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Cette piste est à creuser et la comparaison n'est pas précise vraiment car l'épreuve
dont parle A. Terrisse est le combat de boxe. Pendant ce temps, l'action de l'entraîneur n'est
plus la même que pendant l'apprentissage; c'est un moment «qui lui échappe, où il se
trouve désarmé devant l'épreuve que subit l'entraîné ». La leçon ne semble pas induire ce
moment d'éloignement professeur/élève. Les élèves restent en permanence dans l'influence
du professeur, et les temps d'évaluation n'impliquent pas les mêmes enjeux pour les sujets
que la conduite d'un round.
La piste d'une leçon qui serait une épreuve, au sens Symbolique et Réel du terme, un
franchissement, au-delà de quelque chose de « pas parlable }), qui serait un acte qui change
le sujet. On pourrait voir là une façon heuristique et « structurale» pour concevoir certains
moments d'EPS.
La formalisation d'André Terrise, et les réserves émise ci dessus, semblent également
valables si l'on se place du coté des formateurs, ou des "accompagnateurs» tel que je l'ai été
dans les groupes de parole.
/
Formateur
Groupe de parole
SAVOIR
former
\ Néo's
Utiliser cette schématisation ne permet-il pas d'intégrer à cette réflexion la question
posée par Y Yahyaoui dans les Cahiers Pédagogiques 418 • Comment transmettre le savoir
transmettre? Comment assumer l'aide à la construction du savoir enseigner? Ne peut-on,
avec cet autre nouage en tête, essayer de concevoir et de proposer des moyens de réponse à
l'informulable de l'expérience. Chercher un «comment apprendre à savoir y faire avec des
élèves» ne permettrait-il pas de faire passer d'un modèle idéal à une transmission appuyée
sur le contingent et l'expérience de chacun ?
41sy Yahyaoui,« L'éthique peut elle se transmettre », in: Cahiers pédagogiques, N'441, Mars 2006,« EPS,
embarras invention », p 26-28.
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