HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad
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- 91 - 3. Le SGP et les autres arrangements préférentiels 278. Les importations préférentielles effectuées en 1988 par les pays de l'OCDE donneurs de préférences se sont chiffrées à quelque 60 milliards de dollars - soit le quintuple du chiffre de 12 milliards de dollars enregistré en 1976, première année où tous les schémas de préférences généralisées étaient en application (voir le tableau annexe II-8). Ces importations ont en moyenne augmenté près de deux fois plus vite que les importations en provenance de toutes sources. Cela tend à montrer que la gamme des produits visés par les divers schémas s'est élargie, que les bénéficiaires ont accru leur capacité de produire pour l'exportation, et qu'ils se sont efforcés de diversifier leurs exportations en se tournant vers des produits non traditionnels. Si le SGP a apporté des avantages commerciaux considérables aux pays en développement pendant la décennie des années 80, l'évolution du système n'a cependant pas été favorable à tous égards. Certains des principaux pays donneurs de préférences ont eu tendance à exclure unilatéralement tel ou tel pays des avantages du système. Les limites apportées au traitement préférentiel par le biais de divers mécanismes ont proliféré. Les mesures non tarifaires appliquées hors SGP ont également limité l'accès effectif au traitement préférentiel. Les règles d'origine restent complexes et différentes d'un schéma à l'autre, ce qui décourage les bénéficiaires potentiels, en particulier les pays les moins avancés et autres pays à faible revenu, de tirer parti du système. Au total, si la proportion d'importations passibles de droits qui ont effectivement bénéficié d'un traitement préférentiel a légèrement varié au cours des années, elle est cependant restée aux alentours de 20 % 86/- 279. Le deuxième examen d'ensemble du SGP, portant sur la deuxième décennie de son application (1979-1989), a été effectué par le Comité spécial des préférences à sa session annuelle de mai 1990. Le Comité a réaffirmé son attachement au SGP et souligné son importance en tant qu'instrument d'expansion du commerce international au cours des années 90. En même temps, il a reconnu que les objectifs du SGP n'avaient pas été pleinement atteints et qu'il était donc nécessaire de veiller à ce que le système réalise son plein potentiel, à ce que les pays donneurs de préférences maintiennent, renforcent et améliorent leurs propres schémas, et à ce que les pays en développement fassent des efforts complémentaires pour tirer parti au maximum des avantages commerciaux potentiels offerts par le SGP. En plus de l'élargissement de la gamme des produits visés, le Comité a recommandé que les pays donneurs de préférences accordent des réductions tarifaires plus importantes tendant si possible à l'octroi de la franchise de droits en vertu du SGP. Il a en outre demandé instamment aux pays donneurs de préférences de s'employer à réduire les limitations à priori et les restrictions aux importations préférentielles et de conférer ainsi une certaine stabilité et une certaine prévisibilité à leurs schémas. Dans le même ordre d'idées, le Comité a recommandé que les mesures de sauvegarde concernant le SGP soient prises sur la base de critères objectifs et de procédures transparentes. Il a reconnu aussi qu'il fallait accorder une attention particulière aux produits dont l'exportation intéresse les pays les moins avancés, en particulier par l'admission en franchise de droits.
- 92 - 280. S'agissant des autres accords commerciaux préférentiels entre pays développés et pays en développement, il convient de mentionner en particulier la Convention de Lomé et la Caribbean Basin Initiative (CBI). La quatrième Convention de Lomé a été signée le 15 décembre 1989 entre la Communauté économique européenne et 69 pays en développement d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) pour une période de dix ans se terminant le 1er mars 2000. La nouvelle Convention prévoit une amélioration des conditions d'accès au marché de la Communauté pour les produits des pays ACP, notamment dans le cas des produits agricoles, les seuls qui soient encore l'objet de restrictions au titre des arrangements commerciaux de la précédente Convention de Lomé, la troisième. 281. Les préférences commerciales que les Etats-Unis avaient accordées à 28 pays des Caraïbes et d'Amérique centrale, en vertu de sa loi dite Caribbean Basin Economie Recovery Act (CBERA) de 1983, initialement pour une période de 12 ans allant jusqu'en 1995, ont acquis un caractère permanent avec la promulgation de la loi de 1990 sur les douanes et le commerce (Customs and Trade Act). Cette loi ouvre davantage le marché des Etats-Unis aux pays visés par la CBI, en particulier dans le cas de certains produits auxquels cette initiative ne s'appliquait pas jusqu'alors. 4. Sécurité de 1'accès aux marchés 282. Les règles en vigueur dans le système commercial multilatéral autorisent les pays, dans certaines circonstances bien définies, à imposer des restrictions à l'importation ou à suspendre des concessions tarifaires pour sauvegarder une industrie intérieure qui est menacée par une brusque poussée des importations, ou pour contrecarrer le "dumping" de produits étrangers sur le marché intérieur et faire contrepoids au subventionnement des produits ainsi importés. L'expérience a cependant montré (les résultats d'enquêtes spéciales par exemple) que le souci des gouvernements de justifier juridiquement les mesures prises par eux pour restreindre les importations les a, dans un grand nombre de cas, conduits à invoquer les dispositions de l'Accord général concernant les sauvegardes, les mesures antidumping et les mesures compensatoires, alors même que la situation était loin de répondre aux prescriptions de l'Accord général.
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l'OC<strong>DE</strong> donneurs de préférences se sont chiffrées à quelque 60 milliards de<br />
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en 1976, première année où tous les schémas de préférences généralisées<br />
étaient en application (voir le tableau annexe II-8). Ces importations ont en<br />
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provenance de toutes sources. Cela tend à montrer que la gamme des produits<br />
visés par les divers schémas s'est élargie, que les bénéficiaires ont accru<br />
leur capacité de produire pour l'exportation, et qu'ils se sont efforcés de<br />
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pays donneurs de préférences ont eu tendance à exclure unilatéralement tel ou<br />
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non tarifaires appliquées hors SGP ont également limité l'accès effectif au<br />
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d'un schéma à l'autre, ce qui décourage les bénéficiaires potentiels, en<br />
particulier les pays les moins avancés et autres pays à faible revenu, de<br />
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de son application (1979-1989), a été effectué par le Comité spécial des<br />
préférences à sa session annuelle de mai 1990. Le Comité a réaffirmé son<br />
attachement au SGP et souligné son importance en tant qu'instrument<br />
d'expansion du commerce international au cours des années 90. En même temps,<br />
il a reconnu que les objectifs du SGP n'avaient pas été pleinement atteints et<br />
qu'il était donc nécessaire de veiller à ce que le système réalise son plein<br />
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et améliorent leurs propres schémas, et à ce que les pays en développement<br />
fassent des efforts complémentaires pour tirer parti au maximum des avantages<br />
commerciaux potentiels offerts par le SGP. En plus de l'élargissement de la<br />
gamme des produits visés, le Comité a recommandé que les pays donneurs de<br />
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possible à l'octroi de la franchise de droits en vertu du SGP. Il a en outre<br />
demandé instamment aux pays donneurs de préférences de s'employer à réduire<br />
les limitations à priori et les restrictions aux importations préférentielles<br />
et de conférer ainsi une certaine stabilité et une certaine prévisibilité à<br />
leurs schémas. Dans le même ordre d'idées, le Comité a recommandé que les<br />
mesures de sauvegarde concernant le SGP soient prises sur la base de critères<br />
objectifs et de procédures transparentes. Il a reconnu aussi qu'il fallait<br />
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les pays les moins avancés, en particulier par l'admission en franchise de<br />
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