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94 EtrE transgEnrE En BElgiquE • via les organisations de soutien : (à ce moment) Franjepoot, Vlaamse Genderkring, Travestieweb, Gender- actiegroep, Trans-Action, TGV-West et Beaumont Continental ; • via des chatrooms et des sites internet fréquentés par la population ; • via des associations de femmes et de lesbigays ; • via les Roze Huizen et la Maison Arc-en-Ciel, la Gelijke Kansen Huis et Amazone ; • via les réseaux des chercheurs et les instituts de recherche auxquels ils sont liés. A la mi-juillet 2008 a suivi le communiqué de presse de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. L’enquête a ainsi été portée à l’attention des médias et une nouvelle fois à celle des organisations et individus concernés par l’étude. Entre-temps, nous avons évalué les données entrées et analysé quels segments du groupe-cible étaient sousreprésentés. Nous avons lancé ensuite un second appel (en août 2008) où nous avons enjoint les groupes sousreprésentés à participer à l’enquête (à savoir les hommes trans et les travestis). En raison de la différence supposée de visibilité et d’acceptation sociale du thème du transgendérisme et de la transsexualité dans les deux parties du pays, nous pensions que la réponse émanant de Wallonie serait un peu plus faible que celle de Flandre. Une attention particulière pour l’enquête en Wallonie via les canaux d’aide, la presse et la société civile était donc requise. Après la clôture de la TransSurvey (le 15 septembre 2008), nous avons effectué une première analyse brute des résultats. A l’automne 2008, nous avions prévu de communiquer les résultats aux répondants qui s’étaient déclarés prêts, dans l’enquête, à participer à un groupe de résonance. Il s’agissait de 48 personnes du côté néerlandophone et 34 personnes du côté francophone. Comme nous disposions surtout d’adresses e-mail, les répondants ont été contactés par courrier électronique (depuis CAP-Sciences Humaines pour les répondants francophones et UA pour les répondants néerlandophones). L’équipe de recherche a fixé deux dates auxquelles les répondants pouvaient s’inscrire. Nous avons organisé deux groupes de résonance en Flandre et deux en Wallonie, auxquels ont participé finalement 16 et 6 personnes respectivement. 310 Nous avons présenté à ces répondants les résultats provisoires de l’analyse de la TransSurvey dans une présentation PowerPoint réalisée au préalable (les répondants néerlandophones se sont vus présenter les résultats de l’enquête menée du côté néerlandophone, les répondants francophones ont discuté des résultats de l’enquête francophone). Dans le premier groupe de résonance, nous avons évoqué les trois thèmes choisis (emploi, sécurité et soins de santé). Ces thèmes ont été sélectionnés par les chercheurs à cause de leurs résultats frappants. A la fin du premier groupe de résonance, les participants ont sélectionné, chacun pour soi, le thème qui selon eux méritait le plus d’attention dans la suite de l’étude. Pratiquement tous étaient d’accord sur le fait que l’emploi était le principal point d’attention. L’emploi est en effet déterminant pour la situation financière des personnes concernées, ce qui a des répercussions sur l’accès aux soins de santé, par exemple. Le second groupe de résonance s’est ensuite penché uniquement sur le thème de l’emploi et l’a approfondi d’avantage. Ce thème choisi est également devenu celui de l’étude de cas (voir chapitre 7). Pour chaque groupe de résonance, un rapport écrit a été dressé avec les principaux résultats. Le feedback que nous avons reçu du groupe de résonance a aidé les chercheurs à analyser et expliquer les résultats, et à formuler aussi des solutions et des recommandations.

6.2. Réponses : les chiffres Nous n’avons reçu que quelques demandes pour des versions papier du questionnaire. Pour la version néer- landaise, nous avons reçu des demandes de trois personnes et deux organisations ; pour la version française, seulement une demande d’un individu. Seuls les questionnaires demandés individuellement ont été renvoyés aux chercheurs et ont pu être introduits dans SPSS for Windows. Comme mentionné, le questionnaire a été diffusé via la méthode de la boule de neige, ce qui a eu pour conséquence que de nombreux répondants des Pays-Bas et de France ont complété le questionnaire. Pour l’analyse, nous avons sélectionné des répondants soit vivant en Belgique, quelle que soit leur nationalité, soit vivant à l’étranger mais ayant (entre autres) la nationalité belge. La première catégorie comporte des répondants qui vivent sur le territoire belge et qui sont donc soumis aux lois et compétences des autorités fédérales (et autres); le second groupe de répondants est constitué de Belges (ou de personnes ayant notamment la nationalité belge) et qui, pour l’adaptation officielle de leurs papiers d’identité ont affaire à la législation belge en la matière. Sur base de cette sélection, nous avons pu analyser les questionnaires de 100 répondants francophones et 144 répondants néerlandophones. Parmi eux, 81 répondants étaient prêts à participer aux sessions de feedback et 158 répondants ont laissé leurs coordonnées pour être tenus informés des résultats de cette enquête. Tableau 15 Nombre de répondants Total Habitent en Belgique ou ont la nationalité belge Groupe de résonance Veulent être tenus au Francophones 132 100 34 67 Néerlandophones 178 144 48 91 Total 310 244 81 158 Dans la description des résultats, nous mentionnons explicitement lorsque tous les répondants n’ont pas répondu à une certaine question. Nous avons en effet choisi de ne pas rendre obligatoires la plupart des questions, pour éviter que trop de répondants ne décrochent lorsque les questions étaient perçues comme trop personnelles ou intimes. 6.3. Variables sociodémographiques : description du groupe d’étude Les réponses des participants permettent de décrire le groupe d’étude en fonction d’un certain nombre de caractéristiques sociodémographiques. Les tableaux mentionnent à chaque fois combien de répondants n’ont pas répondu à une question donnée (« manquant »). Les pourcentages sont calculés sans tenir compte de ces réponses manquantes. 6.3.1. Sexe Dans le groupe d’étude (n=244), 176 répondants (72,1%) sont nés de sexe masculin et 65 répondants (26,6%) de sexe féminin. Trois répondants (1,2%) se décrivent comme intersexués. Nous ne savons pas quel était leur sexe officiel à la naissance. courant 95 EtrE transgEnrE En BElgiquE

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• via les organisations de souti<strong>en</strong> : (à ce mom<strong>en</strong>t) Franjepoot, Vlaamse G<strong>en</strong>derkring, Travestieweb, G<strong>en</strong>der-<br />

actiegroep, Trans-Action, TGV-West et Beaumont Contin<strong>en</strong>tal ;<br />

• via des chatrooms et des sites internet fréqu<strong>en</strong>tés par la population ;<br />

• via des associations de femmes et de lesbigays ;<br />

• via les Roze Huiz<strong>en</strong> et la Maison Arc-<strong>en</strong>-Ciel, la Gelijke Kans<strong>en</strong> Huis et Amazone ;<br />

• via les réseaux des chercheurs et les instituts de recherche auxquels ils sont liés.<br />

A la mi-juillet 2008 a suivi le communiqué de presse de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.<br />

L’<strong>en</strong>quête a ainsi été portée à l’att<strong>en</strong>tion des médias et une nouvelle fois à celle des organisations et individus<br />

concernés par l’étude.<br />

Entre-temps, nous avons évalué les données <strong>en</strong>trées et analysé quels segm<strong>en</strong>ts du groupe-cible étai<strong>en</strong>t sousreprés<strong>en</strong>tés.<br />

Nous avons lancé <strong>en</strong>suite un second appel (<strong>en</strong> août 2008) où nous avons <strong>en</strong>joint les groupes sousreprés<strong>en</strong>tés<br />

à participer à l’<strong>en</strong>quête (à savoir les hommes trans et les travestis).<br />

En raison de la différ<strong>en</strong>ce supposée de visibilité et d’acceptation sociale du thème du transg<strong>en</strong>dérisme et de la<br />

transsexualité dans les deux parties du pays, nous p<strong>en</strong>sions que la réponse émanant de Wallonie serait un peu<br />

plus faible que celle de Flandre. Une att<strong>en</strong>tion particulière pour l’<strong>en</strong>quête <strong>en</strong> Wallonie via les canaux d’aide, la<br />

presse et la société civile était donc requise.<br />

Après la clôture de la TransSurvey (le 15 septembre 2008), nous avons effectué une première analyse brute<br />

des résultats. A l’automne 2008, nous avions prévu de communiquer les résultats aux répondants qui s’étai<strong>en</strong>t<br />

déclarés prêts, dans l’<strong>en</strong>quête, à participer à un groupe de résonance. Il s’agissait de 48 personnes du côté<br />

néerlandophone et 34 personnes du côté francophone. Comme nous disposions surtout d’adresses e-mail, les<br />

répondants ont été contactés par courrier électronique (depuis CAP-Sci<strong>en</strong>ces Humaines pour les répondants<br />

francophones et UA pour les répondants néerlandophones). L’équipe de recherche a fixé deux dates auxquelles<br />

les répondants pouvai<strong>en</strong>t s’inscrire. Nous avons organisé deux groupes de résonance <strong>en</strong> Flandre et deux <strong>en</strong><br />

Wallonie, auxquels ont participé finalem<strong>en</strong>t 16 et 6 personnes respectivem<strong>en</strong>t. 310 Nous avons prés<strong>en</strong>té à ces<br />

répondants les résultats provisoires de l’analyse de la TransSurvey dans une prés<strong>en</strong>tation PowerPoint réalisée<br />

au préalable (les répondants néerlandophones se sont vus prés<strong>en</strong>ter les résultats de l’<strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée du côté<br />

néerlandophone, les répondants francophones ont discuté des résultats de l’<strong>en</strong>quête francophone).<br />

Dans le premier groupe de résonance, nous avons évoqué les trois thèmes choisis (emploi, sécurité et soins de<br />

santé). Ces thèmes ont été sélectionnés par les chercheurs à cause de leurs résultats frappants. A la fin du premier<br />

groupe de résonance, les participants ont sélectionné, chacun pour soi, le thème qui selon eux méritait<br />

le plus d’att<strong>en</strong>tion dans la suite de l’étude. Pratiquem<strong>en</strong>t tous étai<strong>en</strong>t d’accord sur le fait que l’emploi était le<br />

principal point d’att<strong>en</strong>tion. L’emploi est <strong>en</strong> effet déterminant pour la situation financière des personnes concernées,<br />

ce qui a des répercussions sur l’accès aux soins de santé, par exemple.<br />

Le second groupe de résonance s’est <strong>en</strong>suite p<strong>en</strong>ché uniquem<strong>en</strong>t sur le thème de l’emploi et l’a approfondi<br />

d’avantage. Ce thème choisi est égalem<strong>en</strong>t dev<strong>en</strong>u celui de l’étude de cas (voir chapitre 7). Pour chaque groupe<br />

de résonance, un rapport écrit a été dressé avec les principaux résultats. Le feedback que nous avons reçu du<br />

groupe de résonance a aidé les chercheurs à analyser et expliquer les résultats, et à formuler aussi des solutions<br />

et des recommandations.

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