HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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- 283 - dans ce domaine. Il faudra probablement faire aussi un choix entre le désir de tirer parti des flux de données transfrontières pour appuyer les exportations de biens et de services et attirer les investissements étrangers directs et le désir de promouvoir la croissance des services autochtones à forte intensité de connaissances. L'accès au système public intérieur de télécommunications serait alors de toute évidence un instrument à utiliser dans les négociations menées avec des entités étrangères en vue de la réalisation de ces objectifs de politique générale. 3. Les services de construction et d'ingénierie a) Définition 685. Les services d'ingénierie 246/ pourraient de façon générale être définis comme constituant les activités intellectuelles indispensables pour optimiser l'investissement sous toutes ses formes, dans ses choix, dans ses techniques de réalisation et dans sa gestion 247/. Les études techniques et spécifications qui émanent de ces services doivent en principe apporter la solution la moins onéreuse, qui assure une productivité maximale et qui soit compatible avec les contraintes économiques et sociales propres à tel ou tel marché. Ces services confèrent en général la dimension technologique à un projet d'investissement par le biais des spécifications technico-économiques qu'ils établissent pour la partie à consacrer aux travaux de génie civil, les matières à utiliser et les machines ou matériels à acheter. Nombre de ces services sont, par nature, multidisciplinaires et à forte composante technologique et certains exigent plus ou moins de compétences ou de savoir. Les services de construction ont trait aux travaux de construction proprement dits qui s'inscrivent dans le cadre des projets d'investissement, qu'il s'agisse d'infrastructures, d'industrie ou d'agriculture. Ils consistent à rassembler main-d'oeuvre, matériaux et équipements pour donner aux spécifications technico-économiques issues des services d'ingénierie leur forme concrète (usines, travaux d'infrastructure, etc., par exemple). S'ils font appel à des compétences de généralistes et de spécialistes des techniques et de la gestion, ils ont aussi abondamment recours à une main-d'oeuvre non qualifiée et semi-qualifiée. b) Tendances du commerce i) Services d'ingénierie 686. S'agissant des services d'ingénierie, le marché global servi par les 200 principaux bureaux d'études internationaux s'est élevé, d'après le montant de leurs factures d'exportation de services, à 7,4 milliards de dollars en 1989, contre 4,16 milliards en 1988. Les pays en développement offrent environ 77 % des débouchés internationaux, contre 85 % environ au début des années 80. L'Asie a constitué en 1989 le principal débouché (2 milliards de dollars); venaient ensuite l'Europe (1 770 millions de dollars), l'Amérique du Nord (1 433 millions de dollars), l'Afrique (938 millions), le Moyen-Orient (803 millions) et l'Amérique latine (444 millions). En 1988, 10 des 20 débouchés les plus intéressants du monde se trouvaient dans des pays d'Asie, notamment l'Indonésie, la Chine, la Thaïlande, les Philippines, l'Inde, la Malaisie, le Bangladesh, l'Australie et Singapour. Si les marchés d'Amérique latine et d'Afrique ont diminué
- 284 - respectivement de 26 et 13 % en 1988 par rapport à 1987, ceux des autres régions ont connu une expansion qui a largement compensé cette diminution. De plus, une bonne partie des affaires traitées en Afrique et en Amérique latine sont liées à l'aide extérieure et une proportion substantielle de l'aide officielle du Japon au développement, par exemple, a été principalement dirigée en 1988 sur des pays de ces deux régions 248/. 687. Quant à l'offre de services d'ingénierie, elle continue d'être dominée par des firmes de pays industrialisés, qui contrôlent plus de 90 % du marché. Parmi les pays en développement, la République de Corée a une part d'environ 1,5 %. Les entreprises de quelques autres pays en développement ont été présentes également sur le marché international, mais leurs parts individuelles restent très faibles : sur les 200 principaux bureaux d'études internationaux, 14 seulement, en 1988, étaient des entreprises de pays en développement. ii) Services de construction 688. Le marché international de la construction, mesuré par la valeur des contrats conclus avec l'étranger par les 250 principaux entrepreneurs internationaux, a atteint le chiffre de 112,5 milliards de dollars en 1989. L'Europe s'est placée au premier rang parmi les débouchés d'exportation en 1989, et le volume des contrats internationaux y a augmenté de 31 %, pour atteindre 25,4 milliards de dollars; elle était suivie en cela par l'Asie, avec 24,5 millions de dollars. En 1988, les firmes américaines ont contrôlé jusqu'à 45 % du marché européen, tandis que les firmes françaises en occupaient 10 % environ, et les firmes italiennes aussi. Les firmes japonaises se sont taillé la part du lion sur le marché asiatique (27 %), la part correspondante des firmes américaines étant de 22,7 % et celle de la République de Corée de 2 %. Au Moyen-Orient, les contrats de construction conclus avec les 250 principaux entrepreneurs internationaux ont continué d'augmenter de volume en 1989 - après avoir baissé tous les ans depuis 1984, ils sont remontés à 17,4 milliards de dollars en 1988 et à 17,8 milliards en 1989. De même, les contrats de construction conclus par ces entrepreneurs en Afrique ont augmenté en 1989 de 40 %, passant à 14,3 milliards de dollars, tandis qu'aux Etats-Unis et en Amérique latine ils augmentaient de 43 % et 2 % respectivement, passant à 13 milliards et 7,5 milliards de dollars. 689. L'apparition, sur le marché international de la construction, d'exportateurs de pays en développement a contribué à attiser la concurrence depuis 10 ans. Parmi les pays en développement, la République de Corée a conservé une place sur le marché international, mais sa part n'a cessé de diminuer depuis 1983, pour revenir à 2 % environ en 1988. Les firmes d'autres pays en développement ont pu accéder au marché international, mais avec des parts individuelles très modestes; il s'agit d'entreprises de Yougoslavie, de l'Inde, du Brésil, de la Chine, de Singapour, de l'Argentine, du Mexique et de Hong Kong.
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dans ce domaine. Il faudra probablement faire aussi un choix entre le désir de<br />
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de biens et de services et attirer les investissements étrangers directs et le<br />
désir de promouvoir la croissance des services autochtones à forte intensité<br />
de connaissances. L'accès au système public intérieur de télécommunications<br />
serait alors de toute évidence un instrument à utiliser dans les négociations<br />
menées avec des entités étrangères en vue de la réalisation de ces objectifs<br />
de politique générale.<br />
3. Les services de construction et d'ingénierie<br />
a) Définition<br />
685. Les services d'ingénierie 246/ pourraient de façon générale être définis<br />
comme constituant les activités intellectuelles indispensables pour optimiser<br />
l'investissement sous toutes ses formes, dans ses choix, dans ses techniques<br />
de réalisation et dans sa gestion 247/. Les études techniques et spécifications<br />
qui émanent de ces services doivent en principe apporter la solution la moins<br />
onéreuse, qui assure une productivité maximale et qui soit compatible<br />
avec les contraintes économiques et sociales propres à tel ou tel marché.<br />
Ces services confèrent en général la dimension technologique à un projet<br />
d'investissement par le biais des spécifications technico-économiques qu'ils<br />
établissent pour la partie à consacrer aux travaux de génie civil, les<br />
matières à utiliser et les machines ou matériels à acheter. Nombre de ces<br />
services sont, par nature, multidisciplinaires et à forte composante<br />
technologique et certains exigent plus ou moins de compétences ou de savoir.<br />
Les services de construction ont trait aux travaux de construction proprement<br />
dits qui s'inscrivent dans le cadre des projets d'investissement, qu'il<br />
s'agisse d'infrastructures, d'industrie ou d'agriculture. Ils consistent<br />
à rassembler main-d'oeuvre, matériaux et équipements pour donner aux<br />
spécifications technico-économiques issues des services d'ingénierie leur<br />
forme concrète (usines, travaux d'infrastructure, etc., par exemple). S'ils<br />
font appel à des compétences de généralistes et de spécialistes des techniques<br />
et de la gestion, ils ont aussi abondamment recours à une main-d'oeuvre non<br />
qualifiée et semi-qualifiée.<br />
b) Tendances du commerce<br />
i) Services d'ingénierie<br />
686. S'agissant des services d'ingénierie, le marché global servi par<br />
les 200 principaux bureaux d'études internationaux s'est élevé, d'après le<br />
montant de leurs factures d'exportation de services, à 7,4 milliards de<br />
dollars en 1989, contre 4,16 milliards en 1988. Les pays en développement<br />
offrent environ 77 % des débouchés internationaux, contre 85 % environ au<br />
début des années 80. L'Asie a constitué en 1989 le principal débouché<br />
(2 milliards de dollars); venaient ensuite l'Europe (1 770 millions de<br />
dollars), l'Amérique du Nord (1 433 millions de dollars), l'Afrique<br />
(938 millions), le Moyen-Orient (803 millions) et l'Amérique latine<br />
(444 millions). En 1988, 10 des 20 débouchés les plus intéressants du monde<br />
se trouvaient dans des pays d'Asie, notamment l'Indonésie, la Chine,<br />
la Thaïlande, les Philippines, l'Inde, la Malaisie, le Bangladesh, l'Australie<br />
et Singapour. Si les marchés d'Amérique latine et d'Afrique ont diminué