HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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- 243 - dont dispose un pays, plus grande est la capacité de ses entreprises de sélectionner, d'exploiter efficacement, d'adapter et de modifier la technologie importée, y compris l'élément matériel de technologies moins polluantes. Les préoccupations environnementales vont dans le sens de la promotion de la mise en valeur des ressources humaines et, plus généralement, du dynamisme technologique des pays en développement. Il est indispensable d'obtenir un relèvement sensible du faible taux actuel d'investissement par rapport au stock de capital existant dans nombre de ces pays, notamment dans l'Afrique et dans l'Asie en développement, pour assurer la diffusion plus rapide de technologies nouvelles et écologiques. 604. Deuxièmement, les préoccupations en matière d'environnement n'ont pas la même priorité dans les pays en développement que dans les pays développés; et il y a aussi des différences d'accent. Confrontés aux besoins immédiats et pressants de populations jeunes qui s'accroissent rapidement, à l'instabilité financière et aux turbulences socio-politiques, les planificateurs et les dirigeants des pays en développement ont plutôt tendance à se placer dans une perspective relativement rapprochée, qui limite évidemment leur attention aux problèmes écologiques ayant une signification immédiate pour la santé ou le bien-être de leurs concitoyens. Leur priorité est donc d'obtenir des ressources pour financer des investissements dans des technologies permettant un développement économique intérieur écologiguement équilibré. 605. Troisièmement, et cet aspect est à rapprocher des précédents, les ressources fournies aux pays en développement devront l'être à des conditions extrêmement favorables en raison du surcoût que représentent pour ces pays l'importation de technologies écologiques et la mise en place d'une capacité pour l'évaluation des incidences de la technologie sur l'environnement et la prise de décisions dans ce domaine. En particulier, 1'additionnalité en matière de financement à des conditions de faveur, telle qu'elle est prévue par le Fonds pour la protection de l'environnement récemment créé, est indispensable si l'on veut que les pays en développement puissent détourner des ressources pour s'attaquer à des problèmes mondiaux tels que la diminution de la couche d'ozone, le réchauffement global, le recul de la diversité biologique et la pollution des eaux internationales. Une attention particulière pourrait être accordée à des régimes de financement et à des incitations (crédits d'impôts, exonérations fiscales, etc.) destinées à encourager des technologies sans danger pour l'environnement, la plus forte demande qui résulterait de leur utilisation étant de nature à stimuler un plus large développement de ces technologies. Mais, étant donné la fragilité des économies et des systèmes écologiques des pays en développement et leur vulnérabilité à ces problèmes, aussi éloignés qu'ils puissent être de leurs préoccupations les plus pressantes, il ne serait guère sérieux de penser que le monde industrialisé est le seul qui doive tenter d'y apporter une réponse. L'aide fournie par les pays développés ne peut donner des résultats que si elle s'appuie sur une volonté de rechercher des solutions à l'intérieur des pays en développement eux-mêmes. 606. Quatrièmement, comme on l'a vu plus haut, bien que les technologies non polluantes relèvent généralement du domaine public, l'information pertinente n'est pas universellement accessible. Bien souvent, ces technologies sont aussi plus performantes et ne sont donc pas forcément plus coûteuses. Des arrangements plus efficaces (y compris, éventuellement, l'établissement
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Les travaux de R-D présentant de l'intérêt pour les pays en développement sont<br />
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environnement vivable. Pour atteindre cet objectif, un véritable partenariat<br />
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