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Histoire de la ville de Parthenay - Histoire de la Gâtine poitevine et ...

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<strong>Parthenay</strong>, <strong>et</strong> ils seront tenus d’y venir les jours <strong>de</strong> foires annuelles.]<br />

Reportons-nous par <strong>la</strong> pensée au XVe siècle <strong>et</strong> franchissons l’enceinte <strong>de</strong> notre <strong>ville</strong> par <strong>la</strong><br />

porte Saint-Jacques. Tout d’abord se présente à nous une rue longue, étroite <strong>et</strong> sinueuse appelée<br />

rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vaux-Saint-Jacques. C’était là qu’habitaient comme aujourd’hui les fabricants d’étoffes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>ine <strong>et</strong> <strong>de</strong> drogu<strong>et</strong>s. Laissons à droite <strong>la</strong> rue Feu-Simon appelée <strong>de</strong>puis rue du Château <strong>et</strong> une<br />

autre rue qui mène à <strong>la</strong> poterne du château. Laissons encore sur notre gauche <strong>la</strong> rue <strong>de</strong> Gaudineau<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong>ux venelles sans noms qui conduisent à Saint-Jean. Nous traverserons ainsi toute <strong>la</strong> basse<br />

<strong>ville</strong> <strong>et</strong> nous arriverons au Vauvert. Là se tenait alors le marché aux bestiaux qui, plus tard au<br />

XVIIIe siècle, sera transporté près du donjon où il se trouve encore [Actuelle p<strong>la</strong>ce du 8 Mai.].<br />

Montons maintenant dans <strong>la</strong> haute <strong>ville</strong> <strong>et</strong> traversons seulement <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce pour faire une excursion<br />

jusqu’au château en passant sous <strong>la</strong> haute porte <strong>de</strong> <strong>la</strong> cita<strong>de</strong>lle aux f<strong>la</strong>ncs <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle se sont déjà<br />

adossées plusieurs maisons. Nous rencontrerons sur notre route <strong>de</strong>ux églises, Sainte-Croix <strong>et</strong><br />

Notre-Dame-<strong>de</strong>-<strong>la</strong>-Couldre dont nous admirerons le riche portail. Au lieu <strong>de</strong> pénétrer dans le<br />

château que nous connaissons (voir chap. 1er), revenons à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce par <strong>la</strong> même rue dite <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Cita<strong>de</strong>lle, ou si nous préférons, par une p<strong>et</strong>ite venelle qui lui est parallèle (*) [C’est celle qu’on<br />

appelle aujourd’hui rue <strong>de</strong>s Gourmands.] [Actuelle rue Georges-Turpin, autrefois p<strong>et</strong>ite rue <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Cita<strong>de</strong>lle.] ; à partir <strong>de</strong> leur point <strong>de</strong> jonction, non loin <strong>de</strong> Sainte-Croix, jusqu’à <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

cita<strong>de</strong>lle, <strong>la</strong> rue portait alors le nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fromagie qu’elle a perdu <strong>de</strong>puis. La p<strong>la</strong>ce où nous voici<br />

<strong>de</strong> r<strong>et</strong>our est le point central <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> : six rues viennent y aboutir. C’est là que se trouvait<br />

p<strong>la</strong>cé comme <strong>de</strong> nos jours l’hôtel <strong>de</strong> <strong>ville</strong>. (*) [L’ancien hôtel <strong>de</strong> <strong>ville</strong>, dont plusieurs personnes se<br />

rappellent l’architecture gothique, doit remonter au moins à c<strong>et</strong>te époque. Il fut brûlé, dit-on,<br />

pendant les guerres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vendée, <strong>et</strong> il était presque tout en ruine lorsqu’il fut reconstruit tel<br />

qu’il est, vers 1822, sous <strong>la</strong> mairie <strong>de</strong> M. d’Auzay.] C<strong>et</strong>te maison fut en fait ach<strong>et</strong>ée au XVIIIème<br />

siècle pour servir au logement <strong>de</strong>s officiers. C’est l’actuelle médiathèque.] Prenons <strong>la</strong> Grand’Rue<br />

en <strong>la</strong>issant à droite <strong>la</strong> rue Morin ; elle nous conduira à une autre p<strong>et</strong>ite p<strong>la</strong>ce appelée les Grands-<br />

Bancs, parce que les bouchers y débitaient <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> (*). [La boucherie est restée là jusque vers<br />

1820, époque à <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> <strong>ville</strong> en fit construire une nouvelle dans <strong>la</strong> rue Morin.] [Emp<strong>la</strong>cement du<br />

Marché-Couvert] A droite s’ouvrent une rue conduisant à <strong>la</strong> porte du Sépulcre [Portion <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue<br />

Jean-Jaurès] <strong>et</strong> une venelle rejoignant <strong>la</strong> rue Morin. Mais prenons une autre direction ; tournons<br />

à gauche par <strong>la</strong> rue <strong>de</strong>s Grands-Bancs [Portion <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Jean-Jaurès], <strong>et</strong> sans nous engager dans<br />

<strong>la</strong> rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>et</strong>ite-Saulnerie [Rue Béranger] qui se dirige à gauche vers <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce, arrivons au<br />

carrefour du Poids-<strong>de</strong>s-Farines [Emp<strong>la</strong>cement du parc <strong>de</strong> stationnement au centre <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue<br />

Jean-Jaurès]. Là viennent aboutir <strong>la</strong> rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Saulnerie [Rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saunerie], <strong>la</strong> rue<br />

conduisant à l’église Saint-Jean, dans <strong>la</strong>quelle débouche <strong>la</strong> rue Ferrole ou Bombar<strong>de</strong> [Deux rues<br />

qui se prolongent l’une l’autre, aujourd’hui.], <strong>et</strong> <strong>la</strong> rue qui gagne le carrefour <strong>de</strong>s Forges. De ce<br />

point partent trois autres rues, l’une qui conduit au couvent <strong>de</strong>s Cor<strong>de</strong>liers [Rue Saint-François.],<br />

l’autre qui aboutit à <strong>la</strong> porte du Bourg-Be<strong>la</strong>y [Portion <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Jean-Jaurès], <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière<br />

connue alors sous le nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> Beaugelère qui passe <strong>de</strong>rrière l’église Saint-Laurent pour atteindre<br />

ensuite <strong>la</strong> porte du Marchiou (*). [C’est probablement <strong>la</strong> même que celle que l’on nomme<br />

aujourd’hui rue Tête-<strong>de</strong>-Cheval.] [Peut-être l’actuelle rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Poste, mais ce n’est pas certain.]<br />

Constatons maintenant, sans sortir <strong>de</strong> <strong>ville</strong>, l’existence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouveaux faubourgs, ceux du<br />

Bourg-Be<strong>la</strong>y <strong>et</strong> du Marchiou que nous ne connaissions pas encore. Quant aux trois autres, le<br />

Sépulcre, Saint-Paul <strong>et</strong> Saint-Jacques, nous savons qu’ils existaient dès le XIe siècle (voir chap.<br />

1er). Telle était <strong>la</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Parthenay</strong> en 1450, <strong>et</strong> il y avait longtemps, sans nul doute, qu’elle<br />

présentait le même aspect. Aujourd’hui encore les bourgeois du XVe siècle, nos ancêtres, s’ils<br />

revoyaient notre <strong>ville</strong>, pourraient <strong>la</strong> parcourir sans crainte <strong>de</strong> s’égarer. Bien <strong>de</strong>s changements, il<br />

est vrai, s’y sont opérés comme partout; mais ce sont toujours les mêmes rues étroites <strong>et</strong><br />

tortueuses; dans plusieurs endroits, surtout dans <strong>la</strong> basse <strong>ville</strong>, <strong>de</strong> vieilles maisons en bois sont<br />

encore <strong>de</strong>bout. En un mot, <strong>Parthenay</strong> n’a point subi ces gran<strong>de</strong>s transformations qui ont changé<br />

complètement l’aspect <strong>de</strong> plusieurs autres cités.

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