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CERVICALGIE - DORSALGIE - LOMBALGIE<br />

1.1 Rappel des systèmes de classification<br />

1.1.1 La Kasugraphie de BRAUN<br />

Elle ne comporte aucun RC portant les titres « <strong>cervi</strong>calgie », « dorsalgie », « <strong>lombalgi</strong>e »<br />

Trois RC résument chez BRAUN ces phénomènes douloureux :<br />

MYALGIE : « douleur à la pression dans une zone de la masse musculaire avec ou sans<br />

enflure locale, pas de symptômes généraux, pas de signe d’irritation de filets ou trajets<br />

nerveux. Au-delà d’une semaine, démarche diagnostique programmée :<br />

« Douleur intercostale »<br />

« Douleur thoracique »<br />

« Douleur lombaire »<br />

« Douleur fessière »<br />

« Douleur scapulaire »<br />

« Disque <strong>cervi</strong>cal »<br />

« Disque lombaire »<br />

Correspondance CIM-10 : M79.1 Myalgie<br />

NEVRALGIE<br />

« Etats douloureux non caractéristiques de localisation et/ou irradiations changeantes. Ils sont<br />

décrits et le cas échéant désignés à l’aide de mouvements de la main. La localisation des<br />

douleurs est non caractéristique (non liée à un dermatome). La douleur à la pression<br />

(comparativement au côté symétrique) doit manquer et ceci aussi bien dans le domaine des<br />

muscles et plexus nerveux que le long des trajets de nerfs isolés »<br />

Correspondance CIM-10 : M79.2 : Symptôme : névralgie et névrite sans précision<br />

NEVRITE, COMPRESSION DE NERF<br />

« Douleurs dans les extrémités, le visage, le tronc. Douleurs dans le territoire d’innervation<br />

du nerf (ou du plexus) concerné. Douleur provoquée facultative à la pression dans le<br />

territoire de sensibilité douloureuse, exemple : nerf sciatique, plexus brachial, fémoro-cutané<br />

latéral entre autres. Fourmillements, engourdissements, sensations de velouté,<br />

chatouillements, brûlures. Rares déficits moteurs. Démarches diagnostiques programmées ;<br />

« épaule douloureuse », « syndrome <strong>cervi</strong>cal », « douleurs sciatiques »<br />

Correspondance CIM-10 : M54.1 : Tableau de maladie : radiculopathie.<br />

1.1.2 La CISP


1.1.2.1 Au composant 1 : symptômes et plaintes<br />

L01 symptôme et plainte du cou. Douleur attribuée à la colonne <strong>cervi</strong>cale, douleur attribuée<br />

au système ostéo-articulaire <strong>cervi</strong>cal.<br />

M54.0, M54.2<br />

L02 : symptôme et plainte du dos. Mal au dos NCA, douleur thoracique postérieure.<br />

M54.0 M54.6 M54.8 M54.9<br />

L03 : symptôme et plainte du thorax : douleur thoracique attribuée au système ostéoarticulaire<br />

R29.8<br />

1.1.2.2 Au composant 7 : diagnostics<br />

L83 syndrome <strong>cervi</strong>cal : syndromes avec ou sans douleur irradiée : lésion discale <strong>cervi</strong>cale,<br />

syndrome <strong>cervi</strong>co-brachial, céphalée d’origine <strong>cervi</strong>cale, arthrose <strong>cervi</strong>cale, syndrome<br />

radiculaire des membres supérieurs, spondylolyse <strong>cervi</strong>cale, torticolis.<br />

12 codes CIM : M43.x, M47.x, M48, M50, M53.x, S13.x<br />

L84 syndrome dorso-lombaire sans irradiation : entorse dorsolombaire, tassement vertébral<br />

NCA, arthrose apophysaire, arthrose ou arthrite de la colonne, spondylolyse dorso-lombaire,<br />

spondylolisthésis dorso-lombaire. Critères : douleur dorso-lombaire sans irradiation associée<br />

à une diminution de la mobilité confirmée à l’examen médical.<br />

Avec plus de 40 codes CIM<br />

L86 : syndrome dorso-lombaire avec irradiation : prolapsus discal avec irradiation,<br />

dégénérescence discale avec irradiation, sciatique. Douleurs de la région lombaire ou<br />

thoracique de la colonne, accompagnée de douleur irradiée ou d’un déficit neurologique de la<br />

région correspondante ; ou sciatique, douleur irradiante vers le bas à la face postérieure de la<br />

jambe, aggravée par la toux, le mouvement, la position ; ou mise en évidence par l’imagerie<br />

ad hoc ou chirurgie d’un prolapsus d’un disque lombaire ou thoracique.<br />

1.1.3 La CIM 10<br />

Au chapitre Maladies du système ostéo-articulaire,<br />

Autres dorsopathies (M50-M54)<br />

M50.x atteintes des disques <strong>cervi</strong>caux<br />

M51.x Atteintes d’autres disques intervertébraux<br />

M53 Autres dorsopathies non classées ailleurs (avec une autre subdivision permettant de<br />

coder la localisation)<br />

M54 Dorsalgies (idem subdivision)<br />

M54.1 radiculopathie<br />

M54.2 <strong>cervi</strong>calgie<br />

M54.3 sciatique<br />

M54.4 lumbago avec sciatique<br />

M54.5 <strong>lombalgi</strong>e basse<br />

M54.6 rachialgies dorsales<br />

M54.8 autres dorsalgies<br />

M54.9 dorsalgie sans précision<br />

1.1.4 Le DRC<br />

Les définitions actuelles de <strong>cervi</strong>calgie, dorsalgie, <strong>lombalgi</strong>e correspondent est-il indiqué « à<br />

des formes particulières de douleur non caractéristique isolées en raison de leurs<br />

fréquences des régions correspondantes ».


Dans l’argumentaire de dorsalgies ces trois R.C. font une unité, se différenciant uniquement<br />

par l’étage où se situe la plainte. Il s’agit donc de douleurs :<br />

du cou sauf la face antérieure,<br />

du dos incluant les douleurs scapulaires<br />

de la région lombaire.<br />

Si ces définitions sont correctes d’un point de vue étymologique elles sont cependant peu<br />

discriminantes en raison de l’importance des régions concernées et donc des origines<br />

possibles des douleurs. Une contracture isolée de l’angulaire de l’omoplate doit par exemple<br />

être notée à dorsalgie alors qu’il s’agit plutôt d’une myalgie. L’origine rachidienne de la<br />

douleur est incluse en filigrane dans les items de ces définitions, il semble dès lors qu’elle<br />

devrait devenir un critère obligatoire. L’entrée dans ces RC se faisant alors par :<br />

++++ DOULEUR DU RACHIS (<strong>cervi</strong>cal, dorsal ou lombaire),<br />

en remplaçant complément sémiologique « + - contractures des muscles paravertébraux »<br />

par « +- contractures musculaires », ce qui permettrait d’inclure les cas de contractures<br />

réflexes des muscles comme le trapèze par exemple.<br />

Par ailleurs le « syndrome cellulo-périosto-myalgique » est secondaire d’après Maigne à la<br />

souffrance de la branche postérieure du nerf rachidien et se manifeste dans le dermatome<br />

correspondant en se projetant sous la zone atteinte. La douleur à la pression latérale ou axiale<br />

des épineuses, à la pression friction et à la pression des ligaments interépineux révèle l’étage<br />

atteint. La cellulagie et le cordon myalgique existent en regard du dermatome atteint. Ces<br />

deux types de douleurs peuvent coexister sur des territoires voisins mais aussi être séparés.<br />

Ainsi des « syndromes cellulo-périosto-myalgiques » au niveau lombaire bas peuvent trouver<br />

leur origine au niveau de la jonction dorso-lombaire<br />

1.2 Motif de la modification<br />

L’étude des différents modes de classement des cas (Kasugraphie, CISP, CIM) montre bien la<br />

difficulté d’isoler l’origine d’une douleur localisée au niveau <strong>cervi</strong>cal, au niveau dorsal ou au<br />

niveau lombaire. On risque dès lors de classer, selon le moment, dans des RC différents, des<br />

manifestations ayant la même origine :<br />

-Le jour où le malade montre sa radiographie faite la veille, qui retrouve des lésions<br />

d’arthrose intervertébrale importante et où il ressent des douleurs lombaires avec<br />

limitation des mouvements, le cas pourrait être classé à arthrose ?<br />

-Un an plus tard, quand les mêmes douleurs réapparaissent, le cas serait-il classé<br />

cette fois-ci à <strong>lombalgi</strong>e ou à arthrose à nouveau ?<br />

-A une autre occasion la douleur irradierait d’avantage vers la région dorsale et<br />

serait classée à dorsalgie ?<br />

La douleur à la mobilisation est-elle de façon toujours certaine la preuve de l’origine<br />

rachidienne de la douleur ?<br />

On notera par ailleurs que les critères d’inclusion des trois définitions actuelles ne sont pas<br />

équilibrés de la même façon comme le montre le tableau comparatif ci-après :<br />

CERVICALGIE DORSALGIE LOMBALGIE


Douleur de la région Douleur de la région dorsale Douleur de la région<br />

<strong>cervi</strong>cale<br />

lombaire<br />

Spontanée Spontanée<br />

Provoquée par la palpation<br />

de la nuque<br />

Provoquée par la palpation<br />

Provoquée par la<br />

Accentuée par la<br />

mobilisation de la tête<br />

mobilisation du tronc<br />

Absence de signe de<br />

Absence d’irradiation<br />

névralgie <strong>cervi</strong>co-brachiale<br />

sciatique ou crurale<br />

Il est certain que les critères «provoquée par la palpation de la nuque » (rachis <strong>cervi</strong>cal) ou<br />

« provoquée par la palpation » (rachis dorsal) n’ont rien de spécifique de l’origine osseuse,<br />

ligamentaire, discale, musculaire, névritique de la douleur.<br />

On retiendra enfin :<br />

-Qu’il est souvent bien difficile de faire la part de la localisation <strong>cervi</strong>cale, dorsale ou<br />

lombaire d’une douleur qui souvent irradie plus haut ou plus bas.<br />

-Que l’origine rachidienne d’une « douleur » lombaire ou dorsale n’est pas toujours évidente :<br />

nous avons tous observé des « <strong>lombalgi</strong>es » qui se sont révélées être en relation avec un<br />

cancer du rein ou une hydronéphrose.<br />

-Concernant le « syndrome cellulo-périosto-myalgique » qui avait été isolé en complément<br />

sémiologique dans ces trois définitions : il avait été « raccourci » à son seul titre lors de la<br />

révision 2001 pour le RC LOMBALGIE (modification effectuée dans la base en janvier<br />

2002).<br />

L’étude des données de l’OMG (années 1997-2001 n’incluant pas la modification de la<br />

révision 2001) montre que ce syndrome est retrouvé dans :<br />

-8% des <strong>cervi</strong>calgies<br />

-22.9 des dorsalgies<br />

-8% des <strong>lombalgi</strong>es<br />

C’est assez logique, puisque le « syndrome de Maigne » a été décrit initialement pour les<br />

douleurs de la charnière dorso-lombaire entraînant des douleurs dans le territoire sous-jacent<br />

par irritation névritique.<br />

Curieusement, alors que le choix de 3 items est théoriquement nécessaire pour choisir le<br />

complément sémiologique « syndrome cellulo-périosto-myalgique », il arrive que dans 0.9 à<br />

3.5% des cas un ou deux seulement de ces items ait été choisi.<br />

1.3 Propositions<br />

Le DDRC s’est demandé s’il ne serait pas plus logique de répartir ces RC en fonction des<br />

constatations faites par le médecin :


1.3.1 Ou bien il existe une souffrance rachidienne manifeste<br />

Elle est mise en évidence par une douleur :<br />

-à la mobilisation<br />

-à la pression des épineuses<br />

-à la pression des ligaments inter-épineux<br />

-à la pression des articulaires postérieures<br />

Par convention, on choisirait alors les RC « CERVICALGIE », « DORSALGIE » ou<br />

« LOMBALGIE », indiquant par là que c’est bien le « rachis <strong>cervi</strong>cal », le « rachis dorsal »<br />

ou le « rachis lombaire » qui souffre.<br />

1.3.2 Ou bien la douleur de la région paraît manifestement « musculaire »<br />

Il n’y a pas de souffrance rachidienne évidente : le cas serait alors classé à<br />

« MYALGIE »<br />

1.3.3 Ou bien la douleur paraît secondaire à la souffrance d’un nerf<br />

par atteinte rachidienne (sciatique, fémoro-cutané etc.) et le cas serait classé à<br />

« NEVRALGIE »<br />

1.3.4 Ou bien la douleur se situe « dans la région <strong>cervi</strong>cale, dorsale ou lombaire »<br />

mais sans qu’aucun signe ne permette de rattacher la douleur ni au rachis, ni aux muscles ni<br />

aux nerfs, et le cas serait alors classé à « DOULEUR NON CARACTERISTIQUE »<br />

Les différents choix sont résumés dans le tableau ci-dessous :


CERVIDALGIE<br />

DORSALGIE<br />

LOMBALGIE<br />

Douleur du rachis<br />

lui-même<br />

Cervicalgie<br />

Douleur du rachis<br />

<strong>cervi</strong>cal<br />

A la mobilisation<br />

active passive ou<br />

contrariée<br />

A la pression<br />

axiale ou latérale<br />

des épineuses<br />

A la pression des<br />

ligaments inter<br />

épineux<br />

A la pression<br />

friction du massif<br />

post.<br />

Dorsalgie<br />

A la pression<br />

axiale ou latérale<br />

des épineuses<br />

A la pression des<br />

ligaments inter<br />

épineux<br />

A la pression<br />

friction du massif<br />

post.<br />

Lombalgie<br />

A la pression<br />

axiale ou latérale<br />

des épineuses<br />

A la pression des<br />

ligaments inter<br />

épineux<br />

A la pression<br />

friction du massif<br />

post.<br />

MYALGIE<br />

Douleur<br />

musculaire en<br />

l’absence de<br />

souffrance<br />

rachidienne<br />

Angulaire de<br />

l’omoplate<br />

Trapèze<br />

Angulaire de<br />

l’omoplate<br />

Trapèze<br />

Grand dorsal<br />

NEVRALGIE<br />

Douleur secondaire<br />

à la souffrance d’un<br />

nerf et se projetant<br />

au delà de l’origine<br />

rachidienne de<br />

l’atteinte<br />

Névralgie d’Arnold<br />

Névralgie <strong>cervi</strong>co<br />

brachiale<br />

Névralgie<br />

intercostale<br />

Grand dorsal Cruralgie<br />

Sciatique<br />

Névralgie fémorocutanée<br />

(méralgie<br />

paresthésique)<br />

DOULEUR NON<br />

CARACTERISTIQUE<br />

Toute douleur sans étiologie<br />

décelable et dont l’origine<br />

rachidienne ou musculaire ou<br />

névralgique ne peut être<br />

affirmée.<br />

Toute douleur sans étiologie<br />

décelable et dont l’origine<br />

rachidienne ou musculaire ou<br />

névralgique ne peut être<br />

affirmée.<br />

On peut penser aux irradiations<br />

dorsales de douleurs viscérales<br />

Toute douleur sans étiologie<br />

décelable et dont l’origine<br />

rachidienne ou musculaire ou<br />

névralgique ne peut être<br />

affirmée.<br />

Toute douleur sans étiologie<br />

décelable et dont l’origine<br />

rachidienne ou musculaire ou<br />

névralgique ne peut être<br />

affirmée<br />

On peut penser aux irradiations<br />

lombaires de douleurs<br />

pelviennes


1.4 Réponses des sociétaires<br />

13 sociétaires ont accepté de lire le dossier qui leur a été envoyé le 17 mai 2004 par courrier<br />

électronique.<br />

3 réponses ont été reçues à la date du 23 juin 2004, veille de la réunion du secrétariat du<br />

DDRC.<br />

1.4.1 Du Docteur SELLE du 04/06/2004<br />

Il est bien vrai qu’en termes de plainte algique CERVICALE, DORSALE et LOMBAIRE,<br />

nous sommes bien en peine pour rattacher la sémiologie à son « origine »,<br />

-soit anatomique (en notant ici que les uns sont tentés de distinguer ostéoarticulaire,<br />

musculaire et nerveux, tandis que d’autres – praticiens de médecine manuelle – sont habitués<br />

à une analyse en terme d’unité fonctionnelle intéressant pas constitution les trois éléments<br />

cités de façon indissociable),<br />

-soit étiologique (autant une névralgie conflictuelle discoradiculaire nous satisfera après<br />

quelques explorations, autant les douleurs « projetées » ou « référées » seront une hypothèse<br />

tardive, une fois diagnostiquée et traitée une pathologie d’organe interne comme ulcère,<br />

cholécystite, infarctus, tumeur rénale, colopathie, pour lesquelles nous avons tous recueilli à<br />

l’occasion les symptômes et signes postérieurs dont la triade cellulo périosto (téno)<br />

myalgique).<br />

D’où le fourre tout de la CIM 10 par exemple qui met sur un même niveau une radiculopathie<br />

et une plainte algique sans autre précision possible de la part de l’examinant.<br />

Et pourtant que la sémiologie est riche (trop riche ?)<br />

Au quotidien, il est remarquable qu’un signe puisse être dominant :<br />

Par exemple la contracture musculaire : spectaculaire par la douleur au moindre mouvement -<br />

y compris la respiration à l’étage dorsal – elle peut faire ignorer la cellulagie si nous oublions<br />

le pincé rouler (avec le doigté que celui ci demande) et il est vrai qu’elle ne s’accompagne de<br />

ténalgie que dans les étages à risque et avec gros tendons (angulaire de l’omoplate,<br />

terminaison des masses ilio-lombaires) et que la douleur périostée du seul périoste à portée<br />

directe, celui des épineuses n’est pas toujours au rendez-vous.<br />

Pour autant cette contracture n’est pas celle des lésions intrarachidiennes, où la contracture<br />

est plus globale, sa fonction étant d’empêcher le réveil d’une douleur à composante bien<br />

souvent inflammatoire.<br />

Inversement on trouve des aspects de « dérangement intervertébral mineur » alias DIM (qui<br />

dit bien sa différence avec les entorses, les tassements, les contractures lésionnelles) où seule<br />

la palpation des épineuses est informative sans myalgie ni cellulalgie associée.<br />

D’autre part le syndrome DIM peut se trouver au devant d’un tableau qui sera finalement<br />

attribué à un organe interne.<br />

Je dirai que ce qui prouve la réalité du DIM, ç’est l’amélioration après manipulation (une<br />

fois les contre et non indications écartées). Or pour les patriciens de médecine manuelle ceci<br />

est très courant et mérite à ce titre une mention dans le DRC.


Par contre, les propositions formulées enterrent bel et bien la conception DIM doublée de la<br />

pratique qui le traite, l’unité fonctionnelle rachidienne du segment intervertébral est ignorée<br />

par le découpage nouveau RACHIS, MUSCLE, NERF.<br />

Il faut ajouter à ce constat que la sémiologie du rameau radiculaire postérieur qui se sépare de<br />

l’antérieur très rapidement après la sortie du trou de conjugaison pour venir innerver les<br />

muscles postérieurs, les capsules articulaires et synoviales afférentes sont distinctes de la<br />

sémiologie du rameau antérieur :<br />

Au rameau postérieur les myalgies cellulalgies, douleurs de friction des massifs articulaires<br />

postérieur ; au rameau antérieur les troubles de la sensibilité objective, des réflexes, de la<br />

motricité, donc la sémiologie névralgique au sens commun des neurologues.<br />

Cela à mon sens doit être reflété dans le DRC<br />

Cet aspect de la question peut être intégré dans le résultat de rachialgie, ou bien le DIM sera<br />

séparé et isolé, étant entendu que toute rachialgie n’est pas un DIM, des douleurs isolées<br />

d’épineuses pouvant traduire une souffrance discale ou osseuse lésionnelle.<br />

Inversement il me paraît malencontreux d’exclure de rachialgie la composante musculaire et<br />

cellulalgique indiscutable au quotidien du DIM<br />

Ces considérations pourraient donner comme RC :<br />

++++ Douleur de la région <strong>cervi</strong>cale (par exemple)<br />

++2|spontanée<br />

++2| limitant la mobilité active<br />

++2| à la mobilisation passive<br />

++++ Douleur palpatoire ostéoarticulaire<br />

++2| en pression axiale et/ou latérale d’épineuse<br />

++2| en pression latérale contrariée<br />

++2| à la pression des ligament interépineux<br />

++2| à la pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ Absence de signe névralgique antérieur<br />

+ - syndrome cellulo myalgique<br />

++1| cellulalgie au pincer rouler<br />

++1| myalgie unilatérale<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - déclenchement soudain<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+ - récidive<br />

1.4.2 Du Docteur Pascale ARNOULD du 25/06/2004


Vous avez réalisé un travail impressionnant et extrêmement intéressant. Il est difficile,<br />

n’ayant pas suivi vos discussions, d’émettre des réserves mais c’est pourtant ce que tu nous<br />

demandes.<br />

1° Première réflexion :<br />

Les termes <strong>cervi</strong>calgies, dorsalgies et <strong>lombalgi</strong>es ont une définition, tenant compte de<br />

l’étymologie, très large : douleur au niveau de la région <strong>cervi</strong>cale douleur au niveau du dos,<br />

au niveau des lombes.<br />

Réduire la <strong>cervi</strong>calgie à la douleur du rachis <strong>cervi</strong>cal est très réducteur et surtout le terme<br />

<strong>cervi</strong>calgie est inapproprié ce n’est pas une douleur du rachis. Idem pour les autres étages.<br />

La rachialgie est la douleur siégeant au niveau de la colonne vertébrale. Pourquoi pas<br />

rachialgie <strong>cervi</strong>cale, rachialgie dorsale, rachialgie lombaire ?<br />

Mais alors <strong>cervi</strong>calgie, dorsalgie et <strong>lombalgi</strong>e disparaissent du DRC, puisque nous avons les<br />

myalgies, névralgies et douleur non caractéristique, mais nous avons des termes précis pour<br />

chaque pathologie.<br />

2° Réflexion : Dorsalgies, <strong>cervi</strong>calgies, <strong>lombalgi</strong>es, rachialgies sont des douleurs concernant<br />

le rachis dans votre nouvelle proposition, donc choix déjà très précis en terme de résultat : il<br />

faut donc tenir compte des multiples étiologies de douleur du rachis dans le choix des items :<br />

exemple je suis très gênée de ne pas pouvoir inclure si nécessaire la fièvre. Quand je reprends<br />

arthropathie il n’y a pas la fièvre : pour une spondylite je serai obligé alors que c’est une<br />

pathologie du rachis avec une douleur de rachis de saisir un 2ème résultat de consultation<br />

« état fébrile ». Sans doute cela fait-il partie de vos projets.<br />

Voilà les 2 problématiques qui m’ont parues importantes à exposer.<br />

Douleur du rachis <strong>cervi</strong>cal et non pas de la région <strong>cervi</strong>cale.<br />

Rachialgie <strong>cervi</strong>cale ou dorsale ou lombaire n’est pas un terme habituel en médecine<br />

1.4.3 Du Docteur Elisabeth GRIOT du 19/06/2004<br />

Je n'ai pas eu le temps (ou pas pris le temps!) de travailler vraiment le sujet et la date<br />

approche pour rendre la copie. Alors juste quelques remarques sur vos propositions. Le fait<br />

de faire deux tableaux différents entre l'origine "rachidienne" et "musculaire" me rend mal à<br />

l'aise. Pour ma part je ne me sens pas toujours capable de différencier. Y a-t-il des éléments<br />

de sémiologie qui font vraiment la différence? Les deux origines ne sont elles pas souvent<br />

associées? (on cette douleur lombaire unilatérale localisée à quelques cm à côté du rachis<br />

mais qui se déclenche aux mouvements du tronc est-ce le mouvement du rachis qui la<br />

déclenche? Ou le mouvement du muscle? Est-elle purement musculaire? Douleur projetée?).<br />

Y a-t-il toujours des éléments discriminants?<br />

Je trouve tellement bien le tableau "arthropathie-periarthropatie" ou bien "épaule<br />

douloureuse" qui ne nous oblige pas à préciser si c'est articulaire ou autour.... quand on ne<br />

sait pas.<br />

Par contre effectivement il me semble indispensable qu'il y ait un élément qui soit<br />

discriminant avec des douleurs dont l'origine ostéo ou musculaire n'est pas sure. (l'item<br />

« déclenché aux mouvements du tronc » en est un). J'ai un exemple que je ne dirai pas « bel<br />

exemple » mais "triste exemple" d'un jeune avec des douleurs lombaires permanentes NON


déclenchées ou aggravées par le mouvement du tronc classée par le médecin militaire<br />

« lombosciatique », d’où 6 mois de retard dans le diagnostic.... d'un cancer.... ). Les tableaux<br />

actuels nous préservent de cela.<br />

Il me semble intéressant de regrouper <strong>cervi</strong>calgie/dorsalgies/<strong>lombalgi</strong>e (tu sais que dans notre<br />

étude sur les déterminants de nos prescriptions il n'y avait pas de variation entre ses 3 RC) et<br />

on rencontre des patients qui ont plusieurs niveau d'atteinte.<br />

1.5 Discussion du Secrétariat du DDRC<br />

Il semblerait qu’on puisse différencier cliniquement l’origine rachidienne d’une douleur :<br />

Le torticolis de l’enfant : on choisira « myalgie ». Mais pour les douleurs <strong>cervi</strong>cales de la<br />

« grand-mère » avec douleurs musculaires associées, on choisira plutôt « <strong>cervi</strong>calgies »<br />

Ainsi, pour le médecin, faire le choix de Cervicalgie, de Dorsalgie ou de Lombalgie, signifie<br />

qu’au vu de son examen, il estime qu’il s’agit d’une douleur rachidienne.<br />

La nouvelle définition comportera donc la notion de douleur « du rachis » <strong>cervi</strong>cal, dorsal ou<br />

lombaire.<br />

D’ailleurs, même dans l’optique du « Dérangement Intervertébral Mineur » de MAIGNE, le<br />

résultat de l’examen situe bien comme son nom l’indique, le problème initial au niveau du<br />

rachis, avec des douleurs névralgiques secondaires.<br />

Il convient par ailleurs de bâtir les trois définitions Cervicalgie, Dorsalgie et Lombalgie.<br />

sur le même modèle.<br />

Concernant les Risques, trois types méritent d’être indiqués :<br />

-Cancer et tumeur (le plus souvent lésion secondaire ou lymphome)<br />

-Infection (spondylodiscite, bien que rarissime)<br />

-Fracture ou fracture-tassement.<br />

La fréquence des spondylodiscites est tout de même très rare et ne mérite pas, nous semble-til,<br />

de mettre « fièvre » en complément sémiologique<br />

Concernant les Voir aussi, compte-tenu de l’origine rachidienne de cette définition, les autres<br />

Voir aussi (pyélonéphrite, anévrysme de l’aorte etc.) ne doivent pas être gardés.<br />

La nouvelle définition prend en compte en particulier les propositions du Docteur SELLES<br />

(voir plus haut). Le déclenchement soudain est également ajouté en complément<br />

sémiologique comme il le suggère.<br />

1.6 Proposition de trois définitions bâties sur le même modèle<br />

CERVICALGIE<br />

++++ DOULEUR DU RACHIS CERVICAL<br />

++1 spontanée<br />

++1 lors des mouvements (actifs ou passifs)


++1 à la palpation<br />

++1 pression axiale d’épineuse<br />

++1 pression latérale d’épineuse<br />

++1 pression latérale contrariée<br />

++1 pression des ligaments interépineux<br />

++1 pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ ABSENCE DE SIGNE NEVRALGIQUE ANTERIEUR<br />

+ - hyperalgique<br />

+ - syndrome périosto-cellulo-téno-myalgique (cellulalgie au pincé roulé, myalgie<br />

unilatérale… )<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - déclenchement soudain<br />

+ - notion de traumatisme ancien<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+ - contracture musculaire<br />

+ - asymptomatique<br />

+ - récidive<br />

DORSALGIE<br />

++++ DOULEUR DU RACHIS DORSAL<br />

++1 spontanée<br />

++1 lors des mouvements actifs<br />

++1 à la palpation<br />

++1 pression axiale d’épineuse<br />

++1 pression latérale d’épineuse<br />

++1 pression latérale contrariée<br />

++1 pression des ligaments interépineux<br />

++1 pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ ABSENCE DE SIGNE NEVRALGIQUE ANTERIEUR<br />

+ - hyperalgique<br />

+ - syndrome périosto-cellulo-téno-myalgique (cellulalgie au pincé roulé, myalgie<br />

unilatérale… )<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - déclenchement soudain<br />

+ - notion de traumatisme ancien<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+ - contracture musculaire<br />

+ - asymptomatique<br />

+ - récidive<br />

LOMBALGIE


++++ DOULEUR DU RACHIS LOMBAIRE<br />

++1 spontanée<br />

++1 lors des mouvements (actifs ou passifs)<br />

++1 à la palpation<br />

++1 pression axiale d’épineuse<br />

++1 pression latérale d’épineuse<br />

++1 pression latérale contrariée<br />

++1 pression des ligaments interépineux<br />

++1 pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ ABSENCE DE SIGNE NEVRALGIQUE ANTERIEUR<br />

+ - hyperalgique<br />

+ - syndrome périosto-cellulo-téno-myalgique (cellulalgie au pincé roulé, myalgie<br />

unilatérale… )<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - déclenchement soudain<br />

+ - notion de traumatisme ancien<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+ - contracture musculaire<br />

+ - asymptomatique<br />

+ - récidive<br />

Risques<br />

TUMEUR, CANCER<br />

SPONDYLODISCITE<br />

FRACTURE, TASSEMENT<br />

1.7 Discussion du séminaire du 27 novembre 2004<br />

Un membre du groupe s’est opposé à la modification en arguant qu’il était souvent<br />

difficile de distinguer l’origine rachidienne ou pas des douleurs. Il été finalement convaincu<br />

par les autres que choisir DOULEUR NON CARACTERISTIQUE dans ce cas était plus<br />

satisfaisant car laissait le RC ouvert.<br />

Les trois participants étaient d’accord pour garder les trois RC distincts.<br />

1.8 Nouvelle définition de CERVICALGIE


1.8.1 Titre<br />

CERVICALGIE<br />

1.8.2 Définition<br />

++++ DOULEUR DU RACHIS CERVICAL<br />

++1 spontanée<br />

++1 lors des mouvements (actifs ou passifs)<br />

++1 à la palpation<br />

++1 pression axiale d’épineuse<br />

++1 pression latérale d’épineuse<br />

++1 pression latérale contrariée<br />

++1 pression des ligaments interépineux<br />

++1 pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ ABSENCE de NEVRALGIE<br />

+ - hyperalgique<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - début brutal<br />

+ - notion de traumatisme ancien<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+ - rythme inflammatoire<br />

+ - contracture musculaire<br />

+- irradiation<br />

+ - syndrome périosto-cellulo-téno-myalgique (cellulalgie au pincé roulé, myalgie<br />

unilatérale… )<br />

+ - asymptomatique<br />

+ - récidive<br />

1.8.3 Voir aussi<br />

ARTHROSE<br />

CEPHALEES<br />

DOULEUR NON CARACTERISTIQUE<br />

MUSCLE (ELONGATION)<br />

MYALGIE<br />

NEVRITE NEVRALGIE<br />

1.8.4 Risques<br />

TUMEUR<br />

CANCER<br />

SPONDYLODISCITE<br />

FRACTURE-TASSEMENT


A<br />

1.8.5 Positions diagnostiques<br />

1.8.6 Correspondance CIM-10<br />

M54.2 : <strong>cervi</strong>calgie<br />

1.8.7 Argumentaire<br />

1.8.7.1 Dénomination<br />

Il s’agit de douleur du rachis <strong>cervi</strong>cal pouvant être identifiées comme telles au<br />

terme de l’examen.<br />

1.8.7.2 Critères d’inclusion<br />

Il doit exister une douleur du rachis <strong>cervi</strong>cal soit spontanée soit à la mobilisation<br />

active ou passive, soit à la palpation selon au moins une des techniques indiquées.<br />

Il ne doit pas y avoir de névralgie antérieure, essentiellement névralgie <strong>cervi</strong>cobrachiale,<br />

par opposition à l’atteinte de la branche postérieure du nerf rachidien<br />

responsable du syndrome cellulo-périosto-myalgique.<br />

1.8.7.3 Compléments sémiologiques<br />

Ils permettent de noter les informations recueillies lors de l’examen et notamment<br />

le type de la douleur mécanique ou inflammatoire, les irradiations, ou l’association<br />

de douleurs musculaires associées a la <strong>cervi</strong>calgie.<br />

1.8.7.4 Risques<br />

Essentiellement tumeurs, infection, fracture, et tassement.<br />

1.8.7.5 Positions diagnostiques<br />

A<br />

1.8.7.6 Voir aussi<br />

ARTHROSE : associé au complément sémiologique +- douleur, s’il existe une arthrose<br />

confirmée radiologiquement associée à des douleurs.<br />

DOULEUR NON CARACTERISTIQUE : si l’origine rachidienne de la douleur ne peut pas<br />

être affirmée.<br />

MUSCLE (ELONGATION) OU MYALGIE : lorsque la douleur peut-être attribuée<br />

uniquement à un muscle de la région <strong>cervi</strong>cale.<br />

NEVRITE NEVRALGIE : l’existence de névralgie même s’il existe des douleurs <strong>cervi</strong>cales<br />

doit faire classer le cas dans ce RC.<br />

1.8.7.7 Correspondance CIM-10<br />

M54.2 : <strong>cervi</strong>calgie<br />

1.9 Nouvelle définition de DORSALGIE


1.9.1 Titre<br />

DORSALGIE<br />

1.9.2 Définition<br />

++++ DOULEUR du RACHIS DORSAL<br />

++1 spontanée<br />

++1 lors des mouvements actifs<br />

++1 à la palpation<br />

++1 pression axiale d’épineuse<br />

++1 pression latérale d’épineuse<br />

++1 pression latérale contrariée<br />

++1 pression des ligaments interépineux<br />

++1 pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ ABSENCE de NEVRALGIE<br />

+ - hyperalgique<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - début brutal<br />

+ - notion de traumatisme ancien<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+- rythme inflammatoire<br />

+ - contracture musculaire<br />

+ - irradiation<br />

+ - syndrome périosto-cellulo-téno-myalgique (cellulalgie au pincé roulé, myalgie<br />

unilatérale… )<br />

+ - asymptomatique<br />

+ - récidive<br />

1.9.3 Risques<br />

TUMEUR, CANCER<br />

SPONDYLODISCITE<br />

FRACTURE TASSEMENT<br />

1.9.4 Positions diagnostiques<br />

A<br />

1.9.5 Voir aussi<br />

ARTHROSE<br />

DOULEUR NON CARACTERISTIQUE<br />

MUSCLE (ELONGATION)<br />

MYALGIE<br />

NEVRITE NEVRALGIE


1.9.6 Correspondance CIM-10<br />

M54.6 Rachialgies dorsales<br />

1.9.7 Argumentaire<br />

1.9.7.1 Dénomination<br />

Il s’agit de douleur du rachis dorsal pouvant être identifiées comme telles au terme<br />

de l’examen.<br />

1.9.7.2 Critères d’inclusion<br />

Il doit exister une douleur du rachis dorsal soit spontanée soit à la mobilisation<br />

active ou passive, soit à la palpation selon au moins une des techniques indiquées.<br />

Il ne doit pas y avoir de névralgie antérieure, essentiellement névralgies<br />

intercostales, par opposition à l’atteinte de la branche postérieure du nerf rachidien<br />

responsable du syndrome cellulo-périosto-myalgique.<br />

1.9.7.3 Compléments sémiologiques<br />

Ils permettent de noter les informations recueillies lors de l’examen et notamment<br />

le type de la douleur mécanique ou inflammatoire, les irradiations, ou l’association<br />

de douleurs musculaires associées a la dorsalgie.<br />

1.9.7.4 Risques<br />

Essentiellement tumeurs, infection, fracture, et tassement.<br />

1.9.7.5 Positions diagnostiques<br />

A<br />

1.9.7.6 Voir aussi<br />

ARTHROSE : associé au complément sémiologique +- douleur, s’il existe une<br />

arthrose confirmée radiologiquement associée à des douleurs.<br />

DOULEUR NON CARACTERISTIQUE : si l’origine rachidienne de la douleur ne<br />

peut pas être affirmée.<br />

MUSCLE (ELONGATION) OU MYALGIE : lorsque la douleur peut-être<br />

attribuée uniquement à un muscle de la région dorsale.<br />

NEVRITE NEVRALGIE : l’existence de névralgie même s’il existe des douleurs<br />

<strong>cervi</strong>cales doit faire classer le cas dans ce RC.<br />

1.9.7.7 Correspondance CIM-10<br />

M54.6 Rachialgies dorsales<br />

1.10 Nouvelle définition de LOMBALGIE<br />

1.10.1 Titre<br />

DORSALGIE


1.10.2 Définition<br />

++++ DOULEUR du RACHIS LOMBAIRE<br />

++1 spontanée<br />

++1 lors des mouvements (actifs ou passifs)<br />

++1 à la palpation<br />

++1 pression axiale d’épineuse<br />

++1 pression latérale d’épineuse<br />

++1 pression latérale contrariée<br />

++1 pression des ligaments interépineux<br />

++1 pression friction des massifs articulaires postérieurs<br />

++++ ABSENCE de NEVRALGIE<br />

+ - hyperalgique<br />

+ - effort déclenchant<br />

+ - début brutal<br />

+ - notion de traumatisme ancien<br />

+ - position antalgique<br />

+ - rythme mécanique<br />

+ - rythme inflammatoire<br />

+ - contracture musculaire<br />

+- irradiation<br />

+ - syndrome périosto-cellulo-téno-myalgique (cellulalgie au pincé roulé, myalgie<br />

unilatérale… )<br />

+ - asymptomatique<br />

+ - récidive<br />

1.10.3 Risques<br />

TUMEUR, CANCER<br />

SPONDYLODISCITE<br />

FRACTURE TASSEMENT<br />

A<br />

1.10.4 Positions diagnostiques<br />

1.10.5 Voir aussi<br />

ARTHROSE<br />

DOULEUR NON CARACTERISTIQUE<br />

MUSCLE (ELONGATION)<br />

MYALGIE<br />

NEVRITE NEVRALGIE


1.10.6 Correspondance CIM-10<br />

M54.5 : <strong>lombalgi</strong>e basse – douleur lombaire – lumbago SAI<br />

1.10.7 Argumentaire<br />

1.10.7.1 Dénomination<br />

Il s’agit de douleurs du rachis lombaire pouvant être identifiées comme telles au<br />

terme de l’examen.<br />

1.10.7.2 Critères d’inclusion<br />

Il doit exister une douleur du rachis lombaire soit spontanée soit à la mobilisation<br />

active ou passive, soit à la palpation selon au moins une des techniques indiquées.<br />

Il ne doit pas y avoir de névralgie antérieure, essentiellement névralgie sciatique ou<br />

crurale, par opposition à l’atteinte de la branche postérieure du nerf rachidien<br />

responsable du syndrome cellulo-périosto-myalgique.<br />

1.10.7.3 Risques<br />

Essentiellement tumeurs, infection, fracture, et tassement.<br />

1.10.7.4 Positions diagnostiques<br />

A<br />

1.10.7.5 Compléments sémiologiques<br />

Ils permettent de noter les informations recueillies lors de l’examen et notamment<br />

le type de la douleur mécanique ou inflammatoire, les irradiations, ou l’association<br />

de douleurs musculaires associées a la <strong>lombalgi</strong>e.<br />

1.10.7.6 Voir aussi<br />

ARTHROSE : associé au complément sémiologique +- douleur, s’il existe une<br />

arthrose confirmée radiologiquement associée à des douleurs.<br />

DOULEUR NON CARACTERISTIQUE : si l’origine rachidienne de la douleur ne<br />

peut pas être affirmée.<br />

MUSCLE (ELONGATION) OU MYALGIE : lorsque la douleur peut-être<br />

attribuée uniquement à un muscle de la région lombaire.<br />

NEVRITE NEVRALGIE : l’existence de névralgie même s’il existe des douleurs<br />

lombaires doit faire classer le cas dans ce RC.<br />

1.10.7.7 Correspondance CIM-10<br />

M54.5 : <strong>lombalgi</strong>e basse – douleur lombaire – lumbago SAI

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