HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

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05.07.2013 Views

- 355 - La production et la consommation d'huile de soja ont nettement moins augmenté la production arrivant à 16 millions de tonnes en 1990. Quoique la consommation se soit accrue plus vite que la production (voir annexe V-II), les stocks sont demeurés élevés par rapport à la consommation. L'offre mondiale d'huile d'arachide a progressé de 40 % pour se chiffrer à 3,7 millions de tonnes en 1990, allant de pair avec une montée vigoureuse de la consommation. La production et la consommation d'huile de coprah sont restées en équilibre pendant la majeure partie de la décennie, mais les stocks ont augmenté à la fin de la période. 833. Du côté des matières premières d'origine agricole, comme il ressort de la figure V-6, l'offre mondiale de coton a subi des fluctuations marquées pendant la décennie, alors que la demande augmentait généralement à un rythme régulier. Il en est résulté d'amples variations des stocks. La production de coton a atteint un sommet en 1984 avec 88,4 millions de balles (de 480 lb chacune) et n'a été que de 86,7 millions de balles en 1991. La Chine, les Etats-Unis, l'URSS et l'Inde ont fourni les deux tiers de la production mondiale en 1991. Du côté de la demande, la consommation mondiale de coton a diminué de 0,5 % en 1991 jusqu'à 86,2 millions de balles, après sept années de croissance consécutive interrompue seulement en 1988. Les stocks mondiaux ont représenté au moins 30 % de la consommation. On prévoit que la production mondiale arrivera au chiffre sans précédent de 93,7 millions de balles en 1993, alors que les prévisions pour 1992 sont de 91,5 millions de balles. La consommation mondiale devrait augmenter plus lentement et se chiffrer à 87,8 millions de balles en 1992 et à 90,3 millions de balles en 1993. Les stocks se gonfleront en conséquence. 834. Pendant les années 80, la production mondiale de grumes tropicales autres que de conifères s'est accrue d'un cinquième, passant de 131,6 millions de m 3 en 1980 à 158,8 millions en 1989. L'Asie du Sud-Est est restée la principale région productrice, avec une augmentation de 29 %. Des accroissements considérables de production en Indonésie (31 %) et en Malaisie (47 %) ont fait que ces deux pays, pris ensemble, ont fourni la moitié de la production mondiale. Tandis que la production augmentait de 16 % en Amérique latine, elle diminuait légèrement en Afrique. On ne possède pas de chiffres de la consommation, mais ceux des importations en donnent une idée. La part du Japon dans les importations de bois tropicaux est restée légèrement inférieure à un tiers pendant les années 80. Les parts des deux grands importateurs suivants, la Chine avec 10 % et la République de Corée avec 6 %, n'ont pas changé non plus. La part des 12 Etats membres de la Communauté économique européenne, soit 14 % des importations en 1989, a été légèrement plus faible qu'en 1980. Les importations des pays développés ont quelque peu fléchi depuis 1980 et se situent maintenant à un peu plus de la moitié des importations totales. 835. Le marché du caoutchouc naturel s'est caractérisé dans les années 80 par une croissance constante de la production et de la consommation, tandis que les stocks mondiaux se maintenaient entre 1,7 et 1,8 million de tonnes pendant la majeure partie de la décennie (voir annexe V-II). La Malaisie, l'Indonésie et la Thaïlande ont continué de fournir 75 % de la production mondiale. La consommation mondiale a atteint un maximum de 5,3 millions de tonnes en 1990, dépassant la production d'environ 180 000 tonnes. L'accroissement de la production de caoutchouc naturel devrait s'accélérer en 1991 et se situer à 1,6 %, ce qui la porterait à 5,2 millions de tonnes. La demande, malgré un recul de 0,9 %, devrait encore dépasser l'offre d'environ 50 000 tonnes.

- 356 - 836. Comme l'indique la figure V-7, la production de jute, mis à part son guasi-doublement en 1985, où elle a atteint 6,4 millions de tonnes, est restée voisine de 3 à 3,6 millions de tonnes pendant les années 80. L'Inde, le Bangladesh et la Chine ont représenté 90 % de la production mondiale. La consommation mondiale a lentement diminué pendant les années 80, exception faite d'une brusgue montée en 1985. Pendant la période considérée, les stocks mondiaux de jute ont subi d'amples fluctuations et suivi la courbe offre/demande mondiale. 837. La production mondiale de sisal et de henequen, de loin le plus important des sous-groupes de fibres dures, n'a cessé de baisser pendant les années 80, de 5,7 millions de tonnes en 1980 à 4,5 millions de tonnes en 1990 (voir annexe V-II). Les principaux producteurs de sisal sont le Brésil, le Kenya et la République-Unie de Tanzanie, tandis gue le heneguen est cultivé surtout au Mexigue. On ne connaît pas les chiffres exacts de la consommation de sisal et de henequen, mais ces fibres semblent avoir perdu pas mal de débouchés au cours des années dans leur utilisation finale traditionnelle gui est celle de ficelle botteleuse à usage agricole. La fibre de coco et 1'abaca, les deux autres sous-groupes des fibres dures, ont également pâti de marchés peu actifs. 838. Le tabac, culture non alimentaire la plus répandue, est produit dans plus de 100 pays, dont 78 sont des pays en développement. Pendant les années 80, la production a beaucoup augmenté, mais plus lentement gue dans les années 70. L'accroissement a été très irrégulier, ainsi gu'il ressort de la figure de l'annexe V-II. La part des pays en développement est passée de 62 % en 1980 à 74 % en 1990. La consommation n'a cessé d'augmenter, mais a eu tendance à plafonner dans les pays développés. En 1990, la consommation mondiale de tabac a augmenté de 2,1 % par rapport à 1989, atteignant un volume estimé à 6,1 millions de tonnes. Selon les prévisions, la consommation continuera d'augmenter jusqu'à l'année 2000 à raison de 1,9 % par an. Il est probable gue la demande diminuera dans les pays développés, mais augmentera dans les régions en développement. b) Minéraux et métaux 839. Dans les années 80, le marché de 1'aluminium s'est caractérisé par une croissance peu dynamique aussi bien de l'offre gue de la demande par rapport aux périodes antérieures. La consommation a dépassé la production pendant une bonne partie des années 80, mais elles se sont à peu près équilibrées pendant les dernières années de la décennie (voir annexe V-II). Les stocks mondiaux ont diminué après 1984 et, à la fin de la période, avaient retrouvé à peu près leur niveau de 1980. La production a atteint 18,2 millions de tonnes en 1990. La restructuration profonde, qui a débuté dans les années 70, a provoqué d'importants glissements dans la répartition géographigue de la production. La production du Japon, gui était d'un million de tonnes au début de la décennie, n'était plus gue de 35 000 tonnes à la fin. En revanche, l'Australie a presgue guadruplé sa production et le Brésil a plus gue triplé la sienne pendant la période considérée. Dans l'ensemble, les pays en développement ont doublé leur part de la production mondiale, puisgu'elle est passée de 11 à 20 %. Du côté de la demande, la consommation d'aluminium s'est fortement accrue dans les pays en développement, ayant gagné plus de 70 % entre 1980 et 1990, ce gui contraste avec la lente montée de la consommation dans les pays développés à économie de marché.

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836. Comme l'indique la figure V-7, la production de jute, mis à part son<br />

guasi-doublement en 1985, où elle a atteint 6,4 millions de tonnes, est restée<br />

voisine de 3 à 3,6 millions de tonnes pendant les années 80. L'Inde,<br />

le Bangladesh et la Chine ont représenté 90 % de la production mondiale.<br />

La consommation mondiale a lentement diminué pendant les années 80, exception<br />

faite d'une brusgue montée en 1985. Pendant la période considérée, les stocks<br />

mondiaux de jute ont subi d'amples fluctuations et suivi la courbe<br />

offre/demande mondiale.<br />

837. La production mondiale de sisal et de henequen, de loin le plus important<br />

des sous-groupes de fibres dures, n'a cessé de baisser pendant les années 80,<br />

de 5,7 millions de tonnes en 1980 à 4,5 millions de tonnes en 1990 (voir<br />

annexe V-II). Les principaux producteurs de sisal sont le Brésil, le Kenya et<br />

la République-Unie de Tanzanie, tandis gue le heneguen est cultivé surtout au<br />

Mexigue. On ne connaît pas les chiffres exacts de la consommation de sisal et<br />

de henequen, mais ces fibres semblent avoir perdu pas mal de débouchés au<br />

cours des années dans leur utilisation finale traditionnelle gui est celle de<br />

ficelle botteleuse à usage agricole. La fibre de coco et 1'abaca, les deux<br />

autres sous-groupes des fibres dures, ont également pâti de marchés peu actifs.<br />

838. Le tabac, culture non alimentaire la plus répandue, est produit dans plus<br />

de 100 pays, dont 78 sont des pays en développement. Pendant les années 80, la<br />

production a beaucoup augmenté, mais plus lentement gue dans les années 70.<br />

L'accroissement a été très irrégulier, ainsi gu'il ressort de la figure de<br />

l'annexe V-II. La part des pays en développement est passée de 62 % en 1980 à<br />

74 % en 1990. La consommation n'a cessé d'augmenter, mais a eu tendance à<br />

plafonner dans les pays développés. En 1990, la consommation mondiale de tabac<br />

a augmenté de 2,1 % par rapport à 1989, atteignant un volume estimé à<br />

6,1 millions de tonnes. Selon les prévisions, la consommation continuera<br />

d'augmenter jusqu'à l'année 2000 à raison de 1,9 % par an. Il est probable gue<br />

la demande diminuera dans les pays développés, mais augmentera dans les<br />

régions en développement.<br />

b) Minéraux et métaux<br />

839. Dans les années 80, le marché de 1'aluminium s'est caractérisé par une<br />

croissance peu dynamique aussi bien de l'offre gue de la demande par rapport<br />

aux périodes antérieures. La consommation a dépassé la production pendant une<br />

bonne partie des années 80, mais elles se sont à peu près équilibrées pendant<br />

les dernières années de la décennie (voir annexe V-II). Les stocks mondiaux<br />

ont diminué après 1984 et, à la fin de la période, avaient retrouvé à peu près<br />

leur niveau de 1980. La production a atteint 18,2 millions de tonnes en 1990.<br />

La restructuration profonde, qui a débuté dans les années 70, a provoqué<br />

d'importants glissements dans la répartition géographigue de la production.<br />

La production du Japon, gui était d'un million de tonnes au début de la<br />

décennie, n'était plus gue de 35 000 tonnes à la fin. En revanche, l'Australie<br />

a presgue guadruplé sa production et le Brésil a plus gue triplé la sienne<br />

pendant la période considérée. Dans l'ensemble, les pays en développement ont<br />

doublé leur part de la production mondiale, puisgu'elle est passée de 11 à<br />

20 %. Du côté de la demande, la consommation d'aluminium s'est fortement<br />

accrue dans les pays en développement, ayant gagné plus de 70 % entre 1980<br />

et 1990, ce gui contraste avec la lente montée de la consommation dans les<br />

pays développés à économie de marché.

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