Dictionnaire argot-français - Vidocq - Éditions du Boucher

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GRINCHISSEUR-EUSE longueur déterminée, donnent des arrhes et sortent; elles recommencent plusieurs fois dans la même journée ce vol qu’elles nomment la détourne à la cisaille. — Grinchir à la mitaine. Voir DÉTOURNEUR, p. 35. GRINCHISSEUR-EUSE s. Voleur, voleuse. * GRINTE s. f. Physionomie désagréable. GRIPPE-JÉSUS s. m. Gendarme. Terme des voleurs du nord de la France. * GRISPIS s. m. Meunier. GRIVIER s. m. Soldat. 78 GRIVE, CORPS-DE-GRIVES s. m. Soldat, corps de garde. * GUEULARD s. m. Bissac. GUEULARD s. m. Poêle. * GUIBBE DE SATTE s. f. Jambe de bois. GUIBONNE s. f. Jambe. GUICHEMARD s. m. Guichetier, porteclés. GUINAL s. m. Juif. GUINALISER v. a. Circoncire. GY adv. Oui.
* HABIN s. m. Chien. HABITONGUE s. f. Habitude. HALÈNES s. m. Terme générique qui sert aux voleurs pour désigner tous les instruments de leur profession. * HANE ou BOUCHON s. f. Bourse. * HAPER LE TAILLIS v. p. S’enfuir. HARPE s. m. Barreaux qui garnissent les fenêtres de prison. HARNAIS DE GRIVE s. m. Uniforme, fourniment. * HAUT-DE-TIRE s. m. Haut-dechausses. * HAURE ou GRAND AURE s. m. Dieu. * HERPLIS s. m. Liard. HOMME DE LETTRES s. m. Nom donné par les voleurs aux faussaires. HÔPITAL s. f. Prison. HOUSSINE (JEAN L’) s. f. Portion d’arbre dont les chauffeurs se servaient pour enfoncer les portes des habitations qu’ils voulaient dévaliser. (Voir SUAGEURS, p. 133.) HOTERIOT. Voir SANS-BEURRE, p. 129. * HUBINS s. m. Anciens sujets du grand Coësré, qui mendiaient avec des certificats qui attestaient qu’ils avaient été H-I-J 79 HABIN guéris de la rage, et qu’ils allaient en pèlerinage à Saint-Hubert. HUILE s. m. Soupçon. * HUISTRES DE VARANNES s. f. Fèves de marais. * IETGO, ICIGO adv. Ici. * ILITRE. Il a. INCONOBRÉ-ÉE. Inconnu, inconnue. INSOLPÉ-ÉE s. Insolent, insolente. ISOLAGE s. m. Abandon. ISOLER v. a. Abandonner. ** JAFFE s. Potage, soupe. * JAMBE DE DIEU s. f. Les anciens argotiers nommaient ainsi la jambe préparée de manière à ce qu’elle parût couverte d’ulcères. JAR s. m. Argot. JARGOLLE s. f. Normandie. JARGOLLIER-ÈRE s. Normand, Normande. JARNAFFE (JEU DE LA). Un individu place devant lui une table sur laquelle est une jarretière en lisière et un couteau. Il réunit deux extrémités de la jarretière, de manière à ce qu’elle forme un
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A B C D E F G H EUGÈNE-FRANÇOIS V
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Avertissement Les entrées précéd
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ABOYEUR s. m. Celui qui dans une pr
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les ruelles sombres et étroites, a
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BABEL (TOUR DE) s. f. Chambre des d
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BESOUILLE s. f. Ceinture. BÊTE s.
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autant que possible garder ses clé
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moyens de payer; pour celui-là, il
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la corde et couper la bourse, sans
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vont de porte en porte, où il y a
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dois signaler celle que tient le no
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CHANTEUR s. m. Celui qui fait contr
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ensemble chez un changeur qui leur
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Page 29 and 30: vers l’année 1350, dans la rue d
Page 31 and 32: possédait plus que soixante et que
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employer, pour la réduire à néan
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été averti par un signe de ses ca
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vingt-trois ou vingt-quatre sous la
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ils flétriront du nom de mouchard
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à une agence recommandable, et qui
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la considération qu’ils mériten
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misère est une présomption en leu
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est imprimée sur leur front. Est-i
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* TABAR ou TABARIN s. m. Manteau. T
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célèbre Bosco, et les grands homm
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TRIMBALLEUR DE PILIER DE BOU- TANCH
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ou de plumes ont dû être singuli
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au fait des us et coutumes de ces M
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nuit plus de trente vols commis à
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