ISRAËL - Consistoire de Paris

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REPÈRES Elinor Jozef, combattante arabe d'élite Elinor Jozef est née et a grandi dans un quartier de Haïfa, mais elle n'a fréquenté que des écoles arabes. Malgré le fait qu'elle a toujours porté le collier de son père qui était un para de Tsahal, elle n'avait jamais imaginé un jour devenir elle-même soldate. "Je voulais aller à l'étranger pour étudier la médecine et ne plus revenir ici", dit-elle. Pour son père, il était clair qu'elle devait s'enrôler dans l'armée israélienne, comme la plupart des citoyens d'Israël. "J'avais peur de perdre, dit-elle, mes amis parce qu'ils s'opposaient à cela. Ils m'ont dit qu'ils ne me parleraient plus. Que je serais seule. " Elinor explique ainsi ce qui l'a motivée: "J'ai compris que rien n'était plus important que de défendre ma famille, mes amis et mon pays. Voilà ce que je devais faire. Quand tu fais quelque chose avec le coeur, tu comprends vite l'importance des choses…"Caporal Elinor Jozef "Tout au long de entraînements préliminaires, j'ai donné le meilleur de moi-même. Je ne pouvais pas décevoir mes proches et j'ai vraiment eu envie de devenir une soldate exemplaire. Je pense avoir réussi pour l'instant." Après sa formation de base, Elinor a pris des cours d'infirmière. Puis elle est devenu médecin de l'armée. Jésus et les judéo-chrétiens Le docteur Dan Yaffé de l'université Bar Ilane déclare, au terme d'une enquête historique qu'il a conduite, que Jésus n'a jamais cherché à fonder une nouvelle religion. Les premiers chrétiens se sont considérés eux-mêmes comme des juifs fidèles aux mitzvot. Le chercheur ajoute que sans les réformes religieuses que les Hébreux ont adoptées aux lendemains de la destruction du Temple, les chrétiens auraient aujourd'hui constitué un courant dans le judaïsme, un peu comme le courant Habad ou comme les réformés. Le docteur Yaffé ajoute que Jésus ne s'est jamais considéré comme un Messie et certainement pas comme Dieu. Il s'est sans doute pris pour prophète. Il rappelle qu'à l'époque de la constitution du Talmud , les judéo-chrétiens vivaient 10 INFORMATION JUIVE Septembre 2010 Après quoi, elle a été transférée à la police militaire de Qalqilya. Puis mutée à un poste frontière. "Ce n'était pas facile. Mais dans les moments durs il faut se rappeler l'histoire. Il y a quelques années une roquette du Hezbollah est tombée à 100 mètres de chez moi. En plein quartier arabe de Haïfa. S'enrôler dans l'armée israélienne ne signifie pas "tuer des Arabes". D'ailleurs, les arabes aussi tuent les arabes. Au poste frontière, je traitais tout le monde de la même manière parce que nous sommes tous des êtres humains ". Elinor tente l'entrée dans l'unité d'élite Karakal. Quand j'ai dit à mon commandant que j'ai été acceptée, il m'a tourné le dos et est parti. Il voulait que je reste avec lui." Elinor fait désormais partie de l'élite combattante. Dans le cadre de son service militaire, sa formation de combat met l'accent sur l'identité juive du pays. Elle explique: "Je sais que je fais partie de l'armée de l'Etat juif et, par conséquent lorsque nous parlons de cela, j'écoute et j'apprends. Personnellement, j'ai ma propre identité, qui est différente et tout le monde respecte aussi cela en Israël". exactement comme les juifs orthodoxes. Le chercheur, cité par le quotidien Haaretz du 30 juillet, rappelle qu'à cette époque, la société juive était dynamique et qu'elle est l'objet de transformations importantes. Elle est pluraliste et divisée. La halakha n'est pas unifiée et il n'existe pas encore de normes religieuses bien établies. Après la destruction du Temple, en l'an 70, la société tente de réparer ses déchirures afin d'éviter sa destruction. Elle opère alors un tournant conservateur. Les rabbins prennent alors des positions religieuses et sont résolus à exclure de la communauté nationale les courants qui ne sont pas conformes aux normes établies. La conclusion que tire le chercheur est que Jésus n'a jamais voulu se présenter comme un réformateur ou bien comme une figure messianique.
ISRAËL L'honneur perdu d'Eden Abergil Sa photo, extraite de sa page Facebook a fait le tour du monde. Eden Abergil, une jeune femme d’Ashdod libérée depuis un an de ses obligations militaires, avait trouvé sympa de présenter un diaporama de ses deux années passées dans les rangs de Tsahal sur le célébrissime réseau social. Elle voulait ainsi faire partager à la communauté de ses amis facebookiens ce qu’elle considère avoir été les “meilleures années de sa vie”. Eden est l’une de ces milliers de jeunes filles de la seule armée de conscription, celle d’Israël, qui incorpore, à 18 ans, l’ensemble d’une classe d’âge, garçons comme filles. Sur deux de ces photos on la voit, souriante, devant des prisonniers palestiniens menottés et aveuglés par un bandeau. La scène se passe, selon des informations publiées dans la presse israélienne, dans un poste militaire proche de la bande de Gaza. Les prisonniers, dont deux, au moins, semblent d’un âge certain ne présentent pas le profil de miliciens du Hamas. Ce sont, selon toute vraisemblance, des passeurs clandestins de la frontière hermétique qui boucle ce territoire depuis dix ans, date du déclenchement de la deuxième Intifada en septembre 2010. Trois, parmi des centaines de pauvres bougres qui ont tenté leur chance de franchir les barbelés pour aller gagner leur pitance en travaillant au noir en Israël. Ils attendent d’être interrogés avant d’être refoulés à Gaza, ou, au pire, d’être traduits devant un tribunal et emprisonnés si ce sont des récidivistes. Cette scène fait partie du quotidien d’un conflit qui induit des situations dont Israël n’a pas le monopole : arrêter et reconduire à la frontière des clandestins est le lot des unités spécialisées des pays riches, qu’elles aient nom PAF, Border Guards ou Bundesgrenzschutz. L’incarnation Les méthodes employées pour accomplir cette tâche ingrate sont régulièrement la cible des associations de défense des droits de l’homme, qui sont certes dans leur rôle, mais qui se gardent bien de proposer des solutions moins brutales que l’arrestation, l’internement et l’expulsion manu militari des clandestins pour faire respecter la loi. Mais ce n’est pas seulement de cela qu’il s’agit dans le cas d’Eden Abergil. Pour de nombreux organes de presse, dans le monde arabe bien sûr, mais aussi en Occident, ces photos sont devenues emblématiques de la déchéance morale de Tsahal, de l’inhumanité intrinsèque de ses soldats, de la métamorphose des descendants des victimes en bourreaux. Poser avec le sourire devant des hommes menottés et aveuglés, montrer son bonheur d’être une femme participant de la répression et de l’humiliation de l’homme arabe témoignent d’une perversion du sens moral pour laquelle tout Israël est sommé de rendre des O D A S E J PAR LUC ROSENZWEIG comptes. Les commentateurs invoquent les mânes d’Hannah Arendt pour disserter sur la “banalité du mal” dont cette jeune fille serait l’incarnation. Le pire, dans son cas, c’est qu’elle n’aurait même pas conscience de la monstruosité de son comportement. La preuve : elle est toute contente que ses copines la trouvent “ sexy” sur ces clichés. Le site internet Rue89 va même jusqu’à parler d’un “petit Abou Ghraïb” pour qualifier la scène figurant sur ces photos. Cela fait écho à la désignation de “grand Satan” pour les Etats-Unis et “petit Satan” pour Israël dans la terminologie des mollahs iraniens. Pour tenter de limiter les dégâts, le porteparole de l’état major de Tsahal a qualifié de “laid et insensible” le comportement d’Eden. L’affaire est donc entendue : voilà ce L’ŒUVRE D’ASSISTANCE SOCIALE A L’ENFANCE JUIVE est une association reconnue d’utilité publique par décret du 28 mai 1919 Parce qu’un enfant heureux devient un adulte qui a de meilleures chances de construire son avenir et celui de la communauté L’ODASEJ a pour mission d’aider les enfants et les adolescents défavorisés ou en difficulté sur le territoire national Leur avenir est entre vos mains Transmettez votre nom à un programme de solidarité… Perpétuez la mémoire de vos parents… … Faites un legs ou une donation à l’ODASEJ Que vous ayez des héritiers ou non, vous pouvez faire un legs ou une donation en faveur de l’ODASEJ en exonération des droits de succession ou de mutation Pour un rendez-vous confidentiel Appelez Tony SULTAN Tél. : 01 42 17 11 92 • Fax : 01 42 17 11 73 ODASEJ ESPACE RACHI, 39, RUE BROCA, 75005 PARIS INFORMATION JUIVE Septembre 2010 11
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