HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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Blé et farine de blé - 369 - 872. Alors qu'en 1979-1981 les tonnages de blé et de farine de blé exportés par les Etats-Unis dépassaient des trois quarts ceux de la Communauté économique européenne (39 % du marché mondial face à 22 %), les pays de la Communauté, à la fin de la décennie, exportaient davantage que les Etats-Unis (32 % du marché mondial face à 30 %). Si l'on fait abstraction du commerce intracommunautaire, la part de la Communauté dans les exportations mondiales a presque doublé, passant de 8 à 15 %. Le Canada, l'Australie et l'Argentine sont restés les troisième, quatrième et cinquième grands exportateurs, avec quelques légères modifications de la part de chacun. Coton et filés de coton 873. Le marché du coton a beaucoup évolué pendant les années 80. Le Pakistan a plus que doublé sa part (de 5 à 11 %) et la Chine a fait encore mieux (de 1 à 9 %), ce qui l'a transformée de grand importateur net en principal exportateur. Les Etats-Unis ont conservé leur place de premier exportateur mondial, mais leur part est tombée de 25 % à 16 %. La Communauté économique européenne est devenue deuxième exportateur, passant de 10 à 13 % du marché mondial. Des fournisseurs traditionnels tels que l'URSS et l'Egypte ont conservé des parts de marché stables, bien que fléchissantes, tandis que la part de la Turquie diminuait à cause d'une industrie textile locale en expansion rapide. L'Australie est devenue gros exportateur de coton pendant les années 80. Sucre 874. Cuba et la Communauté économique européenne ont augmenté leur part du marché du sucre pendant les années 80, respectivement de 33 % à 38 % et de 18 % à 24 %. Les parts des autres exportateurs ont fluctué. Un quart seulement environ de la production sucrière totale entre dans le commerce international. C'est pourquoi des changements dans la structure de la consommation intérieure et la décision de consacrer même une faible proportion de la canne à sucre ou de la betterave à sucre à d'autres fins peuvent avoir des répercussions majeures sur le reste du marché. A cet égard, la place du Brésil en tant qu'exportateur varie beaucoup en fonction de son utilisation du sucre comme combustible : en 1989/90, le Brésil a consacré deux fois plus de canne à sucre à la production d'éthanol qu'à celle de sucre raffiné, ce qui a fait descendre de 7 à 3 % sa part du marché mondial. Maurice est devenu le quatrième exportateur mondial en 1987/89, avec une part de 5 %, au lieu de 2 % seulement au début des années 80. Les parts de l'Australie et des Philippines ont considérablement diminué. Café 875. La configuration du commerce mondial du café a été influencée par un glissement de la demande gui s'est tournée du café robusta vers l'arabica doux. La Colombie est ainsi devenu le premier exportateur du point de vue de la valeur. Le Viet Nam a fait son entrée sur le marché en tant que petit fournisseur important.
Minerai de fer - 370 - 876. Le Brésil a renforcé sa position de premier exportateur mondial, portant sa part de 21 % à 25 %. Deux autres grands exportateurs, l'Australie (de 17 à 18 %) et l'URSS (de 12 à 15 %) ont également accru leur part, tandis que le Canada reculait nettement, de 16 à 10 %. Nickel 877. De grands changements se sont produits pendant les années 80 sur le marché mondial du nickel. Le Canada a perdu sa première place d'exportateur de nickel non ouvré (qui représente près des deux tiers du commerce mondial du nickel), sa part chutant de 29 à 7 %; pour les produits intermédiaires du nickel (un quart du commerce mondial), il a remplacé l'Australie comme premier exportateur, fournissant un tiers, et non plus un quart, des exportations totales (tandis que la part de l'Australie baissait d'un tiers à un sixième). L'URSS est maintenant le premier exportateur mondial de nickel non ouvré, ayant porté sa part de marché de 11 à 20 %. La République dominicaine et la Norvège ont augmenté leur part, la première de 5 à 11 %, la deuxième de 9 à 14 %. Caoutchouc naturel 878. Etant donné que ses plantations et ses petites exploitations d'hévéas ont été recyclées en vue de la production d'huile de palme, la part de la Malaisie sur le marché du caoutchouc est tombée de 49 % à 38 %. La Thaïlande a repris à son compte la majeure partie de cet écart, avec une part de 22 % en 1987/89, le reste allant à des pays africains et au Viet Nam. Bois tropicaux 879. La Malaisie et l'Indonésie ont encore accru leur part des exportations mondiales de bois tropicaux, passant de 65 % en 1980 à 76 % en 1989. Dans ces deux pays et dans d'autres pays producteurs, on note une tendance à modifier la composition des exportations en vendant des produits plus ouvrés. Riz 880. La Thaïlande a porté sa part des exportations mondiales de riz de 20 % en 1979/81 à 33 % en 1987/89. La Communauté économique européenne a de même accru considérablement sa part, de 10 à 17 %. La part du Viet Nam a énormément augmenté, ce qui a fait de lui le quatrième fournisseur mondial en 1989. La plupart des autres grands exportateurs ont vu baisser leur part, en particulier les Etats-Unis dont la part est tombée de 25 à 19 %. Les parts de la Chine et du Myanmar ont également beaucoup baissé. Cacao 881. En 1980, la Côte d'Ivoire a remplacé le Ghana comme premier exportateur de fèves de cacao et a conservé sa place pendant toute la décennie. La Malaisie et l'Indonésie ont rapidement augmenté leurs exportations, la Malaisie devenant le troisième exportateur mondial avec 9 % du marché, contre 3 % en 1979/81. Quant à l'Indonésie, elle a fourni, en 1987/89, 3 % des exportations mondiales, contre 0,4 % au début des années 80, et semble
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à 18 %) et l'URSS (de 12 à 15 %) ont également accru leur part, tandis que<br />
le Canada reculait nettement, de 16 à 10 %.<br />
Nickel<br />
877. De grands changements se sont produits pendant les années 80 sur le<br />
marché mondial du nickel. Le Canada a perdu sa première place d'exportateur<br />
de nickel non ouvré (qui représente près des deux tiers du commerce mondial<br />
du nickel), sa part chutant de 29 à 7 %; pour les produits intermédiaires du<br />
nickel (un quart du commerce mondial), il a remplacé l'Australie comme premier<br />
exportateur, fournissant un tiers, et non plus un quart, des exportations<br />
totales (tandis que la part de l'Australie baissait d'un tiers à un sixième).<br />
L'URSS est maintenant le premier exportateur mondial de nickel non ouvré,<br />
ayant porté sa part de marché de 11 à 20 %. La République dominicaine et la<br />
Norvège ont augmenté leur part, la première de 5 à 11 %, la deuxième de 9<br />
à 14 %.<br />
Caoutchouc naturel<br />
878. Etant donné que ses plantations et ses petites exploitations d'hévéas ont<br />
été recyclées en vue de la production d'huile de palme, la part de la Malaisie<br />
sur le marché du caoutchouc est tombée de 49 % à 38 %. La Thaïlande a repris<br />
à son compte la majeure partie de cet écart, avec une part de 22 % en 1987/89,<br />
le reste allant à des pays africains et au Viet Nam.<br />
Bois tropicaux<br />
879. La Malaisie et l'Indonésie ont encore accru leur part des exportations<br />
mondiales de bois tropicaux, passant de 65 % en 1980 à 76 % en 1989. Dans ces<br />
deux pays et dans d'autres pays producteurs, on note une tendance à modifier<br />
la composition des exportations en vendant des produits plus ouvrés.<br />
Riz<br />
880. La Thaïlande a porté sa part des exportations mondiales de riz de 20 %<br />
en 1979/81 à 33 % en 1987/89. La Communauté économique européenne a de même<br />
accru considérablement sa part, de 10 à 17 %. La part du Viet Nam a énormément<br />
augmenté, ce qui a fait de lui le quatrième fournisseur mondial en 1989.<br />
La plupart des autres grands exportateurs ont vu baisser leur part, en<br />
particulier les Etats-Unis dont la part est tombée de 25 à 19 %. Les parts<br />
de la Chine et du Myanmar ont également beaucoup baissé.<br />
Cacao<br />
881. En 1980, la Côte d'Ivoire a remplacé le Ghana comme premier exportateur<br />
de fèves de cacao et a conservé sa place pendant toute la décennie.<br />
La Malaisie et l'Indonésie ont rapidement augmenté leurs exportations,<br />
la Malaisie devenant le troisième exportateur mondial avec 9 % du marché,<br />
contre 3 % en 1979/81. Quant à l'Indonésie, elle a fourni, en 1987/89, 3 %<br />
des exportations mondiales, contre 0,4 % au début des années 80, et semble