Histologie de l'Appareil Urinaire 2011
Histologie de l'Appareil Urinaire 2011
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PCEM2<br />
20/01/<strong>2011</strong><br />
Dr BOULARD Véronique<br />
LABORATOIRE DE BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION ET<br />
CYTOGENETIQUE
Rôle <strong>de</strong> l’appareil urinaire :<br />
Production <strong>de</strong> l’urine, stockage avant élimination<br />
Epuration, purification et maintien homéostasie<br />
Filtration du sang, enlever les déchets :<br />
Exogènes : toxines, médicaments..<br />
Endogènes : métaboliques ( composés azotés),<br />
urée, créatinine, hormones..
Régulation <strong>de</strong> l’homéostasie du milieu<br />
intérieur :<br />
Équilibre hydro-électrolytique<br />
Equilibre acido-basique<br />
Contrôle les concentrations <strong>de</strong>s ions sodium,<br />
potassium, calcium, chlore.. et surtout <strong>de</strong> l’EAU<br />
Fonction endocrine essentielle<br />
Rénine : Pression artérielle +++<br />
Erythropoïétine : Erythropoïèse<br />
Prostaglandines, Kallikréine
Organisation générale :<br />
Organes rétro-péritonéaux en forme <strong>de</strong><br />
« haricot »,12x6x3 cm, 120g à 140g<br />
Partie concave interne hilaire<br />
Partie convexe externe<br />
Anatomie microscopique<br />
Capsule conjonctive externe fibreuse<br />
Corticale : parenchyme externe périphérique et<br />
« colonnes <strong>de</strong> Bertin »<br />
Médullaire : réunion <strong>de</strong>s pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Malpighi<br />
et <strong>de</strong> Ferrein
La médullaire :<br />
Segments droits <strong>de</strong>s néphrons<br />
Pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Malpighi :<br />
Entre 8 et 18<br />
Abouchement <strong>de</strong>s tubes collecteurs ou «tubes <strong>de</strong><br />
Bellini » au niveau du sommet interne : papille rénale<br />
criblée <strong>de</strong> 10 à 20 pores urinaires « area cribosa »<br />
Les tubes se déversent dans les petits calices<br />
Base <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> dirigée vers la corticale externe<br />
Pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Ferrein<br />
Partent <strong>de</strong>s pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Malpighi<br />
Sommet effilé vers la corticale<br />
400 à 500 par pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong> Malpighi<br />
« Irradiations médullaires »
La corticale :<br />
Segments contournés <strong>de</strong>s néphrons et<br />
corpuscules <strong>de</strong> Malpighi<br />
3 zones :<br />
Cortex corticis : sous capsulaire peu épaisse,<br />
pas <strong>de</strong> corpuscules <strong>de</strong> Malpighi<br />
Labyrinthe rénal : sous le cortex corticis et<br />
entre les pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Ferrein<br />
Colonnes <strong>de</strong> Bertin : entre les pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
Malpighi
Distribution lobe/lobule :<br />
Lobe rénal : parenchyme rénal centré par une<br />
pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong> Malpighi, limité par axes passant<br />
par les colonnes <strong>de</strong> Bertin<br />
Lobule rénal : parenchyme rénal centré par<br />
une pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong> Ferrein, limité par axes<br />
passant par les labyrinthes adjacents
Distribution lobe/lobule :<br />
En relation avec la distribution vasculaire rénale<br />
L’artère rénale abor<strong>de</strong> le rein au niveau du hile<br />
Elle se divise en quelques branches d’où partent<br />
<strong>de</strong>s « artères interlobaires »<br />
Elles pénètrent ds colonnes <strong>de</strong> Bertin, longent<br />
pyrami<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Malpighi et au niveau <strong>de</strong> leur bases<br />
se divisent en « artères arciformes »<br />
Ces <strong>de</strong>rnières sont parallèles à la surface, sont au<br />
niveau jonction cortico-médullaire<br />
Puis naissance <strong>de</strong>s « artères interlobulaires »<br />
(frontière <strong>de</strong>s lobules rénaux)<br />
Ces <strong>de</strong>rnières donnent les « artères afférentes<br />
glomérulaires »
LE NEPHRON<br />
Unité anatomique et fonctionnelle du rein<br />
2 parties :<br />
Formation sphérique : Corpuscule <strong>de</strong> Malpighi<br />
Long canal en trois segments<br />
Proximal : Partie contournée proximale puis partie<br />
droite<br />
Moyen : branche <strong>de</strong>scendante puis ascendante<br />
Distal : Partie droite puis partie contournée<br />
L’ensemble néphron et tube collecteur est<br />
un « tube urinaire »
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Composé d’un Peleton capillaire ou<br />
« flocculus vasculaire » entouré d’une<br />
enveloppe épithéliale « capsule <strong>de</strong> Bowman »<br />
Capsule <strong>de</strong> Bowman<br />
2 feuillets : un pariétal et un viscéral<br />
L’espace libre entre les <strong>de</strong>ux est la « chambre<br />
glomérulaire »
GLOMERULE
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Capsule <strong>de</strong> Bowman<br />
Feuillet pariétal externe<br />
Epithélium pavimenteux simple reposant sur une lame<br />
basale située à l’extérieur<br />
Cellules aplaties pauvres en organites mais vésicules<br />
<strong>de</strong> pinocytose = échanges chambre glomérulaire et<br />
milieu extérieur<br />
Cellules contiennent filaments : propriété<br />
« contractile » capsulaire pour propulsion urine vers<br />
tube<br />
Au pôle urinaire il se continue avec le segment<br />
proximal tubulaire dans une transition progressive<br />
Au pôle vasculaire il se réfléchit et donne le feuillet<br />
viscéral
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Capsule <strong>de</strong> Bowman<br />
Feuillet viscéral interne :<br />
Tapisse face externe <strong>de</strong>s capillaires du flocculus<br />
Revêtement épithélial particulier : « podocytes »<br />
Ils présentent <strong>de</strong> nombreux prolongements ou<br />
« pédicelles » = branches <strong>de</strong> 1 ier ,2 ième et 3 ième ordre<br />
Leurs extrémités se disposent le long <strong>de</strong> la lame basale<br />
<strong>de</strong>s capillaires aménageant <strong>de</strong>s « fentes épithéliales<br />
<strong>de</strong> filtration » pour l’ultrafiltrat urinaire<br />
Ces fentes sont traversées par un diaphragme ou<br />
« membrane <strong>de</strong> filtration » et sont recouvertes d’une<br />
MEC muco-polysaccharidique<br />
Podocytes possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vésicules <strong>de</strong> pinocytose et<br />
<strong>de</strong>s micro-filaments
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Membrane basale<br />
Elle provient <strong>de</strong> la fusion <strong>de</strong>s membranes basales<br />
épithéliale et endothéliale<br />
La membrane basale glomérulaire est épaisse<br />
(250 à 400µm)<br />
Constituée d’une couche <strong>de</strong>nse centrale « lamina<br />
<strong>de</strong>nsa »<br />
Et <strong>de</strong>ux couches claires externes : les « lamina<br />
rara »<br />
L’urine primitive se trouvant dans la<br />
chambre <strong>de</strong> filtration résulte d’une<br />
ultrafiltration
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Flocculus vasculaire<br />
L’artère afférente du glomérule arrive par le<br />
pôle vasculaire<br />
Elle se divise en 5-6 artérioles qui donnent une<br />
20 aine d’anses capillaires non anastomosées<br />
Ces anses sont reprises ensuite par l’artère<br />
efférente qui draine le glomérule<br />
Système porte artériel = système « admirable »
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Les anses capillaires<br />
restent associées par<br />
groupe <strong>de</strong> 3 ou 4<br />
Elles sont autour d’un<br />
axe formé <strong>de</strong><br />
mésangium<br />
Image en feuille <strong>de</strong><br />
trèfle
CORPUSCULE DE MALPIGHI<br />
Mésangium<br />
Cellules mésangiales à<br />
contours irréguliers<br />
Prolongements entre les<br />
cellules endothéliales et leur<br />
lame basale<br />
Cytoplasme riche en<br />
organites, lysosomes et<br />
myofilaments<br />
Secrètent matrice<br />
Matrice mésangiale :<br />
homogène, peu <strong>de</strong>nse,<br />
glycoprotéines polymérisées,<br />
forme un gel
MEMBRANE DE FILTRATION<br />
1. l’endothélium<br />
capillaire :<br />
fenêtré (pores)<br />
chargé<br />
négativement à sa<br />
surface<br />
(glycoprotéine)<br />
régule l’accès <strong>de</strong>s<br />
molécules
MEMBRANE DE FILTRATION<br />
2. la membrane basale :<br />
Tamis moléculaire :<br />
protéines <strong>de</strong> poids > à celui<br />
<strong>de</strong> l’albumine<br />
Sélection selon la charge :<br />
Héparane-sulfate<br />
(anionique)<br />
3. la membrane réunissant<br />
les pieds <strong>de</strong>s podocytes<br />
chargée négativement<br />
présence <strong>de</strong> sialoprotéines
Partie Tubulaire du NEPHRON<br />
Segment proximal<br />
Fait suite au pôle urinaire glomérulaire<br />
Segment le plus long du néphron<br />
50 µm <strong>de</strong> diamètre<br />
Même structure sur toute sa longueur<br />
Epithélium cubique simple entouré d’une lame<br />
basale<br />
Pôle apical : microvillosités formant une<br />
« bordure en brosse », endocytose +++<br />
Pôle basal : invagination profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la mb<br />
plasmique où se logent <strong>de</strong>s rangées <strong>de</strong><br />
mitochondries « batonnets <strong>de</strong> Hei<strong>de</strong>nhain »
EPITHELIUM du TCP<br />
Augmentation <strong>de</strong> la surface cellulaire
EPITHELIUM du TCP<br />
Bordure en<br />
brosse
Partie Tubulaire du<br />
NEPHRON<br />
Segment moyen : Anse <strong>de</strong> Henle<br />
Longueur variable selon le néphron<br />
Diamètre 15µm en moyenne<br />
Branche grêle <strong>de</strong>scendante et ascendante<br />
Branche ascendante large<br />
Epithélium pavimenteux avec peu d’organites au<br />
niveau portion grêle<br />
Dans la portion large, les cellules sont cubiques<br />
avec présence <strong>de</strong> mitochondries basales
Partie Tubulaire du NEPHRON<br />
Les néphrons courts et les néphrons longs<br />
Les néphrons courts dont le glomérule est dans<br />
la région superficielle <strong>de</strong> la corticale :<br />
Glomérule <strong>de</strong> petit volume (donc une surface<br />
<strong>de</strong> filtration moindre)<br />
Anse grêle <strong>de</strong> Henle courte ne <strong>de</strong>scendant<br />
pas au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la partie externe <strong>de</strong> la<br />
médullaire<br />
Ces néphrons à anse courte sont les plus<br />
abondants (80 à 90 % <strong>de</strong>s néphrons).<br />
Leur capacité <strong>de</strong> réabsorption du sodium est<br />
faible « néphrons per<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> sel »
Partie Tubulaire du NEPHRON<br />
Les néphrons courts et les néphrons longs<br />
Les néphrons longs<br />
Glomérule est situé dans la région profon<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> la corticale<br />
Glomérule <strong>de</strong> gros volume (donc une gran<strong>de</strong><br />
surface <strong>de</strong> filtration)<br />
Anse grêle <strong>de</strong> Henle longue <strong>de</strong>scendant dans<br />
la partie interne <strong>de</strong> la médullaire.<br />
Leur capacité <strong>de</strong> réabsorption du sodium est<br />
importante ou « néphrons rétenteurs <strong>de</strong> sel »
Partie Tubulaire du NEPHRON<br />
Tube contourné distal<br />
Portion terminale du néphron<br />
Diamètre 35 µm<br />
Epithélium cubique simple<br />
Pas <strong>de</strong> différenciation apicale<br />
Bâtonnets <strong>de</strong> Hei<strong>de</strong>nhain au pôle basal<br />
Contient une zone particulière « macula<br />
<strong>de</strong>nsa » faisant partie <strong>de</strong> l’appareil juxtaglomérulaire
Appareil Juxta-Glom<br />
Juxta Glomérulaire rulaire<br />
Portion très particulière du Néphron<br />
3 éléments :<br />
Cellules myoépithéliales <strong>de</strong> RUYTERS<br />
Les cellules du lacis<br />
La macula <strong>de</strong>nsa<br />
Les artères afférente et efférente du<br />
glomérule forment au niveau du pôle<br />
vasculaire un angle fermé par le TCD du<br />
même néphron<br />
Le TCD présente à ce niveau la macula <strong>de</strong>nsa
Appareil Juxta-Glom<br />
Juxta Glomérulaire rulaire<br />
Cellules myoépithéliales <strong>de</strong> RUYTERS<br />
Elles sont dans la média <strong>de</strong> l’artère afférente<br />
En contact avec lame basale <strong>de</strong>s cellules<br />
endothéliales<br />
La limitante élastique interne a disparu<br />
Ce sont <strong>de</strong>s cellules musculaires lisses modifiées<br />
Elles sont à la fois musculaire et glandulaire<br />
endocrine : myofilaments et grains <strong>de</strong> sécrétion<br />
contenant la RENINE
Appareil Juxta-Glom<br />
Juxta Glomérulaire rulaire
Appareil Juxta-Glom<br />
Juxta Glomérulaire rulaire<br />
Cellules du « lacis »<br />
Se trouvent dans un espace triangulaire (AA, AE,<br />
TCD)<br />
Disposées en pile et séparées par une lame<br />
basale<br />
Sont en continuité avec les cellules mésangiales<br />
du corpuscule <strong>de</strong> Malpighi<br />
Noyau ovoï<strong>de</strong> et cytoplasme clair : myofilements<br />
et grains <strong>de</strong> sécrétions
Appareil Juxta-Glom<br />
Juxta Glomérulaire rulaire<br />
Cellules <strong>de</strong> la MACULA DENSA<br />
Partie du TCD au voisinage du pôle vasculaire<br />
Forme <strong>de</strong> macule<br />
Sont en regard <strong>de</strong>s cellules du lacis et <strong>de</strong>s<br />
cellules myoépithéliales<br />
Cellules étroites et hautes , pôle basal pauvre en<br />
mitochondries, noyau apical
Appareil Juxta-Glom<br />
Juxta Glomérulaire rulaire<br />
Rôle<br />
Elaboration <strong>de</strong> la RENINE<br />
Barorécepteurs au niveau <strong>de</strong>s cellules<br />
myoépithélioï<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’AA : qd la PA baisse,<br />
secrétion <strong>de</strong> rénine<br />
Sensibilité au Na+ urinaire du TCD <strong>de</strong> la macula<br />
<strong>de</strong>nsa : chémorécepteur , contact avec AA et<br />
sécrétion <strong>de</strong> rénine
LA RENINE<br />
Hydrolyse l’Angiotensinogène sécrété par le foie<br />
en Angiotensine I<br />
L’enzyme <strong>de</strong> conversion située dans les<br />
poumons transforme l’angiotensine I en<br />
Angiotensine II<br />
Ce <strong>de</strong>rnier va entrainer l’augmentation <strong>de</strong> la PA<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons<br />
Directe car l’Angiotensine II est un puissant<br />
vasoconstricteur<br />
Indirecte en faisant augmenter la sécrétion<br />
d’aldostérone<br />
L’augmentation d’Aldostérone entraine une<br />
réabsorption <strong>de</strong> sodium et donc d’eau au niveau<br />
du TCD, augmentant le volume plasmatique,<br />
donc la PA
Tube collecteur <strong>de</strong> Bellini<br />
Siège ds la substance médullaire<br />
Son calibre s’élargit <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
Ferrein à la papille <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
Malpighi<br />
L’épithélium est formé par <strong>de</strong>s cellules<br />
prismatiques<br />
claires pauvres en organites<br />
sombres possédant <strong>de</strong>s microvillosités apicales,<br />
<strong>de</strong> nbreuses mitochondries et <strong>de</strong>s vacuoles<br />
apicales.
Vascularisation rénale r nale<br />
Vascularisation très développée<br />
Réseau artériel « terminal »<br />
Branche <strong>de</strong> l’artère rénale puis<br />
Artères interlobaires<br />
Branches arciformes se divisent en :<br />
Branches <strong>de</strong>scendantes droites dans la<br />
médullaire<br />
Artères interlobulaires vers le cortex, se<br />
rejoignent pour former le plexus sous-capsulaire<br />
Avant <strong>de</strong> se rejoindre les artères<br />
interlobulaires donnent naissance aux AA <strong>de</strong>s<br />
glomérules
Vascularisation rénale r nale<br />
Les capillaires<br />
Les capillaires se<br />
rassemblent ensuite pour<br />
former l’artériole<br />
efférente
Vascularisation rénale r nale<br />
Des AA émane le flocculus puis AE<br />
Les AE se ramifient pour former un réseau<br />
capillaire péritubulaire irrigant les TCP et<br />
TCD<br />
Ces capillaires s’enfoncent dans la<br />
médullaire puis forment une boucle et<br />
reviennent à la jonction cortico-médullaire<br />
Ils se drainent finalement dans les veines<br />
interlobulaires
Vascularisation rénale r nale
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
3 fonctions principales<br />
Filtration du plasma qui a lieu dans le glomérule<br />
<strong>de</strong> Malpighi et formation <strong>de</strong> l’urine primitive<br />
Réabsorption d’eau et <strong>de</strong> différentes substances<br />
à partir <strong>de</strong> l’urine primitive<br />
Sécrétion <strong>de</strong> certaines substances dans la<br />
lumière du tube urinaire
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
Filtration :<br />
Phénomène passif<br />
Dépend <strong>de</strong> la pression <strong>de</strong> perfusion du glomérule<br />
Se fait à travers la barrière <strong>de</strong> filtration<br />
Celle-ci retient surtout les cellules du sang et<br />
<strong>de</strong>s macromolécules plasmatiques<br />
Certaines passent dans l’urine primitive grâce<br />
à <strong>de</strong>s vésicules <strong>de</strong> pinocytose au niveau <strong>de</strong><br />
l’endothélium et <strong>de</strong>s pédicelles<br />
Certaines sont récupérées par les cellules<br />
mésangiales et éliminées par l’artère efférente
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
Réabsorption et Sécrétion tubulaire<br />
Gran<strong>de</strong> quantité d’EAU<br />
Totalité du GLUCOSE<br />
Partie <strong>de</strong> l’UREE…<br />
Réabsorption au niveau <strong>de</strong>s différents segments<br />
tubulaires du néphron mais<br />
TCP+++ : bordure en brosse permet une<br />
réabsorption massive, les nombreuses<br />
mitochondries fournissent l’énergie.
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
TCP :<br />
Près <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong> l’ultrafiltrat glomérulaire est<br />
réabsorbé<br />
Protéines, poly-pepti<strong>de</strong>s, aci<strong>de</strong>s -aminés,<br />
hydrates <strong>de</strong> carbones sont quasiment<br />
complètement réabsorbés<br />
Gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> l’eau est également<br />
réabsorbée: le transport actif d’ions Na+<br />
(pompe Na+/K+) dans les espaces latéraux<br />
intercellulaires (avec diffusion passive <strong>de</strong><br />
Cl-) qui « attire » l’eau.<br />
L’eau diffuse librement grâce aux<br />
aquaporines
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
TCP :<br />
Les enzymes (ATPases, peptidases,<br />
phosphatases, disaccharidases) et les<br />
transporteurs <strong>de</strong> la bordure en brosse<br />
participent à la réabsorption.<br />
Ce qui est réabsorbé, et qui passe donc<br />
dans l’interstitium, peut diffuser dans les<br />
vaisseaux.<br />
Il existe également une activité sécrétrice<br />
modérée à ce niveau : H+ et ammoniac<br />
(NH3 +).
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
Anse <strong>de</strong> Henlé<br />
Crée un gradient osmotique hypertonique croissant<br />
dans l’interstitium rénal <strong>de</strong>puis la jonction<br />
corticomédullaire jusqu’au sommet <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> Malpighi<br />
Transfert différentiel d’eau et d’ions entre ses <strong>de</strong>ux<br />
branches.<br />
La portion grêle <strong>de</strong>scendante est perméable à l’eau<br />
et très peu aux ions sodium.<br />
L’eau est réabsorbée <strong>de</strong> façon massive dans<br />
l’interstitium fortement concentré en sodium.<br />
Ce mécanisme ne subit pas <strong>de</strong> régulation, il<br />
s’effectue sous l’effet du gradient <strong>de</strong> concentration.<br />
Dans cette portion, il y a concentration <strong>de</strong> l’urine.
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
La portion ascendante large est imperméable à<br />
l’eau, alors qu’elle réabsorbe le sodium <strong>de</strong> façon<br />
active.<br />
Le sodium passe dans l’interstitium où il peut à<br />
nouveau diffuser dans la branche <strong>de</strong>scendante pour<br />
être à nouveau réabsorbé.<br />
Dans cette portion, il y a dilution <strong>de</strong> l’urine.<br />
Il en résulte que le milieu interstitiel est <strong>de</strong> plus en<br />
plus hypertonique en <strong>de</strong>scendant dans les pyrami<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> Malpighi, créant ainsi un gradient osmotique<br />
important.<br />
Ce gradient va permettre la concentration <strong>de</strong> l’urine<br />
dans les canaux collecteurs.<br />
A l’entrée <strong>de</strong> l’anse, l’urine est iso-osmotique. Au<br />
plus bas <strong>de</strong> l’anse, l’urine est hyper-osmotique. A la<br />
sortie <strong>de</strong> l’anse <strong>de</strong> Henlé, l’urine est hypotonique
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
TCD :<br />
Les cellules du TCD ne font plus d’endocytose,<br />
mais elles restent adaptées aux échanges d’ions<br />
Il est impliqué dans le contrôle <strong>de</strong> l’équilibre<br />
aci<strong>de</strong>-base et la concentration <strong>de</strong> l’urine<br />
Il y a réabsorption active du Na+ contenu dans<br />
l’urine diluée, avec excrétion <strong>de</strong> K+<br />
Cela se passe sous le contrôle <strong>de</strong> l’aldostérone<br />
Il y a également réabsorption d’ions bicarbonates<br />
et excrétion d’ions hydrogènes, ce qui conduit à<br />
l’acidification <strong>de</strong> l’urine.
Formation <strong>de</strong> l’Urine l Urine<br />
Tubes collecteurs :<br />
Intervient dans la concentration finale <strong>de</strong> l’urine<br />
L’urine diluée issue du TCD est concentrée par<br />
transfert osmotique <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> la lumière vers<br />
le milieu interstitiel (fortement hypertonique<br />
établi par l’anse <strong>de</strong> Henlé)<br />
Perméabilité variable <strong>de</strong>s TC sous la dépendance<br />
<strong>de</strong> l’ADH via une mobilisation <strong>de</strong>s aquaporines.<br />
Plus il y a d’ADH, plus l’eau est réabsorbée<br />
et donc l’urine moins abondante et plus<br />
concentrée<br />
En cas <strong>de</strong> déshydratation, la sécrétion d’ADH<br />
est augmentée
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
Structure générale<br />
Epithélium <strong>de</strong> surface est un « épithélium <strong>de</strong><br />
transition » : UROTHELIUM<br />
Epithélium pseudostratifié composé <strong>de</strong> trois<br />
types cellulaires :<br />
les cellules basales, petites cellules cubiques posées<br />
sur la lame basale<br />
les cellules intermédiaires : pôle basal effilé qui vient<br />
au contact <strong>de</strong> la lame basale, pôle apical ovale<br />
ressemblant ainsi à une raquette « cellules en<br />
raquette »<br />
les cellules superficielles « en parapluie » qui<br />
recouvrent les autres, gran<strong>de</strong>s et parfois binucléées
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
L’urothélium élabore un produit <strong>de</strong> différenciation<br />
particulier représenté par la membrane plasmique<br />
asymétrique<br />
Elle constitue le pôle apical <strong>de</strong>s cellules les plus<br />
superficielles<br />
L’épaisseur <strong>de</strong> son feuillet externe est proche du<br />
double <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> son feuillet interne<br />
Son feuillet externe est composé <strong>de</strong> particules<br />
protéiques : uroplakines I (Ia et Ib), II et III<br />
Elle est impliquée dans l’étirement et la stabilisation<br />
<strong>de</strong> la surface cellulaire, grâce à <strong>de</strong>s interactions avec<br />
le cytosquelette sous-jacent.<br />
Elle permet d’éviter la rupture <strong>de</strong> la membrane<br />
pendant la phase <strong>de</strong> remplissage <strong>de</strong> la vessie
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
Le chorion est riche en fibres conjonctives, en vaisseaux<br />
et en filets nerveux. Il est dépourvu <strong>de</strong> glan<strong>de</strong>s.<br />
Au niveau <strong>de</strong>s uretères, replis longitudinaux offrant un<br />
aspect festonné <strong>de</strong> la lumière en coupe transversale<br />
La musculeuse a une importance croissante. Les cellules<br />
musculaires lisses sont groupées en faisceaux séparés par<br />
<strong>de</strong> fines ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> TC<br />
Disposition variable selon le niveau anatomique : calices<br />
bassinet et 2/3 supérieurs <strong>de</strong> l’uretère, 2 couches :<br />
Longitudinale interne<br />
circulaire externe<br />
Dans le 1/3 inférieur <strong>de</strong> l’uretère, 3 couches<br />
longitudinales interne<br />
Longitudinale externe<br />
Circulaire moyenne<br />
L’adventice est composée d’un tissu conjonctif contenant<br />
<strong>de</strong>s vaisseaux, <strong>de</strong>s nerfs et du tissu adipeux
Uretère Uret re
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
Segment vésical : QQ particularités<br />
L’urothélium, un peu plus épais fait <strong>de</strong> 6 à 8<br />
couches « apparentes » <strong>de</strong> cellules superficielles<br />
Le chorion est riche en fibres élastiques et forme<br />
<strong>de</strong>s plis variables selon l’état <strong>de</strong> réplétion <strong>de</strong><br />
l’organe<br />
La musculeuse a une structure plexiforme :<br />
couche circulaire moyenne développée, se<br />
renforce au départ <strong>de</strong> l’urètre pour former un<br />
véritable sphincter lisse<br />
L’adventice entoure la vessie et fusionne sur la<br />
face postérieure avec la séreuse péritonéale.<br />
La vessie est richement innervée par <strong>de</strong>s fibres<br />
d’origine sympathiques et parasympathiques.
Vessie : urothélium uroth lium polymorphe
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
Urètre<br />
Canal excréteur terminal<br />
Conduit l’urine <strong>de</strong> la vessie à l’extérieur<br />
Présence d’un sphincter à la jonction vessieurètre<br />
formé par :<br />
Fibres musculaires lisses <strong>de</strong> la couche musculaire<br />
moyenne <strong>de</strong> la vessie<br />
FML urétrales
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
Urètre féminin :<br />
Long <strong>de</strong> 4 à 5 cm<br />
Bordé par un épithélium stratifié<br />
pavimenteux non kératinisé Malpighien<br />
Présence <strong>de</strong> glan<strong>de</strong>s muqueuses dans le<br />
chorion (lubrification paroi)<br />
Présence d’un sphincter musculaire strié, à<br />
contrôle volontaire, dans sa partie médiane<br />
au niveau <strong>de</strong> la traversée <strong>de</strong>s muscles du<br />
plancher pelvien.
HISTOLOGIE DES VOIES URINAIRES<br />
Urètre masculin :<br />
Il se divise en trois zones<br />
Urètre prostatique : col <strong>de</strong> la vessie jusqu’à la prostate,<br />
abouchement <strong>de</strong> nombreux canaux glandulaires et <strong>de</strong>s<br />
canaux éjaculateurs d’origine prostatique.<br />
Urètre membraneux : court segment qui traverse les<br />
muscles du plancher pelvien, possè<strong>de</strong> un sphincter volontaire<br />
responsable du contrôle mictionnel. L’épithélium est moins<br />
spécialisé : <strong>de</strong>vient pseudostratifié prismatique<br />
Urètre pénien ou spongieux : partie distale qui circule dans<br />
le corps spongieux du pénis, même épithélium que le<br />
précé<strong>de</strong>nt. En fin d’urètre, l’épithélium fusionne avec<br />
l’épithélium Malpighien externe