HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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) Nécessité d'une action concertée - 145 - i) Accélération de la croissance, du développement et de l'intégration Nord/Est/Sud 442. En raison du rythme sans précédent de l'innovation technique, et aussi parce que les organismes qui établissent des normes ne sont guère attentifs aux besoins des milieux commerciaux, des pertes considérables s'accumulent dans le domaine du commerce international. Les immenses possibilités offertes par la révolution de l'information demeurent en grande partie inexploitées, et de nombreuses applications laissent encore à désirer à cause du manque de coordination et du chevauchement des efforts. 443. L'Union des forces existantes et la coopération multilatérale dans ce domaine favoriseraient grandement l'accélération de la croissance du commerce international. En particulier, elles pourraient beaucoup faciliter l'intégration des pays en développement et des pays en transition à un système commercial stable et dynamique. En revanche, si l'on ne fait rien pour contrecarrer les tendances actuelles, les pays du tiers monde se retrouveront encore plus marginalisés et les échanges internationaux deviendront moins fluides, moins efficaces et moins dynamiques. 444. Une action concertée est particulièrement nécessaire compte tenu du recours croissant à l'EDI (échange de données informatisé) 157/, c'est-à-dire le transfert direct d'informations d'un ordinateur à un autre. L'EDI est en train de révolutionner les pratiques commerciales et les techniques de gestion dans le secteur public et le secteur privé des pays les plus avancés. Outre des moyens de télécommunication et des logiciels appropriés, l'EDI exige l'adoption de normes universelles pour pouvoir acquérir une portée vraiment planétaire. Pour le moment, les efforts déployés pour mettre au point de telles normes - en particulier les normes EDIFACT dans le cadre de la Commission économique pour l'Europe (voir l'encadré II-5) - ne concernent que les pays développés et un nombre restreint de pays en développement techniquement avancés. ii) Principaux obstacles appelant une action internationale 445. Toute action concertée pour rationaliser les échanges mondiaux doit viser en priorité à supprimer plusieurs obstacles à l'efficacité commerciale. Ces obstacles sont de cinq types : juridique, technique, commercial, politique et institutionnel.
- 146 - Encadré II-5 A. VERS UN COMMERCE INTERNATIONAL SANS PAPIER : L'ECHANGE DE DONNEES INFORMATISE (EDI) L'EDI remplace l'échange d'informations sur papier entre partenaires commerciaux par la transmission directe de données structurées entre ordinateurs. Les factures, déclarations en douane, ordres de transfert de fonds, documents de transport, etc., prennent la forme de messages électroniques normalisés, établis automatiquement par un ordinateur et transmis à un autre. Le traitement automatique et la télétransmission des données accélèrent la circulation de l'information et évitent l'établissement et le traitement manuels de documents - opérations longues, coûteuses et présentant des risques d'erreurs; il n'est pas non plus nécessaire de ressaisir les données dans les systèmes d'information des nombreux utilisateurs et services publics participant à une transaction commerciale internationale. L'EDI a fait son apparition aux Etats-Unis dans les années 70, dans le secteur des transports. On estime qu'environ 30 000 entreprises américaines l'utiliseront au milieu des années 90, essentiellement dans le commerce de gros et de détail, l'industrie et les communications. En Europe occidentale, 40 000 entreprises devraient avoir adopté l'EDI en 1994 dans diverses branches d'activité (chimie, électronique, industrie automobile, commerce de détail, banque et commerce international) ainsi que dans l'administration douanière et d'autres services publics. A Singapour, l'EDI est largement utilisé pour les transactions commerciales internationales; pour l'échange interne de données médicales; pour l'information graphique dans les secteurs de l'ingénierie et de l'architecture ainsi que dans l'industrie manufacturière; pour la facturation et le paiement électroniques; pour la gestion électronique des stocks dans le cas des commandes "juste à temps", et pour les soumissions électroniques. B. L'ECHANGE ELECTRONIQUE DE DONNEES POUR L'ADMINISTRATION, LE COMMERCE ET LES TRANSPORTS (EDIFACT) Pour que les ordinateurs puissent "se parler", il faut leur fournir des données dans un ordre et selon un modèle correspondant à leur programmation. Les partenaires doivent s'entendre au préalable sur la structure de ces données, les codes à utiliser, les méthodes de transmission et les responsabilités respectives de chacun d'entre eux. Quand plusieurs partenaires interviennent, pareil accord doit reposer sur des normes agréées. En ce qui concerne le formatage et l'assemblage des données, il existe une norme universelle : EDIFACT. L'EDIFACT fournit la syntaxe nécessaire pour structurer les éléments d'information passant d'un ordinateur à un autre, c'est-à-dire pour en faire une configuration organisée. Le principe est le même que celui qui préside à l'organisation d'une langue, laquelle est structurée en mots, puis en phrases, de manière à transmettre le message voulu à l'interlocuteur. L'EDIFACT comprend également les éléments de données et codes normalisés utilisés pour certains échanges d'information officiels (par exemple, avec les autorités douanières). L'EDIFACT est une norme de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Il est recommandé par la Communauté économique européenne, le Conseil de coopération douanière, toutes les grandes organisations et associations internationales dans le domaine du commerce, des transports et de la banque, ainsi que par plusieurs groupements industriels sectoriels. L'EDIFACT est élaboré dans le cadre de la Commission économique pour l'Europe (ONU). Les messages sont mis au point en fonction des besoins des utilisateurs, et les travaux sont décentralisés. Des Conseils ont en effet été créés pour cinq régions - Europe orientale et centrale, Europe occidentale, Amérique du Nord, Australie/Nouvelle-Zélande et Japon/Singapour -, et des organismes supplémentaires doivent être établis pour répondre aux besoins d'autres parties du monde, en particulier des pays en développement.
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i) Accélération de la croissance, du développement et de l'intégration<br />
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442. En raison du rythme sans précédent de l'innovation technique, et aussi<br />
parce que les organismes qui établissent des normes ne sont guère attentifs<br />
aux besoins des milieux commerciaux, des pertes considérables s'accumulent<br />
dans le domaine du commerce international. Les immenses possibilités offertes<br />
par la révolution de l'information demeurent en grande partie inexploitées, et<br />
de nombreuses applications laissent encore à désirer à cause du manque de<br />
coordination et du chevauchement des efforts.<br />
443. L'Union des forces existantes et la coopération multilatérale dans ce<br />
domaine favoriseraient grandement l'accélération de la croissance du commerce<br />
international. En particulier, elles pourraient beaucoup faciliter<br />
l'intégration des pays en développement et des pays en transition à un système<br />
commercial stable et dynamique. En revanche, si l'on ne fait rien pour<br />
contrecarrer les tendances actuelles, les pays du tiers monde se retrouveront<br />
encore plus marginalisés et les échanges internationaux deviendront moins<br />
fluides, moins efficaces et moins dynamiques.<br />
444. Une action concertée est particulièrement nécessaire compte tenu du<br />
recours croissant à l'EDI (échange de données informatisé) 157/, c'est-à-dire<br />
le transfert direct d'informations d'un ordinateur à un autre. L'EDI est en<br />
train de révolutionner les pratiques commerciales et les techniques de gestion<br />
dans le secteur public et le secteur privé des pays les plus avancés. Outre<br />
des moyens de télécommunication et des logiciels appropriés, l'EDI exige<br />
l'adoption de normes universelles pour pouvoir acquérir une portée vraiment<br />
planétaire. Pour le moment, les efforts déployés pour mettre au point de<br />
telles normes - en particulier les normes EDIFACT dans le cadre de la<br />
Commission économique pour l'Europe (voir l'encadré II-5) - ne concernent que<br />
les pays développés et un nombre restreint de pays en développement<br />
techniquement avancés.<br />
ii) Principaux obstacles appelant une action internationale<br />
445. Toute action concertée pour rationaliser les échanges mondiaux doit viser<br />
en priorité à supprimer plusieurs obstacles à l'efficacité commerciale.<br />
Ces obstacles sont de cinq types : juridique, technique, commercial, politique<br />
et institutionnel.