Être transgenre en Belgique (PDF, 1.84 MB) - igvm - Belgium
Être transgenre en Belgique (PDF, 1.84 MB) - igvm - Belgium
Être transgenre en Belgique (PDF, 1.84 MB) - igvm - Belgium
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
154<br />
EtrE transgEnrE En BElgiquE<br />
l’infinitif. Un employeur peut égalem<strong>en</strong>t indiquer clairem<strong>en</strong>t qu’il est ouvert à la diversité et m<strong>en</strong>tionner explicitem<strong>en</strong>t<br />
les LGBT.<br />
7) Les personnes <strong>transg<strong>en</strong>re</strong>s <strong>en</strong> tant que composante de la politique de diversité<br />
Il y a un important manque d’informations et de connaissances parmi les responsables des <strong>en</strong>treprises, les<br />
syndicats, les instances de médiation pour l’emploi et les autorités. Le transg<strong>en</strong>dérisme n’est souv<strong>en</strong>t pas repris<br />
dans la politique d’égalité des chances.<br />
« Chez mon employeur, on s’occupe maint<strong>en</strong>ant des lesbigays. J’ai déjà évoqué le fait, parce que je fais partie<br />
des lesbigays, qu’il ne faut pas négliger les personnes <strong>transg<strong>en</strong>re</strong>s et qu’il faut créer une sorte de groupe<br />
de travail à ce propos. »<br />
« Le syndicat n’est pas informé, il tombe des nues. Ils ne font ri<strong>en</strong> pour nous, nous n’existons pas. »<br />
Source : TransSurvey, groupes de résonance, 2008.<br />
8) Besoin de souti<strong>en</strong> professionnel, de déf<strong>en</strong>se des intérêts et d’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t<br />
Les tâches de la G<strong>en</strong>derstichting ayant été réduites, il n’y a plus de professionnels qui s’occup<strong>en</strong>t d’aider les<br />
personnes <strong>transg<strong>en</strong>re</strong>s sur leur lieu de travail.<br />
« Ce qui manque vraim<strong>en</strong>t, ce sont les moy<strong>en</strong>s. En ce mom<strong>en</strong>t, si nous sommes honnêtes, avec tout le respect<br />
que je dois à la G<strong>en</strong>derstichting, il faut dire que toute l’aide de première ligne disponible pour les trans<br />
est le fait de bénévoles. Et ça, ce n’est pas possible …. »<br />
Source : TransSurvey, groupes de résonance, 2008.<br />
7.2. Syndicats<br />
Les trois grands syndicats ont été contactés, du côté francophone et néerlandophone, et leur collaboration a<br />
été demandée, sous la forme d’un petit questionnaire à compléter (voir annexe 2).<br />
A la CSC (Confédération des Syndicats Chréti<strong>en</strong>s), nous avons reçu une réponse de Patricia Biard, responsable<br />
« Femmes » et « Egalité de g<strong>en</strong>re » ; l’ABVV/FGTB a répondu au nom de Gitta Vanpeborgh, responsable de l’égalité<br />
h/f – approche intégrée du g<strong>en</strong>re pour toute la <strong>Belgique</strong>. La CSC et l’ABVV/FGTB appliqu<strong>en</strong>t une politique<br />
d’égalité des chances et de diversité avec comme groupes-cibles: les personnes handicapées, les femmes et les<br />
personnes d’origine étrangère ou les étrangers. Voilà ce qu’<strong>en</strong> dit madame Biard (CSC):<br />
« La CSC s’inscrit dans la déf<strong>en</strong>se de tous les travailleur-euse-s, quelle que soit leur ori<strong>en</strong>tation<br />
sexuelle. La CSC a édité <strong>en</strong> janvier 2007 une brochure pratique intitulée : ‘L’égalité on a tout à<br />
y gagner : carnet de bord de l’égalité <strong>en</strong>tre hommes et femmes’. Cet outil concerne l’égalité de<br />
g<strong>en</strong>re mais il est prévu que la méthodologie qui y est proposée puisse être égalem<strong>en</strong>t utilisée <strong>en</strong><br />
matière d’égalité des chances à l’égard d’autres groupes de personnes : allochtones, handicapée-s,<br />
travailleur-euse-s âgé-e-s, gays etc. »