N°157 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...
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20<br />
A NOTRE LIEUTENANT (suite <strong>de</strong> la page 19)<br />
Je souhaite <strong>et</strong> espère sincèrement que<br />
ton empreinte bénéfique continue à<br />
influencer la façon <strong>de</strong> conduire le régiment<br />
qui tenait une gran<strong>de</strong> place dans<br />
ta vie.<br />
Pour tes 80 ans, tu n’as pas accompli le<br />
parcours <strong>de</strong> la Saint-Roch 2000. Le<br />
matin même, tu nous as envoyé ton<br />
<strong>de</strong>rnier message, nous souhaitant une<br />
bonne fête, prouvant que tu étais <strong>de</strong><br />
tout cœur avec nous. Nos pensées<br />
étaient également avec toi en espérant<br />
que tu puisses vaincre l’épreuve que<br />
tu subissais.<br />
Avec une gran<strong>de</strong> <strong>et</strong> sincère tristesse, je<br />
te dis adieu au nom <strong>de</strong> tous les sociétaires<br />
dont tu étais aimé <strong>et</strong> respecté.<br />
A tous les membres <strong>de</strong> la famille, je<br />
présente mes condoléances les plus<br />
profon<strong><strong>de</strong>s</strong>. ❏<br />
Hommage à Georges<br />
LA DERNIERE “GUERITE”<br />
Certes, il venait <strong>de</strong> fêter ses 80<br />
ans, cependant, il sera resté<br />
jeune <strong>et</strong> volontiers fron<strong>de</strong>ur<br />
jusqu’à son <strong>de</strong>rnier jour. Lors d’une <strong>de</strong><br />
mes <strong>de</strong>rnières visites dans le home<br />
pour personnes âgées qui l’avait<br />
accueilli, il me fit part <strong>de</strong> sa détresse :<br />
ASSOCIATION<br />
DES<br />
MARCHES FOLKLORIQUES<br />
DE<br />
BULLETIN SOCIAL<br />
Rue Renkin 35-37 - 4800 VERVIERS - Tél. 087 293 610 - Fax 087 293 637<br />
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L'ENTRE-SAMBRE<br />
ET<br />
MEUSE<br />
“Mais que veux-tu que je fasse ici, il n’y<br />
a que <strong><strong>de</strong>s</strong> vieux” me dit-il d’un air bougon.<br />
Peut-être, est-ce pour cela <strong>et</strong> pour sa<br />
fidélité sans partage que ses hommes<br />
du <strong>de</strong>uxième peloton l’aimaient <strong>et</strong> le<br />
respectaient si volontiers, toujours il<br />
fut entouré <strong>de</strong> l’amitié <strong>de</strong> la jeunesse<br />
<strong>de</strong> notre p<strong>et</strong>it ville.<br />
Membre fondateur <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière<br />
“guérite”, puis sergent <strong>de</strong> celle-ci, lieutenant<br />
<strong>et</strong> commandant <strong>de</strong> notre société,<br />
il fut un exemple pour nous tous.<br />
Quand parfois, certains pour le taquiner<br />
lui <strong>de</strong>mandaient si sa “guérite” se<br />
comportait bien, il répondait invariablement<br />
“Dj’ai cô bé d’lembara aveu<br />
yeuse”, mais toujours c<strong>et</strong>te réplique<br />
était dite avec une telle affection dans<br />
la voix que personne ne s’y trompait.<br />
Et s’il est vrai qu’il nous considérait<br />
un peu comme ses enfants - il était<br />
toujours aux p<strong>et</strong>its soins -, nous le lui<br />
rendions bien, car il était pour nous un<br />
second père.<br />
Mon Dieu, que c’est dur d’être <strong>de</strong>ux<br />
fois orphelin.<br />
❏