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1.1.2.1 Au composant 1 : symptômes et plaintes L01 symptôme et plainte du cou. Douleur attribuée à la colonne cervicale, douleur attribuée au système ostéo-articulaire cervical. M54.0, M54.2 L02 : symptôme et plainte du dos. Mal au dos NCA, douleur thoracique postérieure. M54.0 M54.6 M54.8 M54.9 L03 : symptôme et plainte du thorax : douleur thoracique attribuée au système ostéoarticulaire R29.8 1.1.2.2 Au composant 7 : diagnostics L83 syndrome cervical : syndromes avec ou sans douleur irradiée : lésion discale cervicale, syndrome cervico-brachial, céphalée d’origine cervicale, arthrose cervicale, syndrome radiculaire des membres supérieurs, spondylolyse cervicale, torticolis. 12 codes CIM : M43.x, M47.x, M48, M50, M53.x, S13.x L84 syndrome dorso-lombaire sans irradiation : entorse dorsolombaire, tassement vertébral NCA, arthrose apophysaire, arthrose ou arthrite de la colonne, spondylolyse dorso-lombaire, spondylolisthésis dorso-lombaire. Critères : douleur dorso-lombaire sans irradiation associée à une diminution de la mobilité confirmée à l’examen médical. Avec plus de 40 codes CIM L86 : syndrome dorso-lombaire avec irradiation : prolapsus discal avec irradiation, dégénérescence discale avec irradiation, sciatique. Douleurs de la région lombaire ou thoracique de la colonne, accompagnée de douleur irradiée ou d’un déficit neurologique de la région correspondante ; ou sciatique, douleur irradiante vers le bas à la face postérieure de la jambe, aggravée par la toux, le mouvement, la position ; ou mise en évidence par l’imagerie ad hoc ou chirurgie d’un prolapsus d’un disque lombaire ou thoracique. 1.1.3 La CIM 10 Au chapitre Maladies du système ostéo-articulaire, Autres dorsopathies (M50-M54) M50.x atteintes des disques cervicaux M51.x Atteintes d’autres disques intervertébraux M53 Autres dorsopathies non classées ailleurs (avec une autre subdivision permettant de coder la localisation) M54 Dorsalgies (idem subdivision) M54.1 radiculopathie M54.2 cervicalgie M54.3 sciatique M54.4 lumbago avec sciatique M54.5 lombalgie basse M54.6 rachialgies dorsales M54.8 autres dorsalgies M54.9 dorsalgie sans précision 1.1.4 Le DRC Les définitions actuelles de cervicalgie, dorsalgie, lombalgie correspondent est-il indiqué « à des formes particulières de douleur non caractéristique isolées en raison de leurs fréquences des régions correspondantes ».
Dans l’argumentaire de dorsalgies ces trois R.C. font une unité, se différenciant uniquement par l’étage où se situe la plainte. Il s’agit donc de douleurs : du cou sauf la face antérieure, du dos incluant les douleurs scapulaires de la région lombaire. Si ces définitions sont correctes d’un point de vue étymologique elles sont cependant peu discriminantes en raison de l’importance des régions concernées et donc des origines possibles des douleurs. Une contracture isolée de l’angulaire de l’omoplate doit par exemple être notée à dorsalgie alors qu’il s’agit plutôt d’une myalgie. L’origine rachidienne de la douleur est incluse en filigrane dans les items de ces définitions, il semble dès lors qu’elle devrait devenir un critère obligatoire. L’entrée dans ces RC se faisant alors par : ++++ DOULEUR DU RACHIS (cervical, dorsal ou lombaire), en remplaçant complément sémiologique « + - contractures des muscles paravertébraux » par « +- contractures musculaires », ce qui permettrait d’inclure les cas de contractures réflexes des muscles comme le trapèze par exemple. Par ailleurs le « syndrome cellulo-périosto-myalgique » est secondaire d’après Maigne à la souffrance de la branche postérieure du nerf rachidien et se manifeste dans le dermatome correspondant en se projetant sous la zone atteinte. La douleur à la pression latérale ou axiale des épineuses, à la pression friction et à la pression des ligaments interépineux révèle l’étage atteint. La cellulagie et le cordon myalgique existent en regard du dermatome atteint. Ces deux types de douleurs peuvent coexister sur des territoires voisins mais aussi être séparés. Ainsi des « syndromes cellulo-périosto-myalgiques » au niveau lombaire bas peuvent trouver leur origine au niveau de la jonction dorso-lombaire 1.2 Motif de la modification L’étude des différents modes de classement des cas (Kasugraphie, CISP, CIM) montre bien la difficulté d’isoler l’origine d’une douleur localisée au niveau cervical, au niveau dorsal ou au niveau lombaire. On risque dès lors de classer, selon le moment, dans des RC différents, des manifestations ayant la même origine : -Le jour où le malade montre sa radiographie faite la veille, qui retrouve des lésions d’arthrose intervertébrale importante et où il ressent des douleurs lombaires avec limitation des mouvements, le cas pourrait être classé à arthrose ? -Un an plus tard, quand les mêmes douleurs réapparaissent, le cas serait-il classé cette fois-ci à lombalgie ou à arthrose à nouveau ? -A une autre occasion la douleur irradierait d’avantage vers la région dorsale et serait classée à dorsalgie ? La douleur à la mobilisation est-elle de façon toujours certaine la preuve de l’origine rachidienne de la douleur ? On notera par ailleurs que les critères d’inclusion des trois définitions actuelles ne sont pas équilibrés de la même façon comme le montre le tableau comparatif ci-après : CERVICALGIE DORSALGIE LOMBALGIE
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