05.07.2013 Views

Fissuration des mortiers - CSTB

Fissuration des mortiers - CSTB

Fissuration des mortiers - CSTB

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Prise en compte du couplage hydratation-séchage pour la modélisation du retrait de<br />

<strong>des</strong>siccation<br />

soli<strong>des</strong> pour former les hydrates de la pâte de ciment. Ce modèle présente l’avantage par rapport<br />

à ses concurrents, d’avoir été développé à partir d’une microstrcuture réelle de pâte de<br />

ciment. De plus, la précipitation <strong>des</strong> hydrates (portlandite notamment) s’effectue aussi bien sur<br />

le grain anhydre que dans la solution intersticielle. Le modèle HYMOSTRUC et celui développé<br />

à l’EPFL, quant à eux, sont <strong>des</strong> modèles continus, où les grains de ciment anhydre (ou de phase<br />

pure de C3S) sont représentés par <strong>des</strong> sphères de différents diamètres, réparties aléatoirement,<br />

dont le rayon diminue progressivement laissant la place à une couronne d’hydrates.<br />

FIG. 6.1: (a) : exemple de microstructure numérique générée avec le modèle CEMHYD3D,<br />

tiré de (Bentz 1997 [100]), (b) : exemple de microstructure numérique générée avec le modèle<br />

HYMOSTRUC, tiré de (Van Breugel 2004 [101]), (c) : exemple d’hydratation d’un millier de<br />

grains de C3S avec le modèle de l’EPFL, tiré de (Pignat et coll. 2005 [102])<br />

Une revue plus détaillée sur ce genre de modèle est présentée dans la référence (Bentz 1997<br />

[100]).<br />

2.1.2 L’approche macroscopique<br />

Une autre approche du processus d’hydratation consiste à considérer la réaction de manière<br />

globale. Un exemple <strong>des</strong> modèles les plus célèbres est celui proposé par Avrami en 1940, qui<br />

était initialement développé pour décrire les changements de phases en milieu homogène (cf.<br />

équation 6.1).<br />

− ln(1 − α) = kt m<br />

(6.1)<br />

Avec :<br />

• α le degré d’hydratation<br />

• t le temps<br />

• k une constante liée au taux de conversion de la phase<br />

• m un coefficient qui dépend de la morphologie de la phase croissante, du processus limitant<br />

et du taux de nucléation<br />

114

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!