HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
- 85 - 258. Un certain nombre de mesures non tarifaires ont été éliminées depuis le milieu des années 80. Dans certains cas les gouvernements ont suspendu l'application de la législation nationale gui maintenait des restrictions quantitatives à l'importation 81/. Un certain nombre d'autres mesures non tarifaires qui ont été libéralisées avaient auparavant été contestées au titre du mécanisme mis en place par le GATT pour le règlement des différends 82/. Dans certains cas on a laissé devenir caduques des mesures de sauvegarde prises au titre de l'article XIX de l'Accord général 83/. D'autres mesures de libéralisation ont eu pour but d'appuyer le processus de réforme en cours dans les pays d'Europe centrale et orientale, notamment le démantèlement de mesures non tarifaires spécifiques. 259. En fait, presque toutes les mesures non tarifaires qui étaient censées venir à expiration à différentes dates après 1'adoption de la Déclaration de Punta del Este ont été renouvelées et de nouvelles mesures provoquant une distorsion du commerce ont été introduites. De plus, très peu de mesures commerciales incompatibles avec l'Accord général ont été éliminées, et cela malgré le fait que, devant l'insistance essentiellement des pays en développement, un des principaux objectifs des Négociations d'Uruguay dans le domaine des mesures non tarifaires a été d'éliminer les mesures incompatibles avec l'Accord général (démantèlement) et d'éviter l'application de nouvelles mesures (statu quo) (voir les tableaux annexes 6 et 7). c) Produits d'origine tropicale 260. Les changements intervenus depuis la septième session de la Conférence dans les conditions d'accès des produits tropicaux aux différents marchés reflètent essentiellement l'évolution des Négociations d'Uruguay. L'examen à mi-parcours effectué à Montréal en décembre 1988 a abouti à toute une série de résultats spécifiques concernant les produits d'origine tropicale, l'objectif étant de les concrétiser rapidement. Des engagements négociés ont été pris par la Communauté économique européenne et par 10 pays développés à économie de marché et 11 pays en développement. Trois pays socialistes, un autre pays développé et deux autres pays en développement ont également pris des engagements à titre autonome. Les engagements pris par dix pays développés à économie de marché et par la Communauté économique européenne ont en grande partie été suivis d'effet en 1989, à l'exception des engagements de l'Australie, mis en oeuvre le 1er juillet 1988 ou par étapes à partir de cette date jusqu'au 1er juillet 1992, et des engagements pris par la Nouvelle-Zélande, qui se sont étalés du 1er juillet 1988 au 1er juillet 1992. Ils se traduisent essentiellement par une réduction du taux de la nation la plus favorisée (NPF) et par la consolidation des taux existants. En outre, des améliorations ont été apportées au système généralisé de préférences (SGP) par l'Australie, l'Autriche, la Communauté économique européenne, la Finlande, le Japon, la Norvège, la Suède et la Suisse. Des engagements concernant le traitement spécial accordé aux pays les moins avancés ont été pris par l'Autriche, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Seuls la Communauté et le Japon se sont engagés à libéraliser les mesures non tarifaires. L'Australie s'est engagée à supprimer en 1995 les quelques restrictions quantitatives appliquées aux produits d'origine tropicale. La consolidation des concessions est en général offerte sous condition.
- 86 - 261. En février 1990 le Groupe de négociation sur les produits tropicaux a fixé, pour la poursuite des négociations, des procédures détaillées et un calendrier permettant aux participants de faire des offres complémentaires, y compris d'améliorer leurs propositions antérieures. Des juillet 1990, quelque 45 participants avaient présenté des offres au sujet des produits tropicaux. Les offres de concessions tarifaires faites (jusqu'à la fin de 1990) par les principaux pays commerçants industrialisés (Australie, Autriche, Canada, Communauté économique européenne, Etats-Unis, Finlande, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Suède et Suisse) donnent à penser qu'elles auront sur le commerce les effets directs ci-après : l'amélioration de l'accès à ces marchés, à la suite des offres en question, devrait créer dans le cas des produits visés des courants supplémentaires d'importations (sur ces marchés) d'un montant d'environ 746 millions dé dollars, soit 3 % environ de la valeur des produits importés en 1986 par les marchés en question; un tiers seulement de ces importations supplémentaires (soit 245 millions de dollars) viendrait des pays en développement, ce qui ne donnerait qu'une augmentation de 1,7 % de leurs exportations, à destination de ces marchés, dans le cas des produits visés. Le reste des échanges supplémentaires se ferait au profit des pays industrialisés eux-mêmes. A l'échelle régionale, l'Afrique est la seule des régions en développement qui subirait une perte nette (118 millions de dollars environ), soit quelque 3 % de la valeur atteinte en 1986 par ses exportations dans le cas des produits visés. 262. Plusieurs facteurs expliquent ces résultats. Tout d'abord, les offres sont faites en majeure partie sur une base NPF. Par conséquent, dans la mesure où certains produits proviennent également de pays industrialisés (par exemple les produits tropicaux transformés), la libéralisation dans le secteur des produits tropicaux n'avantagera pas que les pays en développement. En outre, du fait que les pays en développement jouissent d'un traitement tarifaire préférentiel pour ces produits, la libéralisation sur une base NPF entraîne une érosion des marges préférentielles, si bien que l'on peut s'attendre à des pertes commerciales. En fait, pour les pays les moins avancés qui jouissent sur certains marchés d'un traitement meilleur que celui du SGP, même une libéralisation du traitement SGP n'apporterait pas d'avantages commerciaux supplémentaires. La même chose vaudrait pour les pays ACP à l'égard du marché de la Communauté. 263. La volonté des pays développés de libéraliser les importations de produits tropicaux est devenue un test pour ce qui est du respect des engagements. Bien que la Déclaration de Punta del Este ait reconnu 1'importance que le commerce relevant de ce secteur présente pour un grand nombre de pays en développement, le progrès des négociations visant à aboutir à la "plus complète libéralisation possible" a été entravé essentiellement par deux facteurs : i) le lien entre les produits de ce secteur et ceux du secteur agricole, à propos duquel subsiste une impasse qui a encore compliqué les négociations relatives aux produits tropicaux, et ii) la réciprocité exigée par les pays développés. à) Produits provenant des ressources naturelles 264. Les conditions d'accès aux marchés, dans le cas du commerce des produits de la pêche, des produits forestiers et des produits minéraux et métalliques, n'ont guère changé depuis la septième session de la Conférence. Les progrès
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non tarifaires spécifiques.<br />
259. En fait, presque toutes les mesures non tarifaires qui étaient censées<br />
venir à expiration à différentes dates après 1'adoption de la Déclaration de<br />
Punta del Este ont été renouvelées et de nouvelles mesures provoquant une<br />
distorsion du commerce ont été introduites. De plus, très peu de mesures<br />
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malgré le fait que, devant l'insistance essentiellement des pays en<br />
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domaine des mesures non tarifaires a été d'éliminer les mesures incompatibles<br />
avec l'Accord général (démantèlement) et d'éviter l'application de nouvelles<br />
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c) Produits d'origine tropicale<br />
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dans les conditions d'accès des produits tropicaux aux différents marchés<br />
reflètent essentiellement l'évolution des Négociations d'Uruguay. L'examen à<br />
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étant de les concrétiser rapidement. Des engagements négociés ont été pris par<br />
la Communauté économique européenne et par 10 pays développés à économie de<br />
marché et 11 pays en développement. Trois pays socialistes, un autre pays<br />
développé et deux autres pays en développement ont également pris des<br />
engagements à titre autonome. Les engagements pris par dix pays développés<br />
à économie de marché et par la Communauté économique européenne ont en<br />
grande partie été suivis d'effet en 1989, à l'exception des engagements de<br />
l'Australie, mis en oeuvre le 1er juillet 1988 ou par étapes à partir de<br />
cette date jusqu'au 1er juillet 1992, et des engagements pris par la<br />
Nouvelle-Zélande, qui se sont étalés du 1er juillet 1988 au 1er juillet 1992.<br />
Ils se traduisent essentiellement par une réduction du taux de la nation la<br />
plus favorisée (NPF) et par la consolidation des taux existants. En outre,<br />
des améliorations ont été apportées au système généralisé de préférences (SGP)<br />
par l'Australie, l'Autriche, la Communauté économique européenne, la Finlande,<br />
le Japon, la Norvège, la Suède et la Suisse. Des engagements concernant le<br />
traitement spécial accordé aux pays les moins avancés ont été pris par<br />
l'Autriche, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Seuls la Communauté et le Japon<br />
se sont engagés à libéraliser les mesures non tarifaires. L'Australie s'est<br />
engagée à supprimer en 1995 les quelques restrictions quantitatives appliquées<br />
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