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Histoire de la ville de Parthenay - Histoire de la Gâtine poitevine et ...

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municipaux, <strong>et</strong> l’adjudicataire <strong>de</strong>vait être tenu <strong>de</strong> verser entre les mains du receveur <strong>de</strong>s tailles<br />

<strong>la</strong> somme à <strong>la</strong>quelle s’élevaient les impositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. En 1767, le prix du bail courant était <strong>de</strong><br />

18 375 livres (*) [Anciens registres <strong>de</strong>s délibérations <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong>.]. [Il est<br />

curieux que Bélisaire Ledain passe sous silence les difficultés <strong>de</strong> trésorerie qui émaillent une<br />

bonne partie du XVIIIène siècle à <strong>Parthenay</strong> ; à cause, notamment, <strong>de</strong> détournement <strong>de</strong> fond par<br />

le receveur qui gère l’octroi. C<strong>et</strong>te affaire serait trop longue à expliquer ici.]<br />

Dans les premières années du XVIIIe siècle, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong> avait subi<br />

proportionnellement <strong>la</strong> diminution qui se fit sentir à c<strong>et</strong>te époque dans toute l’étendue du<br />

royaume. Elle <strong>de</strong>scendit au chiffre <strong>de</strong> 780 feux, c’est-à-dire à 3120 âmes environ (*) [Nouveau<br />

dénombrement du royaume par généralités; Paris, Saugrain, 1720.]. Mais, vers l’année 1750, elle<br />

remonta à son chiffre à peu près habituel <strong>de</strong> 850 feux, c’est-à-dire à 3400 âmes environ (*)<br />

[Carte alphabétique du Poitou, Mst qui m’a été communiqué par M. Bonsergent, conservateur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

bibliothèque <strong>de</strong> Poitiers, auquel il appartient.]. Aujourd’hui <strong>la</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong>, en y comprenant<br />

les faubourgs, compte environ 5000 habitants.<br />

Les édits royaux du mois d’août 1764 <strong>et</strong> du mois <strong>de</strong> mai 1765 réorganisèrent <strong>la</strong> municipalité <strong>de</strong><br />

<strong>Parthenay</strong>. Elle <strong>de</strong>vait se composer d’un maire, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux échevins <strong>et</strong> <strong>de</strong> dix notables nommés dans<br />

l’assemblée générale. Leurs fonctions étaient fort restreintes : elles <strong>de</strong>vaient se borner à<br />

l’administration <strong>de</strong>s affaires économiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. Quant à <strong>la</strong> police, elle rentrait dans les<br />

attributions <strong>de</strong>s officiers du bailliage, ainsi que ce<strong>la</strong> fut décidé en 1769, à l’occasion d’un conflit<br />

qui éc<strong>la</strong>ta entre les <strong>de</strong>ux autorités. La première réunion du nouveau corps <strong>de</strong> <strong>ville</strong> eut lieu le 25<br />

juill<strong>et</strong> 1765. Voici les noms <strong>de</strong> ceux qui le composaient Gentilz, maire <strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong> ; Esquot <strong>et</strong><br />

Baraton, échevins ; Turquand-Duparc, procureur ducal ; Verrière, Bernau<strong>de</strong>au, Lemoyne, Ferry,<br />

Cornuau, P<strong>et</strong>it, Marchand, Richard <strong>et</strong> Poignand <strong>de</strong> <strong>la</strong> Salinière, notables. Pierre Andrieux était<br />

syndic-receveur. Le 6 mai 1766, le corps <strong>de</strong> <strong>ville</strong> décida qu’il tiendrait ses séances tous les quinze<br />

jours dans <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> <strong>ville</strong> (*) [Anciens registres <strong>de</strong>s délibérations <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> <strong>ville</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong>. — L’ancien hôtel <strong>de</strong> <strong>ville</strong>, dont plusieurs personnes ont conservé le souvenir, était<br />

un monument d’architecture gothique. Il <strong>de</strong>vait remonter probablement au XVe siècle. Il fut<br />

abandonné en 1792 parce qu’il était tout dé<strong>la</strong>bré, <strong>et</strong> resta inhabité jusqu’en 1820 environ, époque<br />

à <strong>la</strong>quelle il fut reconstruit tel qu’il existe aujourd’hui. C’est durant c<strong>et</strong> intervalle que les bureaux<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> mairie occupèrent une ancienne maison située près <strong>de</strong> <strong>la</strong> sous-préfecture, <strong>et</strong> que l’on a<br />

démolie il y a trois ans.]. [La sous-préfecture, dont fait état Bélisaire Ledain, correspond à<br />

l’actuelle mairie.] Ce vieil édifice avait changé <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>puis un certain temps. En eff<strong>et</strong>,<br />

on l’avait affecté au logement <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong>s troupes royales en garnison à <strong>Parthenay</strong>. Une<br />

inscription en vers <strong>la</strong>tins, composée en leur honneur par un habitant <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong>, dont on ignore le<br />

nom, fut gravée en 1751 au somm<strong>et</strong> du pignon <strong>de</strong> sa faça<strong>de</strong><br />

Deposuit tan<strong>de</strong>m clypeum bel<strong>la</strong>tor <strong>et</strong> hastam<br />

Mars, optata diù pax a<strong>de</strong>st ; hostis abest.<br />

Laurigeri redière duces ducibusque reversis<br />

Has ae<strong>de</strong>s procerum provida cura <strong>de</strong>dit,<br />

Inco<strong>la</strong> cum liber vectigal solvere cappit<br />

Undique, vos, cives prospera fata juvant (*) [Affiches du Poitou, année 1781.].<br />

Les soldats <strong>de</strong> <strong>la</strong> garnison logeaient dans les <strong>de</strong>ux casernes <strong>de</strong> Ferrole <strong>et</strong> du Cerf appartenant<br />

à <strong>la</strong> <strong>ville</strong>. En 1766, c’était un détachement du régiment <strong>de</strong> Provence qui tenait garnison à<br />

<strong>Parthenay</strong>; en 1770, c’était un escadron du régiment <strong>de</strong> Bourgogne (*) [Anc. reg. <strong>de</strong>s<br />

délibérations <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong>.]. [L’étu<strong>de</strong> que j’ai commencée sur le XVIII° siècle à<br />

<strong>Parthenay</strong>, montre que ces casernes furent peu occupées.]<br />

Jean-Baptiste Esquot, premier échevin, succéda à Gentilz dans les fonctions <strong>de</strong> maire. Il fut<br />

nommé par brev<strong>et</strong> du roi du 28 janvier 1769, <strong>et</strong> prêta serment le 15 février entre les mains <strong>de</strong>

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