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LES LES VOIES
VOIES
CONTEMPORAINES
CONTEMPORAINES
DE DE LA LA BARBARIE
BARBARIE
(Deuxième partie – suite du n°30)
par Joël PUTOIS
Dans une première partie, Joël Putois nous a introduit à cet aspect terrifiant et
humiliant de l'Histoire qui souligne la véracité de l'adage "L'homme est un loup
pour l'homme". Encore faudrait-il rectifier ce jugement sévère à l'égard des loups
qui peuvent faire preuve d'une remarquable vie en société ...
Cette réflexion à but didactique – l'auteur rappelle ci-dessous son aspiration à
être entendu de la génération qui vient aux responsabilités – nous a conduits
jusqu'au XX°siècle. Il nous faut maintenant affronter lucidement la genèse, et les
conséquences jusqu'à nos jours, de la folie nazie.
Non pour porter une condamnation – qui serait bien inconséquente – sur ceux
qui nous ont précédés, mais pour discerner dans nos réflexes actuels, les nôtres
et ceux de la société, les germes de la maladie mortelle qui a conduit aux
catastrophes que nous payons encore très cher.
Mein Kampf
Il est bon que la génération, qui vient aux responsabilités du monde, prenne connaissance
de cet homme monstrueux, ce fou intelligent, ce fou lucide, la pire espèce de fou, maniacofanatique,
consciemment fanatique, faisant du fanatisme une vertu civique fondamentale. Il a écrit
Mein Kampf en 1924, et l’a publié en 1926. Tout le programme d’Hitler, la description du nazisme,
de l’organisation, même administrative, du Parti National Socialiste, tous les objectifs du racisme,
du pangermanisme, des conquêtes nécessaires, tout a été décrit, annoncé par lui en détail.
L’Occident frappé lui aussi de cécité est inexcusable de ne pas avoir lu ce livre et de ne pas en
avoir tiré les conséquences. Peut-être un seul l’a lu et a préparé l’antidote, du moins il a essayé :
de Gaulle, avec son armée de métier et son armée blindée.
Il faut donc revoir l’histoire contemporaine et réinsérer Hitler dans son contexte. Il n’est pas
né Allemand mais Autrichien, membre de la minorité Allemande (10 millions d’Allemands) au sein
de l’empire d’Autriche-Hongrie de François-Joseph qui comptait 52 millions d’habitants et ceci est
d’une importance capitale.
Yerushalaim n°31 - page 9