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1.4 Réponses des sociétaires<br />

13 sociétaires ont accepté de lire le dossier qui leur a été envoyé le 17 mai 2004 par courrier<br />

électronique.<br />

3 réponses ont été reçues à la date du 23 juin 2004, veille de la réunion du secrétariat du<br />

DDRC.<br />

1.4.1 Du Docteur SELLE du 04/06/2004<br />

Il est bien vrai qu’en termes de plainte algique CERVICALE, DORSALE et LOMBAIRE,<br />

nous sommes bien en peine pour rattacher la sémiologie à son « origine »,<br />

-soit anatomique (en notant ici que les uns sont tentés de distinguer ostéoarticulaire,<br />

musculaire et nerveux, tandis que d’autres – praticiens de médecine manuelle – sont habitués<br />

à une analyse en terme d’unité fonctionnelle intéressant pas constitution les trois éléments<br />

cités de façon indissociable),<br />

-soit étiologique (autant une névralgie conflictuelle discoradiculaire nous satisfera après<br />

quelques explorations, autant les douleurs « projetées » ou « référées » seront une hypothèse<br />

tardive, une fois diagnostiquée et traitée une pathologie d’organe interne comme ulcère,<br />

cholécystite, infarctus, tumeur rénale, colopathie, pour lesquelles nous avons tous recueilli à<br />

l’occasion les symptômes et signes postérieurs dont la triade cellulo périosto (téno)<br />

myalgique).<br />

D’où le fourre tout de la CIM 10 par exemple qui met sur un même niveau une radiculopathie<br />

et une plainte algique sans autre précision possible de la part de l’examinant.<br />

Et pourtant que la sémiologie est riche (trop riche ?)<br />

Au quotidien, il est remarquable qu’un signe puisse être dominant :<br />

Par exemple la contracture musculaire : spectaculaire par la douleur au moindre mouvement -<br />

y compris la respiration à l’étage dorsal – elle peut faire ignorer la cellulagie si nous oublions<br />

le pincé rouler (avec le doigté que celui ci demande) et il est vrai qu’elle ne s’accompagne de<br />

ténalgie que dans les étages à risque et avec gros tendons (angulaire de l’omoplate,<br />

terminaison des masses ilio-lombaires) et que la douleur périostée du seul périoste à portée<br />

directe, celui des épineuses n’est pas toujours au rendez-vous.<br />

Pour autant cette contracture n’est pas celle des lésions intrarachidiennes, où la contracture<br />

est plus globale, sa fonction étant d’empêcher le réveil d’une douleur à composante bien<br />

souvent inflammatoire.<br />

Inversement on trouve des aspects de « dérangement intervertébral mineur » alias DIM (qui<br />

dit bien sa différence avec les entorses, les tassements, les contractures lésionnelles) où seule<br />

la palpation des épineuses est informative sans myalgie ni cellulalgie associée.<br />

D’autre part le syndrome DIM peut se trouver au devant d’un tableau qui sera finalement<br />

attribué à un organe interne.<br />

Je dirai que ce qui prouve la réalité du DIM, ç’est l’amélioration après manipulation (une<br />

fois les contre et non indications écartées). Or pour les patriciens de médecine manuelle ceci<br />

est très courant et mérite à ce titre une mention dans le DRC.

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