Histoire et mémoire de l'immigration en Bretagne - Odris

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05.07.2013 Views

18 Histoire et Mémoire de l'immigration en Bretagne : synthèse historique représentées, des agents commerciaux officient comme consuls de leur nation dans les villes côtières et des interprètes, fonction déjà ancienne dans les ports bretons 1 , sont requis. À Brest, en 1790, le registre de capitation signale un interprète d'anglais et un interprète d'espagnol 2 ; en l'an III, un employé civil de la Marine est réquisitionné par le représentant du peuple pour la traduction des langues danoises et suédoises 3 . Des étrangers figurent également parmi les chirurgiens navigants, dont l'embarquement sur chaque armement est rendu obligatoire depuis la fin du XVIII e siècle 4 . Ainsi, au début de la Révolution, officient en qualité de chirurgiens sur les bâtiments brestois : "deux Anglais, un Allemand, un Flamand, un Suisse, un Italien, deux Piémontais, dix ressortissants des États du pape en Avignon et de Nice, un Espagnol, un Canadien" 5 . Cependant, après plus d'un siècle de croissance et de prospérité, les années 1790-1814 signent le déclin des ports bretons. "Les désordres et violences qui affectent Saint-Domingue et les Antilles ont davantage perturbé le trafic de Nantes que celui de Lorient, plutôt tourné vers l'Océan indien et les Etats- Unis" 6 , mais le port morbihannais, "fleuron de la Bretagne des Lumières", n'en subit pas moins "de plein fouet le choc révolutionnaire" 7 , avec la perte du monopole de la Compagnie des Indes en 1790. Plus à l'Ouest, les bateaux de commerce de la Norvège et de la Baltique désertent les ports finistériens devenus peu sûrs. La Paix d'Amiens (1802) soulève des espoirs éphémères, à l'image de l'enthousiasme exprimé par Gauttier l'Ainé, de Saint-Malo, dans sa lettre adressée au préfet d'Ille-et-Vilaine en l'an XI : "on attend des Anglais ici pour établir trois manufactures. Votre ville de Rennes serait aussi très bien située pour toutes sortes d'établissements et comme nous n'avons pas de traité de commerce avec l'Angleterre, les Anglais seront obligés de venir en France apporter leurs industries et leur argent" 8 . La reprise de la guerre et le blocus continental mettent fin aux espérances. Paimpol ou Saint-Malo tentent "une reconversion sous forme de guerre de course" 9 , mais ne parviennent pas à renouer avec le commerce florissant du Grand siècle. Même Brest, dont l'activité principale repose sur la marine militaire, décline. Le port, déjà bien affecté par la Révolution, accuse les effets du blocus de 1806 ; mis en état de siège en 1807, il pâtit surtout du transfert par Napoléon des forces navales de l'Océan à Anvers. Les rives de la Penfeld restent néanmoins militarisées, avec le stationnement ou le des voyageurs dans les ports de Brest et de Lorient sous l'Empire. – CHAN, F7/3643/1 à 21 : surveillance des côtes et mouvements des ports dans les Côtes-du-Nord, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan de l'an XIII à 1818. 1. Robert Doddin, aumônier irlandais sur les vaisseaux du roi, servait d'interprète à la fin du XVII e siècle à Brest (Alain Boulaire, Brest au temps de la Royale, op. cit., p. 148). Au XVIII e siècle, chaque port breton, comme Concarneau, Douarnenez ou Quimper, avait son "interprète parlant le danois" (Gildas Le Corre, "Le Commerce de la rogue entre Bergen et Douarnenez", publication en ligne, www.mairie-douarnenez.fr). 2. A. Boulaire, Brest au temps de la Royale, op. cit., p. 167. 3. AM Brest, 7F3.8 : ouvriers militaires et civils à Brest. Des marins danois sont aussi présents à Lorient ; en 1809, l'ambassadeur de Danemark envisage leur rapatriement (CHAN, AFIV/962 : fonds de la secrétairerie d'État impériale). 4. L'École de chirurgie navale de Brest est créée en 1731. 5. A. Boulaire, Brest au temps de la Royale, op. cit., p. 188. 6. C. Nières (dir.), Histoire de Lorient, op. cit., p. 166. – Sous l'Empire, les navires américains continuent d'accoster les quais lorientais ; par exemple, en 1813, W. H. Crawford, ministre plénipotentiaire des États-Unis auprès de l'Empereur, et H. Jackson, secrétaire de la légation, arrivent par la corvette L'Argus (CHAN F7/4324 : fonds de la sûreté générale). 7. J. Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, op. cit., t. II, p. 215. 8. AD 35, 3V4 : culte protestant. 9. J. Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, op. cit., t. II, p. 217. Odris, RFSM et Génériques, juin 2007

Histoire et Mémoire de l'immigration en Bretagne : synthèse historique passage de régiments composés de soldats de toutes les régions de l'Empire 1 . D'autre part, l'École spéciale de Marine de Brest, créée à bord du Tourville par décret impérial du 27 septembre 1810, amène plus d'une centaine d'élèves en rade de Brest, au rang desquels quinze Hollandais, un Hambourgeois, un Wurtembergeois, un Suisse et un Génois 2 . La politique expansionniste et les guerres napoléoniennes relèguent en Bretagne, particulièrement à Brest, des populations de toute l'Europe. Ce sont d'abord les forçats étrangers, "marginaux parmi les marginaux" 3 , envoyés au bagne de Brest. Ouvert en 1749, ce bagne avait reçu sa première chaîne de galériens provenant des bagnes flottants de Marseille 4 . Sous l'Empire, la proportion d'étrangers s'accroît parmi les forçats, comme le montre Philippe Henwood 5 : "Plusieurs centaines de prisonniers espagnols 6 arrivent encore à Brest en 1811 et 1812 […]. Aux étrangers condamnés pour des crimes perpétrés sur le territoire français s'ajoutent sous l'Empire de nombreux individus jugés hors du territoire de France, dans des États qui, après la fin des conquêtes napoléoniennes, ne relèvent plus des juridictions françaises". Les prisonniers de guerre anglais, autrichiens, espagnols, hongrois ou portugais envoyés en Bretagne, outre au bagne, sont détenus dans les maisons d'arrêt ou les dépôts spécialement créés à Saint-Brieuc 7 , à Lamballe 8 , au château de Fougères, au Colombier à Rennes, au dépôt de mendicité de Penhars 9 , sur l'île de Trébéron, au camp de Pontanézen 10 ... Les prisonniers sont assignés à des travaux publics extrêmement pénibles, comme l'assèchement des marais et les travaux de terrassement, qui coûtent la vie à un grand nombre. Des Espagnols sont ainsi envoyés sur les chantiers de creusement du canal de Nantes à Brest 11 et du canal de l'Ille à la Rance, 1. AM Brest, 1E318 : les décès enregistrés en 1812 dans l'état civil de Brest présentent une forte proportion de fusiliers et apprentis marins originaires des nouveaux départements de l'Empire (Italie et surtout Pays-Bas, avec des soldats du 1er bataillon expéditionnaire hollandais), d'Allemagne et de Hongrie. Y figurent aussi quelques matelots et bagnards étrangers, des prisonniers espagnols, un déporté de Saint-Domingue, des marins des colonies françaises (un homme de couleur de l'Île-de-France, un natif de Saint-Pierre-et-Miquelon), une Acadienne… 2. SHM à Brest, 3E2/180. 3. P. Henwood, Bagnards à Brest, Rennes, Edition Ouest-France, 1986. 4. "Le 30 mai 1749 arriva à Brest la première chaîne de 961 hommes, dont 27 Turcs esclaves du Roi" : A. Boulaire, Brest au temps de la Royale, op. cit. – L. Desjobert, "Des Turcs au bagne de Brest", Cahiers de l'Iroise, n° 1, 1975, p. 43. – J.-L. Debauve, "Population comparée des bagnes de Brest et de Lorient (an IV-1810)", Cahiers de l'Iroise, n° 3, 1963, p. 169. Le bagne de Lorient, créé en l'an III, est réservé aux délits militaires. 5. P. Henwood, Bagnards à Brest, op. cit., pp. 86-87. Les Archives du Service historique de la Marine conservent, en sous-série 2O, les registres des bagnards de Brest (1749-1858). L'index alphabétique des "forçats arrivés au bagne de Brest entre juillet 1800 et décembre 1804", rédigé par Jeanne Iréguer (1998), indique la présence de bagnards condamnés dans les départements créés après l'annexion, de 1795 à 1801, des Pays-Bas autrichiens (Deux-Nèthes, Dyle, Escaut, Jemmapes, Lys, Sambre-et-Meuse), de la principauté de Liège (Ourthe), du duché de Luxembourg (Forêts), d'Aix-la-Chapelle (Roer) et de Trèves (Sarre). 6. Les paysans espagnols, envoyés aux bagnes de Brest et de Rochefort lors de l'expédition de 1808 en Espagne, sont libérés à partir de 1811 : CHAN, F16/133 et 496 : fonds des prisons. 7. AM Saint-Brieuc, 4H1.4 : affaires militaires. La détention des Espagnols à la prison de Saint-Brieuc est réglementée par les autorités municipales et préfectorales pour la fabrication de pain, la distribution de couvertures, le logement d'un interprète et d'un aumônier. 8. AM Lamballe, 2H20 : affaires militaires. 9. Le "Répertoire numérique du fonds de la commune de Penhars" (archives municipales de Quimper, 2003) signale le confinement de 800 Espagnols à Penhars en 1814. 10. À la fin de l'Empire, plus de 16 500 prisonniers et officiers autrichiens sont cantonnés à Brest et 4 000 à Pontanézen ; ils sont évacués aux mois d'avril et mai 1814. AM Brest, 2I7.1 : surveillance de la vie politique. 11. CHAN, F14/2151 : fonds des travaux publics. Odris, RFSM et Génériques, juin 2007 19

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<strong>Histoire</strong> <strong>et</strong> Mémoire <strong>de</strong> <strong>l'immigration</strong> <strong>en</strong> Br<strong>et</strong>agne : synthèse historique<br />

représ<strong>en</strong>tées, <strong>de</strong>s ag<strong>en</strong>ts commerciaux offici<strong>en</strong>t comme consuls <strong>de</strong> leur nation dans les villes<br />

côtières <strong>et</strong> <strong>de</strong>s interprètes, fonction déjà anci<strong>en</strong>ne dans les ports br<strong>et</strong>ons 1 , sont requis. À Brest, <strong>en</strong><br />

1790, le registre <strong>de</strong> capitation signale un interprète d'anglais <strong>et</strong> un interprète d'espagnol 2 ; <strong>en</strong> l'an<br />

III, un employé civil <strong>de</strong> la Marine est réquisitionné par le représ<strong>en</strong>tant du peuple pour la traduction<br />

<strong>de</strong>s langues danoises <strong>et</strong> suédoises 3 . Des étrangers figur<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t parmi les chirurgi<strong>en</strong>s<br />

navigants, dont l'embarquem<strong>en</strong>t sur chaque armem<strong>en</strong>t est r<strong>en</strong>du obligatoire <strong>de</strong>puis la fin du XVIII e<br />

siècle 4 . Ainsi, au début <strong>de</strong> la Révolution, offici<strong>en</strong>t <strong>en</strong> qualité <strong>de</strong> chirurgi<strong>en</strong>s sur les bâtim<strong>en</strong>ts<br />

brestois : "<strong>de</strong>ux Anglais, un Allemand, un Flamand, un Suisse, un Itali<strong>en</strong>, <strong>de</strong>ux Piémontais, dix ressortissants<br />

<strong>de</strong>s États du pape <strong>en</strong> Avignon <strong>et</strong> <strong>de</strong> Nice, un Espagnol, un Canadi<strong>en</strong>" 5 .<br />

Cep<strong>en</strong>dant, après plus d'un siècle <strong>de</strong> croissance <strong>et</strong> <strong>de</strong> prospérité, les années 1790-1814<br />

sign<strong>en</strong>t le déclin <strong>de</strong>s ports br<strong>et</strong>ons. "Les désordres <strong>et</strong> viol<strong>en</strong>ces qui affect<strong>en</strong>t Saint-Domingue <strong>et</strong> les Antilles<br />

ont davantage perturbé le trafic <strong>de</strong> Nantes que celui <strong>de</strong> Lori<strong>en</strong>t, plutôt tourné vers l'Océan indi<strong>en</strong> <strong>et</strong> les Etats-<br />

Unis" 6 , mais le port morbihannais, "fleuron <strong>de</strong> la Br<strong>et</strong>agne <strong>de</strong>s Lumières", n'<strong>en</strong> subit pas moins "<strong>de</strong><br />

plein fou<strong>et</strong> le choc révolutionnaire" 7 , avec la perte du monopole <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s In<strong>de</strong>s <strong>en</strong> 1790.<br />

Plus à l'Ouest, les bateaux <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> la Norvège <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Baltique désert<strong>en</strong>t les ports<br />

finistéri<strong>en</strong>s <strong>de</strong>v<strong>en</strong>us peu sûrs. La Paix d'Ami<strong>en</strong>s (1802) soulève <strong>de</strong>s espoirs éphémères, à l'image<br />

<strong>de</strong> l'<strong>en</strong>thousiasme exprimé par Gauttier l'Ainé, <strong>de</strong> Saint-Malo, dans sa l<strong>et</strong>tre adressée au préf<strong>et</strong><br />

d'Ille-<strong>et</strong>-Vilaine <strong>en</strong> l'an XI : "on att<strong>en</strong>d <strong>de</strong>s Anglais ici pour établir trois manufactures. Votre ville <strong>de</strong> R<strong>en</strong>nes<br />

serait aussi très bi<strong>en</strong> située pour toutes sortes d'établissem<strong>en</strong>ts <strong>et</strong> comme nous n'avons pas <strong>de</strong> traité <strong>de</strong> commerce avec<br />

l'Angl<strong>et</strong>erre, les Anglais seront obligés <strong>de</strong> v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> France apporter leurs industries <strong>et</strong> leur arg<strong>en</strong>t" 8 . La reprise<br />

<strong>de</strong> la guerre <strong>et</strong> le blocus contin<strong>en</strong>tal m<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t fin aux espérances. Paimpol ou Saint-Malo t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

"une reconversion sous forme <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> course" 9 , mais ne parvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas à r<strong>en</strong>ouer avec le commerce<br />

florissant du Grand siècle. Même Brest, dont l'activité principale repose sur la marine militaire,<br />

décline. Le port, déjà bi<strong>en</strong> affecté par la Révolution, accuse les eff<strong>et</strong>s du blocus <strong>de</strong> 1806 ; mis <strong>en</strong><br />

état <strong>de</strong> siège <strong>en</strong> 1807, il pâtit surtout du transfert par Napoléon <strong>de</strong>s forces navales <strong>de</strong> l'Océan à<br />

Anvers. Les rives <strong>de</strong> la P<strong>en</strong>feld rest<strong>en</strong>t néanmoins militarisées, avec le stationnem<strong>en</strong>t ou le<br />

<strong>de</strong>s voyageurs dans les ports <strong>de</strong> Brest <strong>et</strong> <strong>de</strong> Lori<strong>en</strong>t sous l'Empire. – CHAN, F7/3643/1 à 21 : surveillance <strong>de</strong>s côtes<br />

<strong>et</strong> mouvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s ports dans les Côtes-du-Nord, le Finistère, l'Ille-<strong>et</strong>-Vilaine <strong>et</strong> le Morbihan <strong>de</strong> l'an XIII à 1818.<br />

1. Robert Doddin, aumônier irlandais sur les vaisseaux du roi, servait d'interprète à la fin du XVII e siècle à Brest<br />

(Alain Boulaire, Brest au temps <strong>de</strong> la Royale, op. cit., p. 148). Au XVIII e siècle, chaque port br<strong>et</strong>on, comme Concarneau,<br />

Douarn<strong>en</strong>ez ou Quimper, avait son "interprète parlant le danois" (Gildas Le Corre, "Le Commerce <strong>de</strong> la rogue <strong>en</strong>tre<br />

Berg<strong>en</strong> <strong>et</strong> Douarn<strong>en</strong>ez", publication <strong>en</strong> ligne, www.mairie-douarn<strong>en</strong>ez.fr).<br />

2. A. Boulaire, Brest au temps <strong>de</strong> la Royale, op. cit., p. 167.<br />

3. AM Brest, 7F3.8 : ouvriers militaires <strong>et</strong> civils à Brest. Des marins danois sont aussi prés<strong>en</strong>ts à Lori<strong>en</strong>t ; <strong>en</strong> 1809,<br />

l'ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> Danemark <strong>en</strong>visage leur rapatriem<strong>en</strong>t (CHAN, AFIV/962 : fonds <strong>de</strong> la secrétairerie d'État<br />

impériale).<br />

4. L'École <strong>de</strong> chirurgie navale <strong>de</strong> Brest est créée <strong>en</strong> 1731.<br />

5. A. Boulaire, Brest au temps <strong>de</strong> la Royale, op. cit., p. 188.<br />

6. C. Nières (dir.), <strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> Lori<strong>en</strong>t, op. cit., p. 166. – Sous l'Empire, les navires américains continu<strong>en</strong>t d'accoster les<br />

quais lori<strong>en</strong>tais ; par exemple, <strong>en</strong> 1813, W. H. Crawford, ministre plénipot<strong>en</strong>tiaire <strong>de</strong>s États-Unis auprès <strong>de</strong><br />

l'Empereur, <strong>et</strong> H. Jackson, secrétaire <strong>de</strong> la légation, arriv<strong>en</strong>t par la corv<strong>et</strong>te L'Argus (CHAN F7/4324 : fonds <strong>de</strong> la<br />

sûr<strong>et</strong>é générale).<br />

7. J. Corn<strong>et</strong>te, <strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> la Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Br<strong>et</strong>ons, op. cit., t. II, p. 215.<br />

8. AD 35, 3V4 : culte protestant.<br />

9. J. Corn<strong>et</strong>te, <strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> la Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Br<strong>et</strong>ons, op. cit., t. II, p. 217.<br />

<strong>Odris</strong>, RFSM <strong>et</strong> Génériques, juin 2007

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