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6 ANNONCES En application de la décision n° 236/CM/CIPRES du 27 février 2009 du conseil des Ministres de tutelle de la CIPRES. Un cinquième concours de recrutement de trois (0 3) inspecteurs régionaux de la prévoyance sociale sera organisé. Ce concours est ouvert aux cadres superieurs ressortissants des Etats membres de la conférence occupant ou ayant occupé pendant trois ans au moins un emploi dans le domaine de la prévoyance sociale à raison de : - Deux (02) postes d'inspecteurs pour les cadres ressortissants de l'Afrique centrale - Un (01) poste d'inspecteur pour les cadres de l'Afrique de l'ouest I - Conditions de participation Tout candidat doit être âgé d'au moins 35 ans et d'au plus 50 ans à la date d'ouverture du concours. Il doit également remplir les conditions suivantes : - Avoir la nationalité d'un Etat membre de la conférence ; - Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ; - avoir satisfait aux lois sur le recrutement dans l'armée de son pays. Si cela est obligatoire : - remplir les conditions d'aptitude physique compatibles avec l'emploi : Il doit enfin présenter un dossier administratif contenant : -une demande de candidature adressée au président de la commission de surveillance de la prévoyance sociale : - un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu : - un certificat de nationalité : - un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois : - une copie de chacun des titres. Diplômes. Attestations de qualification - un curriculum vitae : - une pièce attestant la régularité de sa situation au regard du service national ou de l'armée de son pays le cas échéant: -Une- attestation délivrée par l'employeur. prouvant que le candidat est un cadre de niveau supérieur occupant ou ayant occupé pendant trois (3) ans au moins un Marchés Publics AVIS DE VACANCE DE POSTE ET D'APPEL A CANDIDATURES emploi dans le domaine de la prévoyance sociale : -Un certificat médical attestant qu'il remplit les conditions d'aptitude physique nécessaires délivré par les autorités médicales agrées. Toute pièce, copie ou photocopie d'une pièce doit être certifiée conforme par l'autorité compétente. Toute falsification ou surcharge de documents de candidature constitue un motif de rejet de dossier et de nullité de recrutement éventuel. Sans préjudice des poursuites judiciaires. II - Modalités du concours 1) dépôt de candidatures Les dossiers de candidature sont reçus au cabinet du ministère de tutelle en charge de la prévoyance sociale des Etats membres de la conférence au plus tard le 16 juin 2009. Ils sont transmis au secrétariat permanent de la CIPRES au plus tard le 30 juin 2009. 2) Epreuves écrites d'admissibilité Les épreuves d'admissibilité se dérouleront dans chaque Etat membre sous la responsabilité du ministre en charge de la prévoyance sociale dans l'Etat concerné. Elles comprendront : a) une étude de cas (durée 06 heures - coefficient " 3 " Le candidat devra rédiger un rapport d'audit traitant de la situation et des activités d'un organisme de prévoyance sociale sur la base des documents remis par la commission de surveillance de la prévoyance sociale. b) une Etude pratique d'un dossier technique (durée 04 heures-coefticient "2 ") Le candidat aura le choix entre deux sujets dont l'un portera sur une analyse financière et comptable et l'autre sur les aspects juridiques de la sécurité sociale. Toute note inférieure à 10/20 à l'une des épreuves est éliminatoire. Seront declarés admissibles à l'issue des épreuves écrites les six (06) candidats les mieux placés ayant obtenu une note moyenne supérieure ou égale à 12/20 repartis par zone comme suit : - Quatre (04) candidats pour la zone Afrique centrale - Deux (02) candidats pour la zone Afrique de l'ouest. 3) épreuves orales d'admission (coefficient ‘’2”) Elles se dérouleront au siège de la CIPRES. Les frais de transport et de séjour des six (06) candidats qui seront retenus à l'issue des épreuves écrites sont à la charge de la CIPRES. Chaque candidat retenu est interrogé par le jury du concours lors d'un entretien d'une durée maximale de deux heures. Le candidat est invité à exposer ses motivations, à commenter son curriculum vitae, à présenter ses travaux personnels dont la commission de surveillance de la prévoyance sociale aura, au préalable pris connaissance. Le jury interroge le candidat sur tout sujet susceptible de permettre d'évaluer ses capacités à occuper le poste auquel il prétend. Seront declarés admis les candidats ayant obtenu la meilleure note supérieure ou égale à quatre vingt (80) points. Conformément aux dispositions de l'article 14 du règlement du concours de recrutement des inspecteurs de la prévoyance sociale : "si aucun candidat n'est admis ou si toutes les places ne sont pas pourvues, le président de la commission décide de l'organisation d'un nouveau concours, pour les postes restants à pourvoir dans le délai de trois (03) mois ". III - Conditions de nomination 1. Les candidats définitivement admis seront proposés au conseil des ministres par la commission de surveillance de la prévoyance sociale pour être nommés inspecteurs régionaux de la CIPRES. Ils prendront fonction à compter du 1 er avril 2010. 2. Rémunérations et avantages: le poste d'inspecteur est rémunéré à un salaire de base mensuel de 792 000 francs CFA auquel s'ajoutent des indemnités et avantages divers lies à la fonction et au statut. Mercredi 27 mai 2009
Les mutuelles de santé Selon le Coordonnateur de la cellule d'appui au développement des mutuelles de santé, Dr Midou Kailou, les mutuelles de santé concernent uniquement les travailleurs du secteur public et privé. Elles se fondent sur les valeurs et les principes de solidarité, d'entraide mutuelle, de démocratie ainsi que sur les modes d'organisation du mouvement associatif pour bâtir leur arrangement institutionnel, maximiser leurs fonctions essentielles de collecte des revenus, de mise en commun des risques (fonction d'assurance) et d'achat stratégique des soins. Elles sont conçues et gérées par les membres dont elles sont la propriété, conformément à leurs besoins et à leurs capacités, a-t-il précisé. A sept ans de l'horizon 2015, a indiqué Dr Midou, le Niger est confronté à un double défi relatif à la contribution du secteur de la santé à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). C'est dans ce cadre que notre pays a engagé des mesures énergiques pour atteindre les OMD en matière de réduction de la mortalité maternelle et de la mortalité infanto-juvénile. Par ailleurs, le secteur de la santé du Niger doit engager des mesures pour réduire significativement les risques d'appauvrissement liés aux dépenses directes de santé des ménages en général et aux dépenses catastrophiques en particulier, afin de contribuer à l'atteinte de l'OMD de réduction de la pauvreté. Pour faire face à ce double défi at-il ajouté, l'amélioration de la santé de la population est un des axes prioritaires de la Stratégie de développement accéléré et de réduction de la pauvreté (SDRP). Dans cette perspective, les orientations stratégiques du Plan de Développement Sanitaire (P D S) pour la période 2005-2009 ont été définies pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile en améliorant l'efficience et la qualité du système de santé. A cet effet, le PDS a réservé une place de choix à la promotion de la santé par le développement des mutuelles de santé. Depuis longtemps, a précisé Dr Midou Kailou, la couverture contre les risques financiers associés à la maladie a été un privilège des catégories les plus aisées de la population, notamment les fonctionnaires et les employés des secteurs privé et parapublic et leurs ayants droit. Quant à l'État, il a prévu une prise en charge partielle pour les travailleurs du secteur public et leurs ayants droit. A cet effet, il existe un système de prise en charge à hauteur de 80% des frais d'hospitali- sation des fonctionnaires à travers le régime de l'imputation budgétaire. Cependant, dans le cadre de ce régime, les frais liés aux médicaments et aux examens complémentaires hors des structures publiques sont à la charge des bénéficiaires. Les fonctionnaires, auxiliaires et retraités de la fonction publique et leurs ayants droit bénéficient du régime d'imputation budgétaire. En faveur des mesures protectionnistes du code du travail, plusieurs entreprises des secteurs privé et parapublic ont mis en place des systèmes de couverture maladie appelés communément " mutuelles de santé ". L''adhésion à ces systèmes peut être libre ou automatique dès la signature du contrat de travail. Elle donne immédiatement, aux travailleurs et leurs ayants droit, le droit aux prestations. Selon les cas, même les anciens salariés et leurs familles accèdent aux prestations. La gestion de ces mutuelles est confiée soit à un comité d'entreprise, soit à un comité syndical. Les ressources proviennent, pour la plupart, d'une double cotisation : d'une part, l'entreprise verse des ressources sous forme de fonds de solidarité géré en général par les comités d'entreprise ; d'autre part, les travailleurs versent une cotisation. C'est dans ce cadre que les mutuelles de santé sont répertoriées dans plusieurs sociétés dont entre autres, la SONITEL, la SNTN, la SNTV, l'ONPE, la NIGELEC et la SONIDEP, et aussi dans certains villages comme Kofouno, dans l'Anzourou. En outre, a-t-il ajouté, le personnel de l'Hôpital National Mercredi 27 mai 2009 SOCIÉTÉ 7 Une stratégie adéquate pour améliorer la santé des populations Les mutuelles de santé sont des associations à but non lucratif qui s'inscrivent dans une stratégie adaptée au contexte économique et social de notre pays pour améliorer l'accès à des soins de santé de qualité et la protection des revenus des ménages. L'objectif visé à travers la création de ces mutuelles est l'amélioration de l'accès aux soins et la protection de leurs membres contre les risques financiers associés à la maladie. Depuis 1997, des campagnes de vaccination sont organisées pour arrêter la circulation du poliovirus sauvage. Et depuis, 50 campagnes de vaccinations supplémentaires contre la polio ont été organisées. En plus des activités de vaccination supplémentaire, un effort de renforcement de la vaccination systématique a été entrepris depuis janvier 2003. Une surveillance active des cas de paralysies flasques aiguës (PFA) a été mise en place. En février 2006, le Niger a été rayé de la liste des pays endémiques de la polio. Malgré cette avancée significative, la polio continue de sévir dans notre pays. Déjà, au premier trimestre 2009, 13 enfants ont été paralysés par cette maladie. Car en moyenne 5% d'enfants de Niamey et les enseignants chercheurs de l'Université Abdou Moumouni de Niamey sont à pied d'œuvre pour mettre en place leurs mutuelles de santé. Indépendamment de ces mutuelles, certains travailleurs des secteurs privé et parapublic sont assurés à travers les compagnies d'assurances commerciales. Ce système, considéré comme celui des plus nantis à cause de son coût élevé, est souvent réservé aux cadres des services et projets de coopération bilatéraux et multilatéraux, et des ambassades. Il existe actuellement trois compagnies d'assurance commerciales de la place qui offrent ces prestations. Selon Dr Kailou, les mutuelles de santé qui émergent au Niger sont de type complémentaire pour approfondir la couverture du risque maladie en plus de la couverture partielle garantie à travers le régime de l'imputation budgétaire. A cet effet, les militaires ont créé une mutuelle de santé qui couvre les Forces Armées et la Gendarmerie sur toute l'étendue du territoire. La Douane a également mis en place une mutuelle de santé pour ses agents. Pour couvrir les frais relatifs aux médicaments et aux frais ambulatoires, ainsi que les 20% qui ne sont pas couverts par l'Etat, les fonctionnaires ont décidé de créer une mutuelle de santé complémentaire pour les agents de la Fonction Publique : une étude de faisabilité a été réalisée en 2004 et cette mutuelle verra le jour incessamment, a-t-il poursuivi. Les mutuelles de santé émergent aussi dans les secteurs informel et rural. Parmi cette frange de la population qui ne bénéficie d'aucune couverture formelle, les mutuelles de santé sont de type de mutuelle au premier franc et se développent sur une base territoriale (village, commune…) ou au niveau des groupements. C est ainsi qu'en 2009, il y a eu la création de mutuelles de santé dans la commune urbaine de continuent à échapper à la vaccination pendant les campagnes. C'est pourquoi, il est nécessaire de continuer à vacciner nos enfants contre cette maladie afin de toucher tous les enfants de 0 à 5 ans. Ce passage qui se déroulera du 29 Mai au 1 er Juin 2009, concernera l'ensemble du territoire national. En plus du vaccin contre la polio, les enfants âgés de 6 mois à 5 ans et les femmes allaitantes n'ayant pas dépassé 40 jours après l'accouchement, recevront la vitamine A qui augmente la résistance contre les maladies et prévient la cécité chez les enfants. Durant cette période, des équipes de vaccinateurs passeront de porte à porte, dans les quartiers, les villages, les campements, les hameaux, les autogares, les marchés, les points d'eau et tout Filingué, dans les villages de Diambala, Namari Goungou et Kofouno (Anzourou). En 2000, il a dénombré deux acteurs du développement des mutuelles de santé, à Bella et à Kourni. L'inventaire de 2003 a revu les chiffres à la hausse avec trois mutuelles rurales fonctionnelles répertoriées ainsi que trois projets de mutuelles. La mutuelle de santé de Bombatou dans la région de Dosso a été créée en 2003. Depuis 2006, l'émergence des mutuelles de santé dans les secteurs informel et rural s'est accélérée. En 2006, les mutuelles de santé de Alfurma, Jin Kai et Kiwon Lafia et Gagaoua ont été créées dans la région de Zinder ; les mutuelles de Tounda-hiney, Banifondo et Doubani ont été créées dans le département de Loga. En 2007, les mutuelles de Bani-Maté de Komabangou et Ceere Konzo de la commune urbaine de Téra dans le département de Téra, Tanadi à Madarounfa et à Bargaja dans la commune de Madarounfa. En 2008, la mutuelle de Mballa est créée dans la commune urbaine de Say. Le lancement des mutuelles de santé de Guidan Roumdji et Dakoro est prévu en Avril 2008. D'autres mutuelles de santé rurales sont en gestation à : Tillabéri, Aguié, Tessaoua, Gaya, Tanout et Gouré. Selon Dr Midou, ''l'extension de la couverture du risque maladie est à la croisée des chemins au Niger avec le vote, le 28 mars 2008, de la loi portant sur les mutuelles de santé et la validation du plan stratégique de développement des mutuelles de santé''. Troisième pays à voter une loi sur les mutuelles de santé après le Mali et le Sénégal, les autorités de la 5 ème République ont traduit l'expression d'une volonté politique pour étendre la couverture du risque maladie au bénéfice des familles nigériennes. L'impulsion au développement des mutuelles de santé, a-t-il au long des frontières pour vacciner tous les enfants de 0 à 5 ans. L'administration répétée du vaccin n'a pas d'effet secondaire, mais renforce l'immunité de l'enfant contre la polio. Il est demandé à tous les chefs de familles de faciliter la tâche en ouvrant les portes aux vaccinateurs pour leur permettre de mieux faire le travail et faire profiter les enfants de cette opportunité qui leur est offerte. En cas d'absence pendant le passage des équipes, il serait judicieux de laisser des consignes à la maison pour que les enfants soient vaccinés. Population du Niger, l'arrêt de la transmission du poliovirus sauvage est possible avec l'engagement de tous. Arrêtons maintenant et définitivement la circulation de la polio au Niger en vacci- ajouté, doit être maintenue à court moyen terme par des mesures et des actions urgentes dans les domaines de la diffusion des textes juridiques d'appui au développement des mutuelles de santé. L'initiative des différentes catégories de mutuelles de santé sera portée par une variété d'acteurs : l'Etat, les communes, les entreprises, les organisations de la société civile et les syndicats, les organisations socioprofessionnelles, et les organisations communautaires de base. Ainsi, à court et moyen termes, les textes qui régissent les mutuelles de santé doivent être diffusés afin de mobiliser un leadership à plusieurs niveaux et dans différents secteurs pour porter les initiatives mutualistes. Il y a eu aussi la mise en place d'une unité indépendante pour assurer l'encadrement technique du développement des mutuelles de santé et la mobilisation des ressources nécessaires pour appuyer la mise en œuvre du plan stratégique de développement des mutuelles de santé. Si l'Etat et les entreprises peuvent mobiliser des ressources propres pour porter les mutuelles de santé dont ils sont les initiateurs, au niveau des communes et des communautés de base, des ressources extérieures sont nécessaires pour appuyer le développement des mutuelles de santé. Ainsi, des activités de plaidoyer doivent être engagées auprès des partenaires techniques et financiers pour mobiliser les ressources nécessaires pour appuyer les communautés de base. Mieux, les pays membres de l'UEMOA ont mené des réflexions sur les règlements connumautaires portant sur la mutualité sociale. Et en septembre 2009, il y aura un forum de concertation entre les acteurs de développement de mutuelle de santé à Yaoundé au Cameroun, a annoncé le coordonnateur de la cellule d'appui au développement de mutuelle de santé. Ousmane Fatouma Saley Campagne de vaccination mai 2009 Journées nationales de contre la polio et administration de la Vitamine A Du 29 mai au 1 er juin 2009 aura lieu sur toute l'étendue du territoire du Niger, le troisième passage de la campagne de vaccination synchronisée contre la polio de 2009. Le Niger, à l'instar des autres pays de la communauté internationale, a souscrit en 1995 à la Déclaration de l'OMS relative à l'éradication de la poliomyélite à l'horizon 2000. La poliomélite, une maladie handicapante nant tous les enfants âgés de 0 à 5 ans du 29 mai au 1 er juin 2009. Source : PEV DR
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