a mort du roi George V - Bibliothèque de Toulouse

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Un naufrageur
Un instantané de M. DAUADIER, élu
président du parti radical-socialiste.
Cliché P,ctv-YOTh lvrtei.)
Les idées
et les Faits
George V
La mort de George V est un événement
trop attendu pour qu'il
ait pu surprendre. Ce qui est cependant
digne d'attention et de respect,
c'est que l'attente dans laquelle était
tout un peuple — et le monde entier
avec lui — et le peu d'illusions
qu'il se faisait sur son issue n'ont
en rien diminué l'émotion qu'a proyoquée
la mort du roi.
On peut mesurer, au retentissement
du drame de Sandringham, la
place que tient l'Angleterre dans le
monde et celle que tient l'Empereur-
Roi dans l'empire britannique. Et
même quand on ne nourrit pas une
tendresse excessive à l'égard de nos
voisins anglo-saxons, même quand
on a souffert de leur égoïsme, de
leur impérialisme, de la froideur
calculée avec laquelle ils rapportent
tout à l'intérêt anglais, on ne peut
envisager qu'avec angoisse l'arrêt
possible de l'activité britannique.
Que deviendrait le monde sans ce
jfacteur essentiel d'ordre, de respect
traditions et de sécurité ?
Mais l'Angleterre continue et le
héraut d'armes qui, du haut des
marches du Stock Exchange, a proclamé
: « Le Roi est mort ! Vive le
Roy ! » a, par ces simples mots, mis
fin à toute anxiété : George V est
mort, mais il y a toujours un roi
.d'Angleterre !
Dans la demi-heure au cours
'de laquelle son auguste père venait
de rendre le dernier soupir,
Edouard VIII expédiait les affaires
courantes.
Ne risquons pas une comparaison,
à l'heure oU cependant les Français
ont le droit de se montrer anxieux
sur le sort que leur réserve de prochains
lendemains. On nous répondrait
qu'il s'agit ici de gouvernement,
qu'en Angleterre le roi règne
et ne gouverne pas et que nul pays
n'est plus jaloux des droits que confère
l'élection s'il est respectueux,
en effet, de ceux que confère l'hérédité.
rb of P ^ s avoir acc epté de devenir le
met dun gouvernement national.
A c e compte, régner n'est-ce pas
autrement important que gouver-
MERCREDI 22 JANVIER 1936
ABONNEMENTS :
3 mois 6 mois I en
France et Colonies .22» 43» 82»
ÉTRANGER
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CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49-36
LA GRANDE DOULEUR DE L'EMPIRE BRITANNIQUE 1 La réunion
de la S. D. N.
ajournée
a mort du roi George V
L'émotion est considérable dans le monde entier
Le message à la Nation
Les premiers actes du roi Edouard VIII
Londres, 21 janvier, i
L'Empire britannique est en deuil.
Après une longue lutte contre la mort,
S. M. George V roi d'Angleterre et empereur
de ilnde, a laisse tomber de ses
mains défaillantes le sceptre souverain
Encore que la nouvelle lût attendue
depuis plusieurs jours, une douloureuse
consternation étreint le cœur de l'Empire
: de la mère-patrie comme des Dominions,
une immense prière s'élève
pour le roi qui n'est plus.
La France s associe de laçoa toute spéciale
au deuil de la Grande-Bretagne.
Comment oublierait-elle, en effet, la
part personnelle que Geo r ge V, digne
successeur de son père, Edouard VII, a
prise jusqu à la victoire finale dans la
conduite militaire et diplomatique de la
grande guerre ? Certes, suivant une formule
laineuse, le roi règne en Angleterre,
il ne qouverne pas
Pourtant, dans tous les domaines de
la politique extérieure et intérieure,
l'homme qui vient de disparaître incarnait
le resnect de la traaition et les intérêts
suverieurs de l'Empire. Le peuple
anglais, unanime, avait concentré sur
sa versonne tout l'attachement qu'il porte
à une dynastie glorieuse et particulièrement
aimée...
Le deuil qui vient de frapper l'Angleterre
sera partagé par tous les peuples
du monde et plus particulièrement par
la France, dont S. M. le roi George Y
tut depuis toujours le grand ami.
L'émotion et la douleur -sont grandes
a Londres et dans le petit village où le
monarque a rendu le dernier soupir.
A l'agitation qui s'était manifestée
hier dans les rues a succédé ce matin
le calme complet.
Les édifices publics, l'église, la mairie
ont arboré le drapeau en berne,
seule, la petite église de Sandringham
(hameau de Dersingham) a conservé les :
couleurs royales en haut du mât situé
sur la tour principale ; c'est dans ce
temole, en eifet, que va reposer durant
quelques heures la dépouille mortelle
du roi.
Aux premières heures de la matinée,
l'archevêque de Canterbury a célébré
un service religieux auquel assistaient
la princesse Mary, fille (lu roi George,
et un certain nombre de membres de
ta maison du roi.
Aux alentours du château, c est le
silence total. Les grilles du parc sont
fermées, à l'exception de la grille du
Jubilé, où malgré l'heure matinale un
g-rouo"1 de curieux s'est réuni pour lire
le bulletin annonçant la mort de Sa Majesté.
Les photographes et journalistes
attendent qu'une déclaration officielle
leur soit faite.
A l'intérieur de la résidence royale
règne une consternation infinie. Après
les dures épreuves de la nuit, la reine
Mary qui continue de faire preuve de
la plus grande fermeté d'âme, s'est reposée
ce matin dans ses appartements.
Dans toute la demeure royale, les familiers
et les serviteurs portent sur leurs
vêtements ou leurs livrées des écharpes
ou des brassards de deuil.
EDOUARD Villj le nouveau roi d'Angleterre
(MonUtàl-PholoPresse.]
peu. après le décès de ta reine Victoria, '
survenu en 1901. Entre temps, le 6 juillet
1893. il avait épousé, en la chapelle
royale de Saint-James, à Londres, la
princesse Victoria Mary de Teck, de
deux ans sa cadette. De ce mariage il
eut cinq fils et une fille : le prince
SA MAJESTÉ LE ROI GEORGE V
Mais l'importance de ces derniers
n'est-elle pas supérieure ? Et l'action
personnelle du roi d'Angleterre
n'imprime-t-elle pas à la politique Le Souverain
anglaise, avec une continuité ren-
George V Fiédéric-Ernest-Albert nadue
plus aisée par l'adhésion unaquit
à Marloomugh House, le 3 juin
nime et incontestée de tout un peu-
1865, du loi Edouard VII (1841-1910),
ple, une direction plus accusée que et de la reine Alexandra, princesse de
celle qu'elle peut recevoir de gou- Danemark II >eçut, en même temps
vernements éphémères ?
que son frère, le duc de Clarence, l'en-
On peut suivre, dans les souvenirs seignement du vicaire de Sandringham.
de Lord Grey of Follodon, l'évolu- En 1677, le prince de Galles Edouard,
tion qui s'est faite, avant la guerre,
décida de faire naviguer ses deux fils.
V. les nomma aspirants de marine et
dans l'esprit des hommes politiques
leur fit visiter l'Inde, puis L;s différen-
britanniques et qui a eu pour résultes colonies de l'Empire.
tat de les amener progressivement Le prince George suivit ensuite 1
Inutile de dire mie le vote de cette
motion a suscité dans les couloirs de
la Chambre un certain nombre de commentaires
variés.
La Diète Japonaise
est dissoute
La Diète a été
midi, à 15 heures.
Quelques étapes de la vie de George V
Le roi Georgs et sa femme, alors qu'il Le couronnement à Delhi (Indes) des
n'avait pas encore succédé à Edouard VII Souverains anglais en 1912,
En 1913, le ro George V quittant le Palais de Potsdam
Guillaume II.
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Tokio, 21 janvier,
dissoute cet après-
L'on croit savoir que les élections auraient
lieu le 22 février.
en compagnie Voici, pendant la grande suerre. In roi George V en comoa"- 1- ~*néral
Joffre, du général Foch, du président Poincaré. tMvnHai i'UOto presse.,

MERCREDI 22 JANVIER 1933
L'épilogue
du procès
Stavisky du
LA MORT
Roi George V
RESTITUTIONS
? Paris, 21 janvier.
LA Oour d'assises de la Seine, prési-
dée par M. Barnaud et jugeant en ma-
tière civile, hors la présence des jures,
a rendu onze arrêts sur les demandes
formées par les parties civiles dans le
procès Stavisky,
Celles-ci obtiennent 36.223.902 fr. de
restitution, plus 194.500 francs de dom-
mages-intérêts, sans compter lés frais
d'enregistrement et les dépenses du
Ê rocès qui sont de l'ordre de un mil-
on.
Les accusés et les trois compagnies
« La Confiance », solidairement con-
damnés sont déclarés civilement res-
ponsables.
MM Garât, Guébin et Hayotte, qui
assistaient à la lecture de cet arrêt, se
sont pourvus Immédiatement en cassa-
tion.
I TOUS LES CONDAMNES
ONT FAIT APPEL
Hayotte et Guébin, qui étaient venus
de la prison de la Santé au Palais de
Justice, ont signé, aujourd'hui, les dé- ,
lais expirant ce soir mardi, leurs pour- d() triompher aux élections
(Suite de nos informations de l r ' page).
APRES LA GUERRE
Londres, 21 janvier.
En octobre 1922, la coalition qui sou-
tenait Lloyd George au pouvoir, se dis-
sout le parti conservateur ayant déci-
dé de se présenter aux élections comme
parti indépendant. Et c'est la démission
obligatoire du premier libéral. Les con-
servateurs vont venir aa pouvoir. Les
années se succèdent. Le gouvernement
travailliste ue Ramsay Mec Donald
s'installe au pouvoir en 1924, et l'on se
demande quelle sera alors l'attitude du
Paiais. Elle demeure extrêmement cor-
recte et très constitutionnelle. Le roi
George reste 1 arbitre. Il n'intervient
pas dans les luttes politiques, recon-
naissant à son peuple le droit de se don-
ner un gouvernement de son choix. Il
se contente d'animer et de rappeler à
tous leur devoir envers l'empire.
Le tl novembre 1924. le premier Mac
Donald remettait au roi la démission
fié son cabinet, et Gsorge V chargeait
M. Stanley Baldwin de former le gou-
vernement. Les conservateurs venaient
vois contre l'arrêt de la Cour d'assises |
de vendredi dernier.
D'autre part, comme MM. Garât, Des-
brosses, le général Bardi de Fourtou et
M. Bonnaure ont signé, samedi soir,
En 1929, les élections ayant été tuie
| fois de plus contraires aux conserva-
i teurs, M. Mac Donald redevint chef
, d'un cabinet travailliste. Le moment
rêt de la Cour d'assises et que Tissier,
Cohen et Hatot, qui n'ont pas pu se i
déplacer cet après-midi, ont écrit au '
greffe criminel de la Cour suprême pour
signifier leur intention de signer.
Un certain nombre de cas restent
pourtant à examiner, notamment celui
de l'ancien sénateur du Tarn-et-Garon-
ne, M. Auguste Puis ; le cas du docteur
Vachet, du maître des requêtes Vincon,
du commissaire Bavard, de l'inspecteur
Constantin, de l'aeent d'affaires Tixier
et de la femme Suzanne Avril.
LOTERIE
Nationale
LA FORTUNE N'A PAS ÉTÉ AVEUGLE
Verdun, 21 janvier.
Le titulaire du billet 0.090.991, qui
gagne '1 millions, est M. Emile Labriet,
âgé de 56 ans, cafetier-cultivateur à
Herbeuvilie, petite commune du vigno-
ble meusien.
M. Labriet a appris l'heureuse nou-
velle, vers minuit, alors qu'il venait de
présider une petite fête à laquelle U
avait convié plusieurs de ses amis de
la commune.
Bouleversé par l'événement et dési-
reux d'éviter les curiosités, M. labriet
parde la chambre. Sa femme, âgée de
54 ans. vaque comme à l'ordinaire à
ees occupations quotidiennes.
Les époux Labriet ont un fils âgé
de ?7 ans, sergent au E0" bataillon d?
chasseurs $ pied, à Sarreguemines, et
une fille mariée et domiciliée à Nan-
t8i*ro.
Le billet avait été vendu par la suc
cursale de la Société Générale, i
Verdun
LES LOTS DE 100,000 FRANCS
De noire correspondant particulier
Roquecor (T.-eML). 21 janvier.
Le n' 403.245 de la quatorzième tran-
che, pris en participation par dix per-
sonnes de Roquecor, gagne 100.000 fr.
LES HEUREUX GAGNANTS
Béziers, 21 janvier
Dix jeunes gens de Villeneuve-les-Bé-
ziers, qui avaient pris en participation
un billet de la Loterie Nationale, ont
gagné un million.
Mouvement administratif
Paris, 21 janvier.
Sont nommés :
Préfet du Tarn : M. Ducombeau, se-
crétaire général de la préfecture de
la Haute-Garonne.
M. de Bernardi, sous-préfet de Briey,
est nommé préfet et mis à la disposi-
tion du gouverneur général de l'Al-
gérie.
Sous-préfet de Briey : M. Schmidt,
secrétaire général de la préfecture de
la Moselle.
Secrétaire général de la préfecture
de la Haute-Garonne : M. Delpoux,
sous-préfet hors classe, hors cadres.
Sous-préfet hors classe, hors cadres :
M. Robert de Bailly, secrétaire général
de la préfecture de la. Marne.
Secrétaire général de la préfecture
de la Marne : M. Morel, sous-préfet de
Vitry-le-François.
Sous-préfet de Vitry-le-François : M.
Pierre Bailly, sous-préfet de Sarregue-
mines.
Sous-préfet de Sarreguemines : M.
Lalanne, sons-préfet de Nontron.
Sous-préfet de Nontron : M. Andrieu,
chef de cabinet du préfet de la Loire.
Sous-préfet, de Montargis : M. Just,
sous-préfet de Pontivv.
Sous-préfel de Poniivy : M. Moussi-
net, sous-préfet de Montargis.
Arrêtez Vite Vos
Maux De Reins
Des milliers de personnes atteintes de nais
de reins ou de faiblesses de vessie ne sont
plus obligées de se iever la nuit et ne souf-
frent plus des jambes, de nervosité, raideur,
rhumatismes, lumbagos, cuisson, brûlures,
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libre social. L'agitation politique était
à son comble. Les initiatives gouverne-
mentales n'étaient pas toujours heureu-
ses. Une inquiétude sérieuse se mani-
festait.
George V, cependant, laissa se dérou-
ler l'expérience. Sans doute, pensait-il
que la leçon des faits comportait pour
l'avenir des avertissements salutaires.
Les événements devaient lui donner
rapidement raison.
Mais auparavant, l'Empire britannique
connut des événements graves et no-
tamment la révolte dans l'Inde qui sut
vit la Conférence mixte anglo-hindoue
de Londres (novembre 1930).
Arrive l'année 1931. Le Cabinet tra
vailliste est toujours au pouvoir, mais
par sa politique la livre menace de s'ef
fondrer. Et les travaillistes sont bien
tôt dans l'impossibilité de garder le
pouvoir.
George V revint en hâte du château
de Balmoral (Ecosse). Le souverain
avait gardé, en ces circonstances criti-
ques, le calme et le sang-froid qui le
caractérisaient. Sa haute impartialité
vis-à-vis des partis lui valait un respect
dont peu de souverains avant lui avaient
pu se flatter. Il n'en avait que plus
d'autorité pour donner de sages avis
et les faire exécutei.
M. Mac Donald comptait remettre
au roi sa démission et celle de ses col-
lègues George V lm conseilla de ne
rien brusquer et de revenir le voir 1
lendemain matin, ajoutant que puis-
qu'il était de cœur avec les chefs des
partis libéral et conservateur, il pourrai
même revenir avec eux. ce qui fut fait
Et le lendemain, George V présida la
réunion des trois leaders politiques réu-
nion au cours de laquelle tut décidée la
formation d'un ministère d'union nation
nale.
Ce qu'a été le gouvernement d'union
nationale, aidé et soutenu par George V
et dont la formule n'a point varié de-
puis cinq ans, en dépit des changements
de personnes — M. Baldwin a rempla-
cé M. Mac Donald l'an dernier — tout
le monde 1* sait
L'année 1935 devait être à la fois une
des plus heureuses et peut-être des plus
graves de son lègne. Elle marquait le
vingt-cinquième anniversaire de son avè-
nement.
Pour être présents aux fêtes du jubi-
lé, les visiteurs affluèrent de tous les
points de l'Empire et du monde. Ces
témoignages spontanés et les messages
venus de tous les points du globe don-
nèrent au souverain et à la famille
royale les marques le3 plus éclatantes
d'une popularité sans précédent.
George V lègue à son successeur un
trône qui est entouré de la vénération
de tous ses peuples et un empire dont
l'étendue et le rayonnement entretien-
nent dans les coins les plus reculés les
bienfaits de la civilisation.
Notons que sous son règne, l'Angle-
terre s'accrut des colonies allemandes,
de la Palestine et d'une partie de l'Asie
Mineure. Par contre, l'Egypte et l'Irlan-
de obtinrent leur autonomie.
A 12 h. 20, il atterrissait sur l'aéro-
drome de Hendon, aérodrome militaire
de la capitale. De là, le nouveau mo-
narque se rendit immédiatement au
palais de Saint-James où il arriva vers
13 h. 15.
Quoique sportif, le public anglais pa-
rut frappé de stupeur que le nouveau
roi Edouard VIII et le duc d'York, hé-
ritier présomptif de la couronne, pus-
sent, douze heures après le décès de
George V, risquer leur vie en volant
pour se rendre du château de Sandrin-
gham à Londres.
L'ORDRE DE SUCCESSION
AU TRONE
Avec l'avènement du roi Edouard VIII
le titre d'héritier présomptif revient à
son frère cadet, le duc d'York.
Le titre de prince de Galles dispa-
rait tout au moins provisoirement. Une
ancienne coutume veut, en effet, qu'il
ne soit conféré qu'au fils aîné du Sou-
verain régnant. Or. Edouard VIII n'a
pas d'enfants. Il est le premier roi céli-
bataire que l'Angleterre ait eu au cours
des 176 dernières années. George III,
en effet, n'épousa qu'un an après son
avènement, en 1760, à l'âge de 22 ans,
la princesse Charlotte-Sophie de Meck-
lenbourg-Strelitz.
Le Roi peut toutefois donner le titre
de prince de Galles à qui bon lui sem-
ble. Mais rien n'indique qu'actuellement
le nouveau Roi songe à le conférer au
duc d'York.
L'ordre de succession est désormais
le suivant :
1* Le duc d'York ; 2" la princesse
Elisabeth d'York ; 3° la princesse Mar-
garet-Rose d'York ; 4° le duc de Glou-
cester ; 5° le duc de Kent ; 6. le prin-
ce Edouard de Kent ; 7. la princesse
royale ; 8° le vicomte Lascelles ; 9'
l'honorable Gérard Lascelles.
Le Parlement Français
rend hommage à la mémoire
du Roi George V
A LA CHAMBRE
Le nouveau
souverain
Lâ TEMPERATURE
Maxtma du 20 Janvier. — Pau, 18 : Biar-
ritz. 17 ; Bordeaux. Marseille-Marignane,
16 • Clennont-Kerrand 15 , U'iyan l a cou
lire Toulouse Perpignan. Lyuii. 13 : Paris-
Montsouri.i. Tours Avord, l-i , Valenrieniies.
'Amibes, Dijon, Nancy. Slra-bourg. Il ; ( a
lais-Saint lnglevert, Le Havre Brest, » ;
Rennes, Cherbourg Nantes. Brehat, 6 : Be-
sançon, fi.
Minima du '.'I Janvier. — Biarritz. Perpi-
gnan, lu -. ltfnan-I.a Cmilire. Bordeaux, An
tibes, 8 • Nantes, *t • lires!, eL llavie. Hen
nés, Tours. 5 ; Valeneiennes. l'ai is Montsou.
ris. Avord. Cherbourg Toulouse litéhat,
Besancon, Strasliotirg, KeiinM ; talais
Saint-lnglcveit. Marseille-Marignane, Ljoii,
Dijon, Nancy, 3.
Prévisons de la Tour Eiffel
Sud-Ouest et Massif Central. — Temps mé-
diocre et instable, -lel te comrant par in-
tervalles avec averses et pluies: grêle OU
neige ettreconpees d'êc'.aircles; vent alterna-
tivement d ouest à nord ouest modéré a as-
sez fort et lrrégutier, minimum en baisse;
laibles gelées.
Sud. — Pluies nocturnes e' matinales sui-
vies d'amélioration progressive: chinés de
îieigs dans les Alpes; vent du secteur nord-
est, modéré, irréguper, décroissant puis t'a.
rlentant à nord-ouest,-, minimum en failbé
hausse.
La succession
UN MESSAGE A ÉTÉ LU
DANS TOUTES LES VILLES
DE GRANDE-BRETAGNE
Londres, 21 janvier.
« Oyez'! Oyez ! le Roy est mort, Vive
le Roi ! ». Telle est la proclamation
traditionnelle qu'un héraut d'armes de
la Cour lança, hier soir, du haut des
marches du Stock-Exchange.
George V est mort De droit, son fils
aîné, le Prince de Galles, lui succède.
C'est ce qui a été signifié, aujourd'hui,
dans toutes les villes de Grande-Breta-
gne et du nord de l'Irlande, où le mes-
sage suivant a été lu s haute voix :
« Attendu qu'il a plu à Dieu tout puis-
sant de rappeler à Lui notre feu souve-
rain lord George V monarque glorieux
et béni, par la grâce de qui la couron-
ne impériale de Grande-Bretagne et
d'Irlande revient uniquement et de droit
au haut et puissant Prince Edouard-Al-
bert-Christian George - André - Patrick -
David. Nous par conséquent les lords
spirituels et temporels de ce toyaume,
étant assistés des membres du Conseil
privé de feu Sa Majesté et d'un certain
nombre d'autres gentlemen de qualité,
du lord-maire, des aldermen de qualité,
toyens de Londres, par la présente,
d'une seule voix et d'un seul consente-
ment de langue et de cœur, publions et
proclamons que le haut et puissant
Prince Edouard-Albert-Christian-George-
André-Patrick-David est maintenant,
par la mort de notre feu souverain,
d'heureuse mémoiie. devenu notre seul
souverain légal et de droit, lord
Edouard VIII, par la grâce de Dieu roi
de Grande-Bretagne, d'Irlande et des
Dominions britanniques au-delà des
mers, défenseur de la foi, empereur des
Indes, a qui Nous reconnaissons toute
notre foi. notre confiance constante,
avec toute notre cordiale et humole af-
fection, priant D;eu. par qui régnent
les rois et les reines, de donner au roi
Edouard VIII longues et he reuses an-
nées pour qu'il règno sur Nous. »
EDOUARD VIII
COMMENCE SA VIE ROYALE
Le nouveau roi d'Angleterre, qui
monte sur le trône sous le nom
d'Edouard VIII. bénéficie d'une popula-
rité considérable. Cette conquête de
l'estime universelle tient en partie à ce
que le nouveau roi est profondément
humain.
Mille traits de sa vie montrent que
depuis son enfance sou souci constant
a été d'approcher les hommes avant
tout en homme et de ne jamais per-
mettre à son rang de le priver du con-
tact direct de ses futurs sujets. Soldat,
sportirjan. orateur, il a merveilleuse-
ment compris que les devoirs de la
royauté l'emportent sur ses privilèges.
Né à White Lodge (Ricbmond) le
Î3 juin 1894, alors que ses parents
étaient encore duc et duchesse d'York
le prince fut baptisé le mois suivant
et reçut les noms d'Edouard, Albert,
Christian. bien faits
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^45
MERCREDI 22 JANVIER 1936
DERNIERE HEUR
LA MORT DU ROI GEORGE V
Nouveau Roi à l'Armée
Baldwin à la Nation
Un Messa
et de
Les funérailles auront lieu mardi dans la chapelle de Saint-Georges
Le nouveau souverain
A TRAVERS LE MONDE
Londres, 22 janvier
Et maintenant l'Heure était \eitue de
parcourir l'Empire et de visiter Je
n 'sâ première visite fut pour le Cana-
da où il y passa plusieurs mois dans
la seconde moitié de 1919. Il en visita
les grandes villes, parcourut la prairie
et les montagnes rocheuses et reçut
même, un titre de chef indien.
profitant de sa présence, de I autre
côté de l'Atlantique il rendit visite au
président des Etats-Unis, a Washing-
ton, et alla a New-York, ou la .fran-
chise de la cité . lui fut conférée.
Au printemps suivant il visita 1 Aus-
tralie et la Nouvelle-Zélande, et resta
absent sept mois.
Fn octobre 1-941 il partit pour les In-
des où il reçut un accueil enthousiaste,
lUii* se rendit au Japon et ne revint en
Angleterre qu'au mois de juin suivant.
Fn 1923 il passa des vacances au Ca-
nada 'incognito sous le nom de lord
Benfrew, dans le « ranch » qu'il avait
acheté près de Galsary (Albetta), lors
-
Sc.L d o. n0mb r eux amre s domaines en
no finf ' VV ' lfsl,i re. Devoushire, Cor-
ViVerL^ nch „ uu .Canada ei s'intéresse
qn'ot ««inculture et â l'élevage
i i on y pratique
jEa 'dehors de l'a danse
distraction d
l'allemand, l'espagnol, l'italien, le por-
tugais le danois et le gallois.
^u cours des derniers mois de 1 an-
née 193ô. le prince de Galles avait pris
une part particulière active aux affai-
res du pays et l'intérêt qu'il montrait
aux problèmes internationaux s était no
tableniêut accru. Il se tenait constam-
ment au courant, des événements et le
rôle que ioua la Grande-Bretagne à Ge-
nève, pendant !â deuxième partie de
l'année, suscita do sa part une atten-
tion vigilante. Le lourd héritage qu'il
assume, le trouvera donc préparé à'sa
tâche délicate de conseiller et d'arbitre.
Le Message de M. Baldwin
M. Stanley Bladwin, premier ministre,
prononçant ce soir un discours radiodif-
fuse au peuple britannique, a fait cet
éloge émouvant du roi George :
« S'il y a bien une chose que notre
roi a certainement faite, cela a été de
servir notre génération et c'est pour ce-
la que la nouvelle de la mort de Sa
Majesté a été accueillie partout comme
une affliction personnelle, non seule-
ment dans ce pays, mais encore dans
tout l'Empire et, je crois même, au delà
de nos frontières.
« Il n'y a pas un mois que le monde
entier entendait sa voix, maintenant à
jarr/Cs silencieuse, s'adresser à ses su-
jets Un père siégeant au milieu de sa
famille parlait à son peuple, aux mem-
bres de sa plus grande famille, de sa-
gesse, de courage et profonde sympathie
humaine Et, c'est comme membre
d'une même famille que nous le pleu-
rons aujourd'hui. Car ce sont des mil-
lions de personnes qui doivent sentir
comme moi-même qu'un ami sage et
bon, qu'un conseiller nous a été enle-
vé ».
Puis, après avoir traduit en paroles
émues, la sympathie plus profonde en-
core que chacun ressent à l'égard de
la reine dans un tel moment, le pre-
mier ministre a repris :
« Qu'il me soit permis, en ces quel-
ques minutes qui me sont données pour
vous parler du roi,, de vous le représen-
ter tel que je l'ai connu l'année derniè-
re et d'essayer de vous le dépeindre
comme un homme qui a porté les res-
« J'ai appris à comprendre et à appré-
cier ces caractéristiques essentielles qui
les unissaient dans la crise la plus
*ra,ve de notre histoire : le même fer-
vent attachement a la Couronne, la mê-
me bonne humeur et la même endu-
rance, dans l'adversité, la même dé-
termination à. maintenir les traditions
de chevalerie et de courage, qui sont
notre patrimoine commun.
« Dans les jours plus heureux de la
paix, -j'ai été à même de voir, par deux
visites personnelles,- les forces militai-
.res de la Couronne ici et à l'étranger
"t |*al partout constaté avec fierté cette
même attitude courageuse par laquelle
elles se sont distinguées sur le champ
do bataille.
« En assumant les grandes respon-
sabilités qui m'attendent, je me senti-
rai plus fort de la confiance que je
sais pouvoir placer en la fidélité iné-
branlable des soldais de tous rangs,
qui servent la Couronne dans tout
l'Empire •.
L'HOMMAGE TRAVAILLISTE
Tandis que le roi Edouard VIII se
trouvait au Palais de Buckingham, M.
Attle, chet du Groupe travailliste par-
lementaire, accompagne de sir Walter
Citrine, secrétaire général du Congrès
des Trade-Ùnions et Mme Adamson,
présidente du parti travailliste vint au
palais remettre au roi un document lui
témoignant de toute la sympathie du
Conseil National travailliste à l'égard
de la famille royale.
AVANT LE CONSEIL PRIVE
DE LA COURONNE
Au Palais de Buckingham, 'e souve-
rain conféra avec son frère le duc de
Gloucester et il discuta avec ies chefs
militaires et navals, de la police et de
la maison militaire, de l'ordonnance des
funérailles de son auguste père.
Cependant une foule de plus de 10.000
personnes stationnait aux approches de
Buckingham et de Saint-James, dans
l'espoir d'apercevoir le roi. Cependant
presque personne n'eut le temps de le
reconnaître au fond de sa voiture lors-
que le souverain de retour de Buckin-
giiam arriva au Palais Saint-James, à
nande
V noïre° Vien^C VusTs I n«S? d
à rtat f Venticn person-
drapeaux sont en berne les nelle du roi George V une influence
1 modératrice sur la politique extérieure
de son gouvernement. Ou connaît trop
bien en Italie la vénération du peuple
britannique tout entiei pour sa maison
royale pour ne pas doute- que les direc-
tives suprêmes du roi seront suivies
ponsabiïités de_ sa situation, pendant ! 16 heures pour assister au Conseil Pri
ce qui a peut-être été le quart de siè-
cle le plus difficile pendant lequel un
monarque ait pâmais été assis sur le
trône »
« Il n'a eu aucun répit pendant ces
25 années. Le monde entier a toujours
été secoué et il n'a jamais eu la pers-
pective de voir deux ou trois années
de tranquilité et de paix pouvant éviter
des soucis à lui et à son peuple.
« xi a, Juue sou îuid tuiuuôvdsement
jusqu a 1a un et c est poux moi un su-
jei, ue grautuué que ae eoiisiaerer
u.ua;jies »4 maïaaie uii y a six ans, il
IUJ. aii/ ew; aoutie ae voir, i année ae
son jubue et je me réjouis ae paiser
que, toujouis modeste, toujours Goûtant
ue ses lorces et se ueinauctant ce que
son peupie pouvait penser ae ce qu'il
avait îa.u eu essaye ue laire, ii ait pu
constater que tout, ce qun a fait roi
avait proioiidément auacnê vous les
cceuiS.
« oela eut un profond effet sur lui
et il n en parla jama.s sans une grande
émotion, oepenuaiu, nous savions que
sa aernière maladie lui avait pris tou-
tes ses reserves ae loi ces et que tout
autre mai, même léger, le frapperait
auremeiu.
« o ai pù constater che zlui, dans les
mois qui on„ suivi le jubile, qun était
encore plus bienveillant, plus calme,
qun mûrissait encore plus ses avis et
jeus aoirs i impression, dont te lis part
a mes amis, qu'il était désormais prêt
pour le long voyage pour lequel il est
parti si vite ».
Le premier ministre rappela ensuite
combien la mort récente ae ia princesse
Victoria, sœur ae George V avait éprou-
vé le monarque.
Le ton du message se fait ensuite en-
core plus familier et M. Baldwin d'évo-
quer la dernière entrevue qu'il eut avec
le souverain lors des t'êtes de Noél.
Puis, M. Stanley Baldwin a donne ces
détails sur la bonté du roi durant la
courte maladie qui devait le'mporter.
« Le roi, dit-il, a eu dans ces instants I
de brefs intervalles de lucidité qu'il i
employait chaque fois pour s'enquérir I
de quelqu'un, pour faire une remarque
aimable, pour exprimer des mots de
gratitude.
« Dans l'un de ces moments il manda
son secrétaire et lui demanda : 1° Com-
ment va l'Empire ? »
— Tout va bien dans l'Empire, Sire,
lui fut-il réoondu ».
Le roi sourit et reperdit connaissance.
Car c'est à cela qu'il pensait toujours
subconsciemment. si bien que la ques-
u ' tion se posait naturelleme :, dès qu'il
recouvrait sa lucidité
Derrière la pompe et le décorum qui
entourent ses hautes fonctions, il tra-
vaillait nuit et jour.
L'accomplissement de son devoir au
mieux de ses capacités était le prin-
cipe conducteur de sa vie.
Il apporta a l'exécution de ses fonc-
tions lés qualités qui font le charme
de la vie privée et ce n'est pas seule-
ment en vertu d'- son rang, mais encore
en vertu de sa. nerson^e ou'il a été le
premier gentilhomme du pays.
ve.
A partir de 15 h. 45, les voitures offi-
cielles arrivent successivement.
On aperçoit à l'intérieur des limousi-
nes, les uniformes de gala des chefs
de l'armée de l'air et de la marine,
ceux des hauts dignitaires de l'Etat.
On remarque au passage la Seule fem-
me qui ait un titre de conseiller privé:
c'est miss Margaret Bondfield, ancien
ministre du Travail, dans le premier
ministère Mac Donald.
Passent ensuite le 'ord maire, ses al-
dermen.. et les fonctionnaires munici-
paux.
M. Baldwin entra sans être aperçu
par la cour des Ambassadeurs.
Il fut suivi par lord Hailsham, sir
John Simon, M. Runciman, sir Godfrey
Collins, M. Oliver Stanley, M. Neville-
Chamberlain, sir Kingsley Wood et lord
Greewood.
M. J. H. Thomas arriva seul en taxi,
tandis que M. George Lansbury, le doc-
teur Addison et M. Hébert Morrison
descendirent de la même voiture.
LE CONSEIL PRIVE
le capitaine Fitzroy, prêtait le serment
d'allégeance au nouveau souverain : il
jurait allégeance à Sa Majesté Je roi
Edouard VIII, ses héritiers et succes-
seurs, conformément à la loi.
Le speaker a été suivi par le premier
ministre et^tous les membres du gou-
vernement.
LE DEUIL
A LA COUR
Londres, 21 janvier.
Le communiqué officiel suivant a été
publié au palais de Buckingham j
« Le roi ordonne : la cour prendra
le deuil pour une période de neuf mois,
a dater de ce, jour, a l'occasion de la
mort de S. M. le roi George V.
« La cour prendra le demi-deuil le
] 41 juillet prochain ; elle le quittera Je
mercredi 21 - octobre. »
En vue des Funérailles
Les détails des funérailles du roi
George ne seront pas fixés avant de-
main. Cependant, on en connait déjà
les grandes lignes.
De la petite église de Sainte-Magdalè-
ne, où elle a été déposée aujourd'hui,
la dépouille mortelle du roi sera trans-
portée jeudi, sur un affût de canon ti-
ré par quatre chevaux, à la gare royale
de Wolferton, où elle arrivera vers midi.
Deux cents membres de la police du
Norfork feront la haie sur le parcours
qui est d'environ 3 kms 500. La reine ne, tirées depuis minuit jusqu'à l'heure
Mary, Edouard VIII et les autres mem- 1
bres de la famille royale suivront à
pied. Le corps du souverain sera placé
dans un wagon capitoné qui sera ache-
miné vers la capitale.
Le cercueil, qui a été fait du bois des
arbres abattus dans le parc de Sandrin-
( gham, sera placé sur l'affût d'un canon
par 8 grenadiers. La garde d'honneur
sera composée du 5e bataillon du régi-
ment de Royal Norfolk. Les restes du
monaroue seront transoortés dans le
grand hall du Parlement de Westmins-
ter, où le coros sera exposé drapé dans
les plis de l'étendard royal et l'Union
Jack, surmonté de la couronne oui ser-
vit au couronnement et du sceptre ro-
yal. Le jour et la nuit, des gentlemen
de la Garde Royale monteront la garde
d'honneur.
Les dispositions pour la cérémonie
des funérailles seront virtuellement les
mêmes que celles, qui avaient été prises
lors des obsèques du roi Edouard VIL
Les funérailles auront lieu mardi, dans
la cbaneile de Saint-Georges du château
de Windsor. •
Le souverain sera inhumé' dans le ca-
veau roval du château, airorès d°s tom-
bes d'Henri VIII. Charles 1", Edouard
VII et la reine Alexandra.
A 8 heures du mal m, . Great tom »•
la grosse cloche de la Cathédrale Saint-
Paul a commencé à tinter. Le glas a
sonné pendant deux heures.
Depuis des siècles, « Great tom » a
tinté pendant une heure lorsqu'il s'est
agi de la mort d'un des membres de
la famille çojaje ; pendant deux heu-
res lorsqu'il s'est agi de celle du roi
Instinctivement, les hommes passant
devant la cathédrale se découvrent à
la même heure, les drapeaux britanni-
ques flottant sur les édifices du Parle-
ment et sur tous les édifices gouverne-
mentaux ont été mis en berne.
Dans toutes les églises, et notam-
ment à l'abbaye de Westminster, des
prières ont été dites pour le repos de
I âme du monarque décédé.
A 9 heures précises, les batteries d'ar-
tiilerie ont tiré une salve de soixante-
dix coups de canon de minute en mi-
nute, en mémoire des 70 ans du roi
dé l'un t.
Le Stock Exchange et le Marché aux
Changes sont fermés, ainsi que les
théâtres, les music-hall, les cinémas et
les stations de T. S. F.
Los réunions hippiques et les mat-
ches de football ont été annulés, ainsi
que les réunions politiques. Le deuil
dans la capitale est général.
LA PRESSE LONDONNIENNE
Voici quelques commentaires sur la
mort du roi George V extraits des édi-
tions spéciales de la presse londonnien-
President du Conseil le télégramme sui-
vant :
« L* gouvernement de Sa Majesté du
Royaume-Uni, profondément touché des
sentiments de sympathie exprimes par
le gouvernement français pour la perte
irréparable éprouve par la nation bri-
tannique dans la mort de S. M. le Roi
me prie de présenter au gouvernement
français ses remerciements les plus sin-
cères, auxquels je désire joindre l'expres-
sion de ma gratitude personnelle pour
le message de Votre Excellence ».
LE CHANCELIER HITLER
rv . , Berlin, 21 janvier.
Des la réception de la nouvelle de la
mort du roi George V, le chancelier Hit-
ler a adresse au roi Edouard VIII le té-
légramme suivant :
« La triste nouvelle du décès de S M
le Roi George V m'a profondément
peme. Je prie Votre Majesté de recevoir
avec mes sincères condoléances et celles
du gouvernement du Reich l'assurance
avec plus de respect encore après sa
mort..
A LA COUR D'ITALIE
A la cour d'Italie, où Ion était direc-
tement informé de l'évolution de la ma-
ladie du roi d'Angleterre, la nouvelle de
sa mort, apprise pourtant à une heure
tardive, a produit une impression dou-
loureuse.
On sait que l'ambassadeur d'Italie à
Londres. M. Dino Grandi, avait été tout
spécialement charge de prendre conti-
nuellement des nouvelles sur l'état de
l'auguste malade, et que la reine Alexan-
dra s'était montrée particulièrement
touchée de cette attention.
Demain, le roi Victor-Emmanuel or- i,
donnera le deuil réglementaire de la I H' nro „TL„ ,P- eU ,ple, alle,mand tout en-
cour et désignera son représentant aux I "^..^.l.Çï a i 1 . a lour.de P.erte Que la
^œ;' sahm ' ."détesté Tes
ea tes et confesse n'avoir jamais m
de ÎL a " x é, ' ,,eos - (1 "

MERCREDI 22 JANVIER 1939
LA JOURNÉE
DU 22 JANVIER 1936
Saint du jour : Saint Vit* eut.
Fête à souhaiter s Saint Raymond.
«-> i\ heures, aux Souvçautés : Uala
'de boie.
m~-> 21 heures, à la Vante-Alighieri
(2. rtig Caniearil),' conférence par
M. Vabbé Vrèzouls : « Les visages de
l'Italie «.
LE PROPOS DU JOUR Y
Arcades ambo!
La messe du 21 janvier
La messe traditionnelle pour le
repos de l'âme du roi Louis XVI et
des autres membres de la famille
royale victimes de la lureur révolu-
tionnaire a été célébrée, nier matin,
. grand chœur de la Métropole, en
présenze .d'une foule nombreuse et
recueillie par M. l'abbé Redon, vi-
caire de la cathédrale. Il est conso-
lant de voir qu'après plus d'un siè-
cle, et dans une époque d'oubli fa-
cile, les mêmes fidèles, où les jeunes
viennent combler, chaque année, les
vides causé pa* le temps, se réunis-
sent en si grand nombre pour de-
mander à Dieu de prendre en pitié
les augustes victimes de ce 21 jan-
vier 1793 à jamais néfaste à la
France toujours secouée, ébranlée
par la même fureur antipatriotique.
A l'heure où la cluv. se fait sur
les lugubres événements de la Ré-
volution et où les plus grands es-
prits rendent tour a tour justice à
un roi qui ne pécha que par trop de
bonté et dont il apparaît que la
grande majorité des Français de-
meuraient fidèles à Sa Personne et
à sâ famille, c'est avec plus d'émo-
tion et de ferveur que jamais que
les royalistes, et tous les patriotes,
implorent la miséricorde divine pour
ceux qui moururent en martyrs de
la Foi et de la grande idée que re-
présentait la Monarchie française
Parmi les fidèles qui assistaient à
la cérémonie d'hier, on remarquait | l'essentielle, d'ailleurs
Notre confrère de la Petite Gi-
ronde, M. Bach, journaliste cepen-
dant avisé et fort à la page, nous
paraît nourrir de robustes illusions.
Ayant sevèremènt jugé, comme
d'ailleurs elles le méritent, les abs-
tentions de MM. Ducos et Amat, vé-
ritables giroflèe-girofla du parti ra-
dical-socialiste toulousain, dans le
dernier vote de confiance, M. Bach
émet l'espoir que, revenant à de
meilleurs et, surtout, à de plus cou-
rageux sentiments, ces deux mou-
lins à vent de la politique finiront
par opérer leur redressement et par
adopter une attitude moins suspecte
de complaisance vis-à-vis du Front
Commun dont leurs électeurs répu-
dient énerglquement les tendances
— ainsi que M. Bach le marque fort
bien.
Eh ! bien, nous sommes loin de
partager cette confiance : girouet-
tes, tournant à tous les vents, de-
puisleurs débuts dans la vie politi-
que, MM. Ducos et Amat le sont. Ils
le resteront ! Ce n'est pas après
des années de pratique du sport par-
lementaire qui n'a pas son pareil
pour plier les échines, que les deux
frères siamois de la radicaille sau-
ront adopter une attitude ferme et
rigide. On ne se fait pas l'âme d'un
lion, quand on a celle d'un lièvre !
Nous nous étonnons, encore une
fois, que, sur ce point, M. Bach, qui
connait mieux que nous les deux
compères, dont nous nous occupons,
puisse se tromper si grossièrement
quant à la trempe — plus juste se-
rait d'écrire la « détrempe » — de
leur caractère.
Et cela vient, sans doute, de ce
que le rédacteur de la Petite Gi-
ronde oublie l'une des causes —
des votes
FAITS DIVERS
UN TAXI FAIT UNE EMBARDÉE
Deux blessés
Mardi, vers 12 h. 45 le taxi-auto
n° 107, appartenant à M. Fernand Bons,
demeurant 25, rue Ozenne, descendait
la rue d'Alsace, sur sa droite, venant
de la place Esquirol et se dirigeant vers
le square du Capitole lorsqu'arrivant
a la hauteur de la rue Durantij à la
suite d'un coup de trein, il fit sur le
pave glissant une embardée qui le lan-
ça sur sa gauche et alla s'écraser contre
l'arriére de la remorque d'un tram à
l'arrêt, devant la rue Lapeyrouse.
Après ce choc, l'auto continuait sa
course et allait s'arrêter l'avant sur le
trottoir de gauche de la rue où, par
bonheur, personne ne passait à ce mo-
ment.
Un adjudant et un serg;nt-chef d'un
régiment colonial se trouvaient dans la
voiture et ont été blessés par des éclats
de vitre. Ils ont été soignés dans une
pharmacie.
Une enquête est ouverte.
TOUJOURS
LES VOLS DE BICYCLETTES !
Le jeune Pierre Landresse, âgé de dix-
sept ans. demeurant £5 boulevard Ar-
mand-Duportal, a porte plaints contre
inconnu, au premier arrondissement,
pour vol de sa bicyclette, commis le 19
courant, entre 14 et 19 heures dans le
couloir d'un immeuble de la rue Saint-
Rome.
CN PREVISION DU FROID
M. Emile Cazal, étudiant, demeurant
27, rue des Salenques, a porté plainte
pour vol de son pardessus commis
hier soir, vers 19 heures, dans la salle
du café Conti. Une enquête est ouverte.
UN PORTEFEUILLE
CHANGE DE POCHE
M. Jean Simon, photographe demeu-
rant 36, rue d'Alsace, a porté plainte
pour vol de son portefeuille contenant
environ 100 francs. Le vol a été com-
mis hiers soir, vers 17 heures, au café
Conti. La Sûreté a été avisée.
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la salle et aux bèures des cours.
M. le Doyen honoraire Abelous, pré
sident dès Comités royalistes de la
Haute-Garonne ; le Marquis de.Pà-
Uminy, président du Conseil d'admi-
nistration de Ygxpress au Midi, et
M. Guèze, rédacteui en chef du
journal ; Mme de Cheidebien, prési-
dente des Dames royalistes ; Mlle
de Pins, présidente des Jeunes Filles
royalistes, etc..
Pendant la messe, le grand orgue
magistralement tenu par M. le cha-
noine Massot, organiste titulaire de
Saint-Etienne, s'est fait entendre,
mêlant ses harmonies aux prières
des assistants.
Les Incidents Jèze
LES ETUDIANTS EN DROIT
TOULOUSAINS SE SOLIDARISENT
AVÉJ LEURS CAMARADES DE PARIS
Ce matin, dés 9 heures, une vive ef-
fervescence régnait â la Pacûlté de
Droit. Déjà, les groupes discutaient en-
tre eux la décision du Comité d'entente,
invitant les étudiants à manifester, de-
vant le doyen de la Faculté de Droit de
Toulouse, leur indignation au sujet des
événements de Paris.
A 9 h. 30, M. le doyen pénètre dans
l'amphithéâtre et est accueilli par une
vive manifestation de sympathie, sui-
vie immédiatement par le chant de la
Marseillaise, les cris de « Jeze démis-
sion !». « Réouverture de la Faculté de
Paris ! »
ADrès avoir tenté de ramener au cal-
me ses étudiants, M. le doyen Thomas,
devant la violence de la manifestation,
dut renoncer à faire son cours. Une dé-
légation du Comité d'entente fut reçue
par lui, pour présenter les revendica-
tions des étudiants toulousains.
Leffre ouverte du Comité d'entente
des étudiants à M- le Doyen :
Monsieur le Doyen de la Faculté
de Droit de Toulouse.
La violente manifestation qui a eu
lieu ce matin, à votre cours, dans le
grand amphithéâtre, n'était dirigée con-
tre aucun professeur de la Faculté et
encore moins contre vous-même. Vous
avez été à votre entrée accueilli par
mille cris : « Vive le Doyen 1 », « A bas
Jeze ! ».
Cette manifestation était inspirée par
l'esprit de solidarité qui unit tous les
étudiants
Déjà la Faculté de Paris encore fer-
mée, et nous protestons contre cette
fermeture, ainsi que les autres Facultés
ont manifesté leur indignation contre
le professeur Jèze.
Nos maîtres de Paris nous ont fait
connaître son incommensurable cupi-
drite, et il court sur lui parmi ses col-
lègues des bruits bien fâcheux qui lui
valent dans le monde universitaire le
mépris général.
En effet, quand le chef du gouverne-
ment français doit se rendre à l'étran-
ger pour y défendre, dans une assem-
blée internationale, la politique de son
gouvernement, qui est celle de ia Fran-
ce aussi longtemps qu'il est au pouvoir,
ii n'appartient pas à un de nos maîtres
de la Faculté de Droit d'en combattre
l'autorité, au nom d'un gouvernement
étranger, par une pauviete d argument
et une partialité qui ne font pas hon-
neur à l'enseignement français.
Nous nous élevons energiquement
contre la fermeture illégale de la Fa-
culte de Droit de Paris et nous aver-
tissons nos camarades que si dans quel-
ques jours le Comité d'entente de Pa-
ris nous donne des instructions nouvel-
les, nous imposerons par tous les moyens
une grève générale de la Faculté de
Droit.
Loin de nous, Monsieur le Doyen,
toute Intention hostile à votre égard!
Nous sommes heureux de profiter de
cette occasion pour célébrer publique-
ment les mérites de tous vos collègues,
vos éminentes qualités d intellctuel vo-
tre esprit de justice et la bienveillance
paternelle que vous avez toujours mani-
festée, sans distiction d'opinion, à tous
ceux d'entre nous qui ont eu recours à
votre haute autorite.
En nous excusant encore de la vio-
lence de notre attitude inspirée par
l'esprit de solidarité, veuillez croire,
Monsieur le Doyen, à notie protond res-
pect. — Le Comité d'entente des étu-
diants en Droit de Toulouse.
ondoyants, et même contradictoires,
des deux parlementaires susdits :
c'est-à-dire, l'Obligation où ils se
trouvent l'un et l'âutrè d'obéir, au
doigt, et à l'œil, r.ux ordres de la
Franc-Maçonnerie dont la bannière
les abrite ensemble.
Voilà ce qu'il convient de ne pas
perdre de vue, cependant, si l'on
veut avoir le secret de l'attitude par-
lementaire de MM. Ducos et Amat
qui, sans cela, apparaîtrait plus bête
que nature.
Eh ! oui, certes, ces deux fanto-
ches savent fort bien que, dans leurs
circonscriptions, le goût, pour la po-
litique absufde et antinationale du
Front Commun, ou populaire —
comme ou voudra ! — est loin d'être
d'être très prononcé. De là, leurs
quelques votes pour le ministère
Laval — votes qui pouvaient faire
supposer — et étaient, en réalité,
destinés à faire supposer aux bons
amis élec leurs, que ces bons apôtres
évoluaient vers les idées raisonna-
bles.
Mais, dès qu'il s'est agi de con-
fiance à Laval, d'un vote vraiment
de principe et que soi-disant le
Paâârti, mais, en réalité la Loge, ont
eu ordonné de voter centre, nos deux
pantins ne pouvaient qu'obéir, la
mort dans l'âme sans doute, la co-
lique au ventre peut-être, mais bien
empêchés d'agir autrement, sous
peine d'être cassés aux gages.
En quoi ils pourraient, d'ailleurs,
avoir fait un très mauvais calcul !
Parce que (et, ici, nous nous re-
trouvons tout à fait d'accord avec
notre distingué confrère de la Gi-
ronde) parce que, ni les électeurs
du Saint-Gaudinols, ni ceux de la
vallée de la Garonne, ne veulent en-
tendre parler de politique de suren-
chère démagogique — sachant par
expérience -— ce qu'il leur en coûte,
— pas plus qu'ils ne veulent, pour
les représenter à la Chambre, de
députés dont l'âme ressemble au
taffetas dont la spécialité, on le sait,
est de changer de couleur selon
l'éclairage.
C'est par haine des fauteurs de
désordre que les modérés de ces ré-
gions ont élu MM. Ducos et Amat et
pour barrer la route aux suppôts de
l'Internationale.
Mais le jour où ces mêmes élec-
teurs se seront bien rendus compte
que Ducos et Labatut, Amat et Da-
vid c'est kif-kif — à part le faux-
nez dont s'affublent les radicaux
POUR ALLER EN VOYAGE
M. Maurice Caillés, voyageur de Com-
merce, de passagô à Toulouse, avait
laissé sa voiture devant le n° 16 dé la
rue Aléxandre-Fourtaniêr, de 19 hèurèS
à 20 hêures. En reprenant sa voiture il
a constaté que deux mâllêttès conte-
nant des échantillons lui avaient été
dérobées.
Plainte a été portée à la permanence
de police.
COLOMBOPHILIE
L'Exprets de la Patte-d Oie
Tous les membres de la 60ctété sont priés
d'assister à la réunion générale qui sera
tenue le jeudi 23 courant, à -81 heures pré-
cises, au siège cocial, café Larroque, place
de la Patte d'Oie
Ordre du jour : Compte rendu de la réu-
nion du sous-groupemeut; adhésion de nou-
veaux membres; bagues; renouvellement du
bureau- questions diverses.
Les personnes qui désireraient s'intéresser
au sport colombophile seront très amicale-
ment reçues et ions renseignements utiles
leur seront gracieusement fournis.
RUGBY
France contre Pyrénéet
n n'est actuellement question dans tous
les milieux sportifs, de la grande rencontre
qui va opposer dimanche prochain 26 jan-
vier sur le terrain des Ponts-Jumeaux, l'é-
quipe de France à l'équipe de Sélection des
Pyrénées.
L'équipe pyrénéenne parviendra-t-elle a
battre l'équine de France, Imitant ainsi celle
du Lauguedoc, qui réussit tout dernière-
ment cet exploit au cours d'un match qui
souleva l'enthousiasme des spectateurs. Jus-
qu 'ici une seule défection est signalée dans
l'équipe de France, celle de l'ouvreur Ser-
volle. dont le remplaçant n'est pas encore
designé.
Ce grand match qui comptera dans les
annales du rugby toulousain commencera à
14 h. 30 précises.
Ne pouvant répondre individuellement aux
nombreuses dèmahdes de renseignements qui
lui sont parvenues. 16 secrétariat du Stade
Toulousain Informe le public que la location
pour les places nuinérotéès à 15 francs sera
ouverte à partir rte .1cudt, de 17 heures a 19
hêurès .et continuèra tous lés jours, aux
mêmes hêurés. au secrétaria'. du Stade Tou-
lousain, 11. allées Jean-Jaurès.
Nalnàncn dei 11, ii «t 90 Janvier
François Lacroix, quartier Croix-Laurade.
Thérèse Menegaldo, quartier de la Ma-
nille (Sept-Deniers).
Françoise Descoinbes, rue Vestrepin pro-
longée, 54.
Olaude Michel rue Dufour-de-Pibrac 29.
Gilbert Verdeii, chemin du Préfet, là.
Georges Laffitte. chemin de l'Eglise-Mon-
taudran.
Fliane Delpit. rue Adolphe Talazac.
Jeanine Breil rue Milhes, 55.
Hélène RicalenS. rue des Teinturiers, 1.
Jeanine Verseille, chemin de la Glaciè-
re. (Lalande).
Pierre Tapie faubourg Bonnefoy. 54.
tnzanne Vidal, avenue du Lauragais.
Odette Dehnas, route (te Narhonne. 33.
Pierre Tastayre, rue Raymond-lV. 2.
Henri Slé allée Salnt-Agne, 11.
Pierre Deipoux, rue des Trente-six-Ponts,
numéro 89.
Bernard Dupla. rue du Béarnais prolon-
gée, n' 3.
Michella Soullé, rue des Récollets 75.
Claudine Andres, avenue de Lomhez, 13.
Juliette Cribaudo. chemin de la Croix-
Rtmge, i bis.
Pierre Mallebay. rue des Teinturiers, 1.
Guy Bonlzec, rue de la Pomme, 6.
André Halo Impasse Tourneteullle, 8.
Claire Geririet, rue Sainte-Cécile.
Jeanine Vergue, rue Lapeyrouse, 3.
Décès des 16 et 17 janvier
Elodie Lacroix, épouse Anduze, 67 ans,
rue Saint-Rémésy. 17. , „„ „„
Françoise. Coste, épouse Maurel. 79 ans,
rue 1 ournefeuille, 54.
Francine Dupouy, épouse Rouan, 45 ans,
place Duruy. 26.
Marie Bila. épouse Fujol. 77 ans, rue Pi-
gny ;la Coquille). . ,
Jeanne Marseille, épouse Nicolas, 67 ans.
rue Lapu.iade, 19.
Philomêne Gabaude, 30 ans, avenue des
Minimes, ts.
Pierre Fraisstnet. 78 ans. rue Lakanal, 10.
Madeleine Daydé. 90 ans. grands rue
Saint-Michel. 1.
Les Spectacles
Mme R. ONCINS, chirurgien-dentiste
de la Faculté de Paris. Spécialiste de
soins d'enfants. Redressem. 2, r. Bayard
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9, rue des TroiS-journéês.
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payons immédiatement les lots gagnés
par nos dixièmes quelle qu'en soit l'im.
portance. Comptoir Régional de Ban-
que (Dépôt central des Loteries), 8,
square du Capitole, créé en 1923.
«' SWEEPSTAKE. — Liste officielle
complète du tirage -du 16 janvier. Prix
0 fr. 50. Comptoir Régional de Banque.
(Dépôt Central des Loteries) 8 square
du Capitole.
AVIS ET CONVOCATIONS
Cours el Conférences
A LA DANTE ALIGHIERI
Un véritable régal littéraire et artis-
tique attend ce soir les habitués des
conférences de la DanteAligineri devant
qui, M. l'abbé Frézouls. professeur au
Petit Séminaire de Saiht-Sulpice, par-
lera sur . « Les visages de l'Italie ».
Il y a toute sorte do promesses, rien
que dans ce titre. Mais il y en a égale-
ment dans le talent du distingué confé-
rencier dont les auditeurs peuvent être
assurés qu'ii traitera son sujet à la fois
délicat et abondant, de façon à satis-
faire les plus exigeants.
Nous comptons donc rjue tous les fi-
dèles des reunions de la Dante seront-
là pour entendre M. l'abbé Frézouls et
pour l'applaudir.
SOCIETE CHARLES-BORD ES
Conférence de M. Jean BOl'EB.
« Don Juan » de Mozart
La Société Charles-Bordes nous con-
viait lundi soir à entendre une confé-
rence de M. Jean Loyer, sur le Don
Juan de Mozart, illustrée de fragments
de cet opéra.
Notre distingué et savant confrère,
narra avec infiniment d'agrément et de
fort intéressants détails, l'évolution de
ce légendaire et séduisant personnage,
socialistes devant les braves gens | en révolte contre la morale et la reli-
de la campagne — soyez bien sûrs
que ces braves gens chercheront ail-
leurs appui, guide et sécurité.
Et MM. Ducos et Amat, équilibris-
tres à la manque, feront, ce jour-là,
une belle culbute !
Qui les plaindra !
L. de F.
Secours de chômage
AVIS IMPORTANT
Les personnes faisant usage de certl
ficats de « domicile » ou de « travail »
contenant des mentions erronées ou si-
gnés de personnes n'ayant pa.s qualité
pour le faire, seront poursuivies devant
les tribunaux pour « escroquerie », et les
personnes qui les tourniront ou les éta-
bliront, seiont poursuivies « également »
pour complicité.
Dispensaire
d'hygiène soc'aie
RUE SAINT-JACQUES
La préfecture nous communique :
Les travaux d'aménagement du dis-
pensaire étant sur le point d'être ter-
minés, les consultations auront lieu
dans les nouveaux locaux à partir du
jeudi 23 janvier. Entrée par la poite la
plus proctie de la rue Saune-Anne.
Afin de simplifie! lo service et d'évi-
ter au public une trop longue attente,
le tableau dès consultations sera modi-
fié ainsi qu'il suit, :
Lundi 9 b. 36, hommes : mardi,
9 il. 30. femmes et enfants ; mercredi,
10 il oto-rhino-laryugologie (mixte) ;
ieudi' 9 ti. 30 (mixte) : vendredi, hom-
mes ; samedi, femmes et enfants.
_\ .£j _ Les personnes envoyées par
leur médecin traitant pour un simple
examen radioscopique. n'ont pas besoin
de se présenter avant 10 h. -13.
Après il heurte, il ne sera plus admis
de consultants.
Rion. séducteur impénitent, tour à tour
frivole ou sensible, brutal ou d'une ex-
trême politesse.
Don Juan parti d'Espagne, passa par
l'Italie, fut adopté pur Molière, pour
échouer finalement en Autriche, où un
librettiste da Ponte, en fit le héros d'un
opéra dont Mozart évrivit la musique.
L'inspiration y jaillit avec une verve
et une souplesse extraordinaires. Admi-
rant cette œuvre .Beethoven disait qu'il
n'aurait jamais pu mettre en musique
un suiet aussi frivole.
Cette conférence valut à M. Jean
Boyer de longues ovations, auxquelles
il m'est agréable de joindre mes sym-
pathiques et confraternelles félicita-
tions.
Quant à l'exécution des extraits de
T)on Juan, par les solistes et l'orchestre
de In Charles-Bordes. sous la direction
de M. Raoul Guilliot. elle hotint un
friand succès. — François VIDAL.
DANS NOS SOCIETES SAVANTES
SOCIETE D'HISTOIRE NATURELLE
DE TOULOUSE
Séance aujourd'hui mercredi 22 janvier
lH3fi. a 17 h. 30. Faculté des Sciences, salle
de botanique. „ .
Communication. — M. Gaussen : Cartes de
productions véeétales •
Engllih Conversation Club (71, rUe du
Taur). — Mercredi prochain, 29 courant,
réunion au -siège, à 21 heures. Seconde par-
lie de l'exposé sur Moite par M, Gares :
« Malte et l'Europe ». Jeux, sauterie.
Fédération Départemental» des Fonciion.
nairot. — Les délégués des syndicats affiliés
k la Fédération départementale des Fonc-
tionalres, sont priés d'assister à la réunion
du comité fédéral qui aura lieu le mercredi
22 courant, à 20 h. 45, au siège de la Fédé-
ration, l, place Wilson. Présence tndispen.
sable.
Aisoslation do arioiam élevé» du Lycée,
— L« banquet annuel sera servi cette aanée
le 29 janvier ,par le Grand Restaurant La-
fayette, dans la salle des fêtes du Grand
Café Sjon, que le camarade Larquier a bien
voulil mettre à la disposition de l'Associa-
tion.
Un menu de choix et des attractions sen-
sationnelles ont été prévus par la commis-
sion des fêtes.
Heure du banquet : 10 h 30. Prix ; 40
francs, café et service compris.
Agréable soirée en perspective pour la-
quelle les camarades sont priés de se faire
inscrire le plus tût possible au siège de l'As-
sociation, l'après-midi ou chez le camarade
Georges Bertrand. Maison Olivier. Tél. 3S0-71.
Cercle Terpsis, — Réunion du Cercle à
9 heures, au siège, 23, rue des Potiers.
Préparation du gala; démonstration de
fantaisies chorégraphiques par Mme et M.
le professeur Mourier.
La Toulousains. — Répétition générale ce
soir à 20 h. 45. Prochain concert.
Ecola Philharmonique. — Ce soir mercredi
à 21 heures, répétition générale au siège 71,
rue du Taur.
Association des combattants du front. —
Tous les titulaires de la carte du combat-
tant sont priés d'assister à la réunion qui
sera donnée dans la salle de la mairie des
communes cl-dessous :
Samedi 25 janvier ; Montberon, 9 heures;
Pechbonicu, 9 heures; Lahastide-Saint-Ser-
nin. 9 heures: Viliarlès. 9 heures.
dans ces réunions seront, exposées toutes
les revendications des titulaires de la carte
du combattant.
Amicala des artiste lyriques at dramati-
ques de TOulous». — Demain ,Hudi, à 21 heu-
res, réunion importante : établissement des
programmes chant et comédie.
Les sociétaires Boutet, Chiherre, Mestre.
sont tout particulièrement convoqués.
Trouvailles. — Réclamer A l'agent Bous-
quet, 7e arrondissement, une bicyclette; à
M. Gayraud, forgeron, 66, rue Matabiau,
une. manivelle d'ftuto; a M. Galistti, 60, rue
de la Pomme, un chien-, A l'agent Carrié, l«r
arrondissement, une boucle d'oreille: à M.
Puin. 51. r-ue Saint-Nicolas, une médaille ;
à M. relieux, 18, rue Saint-Joseph, une en-
veloppe d'auto; ft M. Calituat. 2, rue du Salé
cinq dessins; a M le chef du personnel du
Crédit Lyonnais, deux titres: à. M. Jurquet,
38. rue des Quteurs. une chemise.
Décès des 18, 19 et 20 Janvier
Marie Pujol veuve Bosc, £5 ans, rue des
Trente-six-Ponts, 98.
Victor Mader 81 ans, rue Pargaminie-
re .jèa~n-Baptiste Rouch, 76 ans, place de la
Patte-d'Oie.
Paulette Commenge, épouse Silvestre,
32 ans rue Salnt-Domintque-des-Chalets. *.
Ismaël" Carrié, 50 ans. tue de Coulmlers, 11.
Henriette Alcoufe, 46 ans, rue do la Pleau,
numéro 10.
Marie Détord, veuve Sentenao, S3 ans, rue
Le.jeune, 6. i
Etienhe Dubouch. 87 ans, rue Dom-Vai-
"catherUie DaUdier, 33 ans, rue des Sau-
les 22
Antoinette Lavanal. 70 ans, 30, rue May-
MS.He FarraUd, épouse Metche. 4o ans,
rue Picard. ; , ...
Jean Bêlaut, 7S ans. rue d Austerlitz, 2.
Eugène Depie, 63 ans. rue rie Tunis, 18.
Josèpb Bitou. 63 ans. rue Idrac-Afier 15.
Mârie Colombiès, 65 ans. rue des Fila-
tiers, 31. ...
Victor Premê, 78 ans. Observatoire,
Joseph Antounet, 44 ans, rue Dcbat-Pon-
Sein * 96
Elisabeth Remnnder, veuve Marty, 73 ans,
rue de fugnaux. 136. .
Antoine Planes 54 ans, rue Claire-Pauil-
lac, 52.
Joseph Vera, 88 ans. Cûte-Pavée 12«.
Adrien Carrière, 51 ans, rue des TïOls-
Cannelles. lt.
Marianne Fourss, «pouse Mounlé, 65 ans,
rue Nouvelle. 2S.
THEATRE DU CAPITOLE
Ce soir à 20 h. 45 : 3- Concert de la So-
ciété des Concerts du Conservatoire. — Jeu-
di en matinée à 15 heures La grande revue
du Casino de Paris, dans > Parade du
France ». A 20 h. 30 : dernière représenta-
tion de Parade de France ». — Samedi en
soirée, dimanche en matinée et en soirée :
• Frasquita ». — Prochainement : « GlUdJt-
ta », avec le ténor José Janson, créateur du
rûle.
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
NOUVEAUTES. — A 21 heures : grand gala
de boxe,
VARIETES. — A 15 et à 21 b., Marie Bell
dans ; • Pour la Reine ».
TRIANON. — A 15 h. et à 21 h.. Constant
Réniy, Muna Goya, Gabriel Gabrio, dans :
« Cavalerie Légère ».
GAUMONT-PALACE. — A 15 h. et à 21 h.
« Le Hébe Ue l'Escadron », avec Michel Si-
mon, Paulette Imbost, Pierre Brasseur,
Paul Azais, Pierre Larquey.
PARAMOUNT. — Permanent de 14 h. A
19 h. soirée, à 21 b., « Le Chant de
l'Amour ».
GALLIA-PALACE. — A 14 h., t 16 h. 30 et
à 21 h., « La Marraine do Charley » et
• Médecin maigre lui ».
LE ROYAL. — A 15 h. et à 21 b., Simone
Simon Uani « Lac aux Daines ».
OLYMFlA. — A 21 h. «
jour »; « Le Chemineau ».
COSMOCRAPH. — A 21
dans « La Tourmente ». >
Cléopâtre »
Au ci
cirque un
h.. Lu ne Vêlez
Dick Oscar et
THEATHK DU UAPlTOtE
Ce soir a 20 h 45, 3» Concert de la
Sècieté des Concerts du Conservatoire
Demain en matinée à 15 heures
« PARADE DfcFRANCE»
Matinée à prix réduits spéciale pour
la jeunesse, sans le tableau du « îiain
de Minuit ». mais avec la présenta-
tion complète de toutes nos provinces
irançaises et de nos colonies par la
troupe, et avec MELKA SOUDAN!, la
reine du Désert; les quatre échassiers
landais; les quatre sauteurs maro-
cains; la petite JEANNE LAFITTE.
orchestre sous la direction de M.
NARDINl. ex-directeur de la Musique
de l'Alhnmnra de Paris
En soirée à 20 h. 30
Dernière représentation de « PA-
RADE DE FRANCE ». Adieux de
la TOURNEE OFFICIELLE DU CA-
SINO DE PARIS.
AUX NOUVEAUTES
A PARTIR DE DEMAIN
LES PRODUCTIONS TERRIS
présentent la grande revue
PLAISIRS DU JOUR
De l'humour, du rire, du charme,
son orchestre, son bateau, ses mousses
300 ostumes de Mme RASIMI
NOS PRIX : 5 à 12 Frs
S AU ROYAL
I DERNIER JOUR de
j LAC AUX DAMES
I QUATRE SIECLES DE DANSE
] ET COUP DE FOUDRE
s+ LARQUEY A;]
Le Chant
de S'Amour,
AUCETISSOT
Courrier Artistique
COURONNES MORTUAIRES D. Costes, |
25, Rue de Rémusat. Choix a domicile
Téléphone : 203-13.
AVIS DE DÉCÈS
Madame Jean-Marie PANEBŒUF ;
Madame veuve Edouard DESRUS ;
Monsieur et Madame Louis PANE-
BŒUF et leurs enfants Marie-Thérèse
et Louis ; le docteur Louis DESRUS ;
Monsieur René DESRUS ; les familles
PANEBŒUF. LAFFOiv'T, RUQUET.
LANTA et DESRUS. tous les parents,
alliés et amis ont la douleur de vous
faire part de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur Jean-Marie PANEBŒUF
SOCIETE DES CONCERTS
OU CONSERVATOIRE
Nous rappelons que la troisième au-
ditions de la Société des Concerts aura
lieu ce soir mercredi, à 21 heures pré-
cises, au Théâtre du Capitole. avec le
concours de la célèbre pianiste Mme leilr ép0UXi p {,re beau-père, grand-père,
Magïla Tagliafero.
Orchestre sous la direction de M., Ay-
mé Kunc grand prix de Rome, direc-
teur du Conservatoire.
Ouverture des portes à 20 h. 30.
Location : Maison Martin-Gautbie. 10,
rue Alsace-Lorraine, de 10 heures à
midi et de 14 à 17 heures.
ÉTAT CIÏIL de TOULOUSE
AVIS DE DÉCÈS
MONTQUIERS-VILLALBE. — Mon-
sieur Jean SABADIE. docteur en Droit;
Monsieur Jules MOLAS, conseiller ho-
noraire à la Cour d'Appel de Toulouse,
Chevalier de la Légion d'Honneur et
Madame Jules MOLAS : Madame P.
SABADIE ; Monsieur Julien MOLAS ;
Monsieur Edouard MOLAS ; Madame
et Monsieur Abel MICHON ; Monsieur
de BLANGY et ses enfants ; Madame
veuve CAGNY et sa fille : Madame veu-
ve G\UJON ; le docteur BERTROU, Ma-
dame et leurs enfants ; Madame et
Monsieur H. SABADIE et leurs enfants;
Madame et Monsieur C. SABADIE et
leurs enfants ; les familles PESCHE'I.
TAPIE CHAMPION, MAUBE. LAF-
FONT, ' ALLEMANE. parents et alliés,
ont la douleur de vous faire part de la
perte cruelle qu'ils viennent d'éprou-
ver en la personne de
Madame Marie-Louise SABADIE
Née MOLAS
décédée le 20 janvier au domaine de
Montquiers à l'Age de 37 ans, munie
des sacrements de l'Eglise.
Les obsèques auront lieu le jeudi 23
janvier, à dix heures, en l'église de
Villalbé.
Ou se réunira à l'entrée de Villalbe.
On ne reçoit pas. On s'inserit (25. rue
de la République, Carcassonne.
P. F. Roblot, Tél. 3.36, Carcassonne
beau-frère, oncle, parent et allié, décédé
à l'ase de 81 ans, muni des sacrements
de l'Bgliâe, et vous prient d'assister à
ses obsèques, qui auront lieu le jeudi
23 janvier 1936, à 10 heures, sur la
paroisse Saint-Joseph.
On se réunira à la maison mortuaire.
18. rue Pane-bœuf.
Remerciements à l'église.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Inhumation au cimeUèro de Terre-
Cabadi, dans le caveau de famille.
Pomiios Funèbres Municipales
Tél. 247 30. 34, rue PargamlQières, Toulouec
AVSS DE DÉCÈS
Mademoiselle Gilette CAZABON ;
Madame veuve Adrien GAUJAC, née
GUILHOT ; Monsieur Gilles CAZABON
et Madame, née CASSAN ; Monsieur
Henri FOURNIER et Madame, née
GAUJAC, et leur fils André ; les fa-
milles CAZABON, GAUJAC, FOUR-
NIER, GUILHOT, DURRIEU, BAURÊ,
BOUSSIGUET, CASSAN, tous leurs pa-
rents et alliés, ont la douleur de vou»
faire part de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Madame veuve Baptiste CAZABON
née Marguerite GAUJAC
leur mère, fille, belle-fille, sœur, belle-
sœur, tante, cousine, parente et alliée,
pieusement décédée à l'âge de 47 ans,
et vous prient d'assister à ses obsèques
qui auront lieu demain jeudi 23 jan-
vier 1936, à dix heures, sur la paroisse
Saint-François d'Assises (Bonhoure).
On se réunira à la maison mortuaire,
1, rue Jean-Calas (Clos Gillette).
Remerciements à l'église.
Inhumation au cimetière de Râpas
dans le caveau de famille.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Municipales
Tél. 247 30. 34, rue Pargaminières, Toulouse
Monsieur Marius ROUQUET ; Ma-
dame et Monsieur Jules ROUQUET,
entrepreneur ; Madame veuve BRÉFEL,
née ROUQUET ; Madame et Monsieur
Raymond BOUQUET, entrepreneur, et
leur fille • Monsieur et Madame Jean
BRF.FEL et leur fils • Monsieur et Ma-
dame François BREFEL et leurs
enfants ; Mademoiselle Marguerite
BREFEt : les familles ROUQUET,
BRÉFEL et DEBÈS, parents et alliés
ont la douleur de vous faire part de
la perte cruelle qu'ils viennent d'éprou-
ver en la personne de
Madame veuve ROUQUET
née Raymonde MORÈRE
netrailce de la Manufacture des Tabacs
leur mère, grand'mère, arrière-grand-
mère et tante, décédée le 21 janvier l!).,,
à l'âge de 88 ans, munie des sacrements
de l'Eglise, et vous prient de vouloir
bien assister à ses obsèques, qui auront
lieu ieudi 23 janvier WSO. 1 8 heures,
en l'église Saïnt-Sernin.
On se réunira h la maison mortuaire,
18. rue Gravelotte.
On ne reçoit pas ; on s'inscrit.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Remerciements à l'église, inhumation
au cimetière ue, Terre-Cabade.
Pompes Funèbres Municipales
Tel. 247-30. 34, rue Parjraminières, Toulouse
Monsieur Raimond ROQUES, avoue
à Viliefranche-de-I.auraguais ; Mada-
me Raimond ROQUES, née GAILHARD
et leur fils Charles ; Monsieur le doc-
teur et Madame Lucien ROQUES et
leurs enfants ; Monsieur et Madame
Joseph MARTY et leurs enfants ; Ma-
dame Raymond SAINT-LAURENS : les
familles ROQUES. GAILHARD. AU-
RIOL. SAINT-LAURENS. ont la dou-
leur de vous faire part, de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en
la personne de
Marie-Ceneviève ROQUES
pieusement décédée k Villefranche-de-
I.auraftuais, le 21 janvier 1986, à l'âge
de neuf ans.
Ange au Ciel t
Les obsèques auront lieu à Villefran-
che-de-Lauraguais. le mercredi 22 jan-
vier 1936 à 16 heures.
Dans la Légion d'honneur
Notre excellent et distingué confrère
M. Buch. directeur des services toulou-
sains de la PetUe Gironde, vient d'être
fait chevalier de les Légion d'honneur,
au titre du ministère de l'Intérieur.
C'eet la reconnaissance de ses méri-
tes de journaliste, que ses confrères sont
les premiers à reconnaître et à. appré-
cier. ., j
Nous lui adressons nos plus cordiales
félicitations.
Les Rois de
la Publicité
- sont les -
Maîtres du
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publications dt marlagas
dis 11 at 17 janvier
Raymond Pradié, employé, quartier de
Puuvourville, et Justine Blanc, ménagère
i Dey nie.
Maurice Vetnet. employé â la Compagnie
P.-U.-Midi. tôte-Pavée, 9i et Madeleine Re-
clus, culottière rue des Moulins, 7.
Marc Solans, mécanicien, rue Malbec, 18.
et Margucriio Latforgue, codfeuse, rue St.-
Rome. 19.
Bartista Manuel, tailleur A Puylaurens
(Tarn), et Antonia Uroussac, giletière, im-
passe Autiol iSauze-Longl.
-Modeslo Alvero. ouvrier, rue Gazau. et
Ilelena Loronas. ouvrière, place Sainte-Cé-
cile. J9.
Henri Dat, comptable, rue de Tout, 9. et
Marie Barihe, dactylo, impasse de la Co-
lombette, 6.
Marcel Paiihès, pâtissier rue Pèrlssé, 34,
et Inès Duhar. femme Ue chambre, me Pé-
risse, 34.
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des 1», 1tf el 20 janvier
Pauj Guiliierniet, chauffeur d'automobfle,
allées Jean-Jaurès et Antoinette Laton,
domestique 7. rue Periole.
Georges Tachico. géomètre, rue Fteux, 4,
et Marie-Rose Puech, modiste, petite rue
Raspail. 1.
Louis Uousquet, plombier, chemin Fon-
taine-Lcslang. et Louise fealenave, stop-
peuse, rue Joutx-Algues, 2. ,
Louis Faure, boulanger rue Lanceloc, 44,
et Marie Molles, tille desalla, rue Dcnfert-
Rochereau. 37.
Max Graullar, négociant, boulevard Ma-
genta. Parii, 95 et Alfrode Privât, sans
profession, avenue centtale de Counèges. 5.
Robert Mariai repr .sentant, avenue Pier-
re Cruro. à d'Arnonville-les-Gonesse .Seine-
el-Oise), et Marguerite. Arnaus. employée de
bureau, impasse de U Colom'iette. 3.
Jean Fahhri chasseur- d'hôtel, rue nu
Béarnais 11 bis. et. Suzanne Dounicng, ma-
chinée chocolatière petite rue de Bour-
rassni, 2. „. .
Rugènè Phèdre, inaénleur. rue des 1 tô-
leries. 5. et simon-j Mai tin sans profession,
rue do Luipe 23
Henri Grand, employé a la Compagnie du
Midi rtip du Languedoc. 5 et, Alice Mallct.
comptable, à la Compagnie des wagous-
its. rue du May, 1.
CHAPEAUX DEUIL. Marfaing, t. 245-28
Rue St-Antoine-du-T. Choix à domicile.
EN BANLIEUE
AVIS DE DECES
Madame et Monsieur Paul CARCAS-
SÈS-LACOMME ; Mademoiselle Moni-
que CARCASSES ; Madame A. BOR-
DES ; Madame E. CARCASSES ont la
douleur de vous faire part de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en
lu personne de
Monsieur Victor LACOMME
industriel
leur père, grand-père, gendre et allié,
décédé à Toulouse, le 21 janvier 1936,
et vous prient de bien vouloir assister
à ses obsèques, qui auront lieu le jeudi
23 janvier 1936, à 14 heures, en l'église
Notre-Dame de la Dalbade (Chapelle
rue Pharaon).
On se réunira à la maison mor-
tuaire, l, rue du Pont-de-Tounis.
On ne reçoit pas ; on s'inscrit.
Remerciements à l'église. Inhuma-
tion dans le caveau de famille, au
cimetière de Terre-Cabade.
U ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Générale»
7, rue Lafayette. — Téléphone 210-30
l'
Madame et Monsieur Maurice VIE1U
IEVIE, industriels, et le PERSONNEL
de la Maison LACOMME et C" ont le
regret de vous faire part du décès de
Monsieur Victor LACOMME
Industriel
survenu à Toulouse, le 21 janvier 1936,
el vous prient de vouloir bien assister
à ses obsèques, qui auront lieu le
jeudi 23 janvier 1936, t H heures, en
iv-li-e Notre-Dame la Dalbade.
Réunion à la maison mortuaire, rue
du Pont-de-Tounis, 1.
Madame Louis SIRVEN ; Mademoi-
selle Odette SIRVEN, institutrice à
Saint-Jean ; Madame et Monsieur CHA-
MORIN et leur fils Gérard : Madame
veuve BECQ ; Monsieur Maurice BECQ,
interne des hôpitaux : les familles CAS-
TEL. GAU, ETCHEVERRY et MERCA-
DIER, ont la douleur de vous faire part
de la perte cruelle qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de
Monsieur Louis SIRVEN
Instituteur en retraite
Officier de l'Instruction Publique
leur époux, père, beau-père, grand-père,
cousin, parent et allié, décédé à l'âge de
67 ans, et vous prient d'assister à ses
obsèques qui auront lieu le jeudi 23 jan-
vier 1936, à dix heures, sur la paroisse
Saint-Sernin.
On se îéunira à la maison mortuaire,
25, rue Chevreul.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Remerciements à l'église, inhumation
au cimetière de Gaillac dans le caveau
de famille.
Pompes Funèbres Municipales
247-30. 34, rue Pargaminières, Toulouse
BLAGNAO
COMBATTANTS DU FRONT. — Les mem-
bres de la section des Combattants du
Front de lBagnac, sont invités à assister à
1 assemblée générale qui aura lieu le jeudi 1
2i janvier, à 20 b. 20. au siège, salle Ear-
thès.
Ordre du Jour • Compte rendu exercice
10;îî ; cotisations pour 1936 : renouvellement
du bureau ; adhésions nouvelles -, questions
diverses.
Les camarades Raqué. Dret et Charton, dé-
légués du bureau central de la F. D. de-
vant, prendre la parole la, présence rte hms
les membres du groupe est Indispensable.
Sont, particulièrement Invités les mutilés,
anciens combattants, pensionnés ou non, ti-
tulaires de la carte du combattant qui dé-
sireraient adhérer au groupe
Le bureau prie les camarades empêchés
d'assister â la réunion, de vouloir bien fai-
re parvenir leur cotisation pour I93G au tré-
sorier dans le pins bref délai.
« La Vieille Chanson » informe ses
sociétaires, ses membres honoraires et
ses amis, du décès de son président :
Monsieur Louis SIRVEN
Instituteur honoraire
Oliicier d'Académie
et les prie d'assister à ses obsèques qui
auront lieu le jeudi 23 janvier, à
10 heures sur la parois?? Saint-Sernin.
On se réunira à la maison mortuaire.
25. rue Chevreul.
Les remerciements se feront à l'Eglise.
i POUR VOTRE PUBLICITE
CONSULTEZ
l'AGENCE
H A VAS
73, Rue Alsace Lorrains
TOULOUSE
RenstisneifiëRls piu:l>
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DERNIERE MINUTE
La Mort
du Roi George V
Les condoléances
M. DE VALERA
M de Valera, Président de l'Etat libre
d'Irlande, a exprimé par télégramme
à la reine Mary, « la sincère sympathie
qui unit l'Irlande à la souveraine
et à la famille royale dans le grand
chagrin qu'elle éprouve ».
Les derniers jours
du souverain
Londres, 22 janvier
Les détails parvenus à Londres relativement
a la P maladte du roi George
indiu ieiH que le souverain s est levé
quelques notants, chacun des jours qui
ont précède sa mort.
Sa Majesté passait ces quelques instants
dans un fauteuil. Soutenu par des
cous mis, l'auguste malade agissait ainsi
conformément aux instructions de ses
mcaecins qui estimaient qu'il lui était
plus tacile ed respirer assis que couche.
C'e-t dans ces conditions que, notamment
il tint son dernier conseil privé
et signa son dernier ordre en conseil,
sur une table portative placés en travers
de ses genoux.
Au cours de cette même matinée, qui
fut, sa dernière le roi fit appeler auprès
de lui un des hauts fonctionnaires de
la cour, avec lequel il s'entretint des
aftahes de l'Etat et ceci explique qu'au
mommt de l'agonie, la reine le prince
de Galles, le duc d'York eurent à signer
prés du lit du roi mourant, de nombreux
papiers et documents officiels cul
s'y étaient accumulés depuis le début
de la maladie du souverain.
Les Répercussions
Politiques
Là crise ministérielle
sera-t-elle retardée?
M. Marcel Hutin écrit dans « L'Echo
de Paris » :
« Eru- aison de la mort du roi George
V. il est probable que la démission du
cabinet Laval sera retardée jusqu'après
les funérailles, la France devant
être représentée .officiellement par une
mission dont fera partie le ministre des
'Affaires étrangères.
« Il semble impossible, dsns cet immense
deuil qui atteint aujourd'hui le
Royanme-Lni, que la politique ne fasse
pas trêve en France. »
A la S. D. N.
La Réunion du Comité des Treize
Genève, 21 janvier
Après la séance du Conseil, où, comme
on l'a vu par ailleurs, un hommage
solennel fut rendu à la -mémoire au
roi d'Angleterre, le Comité des Treize
se réunit de 18 heures à 19 h. 15, sous
la présidence de M. de Madariaga, représentant
de l'Espagne.
Il a adopté les termes d'un bref rapport
au Conseil, sur l'état actuel du
conflit italo-éthiopien, du point de vue
diplomatique. Comme il a été annoncé
précédemment, le comité constate que
les circonstances actuelles ne se prêtent
pas à une nouvelle tentative de règlement
amiable et formule l'espoir
que les conditions d'un règlement, telles
qu'elles ont été définie edpuis le débat
par le Conseil ou ses organes, se trouvent
remplie au plus tôt.
Le rapport ne sera présenté au Conseil
que jeudi soir, ouelques heures
après la réunion du comité des 18, dit
des sanctions, en sorte que les délibérations
de ce dernier ne seront pas influencées
par les conclusions plutôt négatives
des Treize.
Le conseil procédera demain matin,
en séance publique, à l'examen des affaires
de Dantzig, dont M. Eden. ministre
des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne,
est le rapporteur.
Le sort de l'hydravion
Marseille-Tunis
A-T-IL SOMBRE EN AMERRISSANT
AVEC SES SIX PASSAGERS 7
Marseille, 21 janvier.
On est toujours sans nouvelles de
1 hydravion régulier parti ce matin de
Marignane à destination d'Ajaccio et
Tunis.
• Les recherches de la vedette spéciale
de l'Air-France stationnée à Ajaccio et
de 1 aviso « Dédaigneuse » qui se trouvaient
dans le golfe et se sont transpor.
tes sur les lieux n'ont encore donné aucun
résultat. Mais ils signalent que la
mer était bonne et que dans ces conditions,
la manœuvre d'amerrissage ne
devait offrir aucun danger.
Un hydravion spécial envoyé de Marignane
a survolé les lieux de l'accident
et constaté Ja présence d'une tache
d'huile s'etendant sur une centaine
de mètres.
On pense cependant à Marignane
que les réserves de l'appareil ne pouvaient
pas fournir une tache aussi
étendue.
Mais il y a une autre raison plus
grave d'être pessimiste : c'est qu'en
calculant la dérive de l'appareil en
raison du vent et des courants celuici
devrait déjà avoir été jeté à l'a côte.
L'appareil est un bi-nioteitr, piloté
par Larbonne assisté du radio Caillebotte
et du mécanicien Juge.
Il transportait également' .ainsi que
nous l'avons dit, trois passagers, un
pour Ajaccio et deux pour Tunis
Le retour h M. P. Uval . Paris
AU QUAI D'ORSAY
ni i» u ,„ Paris > 21 Janvier
ues 18 n. 30, M. Laval a commencé
ses réceptions. Le Président du Conseil
a confère tout d'abord avec MM Louis
^!^ mim A stre d ' Elat et Cathala, ministre
de l'Agriculture.
La guerre
italo éthiopienne
UNE NOUVELLE MOBILISATION
ABYSSINE
Addis-Abeba, 21 Janvier.
D'un des envoyés spéciaux de l'Agence
llavus :
Le. gouvernement publie aujourd'hui
un décret impérial annonçant une nouvelle
mobilisation de tous les hommes
valides. Ceux-ci doivent s'apprêter à
partir pour le front.
On croit que cette mobilisation tendrait
à renforcer surtout les troupes du
ras frotta, sur le front sud.
LES VICTIMES DE L'AVIATION
Front du Tigré. 21 janvier.
De l'envoyé spécial de 1 Agence Wa
vas :
Deux des passagers de l'avion de bom
bat'dement q,tii est tombé dans la ré'
filon d'AtiditfO, au sjid'Oilèst de Makalê
sont morts. Le troisième a pu se servir
de son parachute, mais il est tombé
dans les ligues, éthiopiennes et l'on
ignore son sort.
la Messe a la mémoire
de Louis XVI
Paris, 21 janvier
En l'église Saint-Germain-L'Auxerrois,
ancienne paroisse des rois de France, a
été célébrée, ce matin à 11 h. 30, la
messe traditionnelle à la mémoire du
roi Louis XVI et des autres membres de
la. famille royale victimes de la Révolution.
Une assistance recueillie assistait au
service funèbre et de nombreux patriotes
avaient répondu à l'appel des Comités
directeurs de l'Action Française, ctes
délègues de Mgr le duc de Guise, du Comité
et des membres de l'Œillet Blanc.
Dans de nombreuses villes de province
des messes ont été également célébrées
à la mémoire du roi martyr.
Légion d'Honneur
Est nommé
M. Châtelot,
(Haute-Saone).
Paris, 21 février.
chavalier a titre civil :
médecin à -.Villersexcl
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Au grade de chevalier : M. Archimbaud,
maire de Caussiniojouls (Hérault);
M. Pourcevigne, chef de division à
la préfecture des Landes.
MINISTERE DES FINANCES
Ont été élevés, promus ou nommés :
Au grade de commandeur : M. Louis
Reynaud, receveur central des finances
de la Seine, directeur général honoraire
au ministère des finances.
M. Paul Bourgier, directeur du personnel
au ministère des Finances.
MINISTERE
DES AFFAIRES ETRANGERES
Paris, 21 janvier.
Sont promus ou nommés :
Au grade de commandeur : Mme Paul
Dupuy, née Hélène Brown, directrice
du journal « Excelsior » ; MM. Marcel
Knecht, journaliste, secrétaire générai
de la direction des services du « Matin
» ; Labarthe, secrétaire général du
comité parlementaire du commerce.
Au grade d'officier : M. Jacques Bainville,
homme de lettres, membre de l'Académie
Française.
MINISTERE DU COMMERCE
Sont promus commandeurs :
MM. Bletry, ingénieur conseil en propriété
industrielle à Paris ; Lacour-
Gayet, délégué général du comité d'action
économique et douanière ; Piketty,
président du tribunal de commerce de
la Seine.
L'ACCORD
entre la Bolivie et le Paraguay
Buenos-Aires, 22 janvier
Au cours d'une séance solennelle de
la Conférence de la Paix, les délégués
de la Bolivie et du Paraguay et les re
présentants des pays médiateurs : le
Brésil, les Etats-Unis, l'Uruguay, le Chili
et l'Argentine ont singé un accord définitif
rétablissant les relations, prévoyant
l'échange et le ranatriement des
prisonniers et comportant des garanties
de sécurité.
L'accord prévoit sa ratification par
le Paraguay et la Bolivie 20 jours après
sa signature.
Les Inondations
LA CRUE DE LA SEINE
Paris, 21 janvier.
Ce matin, au pont d'Austerlitz, la
cote indiquait 4 m. 24 Demain, 22 janvier,
elle atteindra 4.40 et le 24, 4.50.
A Mantes, le niveau est de 5.53. 11
atteindra son maximum le 24 avec 5.70.
La Marne, à Chalifért, cote aujourd'hui
son maximum. Elle a tendance
toutefois à descendre et on espère pour
demain le commencement de la décrue.
Le Grand Morin et l'Yonne montent
régulièrement et ils sont cette fois-ci
encore les grands responsables de
l'inondation. L'inspection des eaux escompte
le cômiriencament de la décrue
générale pour vendredi.
D'après les nouvelles cotes annoncées
par le service central livclrométrique,
le niveau de la Seine a Rouen est prévu
comme suit. :
Jeudi 23 : 8 m. 90; vendredi 24 : 9 mètres
10 ; samedi 25 : 9 m. 25.
A Rouen, l'altitude de la crête des
quais varie de 8 m. 72 à 9 m. 24.
FAITS JDIVERS
L'inquiétar.ta disparition
de Raymonde Landry
rv,-?f, M ^-^ arin et Mîiupoil ont quitté le
Quai d Orsay après une heure et quart
d entretien avec le Président du uon
Z! ,.^ eur dep , art était suivi peu après,
rit Jj?
de M
' ^ Gérard. Garfntlrinu
ceaux '.W, a ete immédiatement
£ n C , aUp t res , du Pré«dent du Conm
nisrvi "/"ri 16 " 811 mimstie de 1 Agriculture
, «««tfours avec' le
n, mi' e ent
ï
du Conspil a ensuite re-
Si,,!- Pa Sano Perpignan, 21 anvier.
A propos de la disparition de Kaymonae
i_,andiy, la genuuruiene ue iuulouse
vient de signaler à la gendarmerie
de Port-Vendres cu'elle avait découvert
le passage de P^aymonde Landry,
dans la nuit du 16 au 17 janvier, dans
l'hôtel de Saint-nano"-- A . .,
elle aurait rempli une fiche à son nom.
»- ministre de l'Inté- Puis la trace de l'enfant est de nourieur
et Fabry, ministre de la Guerre. veau perdue.
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8
A TRAVERS
LES JOURNAUX
GEORGE V
L'Angleterre est en deuil, elle vleure
son roi aiec la même ferveur qu'elle
l'avait fêté il y a huit vwis. C'est que
Geome V fui. sinon un trè.s grand roi
nomme son prédécesseur, mais vn bon
el habile ouvrier de la grandeur britannique.
Perllnax. dans i'Lcho de Paris,
montre la réussite de George V, réussissant
d maintenir la couronne anglaise
au-dessus des tulles de partis :
Peut-être George V a-t-il fourni à
1 Angleterre contemporaine le monarque
strictement requis.
Depuis que les Dominions ont affirmé,
avec 1 aveu ce la métropole leur autonomie
et même leur indépendance, la couîonne
maintient en droit toute seule ou
à peu près, le faisceau de l'Empire. Une
attitude hiératique plutôt qu une activité
débordante réussit a évoquer et à alimenter,
quand il est nécessaire, le profond
sentiment public qui conserve et;
anime la complète association des peuples
britanniques.
Observe de loin, Georga V fut ce souveiain
hiératique. Mais, pour ne parler
que de la mère patrie, une tâche essentielle
s'est imposée au souverain depuis
dix ans : la consolidation de 1 idée monarchique
dans le Labour-Party. Il s'en
est acquitte avec bonheur On ne saurait
imaginer de quels habiles ménagements
George V sut user à l'égard de M.
Ramsay Ma; Donald, pour ne citer qu'un
nom, le priant au besoin de transmettre
ses conseils au prince de Galles, etc..
Ainsi, les .dasses les plus humbles ontelles
accédé au gouvernement sans que
l'institution royale ait été contestée,
sans que les mouvements violents qui
submergent tant de pays l'aient ébranlée.
Les qualités de politique du roi défunt
se doublaient de hautes vertus
morales gui lui permettaient de donner
l'exemple dans les grandes circonstance;;.
M André Maurois rend hommage,
dans le Journal, à l'ami de la France :
Le nouveau roi avait toujours été ami
de la France. Prince de Galle3, il avait
pris une part très active aux négociations
qui avaient amené une entente
cordiale. Ses interventions dans la vie
du pays furent peu bruyantes, mais souvent
hardies, toujours sages et presque
toujours décisives.
Ce fut lui qui, dès son avènement,
amena la Chambre des Lords à renoncer
à son « veto » en la menaçant de
créer une fournée de pairs. C'était lui
qui, au moment où la guerre éclata, en
1914, demeurait le seul -espoir de ceux
qui cherchaient à éviter une guerre civile
en Irlande.
La guerre de 1914 acheva de révéler
le roi George à son peuple. Une monarchie,
comme une aristocratie, ne dure
que si elle donne l'exemple des vertus
qu'elle exige. Pendant cette épreuve, le
1 roi fut volontairement le premier a su- ;
' bir ce qu'on appelait alors les restric- j
tions. Le prince de Galles partit pour
le Front, Le roi et la reine menèrent une
vie de travail et de chanté.
LA CRISE DE DEMAIN
la presse française contlnue.à porter
des jugements sévères sur la honteuse .
comédie jouée avant-hier sous le patronage
du Comité exécutif du parti radical.
L'opinion comprend difficilement
qu'une petite cohorte d'imbéciles, d'incompétents
et de fanatiques puisse
impunément bafouer les volontés bien
allirmècs du Parlement et faire tomber'
un ministère gui a obtenu cinq vote»
de confiance en un mois, cette cuisine i
est dégoûtante, proclame M. Clément .
Vautel au Journal, et personne n'y \
comprend rien :
Herriot, Daladier, le Comité exécutif, i
la doctrine du parti, les résolutions de '
Wagram, notre cher président, la disci- ;
pline, chichis, byzantisme, querelles de '
comitards... \
On voudrait savoir combien il y a de i
Français moyens, au-dessus et au-des- i
sous de la moyenne, qui s'intéressent !
vraiment a cette cuisin»; electoiale, qui
y comprennent ou cherchent à y com- 1
prendre quelque chose. Ils ne sont, c'est j
bien certain, qu'une petite, toute petite
minorité. Mais le bruit continue à cou- S
rir que, dans un Etat démocratique, i
c'est une opinion publique qui fait la
loi.
Si encore cette indigne comédie powvait
servir à quelque chose! Mais les
conjurés ne sont même pas d'accord
pour dire ce qu'ils veulent, et personne i
ne sait comment, après avoir taillé, on
pourra recoudre. i
Il n'y a pas d'amateurs et cela se [
comprend, mais il y a des responsables, i
Parmi eux, et au premier rang, brille
l'énergnmène Edouard Herriot. dont le .
cœur innombrable et la mégalomanie, !
feraient la joie de tout le iays s'ils <
n'étaient un des plus puissants facteurs'
de ses misères. M. de Marcilly écrit o
ce sujet dans le Petit Bleu :
A défaut du modéré qui voudrait bien j
passer à l'ennemi, les militants de gau- ,
che en seraient réduits aux « moyens
du bord ». Disons tout de suite qu'ils
sont très moyens.
M. Bouisson n'a guère plus de chances
de durer qu'il n'en rassembla lors
de sa première tentative. M. Sarraut est
trop avisé pour opérer par cette porte
bâtarde sa rentrée politique. M. Paul-
Boncour est le seul à se croire capable
de faire un ministère et de gouverner.
Reste M. Marcel Régnier, qui a beaucoup
de chemin à faire pour se hausser
au niveau des circonstances. En serionsnous
déjà arrives là ? Alors, par la plus
naturelle des pentes, nous en revenons
à M. Herriot. Pourquoi M. Herriot n'accepterait-il
pas la palme du martyre
que M. Laval lui tendrait d'une main légère
? Le grand chef radical a loyalement
collabore avec le président du conseil,
n faut, lui en donner acte; mais on
a bien le droit de reconnaître qu'il a
aussi provoqué la situation présente.
En toute justice, et selon le principe même
de notre code, celui qui a. causé un
dommage est tenu de le réparer. Que
M. Herriot répare donc ! Il ne peut pas
estimer que c'est « un rôle compliqué ».
Allez-y, Edouard Herriot! Il y a encore
à la Banque de France de l'or qui
ne demande qu'à fuir, des plafonds à
crever, des paniques gui ne demandent
au a éclater des passions et des guerres
intestines à réveiller, et même une
guerre mondiale à déchaîner
Allez-y,. .Edouard Herriot. Vous êtes
t homme de, la situation, puisque vous
êtes l'Homme des catastrophes des faillites,
des abandons et dcs querelles.
ROPART.
PENSER
à la publicité
:— : c'est :— :
faire preuve
d'intelligence
commerciale
La nouvelle a été communiquée à
Mme Landry, à la clinique de Perpignan.
Mais la mère répondit qu'il lui
semblait invraisemblable que sa fille
ait pu rédiger cette fiche, car elle est
complètement illettrée.
Sig talons que de nombreux témoins
entendus à Perpignan, à Port-Vendres
et Argelès-sur-Mer. n'ont donné aucun
indice et que l'enquête menée à Figueras
(Espagne n'a donné non plus aucun
résultat.

6
LES SPORTS
•HIPPISME-
A RIGE Nice, 21 Janvier.
PRIX DU VA R
! ÏO.000 frajics ; 2.800 mètres
1. Tartempion (Toche) G n
a M. Magnan p g ,„
2, Lustucru (Giannlni)
a. M. de Andreis P 12 50
J. Salol (Gillebertas)
à M. I.osie P 7 50
—Non placés ; Introït. La Rocaille, Mademoiselle
d'Argagrion. Trieste II, Kid 111,
Amandine., Maximal!, Potinière, Péronnelle
Kicolo.
Distance : demi longueur .; quatre longueurs
; dix longueurs.
Tartempion (Le Cift III et La elglière).
entraîné par A. Botten.
PRIX DE
14.000 irancs ; MENTON
3.400 mètres
1. Système D (Vernière) G 31 »»
à M. B. Maurel P 12 »•
3, Laggon '.Trémeau),
à M. C. Adès P 12 50
Non placés ; Harisslmo, Prince Yoyo, Tpicot,
Kirdul.
Distance : huit longueurs '; loin trois
longueurs.
! Système D (Musko et Syrie II), par J.
i Faucon.
PRIX CAMILLE BLANC
30.000 irancs ; 3.500 mètres
1, Edward The Confessor (Trémeau) G 37 ».
â M. A. Seutet) P 11 »
S. Laurelien (R. Bâtes)
k Mlle P. Quint P 13 »»
S. Maestro (Dunni
à M. A. Sauvadet P 7 »»
Non placés : Fond de Bain, Jacoby, Feu
Sacré, Burmah, Clain. Marie Be]l.
Distance : trois longueurs ; trois longueurs
; nuit longueurs.
Mutuel pari double : 2" course sur 3 e
course, unité 10 francs : 374 francs.
Edward The Confessor (Le Traquet et Indiscrète)
entraîné par A. Thonet.
PRIX DE L'ESCARENE
14.000 Irancs : 3.400 mètres
$. Leyiand (Dun) G
à M. James Hennessy P
S. Mérimée 1A Bat.es)
à. M. S. Lykiardopoulos P
11 50
7 »»
Non placés : Sultana's Guard. Caxton. Sachet.
Belluaire.
Distance : Tète • courte tête loin.
Leyiand (Pondoland et Loughgall), entraîné
par G. Batchelur.
PRIX DE ROQUEBRUNE
14.000 Irancs ; 2.S00 mètres
1. Pérlclès (Trémeau) G
à M. H. Seutet P
S. Gazetti (Taylor)
à M. Dftj-nuj , P
8. Curry (Let'ur)
à M. G. Roussel P
12
17 i
7
se, Pull Over, Bérénéce, Caramel, Ontario.
Non placés : Sce.ro Doré. Rapidoto, Joyeu
Distance • encolure ; sxi longueurs ; qua-
tre longueurs.
Périclôs (Ptoiêmy et Mademoiselle
Liège), entraîné pa? A. Thonet.
Demain, course;
montes probables
A YMGENKES
7 50
S »
'fie
Paris, 21 Janvier,
à Ylncennes. Partants et
PRIX DE SOULAC
(Attelé). 10.000 francs, 2.675 mètres
101. Autocacq (Koch). 102. Jinney-d'Or
[ (Combot), 103. Dédô (Butti), 105. Iras-Tu-H
(Guogeon), 106 Indigo (Expert) 107. Icare-II
i (Vigneaux), 108. Inès-de-Castro (Ruflato),
; 110. Iratel (Dubreuil), m. Isidore-lll (M.
i Capovilla).
PRIX DE CROISSANYILLE
, f (Monté), io.000 Irancs, 2.250 mètres
S03. Kirch-G-11 ou 204. Karikal (H. Marie).
> 505. Koko (Neveux), 206. Kauli (Bastien),
: 207. Kyrie (Fortin). 208. King-of-Normandy
I (Koch), 219. Kansas (Ed. Picard), 212. Kllo-
I mètre-III (Hanse) 213. Klkl-III (Seroin),
! King-County (R.-C. Simonard), 916. Koqueli-
, cot ou 220. Kabin (Chrétien), 217. Karénine
ou 218. Kerlouis CA. Forcinal), 219 Kerlin-
; goi (Bréhln).
i PRIX DE MARLT
«Attelé), 15.000 francs, 2.800 mètre»
801. Illico (Vrommant) 303. Irmack (Exi
TJert), 304. Ida-B (Desmedt). 305 Ixelles
l (Koch), 306. Ite (R. Céran Maillard). 307.
Sportif (Dubreuil), 308: Incitatus-VlII 'Ed.
Picard), 309. lngénu-IV (Éevreese), 310. Iris
j (Lefèvre), 312. lsole-d'Or (V. Debreese).
v PRIX DE SAINTE-BAUBURGE
' 404. Kanadienne (Boudeau), 406 Kérimann-Il
(A. Simonard) 408. Kampanla (P.
' iViel), 410. Koulisse (Butti), 414. Xilialll
i (Vite.;) 415. Kadidja (Neveux), 416. Kerlu-
1 rette (C. Masson), 417. Kerpie (Gayet). 418.
' Kobette (Vigneaux) 419 Kerrt-IV Meqni-
1 gnon), 421. Kolita CGuillou), 4-22. Karnette
(Vermandel). 423. Kind-Girl 'DéJean) 42S.
' K-Do (Verzèle), 421. Kalouua (L. Carré), «28.
! Panthère-Bleue-K (Aug. Marie). 429. Kara-T
\ (R.-C. Simonard), 430. Kilia-Il (Sourrou-
! bille). „„„„
PRIX DE LECTOUEE
, (monté) 10.000 francs ; 2.825 francs
; 502. Interprète (Riaud), 505. lanina IV (Ed.
I Picard), 506. lhé.x (Roussel), 507. Insolent,
I (Expert), 509. Irlande IV (Reaud), 510. Ivani
hoé (Gras), 511. Idée Fixe H.aisis), 512.
j Italien (Alavoine), 516. Interallié IA. For-
PRIX DE NALL1ERS
(attelé) 15.000 francs : 2.250 mètres
601. Kentia II (Riaud). 602. Kaposvar (M.
I Capovilla), 605. Kcta (Boudeau), 606. Kelsite
' (R C. Simonard), 607. Kiss Lulu (Jansen),
I 609. Kifkil (Gougeon), 611. Kent WUkea
! (Roussel) 614. Khmer )Cèran-Maillard), 616.
| Kabylie VIE. Marie).
PRIX D'EPINAL-
1 (monté) 15.000 francs • 2.250 mètres
702. Juanita IV (X), 706. Jax (A. Forcinal).
; 707. Josaphat II (Ed. Picard). 711. Jacobi
I (Morel). 712. Jack Tum (R. C. Simonard), 715.
J Junipérus (Chrétien). 716. Jurasienne lla-
: cher).
PRONOSTICS >
Paris-Sport (Lynx) : Isidore III et Iras-
Tu U — Karidel et Kerlouis — Iris et lie
! — Kobette et Kilia 111 - Ivry la Bataille
et Interallié — Kaba et Kiss Lulu — Jack
Tum et Junipérus.
L'inlransigeant ; Isidore III et Icare 11
! Karikal et Kauli - lté et Ida B - Ko-
1 bette et Kerrie — Interallié et Impérator
i K — Khmer et Koléehess — Jolie Ténébreuse
. et Josaphat IL
Le Jocqey (Vigilant) : Isidore III et Irasf
Tu II — Kauli et Karikal — Ida B et Ite
: — Kilia IT1 et Kobette — Ivry la Bataille
et Interallié — Kent Wilkes et Kolêahess
'< — Jack Tum et Junipérus.
i La Veine (Augure) : Isidore III et I DMe
; — Karikal et Kyrie - Ue et Incitatus
VIIi — Kilia III et Kyrielle IV — Ecurie
Oldy-Reederer et interallié — Kaba et Kiss
: Luiu — Jack Tum et Junipérus.
| AÉRONAU JIQJUE |
L'AVIATEUR SAINT-EXUPÉRY
EST RENTRÉ EN FRANCE
Marseille, 21 janvier.
A bord du « Kawsar », courriel
I d'Egypte, arrivé ce matin, se trouvaitl
l'aviateur Antoine de Saint-kxupéry.
i L'aviateur, qui était attendu par sa
jeune femme, sa mère, sa sœur et pai
j le président de l'Aero-Club de Provence,
j est reparti pour Pans.
i LA LIAISON
FRANCE-AMÉRIQUE DU SUD
( Paris. 21 janvier.
! Le courrier transatlantique' d'Air-
I France entre la France et L'Amérique
! du Sud se poursuit chaque semaine
' dans les deux sens avec une panaite
' régularité. ,
Le sanlos-Dumont, qui avait quitte
, Natal hier, à 7 h. 5', piloté par Mermo?
et Ronchon, est arrivé à Dakar dans la
n V-îvme'rtc-Iini'nos-Avres. piloté pai
Ponce et CarriûU qui s'était envolé or
Dakar dans le même dur £ 12 h. 5*,
•i atteint Natal ce matin, â 6 n.
i
d , el. courriers ont été repris immédia
I tement par d'autres avions, nui les onl
I trahspottés à leurs points de destina-
; lion.
RUGBY!
DEMANDE DE MATCHES
Stade Reaumontois (1) libre dimanche
26 janvier rencontrerait bonne
équipe, promotion ou liontieiif-
Télégraphier d'urgence : G- vivas,
Geaumoiit-de-Loinagne. Téléphone J6
Equipe de France
contre Sélection des Pyrénées
Toulouse, 231 3 an vier.
Dimanche 26 janvier, aux Ponts-Jumeaux,
l'Equipe de Fiance sera opposée
à la Sélection Pyrénéenne.
Instruits par l'expérience 9e Perpignan,
les sélectionneurs fédéraux oui
mis sur pied la meilleure formation de
l'heure présente.
Qu'on en juge :
Arrière : 15. Savy (A. S. Montferrandaise)
; trois-quarts : 14. ylj^neau .Aviron
BayonaiS) ; 13 Coderc (P.. C. Cliâ
lonnais) ; 12. Desciaux (U. S. A. I'.) ;
11 Celhay (Aviron Bayonnais); demi
d'ouverture : 10. Servole [R. C. Hyêrois;
ou Bergèze (Aviron Bayonnais) ; demi
de mêlée : 9- Capendeguy (Saint-jeande-Luz)
; avants : 8. Arbtca (Aviron
Bayonais) ; 7. Dupont (R. C. F.); 6 Rivière
(A. S. Beziers) ; 5. Itliurra (Biarritz
o.) ; 4. Choy (A. S. Carcassonne) •
3 Daguerre (Biarritz O.) 1. Ainciart
(Aviron Bayonnais) ; 2. Ollivier (S.
Nantais U. C.)
Remplaçants : Arrière : Porrical (U-
S. A.) P.) : trois-quarts aile droite :
Geschwind (R. C. F.) ; trois-quarts aile
gauche : Cayre (U. S. Tliuir) ; troisquarts
centre : Daquo (S. Tarbais) ;
Faux (A. S. Carcassonne) ; demi d'ouverture
: Ellisalde (Aviron Rayonnais);
demi de mêlée : Rolland (S. Tarbais);
Bès (A. S. Carcassonne) ; avants :
Blond (Stade Français) ; Cagnet (A. S.
Montferrand) ; Blain (Saint-Jean de
Luz) : Fabre (C. A. Brive) ; Julien (A.
S. Montferrand) ; Escaffre (R. C. Narbonne)
; Durand (A. S. Béziers) ; Poch
(F. C. Lézignan).
H n'y a pas mieux pour le moment.
Ces artistes de la balle ovale, tout en
faisant une étinèelante démonstration
de leurs talents, vont mener un train
d'enfer aux vaillants petits gars de chez
nous.
Mais, ceux-ci, se laisseront-ils faire 1
- G. P. *
CYCLISME-
les six Jours de Bruxelles
Bruxelles, 21 janvier
La première nuit des Six-Jours Bruxellois
a été très animée. Trois équipes
réussirent à prendre un four. Le classement
à 3 heures du matin était le suivant
:
L Albert Buysre-Billiet. 22 points, couvrant
en b heures, 192 km. 690: 2. Charlier-Deneef,
17 p.; 3. Depauw-Van Nevèle.
11 points.
A 1 tour, 4. Loncke-Martin; 5. Piet-
Van Ksmpen-Broccardo; 6. Jean Aerts-
Schoen;
A trois tours : 7. Van Viockhoven-
Van Buggenhout.
A quatre tours : 8. Vromen frères.
A six tours : 9. Merschaert-Degraeve;
10. Carpriaux-Verhaegen; IL Smets-
Haelgesteen.
E AUTOMOBILISME S
LA VILLE DE PAU CONSTRUIT UN
AUTOSTRADE POUR SON GRAND
PRIX AUTOMOBILE
QUI SE DISPUTERA LE 1er MARS
La vogue des Circuits automobiles
> ne semble pas près de
s'atténuer. Un peu partout on a cherciié
à créer de semblables épreuves. U faut,
cependant, reconnaître qu'elles sont admirablement
spectaculaires, à condition
qu'èlies puissent se disputer dans nh
de ces grands amphithéâtres naturels
qui permettent au public d'en suivre
facilement toutes les péripéties. C'est le
cas d^ Monaco, c'est le cas de Fait, dont
les vastes terrasses s'étagent vis-à-vis
des Pyrénées.
Pour la quatrième fois l'Automobile-
Club Basco-Béarnais organise son Grand
Prix ce vitesse automobile, et, pour la
troisième lois, ce sera un circuit de vitesse
dans la cité.
Pour rendre la course encore plus attrayante
et rapide, la ville de Pau vient
de consacrer près de 200.000 francs à de
nouveaux aménagements sur le circuit,
grâce auxquels la course se disputera
sur un véritable ai tostrade aux virages
relevés, au sol impeccable.
Tous les records y seront sans doute
battus à l'occasion de ce Grand Prix
qui ouvrira, sn 1926. la saison des if.andes
compétitions internationales et qui.
si nous en croyons les premiers échos,
est d'ores et déjà assuré d'une magnifique
participation.
L'A. C. C. vient d'homologuer le règlement
de cette épreuve qui aura lieu, le
1er mars. Elle sera disputée suivant la
même formule que l'année dernière par
des véhicules d'une cvlindree supérieure
\ 1.500 cmc. La distance à parcourir
sera de 276 kilomètres 900. soit 100 tours
de circuit, alors 'que l'année dernière
elle n'était que de 221 k. 520.
\ SPORTS D'HIVER I
««HiaHHHSHBESKBlZBB»""
Etat d'Enneigement
JOURNE; DU 71 JANVIER
rEMPERA a f
2 TURKS
STATIONS P 7, c
Pyrénées
<
atr.M j lin
<
-< o
H £
~ 1
Superbagnèreî 1806 Y 2 - t beau
t-'ont-Komeu . . KO» r 1 < 41 couv.
\tont-Luuii*... . 1610 - 5 — 1 Ira. L'OUV.
C* l'uymorcns S1S - 1 — S 1 10 pluv.
J, feyre»ou»-cU tut r î _ i t.H neij;.
La Mongie 1800 t î — £ J.8S couv.
Harègen- Lienz H 00 - 4 - 1 1.4C COLIV.
l'nl-d'Eapagm 1500 -\ 8 + 3 ) V. nua-
1400 I- 7 + i
C|i du Somport 1650 -1 6 1 1 J 5t ncig
La neige est bonne a I.uchon Superbagnè
res. Font.-Romeu.
La neige est mouillée au Col de Pnyuio
rens.
La neige est molle A nn 'èges-I.ienz.
La neige est dîne à Caïuerets-l'ont. d Es
uagne.
LOTERIE NATIONALE
Vente Ue DlXIOIFS
A NUS UIlKbMHX
2b, 'U0 Roo" e,alru
11 tr - franco- O" 51-6 1 3 tr
BOXE
Paris 21 Janvier
Lou Brouillard se déclare prêt à, rencontrer
Marcel Thil poir le titre' de
champion du monde, au profit d'une
œuvre de charité.
La parole est à Thil.
La Boxe à Toulouse
(Aux Nouveautés)
C'est aujourd'hui mercredi, 22 Jav
vier, que le Cercle Pugilistiqu'e Toulousain
offre au public la plus belle soirée
de la saison. -
Vous connaissez le programme mais
pour ceux qui aiment les combats enire
hommes foris, voici des précisions •
Notre champion Renaudie dont vous
connaissez la classe et la puissance de
l.rappe rencontre ce soir un homme digne
de lui.
Coudoux...
Coudoux est un cogneur redoutable
et ses coups peuvent descendre n'importe
qui... alors...
Alors vous- voyez d'ici la bataille.
Dans les moyens, le champion de Fran.
ce.. Despeau.x, la merveille de science
qu'est Despeaux combat à nouveau à
Toulouse.
Son adversaire Barnal est un dur *
cuire.
Si Despeaux est plus scientifique,
Barnal possède un punch redoutablé
pour les meilleurs. Vous verrez que
Despeaux se méfiera.
Ajoutons que si Despeaux est champion
de France. Barnal en est le finaliste.
C'est donc à une revanche du championnat
nue vous assisterez.
Et quelle revanche.
Barnal devant un public qu'il connaît
fera des merveilles.
Quant à Despeaux, il vous a enthousiasmé
devant le champion d'Espagne.
Ouelle bataille et quelle soirée. La
plus belle de la saison. Vous verrez..
Location aux Nouveautés.
P.-O.-MIDI
A L'OCCASION DU MATCH DE RUGBY '
EQUIPE DES PYRENEES
CONTRE EQUIPE DE FRANCK
A TOULOUSE
des billets spéciaux d'aller «t retour
a DEMI-TARIF aveo
minimum de perception de :
12 fr., en lro classe, >* fr. en S clasev,
5 fr. en 3' classe pour les adultes ;
6 fr. en i« classe. 5 fr en 2» classe.
3 fr. en 3* classe pour les enfants da
3 à 7 ans
seront délivrés le 26 Janvier 1936 pour ;
Toulouse au départ de toutes les gares des.
sections de lignes rie •
Agen carcassonne. Castres, Foix, Saint-
Gatidens. Auch Capdenac. Albl, St-Glron»
à Toulouse, ainsi qu'au départ des gares d»
Figeac, Decazeville.
Ces billets seront valables Jusqu'au *l
Janvier à 1 heure (départ de Toulouse).
Tritaal de (mmm klvàm
Par jugement en date du 21 janvier
1936, le Tribunal a prononcé la- faillite
du sieur Delpeyrou Arthur, charpentier,
chemin de Ginestous, k Lalânde,
près Toulouse, fixé provisoirement au
3 octobre ii>35 la date de la cessation
des paiements, ordonné l'apposition d**
scellés partdut ou besoin sera.-
M. Ramadier a été nommé juge-commissaire
et M' Dupouy. place et Hôtel
de la Bourse, syndic.
Par jugement en date du tl Janvier
1936, le Tribunal a prononcé la faillite
du sieur Campech Jean-Marius, négociant,
autrefois à Levignac-sur-Save
(Hte-Gne), actuellement rue de Bourrassol,
à Toulouse, fixé provisoirement
au 29 octobre TJ30, la date de la cessation
des paiements, ordonné l'apposition
des scellés partout ou besoin sera.
M. Laurent a été nommé juge-commissaire
et M e Grateloup, place et Hôtel
de la Bourse, syndic.
Par jugement èn date du 21 janvier
1936, le Tribunal a prononcé la faillite
du sieur Dabadie Marcel, épicerie. 68,
rue Pargaminières, fixé provisoirement
uu 17 janvier 1936, la date de la cessation
des paiements.
M. La porte a été nommé juge-commissaire
et M« Bastiè, place et Hôtel de
la Bourse, syndic .
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Par jugement en date du 21 janvier
1935, le Tribunal a prononce la liquidation
judiciaire de la Société à responsabilité
limitée « Entreprise Gazagnès »,
siège social rue Claire-Pau Ubac, 1.
M Landry u été nommé juge-commissaire
et Me Basiié. place et Hôtel de
ia Bourse, liquidateur.
Par jugement en date du 21 janvier
19.16, le lribunal j prononce la ltquidauou-judieiuire
uu' sieur Bousquet Jean,
ea-felier. 60, tou-e de Paris.
M. Audige a eie nommé luge-commissaire
el M'' Dupuuy. place et Hôtel de
la Bouree. liquidateur
MM les créancier.- sont dès à présent
avertis uu'ils ont à déposer leurs titres
de créances accompagnés d'un bordereau
sur papier libre, indiquant les
sommes qu'ils ont a réclamer entre les
mains de? syndics et liquidateurs susuésiiiiiés.
Les tréanciers de la faillite du sieur
RegutfUon Jeun-Philippe, tissus en gros,
25, rue Coii.-iantiiie. sont iuJormés que
l'état des créances vérifiées et admises
a été déposé an greffe, le 13 janvier 1986.
Pat application de l'an 49o du Code
de Commerce, !e failli el irins les créanciers
vérifiés ou porté», au Dilan. 60nt
admis dans les huit jours à dater des
insertions à formuler de? contredit? ou
des récl itnaiions uu uitffe; soit par euxiiième.
soit par mandataire par voie
de mention sur 1 état.
Les créanciers de la faillite de la Société
en nom collectif Regaanon et Fils,
manufacture de chaussures, rue Victor-
DéJfué et les créanciers de la faillite
personnelle de Jean-Philippe Regaanon.
Finnin Re^aguon et Marcel-
«imon Regacrnoo. sont informés que
l'état des créances vérifiées et admises
a été déposé au greffe, le 18 lanvier
W
pàr application de l'art. 405 du Code
de Commerce les failli* ft tous les
erêancier- vérifiés pu portés au MV p
-ont ndmi< dans les mit» murs à dater
in^rtion--. n formuler des contredits
ou d"s réclamations au greffe, «oit
pux-même. soit par mandataire,
rnr
ijp mention sur l'état.
f.ar vol Le Grclfirr m Chef.
Ravmond VERNHES.
La Publicité
vous sortira
de l'ombre

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I0O pesos
100 belges
I livre
100 pesetas
100 florins
100 lire
130 yen
100 ilo'ys
100 franrl
100 schilling
Valeur
en France
au pair
124
2552
608
1083
354
126
492
1025
134
1272
286
492
359
21
38
01
48
90
17
49
95
S33
49
15
COURS
DU
JOUR
75 03
16 16
2S6 76
207 25
1130 36
121 33
«83 87
COTONS
Le Havre. 21 Janvier. — clôture. Tendan-
ce soutenue ; ventes, 4.140 balle». Janvier
iliO ; lévrier, 241,60 •, mars, 245 ; avril, 245.'
mal, 217.50 ; )uin 247.60 ; Juillet, 248.60
août. 211 ; septembre, 244 : octobre, 240 60 1
novemrbe, 23ortanti>. Par
ailleurs, a la veille de l'ouverture des tra-
vaux de Genève pour étudier eur Je plan
théorique la ques'iun de leuibaigo sur le
pétrole, il est naturel (ja une indécision Co-
nnue .Knlin lé lèpli général de Wall Street,
la lalblesse de certains métaux, notamment
de l'etum et' la i ; ,urdeur du blé, mit eu
une liillueuce de'avuiable sur le marebè.
.Nos renie» perdent ûonible. 80 A 80 et 82 fr.; Lot-et-Garonne,
disponible «o A 82, 83 et 85 fr.; Gers, dii-f-o-
nitile 80 à 82 et 83 ; Tarn et Garonne sans
aflalres 85 ; Haute-Garonne, sans .-Haltes,
85 fr. ; Maine-et-Loire, disponible, de 77 A
78 et 79 a 80. — Blés dénatures : Blés déna-
tures disponible, 62 A 65 : courant de (2
A 65 fr. — Farines premières de froment en
boulangerie : Cylindres cote de la commis-
sion consultative 140 ; (Haut-Pays Région,
Centre et Nord) de 123 A 130 fr. — Sons :
Ordinaires (région) courant de 44 A 47 et
45 ft 47 : gros courant, de 48 A 50 a 48 A 50 ;
ordinaires G.MB, disponible 45 N A 45 N.
Fxtra, G.M. H. disponible. 50 ft, 50. Repas-
ses, Ordinaires région, disponibles, 5u no-
minal A 50 nominal ; pritncrèzes. disponi-
bles, de 57 A 57. — Remontages G.M.B. dis-
ponible, fis nominal ft 65 nominal. — Maïs,
Maroc, disponible. 62 h 64 et 67 A 68 ; Indo-
chine disponible.' 64.50 A 68 et 69 : courant,
64 50 4 69 et 70 fr. ; prochain. 70. — Avoines :
Poitou grises d'hiver, Charente, disponible,
6Ï à 63 et 61 ft 67 : courant, 57 ft. 58 et 58 à
es ; Charente-Inférieure disponible 62 A 63
et, 61 A 67 : coûtant. 57 à 5S et 58 â 63. —
Orges : Maroc disponible. 51 A 52 e t:>2 ft 5C.
— Riz Saigon n" 1 disponible 57 à 59 et, 60;
brisures t et 2 di»ponible 52 A 54 ; Farines
rie riz. disponible. 60 ft 65 et 59 A 65 : Fa-
rines basses de riz de Saigon blanches), li-
vraison février A mars, 42 ft 45 ; pro-
chain, 42. — Ces prix s'entendent pnr cent,
kilos pour affaires de gros et par wagons
complets.
METAUX
Bordeaux. 90 Janvier. — Prix aux 100 ki-
los • Planches cuivre rouge, 755 ; Jaune,
645. Plomb saumon Couèron. 220 ; tuyaux,
230 : laminé. 255. Zinc laminé Vieille Mon-
tagne. 325. Etaln Détroit, 1550 s anglais,
1.809
New-Tork. 21 Janvier. — Etaln, comblant,
4.687. — Zinc, comptant. 485. — Plomb,
comptant, 450 — Cuivre éîectrolytlque. dis-
ponible, 925 : futur. 5-35 ; ordinaire. 890 ;
exportation, prix officiel, 857. — Argent,
44 3/4.
CAFES
CAOU1 CHOUCS
Paris, 21 Janvier. — clôture : C'ièpes Fin?
Latex et, feuille» fumée» gauffrées : courant
540 a 650 ; prochain, 545 A 660 ; mars, 566
A 5S5 ; 3 d'avril, 565 A 675 • mal, 580 ven-
deur ; 3 de Juillet, 590 A 606 ; août, MM a
600 ; 3 d'octobre, 620 vendeurs ; novembre.
«16 paye,
Londres, 21. janvier. — Marché clos.
LAINES
Bordeaux, 20 Janvier. — Prix aux 100 ki-
los j Soudan, 425 A 450.
VINS ET ALCOOLS
Bordeaux, 21 Janvier, — Vins rouges d'Al-
gérie 1936, Il degrés. 112 fr.; 12 degrés,
120 fr.; 13 A 15 degrés, de 130 A 145 fr. —
Vins blancs d'Algérie 1935. 11 degrés 120 fr.;
H degrés. 130 fr. ; 13 à u degrés, neie,s plus rebelles et les plus opiniâtres: Dyspepsies, Gastralnies
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P. T. T. — 12 h. 45 : Suite du concert. —
13 b. 15 : Relais de Paris-P. T. T. —
13 h. 30 : Reprise du concert. — 14 h. 05 :
Disques. Programme des spectacles de Tou-
louse. — 14 h. 20 15 h. 45 et 17 heures : Re-
lais delal'our Eiffel. — 17 h. 10 : Disques.
— 17 h. 15 ; Chronique : « A Travers la
Région », par M. Lcspino. — 17 h. 30 : Re-
lais de Strasbourg. Concert. — 13 h. 30 ;
Radio-Journal de France. — 19 h. 30 :
Conférence ; « Lo Poète da l'Ame Napoli-
taine », par M. Salvatore Gaëtani. lecteur
de Langue italienne a la Faculté des let-
tres. — 19 h. 45 • Disques. Programme des
spectacles de Toulouse. — 20 h. 20 : Com-
muniqués divers — 21 heures ; Retrans-
mission, depuis le Théâtre du Capitole, du
3' concert donnée par la Société des Con-
certs du Conservatoire avec lo concours de
Mme Magda Tablialerb. pianiste. Program-
me : 1. Symphonie en 3 parties en ut ma-
jeur (Paul Dukas); 2. Concerto du Couron-
nement, pour piano et orchestre iMozart),
Mme Tagliafero; 3. Eté Pastoral. Impres-
sions du Pays de Lantruedoc 'Pierre Kunc);
4. Triana (Alheniz); Jeunes files au Jardin
(Monpou); Sévilla (Albeniz); Danse du Feu
[de Fatla). Mme Tagliafero; 5. Deux Danses
Populaires françaises (Piersot). — 22 h. 30 :
Relais de Paris-P. T. T. — 22 h 45 : Musi-
que de danse.
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-26 Feuilleton du 22 Janvier 1938.
MALjzha MP
Par Jean ROSMER A.
CHAPITRE XI!
Un appartement, si vaste qu'il soit, ne
lui procurerait pas toutes ses aises. Un
moment le désir lui vint de laisser partir
sa fiancée et de rester à Malechamp, Jus-
qu'au retour d'avril, où la blanche épou-
sée, toute blonde et rose, poserait pour
.toujours sa main fine sur son bras royal.
Elle lui était trop chère, déjà, pour s'en
Béparer. Vivre un Jour sans la voir lui
paraissait le plus effroyable martyre.
Pour rien au monde il n'eût consenti à
le souffrir. Alors, il préférait perdre sa
douce quiétude, son manoir douillet, le
service impeccable de ses domestiques, et
partir avec elle.
En attendant les premiers froids, il se
laissait vivre. Décembre était loin enco-
re ; on avait le temps de songer à l'exode.
Septembre flamblait aux pampres des vi-
gnes ; les genêts drapaient d'or odorant
les pentes des coteaux voisins. Sur le
causse où la bise soufflait déjà, les bruyè-
res étalaient leur mosaïque diaprée.
La chasse était ouverte ; le Prince et
son neveu y passaient leurs Journées.
Trop Jeune pour tirer, Géraud suivait à
cheval avec Félice. La Jeune fille s'était
remise à monter. Tous les matins, elle
sortait avec ces messieurs. L'après-midi,
elle apprenait à conduire une auto. Le
mécanicien de Varuces la guidait sur les
routes bien entretenues du parc. Bientôt,
elle passerait son brevet de chauffeur.
Le soir elle faisait de la musique, chan-
tait, en s'accompagnant de la harpe, les
airs favoris de son fiancé.
c Pauvre Jacques > n'était pas oublié.
I A chaque séance, elle était obligée de re-
dire la cantilène douloureuse dont la
mère de Rodrigue avait aimé le rythme.
Chacun avait ses préférences, d'ail-
leurs. Mme de Roquecourbe montrait une
prédilection marquée pour la « Guitare >
de Victor Hugo :
Comment, disaient-ils,
Avec nos nacelles
Fuir les alguazils r
Ramez l disaient-elles...
Mlle de Bracleux, plus romantique, de-
mandait :
Si tu veux, faisons un rêve...
Montons sur un palefroi...
Géraud, dont le goût musical n'était
pas encore formé, réclamait :
Deux oiseaux s'en allaient Ciantant
Et roucoulant à perdre haleine ;
Ils avaient bu, ceitainement,
La rosée à corolle pleine...
A son tour, la Générale exigeait la
sienne :
Le bonheur est chose légère,
Passagère...
Quant à Ary, il insistait pour entendre
des airs plus sérieux. La voix de Mlle
Valller n'était pas assez étendue pour in-
terpréter des choses importantes. Cepen-
dant, afin de montrer sa bonne volonté,
elle avait consenti à travailler « l'Alle-
luia » du Cid, et le chantait en perfec-
tion.
Allez en paix, vous que l'on aime ;
Allez en vous donnant la main...
Les soirées passaient vite. L'heure de
la retraite sonnait. Chacun se retirait
chez soi. En rentrant dans sa chambre,
il était rare que l'heureuse fiancée ne
trouvât pas un cadeau du Princ3 : c'était
un éventail aux fines enluminures; un
bijou ancien; une dentelle; le livre dont
on avait parlé, deux Jours avant; une
bourse à mailles d'or, une Jumelle de
théâtre.
Et la Jeune fille, comblée, souriait en
dénouant les rubans roses du paquet.
Parfois, Mlle Aline assistait à son cou-
cher. Comme Félice s'étendait entre ses
drap • de soie pâle, elle remarquait :
— Etes-vous gâtée, choyée, ma chérie !
— C'ert vrai ; je ne mérite pas tant de
prévenances.
— Vous êtes heureuse, alors ?
— Mais oui, marraine... Pourquoi ne le
serais-je point ? Rodrigue est le meilleur
de:: être.
Ses mots résonnaient dans la pièce aux
tapisseries flamandes. Cependant la ré-
ponse ne satisfaisait pas la bonne créa-
ture ; ta perspicacité lui montrait une
fêlure dans le cristal pur de la voix. L'en-
fant aimée ne serait-elle pas tout à fait
contente ? Un flot de questions brûlaient
les lèvres de Mlle de Bracieux. Le visage
fermé, les prunelles indifférentes de sa
filleule ne permettaient pas d'insister.
Et puis, à quoi bon ? Tout n'était-il pas
décidé ?
Néanmoins, une angoisse secrète l'agi-
tait. Sincèrement, elle se disait qu'un
fiancé à cheveux blancs n'était peut-être
pa" le Prince charmant dont toute jeune
fille rêve ? Certainement, Félice se fût
montrée plus joyeuse, si le dispensateur
Ce tant de merveilles eût été un sédui-
sant cavalier, alerte, pimpant, enjôleur.
I * de Malechamp était âgé ; la goutte le
torturait ; il devait prondre de multiples
précautions... Ses gentillesses accumulées
ne compenseraient jamais sa jeunesse ab-
sente...
C'esî pourquoi, au lieu d'Insister, la
vieille marraine posait ses lèvres sur le
front soucieux enfoui dans l'oreiller de
dentelles et se retirait sur la pointe du
pied.
CHAPITRE Xm
Le dln-r s'achevait. Les valets distri-
buaient les rince-doigts ; Ary racontait
une histoire.
Par les portes ouvertes sur la terrasse,
les convives distinguaient les bassins pai-
sibles, les fontaines où pleuraient les Jets
Bourse de Paris
OU MARDI 21 JANVIER
VALEURS
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du Jour
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MARCHX
A TERME
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— 4% 1925...
R.4 i % 1932 S.A.
— 4 t % Série B.
O. Tr. 4 t % 1933
O. Tr. 4 % 1934....
B. Tr. 4 \ % 10 a.
Calss. Autonome
Bque de France.
Bque d'Algérie...
Bque de Paris....
Bque TransatL...
Dnlon Parislenn.
Cte Algérienne ...
Comp. . Nat. Esc.
Compt. (Jom. Fr.
Crédit Foncier ..
Créa. Fonc. Ind.
Crédit Lyonnais.
Société -Osnérele
Rente Foncière..
Boc. Gêû. Fonc.
Buez , .. i
Buez fondateur..
Buez Soc. Civile
Chemin 1er Est.
Chemin ter Lyon
Chemin ter Mien
Chemin ter N 0rcl
Ch. ter Orléans
Banta-Fè
Métropolitain
Paris Industriel.
Tram. Shanghai.
Lyon Eaux
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VALEURS
Cours
précéd.
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du Jour
Dlstrib. Ëlectriq. 1CC6 .. 993 .
Electricité Paris. 7(3 .. 199 ..
Electricité Seine 162 :eo .
Electr. Gaz Nord «05 4C3 .
Générale Electr.. 1386 .. i:»s
Energ. Litt. Méd 690 .. (91 .
Energie Elec. Fr. 468 .. 456 . .
Nord-Lumière 1040 ICO* ..
Thomson-Houst. 154 60 150 .
Union Electric. 601 . tOU .
Aclér. Nord-Est.. 391 . 386
Schneld. (Creus.) 1461 1470 .
Treflleries Havre EOO . 696 .
536 533
Lens Î37 .. 3i3 .
Vicolgne N .... SiQ 637 .
7» 21 79 .
565 610 .
Penarroya 'Si V. :Î>
S. Fr. Com. Pétr 640 . . 640 ..
t69 567
Phosphat. Galsa 13* . 531
Pr Chim. Alais i:e; . 1274 •
Rhône-Poulenc . 994 9.0 . .
Sanu-Gobain ... 1C46 1i3J .
Charg. Réunis ... -.48 361 .
Air Liquide 693 . £93 .
Caout d'Indoch 3>5 S5J .
7G .
1650 .
76 .
1640
(Jp Mat. Us. Gaz
Ford 11
15
'9 1S
14 75
Pat hé Jouissance
Pathe Capital .. '.1 7; 51

En haut : un ara"rï3 nombre de photographe?, de journalistes et de curieux, Mationnent devant l église de Sandringham
où le Roi venait chaque dimanche. Au centre : à la grille de cette église, un bulletin tient les anglais au courant de la
santé de leur touverain, Ci-cteuus ; l'entrée de la résidence royale de Sandringham < f
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Les grandes épreuves de sports d'hiver
A St.-Bon'en-Tarentaise s'est disputée la course de descente du Roc Merlet. Voici l'arrivée d'un concurrent au
moulin de la Jaira, après 5 kilomèires de parcours et 900 mètres de dénivel'ement.