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HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

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280. S'agissant des autres accords commerciaux préférentiels entre pays<br />

développés et pays en développement, il convient de mentionner en particulier<br />

la Convention de Lomé et la Caribbean Basin Initiative (CBI). La quatrième<br />

Convention de Lomé a été signée le 15 décembre 1989 entre la Communauté<br />

économique européenne et 69 pays en développement d'Afrique, des Caraïbes et<br />

du Pacifique (ACP) pour une période de dix ans se terminant le 1er mars 2000.<br />

La nouvelle Convention prévoit une amélioration des conditions d'accès au<br />

marché de la Communauté pour les produits des pays ACP, notamment dans le cas<br />

des produits agricoles, les seuls qui soient encore l'objet de restrictions au<br />

titre des arrangements commerciaux de la précédente Convention de Lomé, la<br />

troisième.<br />

281. Les préférences commerciales que les Etats-Unis avaient accordées<br />

à 28 pays des Caraïbes et d'Amérique centrale, en vertu de sa loi dite<br />

Caribbean Basin Economie Recovery Act (CBERA) de 1983, initialement pour<br />

une période de 12 ans allant jusqu'en 1995, ont acquis un caractère permanent<br />

avec la promulgation de la loi de 1990 sur les douanes et le commerce (Customs<br />

and Trade Act). Cette loi ouvre davantage le marché des Etats-Unis aux pays<br />

visés par la CBI, en particulier dans le cas de certains produits auxquels<br />

cette initiative ne s'appliquait pas jusqu'alors.<br />

4. Sécurité de 1'accès aux marchés<br />

282. Les règles en vigueur dans le système commercial multilatéral autorisent<br />

les pays, dans certaines circonstances bien définies, à imposer des<br />

restrictions à l'importation ou à suspendre des concessions tarifaires pour<br />

sauvegarder une industrie intérieure qui est menacée par une brusque poussée<br />

des importations, ou pour contrecarrer le "dumping" de produits étrangers sur<br />

le marché intérieur et faire contrepoids au subventionnement des produits<br />

ainsi importés. L'expérience a cependant montré (les résultats d'enquêtes<br />

spéciales par exemple) que le souci des gouvernements de justifier<br />

juridiquement les mesures prises par eux pour restreindre les importations<br />

les a, dans un grand nombre de cas, conduits à invoquer les dispositions de<br />

l'Accord général concernant les sauvegardes, les mesures antidumping et les<br />

mesures compensatoires, alors même que la situation était loin de répondre aux<br />

prescriptions de l'Accord général.

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