HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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- 79 - 240. L'Acte final de la septième session de la Conférence énonçait un certain nombre d'objectifs pour les Négociations d'Uruguay, en particulier la nécessité d'aboutir à des résultats équilibrés et de mettre en place un système commercial plus ouvert qui contribuerait à la promotion de la croissance et du développement. Parmi les autres objectifs énoncés dans ce contexte, on peut citer les suivants : a) améliorer l'accès aux marchés, en particulier pour les produits dont l'exportation intéresse les pays en développement; b) libéraliser le commerce dans le secteur des textiles et des vêtements, pour l'incorporer en définitive à 1'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce; c) supprimer les restrictions discriminatoires frappant les exportations, en particulier celles des pays en développement; d) renforcer la discipline et améliorer la prévisibilité dans les échanges de produits agricoles; e) tenir compte des problèmes particuliers des pays les moins avancés et des pays en développement sans littoral ou insulaires; et f) faire en sorte que le respect des engagements pris au niveau multilatéral en matière de commerce de marchandises ne soit pas subordonné à des concessions dans d'autres domaines. 241. L'un des principaux objectifs des Négociations d'Uruguay est "d'assurer une libéralisation accrue et une expansion du commerce mondial au bénéfice de tous les pays, en particulier des parties contractantes peu développées, ...". Pour atteindre cet objectif, il a été convenu d'appliquer aux négociations le principe d'un traitement différencié et plus favorable et le principe de la "non-réciprocité", énoncés dans la partie IV et les autres dispositions et prescriptions pertinentes de l'Accord général. Toutefois les résultats obtenus en matière de traitement différencié et plus favorable, tels qu'ils sont repris dans les propositions soumises à Bruxelles, sont très limités 70/. 242. L'objectif que constitue l'octroi d'un traitement spécial aux pays en développement a été clairement reconnu dans la Déclaration de Punta del Este. Depuis le lancement des Négociations d'Uruguay, quelques pays développés ont émis des doutes au sujet de cet engagement 71/. Le fait cependant que les Négociations d'Uruguay n'ont pu être menées à terme dans les délais convenus a soulevé d'autres questions, dont celle de savoir s'il convenait de rechercher des règles uniformes pour tous les secteurs, quelles que soient les différences subsistant dans les niveaux de développement, tout en conservant une large gamme d'exceptions et de dérogations pour une fraction importante du commerce, dans le cas par exemple des produits agricoles ou des textiles et articles d'habillement. C'est pourquoi l'un des principaux objectifs des Négociations d'Uruguay devrait être que toutes les parties acceptent des disciplines plus rigoureuses en ce qui concerne le recours à des mesures de politique commerciale sur une base mutuelle et équitable, compte tenu de l'intérêt d'une certaine souplesse et eu égard aux différents niveaux de développement.
- 80 - 243. Il est manifeste que le renforcement du système commercial exige que les participants acceptent une plus grande discipline en ce qui concerne leurs mesures de politique commerciale. Cette acceptation d'une discipline plus rigoureuse devrait se faire sur une base mutuelle et équitable, eu égard à l'importance d'une application souple des mesures de politique commerciale - notamment en réponse à des problèmes de balance des paiements, dans le cadre de stratégies cohérentes du développement - et à 1'incidence de cette discipline sur les pays moins développés. L'acceptation d'une discipline plus rigoureuse aboutirait à la mise en place d'une structure juridique pour la mise en oeuvre des résultats des Négociations d'Uruguay, ce qui empêcherait de recourir à des mesures commerciales unilatérales hors du cadre du GATT et ne laisserait guère de possibilités de rétorsion intersectorielle entre le commerce des marchandises et les mesures relatives aux services et à la protection de la propriété intellectuelle. d) Les pays d'Europe centrale et orientale et le système commercial 244. Bien que plusieurs pays d'Europe centrale et orientale soient parties contractantes à l'Accord général depuis plusieurs décennies, les règles et disciplines multilatérales existantes ne leur sont pas encore pleinement appliquées dans les relations commerciales. La législation de la plupart des pays développés à économie de marché prévoit des mesures spéciales de politique commerciale - comme les restrictions quantitatives discriminatoires, ou les mesures sélectives de sauvegarde et les règles spéciales antidumping - à 1'encontre des exportations des pays d'Europe centrale et orientale pour remédier aux perturbations du marché causées par des exportations à bas prix (encore que l'on n'ait habituellement pas enregistré d'exportations massives manifestes, en particulier de produits à faible prix de revient). Certaines de ces mesures figurent également dans quelques instruments multilatéraux comme les Protocoles d'accession de certains pays d'Europe centrale et orientale au GATT, dans des accords commerciaux bilatéraux et dans le Code du GATT sur les subventions. 245. On a vu s'améliorer ces dernières années l'environnement dans lequel se situent les relations commerciales Est-Ouest. Toutes les grandes nations commerçantes se sont prononcées en faveur de l'intégration des pays d'Europe centrale et orientale dans le système commercial multilatéral et elles ont reconnu que l'amélioration de l'accès aux marchés, dans le cas des pays d'Europe centrale et orientale, en est une condition essentielle, du fait que ces pays mettent en oeuvre à la fois des réformes du marché intérieur et des politiques commerciales en conformité avec les règles multilatérales 72/. Quelques grands pays commerçants ont appliqué des mesures concrètes de politique commerciale en faveur des pays d'Europe centrale et orientale de 1989 à 1991, ce qui a sensiblement réduit l'élément discriminatoire qui existait dans les relations commerciales Est-Ouest. En particulier, la Communauté économique européenne a éliminé la plupart des restrictions quantitatives discriminatoires et certains pays d'Europe centrale et orientale se sont vu accorder le traitement SGP par la Communauté, les Etats-Unis et quelques autres pays développés à économie de marché.
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Quelques grands pays commerçants ont appliqué des mesures concrètes de<br />
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existait dans les relations commerciales Est-Ouest. En particulier, la<br />
Communauté économique européenne a éliminé la plupart des restrictions<br />
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se sont vu accorder le traitement SGP par la Communauté, les Etats-Unis et<br />
quelques autres pays développés à économie de marché.