Le Sahel - Nigerdiaspora

A la Présidence de la République
Le Chef de l’Etat reçoit
l’ambassadeur des USA
au Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat,
S.E.M. Issoufou Mahamadou, a accordé
une audience, hier dans l’après midi, à
l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique dans
Précision du service régional de la Protection des Végétaux
de la région de Maradi sur l’attaque de la mineuse de mil
« La superficie infestée par la mineuse de mil
est de 100.000 hectares sur une superficie totale
cultivable de 2.596.380 hectares»
MERCREDI
7 septembre 2011
150 FCFA
Sciences et
Technologie
Pour votre cœur,
pédalez «intense»
notre pays, SE. Mme Bisa Williams. Le Président de la République avec l’ambassafeur des Etats Unis
d’Amérique (centre)
P-3
Célébration de la 9 ème édition de la Journée
Africaine de la médecine traditionnelle
“80% des populations rurales
sont tributaires de la médecine
traditionnelle”, selon l’OMS
Elh. Idrissa Hamani/ ONEP
P-5
NUMERO
8188
P.11
Visite du ministre du Commerce et de la Promotion du secteur
Privé dans les services relevant de la tutelle de son ministère
S’enquérir des conditions de travail
des agents et de l’état des structures
P-3
Décès de Abdou Saidou, journaliste,
Chef du Centre ONEP, Zinder/Diffa
L’ONEP perd un journaliste expérimenté
Décédé, hier mardi, au
petit matin, des suites
d’une longue maladie,
notre collègue Abdou Saidou,
journaliste à l’ONEP, a été
conduit dans sa dernière
demeure, dans l’après midi.
La cérémonie de la levée de
corps s’est déroulée à la
morgue de l’Hôpital National
de Niamey en présence des
parents et amis du défunt,
mais surtout des membres de
la grande famille de la presse
réunie au grand complet pour
l’accompagner jusqu’au
cimetière musulman de
Niamey Yantala où repose
son âme. Après s’être recueillis sur sa tombe, les parents, collègues et
amis se sont rendus dans sa famille, au quartier Maourey, où une fathia
a été dite pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.
P-3
Archives/ONEP
Kader Amadou/ ONEP

2 SOCIÉTÉ
Déclaration de l’Union Nationale des Editeurs de Presse (UNEP)
Contribution à l’émergence d’une presse libre dans notre pays
L’Union Nationale des Editeurs de Presse a rendu public lundi
dernier au siège du journal ‘’L’Entretien ‘’une déclaration dans
laquelle elle se dit résolument engagé à redorer l’image du métier.
La cérémonie a été présidée par M. Ibrahim Harouna, président de
ladite Association en présence du Secrétaire général de ladite
structure, M. Moulaye Abdoulaye, de directeurs de publication des
journaux de la place, ainsi que de plusieurs invités.
Dans cette déclaration, le
président de l’Union a
d’abord rappelé que
l'avènement de la démocratie
dans notre pays, à partir des
années 90, avec les mouvements
de la Société civile, a été
aussi accompagné par l'émergence
d'une presse libre et
indépendante ainsi que la
libération de l'espace médiatique
national. Cet état de fait,
Teint noir, très grand de
taille, arborant de tout
temps la coiffure afro à
l’image des Noirs Américains,
Mona, originaire de Tahoua est
né le 11 octobre 1944. Marié à
une femme et père de quatre (4)
enfants dont trois (3) filles et un
(1) garçon, notre grand guitariste
est resté jeune sur toute la ligne.
Après avoir obtenu le BEPC en
1963, il reçu une formation au
cours normal de Tahoua ou il
sortit enseignant, fonction qu’il
exercera pendant dix (10) ans.
Puis après, il s’adonnera à la
musique en particulier et à la culture
en général. Parallèlement à
sa fonction d’enseignant, il
apprend à jouer à la guitare tout
comme le faisaient ses aînés
enseignants qui économisaient
beaucoup sur leur maigre salaire
pour acheter qui une guitare, qui
un saxophone, qui un
accordéon, tellement ils avaient
la passion de la musique. Et
c’est ainsi qu’ils se réunissaient
tous les samedis pour s’initier à
leur jeu favori : la musique. Et
Mona d’affirmer ceci : « quand
j’ai commencé à jouer à la guitare,
j’ai appris seul c’est-à-dire
qu’après l’inspiration que j’ai eu
avec mes aînés, j’ai payé des
bouquins d’apprentissage à la
guitare que j’ai commandé en
France tout en écoutant aussi les
chansons des grands musiciens
sur disque. Puis, j’ai demandé
une affectation pour aller en
campagne afin de mieux m’exercer
dans le but de cerner
exactement les techniques de la
guitare dont je raffolais beaucoup.
» Et c’est ainsi qu’il passa
deux (2) années dans le village
de Ourihamiza (Région de
Tahoua) où il s’est donné à
fonds dans l’apprentissage.
Quand il a estimé avoir beaucoup
appris, il demande une
autre mutation pour revenir à
Tahoua ville où il créa l’orchestre
« Azna » de l’Ader en 1970 avec
ses collègues amateurs de
sans précèdent par sa portée et
ses apports dans la lutte pour
l'émancipation sociale et le
respect des droits de l'homme.
Pendant ce long parcours, qui «
nous sépare de la Conférence
Nationale, la presse privée a
continué à apporter son concours
pour l'édification de l'Etat
de droit et une démocratie constructive
». Mais malgré son
rôle, combien précieux, le méti-
musique. En tant que chef
d’orchestre, Mona a institué au
niveau des autres membres du
groupe, le paiement de cotisations
afin de pouvoir acheter des
instruments de musique leur permettant
de s’adonner à leur passion.
En fait, leur objectif principal
n’était pas de faire de la
musique leur gagne pain mais
c’était tout simplement un passetemps,
un moyen pour se distraire
et s’éclater. Mais, cet amateurisme
prit une autre forme
quand les membres de
l’orchestre « Azna » découvrent
l’existence de grands orchestres
musicaux dignes de ce nom à
Niamey la capitale. Il s’agit de : «
Caravane », « L’International de
la Capitale », l’Orchestre «
Bénahiri », l’Orchestre des
Forces Armées Nigériennes
(FAN), etc. Et c’est ainsi que
nous avons décidé, devait
affirmer le grand Mona, d’ériger
notre orchestre « Azna » en un
grand orchestre qui a d’ailleurs
pu résister aux « intempéries »
du monde musical puisqu’il
existe encore aujourd’hui contrairement
aux autres formations
musicales citées plus haut.
Selon Mona, c’est à partir de ce
moment là, qu’ils ont commencé
à acquérir de grands instruments
et qu’ils se sont lancés pour de
er de la presse connaît un état
de déliquescence et de précarité.
Il est clair que les causes,
de cette situation, sont nombreuses
et les responsabilités
partagées. C’est conscient de
cette situation que l’Association
s’est dite résolument engagée à
redorer l'image du métier, et
décidé de mettre en place
l'Union Nationale des Editeurs
de Presse (U.N.E.P) pour continuer
à jouer son rôle au sein
de la société’’. L'UNEP ferra de
la qualité de l'écrit son credo,
du bon traitement de l'information
son cheval de bataille et
oeuvrera toujours et inlassablement
au respect des règles de
l'éthique et de la déontologie du
métier de journaliste par tous
bon dans la musique professionnelle
digne de ce nom. A la question
de savoir ce que devient
réellement Mona le grand guitariste,
il nous a dit ceci : « Mona
reste le même car il n’a pas
changé, mais la musique, elle, a
pris une autre face aujourd’hui
parce que depuis les années 70
où nous avons commencé
jusqu’à aujourd’hui, les musiciens
ont progressé dans l’apprentissage
des techniques
instrumentales au Niger mais
n’ont guère dépassé par exemple
le territoire nigérien. La
musique nigérienne est méconnue
à l’étranger, même dans la
sous région à plus forte raison en
Europe ou ailleurs ; nos enregistrements
ne dépassent pas le
Niger. » L’artiste affirme en effet
qu’il n’a jamais effectué de
ses membres, précise la déclaration.
Dans l'immédiat, la déclaration
dit que l'UNEP se
donne pour priorité la formation
de ses membres et celles de
ses collaborateurs directs, puis
elle se battra afin de se donner
les moyens de la création d'une
future imprimerie de la presse.
En effet, selon le président de
cette association, l'UNEP est
aussi un regroupement en vue
de concilier les promoteurs et
lecteurs de journaux et c'est à
juste titre qu’elle propose à sa
clientèle « un centre d'écoute »,
donc une permanence, en vue
de recevoir ses éventuelles critiques
et autres suggestions «
puisque dans son entendement,
la dépénalisation des dél-
Portrait/Mona
La passion, la guitare
Abdoulaye Bouzou dit Mona est un musicien nigérien bien connu
dans la région de Tahoua. En l’écoutant jouer à la guitare, les nostalgiques
des années 60 penseraient entendre le musicien Noir
Américain Jimmy Hendrix, tellement il maîtrise bien la guitare qu’il
s’amuse souvent à jouer avec les dents tout, comme son père spirituel
Hendrix.
COMMUNIQUE DE L’AJN
C’est avec une profonde tristesse que l’AJN (l’Association des
Journalistes du Niger) a appris la disparition du Camarade Abdou
Saïdou, Journaliste au Centre Régional ONEP de Zinder, décès
survenu hier, mardi 6 septembre 2011 à l’Hôpital National de
Niamey. En cette douloureuse circonstance, le Président de l’AJN
au nom du Bureau Exécutif National et de l’ensemble des militants,
présente à la famille de l’illustre disparu, à ses amis et connaissances
et à l’ensemble des journalistes ses condoléances les
plus attristées. Qu’Allah l’accueille dans son paradis éternel.
Amin
Dalatou Mallam Mamane
Président de l’AJN
L’artiste Mona, un passionné de la guitare
tournées dans le cadre de la
musique à l’extérieur du pays.
Parlant de la préparation
éventuelle de sa relève, il répond
ceci : « Vous savez, la musique,
au-delà de la pratique, est un
don. Pour la relève, normalement,
on pense à ses propres
enfants, mais eux n’ont pas les
mêmes préoccupations, ni les
mêmes passions que nous.
D’ailleurs, je ne veux même pas
que mon enfant embrasse la
musique parce que je sais ce
qu’elle vaut. Elle ne nourrit pas
son homme et ensuite les
chanteurs et musiciens sont
plutôt méprisés et mal vus. Ils ne
sont pas bien considérés dans la
société. Par exemple, quand
vous faites de la musique, au lieu
de vous admirer, on vous traite
Kader Amadou/ ONEP
Nécrologie
its de presse ne devra pas être
la porte ouverte à toutes les
dérives et autres invectives
auxquelles se livrent plusieurs
titres de la place au détriment
des autres citoyens ». Bien
entendu, poursuit la déclaration,
l'UNEP reste ouverte à
tous les Editeurs de la place. «
Tout nouveau membre ou
adhérent sera accueilli les bras
ouverts et en route pour de nouvelles
et belles aventures
ensemble. Ensemble pour une
bonne pratique du journalisme.
Ensemble pour un journalisme
responsable, sûr, indépendant
et respectueux de toutes les
valeurs », a conclu la déclaration.
Daouda Hassane
de basse classe. Aujourd’hui, la
musique est devenue ce qu’elle
est ; les gens ne voient pas le
musicien comme artiste mais ils
le considèrent comme un griot ».
Néanmoins, Mona a eu à former
plusieurs guitaristes surtout ceux
qui jouent dans son orchestre. Il
affirme haut et fort que, son
maître à penser en musique est
Jimmy Hendrix. « Avant, quand
nous étions jeunes, j’aimais
beaucoup Johnny Haliday, Elvis
Presley ainsi que les grands
chanteurs et musiciens des
années 60 ; mais Jimmy
Hendrix, je l’ai aimé et considéré
comme un véritable père spirituel,
comme un guide parce que
je me suis toujours inspiré de lui
en musique » a-t-il indiqué. selon
lui, les musiciens modernes
nigériens ont techniquement progressé
et avancé musicalement,
« mais ce que je leur reproche,
c’est surtout le « griotage », le
fait de chanter les louanges des
personnes ; ceci est dû sûrement
à la misère dans laquelle ils
vivent », a précisé l’artiste. Aussi,
il demande aux musiciens de travailler
beaucoup et de consulter
les professionnels de la musique
pour aller de l’avant en
maîtrisant les techniques tout en
élargissant leur champ de connaissances.
Mona a un grand
projet, celui de créer une école
de musique dans sa région afin
de donner des cours de musique
aux jeunes musiciens en herbe.
Zeinabou Gaoh
La Direction Générale et le personnel de l’ONEP ont le
profond regret de vous annoncer le décès du journaliste
Abdou Saïdou, Chef de Centre Régional de l’ONEP à
Zinder-Diffa, décès survenu, hier, mardi 6 septembre 2011
à 5 heures du matin à l’Hôpital National de Niamey des
suites d’une maladie.
A cette circonstance douloureuse, la Direction Générale de
l’ONEP, au nom du ministre de la Communication, des
Nouvelles Technologies de l’Information, Chargé des
Relations avec les Institutions, adresse ses condoléances
les plus attristées à la famille de l’illustre disparu ainsi qu’à
la grande famille de la presse.
Que son âme repose en paix. Amen!
Mercredi 7 septembre 2011

Mercredi 7 septembre 2011
NATION
Visite du ministre du Commerce et de la Promotion du secteur Privé dans les services relevant de la tutelle de son ministère
S’enquérir des conditions de travail des agents et de l’état des structures
Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M.
Saley Saïdou, a effectué, hier matin, une série de visites, notamment
au Rini, au service du contrôle et des contentieux, à la
Direction régionale du Commerce et de la Promotion du Secteur
Privé, ainsi qu’au niveau du Système d’Information sur les
Marchés Agricoles (SIMA). Au cours de ces visites, le ministre
s’est enquis des conditions de travail des agents et de la bonne
santé des structures.
Le ministre s’est tout d’abord rendu
au Riz du Niger (RINI) situé à la rive
droite. C’est une société qui a été
créée le 3 janvier 1967 avec pour mission
la collecte du riz padis, sa transformation
et sa commercialisation. D’une production
annuelle de 25.000 tonnes à sa création,
le Rini est allé à 35000 tonnes en raison
du renouvellement de l’usine de Tillabéri,
Kollo et Niamey. Selon le Directeur
Selon la précision apportée
par le chef du service régional
de la protection des végétaux
à la direction régionale de l’agriculture
de Maradi, M. Salissou
Oumarou, relativement à la situation
des ennemis des cultures, «
la superficie infestée par la chenille
mineuse de mil est de 100.000
hectares sur une superficie totale
cultivable de 2.596.380 hectares».
Mais, tient-il à rectifier, au sujet du
mot qualifiant la situation, « il s’agit
général du RINI, M. Omar Mamaï Alimi, il
faut que les usines de transformation
soient à mesure de suivre le rythme de la
production. Le RINI est opérationnel.
90% de son parc automobile est réhabilité.
Nous avons des difficultés par rapport
à la commercialisation. Nous pensons
que les 3N peuvent régler ces difficultés
et nous nous inscrivons dans cette perspective.
Nous avons aussi pour ambition
de superficie infestée et non ravagée
». Aussi l’attaque de la
mineuse porte sur le mil semé précocement
et qui est arrivé déjà à
maturité. Les autres cultures
notamment, le sorgho, le niébé,
l’arachide, le souchet continuent
leur développement sans problème.
Toutefois, relève M Salissou
Oumarou, la situation reste préoccupante
au niveau des zones
infestées par la mineuse de mil.
Aussi, concernant les dégâts que
de suivre la politiques de l’Etat en matière
d’augmentation de la production notamment
avec le barrage de Kandadji », a-t-il
ajouté. Le ministre a visité tous les locaux
du RINI. Il s’est notamment rendu dans
les bureaux de la Direction générale, la
direction d’exploitation, au niveau des
magasins de stockage du padis, à l’usine
de transformation et au niveau du magasin
des pièces détachées. Le ministre
s’est par la suite rendu à la direction
régionale du Commerce et au service du
contrôle et des contentieux. Ce service a
pour mission, l’application des textes
réglementaires et législatifs se rapportant
aux prix, au commerce intérieur et à la
lutte contre la fraude, ainsi que le suivi de
l’approvisionnement du pays en matière
de produits de première nécessité. M.
Saley Saïdou a donné des instructions
cette attaque peut occasionner, il a
indiqué qu’ils pourraient être de
30% à 70%, selon les localités concernées.
Face à la situation, a utilisé la méthode,
de la lutte biologique en
faisant recours à la technique du
lâcher du parasitoïde habrobracon
hebetor, car le traitement avec les
insecticides est ici inefficace. La
technique utilisée consiste à lâcher
sur les surfaces infestées les parasitoïdes
habrobracon hebetor cul-
pour que les difficultés qui ont été
relevées par les responsables soient
solutionnées. Le ministre du Commerce
Précision du service régional de la Protection des Végétaux de la région de Maradi sur
l’attaque de la mineuse de mil
« La superficie infestée par la mineuse de mil est de 100.000 hectares sur
une superficie totale cultivable de 2.596.380 hectares»
Avec la disparition de Abdou
Saidou, l’Office National
d’Edition et de Presse
(ONEP) vient de perdre un de ses
meilleurs journalistes dont la signature
est devenue familière pour
presque tous les lecteurs du quotidien
« Le Sahel » et « Sahel
Dimanche », tant il était présent
dans ces deux journaux depuis
leur création. Abdou, comme l’appellent
affectueusement ses collègues
et amis, est un journaliste
chevronné et expérimenté.
Toujours disponible, il a su donner
le meilleur de lui-même à travers
les sujets qu’il aborde. Mieux, il est
connu par ses collègues et amis
comme un homme qui a le sens
des rapports humains. En effet,
presque tous ses amis et collègues
finissent par devenir pour lui des
parents à plaisanterie, tant il aimait
taquiner les gens. Journaliste
plutôt spécialisé sur les questions
de l’Economie et de
l’Environnement (de
l’Environnement surtout !), Abdou
Saidou compte d’innombrables
amis parmi les cadres du Ministère
de l’Environnement avec lesquels il
arriva à tisser des rapports professionnels
bien solides et très cordiaux.
Faisant preuve d’une
endurance à toute épreuve, Abdou
Saidou a su dompter la maladie,
qui le rongeait pourtant à petit feu,
notamment en restant constamment
au front, au service de
l’ONEP, de nos lecteurs, du Niger
tout court. Jusqu’à ce jour fatidique
de ce mardi 07 septembre où la
mort vint le surprendre, à l’aube,
dans son lit d’hôpital. Né en 1960
à Gorou Béri (Niamey), Abdou
Saidou est marié et père de cinq
(5) enfants. Il a passé ses études
primaires à l'Ecole Neuve Garçons
(1966-1973), puis ses études secondaires
au CEG I Niamey (1973 à
1977), avant de s’inscrire au CFTI
où il sortit en 1981 certifié en journalisme.
Sa carrière professionnelle
en dit long sur ses qualités de
cadre consciencieux et travailleur.
Nommé dans le cadre de
l'Information en qualité d'agent de
l'Information à compter du 4 août
1981, il a été mis à la disposition
du Ministère de l'Information. Il a
assuré plusieurs postes de responsabilité.
Il occupa le poste d'adjoint
au chef de service départemental
de l'Information de Maradi, du 1 er
novembre 1982 au 31 mai 1984.
En suite, de janvier 1985 au 30
avril 1985, il assurait les fonctions
de chef de service départemental
de l'Information de Dosso par
intérim. Détaché à l'Office National
d'Edition et de Presse (ONEP) à
partir du 1 er mars 1991 en tant que
journaliste à la Direction de la
Rédaction et des Centres
Régionaux, il occupa le poste du
chef du Desk économie du 25
mars 1998 cumulativement avec
tivés dans le laboratoire de
l’INRAN Maradi, afin qu’ils dévorent
les chenilles mineuses de mil. Et
comme la mineuse de mil est un
insecte qui ne se reproduit qu’une
fois, les cultures non encore
attaquées peuvent être considérées
hors du danger, rassure M.
Salissou Oumarou.
Souley Moutari
Onep, Maradi
Décès de Abdou Saidou, journaliste, Chef du Centre ONEP Zinder/Diffa
L’ONEP perd un journaliste expérimenté
Décédé, hier mardi, au petit matin, des suites d’une longue maladie,
notre collègue Abdou Saidou, journaliste à l’ONEP, a été
conduit dans sa dernière demeure, dans l’après midi. La cérémonie
de la levée de corps s’est déroulée à la morgue de l’Hôpital
National de Niamey en présence des parents et amis du défunt,
mais surtout des membres de la grande famille de la presse réunie
au grand complet pour l’accompagner jusqu’au cimetière musulman
de Niamey Yantala où repose son âme. Après s’être recueillis
sur sa tombe, les parents, collègues et amis se sont rendus dans
sa famille, au quartier Maourey, où une fathia a été dite pour le
repos de l’âme de l’illustre disparu.
Des parents, amis et collègues l’accompgnent à sa dernière demeure
ses fonctions du Secrétaire de
rédaction du quotidien "Le Sahel" à
compter du 25 octobre 2003 au 22
septembre 2005. Chef de centre
ONEP Zinder/Diffa depuis le 23
septembre 2005 à ce jour où il est
rappelé à Dieu. Repose en paix
Abdou, puisse Dieu, le
Miséricordieux t’accueillir dans son
Paradis éternel. Amen !
Assane Soumana
A MEDITER
Le ministre du Commerce recevant des explications au RINI
Ibro Youka/ONEP
3
et de la Promotion du secteur privé s’est
enfin rendu au Système d’Information sur
les Marchés Agricoles (SIMA). C’est un
système d’information intégré avec un
champ d’investigation couvrant 58
marchés dont 6 marchés transfrontaliers.
Selon le coordonnateur du SIMA, M.
Seyni Laouali Addoh, le système dispose
d’au moins un enquêteur qui est chargé
de collecter les informations. Au niveau
de chaque région, il existe un représentant
régional qui est chargé de contrôler
et de centraliser les données collectés par
les enquêteurs chaque semaine sur
l’ensemble des marchés suivis. A l’issue
de ces différentes visites, M. Saley
Saïdou s’est dit très satisfait. « Le RINI
est un maillon de la politique nationale
régionale. A ce titre il y a des objectifs en
ce qui concerne l’achat, la transformation
et la commercialisation. Cette structure
rentre parfaitement dans le cadre de l’initiative
3N de SEM. Issoufou Mahamadou,
Président de la République, en ce sens
qu’il assure l’écoulement régulier de la
production du riz padis au niveau des producteurs.
Ce qui est extrêmement
encourageant. Le riz du Niger est
actuellement en cours de restructuration,
et d’ores et déjà ce que nous avons trouvé
est encourageant. Je pense qu’à travers
le programme de réhabilitation, le
RINI atteindra une capacité exceptionnelle.
Nous allons tout faire pour que
cette structure soit pérenne en vue d’atteindre
ses objectifs », a affirmé le ministre.
Concernant le SIMA, M. Saley
Saidou a indiqué que c’est un service
spécialisé du Ministère du Commerce et
de la Promotion du secteur privé, qui a
une gestion autonome. ‘’Il a entre autres
objectifs de contribuer à l’amélioration
des informations sur les marchés, mais
aussi de détecter les zones vulnérables et
de suivre l’impact des interventions des
différents acteurs dont l’Etat sur ces
marchés, en vue d’orienter et de permettre
la prise de dispositions adéquates et
nécessaires. Il constitue à ce titre un
instrument important de la politique commerciale
de notre pays. Il permet à l’Etat
d’avoir des stratégies d’intervention par
rapport aux zones vulnérables. Je pense
que c’est une structure extrêmement
importante, mais qui est malheureusement
méconnu des Nigériens. Nous prendrons
toutes les dispositions nécessaires
pour la rendre visible, opérationnelle, et
fonctionnelle », a conclu le ministre du
Commerce et de la Promotion du Secteur
Privé.
Oumarou Moussa
Aussi utile qu’il soit, l’usage du téléphone portable est à
déplorer lors des cérémonies funèbres. Malheureusement à
Niamey, on a comme l’impression que c’est ce moment triste
que certains choisissent pour exhiber leurs appareils et
…jouer à l’important. Entre un ou deux coups de fil, souvent
des éclats de rires, des causeries qui ne sont pour la plupart
du temps que des calomnies, on a vite fait d’oublier la
personne qui est décédée.
Elh/ Zakari A. Gado/ONEP

4 ANNONCES
PROGRAMME INDICATIF DE DELESTAGE
NIAMEY du 05 au 11 Septembre 2011
HEURES QUARTIERS ET STRUCTURES DELESTES
Cités Fayçal & OCI, Zabarkan, Route Filingué, ECOGARE, Hôpital Poudrière, NIGELEC DR & B3, CCOG,
Quartier Jangorzo, Kalley-Est, Abidjan, Méca Diesel, Soni Ali Ber, Télé Sahel, Stade G.S. Kountché, Ministère
15H-16H
Jeunesse & Sport, Cité Coopérants, Grand Standing, Clinique Afoua, Nouvelle Maison Radio, Alentours
station Sikyé
Laban Niger, LTPCI, BAGRI Niger, Nouveau Marché,Kalley sud,Balafon, Dézeybon, Boukoki,Lycée Kassey,
ENAM, Audio visuel, INDRAP, Lycée Korombé, Issa Béry, CEG 5, Direction Générale SEEN, Imprimerie
12H-13H Albarka, Corps de la paix, Ecole Alliance, OMS,Massaki hotel,Commune2, Route Lazaret, Dar-es-Salam (tout
le quartier) ,Boukoki 1, 2, 3 & 4
Niamey 2 000, Bassora, camp FNIS, Saga Gorou, Hamdallaye, Banifandou 2&3, Bani Zoumbou,Bani
09H–10H
Fandou,Lazaret, CSI Lazaret, Faisceau PK5, Village SOS, Marché Dar-es-Salam,cité chinoise,Bobiel,
Lotisssement Sonuci, fenifoot, Bani koubai
10H-11H Wadata, Ceinture Verte, Route Filingué, Polyclinique Lahia, Recasement Talladjé, CEG8, Dan Gao, Madina,
Collège Mariama, Couronne Nord, Banifandou 1&2, Kouaramé, Djedda, Cité Caisse
Cité de la Francophonie, Nord Faisceau, Ouest Faisceau, Koira Tégui, Extension Koira Tégui, Ecole
00H-01H
Gendarmerie.
Goudel haut et bas, Emetteur Goudel, Lossa Goungou, Gabagoura, Tondibiah, Soudouré,koira kano nord,
23H-00H
koubia en partie, SONUCI route Ty, Ambassade Libye, Brigade protection de la nature, Ambassadeur
Belgique & FSA
ORIBA,ONPPC, Gamkalé, Abattoir frigorifique,Cercle MESS,2
13H-14H
ème pont, Cité Dragages, SONIDEP Siège,
Hôtels Sahel & Terminus, BIT, Kombo corniche,AREVA,,Télé star,Chambre de commerce, Rivoli, EPELEC,
,OLANI,Station pompage Statation de pompage SEEN, INRAN, IFTIC, Conseil entente, Yantala bas (Maïgari
Kouara), Ambassades France &
21H-22H
11H-12H
20H-21H
17H-18H
16H-17H
Hôpital National de Lamordé, Facultés de l’Université de Niamey, CNOU, AGRHYMET, CIPH, INJS, Hôpital
de district Gaweye, Douanes Rive droite, Tous les quartiers de la rive droite, Aménagements hydro agricoles
de Saguia, Aménagements hydro agricoles de Karey gorou et Namardé et alentours
Zone industrielle, Nigerlait, SACM/NIGELEC, Saga et ONAHA route Kollo, Talladjé, Route Aéroport, Aéroport
Diori Hamani, Escadrille, Quartier Aéroport, Cité Bakabé, SATU Route Dosso, SONIDEP Sorey
Zone industrielle Latex Foam & Alentours, CFPP, SNTV voyageurs, PTT 1000 lignes, SNAC, Clinique Magori,
Direction Oil Libya, CNSS Nouveau Marché, BOA Nouveau Marché, CNUT, ASPTT, Assemblée Nationale,
UGAN, Ex Perissac, Palais Justice, ACMAD, Minist. Economie & Finances, Cour des comptes, Centre
transfusion sanguine, Minist. Equipement, Enseignement Sup, DG Douanes,MEN,Credit
Niger,M.santé ,PLAN,Statistique ,M enseig Sup, MTP , NIGELEC SIEGE
Casernes militaires,Grd Travaux,BRS,Marina Market, Commissariat central, Air France, quartier terminus,
SONITEL (centraux téléphoniques), DST, Maternité Issaka Gazobi, NIN, El-Nasser, NIN, Mairie (CUN),
Leyma,Sonibank,Trésor national, siège.BIA Siège ,Manutention Africaine, Sureté nationale, chambre de
commerce, DGI
Cour Suprême, Sapeurs pompiers, quartier Lacouroussou, Grand Marché, Arbre Liberté, Rond point
Maourey, DR Impôts Niamey,Petit marché, Immeuble BDRN, Cour Lafontaine, Chancellerie Allemande,
centre culturel Américain, Sofo Labo,clinic Alissa, SONARA2,BOA siège, Minist. Mines & Energie, SONARA1,
Hotel Gaweye, Grd Hotel, Gouvernorat, BIT
21H-22H Château 8, Ecole Sarey, Yantala 2 ème Forage,SONUCI , PEV
21H-22H
16H-17H
Boulangerie Sympax ,projet céréalier,rond point Gadafawa,Yantala bas,Camping,PAPFIN,hotel univers,
CNSS yantala, Bar Epervier,Ex OMS, Ecobank,coop Danoise, plateau nord, Sonuci direction, château 1 et
alentours, Cinema HD et alentours, Yasmina, plateau CEG6,commissariat yantala, ,yasmina ,CEG6,
commissariat Yantala,Plateau,cinema HD et alentours, derrière FNIS,TPbâtiment,Face présidence,Clinic Prosanté
et alentours, Chateau1 et alentours, , Clinique AFOA
Riyad,SabaraBangou,lotissement Satu,ICAIRE, Centre aéré BCEAO ,Clinique Maggia, Recasement
Yantala,cité STIN, France câble, Bobbiel, Clinique Maggia, Riyad, Kouara Kano Nord (CEG 25).
NIGELEC remercie sa clientèle pour sa bonne compréhension et lui demande de considérer
ses installations comme étant constamment en service.
Mercredi 7 septembre 2011

SOCIETE
Atelier national d’information et de sensibilisation sur les textes règlementaires de la
mutualité sociale dans les Etats membres de l’UEMOA
Sensibilisation sur les dispositions règlementaires régissant les mutualités
La ministre de la Fonction Publique, et du Travail, Mme Sabo
Fatouma Zara Aboubacar Zakaria, a présidé hier dans la salle
Margou de l’hôtel Gaweye de Niamey, les travaux de l’atelier
nationale d’information, et de sensibilisation sur les textes règlementaires
de la mutualité sociale dans les Etats membres de
l’UEMOA. Cet atelier, qui durera trois(3) jours, a été organisé par
la structure nationale chargée de la tutelle des mutuelles
sociales, en collaboration avec la direction de la santé, de la protection
sociale, et de la mutualité de la commission de l’UEMOA,
sur financement du budget de la dite institution. Au cours de la
présente rencontre, les participants seront sensibilisés sur les
dispositions règlementaires régissant les mutualités sociales, et
sa mise en application au sein de l’espace UEMOA.
Dans le discours qu’elle a
prononcé à l’ouverture de
l’atelier national d’information,
et de sensibilisation sur les
textes règlementaires de la mutualité
sociale dans les Etats membres
de l’UEMOA, la ministre de
la Fonction Publique, et du
Travail, Mme Sabo Fatouma
Zara Aboubacar Zakaria, a de
prime abord souligné l’importance
de cet atelier, qui vise principalement
à faire connaître aux
autorités, et aux acteurs mutualistes
du Niger le contenu des
textes réglementaires adoptés
par notre union pour codifier, et
organiser la vie des mutuelles
sociales. La connaissance de ces
textes a-t-elle dit, nous permettra
de mettre en application sur le
En lançant les activités
prévues à cette journée, le
directeur général de la
Santé Publique M. Hama Issa
Moussa a indiqué que depuis
bientôt 8 ans, notre pays organise
le 31 août de chaque année, la
Journée Africaine de la Médecine
Traditionnelle. Pour cette 9 ème
édition, le thème retenu est « La
conservation des plantes
Médicinales: héritage africain ».
Le choix de ce thème n'est pas un
fait de hasard. Il s'agit de rappeler
aux uns et aux autres toutes
leurs responsabilités vis-à-vis de
la conservation des plantes
médicinales, gage de la sauvegarde
de notre médecine traditionnelle
à base de plantes, a-t-il
expliqué. Le recours à la
médecine traditionnelle est une
Faire-part
terrain les dispositions qui y sont
contenues conformément au
droit communautaire. En outre,
elle a noté qu’en plus des
échanges qui seront menés
autour du contenu des textes, les
participants sont appelés à identifier
concrètement les actions à
entreprendre aussi par le gouvernement
que par les mutualistes,
pour mettre en place les
structures, et les outils nécessaires
une gestion rationnelle
des mutuelles sociales. La ministre
de la fonction publique, et du
travail Mme Sabo Fatouma Zara
Aboubacar Zakaria, a par la suite
précisé qu’au cours de cette rencontre,
les participants devraient
proposer une feuille de route
décrivant les activités, et les
réalité universelle en ce sens que
son utilisation est aussi vieille que
le monde et dans tous les pays.
En effet, en 2000, l’Organisation
Mondiale de la Santé confirme
que 80% des populations à
majorité rurales vivant dans les
pays en développement sont tributaires
de cette médecine pour
leurs besoins en soins de santé.
Par ailleurs, pour améliorer l'état
de santé de la population, notre
pays s'est résolument engagé
dans la promotion de cette
médecine à travers »la déclaration
politique sanitaire depuis
2002 et le Plan de
Développement Sanitaire 2011-
2015 qui prévoit la production et
la promotion des Médicaments
Traditionnels Améliorés (MTA)
afin de les Intégrer dans l'arsenal
M. Hamissou Mamane Issa et Madame née Rakiatou
Hamidou Tambari, ont la joie de vous faire part de la
naissance d’un garçon dans leur foyer le mercredi 31 Août
2011. La maman et le bébé se portent bien. Le baptême
auquel vous êtes cordialement invités aura lieu Incha Allah le
Samedi 10 Septembre 2011 au domicile de M. Moussa
Hama Saley dit Djivis sis au quartier Yantala, collé à la CNSS
Yantala à partir de 7 heures 30mn
Mercredi 7 septembre 2011
ressources mobiliser avec un
chronogramme précis pour
garantir l’atteinte des objectifs de
transparence, et d’équité
souhaités par l’esprit, et la lettre
du règlement communautaire.
Ainsi, elle a rappelé que nous
devons avoir l’esprit que ces
textes règlementaires ont pour
finalité de promouvoir les
mutuelles sociales par une bonne
gouvernance à tous les niveaux,
gage d’amélioration de l’adhésion,
et de la fidélité des mutualistes
à leur association commune.
C’est dans cet environnement
de confiance seulement
que les mutuelles pourront constituer
effectivement un facteur
d’accessibilité de la majorité des
populations aux services sociaux
de base a-t-elle conclu.
Auparavant, le Représentant
Résident de la commission de
l’UEMOA au Niger, M. Abdoulaye
Diop, a indiqué que depuis 2005,
la commission de l’UEMOA a
entamé un processus d’élaboration
d’un cadre règlementaire des
mutuelles sociales des pays
membres, et la mise en place de
ce cadre consacre la reconnaissance
du rôle joué par les
mutuelles sociales dans la politique
d’extension de la sécurité
thérapeutique national. Pour
assurer la conservation des
plantes médicinales, il s'avère
indispensable de promouvoir une
utilisation rationnelle de notre patrimoine
forestier. Pour ce faire, at-il
précisé un certain nombre
d'actions salvatrices doivent être
menées à savoir : inventorier les
écosystèmes forestiers ; renforcer
la coopération sous régional
en matière de lutte contre les
activités anthropiques ; destructrices
(feux de brousse, coupe
anarchique, surpâturage) ; sensibiliser
les populations locales et
transfrontalières à la conservation
et à la valorisation des forêts ;
élaborer un programme de sensibilisation
des populations locales
et transfrontalières, etc.
Auparavant, le président du collectif
des organisations de la
médecine traditionnelle, M.
Tahirou Kallam, il a souligné que
les manifestations commémorant
La table de séance à l’ouverture de l’atelier
sociales. En effet, il a expliqué
que ce processus a mobilisé
beaucoup d’énergie, et de
ressources, et a aussi suivi des
étapes avant la validation du
règlement principal en Août 2008
par la commission, approuvé par
les ministres en charge de la
mutualité sociale en novembre
2008, et adopté par le conseil
des ministres statutaire du 26 juin
2009 Dakar au Sénégal. M.
Abdoulaye Diop a ajouté que la
commission de l’UEMOA a bénéficié
de l’appui technique, et le
soutien financier du BIT, et de la
coopération française tout au
cette journée africaine de la
médicine traditionnelle viennent à
point nommé surtout que de multiples
maladies auxquelles sont
confrontées nos populations sont
traitées à base des plantes
médicinales. C’est pour cette raison
que la conservation des
plantes médicinales se révèle
importante à travers leur
régénération et leur conservation
surtout dans le domaine du patrimoine
forestier. De nos jours, une
grande sensibilisation pourrait
constituer un gage important pour
une prise de conscience de la
valeur thérapeutique de ces
plantes médicinales et de leur
conservation de manière
rigoureuse. A l'instar des autres
pays de la planète, le Niger, sous
l'impulsion des autorités de la
7ème République s'engage résolument
dans la revalorisation, la
régénération et la conservation
de notre flore médicinale. En
5
long de ce processus. Selon lui le
présent atelier revêt une importance
capitale pour la commission,
car il permet de jeter les
bases de l’entrée en vigueur
effective du règlement sur la
mutualité sociale. Il a par la suite
demandé aux participant de s’investir
dans les débats francs, et
objectifs, gages d’efficacité, et
d’efficience, afin d’aboutir au bout
de trois (3) jours de réunion, à un
plan d’action réaliste, et réalisable
en vue de la mise en œuvre
effective au Niger du règlement.
Laouali Souleymane
Célébration de la 9 ème édition de la Journée Africaine de la médecine traditionnelle
“80% des populations rurales sont tributaires de la
médecine traditionnelle”, selon l’OMS
Le directeur général de la Santé Publique, M. Hama Issa Moussa,
a présidé, hier matin, à la Chambre de Commerce de Niamey la
célébration de la 9 ème Journée Africaine de la médecine traditionnelle.
Cette année le thème est : « la conservation des plantes
médicinales : héritage africain ». La cérémonie de cette journée
commémorative s’est déroulée en présence du président du collectif
des organisations de la médecine traditionnelle (COME-
DET), Dr Tahirou Kallam et de plusieurs invités.
Une vue des participants à la cérémonie
Elh. Idrissa Hamani/ ONEP
outre, il devait par la suite ajouter
que le Ministère de la santé
publique a traduit cet engagement
à travers son Plan de
Développement Sanitaire (PDS :
2011 - 2015) dans lequel, une
place de choix est accordée à la
production et à la promotion des
médicaments traditionnels
amélioré en vue de leur intégration
effective dans l'arsenal
thérapeutique national. Une telle
ambition ne saurait aboutir que
lorsque toutes les forces vives de
la nation s'investissent dans la
reconstitution des plantes médicinales
perdues voire leur multiplication
dans des jardins
botaniques partout où cela est
possible à travers notre pays.
Pour ce faire, a-t-il dit, il nous
parait indispensable et urgent de
répertorier tous les tradi praticiens
et chercheurs qui œuvrent
dans ce domaine et de voir chacun
en ce qui le concerne l'apport
substantiel dont il est à mesure
d'apporter aux fins d'accorder à
nos cultures ancestrales leurs lettres
de noblesse. Cette cérémonie
d’ouverture des activités
entrant dans le cadre de la commémoration
de cette journée a
été suivie une visite guidée des
stands ou plusieurs produits de la
médecine sont vendus. Les manifestations
de cette célébration se
poursuivent du 6 au 12 septembre
2011 en face du siège de la
Confédération Démocratique des
Travailleurs du Niger.
Hassane Daouda
Ibro Youka/ONEP