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Fissuration des mortiers - CSTB

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Prise en compte du couplage hydratation-séchage pour la modélisation du retrait de<br />

<strong>des</strong>siccation<br />

<strong>des</strong> sous-distribution fi. Pourtant, nous avons plutôt choisi de les calculer en tenant compte de<br />

considérations plus physiques, que nous développerons dans le paragraphe suivant. La méthode<br />

nous sert néanmoins de base pour connaître les premières valeurs de moyennes et d’écart-types,<br />

qui font ensuite l’objet d’une optimisation.<br />

FIG. 6.6: Méthode graphique de détermination <strong>des</strong> paramètres du modèle sur le mortier CE-<br />

ReM2<br />

Pour l’identification <strong>des</strong> paramètres du modèle, nous avons délibérément choisi de nous<br />

placer dans un intervalle de porosité compris entre un rayon minimal de 1,8 nm (correspondant<br />

à la limite atteinte lors de l’essai d’injection de mercure) et un rayon maximal d’environ<br />

3 µm. Au délà de cette dimension de pore, nous supposons que la porosité est suffisamment<br />

grossière pour n’engendrer que de très faibles déformations de retrait. Elle est bien entendu<br />

prise en compte dans le modèle par une distribution log-normale, mais n’est pas identifiée avec<br />

précision. Par ailleurs, l’effet bouteille d’encre relatif à la technique expérimentale ne permet<br />

pas de décrire cette porosité de manière réaliste. La <strong>des</strong>cription de la porosité capillaire pourrait<br />

être améliorée dans le modèle en utilisant <strong>des</strong> techniques expérimentales plus adaptées comme<br />

l’analyse d’image par exemple.<br />

Les courbes présentées en figure 6.6 présentent une forme caractéristique en « S ». Comme<br />

nous l’avons précisé dans le paragraphe 5.2.1, le nombre de segments de droite identifiables<br />

permet de définir le nombre de sous-distributions associé à la distribution poreuse totale.<br />

Conséquemment, nous avons choisi de définir trois classes de porosité (notées 1, 2 et 3 sur la<br />

figure 6.6), auxquelles sont liées deux paramètres : la moyenne et l’écart-type, que nous avons<br />

explicités précédemmment.<br />

Les deux premières sous-distributions 1 et 2 appartiennent à la porosité <strong>des</strong> hydrates, tandis<br />

que la trosième se situe dans la porosité capillaire. Les écarts-types <strong>des</strong> deux premières sousdistributions<br />

n’évoluent pas en fonction du degré d’avancement de l’hydratation, tandis que la<br />

moyenne diminue légèrement pour la distribution 1 et plus clairement pour la distribution 2.<br />

L’évolution de la moyenne traduit naturellement le raffinement de la porosité, c’est-à-dire la diminution<br />

du rayon moyen <strong>des</strong> pores au fur et à mesure de la germination/croissance <strong>des</strong> produits<br />

d’hydratation. Par contre, l’écart-type constant traduit la dimension fractale de la porosité lors<br />

de la germination/croissance progressive <strong>des</strong> hydrates. Pour la troisième sous-distribution, on<br />

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