HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

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05.07.2013 Views

- 171 - 116/ Ces arguments ont été avancés par Noland pour les huit pays en bordure du Pacifique. Ils valent également pour d'autres exportateurs qui ont obtenu de bons résultats. Voir Marcus Noland, Pacific Basin Developing Economies: Prospects for the Future (Washington, D.C., Institute for International Economies, 1990). En ce qui concerne le cas de la République de Corée, voir Alice H. Amsden, Asia's Next Giant - South Korea and Late Industrialization (New York and Oxford, Oxford University Press, 1989); et Alice H. Amsden et Yoon-Doe Euh, "Republic of Korea's financial reforms: What are the lessons?", UNCTAD Discussion Paper No.30, avril 1990. Le cas de la Turquie est étudié dans Ercan Uygur, "Trade Policies and Growth in Turkey, 1970-1990", UNCTAD Trade Policy Series No.4, 1991 (à paraître). 117/ Voir les études mentionnées dans Howard Pack, "Industrialization and trade", Handbook of Development Economies, Vol. I, directeurs de rédaction Hollis B. Chenery et T.N. Srinivasan (Amsterdam, North Holland, 1988). 118/ Des calculs économétriques effectués dans une étude récente montrent que les dévaluations réelles contribuent effectivement à améliorer la balance commerciale dans les pays exportateurs d'articles manufacturés, mais pas dans ceux qui exportent des produits primaires. Voir Jaime de Melo et Riccardo Faini, "Adjustment, investment and the real exchange rate in developing countries", Economic Policy No.11, octobre 1990. 119/ Ricardo French-Davis, Patricio Leiva et Roberto Madrid, Trade Liberalization in Chile: Experiences and Prospects, Trade Policy Series No.1, CNUCED, Geneve, 1991. 120/ Les exportateurs "indirects" sont ceux qui produisent des facteurs de production destinés aux exportateurs directs. 121/ Au sujet d'un système analogue, voir Gary S. Hufbauer et Howard F. Rosen, "Trade Policy for Troubled Industries", Policy Analyses in International Economics, No 15, Institute for International Economics, Washington, D.C., mars 1986. 122/ Voir World Investment Report 1991, "The Triad in Foreign Direct Investment", document ST/CTC/118 du Centre des Nations Unies sur les sociétés transnationales, juillet 1991. 123/ Voir le chapitre III, relatif à la technologie. 124/ Voir les Communications de VanGrasstek, "Trade-Related Intellectual Property Rights: United States Trade Policy, Developing Countries and the Uruguay Round", étude UNCTAD/ITP/42 de la CNUCED, p. 79 à 128. 125/ Pour un exposé plus détaillé sur le commerce des services dans les Négociations d'Uruguay, voir le chapitre IV, section A.2. 126/ Pour une analyse du commerce entre le Japon et les pays en développement d'Asie et du Pacifique, voir CNUCED, Rapport sur le commerce et le développement, 1990.

- 172 - 127/ Pour la teneur de ce programme, voir Paolo Cecchini et al., The European Challenge 1992: The Benefits of a Single Market (Aldershot: Wildwood House, 1988) (Paolo Cecchini (1988), 1992, Le défi - Nouvelles données économiques de l'Europe sans frontières, Flammarion). 128/ Le sens des expressions "création de courants commerciaux" et "détournement de courants commerciaux" telles qu'elles sont utilisées ici (et dans la plupart des ouvrages récents sur le marché unique européen) diffère de celui qui leur est donné dans la documentation relative aux unions douanières. Dans cette dernière, la création de courants commerciaux est définie comme étant le passage, induit par l'existence de l'union douanière, de la consommation de produits nationaux à la consommation de produits importés depuis d'autres Etats membres, et le détournement de courants commerciaux comme étant le passage de la demande de produits venant de l'extérieur de l'union à la demande de produits plus chers disponibles à l'intérieur de celle-ci. Dans le présent document, ces expressions sont utilisées pour indiquer les effets positifs ("création de courants commerciaux") et négatifs ("détournement de courants commerciaux") de l'intégration européenne sur les exportations des pays non membres de la Communauté économique européenne à destination de la Communauté. 129/ Selon la méthode d'évaluation retenue, le marché unique européen entraînerait une hausse des revenus communautaires de 5 %, ce qui correspond à peu près au point médian de la fourchette donnée dans un rapport établi pour la Commission des Communautés européennes (4,3 %-6,4 %). En outre, on a calculé l'élasticité-revenu de la demande pour les importations en provenance des pays en développement et on a utilisé les effets sectoriels de déplacement de courants commerciaux tels qu'ils ont été mesurés par la Communauté. Pour les estimations de la croissance des revenus résultant du marché unique européen, voir Paolo Cecchini et al., p. 84; les données concernant les effets de déplacement des courants commerciaux proviennent de : Commission des Communautés européennes, "1992 : la nouvelle économie européenne", Economie européenne. No 35, mars 1988. 130/ Pour un examen de ces effets, voir Michael Davenport et Sheila Page, Europe: 1992 and the Developing Countries (Londres : Overseas Development Institute, 1991). 131/ En mars 1991, l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay ont signé le Traité d'Asuncion, qui est un accord provisoire de libéralisation des échanges ayant pour objet de jeter les bases d'un Marché commun du Cône Sud (MERCOSUR) qui doit commencer à fonctionner en 1995. En mai 1991, le Groupe andin a adopté l'Acte de Caracas en vue d'accélérer la mise en place d'une zone de libre-échange, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 1992. Les représentants de la Colombie, du Mexique et du Venezuela ont également examiné la possibilité de supprimer progressivement les droits de douane afin de parvenir à des droits nuls sur une large gamme de produits d'ici à juillet 1994, initiative gui prévoit en premier lieu la fixation de niveaux maximaux à compter du 1er juillet 1991. Le Chili a aussi engagé des négociations pour libéraliser ses échanges commerciaux avec plusieurs pays de la région.

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127/ Pour la teneur de ce programme, voir Paolo Cecchini et al.,<br />

The European Challenge 1992: The Benefits of a Single Market (Aldershot:<br />

Wildwood House, 1988) (Paolo Cecchini (1988), 1992, Le défi - Nouvelles<br />

données économiques de l'Europe sans frontières, Flammarion).<br />

128/ Le sens des expressions "création de courants commerciaux" et<br />

"détournement de courants commerciaux" telles qu'elles sont utilisées ici (et<br />

dans la plupart des ouvrages récents sur le marché unique européen) diffère de<br />

celui qui leur est donné dans la documentation relative aux unions douanières.<br />

Dans cette dernière, la création de courants commerciaux est définie comme<br />

étant le passage, induit par l'existence de l'union douanière, de la<br />

consommation de produits nationaux à la consommation de produits importés<br />

depuis d'autres Etats membres, et le détournement de courants commerciaux<br />

comme étant le passage de la demande de produits venant de l'extérieur de<br />

l'union à la demande de produits plus chers disponibles à l'intérieur de<br />

celle-ci. Dans le présent document, ces expressions sont utilisées pour<br />

indiquer les effets positifs ("création de courants commerciaux") et négatifs<br />

("détournement de courants commerciaux") de l'intégration européenne sur les<br />

exportations des pays non membres de la Communauté économique européenne à<br />

destination de la Communauté.<br />

129/ Selon la méthode d'évaluation retenue, le marché unique européen<br />

entraînerait une hausse des revenus communautaires de 5 %, ce qui correspond à<br />

peu près au point médian de la fourchette donnée dans un rapport établi pour<br />

la Commission des Communautés européennes (4,3 %-6,4 %). En outre, on a<br />

calculé l'élasticité-revenu de la demande pour les importations en provenance<br />

des pays en développement et on a utilisé les effets sectoriels de déplacement<br />

de courants commerciaux tels qu'ils ont été mesurés par la Communauté. Pour<br />

les estimations de la croissance des revenus résultant du marché unique<br />

européen, voir Paolo Cecchini et al., p. 84; les données concernant les effets<br />

de déplacement des courants commerciaux proviennent de : Commission des<br />

Communautés européennes, "1992 : la nouvelle économie européenne", Economie<br />

européenne. No 35, mars 1988.<br />

130/ Pour un examen de ces effets, voir Michael Davenport et Sheila Page,<br />

Europe: 1992 and the Developing Countries (Londres : Overseas Development<br />

Institute, 1991).<br />

131/ En mars 1991, l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay ont<br />

signé le Traité d'Asuncion, qui est un accord provisoire de libéralisation des<br />

échanges ayant pour objet de jeter les bases d'un Marché commun du Cône Sud<br />

(MERCOSUR) qui doit commencer à fonctionner en 1995. En mai 1991, le<br />

Groupe andin a adopté l'Acte de Caracas en vue d'accélérer la mise en place<br />

d'une zone de libre-échange, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 1992.<br />

Les représentants de la Colombie, du Mexique et du Venezuela ont également<br />

examiné la possibilité de supprimer progressivement les droits de douane afin<br />

de parvenir à des droits nuls sur une large gamme de produits d'ici à<br />

juillet 1994, initiative gui prévoit en premier lieu la fixation de niveaux<br />

maximaux à compter du 1er juillet 1991. Le Chili a aussi engagé des<br />

négociations pour libéraliser ses échanges commerciaux avec plusieurs pays de<br />

la région.

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