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PB : Comment sont éliminées les cellules reconnues comme ... - SVT

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<strong>PB</strong> : <strong>Comment</strong> <strong>sont</strong> <strong>éliminées</strong> <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> <strong>reconnues</strong> <strong>comme</strong> étrangères. (infectées, cancéreuses,<br />

greffées.)<br />

L'organisme dispose d'autres moyens de défense que <strong>les</strong> anticorps pour se débarasser d'un<br />

intrus.<br />

Outre <strong>les</strong> LB et <strong>les</strong> macrophages l’organisme possède des lymphocytes T ou LT. On distingue<br />

2 classes de LT suivant leurs marqueurs membranaires, <strong>les</strong> LT8 possèdent des marqueurs CD8 et <strong>les</strong><br />

LT4 des marqueurs CD4 présents sur la membrane cellulaire.(doc 1 page 398)<br />

Les LT8 ou LT pré-cytotoxiques peuvent donner naissance par différentiation à des LT<br />

cytotoxiques ou LTc. Les LTc <strong>sont</strong> des cellu<strong>les</strong> capab<strong>les</strong> de détruire <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> infectées par des Ag.<br />

II. Les lymphocytes T cytotoxiques (T8) : agents du maintien de l'intégrité des populations<br />

cellulaires<br />

Doc 1 page 396. exercice 3 page 407.<br />

Pb : <strong>comme</strong>nt <strong>les</strong> LT8 reconnaissent-ils <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> infectées ?<br />

1. Les récepteurs T spécifiques des LT cytotoxiques (⇐LT8) reconnaissent <strong>les</strong> antigènes<br />

présentés par <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> infectées.<br />

doc2 page 396 : Expérience de Zinkernagel:<br />

Il opère sur des souris appartenant toutes à une même souche A. Chez une souris de cette<br />

souche A, il introduit le virus LCM, pathogène, qui infecte <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> nerveuses en déterminant une<br />

maladie: la chorioméningite, mais sans provoquer la mort de l'animal.<br />

Sept jours plus tard, il teste <strong>les</strong> lymphocytes T (LT) prélevés dans la rate de cette souris<br />

immunisée en <strong>les</strong> transférant dans 4 milieux de culture différents.<br />

Les résultats <strong>sont</strong> fournis ci-dessous:<br />

Milieu 1<br />

Culture de cellu<strong>les</strong> nerveuses de souris de souche<br />

A, infectées par le virus LCM<br />

Milieu 2<br />

Culture de cellu<strong>les</strong> nerveuses de souris de souche<br />

A, non infectées<br />

Milieu 3<br />

Culture de cellu<strong>les</strong> nerveuses de souris de souche<br />

A, infectées par un virus voisin de LCM,<br />

attaquant <strong>les</strong> mêmes cellu<strong>les</strong>-cib<strong>les</strong><br />

Milieu 4<br />

Culture de cellu<strong>les</strong> nerveuses de souris de souche<br />

B, infectées par LCM.<br />

90% des cellu<strong>les</strong> <strong>sont</strong> lysées<br />

Aucune cellule lysée<br />

Aucune cellule lysée<br />

Aucune cellule lysée<br />

Les cellu<strong>les</strong> ne <strong>sont</strong> lysées (détruites) que lorsque qu’il s’agit d’une cellule de même souche (même<br />

marqueur d’identié cellulaire (CMH)) et le même virus.<br />

Les LT reconnaissent <strong>les</strong> marqueurs des cellu<strong>les</strong> modifiées par des Ag viraux.<br />

Les cellu<strong>les</strong> infectées expriment à leur surface des fragments peptidiques (déterminants Ag)issus des<br />

protéines de l’Ag, que n'expriment pas <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> saines.<br />

Récepteur T<br />

Marqueur d’identité cellulaire<br />

modifié par un déterminant Ag<br />

Cellule<br />

infectée


Les LT8 (⇒LTc) possèdent :<br />

- Des récepteurs CD8 (marqueur de différenciation : T8 / T4)<br />

- Des récepteurs T spécifiques, composés d’une partie constante<br />

fixées dans la membrane des lymphocytes T8 et des parties<br />

variab<strong>les</strong> qui déterminent un site de reconnaissance et de fixation<br />

d’un antigène porté par une cellule infectée.<br />

(http://www.inrp.fr/Acces/biotic/immuno/html/demtcr.htm)<br />

NB : En réalité <strong>les</strong> récepteurs T reconnaissent l’association récepteurs et<br />

protéines vira<strong>les</strong> que porte la cellule infectée.<br />

Doc.2 page 396/2 page 398.<br />

2. Les lymphocytes T cytotoxiques éliminent <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> infectées.<br />

Exercice Bac, docs. 2 et 3<br />

Doc 3 page 397.<br />

Reconnaissance Elimination<br />

NB : Dans le cas du SIDA, la destruction des lymphocytes T4 par <strong>les</strong> lymphocytes T cytotoxiques limite la<br />

progression de l'infection virale, mais l'incorporation du génome viral dans <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> infectées maintient la<br />

contamination. C’est la phase asymptomatique.<br />

3. La production de lymphocytes T cytotoxiques spécifiques<br />

La production de lymphocytes T cytotoxiques spécifiques à partir de lymphocytes T pré-cytotoxiques<br />

repose sur des étapes (sélection, multiplication, différenciation, intervention des lymphocytes T4)<br />

voisines de cel<strong>les</strong> conduisant à la production de lymphocytes B sécréteurs.


Sélection : <strong>les</strong> LT <strong>sont</strong> sélectionnés par<br />

reconnaissance du récepteur T d’un clone de LT<br />

d’un marqueur d’identité cellulaire modifié par<br />

un Ag (cellule infectée, macrophage ayant<br />

phagocyté un Ag),ou marqueur≠ (cellule<br />

étrangère, cellu<strong>les</strong> cancéreuses) = CPA (cellule<br />

présentatrice d’Ag)<br />

Prolifération : Les LT sélectionnés se X par<br />

mitoses<br />

Différenciation : Ils se différencient en LTct<br />

(cytotoxiques = aptes à détruire <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong><br />

<strong>reconnues</strong> grâce à la synthèse de protéines =<br />

perforines)<br />

Phase effectrice : Action des LTct qui<br />

reconnaissent <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> et entraînent leur<br />

destruction par choc osmotique (pénétration<br />

d’eau par des pores membranaires formés grâce<br />

aux perforines) (ou déclenchement d’un « suicide<br />

cellulaire = apoptose)<br />

Ainsi <strong>les</strong> lymphocytes T (8 et 4) <strong>sont</strong> aptes à reconnaître un déterminant antigénique présenté par<br />

une cellule (cellule infectée ou macrophage), si <strong>les</strong> LT8 sélectionnés se différencient alors en LTc,<br />

qu’en est-il des LT4 ? Quel est leur rôle ? (doc 4 page 399)<br />

Exercice Bac, doc1.<br />

<strong>PB</strong> : <strong>comme</strong>nt <strong>les</strong> LT4 coordonnent-ils ces réactions ?<br />

III. Les lymphocytes T4 : pivots des réactions immunitaires spécifiques.<br />

(LT4 différenciés = LT auxiliaires = LT helpers (cellu<strong>les</strong> cib<strong>les</strong> du VIH) = T4 synthétisant des<br />

interleukines)<br />

Expériences 1 et 2 page 400.<br />

Des pneumocoques (bactéries attaquant<br />

<strong>les</strong> poumons)tués (PnT) non-pathogènes<br />

(ne provoquant pas la maladie) <strong>sont</strong><br />

injectés à une souris.<br />

Cinq jours après on prélève <strong>les</strong><br />

leucocytes (globu<strong>les</strong> blancs) de la souris,<br />

qui <strong>sont</strong> répartis, <strong>comme</strong> l'indique le<br />

schéma, dans trois milieux de culture.<br />

On ajoute des pneumocoques<br />

pathogènes (Pn) (qui déclenchent la<br />

maladie) dans <strong>les</strong> trois milieux, puis huit<br />

jours après on prélève le surnageant<br />

(phase liquide) des trois milieux que l'on<br />

place dans <strong>les</strong> récipients 1,2 et 3. On y<br />

ajoute des pneumocoques pathogènes.<br />

Dans <strong>les</strong> récipients 2 et 3 <strong>les</strong><br />

pneumocoques ne <strong>sont</strong> pas agglutinés<br />

et donc gardent leur pouvoir pathogène;<br />

dans le récipient 1 ils <strong>sont</strong> agglutinés et<br />

perdent leur pouvoir pathogène.<br />

L’agglutination est due à la formation d’un complexe immun, donc <strong>les</strong> conditions de<br />

formation du complexe immun <strong>sont</strong> réunies dans le milieu 1 =Macrophage + Lymphocytes + Ag <br />

mise en place de la RI avec sélection des LB spécifiques de l’Ag différenciation des LB en<br />

plasmocytes production d’Ac spécifiques Complexe immun avec <strong>les</strong> Ag présents (Pn).


Si il manque des macrophages (CPA) ou des Lymphocytes, on ne note aucune production<br />

d’Ac spécifique.<br />

Donc <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> de l’immunité COOPERENT pour mettre en place une réponse efficace.<br />

1. La fonction des LT4 :<br />

Le document ci-dessous représente la chambre de culture de Marbrook, dispositif qui a permis<br />

d'obtenir <strong>les</strong> résultats consignés dans le tableau.<br />

On extrait des cellu<strong>les</strong> de la rate (concentration de cellu<strong>les</strong> immunitaires) d'un animal<br />

préalablement mis en contact avec un antigène A soluble (donc il y eut réaction immunitaire et production<br />

de cellu<strong>les</strong> sécifiques) et on isole <strong>les</strong> lymphocytes B et T. Ces lymphocytes <strong>sont</strong> placés dans la chambre<br />

de Marbrook selon 3 protoco<strong>les</strong> :<br />

Nature des lymphocytes<br />

préalablement activés<br />

par l'antigène A placés<br />

dans <strong>les</strong> chambres de<br />

l'appareil<br />

Chambre<br />

supérieure<br />

Chambre<br />

inférieure<br />

Nombre de<br />

plasmocytes<br />

sécréteurs<br />

d'anticorps<br />

anti-A par<br />

million de<br />

cellu<strong>les</strong><br />

présentes<br />

dans la<br />

chambre<br />

inférieure<br />

Protocole<br />

1<br />

0 B 72<br />

Protocole<br />

2 0 T + B 960<br />

Protocole<br />

3<br />

T B 1011<br />

La membrane laissera passer <strong>les</strong> molécu<strong>les</strong> mais pas<br />

<strong>les</strong> cellu<strong>les</strong>.<br />

- Protocole 1 : Les LB, en présence de l’Ag, produisent des Ac spécifiques.<br />

- Protocole 2 : En présence des LT, <strong>les</strong> LB produisent plus d’Ac.<br />

Ces expériences confirment l’indispensable coopération cellulaire entre LB et LT pour une<br />

réponse efficace.<br />

- Protocole 3 : La communication entre LT et LB se fait par l’intermédiaire de molécu<strong>les</strong>,<br />

produites par <strong>les</strong> LT (qui peuvent diffuser à travers la membrane de la chambre supérieure à<br />

inférieure).<br />

Les LT4 <strong>sont</strong> capab<strong>les</strong> de<br />

reconnaître des antigènes de la même<br />

manière que <strong>les</strong> LT8. Ils possèdent des<br />

récepteurs T membranaires avec un seul<br />

site de reconnaissance. Ces récepteurs<br />

<strong>sont</strong> capab<strong>les</strong> de reconnaître des<br />

déterminants antigéniques présents sur<br />

la membrane cellulaire des cellu<strong>les</strong><br />

infectées.<br />

A la suite de l'entrée d'un<br />

antigène dans l'organisme, des<br />

lymphocytes T4 spécifiques de cet<br />

antigène se différencient en lymphocytes<br />

T4 sécréteurs de messagers chimiques,<br />

appelés interleukines.<br />

Les interleukines libérées par <strong>les</strong> LT<br />

sécréteurs vont stimuler, <strong>les</strong> clones de LB<br />

et LT8 préalablement sélectionnés et<br />

activés par la fixation (acquisition de<br />

récepteurs aux interleukines). Chacun de<br />

ces clones va pouvoir sous l’effet des<br />

interleukines subir la phase de<br />

prolifération et différentiation clonale en<br />

plasmocytes ou LTc.<br />

Cette stimulation est indispensable. Les LT4 <strong>sont</strong> donc <strong>les</strong> pivots de la réaction immunitaire.


2. Conséquences de l'infection par le VIH des LT4.<br />

Doc 4 page 401<br />

Le Sida illustre bien ce rôle essentiel. En s’attaquant aux LT4 le VIH provoque un effondrement du<br />

système immunitaire. La disparition des LT4 empêche la production de AC et LTc contre <strong>les</strong><br />

différents Ag potentiels. Ceci provoque l’apparition des maladies opportunistes c'est-à-dire le SIDA.<br />

http://www.inrp.fr/Acces/biotic/immuno/html/destvih.htm<br />

IV : La mise en place de la réponse immunitaire necessite une coopération entre toutes <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong><br />

immunitaire.<br />

1. Des expériences historique démonter cette indispensable coopération :<br />

Trois souris (2, 3 et 4) <strong>sont</strong><br />

thymectomisées (ablation du thymus) puis<br />

irradiées (destruction du SI). On réalise<br />

ensuite une greffe de moelle osseuse (<br />

production de lymphocytes) (souris 2), de<br />

thymus (LT)(souris 3) ou des deux<br />

(souris 4) et on leur injecte des<br />

pneumocoques tués (PnT) (Ag non<br />

pathogène).<br />

La souris 1 permet de réaliser une<br />

expérience témoin.<br />

Cinq jours après, le sérum(plasma +<br />

protéines)<br />

- De la souris 2 permet une très légère<br />

agglutination (complexe immun) des<br />

Pneumocoques Pn.<br />

- Celui de la souris 3 ne permet aucune<br />

agglutination,<br />

- Celui de la souris 4 une agglutination<br />

nette.<br />

- On observe une agglutination nette chez la souris 4 : il y a production d’Ac spécifiques anti-<br />

PnT dans le sérum de la souris. Elle dispose de tous <strong>les</strong> types de lymphocytes : moelle LB,<br />

thymus LT.<br />

- Chez la souris 2, il n’y a que des LB (greffe de moelle et pas de thymus pas de LT) légère<br />

agglutination : <strong>les</strong> LB sélectionnés produisent des Ac spécifiques mais en bien moindre<br />

quantité que chez la souris 4<br />

- Chez la souris 3, il n’y a pas de Lymphocytes (pas de moelle osseuse). La greffe de thymus ne<br />

« sert à rien » puisque <strong>les</strong> L <strong>sont</strong> produits dans la moelle et <strong>les</strong> LT ne font qu’achever leur<br />

maturation dans le thymus).<br />

Une réponse efficace des LB nécessite la présence des LT<br />

On prépare cinq milieux de cultures à partir de<br />

cellu<strong>les</strong> appartenant à une même souris (même<br />

marqueurs cellulaires) qui a subi quelques jours<br />

auparavant une injection de PnT (contact avec un<br />

Ag non pathogène)<br />

Les cinq milieux de culture contiennent, au<br />

départ, des macrophages (phagocytose de l’Ag et<br />

présentation). Les lymphocytes B et T <strong>sont</strong><br />

ajoutés ou non selon la culture. Toutes <strong>les</strong><br />

cellu<strong>les</strong> reçoivent des Pneumocoques vivants<br />

(Pn) (Même Ag mais apte à infectéer <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong>).


La culture 5 subit une opération particulière: après une heure environ, pendant laquelle<br />

macrophages et pneumocoques ont été réunis, le surnageant est vidé, le récipient est lavé (<strong>les</strong><br />

macrophages restent adhérents à la paroi du récipient), un nouveau milieu nutritif est installé auquel<br />

on ajoute des lymphocytes B et T.<br />

Quelques jours après on dose <strong>les</strong> Ac dans le surnageant des 5 milieux. Dans le document un<br />

diagramme regroupe <strong>les</strong> résultats de ces dosages.<br />

La mise en contact de l’Ag (= Pn) avec <strong>les</strong> macrophages phagocytose et présentation des<br />

déterminants Ag.<br />

- Dans le milieu 1, sans Lymphocytes B, pas d’Ac (taux = 0)<br />

- Dans le milieu 2 , <strong>les</strong> LB spécifiques reconnaissent <strong>les</strong> Ag présents (Pn) s’y fixent, se X, se<br />

différencient et produisent des Ac (taux faible)<br />

- Dans le milieu 3, pas de LB, pas d’Ac (taux = 0)<br />

- Dans le milieu 4, Les LT et <strong>les</strong> LB coopèrent et cela induit une production efficace d’Ac (taux<br />

fort)<br />

- Dans le milieu 5, même en absence d’Ag (Pn) , il y a une production d’Ac<br />

Il existe donc une coopération complexe entre <strong>les</strong> macrophages : présentation de l’Ag, qui induit la<br />

sélection des LT, T8 et T4. Les LT4 vont sécréter des interleukines qui stimulent la prolifération<br />

des clones de LT8 et LB sélectionés et activés (présence de récepteurs aux interleukines)<br />

Animation : http://pedagogie.ac-amiens.fr/svt/info/logiciels/animimmuno/index.htm<br />

Des supports à télécharger : http://pagesperso-orange.fr/jourdan.eric/log/immuno.htm

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