Innovation dans la culture des cerises Évaluation de la saison des ...

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Bulletin trimestriel de la
Belgische Fruitveiling
Année 14 / 2012
octobre - novembre - décembre
Numéro d’autorisation P209656
Bureau de dépôt 3500 Hasselt 1
Innovation dans la culture des cerises
Évaluation de la saison des petits fruits rouges
Utilisation des buses à injection d’air

Table des matières
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10
22
07
19
27
Avant-propos 02
Innovation dans la culture des cerises 04
Utilisation des buses à injection d’air 07
Durabilité 10
Statistiques fruits à pépins 12
Statistiques petits fruits rouges - agenda 13
Déclaration de politique 14
Évaluation de la saison des petits fruits rouges 16
Audits à la BFV 19
Assurance grêle 20
Fruit Attraction Madrid 2012 21
Fructura 2012 22
Journée Découverte entreprises chez Porreye - Fruittob 23
Fin de l’année à la salle de ventes -
Réouverture de magasins Colruyt 24
Retraite de Jacques Herbots & Etienne Coemans 25
Saint Nicolas à la BFV 26
La plus belle agricultrice de Flandre - Nouvelles du personnel 27
2
Cher producteur, Cher acheteur,
L’hiver n’a pas traîné cette année. Les premières offensives
hivernales coïncident traditionnellement avec le bilan des
moments forts de l’année écoulée. C’est aussi la saison qui
prépare la nouvelle vie. Nous n’apprenons rien au fruiticulteur
que vous êtes. Ce cycle se retrouve à nouveau dans l’évaluation
de 2012.
Le premier trimestre de l’année écoulée s’est marqué par une
formation de prix difficile pour les fruits à pépins. Après une
fin de saison 2010/2011 favorable, la saison avait plutôt bien
commencé sur le plan de la commercialisation des pommes.
Mais la concurrence des pays de l’Est nous a rapidement taillé
des croupières. Conséquence: les ventes au premier semestre
de 2012 n’ont pas été fameuses. Mais le printemps difficile a
eu pour conséquence inattendue que de grandes quantités de
pommes ont été liquidées en avril-mai dans toute l’Europe si
bien qu’une relative pénurie a été observée au cours des mois
de juin-juillet. Ce qui a entraîné un redressement des prix dans
la dernière période de la saison. Mais la messe était dite. Plus
de 90% de la production avaient déjà été commercialisés à
des prix relativement bas. Une conclusion qui portait en elle le
germe d’un meilleur départ pour la nouvelle saison.
S’agissant des poires, la saison écoulée ne restera pas non plus
dans les annales, ni sur la plan de la production, ni sur celui
des prix. Si la production a été abondante, la qualité a pâti des
problèmes de conservation. Quant aux prix, il vaut mieux les
oublier au plus vite. Enfin, n’oublions pas nos cultivateurs des
régions du Hageland et de l’Hesbaye qui ont subi, le 18/8/2011,
la «tempête du festival Pukkelpop», qui a assombri l’ensemble
de la saison 2011/2012.
Les fraises, de leur côté, n’ont pas répondu aux espoirs
placés en elles. Nous avions cru en effet que l’hiver rigoureux
de l’an dernier réduirait la production et créerait donc une
relative pénurie en été. Ce phénomène s’est produit mais
en s’accompagnant de facteurs moins favorables: la météo
exécrable a également nui à la qualité et donc à la demande.
Au final, la saison n’a certainement pas été meilleure que la
précédente. Pour les fraises en pleine terre, on peut même
parler d’une saison calamiteuse. Nous vous l’expliquons en
détail dans ce Vision.
La récolte des cerises peut être qualifiée d’échec au niveau
quantitatif. En revanche, au niveau des prix, nous constatons
une amélioration qui n’a pas réussi cependant à compenser
le recul de la production. La question de la couverture des
cerises se pose donc plus que jamais. La BFV a demandé
conseil au spécialiste des cerises du pcfruit, Toon Vanrykel. Ces
commentaires sont repris dans un article très intéressant à lire
dans ce Vision.
Nous avons rarement vu autant de facteurs négatifs se
conjuguer simultanément. Le chiffre d’affaires de la BFV ne
pouvait qu’en pâtir. On peut parler d’une évolution dramatique
puisqu’à la fin du mois d’août, nous affichions une chute de
30% de nos recettes. Dès le mois de mai, nous avons pris

diverses mesures de réduction des coûts. La division à Vrasene
a été fermée durant 2 mois. Pour la première fois, nous avons
instauré du chômage économique au niveau de nos employés.
Et avons coupé dans les frais partout où on le pouvait.
Heureusement, l’exercice comptable d’une société de vente de
fruits à la criée est toujours basé sur 2 saisons. Et un nouveau
vent, plus favorable, s’est levé à partir du mois de septembre.
La commercialisation de l’ensemble des fruits s’est améliorée
sensiblement en un rien de temps.
Cela a commencé avec la commercialisation de la Belgica.
Nous n’avons jamais vendu nos stocks aussi rapidement, et
cela à un prix moyen de 0,78 € /kg. Nous avons également
réussi à vendre nos poires à un prix beaucoup plus élevé.
Pour certaines calibres et qualités, un doublement des prix
n’était pas rare. Seul ombre à ce tableau: le léger recul de la
production, en particulier dans la région du Waasland.
Même évolution du côté des fruits destinés à l’industrie, qui
ont rarement été aussi onéreux. Les pommes à peler Jonagold
ont été vendues pendant longtemps à 0,38 €/kg, un prix qui a
servi de base aux contrats ultérieurs. Les fraises ont également
connu une belle éclaircie commerciale sur la fin.
Résultat: la chute de 30% du chiffre d’affaires observée à la
fin du mois d’août s’est réduite à un tassement de 3% sur
l’ensemble de notre exercice comptable. En clair, le chiffre
d’affaires actuel est pratiquement égal à celui de 2011. Ce qui
est très encourageant et ouvre de belles perspectives pour
notre secteur à court terme.
Cher cultivateur, voilà comment nous pouvions synthétiser le
déroulement commercial de 2012.
Malgré cette conjoncture en dents de scie, la BFV n’est pas
restée les bras croisés en 2012.
Ainsi, le nouveau projet de Jonagold prend doucement forme.
La phase la plus difficile est derrière nous depuis quelques
mois: nous avons choisi définitivement les espèces mutantes:
Boerenkamp, Marnica et Vivista. Nous sommes ravis que la
grande distribution nous suive dans ce choix. Un nouveau
nom pour cette super Jonagold est également prêt. La BFV
est convaincue qu’elle doit se charger elle-même de la mise
en scène de cette super marque pour contrôler et veiller à la
préservation de cette qualité supérieure. Et surtout pour réaliser
une commercialisation bien balisée. Au début de l’année 2013,
nous annoncerons comment nous procèderons en pratique.
En 2012, nous sommes passés de la réfrigération au fréon à la
réfrigération à l’ammoniac dans notre complexe à Hannut. D’ici
au mois d’août 2013, 8 000 tonnes de fruits seront réfrigérés à
l’ammoniac et nous pourrons conserver les poires Conférence
sans problèmes jusqu’en juin.
Par ailleurs, nous avons poursuivi le développement de nos
exportations vers de nouveaux pays comme la Chine et divers
pays du Sud-Est asiatique. Ce qui nous offrira certainement
de beaux débouchés pour nos poires, dont la production ira
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crescendo à l’avenir.
Le projet Joly Red est désormais finalisé. Au printemps, les
premiers 80 000 arbres seront plantés. Un groupe de pilotage,
composé de cultivateurs de la BFV et de la Veiling Zuid-
Limburg à Margraten, conçoit actuellement les fondements de
cette pomme club. Ce groupe de pilotage a décidé de lancer
un deuxième tour de commande. Tout le monde a déjà reçu
une invitation à ce sujet. Il a été décidé de créer à nouveau des
arbres tronqués de 2 ans. Ils seront plantés à l’automne 2014.
La commande doit être passée pour la fin de cette année. Tous
les fruiticulteurs de la BFV sont les bienvenus dans ce club
mondial de la pomme.
Nous sommes convaincus que la mise en œuvre du projet
de la nouvelle Jonagold ainsi que l’élargissement de notre
assortiment de pommes (cf. l’introduction de Joly Red) vont
accroître les chances de succès de la commercialisation de
nos pommes à l’avenir. Il est impératif en effet de contrôler
et de cibler cette commercialisation. Et des exclusivités nous
y aident grandement. Le cultivateur BFV qui participe à tous
ces projets voit ainsi s’ouvrir devant lui de belles perspectives
d’avenir.
Nous profitons également de cet éditorial pour exprimer nos
remerciements personnels à Jacques Herbots et Etienne
Coemans qui sont partis à la retraite le 21 décembre. On
peut parler de véritables icônes de la BFV puisqu’il s’agit de
collaborateurs et de collègues de la première heure. Cela
remonte à l’époque de la Fruitcentrale. Nous avons réalisé avec
ces deux hommes des choses incroyables et inoubliables.
Merci Jacques et Etienne pour votre engagement à l’égard
de la BFV et votre esprit collégial. La BFV au sens large –
personnel, fruiticulteurs et acheteurs réunis – ne vous oubliera
pas de sitôt. Nous vous souhaitons une pension formidable,
que vous avez amplement méritée.
Nous félicitons par ailleurs l’ensemble de l’équipe de la BFV
pour son enthousiasme quotidien sans relâche au cours de
l’année écoulée.
Cher fruiticulteur, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour
la nouvelle année et espérons que les prévisions commerciales
positives que nous vous avons esquissées vous mettront en
joie au cours de cette période de fêtes et vous donneront toute
l’énergie nécessaire pour démarrer 2013.
Une excellente année 2013!
Filip Lowette
Directeur général
Erik Champagne
Président
Avant-propos

Culture des cerises
La culture des cerises est en pleine expansion. L’on voit
apparaître de nouvelles espèces et des porte-greffes
de faible croissance. Mais en raison des caprices de
la météo pendant la floraison et la cueillette, la culture
des cerises reste spéculative. Une nouvelle approche
de cette culture s’impose. Nous en avons parlé
abondamment avec Toon Vanrykel, conseilleur pour
cerises du Proefcentrum voor de fruitteelt (pcfruit).
Toon, la couverture des cerises est
à vos yeux un «must» d’une culture
moderne. Pourquoi la recommandezvous
si chaudement?
Toon: Pour une nouvelle culture
de cerises, l’intérêt de cette
couverture ne fait pas de doute.
Tous les résultats expérimentaux
et les expériences sur le terrain
démontrent que c’est la meilleure
Toon Vanrykel, pcfruit (et la plus sûre) manière de résoudre
le problème de l’éclatement des cerises. Les couvertures
peuvent également s’avérer très utiles, pendant la période
de floraison, contre les dégâts dus au gel. Pour sécuriser
davantage le volume de production, cette couverture est la
voie la plus indiquée. Elle est d’ailleurs largement empruntée
à l’étranger. Nous devons nous y engager plus résolument
en Belgique. Pour pouvoir rester concurrentiels à l’avenir.
La technique de la culture change-t-elle si l’on couvre les
cerises?
Toon: En principe, les plants existants sur porte-greffes
faibles peuvent encore être couverts. J’ai d’ailleurs effectué
une plantation que j’ai recouverte cette saison. Naturellement,
il est préférable de tenir compte des couvertures avant de
commencer à planter. Il importe de se lancer avec une
bonne parcelle. Si l’on veut investir dans la culture couverte,
il faut s’assurer que la parcelle soit parfaitement appropriée
à la culture des cerises douces. L’on sait que les cerises
exigent les meilleurs sols. Et pourtant c’est à ce niveau que
les erreurs sont les plus fréquentes. En procédant à une
bonne analyse des risques avant de planter, on éviterait
de nombreux problèmes au niveau du replantage, avec
les campagnols, les parcelles trop sensibles au gel ou
détrempées, etc. Et il ne faut pas oublier le problème de la
faiblesse de la production de fruits en raison du Little Cherry
Virus. Si des arbres (à haute tige) en sont infectés dans la
région, il faut veiller en premier lieu à s’en débarrasser.
VERS UN NOUVEAU CONCEPT POUR
LA CULTURE DES CERISES!
CULTURE – COUVERTURE –
RÉFRIGÉRATION / TRI – COMMERCIALISATION
Si l’on opte pour une culture sous couverture, le choix
des espèces doit s’envisager différemment. Dans le
passé, on écartait certaines espèces parce qu’elles étaient
sensibles à l’éclatement. On peut les prendre à nouveau
en considération. Par ailleurs, la configuration des terres
cultivées doit comprendre des espèces qui permettent une Les couvertures en plastique s’avèrent rentables.
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production de cerises de qualité en 7 à 8 semaines. Il faut
prévoir aussi la possibilité d’irriguer. Différents systèmes
sont possibles. Quant au choix du porte-greffe et de
la distance de plantation, il importe de tenir compte au
préalable de la couverture. Enfin, il faut adapter l’élagage,
la fertilisation et la production des arbres sous protection
contre la pluie: les arbres doivent rester compacts pour une
bonne ventilation et une entrée de lumière suffisante sous
la couverture. La maîtrise de la croissance peut parfois
poser un problème sous une protection contre la pluie: sous
plastique, elle se montre plus explosive. Cela exige donc
davantage d’attention.
Quel type de couverture conseillez-vous?
Toon: Il existe plusieurs bons systèmes sur le marché. Qui
présentent tous des avantages et des inconvénients. Le
choix dépend du prix, de la robustesse de la construction,
de la longévité des matériaux, du temps d’installation du film
protecteur, etc. De nouveaux systèmes sont régulièrement
lancés sur le marché. Ce qui ne facilite pas le choix des
fruiticulteurs. La BFV pourrait peut-être les y aider en
comparant les différents systèmes et, en fonction de leurs
qualités (et du prix naturellement), en proposant de manière
groupée un système particulier à ses cultivateurs. Le choix
serait donc plus aisé et le prix serait certainement plus
intéressant. Une certaine quantité de cerises cultivées sous
couverture pourrait ainsi être proposée plus rapidement à
la BFV.

Cela offrirait donc des avantages à la BFV?
Toon: Oui. L’imprévisibilité de la cueillette empêche une
commercialisation dans de bonnes conditions. Il est
impossible de conclure des accords avec de grands
acheteurs si l’on n’est pas sûr de pouvoir leur fournir
volume et qualité. La culture sous couverture peut résoudre
ce problème. Et cette meilleure prévisibilité de la cueillette
contribuerait également au succès du projet de la BFV
de trier au niveau central les cerises. Même par mauvais
temps, on peut cueillir des cerises protégées: la machine
de tri pourrait donc également fonctionner pendant cette
période. Et la continuité de l’arrivage pourrait être garantie
aux acheteurs.
Voyez-vous également des avantages au niveau du tri
central des cerises douces?
Toon: Absolument. Actuellement, l’on constate une très
grande hétérogénéité entre les différents lots. La différence
s’explique surtout par le tri. Un système où les cerises sont
triées et réfrigérées au niveau central fournirait un produit
beaucoup plus homogène. Les grands acheteurs exigent
de plus en plus des cerises triées selon la dimension.
Par ailleurs, un bon processus de réfrigération accroîtrait
la durée de conservation à l’étalage et l’éventail des
débouchés.
Les cultivateurs feraient bien de s’investir pleinement dans
la culture des cerises et l’organisation de la cueillette. La
BFV peut se charger de tout ce qui suit: réfrigération, tri
et commercialisation. Je pense que tout le monde y aurait
intérêt: fruiticulteurs, BFV, acheteurs et consommateurs.
C’est l’avenir selon moi!
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Culture des cerises
Réunions d’étude:
nouveau concept de culture des cerises douces
La BFV organise en collaboration avec pcfruit quelques
réunions d’étude sur ce nouveau concept de culture
des cerises douces. Elles auront lieu au premier
semestre de 2013. Avec, à leur programme, les sujets
suivants:
• Choix de la parcelle pour les cerises
sous couverture.
º Profil du sol pour les cerises, microclimat,
replantation, risques de campagnols et de
mulots, risque de Little Cherry Virus.
• Choix du système de plantation, du porte-
greffe et de la distance de plantation pour la
culture des cerises sous couverture.
• Choix des espèces pour la culture des
cerises sous couverture.
• Technique de culture pour les cerises sous
couverture: contrôle de la croissance,
fertilisation, irrigation et élagage sous
couverture.
• Couverture en plastique: propriétés et
normes de qualité, comparaison des prix et
possibilités d’achats groupés.
• Réfrigération centrale et tri des cerises:
possibilités, avantages et calcul du prix de
revient du tri central des cerises.

Culture des cerises
Le Little Cherry Virus pose problème!
L’automne dernier, différents échantillons de feuilles ont
été prélevés sur les arbres présentant des symptômes
du Little Cherry Virus. Les feuilles des arbres atteints
se colorent de rouge violet (entre les nervures) et
chutent plus tardivement (voir les photos montrant les
symptômes).
Les résultats de l’analyse de ces échantillons se sont
révélés préoccupants: on a retrouvé le Little Cherry Virus
dans quasiment tous les cas. Et les deux souches de ce
virus (LChV-1, LChV-2) étaient souvent présentes dans
un même échantillon. Les arbres à haute tige (souvent
des arbres négligés) étaient touchés. Nous avons
prélevé un échantillon de laurier-cerise (chemin Saint-
Trond-Tirlemont) où le Little Cherry Virus a également
été retrouvé.
Cerises avec (à gauche) ou sans (à droite) LChV.
Symptômes du Little Cherry Virus sur les feuilles des cerisiers.
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La propagation est très rapide. Elle passe par les
racines en contact (arbres proches) et/ou via les
cochenilles (phenococcus aceris). Le virus peut se
propager également par multiplication (par ex. dans la
pépinière).
Pour nous attaquer efficacement au problème, nous
voulons informer les fruiticulteurs le plus vite possible
sur les risques de la propagation du Little Cherry
Virus. Nous avons donc lancé une enquête auprès des
cultivateurs de cerises. Lorsque nous aurons cerné
toutes les données du problème, nous en ferons part
aux autorités. Nous sommes convaincus que nous
devons agir très rapidement!
Sinon, les conséquences économiques pour la culture
des cerises au Limbourg ne seront pas négligeables.
Les arbres touchés voient leurs feuilles se teinter de rougeviolet
et chuter plus tardivement.
De très nombreux arbres à haute tige sont infectés.
Ces arbres devraient être défrichés le plus vite possible.

AU DIABLE LE NUAGE, UTILISEZ
DES BUSES À INJECTION D’AIR
Les techniques de protection des cultures et des fruits contre les maladies et les fléaux doivent veiller à réduire autant
que possible non seulement la quantité des résidus mais également les émissions dans l’environnement. Respecter les
nouvelles exigences en la matière implique de faire évoluer notre technique de pulvérisation. Une solution prometteuse:
les buses à injection d’air pour la pulvérisation des vergers. Elles évitent la formation d’une brume de pulvérisation qui
a tendance à dériver.
La dérive est un problème!
La directive-cadre européenne sur l’eau impose que nos
eaux de surface soient de bonne qualité à l’horizon de
2015. Les concentrations de substances dans l’eau ne
doivent donc pas être toxiques pour la vie aquatique. En
clair, il faut éviter que les pesticides n’y soient rejetés.
L’on court le risque en effet que l’Europe ou la Belgique
limite, voire supprime pour certaines cultures l’agréation
de produits phytosanitaires dont on constate une présence
excessive dans les eaux de surface. Les fruiticulteurs ont
donc tout intérêt à pouvoir disposer de bons produits pour
protéger nos cultures et nos récoltes. Dans la fruiticulture,
la dérive est devenue un sujet de préoccupation majeur au
même titre que la pollution ponctuelle. C’est en effet un
grand défaut de la technique de la pulvérisation latérale,
typique dans nos cultures.
Cette dérive n’affecte pas seulement les eaux de surface
mais également l’environnement dans son ensemble: zones
résidentielles, domaines récréatifs, pistes cyclables, etc.
ainsi que les cultures voisines. Des produits phytosanitaires
peuvent en effet dériver vers certaines cultures où ils ne
sont pas autorisés, ce qui crée donc des problèmes lors
de l’analyse des résidus.
Comment y remédier?
La méthode la plus simple de limiter la dérive dans la
fruiticulture est d’utiliser des buses de pulvérisation qui
la contrecarre. Il en existe déjà plusieurs types. Mais
le fruiticulteur ne semble pas encore convaincu de leur
efficacité, même si des études l’ont déjà prouvée à maintes
reprises dans le passé. Dans ces études, on utilisait
principalement des buses à injection d’air du type buse à
fente alors que la buse à turbulence est d’usage courant
dans la fruiticulture. Ces buses à fente se bouchent, voire
se cassent assez rapidement. Mais depuis quelque temps,
nous disposons également de buses à injection d’air du
type buse à turbulence qui sont beaucoup plus robustes et
se bouchent moins facilement que les buses à turbulence
classiques. Ces dernières années, pcfruit a réalisé plusieurs
tests de ces buses, à l’initiative de Phytofar. Pour que ces
tests parlent à une majorité de fruiticulteurs, l’on a procédé
comme suit: deux pulvérisations de verger standard pour
la culture fruitière flamande, une pulvérisation axiale et une
pulvérisation à courant transversal. En adoptant la vitesse
7
Buses à injection d’air
La buse à turbulence classique et la nouvelle buse à injection d’air.
de conduite, le volume et la pression de pulvérisation tels
qu’ils sont pratiqués dans un verger.
La mesure de la brume de pulvérisation qui se déplace
dans le verger a révélé une baisse significative du «nuage»
lorsque les deux appareils utilisaient la buse à injection
d’air. La conclusion est claire: ces buses réduisent la
dérive. La majeure partie de ce que nous pulvérisons
aboutit là où elle doit, à savoir le verger.

Buses à injection d’air
Les résultats des expérimentations avec les buses à
injection d’air sont positifs.
Lors la saison de pulvérisation 2011, on a testé l’efficience
biologique – c’est-à-dire la capacité à lutter contre les
principales maladies fongiques – de ces buses à injection
d’air. L’ensemble du dispositif anti-tavelure et oïdium a été
appliqué sur la base des avertissements. Et l’on a utilisé
aussi bien un pulvérisateur axial qu’un pulvérisateur à
courant transversal, avec la buse à turbulence classique
et la buse à injection d’air. Si la tavelure n’a pas fait
beaucoup de ravages en 2011, l’on a tout de même
observé 40% d’infection dans les parties non traitées de
la parcelle d’expérimentation. Dans toutes les parties non
traitées, le dispositif de pulvérisation a permis de réduire
l’infection primaire de tavelure, indépendamment du type
de pulvérisateur ou de buse. L’on a également réussi à
prévenir efficacement l’extension via les conidies, malgré
une météo très favorable, et ce, avec les deux appareils
et buses. L’évaluation a porté par ailleurs sur l’oïdium. Le
printemps très sec a été très favorable à cette infection
grave: on l’a observée à hauteur de 96% dans les parties
non traitées. Le dispositif de pulvérisation a permis de très
bien la contrôler dans les parties traitées. Là encore, sans
différence notable selon le type de pulvérisateur ou de
buse. Lors de la saison de pulvérisation 2012, on a testé
cette fois la capacité des deux types de pulvérisateurs
dans la lutte contre 2 insectes ravageurs, le psylle du
poirier et le puceron lanigère. Une évaluation à nouveau
positive pour un produit de contact ou systémique, quel
que soit la buse ou l’appareil utilisé. Ces tests démontrent
donc qu’il est possible de lutter efficacement contre la
tavelure, l’oïdium, le psylle du poirier et le puceron lanigère
avec les buses à injection d’air qui réduisent la dérive.
Les expériences le confirment aussi en pratique.
Les résultats de ces tests ayant été très prometteurs, nous
avons décidé d’associer quelques exploitations fruiticoles
lors de la saison 2012. Pour étoffer notre expérience et
tester également des paramètres propres à l’exploitation.
Ainsi, nous avons placé les buses à injection d’air dans
six exploitations de culture de fruits à pépins afin qu’ils
puissent pulvériser une partie d’une parcelle avec ces
buses dans leurs conditions de vitesse de conduite et de
volume d’eau. Nous n’avons constaté aucune différence
significative ou statistique sur le plan de l’efficacité de la
lutte contre les maladies et les fléaux dans ces exploitations.
Les fruiticulteurs concernés s’inquiétaient beaucoup du
risque de résidu visible. À la fin de la saison, nous avons
donc évalué les fruits des différents fruiticulteurs sur ce
point précis. Cette année, la cueillette s’est déroulée dans
des conditions humides, ce qui a limité la quantité de
résidu visible. Toujours est-il que le pourcentage de fruits
présentant un résidu visible ne différait pas selon le type
de buse (classique ou à injection d’air). Si des volumes
d’eau élevés peuvent accroître le résidu visible, celui-ci
n’est pas influencé par le type de buse utilisé. Les fruits
ont également fait l’objet d’une analyse des résidus. Les
normes MRL n’ont été dépassées dans aucun cas de
figure. Aucune différence mesurable n’a été constatée
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entre les fruits traités avec les différentes buses. Nous
avons enregistré les témoignages des fruiticulteurs dans
un film que l’on peut visionner sur le site Internet de
Phytofar (http://www.phytofar.be/nl/Filmpjes).
Pourquoi encore hésiter?
Si le nuage de pulvérisation a déjà commencé à se
dissiper, il plombe encore les perspectives du secteur.
Tous les fruiticulteurs ayant pris part aux expérimentations
se sont déclarés satisfaits des buses à injection d’air.
Certains d’entre eux envisagent même d’utiliser ces
buses pour l’ensemble de leur exploitation. Les personnes
intéressées ont pu constater, lors des journées de visite,
les résultats de ces buses et se sont elles aussi montrées
très favorables à leur utilisation. Pour le fruiticulteur, les
buses à injection d’air s’avèrent un instrument prometteur
pour pulvériser ses vergers de manière durable et efficace.
Et réduire ainsi la pression sur l’environnement et les
cultures avoisinantes.
Pour toute question sur l’utilisation de ces buses ou la
technique de pulvérisation, veuillez contacter Nico Hendrickx
(pcfruit, 011/69 70 80, nico.hendrickx@pcfruit.be).
Nico Hendrickx - pcfruit vzw
SOUTIEN AUX BUSES
À INJECTION D’AIR
La BFV et Phytofar veulent encourager le recours
aux buses à injection d’air. Tous les résultats
des études démontrent qu’elles sont efficaces et
fiables. Nous nous proposons d’accompagner leur
introduction dans les exploitations.
Nous n’entendons pas toutefois y aller à marche
forcée: 2013 sera encore une année de transition au
cours de laquelle nous étofferons nos expériences
pratiques. Nous cherchons donc 4 exploitations
pilotes supplémentaires (une dans la région de
Waasland, une dans le Hageland, une en Wallonie
et une en Hesbaye) souhaitant travailler avec ces
buses à partir de la saison prochaine. À cette
fin, la BFV leur mettra gratuitement à disposition
quatre ensembles gratuits de buses à injection d’air.
Phytofar leur proposera un accompagnement et un
suivi professionnel afin que nos conclusions soient
encore plus solides au terme de la prochaine saison.
Les fruiticulteurs candidats à cette collaboration
peuvent s’adresser à Karel Belmans (0475/60 59 11).

À gauche, pulvérisation avec la buse à injection d’air, à droite avec la buse classique
PCFRUIT CROIT EN CETTE NOUVELLE GÉNÉRATION
DE BUSES ANTI-DÉRIVE!
Depuis quand étudiez-vous ces buses à injection d’air?
Jef Vercammen: Nous avons commencé en 2010.
Ce qui nous fait donc déjà 3 années d’expérience. La
première année, les buses n’ont été utilisées que pour
les traitements fongicides (500 litres d’eau par hectare).
Nous avons débuté prudemment avec un tiers seulement
de notre superficie. Les résultats nous ayant donné
satisfaction, nous avons étendu les expérimentations.
En 2012, les buses ont été utilisées sur deux tiers de
la superficie totale (pour les pommes, les poires mais
également les cerises). Et cette saison, les insecticides
ont également été appliqués avec ces buses.
Comment jugez-vous ces expériences après trois
années d’étude?
Jef Vercammen: Les résultats sont positifs en tous
points. Nous n’avons observé aucune différence sur
le plan de la protection des cultures entre ces buses
à injection d’air et les buses traditionnelles. Dans les
exploitations, où l’on pulvérise avec moins d’eau, les
résultats étaient également positifs. Nous n’avons eu
aucun problème d’obstruction et, sur le plan visuel, la
dérive diminuait réellement! Bref, nous sommes positifs
sur toute la ligne.
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Buses à injection d’air
Le jardin d’expérimentation ne tarit pas d’éloges sur ces buses à
injection d’air. Son directeur, Jef Vercammen, ne voit aucune raison de
ne pas les utiliser.
Ces buses n’ont donc aucun inconvénient?
Jef Vercammen: Jusqu’à présent, nous n’en avons
constaté aucun.
Dès lors, que recommandez-vous aux fruiticulteurs?
Jef Vercammen: Je pense que les fruiticulteurs dont
les parcelles se situent le long de l’eau, de maisons, de
chaussées ou de parcelles plantées d’autres espèces
fruitières ne peuvent plus hésiter. Ces buses à injection
sont une solution alternative idéale. Elles permettent de
réduire réellement la dérive. Mais ces buses peuvent
également s’avérer utiles dans d’autres conditions. Elles
sont en effet tout aussi performantes que les autres.
Dans un premier temps, les fruiticulteurs qui doivent
remplacer leurs buses peuvent opter pour un jeu de ces
buses à injection d’air pour leurs traitements fongicides.
Et, dans une phase ultérieure, lorsqu’ils ont acquis une
certaine expérience et la conviction de leur efficacité, ils
peuvent les utiliser pour les applications d’insecticides.
Nous avons procédé de la sorte et nous en sommes très
heureux!

Durabilité
DURABILITÉ
La BFV a signé la charte «Milieu en Duurzaam Ondernemen
Limburg», qui a été précédée de l’établissement d’un plan
d’action sur différents thèmes. Nous vous expliquons
ci-dessous les thèmes en cours.
Chercher un débouché plus durable pour les fruits
restants est l’un de ces thèmes. Ces restes de fruits sont
surtout issus du tri et du ré-emballage des fruits ainsi
que des fruits rejetés. Généralement, on les déversait
sur les champs, ce qui constituait aussi la solution la
moins onéreuse. Dans le passé, cela revenait jusqu’à
trois plus cher de les amener chez les transformateurs.
Ces dernières années, un nouveau débouché est apparu:
les installations de biogaz. En cause: la concurrence
croissante, la législation plus sévère en matière
d’alimentation animale et la montée en puissance de la
production d’électricité verte. Ces centrales de biogaz
recherchent des déchets organiques comme matière
première pour la production de gaz méthane.
Après un appel d’offres, la BFV a opté pour 2
installations de biogaz (1 pour le Waasland et 1 pour
le Hageland & la Hesbaye) fonctionnant au lisier et aux
déchets organiques. Le gaz produit est transformé en
électricité. Le résidu résultant de la fermentation est
transformé en matière sèche pouvant servir d’engrais.
10
L’acheteur dispose à cet égard des agréations et
permis nécessaires.
Suivons à présent le parcours du produit dans
l’installation de traitement:
• les différents produits sont regroupés dans un silo
• ensuite, ils prennent la direction du digesteur
• dans la cuve du digesteur se produit le processus
de bio-méthanisation. Les bactéries transforment
les nutriments en biogaz qui sert ensuite à la
production d’«énergie verte».
• après la fermentation, le digestat est décompensé
en une partie liquide et une partie solide. La partie
liquide est filtrée et purifiée en eau réutilisable.
La partie solide est séchée thermiquement et
transformée en engrais organique (amendement).
Pour la BFV, cela peut représenter (sur la base de
données de 2011/2012) une économie annuelle de
€ 7 000. Vous le voyez: économie et écologie vont
parfaitement de pair.

La division Saint-Trond a subi un scan énergétique. Pour ce faire, le service
technique a analysé en détail la consommation énergétique. Nous sommes
convaincus que cet inventaire permettra d’établir un plan efficace d’économies
d’énergie que nous mettrons en œuvre à partir de 2013. Nous y associerons
évidemment les autres divisions.
Un groupe de travail chargé de la mobilité étudie comment optimiser et limiter
les transports entre les différentes divisions de la BFV. Nous analysons donc
tous les modes de transport. Première initiative nous permettant d’économiser
sur les transports: la mise à disposition, par le fournisseur, d’une machine de
confection de boîtes à la division Vrasene au mois d’octobre. Auparavant, ces
boîtes étaient montées à Saint-Trond avant d’être transportées à Vrasene.
Compte tenu des transports effectués durant la saison 2011/2012, cette
mesure représente une économie de € 15 000. On peut donc parler d’une
initiative win-win.
Un point d’action important consiste à encourager tous les collaborateurs à
exercer leurs tâches quotidiennes en veillant à consommer l’énergie et les
matières de manière économique et écologique: le recyclage du papier (via
l’ecobuddy) est une initiative qui est déjà devenue une habitude chez la plupart
d’entre nous et qui a été accueillie positivement.
Nous avons également réussi à faire entrer dans nos habitudes le recours
systématique au papier recyclé. Le papier le plus durable est naturellement
celui qu’on n’utilise pas. Nous demandons dès lors de ne pas imprimer ou
photocopier sans réelle nécessité. Et, s’il le faut vraiment, d’imprimer ou de
photocopier en utilisant les deux côtés des feuilles. Ce qui permet d’économiser
une quantité considérable de papier! Cette édition de la BFVision a également
été imprimée sur du papier 100% recyclé.
Nous sommes convaincus que vous ne manquez pas d’idées intéressantes pour «durabiliser» notre fonctionnement.
N’hésitez pas à envoyer vos suggestions à Karel Belmans ou à Roger Bers. Toutes les idées seront étudiées et mises en
œuvre dans la mesure du possible. Vous contribuerez ainsi à l’amélioration de notre fonctionnement et à la protection
de l’environnement!
11
Durabilité

Statistiques
KG
KG
KG
Jonagold mutantes rouge brillant E2++ 75-80 T.
MOIS
Jonagold + mutantes
Comparaison SIRA A2++ / TRUVAL E2++
SIRA TR diff.
sept/oct/nov '12-'13 0,54 0,72 +0,18 e
Jonagored E2++ 75-80 T.
MOIS
Jonagored + mutantes
Comparaison SIRA A2++ / TRUVAL E2++
SIRA TR diff.
sept/oct/nov ‘12-’13 0,54 0,67 +0,13 e
Golden Reinders E2++ 75-80 T.
MOIS
EURO
EURO
EURO
12
KG
KG
KG
Conférence A3++ 65-70
MOIS
Conférence A3++ 65-70
MOIS
Doyenné A3++ 65/70
MOIS
Légende:
EURO
EURO
EURO
arrivage 2011 - 2012
arrivage 2012 - 2013
prix moyen 2011 - 2012
prix moyen 2012 - 2013

KG
KG
KG
Elsanta VT 2AE-3AE
SEMAINE
Charlotte 2AE-3AE
SEMAINE
Portola 2AE - 3AE
SEMAINE
Légende:
EURO
EURO
EURO
arrivage 2011
arrivage 2012
prix moyen 2011
prix moyen 2012
13
COURS
PRODUCTION INTÉGRÉE DES FRUITS À PÉPINS
Quoi
Cours pratique «Production intégrée des fruits
à pépins», donné par pcfruit vzw, Services aux
fruiticulteurs.
Thèmes
• Méthodes d’observation et signaux d’avertissement
• Acariens, papillons, insectes, coléoptères, mouches
et moustiques (les reconnaître et les combattre)
• Tavelure, oïdium, autres maladies fongiques liées
au stockage
• Maladies bactériennes
• Organismes utiles et mesures écologiques
• Fertilisation: interpréter les analyses des feuilles,
fruits et sols
• Désherbage, technique de pulvérisation,
aménagement d’un local de pulvérisation
Prix
€185, dossier de cours compris.
Le cours est gratuit pour les personnes sous contrat
de coaching d’entreprise (existant ou en 2013).
Lieu
Fruittuinweg 1,
3800 Saint-Trond (salle Conference)
Quand
début le 22 janvier 2013,
chaque mardi durant 7 semaines, de 19 à 22 h.
Inscription
Avant le 18 janvier 2013
info@pcfruit.be
tél. 011/69.70.80
Statistiques • Agenda
Cette formation est subsidiée par le ministère de la Communauté flamande
et l’Union européenne. Unie.

Déclaration de politique
LA NOUVELLE DÉCLARATION
DE POLITIQUE
Comme vous l’avez appris à la lecture des précédents BFVision,
la BFV élabore actuellement plusieurs actions concrètes visant à
rendre son fonctionnement plus durable.
Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la charte
«Milieu en Duurzaam Ondernemen Limburg» que la BFV
a signé en collaboration avec la Province de Limbourg et
le VOKA (Chambre de commerce). Pour pouvoir arborer
le label de qualité «Responsibly Fresh», il est impératif
de respecter les directives de cette charte. Ce qui
implique une sensibilisation accrue de toutes les parties
concernées. Nous avons donc mis davantage l’accent
sur son importance dans notre déclaration de politique
qui s’adresse aussi bien à notre coopérative qu’à nos
fruiticulteurs et collaborateurs. Nous en avons profité pour
réécrire notre déclaration de politique, sans en altérer
l’essence. Nous avons utilisé des mots clés afin que les
valeurs et les engagements fondamentaux de la BFV
apparaissent au premier coup d’œil.
14
AXÉE SUR
• Amélioration continue de nos produits,
emballages, processus (y compris de culture)
et services.
• Exploration de nouveaux marchés.
• Garantie par le cahier des charges et les spécifications.
• Conforme à la loi.
• Contrôlée par des organismes indépendants.
LA
QUA
• Nous sommes tous les clients des uns des autres.
• Nous nous engageons à accompagner
nos fruiticulteurs dans toutes nos politiques.
• Chacun est responsable de sa valeur ajoutée.
• Conditions de travail stimulantes.
• Un environnement sûr et sain pour
les collaborateurs, fruiticulteurs,
acheteurs, fournisseurs et visiteurs
durant leur passage à la BFV.
I
SÉC
ENVIRO
LA
,

, NOTRE COOPÉRATIVE DE FRUITICULTEURS
LE C LIENT
NNO VANTE
PRO DUITS SAINS
LITÉ
P RIX
DUR ABLE
TEA M
É T HIQUE
URI TÉ
DIV ERSITÉ
NNE MENT
VOTRE PARTENAIRE COMMERCIAL FIABLE
• Le souhait du client (cultivateur et acheteur) est notre priorité.
15
• Commercialisation d’un produit naturel et sain.
• Notre mission: générer un revenu durable pour
tous nos membres cultivateurs en mettant sur le
marché l’ensemble de leur production via le
canal commercial le plus approprié
• Contrôle des coûts pour la coopérative
et le producteur.
• Neutre en CO2: contrôler notre consommation
d’électricité.
• ÉCO-efficient ¢ optimiser le transport.
• Sensibilisation des collaborateurs
et des fruiticulteurs.
• Commerce équitable.
• Égalité des chances.
• Minimiser le flux de déchets.
• Consommer de manière responsable les
ressources naturelles (notamment l’eau) et
respecter l’environnement.
Déclaration de politique

Petits fruits rouges
ÉVALUATION DE LA
SAISON DES PETITS
FRUITS ROUGES
EN SEPTEMBRE-
DÉCEMBRE 2012
Fraises
Au moment d’écrire ces lignes pour la dernière édition du
BFVision de l’an 2012, nous avons déjà pu admirer les
flocons de neige de la première offensive hivernale. Qui ont
accompagné les dernières cueillettes de la production de
la culture sous serre chauffante. La campagne d’automne
s’est révélée nettement plus positive que la campagne
d’été. En particulier pour les cultures tardives d’Elsanta sur
substrat sous plastique ou serre.
Par rapport à la saison de 2011, l’offre a légèrement reculé
mais le prix moyen s’est amélioré quelque peu. En chiffres,
cela donne ceci: 535 tonnes à €3,20/kg en 2012, par
rapport à 562 tonnes à €3,12/kg en 2011. Les remontants
n’ont pas pu profiter de l’amélioration du marché en
septembre. En cause: la qualité généralement insuffisante
de la production des remontants. Malgré une chute de
25% du volume (177 tonnes, contre 232 tonnes en 2011),
nous avons réalisé un prix moyen de €1,53/kg, soit un
niveau identique à celui de la semaine précédente.
Conclusion finale pour les fraises
La saison des fraises 2012 avait commencé, à la mi-mars,
sous les meilleurs auspices.
Jusqu’à la fin du mois de mai, tant la qualité et que le prix
moyen ont évolué à un excellent niveau. Pour se détériorer
abruptement au début du mois de juin. Les prix des fraises
ont chuté sous le prix de revient. Les fraises de pleine terre
ont été négociées à une moyenne historiquement basse.
De nombreux cultivateurs de fraises ont accusé des
pertes. Et espéraient que leurs cultures de plants de frigo
et de remontants leur permettraient, en été, de redresser
la situation. Mais, à l’exception d’une brève embellie
à la mi-juillet, le marché est resté défavorable jusqu’à
la première semaine du mois de septembre. Pour de
nombreux cultivateurs de fraises, cette saison s’est révélée
catastrophique sur le plan financier même si on y inclut les
résultats positifs de l’automne dernier.
Les chiffres de l’aperçu comparatif parlent d’eux-mêmes
16
Espèce
Arrivage
2012
(kg)
Prix
2012
(€/kg)
Arrivage
2011
(kg)
Prix
2011
(€/kg)
Clery serre 50.234 4,87 41.228 4,80
Tunnel 4.548 2,21 15.884 1,55
Culture protégée - - 1.200 2,58
Total 54.878 4,66 58.312 3,86
Darselect serre 14.532 2,25 6.692 2,12
Tunnel 38.640 2,44 77.440 1,49
Culture protégée 216 1,65 6.828 1,87
Cult. en plein air 16.908 1,29 227.060 1,21
Total 73.408 2,08 347.564 1,31
Elsanta serre 571.354 2,85 463.132 2,52
Tunnel 336.432 2,24 279.712 1,93
Culture protégée 17.616 1,65 87.780 2,56
Cult. en plein air 915.182 1,61 1.008.969 1,86
Total 1.940.756 2,06 1.872.249 2,06
Sonata 2.420 1,87 1.144 4,62
Capri 42.592 2,48 - -
Autres 5.904 3,01 17.274 5,18
EVT serre 360.376 3,39 343.608 3,17
Culture protégée 563.256 2,26 363.508 2,68
Cult. en plein air 257.412 2,42 187.556 2,79
Total 1.181.764 2,64 908.624 2,89
DVT serre 344 3,50 - -
Culture protégée 5.828 2,94 22.036 1,96
Cult. en plein air 52 2,42 1.592 2,16
Total 6.224 2,96 24.448 1,97
Charlotte 396.224 1,49 545.880 1,73
Portola 252.884 1,60 176.684 1,84
San Andreas - - 139.292 1,52
Sweet Ann 12.660 1,38 34.496 2,05
Florin 448 0,82 23.364 2,17
Total général 4.012.755 2,19 4.222.577 2,19

Perspectives 2013
Les prévisions ne sont pas une science exacte. Plusieurs
horticulteurs ont été contraints d’arrêter leur activité pour
des raisons économiques. D’autres ont choisi de ne plus
poursuivre la culture des fraises. La coopérative que nous
sommes se doit de regarder la réalité en face et d’apporter
tout le soutien nécessaire à tous ceux qui restent dans le
secteur.
Comment pourrait-on décrire, dans les grandes lignes,
les causes de la spirale négative qui affecte la culture
des fraises? Ces dernières années, les superficies de
culture des frais ont été considérablement étendues, non
seulement en Belgique mais également chez nos pays
voisins. Résultat: durant certaines périodes, de juin à
septembre, l’offre est largement supérieure à la demande.
Ce qui sape les exportations et fait chuter les prix. Qui plus
est, la majorité des fraises de cette période sont issues
de cultures en plein air. Dans la mesure où le climat se
montre de plus en plus capricieux, la qualité et la durée de
conservation sont toujours plus difficiles à garantir.
Quelles sont les solutions potentielles?
Les fruiticulteurs que nous sommes doivent comprendre
que la culture de ces fruits fragiles n’est possible qu’en
se montrant professionnel à tous points de vue: en clair,
l’amour du métier doit s’accompagner d’un haut niveau
de savoir-faire. Il est primordial de pouvoir produire de
manière continue, en toutes circonstances, un niveau
sublime de qualité et de conservation. Il faut éviter les
pics de production en répartissant judicieusement. Nous
devons protéger les cultures en plein air, aussi bien les
fraisiers de juin que les cultures tardives avec plants de
frigo et remontants. La culture en terre doit être remplacée
progressivement par la culture hors-sol, même si cela
représente un investissement nettement plus élevé. Ces
solutions peuvent stimuler le redressement du secteur des
frais et enrayer son déclin.
17
Petits fruits à tige: évaluation de la saison 2012
Traditionnellement, les arrivages de petits fruits à tige à
la BFV sont réduits en automne, à l’exception de Rovada
ULO. La saison est à présent bel et bien terminée. Ce qui
nous permet de vous dresser un bilan comparatif.
Cette année, l’on a observé surtout une chute de l’offre
de groseilles rouges. L’arrivage a baissé de pas moins de
30% en un an. Ce phénomène exceptionnel a donné une
impulsion inédite au prix moyen final qui s’est hissé à €3,57/
kg. Autre conséquence: la quantité à conserver en ULO a
été nettement moindre, passant de 45 tonnes de groseilles
rouges en 2011 à 7,3 tonnes en 2012. Cette saison a
également été marquée par un doublement de l’arrivage
de mûres et… par un prix divisé par deux. Du côté des
framboises, le prix moyen est resté malheureusement sous
le niveau de rentabilité, malgré un léger recul de l’arrivage.
Espèce
Arrivage
2012
(kg)
Prix
2012
(€/kg)
Petits fruits rouges
Arrivage
2011
(kg)
Prix
2011
(€/kg)
Groseilles rou. 145.524 3,57 207.178 2,24
Cassis 19.797 2,26 20.639 2,26
Mûres 50.021 4,67 25.922 8,53
Framboises 28.904 6,37 32.189 6,56
Myrtilles 14.656 7,71 29.393 6,67
Nouvelle variété de framboise Kwanza

Petits fruits rouges
Petits fruits à tige: perspectives 2013
Les diverses espèces de fruits à tige sont de plus en plus
appréciées par le commerce et le consommateur. Les
rayons des magasins en proposent un assortiment varié
durant toute l’année. Les petits fruits sont en effet importés
de partout dans le monde. Nos fruiticulteurs subissent
donc la concurrence de ce produit d’importation. Et ce
n’est pas du gâteau! Nous ne disposons pas encore
d’une variété de framboise qui peut concurrencer l’espèce
américaine Maravilla. La nouvelle variété, issue de la
«Kwanza» des Pays-Bas, pourrait toutefois changer la
donne. Chaque année, l’offre de mûres et de groseilles
rouges en provenance des Pays-Bas croît en volume, ce
qui met fortement à mal notre position concurrentielle.
Nous sommes également confrontés aux exigences
restrictives de certaines chaînes de distribution sur le plan
du nombre de résidus différents pouvant être présents sur
nos baies. Qui sont nettement plus sévères que les normes
européennes en la matière.
Une éventuelle extension de la superficie de culture des
myrtilles n’est guère envisageable dans la mesure où notre
région ne comprend pas de parcelles pauvres en calcaire,
nécessaires pour une culture de qualité.
Cela signifie que la concurrence sera plus féroce que
jamais en 2013. Nous devons tout mettre en œuvre
pour réaliser une saison positive. Si la majorité de nos
cultivateurs de petits fruits exercent cette activité à titre
complémentaire, ils doivent également se réorienter et
professionnaliser davantage cette culture. Comme pour
les fraises, la réussite de la culture des petits fruits à tige
passe obligatoirement par la production d’une qualité
et d’une quantité continues, offrant une conservation
parfaite, et cela dans toutes les conditions météo. Pour
les groseilles rouges, le grand défi de l’année 2013 sera
de minimiser le nombre de résidus de substances actives,
sans perte de qualité.
Si nous pouvons réaliser ces objectifs, nous serons bien
partis pour clôturer la prochaine saison sur un résultat
financier positif.
Nouvelle variété de framboise Kwanza
18

L’HEURE DE L’AUDIT
À LA BFV
Pour maintenir le niveau actuel, nous devons cependant
optimiser sans cesse nos processus. Nous avons donc
réexaminé en profondeur le «trajet du refus» (réclamation
de l’acheteur) dans le courant de 2012. Les acheteurs
se plaignaient régulièrement de la lenteur du traitement
administratif. Désormais, le contrôleur enregistre les
palettes refusées par scanneur. Ce qui nous permet
de rassembler automatiquement toutes les informations
pertinentes relatives aux palettes refusées (comme le
fruiticulteur, le contrôleur, l’heure de l’arrivage, l’heure
de l’achat, etc.). Le délai de traitement en est raccourci
significativement.
Le traitement des réclamations
Un contrôle intermédiaire
Du 19 au 27 novembre ont eu lieu les audits annuels relatifs à l’application des normes de qualité
et de sécurité alimentaire à la BFV. Durant 6 jours, nous avons été soumis au regard critique de 3
auditeurs. Résultat? Un parcours quasi sans-faute. Toutes nos félicitations aux collaborateurs de
la BFV. Cette brillante prestation nous vaut donc de pouvoir arborer les certificats suivants:
Pour nous assurer que les fruits sont associés au contrôle
approprié pendant leur séjour à la BFV, nous avions
recours à un contrôle intermédiaire. On utilisait également
l’informatisation pour déterminer les palettes qui devaient
être soumises à un contrôle intermédiaire. Désormais, si
une palette doit subir un nouveau contrôle, le contrôleur
enregistre le résultat de son contrôle avec un scanneur.
Ensuite, de nouvelles étiquettes de palette sont imprimées
et apposées par le contrôleur sur les palettes qui ont été
contrôlées à nouveau.
19
Nous devons le brillant résultat de cet audit non seulement
à l’engagement des collaborateurs de la BFV mais aussi à
la contribution de nos fruiticulteurs. Leur volonté d’obtenir
le certificat GlobalGAP et du Guide sectoriel est au moins
aussi importante. Dans ce contexte, nous avons également
développé le système d’évaluation des fruiticulteurs.
Ce système vise à communiquer au fruiticulteur qu’il
doit demander à temps un audit à son organisme de
certification pour renouveler son certificat GlobalGAP ou
du guide sectoriel. La communication à ce sujet se base
sur des codes de couleur sur le bon d’arrivage et sur le
rapport Q. Nous y reviendrons de manière détaille dans le
prochain numéro du magazine BFVision.
Naturellement, les auditeurs avaient tout de même quelques
remarques à formuler, les «minors». Cela vise surtout des
points d’amélioration d’importance mineure sur le plan des
infrastructures.
Entre-temps, nous avons poursuivi le développement
de notre système de traçabilité et d’un système
d’enregistrement des commandes pour le service
commercial. L’innovation est un must pour continuer à
garantir la qualité et la sécurité alimentaire de nos produits.
Le contrôle à l’entrée, le point critique du contrôle (= CCP)
Traçabilité, le fil rouge
Audits

Assurance grêle
ÉVALUATION DE
L’ASSURANCE GRÊLE
COLLECTIVE 2012 ET
PERSPECTIVE POUR
2013
L’année 2012 a connu peu de dégâts de grêle dans les
cultures de fruits durs. Contrairement à l’année précédente
qui avait été marquée par la «tempête Pukkelpop» le
18 août 2011. Cette tempête meurtrière avait frappé la
région du Hageland et une grande partie de la Hesbaye
en détruisant en quelques minutes la production de fruits
prête pour la cueillette. L’impact catastrophique de cette
tempête a incité un nombre croissant de fruiticulteurs
à se couvrir en 2012 via l’assurance collective. Ainsi, le
nombre d’hectares assurés a progressé de 20%, passant
de 1 367 ha en 2011 à 1 623 ha en 2012, dont 667 ha de
pommes et 956 d’hectares de poires. Le montant assuré
total correspondant à cette superficie a grimpé de 31%,
passant de €11 511 060 à €15 185 240. Conséquence
de la sinistralité élevée en 2011, la prime d’assurance a
progressé de 7,6% en 2012. Sans la police collective, elle
aurait bondi en moyenne de 39%.
En 2012, la sinistralité couverte par la police collective
des fruiticulteurs de la BFV a concerné 2,34% du montant
total assuré. Cela implique concrètement que, grâce à
notre assurance collective, tous les participants sont
descendus d’une catégorie de prime. Ils arrivent donc en
catégorie 5, la plus basse possible. La prime baisse ainsi
de 7,6% pour une assurance en 2013, ce qui annule donc
complètement la hausse intervenue en 2012. Compte tenu
de la faiblesse de la sinistralité de la dernière saison, OFH
octroie en 2013 aux fruiticulteurs déjà assurés en 2012 une
réduction de prime de 12,5%. OFH est tout comme la
BFV une coopérative sans but lucratif.
L’assurance grêle s’inscrit dans le plan d’action OCM. Le
fruiticulteur peut donc bénéficier également en 2013 d’un
subside pour le financement de son assurance grêle. Pour
20
Cette année, l’assurance collective contre la grêle souffle
déjà les bougies de son quatrième anniversaire à la BFV. À
la fin de 2008, la BFV l’avait négociée avec trois assureurs
et avait choisi la compagnie néerlandaise OFH, qui non
seulement proposait un tarif favorable mais se montrait
prête également à élaborer une police collective. C’est
précisément cette formule collective qui a maintenu
l’assurance grêle à un prix raisonnable après une année de
sinistralité élevée. En Belgique, OFH est représentée par
Alphonse Boonen, également fruiticulteur BFV.
déterminer précisément ce subside individuel et informer
les fruiticulteurs sur la hauteur de l’aide individuelle,
nous procéderons, comme lors des années précédentes,
via la procédure dite de la déclaration d’intention. Les
fruiticulteurs en seront informés dans le courant du mois
de janvier 2013.
Les fruiticulteurs qui, en 2012, ont versé une prime
d’assurance grêle et introduit une déclaration d’intention,
sont invités à fournir à la BFV en janvier 2013 la facture de
leur prime et leur preuve de paiement. Ils pourront ainsi
bénéficier de leur aide individuelle, qui s’élève à 40% de la
prime payée en 2012.
Naturellement, les avantages de la police collective
contre la grêle, à savoir le bonus-malus tempéré et la
sinistralité déterminée collectivement, restent valables pour
l’assurance en 2013. Pour de plus amples explications à
ce sujet, veuillez contacter Marc Grauwels
(0496/12 70 73 ou marc.grauwels@bfv.be).
Constitution no-claim (graphique bonus - malus OFH)
Montant des sinistres en pourcentage du montant assuré
Rouge = bonus/malus individuel
Vert = bonus/malus collectivité

BFV AU SALON
FRUIT ATTRACTION
À MADRID
Fruit Attraction, un salon consacré aux fruits
et légumes, a eu lieu à Madrid du 24 au 26
octobre. Ce rendez-vous professionnel prend
racine puisqu’il en est à sa quatrième édition.
Les producteurs et négociants en fruits et légumes
s’étaient donné rendez-vous à la Féria de Madrid à la fin
du mois d’octobre pour la 4 e édition consécutive de Fruit
Attraction. Ce salon est devenu un forum professionnel
important pour le marché espagnol et international si l’on
en juge simplement par la croissance exponentielle de
l’espace d’exposition et du nombre de participants et de
visiteurs. Cette année, le salon a attiré 597 entreprises, soit
6,5% de plus qu’en 2011, pour une superficie en hausse
de 16%.
Au vu de cette importance croissante et du succès de
la participation de la BFV en 2011, nous ne pouvions
manquer d’être à nouveau présents à Fruit Attraction.
Nous y avons présenté toute la gamme des produits de
la BFV, en mettant l’accent sur les Jonagold, Jonagored,
Conference, Joly Red et Sweet Sensation. L’équipe de la
BFV y a rencontré non seulement des acheteurs d’Espagne
mais également de Scandinavie, d’Italie, de Russie, de
France, d’Asie et même d’Amérique du Sud.
Malgré des articles de presse alarmistes sur la crise
économique en Espagne, le commerce entre ce pays et
21
Salons professionnels
la Belgique est resté relativement stable. Les exportations
belges ont représenté en 2011 +/- 50 millions d’euros
de fruits frais et 10 millions d’euros de légumes frais
(chiffres VLAM). Au niveau des fruits, les produits les plus
populaires sont les poires, les pommes et les fraises. Ce
qui se reflète également dans les résultats commerciaux
de la BFV avec ses acheteurs espagnols.
La prochaine édition de Fruit Attraction aura lieu du 16 au
18 octobre 2013 au hall des foires «Feria de Madrid».

Salons professionnels
3.500 VISITEURS À
FRUCTURA 2012,
La Belgische Fruitveiling co-sponsorisait la foire
trisannuelle de la culture fruitière. Cette 4 e édition
se déroulait pour la première fois en un autre
lieu qu’une coopérative de criée. Ce qui n’a pas
empêché les fruiticulteurs de venir nombreux
au palais des expositions Grenslandhallen à
Hasselt.
Ce salon professionnel dédié au secteur des fruits est
organisé tous les trois ans par la VZW Fruittelers Zuid-
Limburg. Après les premières éditions, qui s’étaient déroulées
chaque fois dans l’une des 3 criées limbourgeoises,
l’on a choisi le palais des expositions Grenslandhallen
à Hasselt comme décor de la foire de cette année.
Ce rayonnement international a eu l’effet escompté:
les exposants étaient étrangers pour 35% d’entre eux
(originaires notamment des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Italie
et même de Pologne).
Par rapport à l’édition précédente, on a noté une hausse
de 20% du nombre de visiteurs et de 10% du nombre
des exposants (pour un total de 110, ce qui constitue un
record).
L’inauguration officielle a eu lieu le vendredi après-midi
30 novembre, en présence de plusieurs personnalités de
premier plan. Le ministre-président flamand, Kris Peeters,
a consacré son discours au renouvellement des techniques
et des services dans la culture fruitière et a décerné à Vos
Technics d’Herk-de-Stad le Fructura Award.
LE SALON
PROFESSIONNEL
DU FRUITICULTEUR
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Vos Technics a été récompensé pour son système
révolutionnaire de récupération d’eau dans les cellules
frigorifiques des entreprises fruitières.
Le samedi 1 er décembre, lors de la 2 e journée du salon, était
organisé en marge de l’exposition un séminaire intéressant
émaillé de conférences passionnantes et de workshops
très instructifs. Ce symposium était résolument axé sur
l’avenir avec des thèmes comme: reprendre et léguer
(une entreprise) ; utilisation des buses à injection d’air ;
tendances futures dans la recherche ; assurance-maladie
pour les saisonniers ; le négoce des fruits, aujourd’hui et
demain.
Le dimanche 2 décembre, les fruiticulteurs sont venus en
masse, accompagnés de leurs compagnes et enfants: la
culture fruitière est une activité familiale par excellence.
Le stand de la Belgische Fruitveiling n’a pas désempli de
toute la journée. Les fruiticulteurs y ont rencontré, dans
une ambiance conviviale, les contrôleurs et les cadres de
la BFV. Les photos traduisent l’atmosphère bon enfant qui
a présidé aux discussions.

JOURNÉE DÉCOUVERTE ENTREPRISES
Le premier dimanche du mois d’octobre, les entreprises ouvrent traditionnellement
CHEZ PORREYE leurs portes au public dans les différentes villes et communes du pays.
Huit entreprises de Saint-Trond ont participé à la Journée
Découvertes Entreprise du dimanche 7 octobre, entre eux
le domaine aux fruits «Truilingen», l’exploitation de Piet,
Veerle et des enfants Porreye. «Fruitdomein Truilingen» y
participait pour la première fois. Pour des raisons pratiques,
les exploitants présentaient leurs activités au «Wit Kasteel»
à Kerkom où ils disposaient de plus d’espace que sur leur
exploitation. Un choix qu’ils n’ont pas regretté puisque,
beau temps aidant, les visiteurs furent très nombreux!
Le programme était très alléchant: pressage des fruits,
FRUITTOB CONTINUE À PASSIONNER
LES GOURMETS
Cette année encore, la «Commanderie impériale» avait
l’immense tâche de désigner le meilleur «fût fruité» parmi
les 60 envois et la préparation de fruits à l’ancienne la plus
savoureuse et la plus complète parmi les 25 proposées.
Dans un fût fruité, on dépose les fruits par couches dans
un récipient obturable. Chaque couche est noyée dans le
genièvre et saupoudrée de sucre ou d’un autre édulcorant.
Jadis, cette méthode servait à conserver les fruits… et aussi
parfois à concocter une boisson délicieuse un tantinet traître.
Le concours dédié aux anciennes préparations a pour but
de les remettre à l’honneur dans la cuisine moderne.
La qualité des envois s’améliore chaque année, ce qui rend
la tâche du jury de plus en plus ardue. Mais la vingtaine de
membres du jury de la Commanderie impériale a réussi à
rendre un verdict objectif après avoir dégusté et évalué les
couleurs, les odeurs et les goûts des différents fûts fruités.
Le 1er prix du meilleur Fruittob a été attribué cette année
à Arlette Cleeren de Saint-Trond, suivie par Peter Millet de
23
Promotion
dégustations, animation pour les enfants, visites guidées.
On pouvait également écouter des témoignages de
première main et savourer un morceau de tarte régionale
sous la tente étoilée. Le groupe musical
Basic5 a ravi le gros millier de visiteurs avec des tubes des
années 1970 et 1980.
La BFV a soutenu cet événement en faisant la promotion
de TRUVAL.
Depuis près de 40 ans, la «Commanderie Impériale des nobles Fruiticulteurs
de l’Hesbaye et leur Gastronomie» organise un concours annuel du «Meilleur fût fruité (fruittob)» et des «Meilleures
préparations de fruits à l’ancienne». L’on pourrait croire qu’après près de quatre décennies, la formule ait un peu perdu
de son attrait. Rien n’est moins vrai. La Belgische Fruitveiling sponsorise cet événement depuis le début.
Saint-Trond et Magda Jacobs d’Herk-de-Stad. Le prix du
plus beau Fruittob est allé à Luc Van Empten d’Hasselt.
La meilleure préparation à l’ancienne a été envoyée par
Lucienne Coenen de Lummen. Elle a présenté des poires
épicées marinées, de la gelée, du sirop et des biscuits de
coings. André Vanhellemont de la BFV a remis aux gagnants
une corbeille de délicieux fruits TRUVAL.

Promotion
Rodolphe affichait sa petite frimousse un peu partout: les
cartes de caisses, les films de couverture et les étiquettes.
Le commerce disposait de matériel de promotion pour leurs
magasins. Aux rayons fruits des magasins, les consommateurs
pouvaient prendre pour leurs enfants un carton destiné
à bricoler un sapin de Noël TRUVAL qui, une fois monté,
servait également à collectionner les 11 illustrations de
Noël disséminées sur les fruits commercialisés. Les enfants
étant des collectionneurs passionnés, nous espérions qu’ils
encouragent leurs parents à acheter un maximum de fruits
pour compléter leur panoplie de figurines. Nous remercions
les fruiticulteurs d’avoir pris la peine d’étiqueter tous ces
fruits. Leurs efforts en valaient la peine.
COLRUYT
Le 23 octobre, le magasin Colruyt
à Saint-Trond rouvrait ses portes
après d’importants travaux d’extension.
À cette occasion, Colruyt avait demandé à l’équipe
TRUVAL d’organiser une dégustation de la nouvelle récolte
de fruits TRUVAL, catalogués «sélection spéciale» dans
l’assortiment du magasin. Les clients sont venus en
masse à la réouverture du magasin. Le mardi soir, ils
ne pouvaient encore rien acheter mais déjà jeter un
coup d’œil dans le magasin entièrement rénové. En
dégustant bouchées apéritives et boissons prélevées dans
l’assortiment de Colruyt. Les fruits TRUVAL ont également
été très appréciés.
Quelques semaines plus tard, le magasin Colruyt à
Waremme rouvrait également après une rénovation en
profondeur. Le 20 novembre, les clients étaient invités à
découvrir la filiale rénovée. Au vu du succès rencontré
à Saint-Trond, l’équipe TRUVAL était de nouveau de la
partie. Pour une nouvelle dégustation de fruits délicieux qui
ont ravi tout autant les clients du magasin de Waremme.
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FIN D’ANNÉE À LA
SALLE DES VENTES
Cela devient tout doucement une tradition: la BFV organisait
les 11, 13 et 18 décembre des ventes spéciales, l’occasion
de présenter aux acheteurs des fruits TRUVAL dans un
emballage de fin d’année. Les fruiticulteurs étaient invités à
livrer leur meilleure production et à veiller particulièrement
à la qualité de l’emballage. Quant à Rodolphe, «le renne
au nez rouge», il a à nouveau fait la joie des petits et des
grands.
De fait, les meilleurs fruits présentés dans un emballage
spécial pour la fin de l’année ont emporté un grand succès.
Encouragement supplémentaire pour les acheteurs de fruits
TRUVAL ou SIRA en cette fin de 2012: participer à un
concours où l’on avait d’autant plus de chances de gagner
un fruit que l’on achetait beaucoup de fruits. Les gagnants
ont été annoncés lors des dernières ventes de fin d’année,
le 18 décembre.
Le directeur Filip Lowette a remercié les acheteurs pour
leur collaboration et a levé son verre à la nouvelle année en
prenant la ferme résolution de poursuivre ce partenariat dans
le même esprit convivial en 2013.

RETRAITE DE JACQUES HERBOTS
& ETIENNE COEMANS
Jacques Herbots aura 60 ans le 20 janvier 2013, dont
+/-30 ans de bons et loyaux services à la BFV.
Jacques a commencé sa carrière au ministère de
l’Agriculture au «service de l’inspection des matières
premières» avant d’être engagé, le 1er mars 1983, à la
Belgische Fruitveiling qui s’appelait encore «Fruitcentrale».
Jacques, en sa qualité d’inspecteur, est un visage familier
de tous les fruiticulteurs. Nombre d’entre eux de la région
de Waasland connaissent Jacques depuis de longues
années. Pendant longtemps, il a été le seul maillon qui
les reliait à la BFV. Des relations empreintes d’une grande
sympathie réciproque.
La BFV remercie Jacques pour son engagement
enthousiaste au cours de ces années au service de la
coopérative et des fruiticulteurs et lui souhaite, à lui et à
toute sa famille, beaucoup de bonheur dans la nouvelle
étape de sa vie. Les collègues lui adressent également
tous leurs vœux et le remercient pour le caractère fraternel
de leurs relations.
Le 21 décembre, 2 icônes de la Belgische
Fruitveiling faisaient leurs adieux.
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Nouvelles du personnel
Etienne Coemans a eu 60 ans le 23 novembre et jouit
également depuis le 21 décembre d’une retraite bien méritée.
Etienne a commencé à travailler très jeune pour des raisons
familiales (son père est décédé quand il n’avait encore que
14 ans). Son optimisme et sa force de travail juvénile lui ont
permis de trouver rapidement sa place dans le monde des
adultes. Dans la région, toutes les personnes actives dans
la fruiticulture ou horticulture connaissent bien Etienne. Il a
commencé et terminé sa carrière dans une société de vente
à la criée.
D’abord à la Veiling Hasselt, ensuite à Berbroek et enfin, à
partir du 12 juin 1986 à la BFV. Les acheteurs appréciaient
également l’enthousiasme débordant d’Etienne. Tout le
monde se souviendra de lui comme un homme sur lequel on
pouvait compter, avec souvent un trait d’esprit à la clé. Pour
Etienne, retraite ne sera pas synonyme de repos. Il a encore
bien trop à faire à la maison.
La BFV remercie Etienne pour son engagement pendant
toutes ces années et lui souhaite à présent une vie un peu
plus calme, avec sa femme et ses enfants. Les collègues lui
adressent des vœux tout simples: qu’il puisse continuer à
faire ce qu’il aime et à s’occuper comme il l’entend.

Saint Nicolas à la BFV
SAINT NICOLAS À LA BFV
Le 24 novembre, 42 enfants sages et leurs parents
attendaient impatiemment, dans la cafeteria de la BFV,
l’arrivée de Saint Nicolas. Les Pères Fouettards sont bien
arrivés dans le TRUVAL-mobile mais… le grand Saint n’était
pas au rendez-vous.
Les visages préoccupés des enfants en disaient long. Les
Pères Fouettards leur ont expliqué que Saint Nicolas avait
fait un crochet par Aldenbiezen pour distribuer des paquets
à des SDF et que, par solidarité, il se rendrait à la BFV dans
une voiture également «sans toit», une modeste Porsche
décapotable. Saint Nicolas a donc fait son entrée à la
cafeteria quelques minutes plus tard, la tête encore dans
les étoiles et un peu dépité de son retard. Son chauffeur
ne maîtrisait pas bien la puissance de son nouveau
véhicule, manquant ainsi de prendre la Montenakenweg.
Saint Nicolas a expliqué aux enfants que la journée avait
commencé sur les chapeaux de roue pour lui: alors qu’il
a l’habitude de se déplacer à cheval, sa nouvelle mouture
avait désormais 560 chevaux sous le capot.
Heureusement, tout est bien qui finit bien! Et les enfants
avaient eu le temps de bien s’amuser avant l’arrivée du
grand Saint. Pendant que leurs parents dégustaient un
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morceau de tarte et une tasse de café. Saint Nicolas a
apporté de beaux cadeaux et de succulentes friandises.
Chaque enfant de 0 à 10 ans a reçu un beau présent des
mains du grand Saint.
Les organisateurs de la fête remercient la direction pour
leur généreuse contribution ainsi que les infatigables
Pères Fouettards Bart, Hanco, Wim, Ronny et tous les
bénévoles qui ont offert aux parents et à leurs enfants une
très belle après-midi. Et merci également, cela va de soi,
aux membres du personnel de la BFV pour leur présence
nombreuse.

LA PLUS BELLE AGRI-
CULTRICE DE FLANDRE
La plus belle agricultrice de Flandre sera élue lors
d’Agriflanders qui se déroulera du 10 au 13 janvier 2013
à Flanders Expo à Gand.
Le vendredi 16 novembre 2012, les neuf finalistes ont
été présentées à la presse. Parmi elles: une jeune
femme active dans la fruiticulture et membre de la
BFV! Son nom: Marjolein Stevens, 22 jaar d’ Alken.
Elle veut participer pour démontrer que le traditionnel
partage des rôles n’a plus lieu d’être: des femmes
peuvent parfaitement diriger une exploitation.
L’élection de La Plus Belle Agricultrice de Flandre en
est à sa cinquième édition. Une initiative lancée en
2002 pour corriger l’image générale de l’agricultrice
contemporaine. Les agricultrices actuelles sont des
femmes solides et entreprenantes. On l’oublie trop
souvent.
Les agricultrices et horticultrices travaillent dans
un secteur éprouvant en gardant les deux pieds
sur terre. Mais elles vivent avec leur temps: en
marge du travail, elles s’intéressent à ce qui se
passe dans le monde! La Plus Belle Agricultrice de
Flandre 2013-2014 officiera pendant deux ans comme
ambassadrice de l’agriculture et de l’horticulture
flamandes contemporaines, ce qui englobe également
la fruiticulture.
Depuis le lundi 17 décembre, un module de vote est
actif sur la page Facebook «De schoonste boerin van
Vlaanderen». Le concept est simple: votez pour hisser
votre candidate favorite au sommet. Notre vote va
bien entendu à Marjolein!
NOUVELLES DU PERSONNEL
EN SERVICE RETRAITÉ
Denise Jonckers
service nettoyage & cafeteria à Glabbeek
en service le 12 novembre 2012
Gunther Van Puymbroeck
collaborateur du service technique à Saint-Trond
en service le 12 novembre 2012
Gert Vandenborne
collaborateur du service technique à Saint-Trond
en service le 12 novembre 2012
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Nous lançons un chaleureux appel à tous
nos fruiticulteurs, acheteurs et sympathisants:
votez pour notre fruiticultrice en herbe. Les
votes ne sont possibles que via la page
Facebook de «De schoonste Boerin van
Vlaanderen». Et avouez-le: c’est un beau brin
de femme!
VOTEZ POUR MARJOLEIN STEVENS SUR
www.facebook.com/deschoonsteboerin
Etienne Coemans
retraité le
21 décembre 2012
Jacques Herbots
retraité le
21 décembre 2012
Nouvelles du personnel

Beste wensen voor 2013!
Meilleurs vœux pour 2013!
Best wishes for 2013!
Unsere besten Glückwünsche für 2013!
Le deseamos un próspero Año 2013!
С наилучшими пожеланиями в 2013!
祝你有美好快樂 2013!
Montenakenweg 82, 3800 Sint-Truiden, Belgium
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Une campagne cofinancée par la Commission européenne
e.r.: Filip Lowette - Belgische Fruitveiling - Montenakenweg 82 - 3800 St.-Truiden