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cervi_dosal_lombalgi.. - Free

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Dans l’argumentaire de dorsalgies ces trois R.C. font une unité, se différenciant uniquement<br />

par l’étage où se situe la plainte. Il s’agit donc de douleurs :<br />

du cou sauf la face antérieure,<br />

du dos incluant les douleurs scapulaires<br />

de la région lombaire.<br />

Si ces définitions sont correctes d’un point de vue étymologique elles sont cependant peu<br />

discriminantes en raison de l’importance des régions concernées et donc des origines<br />

possibles des douleurs. Une contracture isolée de l’angulaire de l’omoplate doit par exemple<br />

être notée à dorsalgie alors qu’il s’agit plutôt d’une myalgie. L’origine rachidienne de la<br />

douleur est incluse en filigrane dans les items de ces définitions, il semble dès lors qu’elle<br />

devrait devenir un critère obligatoire. L’entrée dans ces RC se faisant alors par :<br />

++++ DOULEUR DU RACHIS (<strong>cervi</strong>cal, dorsal ou lombaire),<br />

en remplaçant complément sémiologique « + - contractures des muscles paravertébraux »<br />

par « +- contractures musculaires », ce qui permettrait d’inclure les cas de contractures<br />

réflexes des muscles comme le trapèze par exemple.<br />

Par ailleurs le « syndrome cellulo-périosto-myalgique » est secondaire d’après Maigne à la<br />

souffrance de la branche postérieure du nerf rachidien et se manifeste dans le dermatome<br />

correspondant en se projetant sous la zone atteinte. La douleur à la pression latérale ou axiale<br />

des épineuses, à la pression friction et à la pression des ligaments interépineux révèle l’étage<br />

atteint. La cellulagie et le cordon myalgique existent en regard du dermatome atteint. Ces<br />

deux types de douleurs peuvent coexister sur des territoires voisins mais aussi être séparés.<br />

Ainsi des « syndromes cellulo-périosto-myalgiques » au niveau lombaire bas peuvent trouver<br />

leur origine au niveau de la jonction dorso-lombaire<br />

1.2 Motif de la modification<br />

L’étude des différents modes de classement des cas (Kasugraphie, CISP, CIM) montre bien la<br />

difficulté d’isoler l’origine d’une douleur localisée au niveau <strong>cervi</strong>cal, au niveau dorsal ou au<br />

niveau lombaire. On risque dès lors de classer, selon le moment, dans des RC différents, des<br />

manifestations ayant la même origine :<br />

-Le jour où le malade montre sa radiographie faite la veille, qui retrouve des lésions<br />

d’arthrose intervertébrale importante et où il ressent des douleurs lombaires avec<br />

limitation des mouvements, le cas pourrait être classé à arthrose ?<br />

-Un an plus tard, quand les mêmes douleurs réapparaissent, le cas serait-il classé<br />

cette fois-ci à <strong>lombalgi</strong>e ou à arthrose à nouveau ?<br />

-A une autre occasion la douleur irradierait d’avantage vers la région dorsale et<br />

serait classée à dorsalgie ?<br />

La douleur à la mobilisation est-elle de façon toujours certaine la preuve de l’origine<br />

rachidienne de la douleur ?<br />

On notera par ailleurs que les critères d’inclusion des trois définitions actuelles ne sont pas<br />

équilibrés de la même façon comme le montre le tableau comparatif ci-après :<br />

CERVICALGIE DORSALGIE LOMBALGIE

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