Fissuration des mortiers - CSTB
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Prise en compte du couplage hydratation-séchage pour la modélisation du retrait de<br />
<strong>des</strong>siccation<br />
• α∞ est le degré d’hydratation final, calculé avec le modèle de Mills (cf. paragraphe 5.3)<br />
• C0 est la quantité initiale de ciment<br />
En dernier lieu, un dernier terme de couplage intervient sur le coefficient de diffusion de<br />
l’eau pour simuler l’influence de la modification de la porosité au fur et à mesure de l’avancement<br />
de l’hydratation. A partir d’un modèle simple de transport dans <strong>des</strong> pores parallèles, on<br />
peut prendre en compte le rétrecissement de la porosité de manière globale, comme illustré sur<br />
le schéma 6.10.<br />
FIG. 6.10: Représentation schématique de l’impact de l’hydratation sur le ralentissement <strong>des</strong><br />
cinétiques de diffusion<br />
On multiplie ainsi le coefficient de diffusion par le rapport entre la porosité actuelle et la<br />
porosité finale pour une hydratation complète du mortier :<br />
De f f = Deq. φ(ξ)<br />
φ(∞)<br />
(6.27)<br />
• De f f est le coefficient de diffusion effectif qui prend en compte la modification de la<br />
porosité au cours de l’hydratation<br />
• Deq est le coefficent de diffusion calculé avec la formule de Xi et coll. (cf. paragraphe<br />
4.1)<br />
• φ(ξ) est la porosité totale du mortier pour un degré d’avancement donné<br />
• φ(∞) est la porosité totale du mortier à l’infini pour une hydratation complète (ξ = 1)<br />
Cette <strong>des</strong>cription effective du processus de transport de l’eau ne prend pas en compte le<br />
changement de tortuosité et de connectivité de l’espace poreux. Malgré cela, nous verrons par<br />
la suite, qu’il parvient assez bien à traduire la cinétique globale de séchage.<br />
5.3 Identification de l’hydroactivation<br />
Nous nous proposons d’identifier le facteur d’hydroactivation N en calculant, à l’aide du<br />
modèle proposé (équation 6.24) le degré d’hydratation final du ciment en fonction du rapport<br />
E/C. Plusieurs modèles simples ont déjà été proposés dans la littérature. Parmis les plus renommés,<br />
on trouve le modèle de Powers et Brownyard (Powers et Brownyard 1946-1947 [121])<br />
dont la forme est la suivante :<br />
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