme.
C/- Les effets inflationnistes. 2 - 116
D/- La capacité d'absorption de
main-dl oeuvre. 2 - 124
E/- Les autres effets primaires du
tourisme. 2 - 147
CHAPITRE DEUXIEME : LES EFFETS SECONDAIXES du
TOVRI S?4E . 2 - 161
SECTION 7 : L u 1z6deXa aeco~zdai/re~ de ca-
&acXZ&e &canom.Lque. 2 - 764
A/- Problematique théorique des effets
i économiques indirects. 2 - 167
B/- Les effets d'entrainement du
secteur touristique. 2 - 171
A/- Les effets du tourisme sur lPenvi-
ronnement physique et hunain. 2 - 201

B/- Tourisme et dépendance extesieure. 2 - 227
CONCLUS ION GENEMLE .
BIBLIOGMBHPE.