Contrôle de lecture sur Le Passeur, de Loïs Lowry : Les Lyc

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SEMAINE 32 Lundi 25 mai • Les Lycéens qui lisaient des romans Toujours : Contrôle de lecture sur Le Passeur, de Loïs Lowry : Lycée S. Allende Seconde 7 Les Lycéens qui lisaient des romans Toujours Le Passeur, de Loïs Lowry Contrôle de lecture 1- Voici une liste de personnages du Passeur. Placez dans le tableau ci-dessous les noms qui conviennent (un nom par case) : Andreï, Asher, Benjamin, Caleb, Fiona, Fritz, Gabriel, Harriet, Inger, Isaac, Katya, Larissa, Lily, Madeline, Pierre, Roberto, Rosemary, Yoshiko Meilleur ami de Jonas Meilleure amie de Jonas Sœur de Jonas Ancienne Enfant accueilli chez Jonas Ancien élargi Jeune fille élargie 2- Que signifiait « être élargi » pour Jonas avant qu’il ne sache la vérité ? 3- Avant de rencontrer le dépositaire de la mémoire, Jonas s’est déjà rendu compte qu’il avait la capacité de « voir au-delà ». Citez deux moments où c’est arrivé. Qu’a-t-il vu alors, que les autres ne voient pas ? 4- En quoi consiste la formation de Jonas avec le dépositaire de la mémoire ? Citez une expérience qui lui procure du plaisir ; citez-en une autre qui lui procure une très grande souffrance. 5- Précisez quelles sont les procédures adoptées dans la communauté pour ce qui concerne : a- le langage : b- la famille : c- la vieillesse : d- les déplacements : e- la communication : f- l’éducation des enfants : 6- Quels sont les fléaux du passé que le Comité des sages a su faire disparaître ? 7- Plus la formation de Jonas avance, plus il voit ce dont les membres de la communauté sont privés. Énumérez, sous la forme d’un paragraphe rédigé, tous ces manques. 8- Que se passerait-il dans la communauté si Jonas disparaissait ? 9- Quelle découverte et quelle nouvelle incite Jonas à quitter la communauté ? 10- QUESTION BONUS : Que se passe-t-il dans le dernier chapitre du roman ? - LE SPECTACLE COMIQUE (17) : II/ LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD (14). E/ Contrôle de fin de séquence (2) : Corrigé du contrôle : 1- Dorante a décidé de partir pour plusieurs raisons. D’abord il n’aime pas celle qu’il croit être la fille de M. Orgon, et n’a donc plus qu’à se retirer, puisque c’est pour cela qu’il était venu. De plus, il croit que Silvia, celle qu’il aime, préfère Mario. Cela dit, l’annonce de son départ est aussi une stratégie pour mettre Silvia à l’épreuve. Or la jeune femme veut dissimuler encore son amour pour obliger Dorante à s’engager plus avant, et se trouve donc prise à son propre piège : elle ne peut lui demander de rester sans montrer son jeu. 2- La malentendu fonctionne ici sur un usage de l’ironie qui n’est pas compris. À la question de Silvia, Dorante répond en disant le contraire de ce qu’il aimerait voir : Silvia, selon lui, n’a pas « bien peur » de son départ. Il se trompe. Silvia pourrait le lui dire, mais elle lui dit le contraire, à savoir qu’il a tout compris (qu’il est « bien au fait ») — ce qui est faux — et l’en félicite, même (« Que vous êtes bien aimable »). Et Dorante, qui ne comprend toujours rien au jeu de Silvia, répond au faux compliment par une formule de politesse (« cela est bien naïf »), suivi de cet « Adieu », résultat de leur incompréhension. 3- À partir du moment où Dorante a dit « Adieu », il se tait et s’éloigne. Mais il ne quitte pas tout de suite le plateau, comme l’indiquent ici les propos de Silvia surlignés. SILVIA, à part — S'il part, je ne l'aime plus, je ne l'épouserai jamais... (Elle le regarde aller.) Il s'arrête pourtant, il rêve, il regarde si je tourne la tête, je ne saurais le rappeler moi... Il serait pourtant singulier qu'il partît après tout ce que j'ai fait ? ... Ah, voilà qui est fini, il s'en va, je n'ai pas tant de pouvoir sur lui que je le croyais : mon frère est un maladroit, il s'y est mal pris, les gens indifférents gâtent tout. Ne suis-je pas bien avancée ? Quel dénouement !... Dorante reparaît pourtant ; il me semble qu'il revient, je me dédis donc je l'aime encore... Feignons de sortir, afin qu'il m'arrête : il faut bien que notre réconciliation lui coûte quelque chose. Ces indications auraient pu être placées là sous forme de didascalies par Marivaux, ce qui aurait pu donner ceci :

SEMAINE 32<br />

Lundi 25 mai<br />

• <strong>Le</strong>s <strong>Lyc</strong>éens qui lisaient <strong>de</strong>s romans<br />

Toujours : <strong>Contrôle</strong> <strong>de</strong> <strong>lecture</strong> <strong>sur</strong> <strong>Le</strong> <strong>Passeur</strong>, <strong>de</strong> <strong>Loïs</strong> <strong>Lowry</strong> :<br />

<strong>Lyc</strong>ée S. Allen<strong>de</strong><br />

Secon<strong>de</strong> 7<br />

<strong>Le</strong>s <strong>Lyc</strong>éens qui<br />

lisaient <strong>de</strong>s<br />

romans Toujours<br />

<strong>Le</strong> <strong>Passeur</strong>, <strong>de</strong> <strong>Loïs</strong> <strong>Lowry</strong><br />

<strong>Contrôle</strong> <strong>de</strong> <strong>lecture</strong><br />

1- Voici une liste <strong>de</strong> personnages du <strong>Passeur</strong>. Placez dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous<br />

les noms qui conviennent (un nom par case) :<br />

Andreï, Asher, Benjamin, Caleb, Fiona, Fritz, Gabriel, Harriet, Inger, Isaac, Katya, Larissa, Lily,<br />

Ma<strong>de</strong>line, Pierre, Roberto, Rosemary, Yoshiko<br />

Meilleur ami<br />

<strong>de</strong> Jonas<br />

Meilleure<br />

amie <strong>de</strong><br />

Jonas<br />

Sœur <strong>de</strong><br />

Jonas<br />

Ancienne Enfant<br />

accueilli<br />

chez Jonas<br />

Ancien<br />

élargi<br />

Jeune fille<br />

élargie<br />

2- Que signifiait « être élargi » pour Jonas avant qu’il ne sache la vérité ?<br />

3- Avant <strong>de</strong> rencontrer le dépositaire <strong>de</strong> la mémoire, Jonas s’est déjà rendu<br />

compte qu’il avait la capacité <strong>de</strong> « voir au-<strong>de</strong>là ». Citez <strong>de</strong>ux moments où c’est<br />

arrivé. Qu’a-t-il vu alors, que les autres ne voient pas ?<br />

4- En quoi consiste la formation <strong>de</strong> Jonas avec le dépositaire <strong>de</strong> la mémoire ?<br />

Citez une expérience qui lui procure du plaisir ; citez-en une autre qui lui procure<br />

une très gran<strong>de</strong> souffrance.<br />

5- Précisez quelles sont les procédures adoptées dans la communauté pour ce<br />

qui concerne :<br />

a- le langage :<br />

b- la famille :<br />

c- la vieillesse :<br />

d- les déplacements :<br />

e- la communication :<br />

f- l’éducation <strong>de</strong>s enfants :<br />

6- Quels sont les fléaux du passé que le Comité <strong>de</strong>s sages a su faire disparaître ?<br />

7- Plus la formation <strong>de</strong> Jonas avance, plus il voit ce dont les membres <strong>de</strong> la<br />

communauté sont privés. Énumérez, sous la forme d’un paragraphe rédigé, tous ces<br />

manques.<br />

8- Que se passerait-il dans la communauté si Jonas disparaissait ?<br />

9- Quelle découverte et quelle nouvelle incite Jonas à quitter la communauté ?<br />

10- QUESTION BONUS : Que se passe-t-il dans le <strong>de</strong>rnier chapitre du roman ?<br />

- LE SPECTACLE COMIQUE (17) : II/ LE JEU DE L’AMOUR ET<br />

DU HASARD (14). E/ <strong>Contrôle</strong> <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> séquence (2) : Corrigé du<br />

contrôle :<br />

1- Dorante a décidé <strong>de</strong> partir pour plusieurs raisons. D’abord il n’aime pas celle<br />

qu’il croit être la fille <strong>de</strong> M. Orgon, et n’a donc plus qu’à se retirer, puisque c’est pour<br />

cela qu’il était venu. De plus, il croit que Silvia, celle qu’il aime, préfère Mario. Cela<br />

dit, l’annonce <strong>de</strong> son départ est aussi une stratégie pour mettre Silvia à l’épreuve. Or la<br />

jeune femme veut dissimuler encore son amour pour obliger Dorante à s’engager plus<br />

avant, et se trouve donc prise à son propre piège : elle ne peut lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> rester<br />

sans montrer son jeu.<br />

2- La malentendu fonctionne ici <strong>sur</strong> un usage <strong>de</strong> l’ironie qui n’est pas compris. À la<br />

question <strong>de</strong> Silvia, Dorante répond en disant le contraire <strong>de</strong> ce qu’il aimerait voir :<br />

Silvia, selon lui, n’a pas « bien peur » <strong>de</strong> son départ. Il se trompe. Silvia pourrait le lui<br />

dire, mais elle lui dit le contraire, à savoir qu’il a tout compris (qu’il est « bien au fait »)<br />

— ce qui est faux — et l’en félicite, même (« Que vous êtes bien aimable »). Et<br />

Dorante, qui ne comprend toujours rien au jeu <strong>de</strong> Silvia, répond au faux compliment par<br />

une formule <strong>de</strong> politesse (« cela est bien naïf »), suivi <strong>de</strong> cet « Adieu », résultat <strong>de</strong> leur<br />

incompréhension.<br />

3- À partir du moment où Dorante a dit « Adieu », il se tait et s’éloigne. Mais il ne<br />

quitte pas tout <strong>de</strong> suite le plateau, comme l’indiquent ici les propos <strong>de</strong> Silvia <strong>sur</strong>lignés.<br />

SILVIA, à part — S'il part, je ne l'aime plus, je ne l'épouserai jamais... (Elle le regar<strong>de</strong> aller.) Il<br />

s'arrête pourtant, il rêve, il regar<strong>de</strong> si je tourne la tête, je ne saurais le rappeler moi... Il serait pourtant<br />

singulier qu'il partît après tout ce que j'ai fait ? ... Ah, voilà qui est fini, il s'en va, je n'ai pas tant <strong>de</strong><br />

pouvoir <strong>sur</strong> lui que je le croyais : mon frère est un maladroit, il s'y est mal pris, les gens indifférents<br />

gâtent tout. Ne suis-je pas bien avancée ? Quel dénouement !... Dorante reparaît pourtant ; il me<br />

semble qu'il revient, je me dédis donc je l'aime encore... Feignons <strong>de</strong> sortir, afin qu'il m'arrête : il faut<br />

bien que notre réconciliation lui coûte quelque chose.<br />

Ces indications auraient pu être placées là sous forme <strong>de</strong> didascalies<br />

par Marivaux, ce qui aurait pu donner ceci :


SILVIA, à part — S'il part, je ne l'aime plus, je ne l'épouserai jamais... (Elle le regar<strong>de</strong> aller.<br />

Il s'arrête. Il rêve, regar<strong>de</strong> si Silvia tourne la tête.) Je ne saurais le rappeler moi... Il serait pourtant<br />

singulier qu'il partît après tout ce que j'ai fait ? ... Ah, voilà qui est fini (Dorante s'en va.) Je n'ai<br />

pas tant <strong>de</strong> pouvoir <strong>sur</strong> lui que je le croyais : mon frère est un maladroit, il s'y est mal pris, les<br />

gens indifférents gâtent tout. Ne suis-je pas bien avancée ? Quel dénouement !... (Dorante<br />

reparaît et revient.) Je me dédis donc je l'aime encore... (Silvia feint <strong>de</strong> sortir, afin qu'il l’arrête :)<br />

Il faut bien que notre réconciliation lui coûte quelque chose.<br />

La conséquence eût été que la scène se serait jouée avec <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> silence, et<br />

cela aurait nui au dynamisme <strong>de</strong> la scène. En mettant dans la bouche <strong>de</strong> Silvia ces<br />

indications scéniques, Marivaux pallie cet inconvénient, tout en insistant <strong>sur</strong> le sens<br />

<strong>de</strong> l’observation, qui est le moteur <strong>de</strong> l’intrigue. En effet, les <strong>de</strong>ux personnages sont<br />

précisément venus pour s’observer — ce que Silvia fait avec un grand intérêt,<br />

puisqu’elle se livre à une expérience.<br />

4- Un metteur en scène pourrait placer le couple côté cour, puis faire partir<br />

Dorante vers le côté jardin, c’est-à-dire vers la gauche, d’abord pour disposer <strong>de</strong><br />

toute la largeur du plateau, mais aussi pour symboliser la direction <strong>de</strong> son retour<br />

chez lui (l’œil occi<strong>de</strong>ntal lisant <strong>de</strong> gauche à droite, tout retour en arrière se fait vers<br />

la gauche). <strong>Le</strong> départ <strong>de</strong> Dorante se faisant progressivement, le metteur en scène<br />

pourrait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au comédien <strong>de</strong> mimer un départ précipité puis <strong>de</strong> s’arrêter à<br />

quelques mètres <strong>de</strong> la coulisse pour <strong>sur</strong>jouer une rêverie soudaine qui ne serait<br />

qu’un prétexte pour tourner la tête. Ses expressions faciales pourraient exprimer<br />

d’abord l’inquiétu<strong>de</strong>, puis l’abattement, sentiment relayé ensuite par tout le corps<br />

(épaules tombantes, soupir, tête inclinée) avant un départ, extrêmement rapi<strong>de</strong>.<br />

Pendant ce temps-là, la comédienne qui joue Silvia doit à la fois regar<strong>de</strong>r<br />

attentivement, et faire semblant <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r ailleurs (notamment lorsque Dorante se<br />

retourne). Son visage doit lui aussi exprimer à la fois la stupeur et l’indifférence,<br />

selon qu’elle se sent regardée ou non. Une fois que Dorante a disparu, elle peut<br />

manifester elle aussi <strong>de</strong> l’abattement, mais avec un <strong>sur</strong>saut <strong>de</strong> colère, en trépignant<br />

par exemple, en serrant le poing, mais aussi en haussant le ton (déclamation). Quand<br />

Dorante reparaît, son ton se radoucit, la voilà peut-être toute fébrile, ajustant ses<br />

vêtements, se recoiffant, exprimant même <strong>de</strong> la joie, reprenant confiance jusqu’à lui<br />

imposer une nouvelle épreuve, comme si elle avait oublié qu’un instant avant, elle<br />

avait tout perdu. Elle se dirige alors d’un pas tranquille vers le côté cour, mais très<br />

lentement, avec une marche peu naturelle, pour signifier qu’elle attend une réaction.<br />

Dorante, quant à lui, revient <strong>sur</strong> scène avec une marche qui peut être hésitante, pour<br />

laisser à Silvia le temps <strong>de</strong> créer par sa marche un léger effet comique.<br />

DÉMONTRER, CONVAINCRE, PERSUADER (3) : A/<br />

INTRODUCTION (3). I/ Stratégies rhétoriques (3) :<br />

Module<br />

LES CONNECTEURS LOGIQUES ET LEUR EMPLOI<br />

▼ ARTICULER SA RÉFLEXION :<br />

✔ À l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> connecteurs logiques : afin <strong>de</strong> rendre encore plus convaincants ses arguments<br />

[qualité + logique <strong>de</strong> leur présentation] on a recours à la ponctuation et aux “connecteurs”, mots<br />

qui établissent entre nos idées <strong>de</strong>s relations logiques :<br />

RELATION LOGIQUE OUTILS GRAMMATICAUX UTILITÉ<br />

ADDITION OU GRADATION<br />

PARALLÈLE OU<br />

COMPARAISON<br />

CONCESSION<br />

OPPOSITION<br />

CAUSE<br />

CONSÉQUENCE<br />

▼ S’ENTRAÎNER :<br />

et, <strong>de</strong> plus, en outre, par ailleurs, <strong>sur</strong>tout,<br />

d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre<br />

part, non seulement, mais encore…<br />

<strong>de</strong> la même manière que, <strong>de</strong> même, ainsi<br />

que, comme<br />

malgré, sans doute, certes, en dépit <strong>de</strong>,<br />

bien que, quoique, même si….<br />

mais, au contraire, cependant, pourtant, en<br />

revanche, tandis que, alors que,<br />

néanmoins, toutefois, or…<br />

car, en effet, étant donné, parce que,<br />

puisque, en raison <strong>de</strong>, sous prétexte que,<br />

dans la me<strong>sur</strong>e où…<br />

donc, c'est pourquoi, par suite, <strong>de</strong> là, d'où,<br />

dès lors, <strong>de</strong> sorte que, si bien que, par<br />

conséquent…<br />

Permet d'ajouter un argument<br />

nouveau aux précé<strong>de</strong>nts.<br />

Permet d'établir un<br />

rapprochement entre <strong>de</strong>ux faits<br />

Permet <strong>de</strong> constater <strong>de</strong>s faits ou<br />

<strong>de</strong>s arguments opposés à sa<br />

thèse tout en maintenant son<br />

opinion<br />

Permet d'opposer <strong>de</strong>ux faits ou<br />

<strong>de</strong>ux arguments (souvent pour<br />

mettre en valeur l'un d'entre eux)<br />

Permet d'exposer l'origine, la<br />

raison d'un fait<br />

Permet d'énoncer le résultat,<br />

l'aboutissement<br />

d'une idée<br />

d'un fait ou<br />

1- La beauté physique n'est pas la condition sine qua non du bonheur et <strong>de</strong> la réussite.<br />

• __________ ou __________ il arrive qu'elle soit une cause <strong>de</strong> malheur.<br />

• __________ ou __________ on peut être heureux grâce à d'autres qualités.<br />

2- Un travail effectué sans joie est un esclavage…<br />

• __________ ou __________ il faut se donner toutes les chances <strong>de</strong> pouvoir le choisir.<br />

• __________ ou __________ être privé d'emploi est encore pire.<br />

• __________ ou __________ il empêche toute créativité.<br />

3- Certains adolescent commettent <strong>de</strong>s délits…<br />

• __________ ou __________ il faut les ai<strong>de</strong>r tout en les empêchant <strong>de</strong> continuer.<br />

• __________ ou __________ ils ont <strong>de</strong>s difficultés à s'intégrer dans la société.<br />

• __________ ou __________ d'autres se referment <strong>sur</strong> eux-mêmes.<br />

4- Au XVIIème siècle, les livres étaient très coûteux…


• __________ ou __________ on a ouvert <strong>de</strong>s bibliothèques publiques.<br />

• __________ ou __________ aujourd'hui, ils sont à la portée <strong>de</strong> toutes les bourses.<br />

• __________ ou __________ ils étaient fabriqués avec <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> qualité.<br />

5- Moi, je suis la mo<strong>de</strong> pour ne pas me faire remarquer…<br />

• __________ ou __________ , comme les caméléons, je passe plus facilement inaperçu.<br />

• __________ ou __________ d'autres le font pour attirer les regards.<br />

• __________ ou __________ j'aimerais bien, <strong>de</strong> temps en temps, qu'on me regar<strong>de</strong> plus.<br />

6- <strong>Le</strong>s villes sont <strong>de</strong>s machines à fabriquer la solitu<strong>de</strong>…<br />

• __________ ou __________ la campagne permet davantage <strong>de</strong> rencontres.<br />

• __________ ou __________ chacun reste chez soi.<br />

• __________ ou __________ on y est plus nombreux.<br />

7- L’abolition <strong>de</strong> la peine <strong>de</strong> mort en France a été votée malgré une forte opposition —<br />

> rédiger un court développement où seront employés <strong>de</strong>s connecteurs logiques variés.<br />

8- <strong>Le</strong> relativisme culturel est certes généreux, mais il est contestable —> i<strong>de</strong>m.<br />

Mercredi 27 mai<br />

- LE SPECTACLE COMIQUE (18) : II/ LE JEU DE L’AMOUR<br />

ET DU HASARD (15). E/ <strong>Contrôle</strong> <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> séquence (3) :<br />

Corrigé du contrôle (2) :<br />

5- Silvia s’adresse ici à Dorante, c’est-à-dire à un aristocrate qui croit qu’elle est<br />

une servante. Elle va se servir <strong>de</strong> son statut prétendument inférieur pour exprimer<br />

ses craintes. A- Elle connaît bien les hommes <strong>de</strong> son milieu, et sait qu’ils ne sont<br />

peut-être pas toujours constants en amour (« votre amour n’est pas une chose bien<br />

sérieuse pour vous »), parce qu’ils ont <strong>de</strong> nombreuses occasions <strong>de</strong> divertissements,<br />

ces « ressources », « ces mille objets », ces « amusements » d’un homme <strong>de</strong> sa<br />

condition, y compris « l’envie qu’on aura <strong>de</strong> le rendre sensible », c’est-à-dire le<br />

pouvoir <strong>de</strong> séduction <strong>de</strong>s autres femmes. Dorante ne va-t-il pas l’oublier « au sortir<br />

d’ici » ? B- Autre crainte <strong>de</strong> Silvia : la perspective pour elle d’une douloureuse<br />

solitu<strong>de</strong> (« Jugez donc <strong>de</strong> l’état où je resterais ») si elle, <strong>de</strong> son côté, ne parvient pas<br />

à l’oublier, « comme j’en ai peur », dit-elle. C- De là naît la crainte <strong>de</strong> révéler ses<br />

sentiments, ce qui « pourrait exposer [la] raison » du jeune homme, et l’amener à<br />

<strong>de</strong>s engagements qu’il ne saurait tenir. Pour exprimer tout cela, son émotion est<br />

gran<strong>de</strong>, comme le signalent les nombreuses phrases interrogatives et exclamatives.<br />

6- Pour vérifier si Dorante l’aime assez pour la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r en mariage sans<br />

connaître sa véritable condition, Silvia est obligée <strong>de</strong> jouer la comédie. Mais<br />

<strong>de</strong>rrière son rôle <strong>de</strong> servante, on peut sentir <strong>de</strong>s accents <strong>de</strong> sincérité qui <strong>sur</strong>prennent.<br />

Dans la première partie <strong>de</strong> sa tira<strong>de</strong>, Silvia prend soin <strong>de</strong> faire croire à sa qualité <strong>de</strong><br />

servante. Elle vouvoie Dorante, l’appelant « Monsieur », lui rappelant « la distance<br />

qu’il y a » entre elle et « un homme <strong>de</strong> [sa] condition ». À la répétition <strong>de</strong>s mots<br />

« vous » et « votre » (employés dix-sept fois !), elle oppose un « Mais moi » qui<br />

accentue le fossé creusé par la société entre leurs mon<strong>de</strong>s respectifs.<br />

Mais en même temps, ce « Mais moi » n’est suivi ensuite d’aucun autre indice qui<br />

pourrait confirmer cette interprétation, comme si, entraînée par son éloquence, Silvia en<br />

oubliait son rôle, et se mettait vraiment à « parler à cœur ouvert ». En effet, les<br />

sentiments douloureux qu’elle entrevoit en cas d’abandon peuvent être autant ceux<br />

d’une maîtresse que ceux d’une servante. Dès lors, les mots qu’elle emploie la<br />

trahissent. Même si elle s’exprime au conditionnel, on peut percevoir une évolution : à<br />

l’irréel « si je vous aimais », succè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>ux hypothèses réalisables, parce qu’elles ne<br />

dépen<strong>de</strong>nt que du bon vouloir <strong>de</strong> Dorante : « je me ferais un scrupule <strong>de</strong> vous dire que<br />

je vous aime dans les dispositions où vous êtes » ; « l’aveu <strong>de</strong> mes sentiments pourrait<br />

exposer votre raison ».<br />

On le voit, la jeune femme profite <strong>de</strong> sa fausse i<strong>de</strong>ntité pour exprimer indirectement<br />

les sentiments qu’elle s’oblige à taire, mais qu’elle ne peut plus réprimer.<br />

7- Cette scène a d’abord une fonction INFORMATIVE, puisque le lecteur / spectateur<br />

apprend que Dorante est <strong>sur</strong> le départ, ce qu’il ignorait. Elle remplit aussi une fonction<br />

COMIQUE, parce que l’on s’amuse à la fois <strong>de</strong> la situation (qui pousse les amants à dire<br />

le contraire <strong>de</strong> ce qu’ils pensent et à faire le contraire <strong>de</strong> ce qu’ils veulent) et du<br />

caractère intraitable <strong>de</strong> Silvia, modèle <strong>de</strong> femme obstinée, traversée par ses paradoxes<br />

(elle aime Dorante, mais piégée par son orgueil, elle est prête à le laisser partir). <strong>Le</strong><br />

comique <strong>de</strong> gestes peut également être exploité dans cette scène (cf. supra, question 4).<br />

Mais la principale fonction <strong>de</strong> cette scène est DRAMATIQUE, dans la me<strong>sur</strong>e où Dorante,<br />

mu par la conviction que Silvia l’aime, s’engage à l’épouser, non pour sa naissance,<br />

mais pour son mérite. L’action fait un grand pas vers le dénouement où sera enfin<br />

révélée la véritable i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> Silvia.<br />

8- QUESTION BONUS : Nous venons <strong>de</strong> voir que cette scène remplissait une<br />

fonction comique. Imaginer qu’elle puisse être proche du tragique peut donc<br />

<strong>sur</strong>prendre. Pourtant, certaines caractéristiques <strong>de</strong> ce registre y sont reconnaissables, à<br />

commencer par la sortie désespérée <strong>de</strong> Dorante. À cet instant, il part rejoindre la longue<br />

liste <strong>de</strong>s héros tragiques qui, malgré leurs efforts, n’ont pu échapper à un <strong>de</strong>stin sinon<br />

fatal, du moins malheureux. Un heureux rebondissement empêche ce triste dénouement,<br />

mais on aura tout <strong>de</strong> même, dans l’intervalle, ressenti <strong>de</strong> la pitié pour ce héros.<br />

L’émotion ressentie peut ai<strong>de</strong>r le public qui, en s’i<strong>de</strong>ntifiant à lui, se purge <strong>de</strong> ses<br />

angoisses (effet <strong>de</strong> la catharsis) et comprend, par exemple, pour reprendre le titre d’une<br />

pièce d’Alfred <strong>de</strong> Musset, qu’ « on ne badine pas avec l’amour ».<br />

- DÉMONTRER, CONVAINCRE, PERSUADER (4) : B/ LA<br />

CONTROVERSE DE VALLADOLID (2) : I- <strong>Le</strong> sujet <strong>de</strong> la


controverse (2) —> Correction du questionnaire, à partir du travail<br />

effectué pour aujourd’hui :<br />

<strong>Le</strong> légat du pape amène méthodiquement le sujet <strong>de</strong> la controverse<br />

en respectant les étapes d’une introduction :<br />

a- L’amorce (« Depuis que, par la grâce <strong>de</strong> Dieu, le royaume<br />

d’Espagne a découvert et conquis les In<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’ouest… » ;<br />

b- <strong>Le</strong> sujet <strong>de</strong> la controverse (« Si les indigènes sont <strong>de</strong>s êtres<br />

humains achevés et véritables (…) ou si au contraire ils sont <strong>de</strong>s<br />

êtres d’une catégorie distincte, ou même les sujets <strong>de</strong> l’empire du<br />

diable ») ;<br />

c- <strong>Le</strong> plan (« À la fin <strong>de</strong> notre débat, la décision que je prendrai<br />

sera ipso facto confirmée par Rome » + présentation <strong>de</strong>s parties en<br />

présence).<br />

B/ Las Casas, ou la confirmation d’une rumeur :<br />

Projection <strong>de</strong> la séquence du film <strong>de</strong> Jean-Daniel Verhaeghe (1991)<br />

où Las Casas prend la parole —> pauses régulières pour compléter<br />

le questionnaire :<br />

a- Introduction (EXORDE) : • Amorce (Référence aux Évangiles<br />

qui cherche à donner à son témoignage un gage d’authenticité — p. 48 /<br />

128-131) ; • La thèse soutenue (les Espagnols sont « en train <strong>de</strong><br />

détruire [les Indiens] — p. 49 / 133-136 ») qui ne répond pas à la<br />

question posée par le légat, mais cherche à confirmer la<br />

« rumeur » rapportée par lui, selon laquelle « les indigènes <strong>de</strong><br />

Mexico et <strong>de</strong>s îles <strong>de</strong> la Nouvelle Espagne ont été très<br />

injustement maltraités par les conquérants espagnols »<br />

(lignes 61-65 ou p. 45) ; • <strong>Le</strong> plan (En disant : « Je ne sais par où<br />

commencer », Las Casas montre à quel point l’horreur vécue par les<br />

Indiens dépasse les cadres <strong>de</strong> la rhétorique, à quel point elle est indicible :<br />

« Aucune langue, aucun récit ne peut dire ce que j’ai vu » l. 276-278) —><br />

La fonction première <strong>de</strong> cette exor<strong>de</strong> est <strong>de</strong> capter d’entrée <strong>de</strong><br />

jeu l’attention du public et <strong>de</strong> s’attirer sa sympathie.<br />

b- Des Indiens traités comme <strong>de</strong>s animaux (la NARRATION — PP.<br />

49-51) : • Ils sont marqués au fer rouge (l. 156-163) ; • Ils<br />

meurent par milliers dans les mines d’or et d’argent (l. 167-172)<br />

; • Ils sont exterminés par millions dans <strong>de</strong>s massacres (180-<br />

298) —> La fonction <strong>de</strong> la narration est <strong>de</strong> raconter les faits.<br />

L’orateur s’y efforce <strong>de</strong> répondre aux questions Qui ? Quand ?<br />

Comment ? Avec qui ? Où ? Comment ?<br />

c- <strong>Le</strong>s raisons <strong>de</strong> ces massacres selon Las Casas : • La cupidité<br />

(« Tout est soumis à l’or, tout ! », l. 147-148 ou p. 49) : • L’extrémisme<br />

religieux (« Pour honorer le Christ », l. 202 ou p. 52) ; • L’amusement<br />

(« Pour s’amuser ! Pour se distraire ! », l. 241-242 ou p. 53) ;<br />

d- Une objection : • Pour le légat, ces massacres ont toujours eu<br />

cours en temps <strong>de</strong> guerre (« Nous sommes ici dans le territoire cruel <strong>de</strong><br />

la guerre… », l. 218-219) ;<br />

e- Une réfutation : • Pour Las Casas, les Indiens n’ont jamais<br />

voulu la guerre (« Ils venaient à nous tout souriants, le visage gai, curieux<br />

<strong>de</strong> nous connaître, chargés <strong>de</strong> fruits et <strong>de</strong> présents ! », l. 223-226).<br />

f- Conclusions <strong>de</strong> Las Casas : • « <strong>Le</strong>s Chrétiens ont oublié toute<br />

crainte <strong>de</strong> Dieu », l. 283-284. ; • Ils se comportent comme <strong>de</strong>s<br />

assassins (« Trois jours, trente mille morts », l. 292), <strong>de</strong>s démons (« <strong>Le</strong>s<br />

Espagnols se servent du sang <strong>de</strong> ces hommes pour arroser leurs terres », l.<br />

308-309), <strong>de</strong>s cannibales (« On a même raconté que les Espagnols en<br />

mangeaient ! », l. 321-322 ou p. 59).<br />

g- Forces et faiblesses <strong>de</strong> l’argumentation <strong>de</strong> Las Casas :<br />

• L’atout majeur <strong>de</strong> Las Casas est qu’il a été personnellement


témoin <strong>de</strong>s massacres dont il parle. Sa parole ne peut être<br />

mise en doute (« J’ai vu <strong>de</strong>s cruautés si gran<strong>de</strong>s qu’on n’oserait pas les<br />

imaginer », l. 276-277 ou p. 55) ; • Sa faiblesse est d’abord la<br />

PASSION qui entraîne sa parole. Il « s’anime peu à peu en<br />

parlant, tandis qu’en face <strong>de</strong> lui le philosophe Sépulvéda<br />

reste calme et observateur » (l. 173-174 ou p. 50). Il se<br />

permet d’interrompre le légat et « peu à peu, son émotion va<br />

croître, <strong>de</strong>venir véhémente » (l. 221-222 ou p. 53). Il est<br />

« très ému » (l. 274-275 ou p. 55), « se mouche » (l. 279) ;<br />

« élève encore la voix » (l. 311 ou p. 59). C’est une erreur<br />

qu’a bien remarquée le légat : « j’ai remarqué votre émotion,<br />

votre véhémence, mais vous savez que les plus gran<strong>de</strong>s<br />

vérités peuvent être dites dans un murmure » (p. 60) —> en<br />

cédant à l’émotion qu’il voulait transmettre à son auditoire<br />

(PATHOS), Las Casas a un peu terni la bonne impression qu’il<br />

avait d’abord donnée (ETHOS). Mais, <strong>sur</strong>tout, il n’a toujours<br />

pas répondu à la question initialement posée. <strong>Le</strong> légat ne se<br />

prive pas <strong>de</strong> le lui faire remarquer : « Ce n’est pas cette<br />

question-là qui nous préoccupe » (l. 335-336 — p. 60).<br />

Vendredi 29 mai<br />

AIDE INDIVIDUALISÉE<br />

• MIEUX RÉDIGER (5)<br />

• <strong>Le</strong>s connecteurs logiques :<br />

Poursuite et fin du travail commencé durant la séance <strong>de</strong> module<br />

(<strong>de</strong>rnières phrases restées irrésolues + préparation d’une sélection<br />

d’arguments que pourraient employer partisans et opposants <strong>de</strong> la<br />

peine <strong>de</strong> mort (cf. séance <strong>de</strong> module <strong>de</strong> lundi + textes <strong>de</strong><br />

Montesquieu, Hugo et <strong>de</strong> l’abbé <strong>Le</strong>mire) —> en prévision d’un<br />

exercice <strong>de</strong> rédaction d’un texte argumentatif qui utiliserait les<br />

connecteurs.<br />

• <strong>Le</strong>s <strong>Lyc</strong>éens qui lisaient <strong>de</strong>s romans<br />

Toujours : Délibérations <strong>de</strong>s jurys Élèves et Adultes et<br />

proclamation <strong>de</strong>s résultats :<br />

Catégorie 1<br />

(un fragment)<br />

—> 2°3 & 10<br />

Catégorie 2 (2<br />

fragments ou<br />

plus) —> 2°7<br />

et 10<br />

Catégorie 3<br />

(toutes<br />

catégories)<br />

Jury élèves Jury Adultes Jury Élèves +<br />

Adultes<br />

1- Texte 2 (2°3)<br />

2- Texte 10 (2°10)<br />

1- Texte 4 (2°3)<br />

2- Texte 10 (2°10)<br />

1- Texte 6 (2°7) 3- Texte 12 (2°10)<br />

1- Texte 10 (2°10)<br />

2- Texte 2 (2°3)<br />

3- Texte 6 (2°7)

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