HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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Pays Rep. féd. d'Allemagne France Italie Japon Pays-Bas Norvège Portugal Espagne Suède Suisse Royaume-Uni Etats-Unis - 275 - Tableau IV-2 Densité des assurances dans certains pays (Primes brutes en pourcentage du PNB) 12 pays développés 12 pays en à économie de marché développement 1987 6.40 5.06 2.35 8.69 6.29 5.08 2.69 3.31 4.49 8.02 8.35 9.07 1985 5.90 4.50 2.49 6.94 5.60 4.38 2.73 1.89 4.72 7.07 7.11 7.52 1983 5.83 4.08 2.25 5.90 5.57 4.20 2.85 1.79 3.94 6.56 6.35 6.90 Pays Brésil Chili Colombie Egypte Inde Indonésie Mexique Maroc Pérou Philippines Rép. de Corée Singapour 1987 0.86 2.20 1.53 1.05 1.29 0.92 1.02 1.88 1.08 1.78 8.85 2.78 1985 0.85 2.16 1.47 1.00 1.22 0.76 1.01 1.84 1.29 1.40 6.92 2.40 Source : Sigma, Compagnie suisse de réassurance (mai 1983, avril 1985, mai 1987 et mars 1989). ii) Réglementation 1983 0.90 1.75 1.34 0.93 1.22 0.73 0.90 1.90 1.52 1.86 5.28 2.52 667. On s'accorde en général à reconnaître aujourd'hui que la supervision des services financiers, y compris des services d'assurance, est une condition fondamentale du développement rationnel de ces activités. Il ne serait pas réaliste d'escompter un accord général sur les méthodes d'intervention de l'Etat ou sur l'ampleur de cette intervention, mais l'objectif global repose sur deux motifs fondamentaux : a) la protection des intérêts du consommateur et le fonctionnement rationnel des institutions en question (supervision micro-économique), et b) la reconnaissance du rôle des services financiers dans le processus de croissance économique (supervision macro-économique). Des lois et des directives existent dans presque tous les pays. Les quelques exceptions que l'on rencontre n'infirment pas la règle selon laquelle il faut, lorsque le volume des transactions atteint un certain niveau, instituer une législation assurant une certaine supervision des activités. De plus, on peut dire que la croissance spectaculaire intervenue dans le secteur des services financiers depuis le milieu du siècle a été étroitement liée à l'existence et à l'efficacité de la législation adoptée et de la supervision exercée par les pouvoirs publics.
- 276 - 668. Les réglementations varient d'un pays à l'autre parce que les objectifs nationaux en matière de protection du consommateur ne sont pas les mêmes, parce que le contrôle des investissements est lié aux grands objectifs nationaux et parce que certains pays cherchent à protéger leurs industries intérieures. Dans un monde où l'on s'attend à voir croître rapidement les transactions financières transfrontières, il pourra devenir difficile de laisser subsister ces disparités. Il est évident que les autorités chargées de la réglementation dans une économie ouverte qui se préoccupe de la protection "micro-prudentielle" ont une tâche beaucoup plus difficile que celle qui incomberait à leurs homologues dans une économie fermée. De même, la surveillance "macro-prudentielle" du système financier dans une économie nationale isolée devient de plus en plus problématique à mesure que l'économie s'ouvre sur l'extérieur 239/. Les divergences entre systèmes de réglementation s'accompagnent nécessairement d'une distorsion de la concurrence. Le principe de la reconnaissance mutuelle des réglementations nationales des uns et des autres serait un pas dans la bonne voie. Cette reconnaissance, cependant, engendre fréquemment la crainte de voir baisser les normes de qualité. En conséquence, une harmonisation minimale est une expression de méfiance de la part des "pays à normes élevées" à l'égard des conditions découlant d'autres législations nationales. Dans cette optique, les règlements concernant l'octroi de licences, les capitaux nécessaires et les réserves exigées, les qualités de gestion, etc., jouent le rôle d'instruments d'enquête sur la qualité minimale des intermédiaires financiers 240/. Dans le secteur des assurances, le principe de la reconnaissance mutuelle est loin d'être accepté, bien que ce soit certainement un objectif souhaitable pour les transactions internationales telles que les activités de réassurance 241/. 669. Les pays en développement progressant peu à peu vers une supervision plus détaillée de l'activité des intermédiaires financiers, les services administratifs responsables de cette supervision sont de mieux en mieux équipés pour s'acquitter de leurs tâches complexes. Là où les services en question sont, pour une raison ou une autre, dans l'incapacité d'accomplir les tâches pour lesquelles on les a créés, les distorsions qui en résultent risquent de rendre la loi inopérante, si bien que les objectifs de la législation se trouvent alors réduits à néant. Bien souvent le manque d'efficacité est moins fonction de la répartition du capital que de la réglementation gouvernementale et de la structure du marché. Pour réglementer de façon adéquate une branche d'activité il faut un tel volume d'informations que la pleine propriété du capital a parfois des chances d'être source de plus grande efficacité. Dans certains cas les dépenses d'information rendues nécessaires par la réglementation gouvernementale sont considérablement élevées et la mise sur pied d'une réglementation efficace des entreprises privatisées peut exiger plus des capacités administratives de l'Etat que le fonctionnement d'une institution dont l'Etat a le monopole. D'un autre côté, si le personnel de supervision est hautement qualifié, sur le plan aussi bien individuel que professionnel, il peut utilement combler les vides qui subsistent dans la législation et devenir, en particulier dans les pays en développement, un des principaux instruments dont l'Etat dispose pour promouvoir le développement rationnel des intermédiaires financiers. Il ne faut pas considérer simplement comme un échange d'informations la coopération
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intérieures. Dans un monde où l'on s'attend à voir croître rapidement les<br />
transactions financières transfrontières, il pourra devenir difficile de<br />
laisser subsister ces disparités. Il est évident que les autorités chargées de<br />
la réglementation dans une économie ouverte qui se préoccupe de la protection<br />
"micro-prudentielle" ont une tâche beaucoup plus difficile que celle qui<br />
incomberait à leurs homologues dans une économie fermée. De même, la<br />
surveillance "macro-prudentielle" du système financier dans une économie<br />
nationale isolée devient de plus en plus problématique à mesure que l'économie<br />
s'ouvre sur l'extérieur 239/. Les divergences entre systèmes de réglementation<br />
s'accompagnent nécessairement d'une distorsion de la concurrence. Le principe<br />
de la reconnaissance mutuelle des réglementations nationales des uns et des<br />
autres serait un pas dans la bonne voie. Cette reconnaissance, cependant,<br />
engendre fréquemment la crainte de voir baisser les normes de qualité.<br />
En conséquence, une harmonisation minimale est une expression de méfiance<br />
de la part des "pays à normes élevées" à l'égard des conditions découlant<br />
d'autres législations nationales. Dans cette optique, les règlements<br />
concernant l'octroi de licences, les capitaux nécessaires et les réserves<br />
exigées, les qualités de gestion, etc., jouent le rôle d'instruments d'enquête<br />
sur la qualité minimale des intermédiaires financiers 240/. Dans le secteur<br />
des assurances, le principe de la reconnaissance mutuelle est loin d'être<br />
accepté, bien que ce soit certainement un objectif souhaitable pour les<br />
transactions internationales telles que les activités de réassurance 241/.<br />
669. Les pays en développement progressant peu à peu vers une supervision<br />
plus détaillée de l'activité des intermédiaires financiers, les services<br />
administratifs responsables de cette supervision sont de mieux en mieux<br />
équipés pour s'acquitter de leurs tâches complexes. Là où les services en<br />
question sont, pour une raison ou une autre, dans l'incapacité d'accomplir<br />
les tâches pour lesquelles on les a créés, les distorsions qui en résultent<br />
risquent de rendre la loi inopérante, si bien que les objectifs de la<br />
législation se trouvent alors réduits à néant. Bien souvent le manque<br />
d'efficacité est moins fonction de la répartition du capital que de la<br />
réglementation gouvernementale et de la structure du marché. Pour réglementer<br />
de façon adéquate une branche d'activité il faut un tel volume d'informations<br />
que la pleine propriété du capital a parfois des chances d'être source de plus<br />
grande efficacité. Dans certains cas les dépenses d'information rendues<br />
nécessaires par la réglementation gouvernementale sont considérablement<br />
élevées et la mise sur pied d'une réglementation efficace des entreprises<br />
privatisées peut exiger plus des capacités administratives de l'Etat que le<br />
fonctionnement d'une institution dont l'Etat a le monopole. D'un autre côté,<br />
si le personnel de supervision est hautement qualifié, sur le plan aussi bien<br />
individuel que professionnel, il peut utilement combler les vides qui<br />
subsistent dans la législation et devenir, en particulier dans les pays en<br />
développement, un des principaux instruments dont l'Etat dispose pour<br />
promouvoir le développement rationnel des intermédiaires financiers. Il ne<br />
faut pas considérer simplement comme un échange d'informations la coopération