habone utile - Consistoire israélite de Marseille

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05.07.2013 Views

JUDAISME LES MITSVOT DE POURIM Pourim est célébré le 14ème jour du mois hébraïque d’Adar II. Cette fête joyeuse révèle la Main de D.ieu cachée dans les évènements des hommes. C’est un jour que toute la famille doit célébrer, et accomplir les Mitsvot de la fête. Ecouter la Meguila Pour vivre les évènements miraculeux de Pourim, nous écoutons la lecture de la Méguila (le livre d’Esther) une première fois la veille de Pourim et, une seconde fois, pendant la journée de Pourim Lorsque le nom d’Haman est cité, nous faisons tourner les crécelles et tapons du pied pour effacer son souvenir. On peut dire aux enfants que Pourim est le seul moment de l’année où faire du bruit est une Mitsva ! Envoyer des cadeaux 6 Donner des cadeaux aux pauvres Se préoccuper de ceux qui sont dans le besoin est, pour un Juif, une responsabilité constante. Cependant, à Pourim, se souvenir des pauvres fait l’objet d’une Mitsva particulière. Il faut donner la charité à au moins deux pauvres, et plus de préférence, pendant la journée de Pourim. La Mitsva est mieux accomplie lorsqu’on donne directement aux pauvres. Cependant, si on ne trouve pas de pauvre, on peut mettre au moins quelques pièces dans des boîtes réservées à la charité. Même les jeunes enfants doivent accomplir cette Mitsva. A Pourim, nous soulignons l’importance de l’unité et de l’amitié entre les Juifs en envoyant des cadeaux composés d’aliments à des amis. Il faut envoyer un cadeau composé d’au moins deux sortes d’aliments prêts à être consommés (par exemple des gâteaux, des fruits, des boissons) à un ami au minimum pendant la journée de Pourim. Il convient que les hommes envoient aux hommes et les femmes aux femmes. Cet envoi doit être fait par l’intermédiaire d’une troisième personne. Les enfants, en plus d’envoyer leurs propres cadeaux, font des messagers enthousiastes. Les prières spéciales Prendre le repas de fête Comme pour toutes les fêtes, nous célébrons Pourim avec un repas spécial. Toute la famille et les amis se réunissent pour se réjouir dans l’esprit du jour. Pourim, nous récitons le passage “Al Hanissim” dans la Amida, le soir, le matin et l’après-midi, ainsi que dans la bénédiction d’après le repas. Dans la prière du matin, une lecture de la Torah spéciale est faite à la synagogue. HORAIRES DES FÊTES DE POURIM JEUDI 17 MARS 2011 : JEÛNE D’ESTHER - Début : 05H23 - Fin : 19H25 Chaharith : 06H45 - Minha/Arvith : 18H15 DIMANCHE 20 MARS 2011 : - Chaharith : 07H30 - 1ère lecture de la Méguila vers 8h15 - 2ème lecture de la Méguila : 10h30 - Minha : 13h30 Habone SAMEDI 19 MARS 2011 : CHABBATH ZAKHOR Chaharith : 08H15 - Lecture de ZAKHOR vers 10h30 Fin de Chabbath : 19h27 - Arvith suivi de la Méguila : 20h00

AMALEK ? Foi authentique ! Rabbin J.BENZAQUEN De la sorte, la méditation du livre d’Esther vise à renforcer notre foi en Hachème, à affirmer nos convictions religieuses, et à ancrer notre certitude d’évoluer dans la vérité. La Halakha stipule que dès l’entrée d’Adar (mois de Pourim), on multiplie les manifestations de joie. Cela conforte l’adage de nos sages : « Il n’existe pas de plus grande joie que celle d’extirper le doute des consciences humaines ». En appui de cette affirmation, nos maîtres découvrent une équivalence numérique entre les termes « AMALEK et SAFEK » (qui signifie « doute »-240). Le but avéré d’Amalek, en s’attaquant à Israël de manière sournoise et cynique (alors que celui-ci suscitait admiration et respect) était d’introduire doute et interrogation dans le cœur du peuple juif. La réussite de l’entreprise d’Amalek transparaît au travers de l’exclamation d’Israël « Hachème est il parmi nous ou non ? » (exode 17.7). D’où, on en conclut, que c’est en dissipant le doute, que l’on accroît la foi et que l’on exulte de confiance et de joie. Dès lors, on perçoit la plénitude du message de Pourim, par l’effacement du souvenir d’Amalek. De ce fait, le sens premier de la mitsva de « ZA- KHOR » (souvenir d’Amalek), c’est de décrypter la racine de ce verbe qui peut se décomposer en « ZAKH (pur »- RACHE (pour le reich : Pauvre). Ce qui sous entend que la pureté et l’authenticité de notre foi, refoulent la pauvreté et la faiblesse de nos interrogations. On saisit donc que la volonté pernicieuse d’Amaleck consistait à refroidir, comme il apparaît de la mention « KAREKHA », radical KAR- froid), l’enthousiasme d’Israël, à étouffer sa ferveur et à l’entraîner vers des malheurs. Cette sinistre destinée d’Israël se trouve confirmée, et mise en relief par une autre correspondance numérique, entre les mots « KAR-Froid (K-R- orthographié de façon pleine, c'est-à-dire Kof- Reich-chiffre 696) et « TSAROT-malheurs (696). En conséquence, dépouiller la pratique des mitsvot de toute intériorité, sens, et ferveur, c’est favoriser l’intrusion du doute, c’est congeler sa foi et entre bailler la porte aux malheurs. Cependant, Israël, par le canal de la prière, du jeûne et du repentir, peut faire basculer le sort (en hébreu : POUR, singulier de POURIM), et ainsi dévier de la courbe d’extermination. Pour atteindre et concrétiser cet objectif, Israël doit s’atteler à trouver grâce et agrément auprès d’Hachème, et cela, se dévoile dans la permutation anagrammique de l’expression RAT- SOT (AGREMENT), lettres identiques à TSAROT. JUDAISME La trame de la fête de Pourim se bâtit dans la vision du rôle d’Amalek. Celui-ci se sent investi d’une seule mission : affaiblir la croyance juive, contrairement à Israël qui perçoit son salut dans la réalisation de la Kédoucha. Habone Attachement à la Thora et à ses maîtres, fidélisation aux mitsvots, ancrage à la Emouna, et unité de la nation juive sont les vecteurs de son existence éternelle. Comme esprit révélateur, les Daguims « Poissons » (signe zodiacal d’Adar), en sont l’illustration. Les poissons amphibies ne peuvent vivre que dans l’eau, de même Israël ne peut survivre que grâce à la Thora. Les poissons adoptent un caractère très souple et très mobile, se confondant aisément dans toutes sortes de situation et de personnalité ; ils personnifient donc le profil de très bons acteurs. Affirmation soutenue par le Sefer Hayétsira (le livre de la création, attribué à Adam ou à Abraham), qui souligne que le mois de Adar est affilié à la lettre « KOF » dont le sens littéral est « singe ». Cet animal caractérise la singerie, dérision, grimace, mimétisme et rires. Autre paradoxe, l’essence du nom d’Amalek, ennemi héréditaire d’Israël, se décompose en « Amal- Kof » littéralement « Peine- effort de singe ». Amalek s’évertue à stimuler un pseudo concept d’imitation judaïque, mascarade, caricature d’un judaïsme artificiel et superficiel. Il articule donc un scénario fiction ; c’est un très bon scénariste. Néanmoins, il perd de vue qu’Israël est un excellent réalisateur. Il produit les meilleures réalisations et s’inspire de l’image même d’Amalek pour ponctuer dans la lecture de son nom « Amal Kédoucha » « Peine-effort de sainteté » Quand Israël s’investit et s’adonne à l’étude de la Thora, il parvient à surclasser Amalek. Dans cette optique, le Gaon de Vilna note que le mois d’Adar, sixième mois d’hiver, symbolise le sixième millénaire pendant lequel Hachème fera danser de joie les Tsadikim, tandis qu’il tournera en dérision les nations qui se seront soulevées contre sa royauté. Pourim serait donc l’initiation et l’avant goût de la célébration messianique future. Inspirons nous des poissons qui possèdent une faiblesse physique et dénotent une sensibilité aux variations climatiques et qui puisent cependant leur force dans la capacité de se mouvoir dans les profondeurs de la mer. Il en va de même pour Israël. Il importe au peuple juif qui n’incarne pas une invincibilité physique et qui subit des variations idéologiques, de ne pas oublier que sa pérennité s’ancre dans les profondeurs de la Thora. Joyeux Pourim 7

AMALEK ? Foi authentique !<br />

Rabbin J.BENZAQUEN<br />

De la sorte, la méditation du livre d’Esther vise à renforcer notre<br />

foi en Hachème, à affirmer nos convictions religieuses, et à ancrer<br />

notre certitu<strong>de</strong> d’évoluer dans la vérité.<br />

La Halakha stipule que dès l’entrée d’Adar (mois <strong>de</strong> Pourim), on<br />

multiplie les manifestations <strong>de</strong> joie. Cela conforte l’adage <strong>de</strong> nos<br />

sages : « Il n’existe pas <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> joie que celle d’extirper<br />

le doute <strong>de</strong>s consciences humaines ».<br />

En appui <strong>de</strong> cette affirmation, nos maîtres découvrent une équivalence<br />

numérique entre les termes « AMALEK et SAFEK » (qui signifie<br />

« doute »-240).<br />

Le but avéré d’Amalek, en s’attaquant à Israël <strong>de</strong> manière sournoise<br />

et cynique (alors que celui-ci suscitait admiration et respect)<br />

était d’introduire doute et interrogation dans le cœur du<br />

peuple juif.<br />

La réussite <strong>de</strong> l’entreprise d’Amalek transparaît au<br />

travers <strong>de</strong> l’exclamation d’Israël « Hachème est il<br />

parmi nous ou non ? » (exo<strong>de</strong> 17.7).<br />

D’où, on en conclut, que c’est en dissipant le doute,<br />

que l’on accroît la foi et que l’on exulte <strong>de</strong><br />

confiance et <strong>de</strong> joie. Dès lors, on perçoit la plénitu<strong>de</strong><br />

du message <strong>de</strong> Pourim, par l’effacement du<br />

souvenir d’Amalek.<br />

De ce fait, le sens premier <strong>de</strong> la mitsva <strong>de</strong> « ZA-<br />

KHOR » (souvenir d’Amalek), c’est <strong>de</strong> décrypter la<br />

racine <strong>de</strong> ce verbe qui peut se décomposer en<br />

« ZAKH (pur »- RACHE (pour le reich : Pauvre). Ce<br />

qui sous entend que la pureté et l’authenticité <strong>de</strong><br />

notre foi, refoulent la pauvreté et la faiblesse <strong>de</strong> nos<br />

interrogations.<br />

On saisit donc que la volonté pernicieuse d’Amaleck consistait à<br />

refroidir, comme il apparaît <strong>de</strong> la mention « KAREKHA », radical<br />

KAR- froid), l’enthousiasme d’Israël, à étouffer sa ferveur et à l’entraîner<br />

vers <strong>de</strong>s malheurs.<br />

Cette sinistre <strong>de</strong>stinée d’Israël se trouve confirmée, et mise en relief<br />

par une autre correspondance numérique, entre les mots<br />

« KAR-Froid (K-R- orthographié <strong>de</strong> façon pleine, c'est-à-dire Kof-<br />

Reich-chiffre 696) et « TSAROT-malheurs (696).<br />

En conséquence, dépouiller la pratique <strong>de</strong>s mitsvot <strong>de</strong> toute intériorité,<br />

sens, et ferveur, c’est favoriser l’intrusion du doute, c’est<br />

congeler sa foi et entre bailler la porte aux malheurs.<br />

Cependant, Israël, par le canal <strong>de</strong> la prière, du jeûne et du repentir,<br />

peut faire basculer le sort (en hébreu : POUR, singulier <strong>de</strong><br />

POURIM), et ainsi dévier <strong>de</strong> la courbe d’extermination.<br />

Pour atteindre et concrétiser cet objectif, Israël doit s’atteler à<br />

trouver grâce et agrément auprès d’Hachème, et cela, se dévoile<br />

dans la permutation anagrammique <strong>de</strong> l’expression RAT-<br />

SOT (AGREMENT), lettres i<strong>de</strong>ntiques à TSAROT.<br />

JUDAISME<br />

La trame <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> Pourim se bâtit dans la vision du rôle d’Amalek.<br />

Celui-ci se sent investi d’une seule mission : affaiblir la croyance juive, contrairement à Israël qui perçoit<br />

son salut dans la réalisation <strong>de</strong> la Kédoucha.<br />

Habone<br />

Attachement à la Thora et à ses maîtres, fidélisation aux mitsvots,<br />

ancrage à la Emouna, et unité <strong>de</strong> la nation juive sont les vecteurs<br />

<strong>de</strong> son existence éternelle.<br />

Comme esprit révélateur, les Daguims « Poissons » (signe zodiacal<br />

d’Adar), en sont l’illustration. Les poissons amphibies ne peuvent<br />

vivre que dans l’eau, <strong>de</strong> même Israël ne peut survivre que<br />

grâce à la Thora.<br />

Les poissons adoptent un caractère très souple et très mobile, se<br />

confondant aisément dans toutes sortes <strong>de</strong> situation et <strong>de</strong> personnalité<br />

; ils personnifient donc le profil <strong>de</strong> très bons acteurs.<br />

Affirmation soutenue par le Sefer Hayétsira (le livre <strong>de</strong> la création,<br />

attribué à Adam ou à Abraham), qui souligne que le mois<br />

<strong>de</strong> Adar est affilié à la lettre « KOF » dont le sens littéral<br />

est « singe ». Cet animal caractérise la singerie,<br />

dérision, grimace, mimétisme et rires.<br />

Autre paradoxe, l’essence du nom d’Amalek, ennemi<br />

héréditaire d’Israël, se décompose en<br />

« Amal- Kof » littéralement « Peine- effort <strong>de</strong><br />

singe ».<br />

Amalek s’évertue à stimuler un pseudo concept<br />

d’imitation judaïque, mascara<strong>de</strong>, caricature d’un<br />

judaïsme artificiel et superficiel. Il articule donc un<br />

scénario fiction ; c’est un très bon scénariste.<br />

Néanmoins, il perd <strong>de</strong> vue qu’Israël est un excellent<br />

réalisateur. Il produit les meilleures réalisations<br />

et s’inspire <strong>de</strong> l’image même d’Amalek pour<br />

ponctuer dans la lecture <strong>de</strong> son nom « Amal Kédoucha<br />

» « Peine-effort <strong>de</strong> sainteté »<br />

Quand Israël s’investit et s’adonne à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Thora, il parvient<br />

à surclasser Amalek.<br />

Dans cette optique, le Gaon <strong>de</strong> Vilna note que le mois d’Adar,<br />

sixième mois d’hiver, symbolise le sixième millénaire pendant lequel<br />

Hachème fera danser <strong>de</strong> joie les Tsadikim, tandis qu’il tournera<br />

en dérision les nations qui se seront soulevées contre sa<br />

royauté.<br />

Pourim serait donc l’initiation et l’avant goût <strong>de</strong> la célébration<br />

messianique future.<br />

Inspirons nous <strong>de</strong>s poissons qui possè<strong>de</strong>nt une faiblesse physique<br />

et dénotent une sensibilité aux variations climatiques et qui puisent<br />

cependant leur force dans la capacité <strong>de</strong> se mouvoir dans<br />

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Il en va <strong>de</strong> même pour Israël. Il importe au peuple juif qui n’incarne<br />

pas une invincibilité physique et qui subit <strong>de</strong>s variations<br />

idéologiques, <strong>de</strong> ne pas oublier que sa pérennité s’ancre dans<br />

les profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> la Thora.<br />

Joyeux Pourim<br />

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