Mais qui sont-ils? - Les Cuisines Leblanc
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Une profession, Une norme... Une même fierté !<br />
Revue officielle de la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec<br />
6 Automne 2008 volume 19 numéro 3<br />
<strong>Mais</strong> <strong>qui</strong> <strong>sont</strong>-<strong>ils</strong>?<br />
à lire en page 18
sommaire<br />
Volume 19 numéro 3 Automne 2008<br />
03<br />
04<br />
06<br />
11<br />
12<br />
14<br />
15<br />
16<br />
18<br />
19<br />
22<br />
23<br />
24<br />
27<br />
28<br />
34<br />
34<br />
37<br />
03 12 15 16 34<br />
Message de l’éditeur<br />
Mot du président national<br />
Nouvelles des Chapitres<br />
Le droit au menu<br />
« Fête Bières et Saveurs »<br />
Chronique de nos membres d'honneur<br />
Profil d’un chef :<br />
Le chef Marc Laroche<br />
Parents et enfants, une même vocation…<br />
Ma table est mise en permanence<br />
Des nouvelles du conseil<br />
d’administration national<br />
Le coin du livre<br />
Un buffet financier<br />
Jean-Paul Grappe<br />
Association des diététistes au Québec<br />
Allées et venues<br />
Photo-reportage La croisière en folie…<br />
sur le Saint-Maurice<br />
Notes de voyage d'Australie<br />
Partenaires économiques de la SCCPQ<br />
2 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Votre agenda<br />
« Ça s’en vient!… »<br />
30 septembre 2008 : La Grande Rentrée<br />
de l’Association des fournisseurs d’hôtels<br />
et restaurants.<br />
Du 4 au 12 octobre 2008 : Festival du<br />
Sarrasin de Louiseville, sous la présidence<br />
d’honneur du chef Patrick<br />
Gérôme.<br />
9 octobre 2008 : Soirée Tapis Rouge,<br />
présentation de La Fondation Gérard-<br />
Delage, à l’hôtel Marriott Château<br />
Champlain.<br />
20 octobre 2008 : Assemblée générale<br />
du Chapitre de Montréal de la<br />
SCCPQ.<br />
3 novembre 2008 : Soirée La Grande<br />
Tablée de La Tablée des chefs au<br />
Centre des Sciences<br />
3 novembre 2008 : Gala annuel du<br />
Chapitre de Lanaudière à 18 h, à<br />
l’Auberge de la Montagne-Coupée<br />
17 novembre 2008 : La Fête du Goût<br />
du lancement des Éditions Debeur,<br />
au restaurant Hélène de Champlain,<br />
à 17 h 30
PotauFeu<br />
Éditeur : richard desmarais<br />
rÉdActeurs - collAborAteurs :<br />
richard desmarais, Philippe castel, Andréanne charbonneau,<br />
robert cholette, Andrée talbot, Jacques deperriaux, Gilles<br />
deschênes, bruno Gagné, christian tremblay, Patrick Gérôme,<br />
Mario Gingras, Guillaume cantin, Jean-Paul Grappe, thomas<br />
Green, Yannick ouellet, denis Pa<strong>qui</strong>n, daniel saint-Pierre,<br />
Jean roch thiffault, Pierre Vaillon, Jacques Vincelette<br />
Production : AFHr<br />
rÉVision des textes : Mario Gingras<br />
concePtion GrAPHique : Anouk Firmin<br />
PublicitÉ : chantal tougas<br />
tougas Marketing 514 240-3167<br />
la revue « le Pot-au-Feu » est publiée 4 fois l’an par<br />
AFHR<br />
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Membre SCCPQ : Gratuit<br />
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Entreprise non-partenaire économique SCCPQ : 55 $<br />
<strong>Les</strong> articles signés <strong>sont</strong> reproduits dans leur intégralité et <strong>sont</strong> sous<br />
la responsabilité de leurs auteurs. L’éditeur n’est pas responsable du<br />
contenu des articles signés par les auteurs.<br />
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Ville St-Laurent, H4S 1L5<br />
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Courriel : info@afhr.com<br />
Site web : www.afhr.com<br />
coMitÉ exÉcutiF nAtionAl sccPq :<br />
daniel st-Pierre : Président national<br />
Philippe castel : Vice-président pour l’est du Québec<br />
denis Pa<strong>qui</strong>n : Président conseil 2006-2007<br />
Vice-président pour l’ouest du Québec<br />
Patrick Gérôme : Secrétaire national<br />
Gilles deschênes : Trésorier national<br />
conseil nAtionAl sccPq :<br />
thomas Green : Président, Chapitre de Montréal (1)<br />
Philippe castel : Président, Chapitre de Québec (2)<br />
robert cholette : Président, Chapitre des Laurentides (3)<br />
Alain Ferraty : Président, Chapitre de l’Estrie (4)<br />
desmond ogden : Président, Chapitre de la Gaspésie, du Bas-<br />
Saint-Laurent et des Îles-de-la-Madeleine (5)<br />
christian tremblay : Président, Chapitre du Saguenay, du Lac-<br />
Saint-Jean et de la Côte-Nord (6)<br />
Patrick Gérôme : Président, Chapitre de la Mauricie (7)<br />
Jacques deperriaux : Président, Chapitre de la Montérégie (8)<br />
léo bérubé : Intérim, Chapitre de Laval (9)<br />
bruno Gagné : Président, Chapitre Lanaudière (10)<br />
denis Pa<strong>qui</strong>n : Directeur, Chapitre de Montréal (1)<br />
Pasquale Marzano : Directeur, Chapitre de Montréal (1)<br />
Gilles deschênes : Trésorier, Chapitre de Montréal (1)<br />
robert bourget : Directeur, Chapitre de Québec (2)<br />
Guylaine Martin : Directrice, Chapitre de la Mauricie (7)<br />
sébastien Paré : Directeur, Chapitre de la Montérégie (8)<br />
léo bérubé : Directeur, Chapitre de Laval (9)<br />
Pierre Vaillon : Représentant des membres d’honneur<br />
Jean-roch thiffault : Représentant des Partenaires économiques<br />
Poste vacant : Représentant des membres postulants<br />
Poste vacant : Représentant des membres postulants<br />
Jacques Vincelette : Conseiller financier de la SCCPQ<br />
Andrée talbot : Conseillère juridique de la SCCPQ<br />
message de l’éditeur<br />
ricHArd desMArAis<br />
Éditeur<br />
C’est avec un immense plaisir que je me joins à l’é<strong>qui</strong>pe de votre<br />
revue, le Pot-au-Feu, en tant qu’éditeur. Il s’agit pour moi d’une<br />
excitante aventure dans le secteur de l’alimentation, une aventure<br />
au cours de laquelle j’essaierai avec beaucoup d’ouverture, d’apporter<br />
un nouveau souffle à votre publication.<br />
Loin de moi d’avoir la prétention de pouvoir rivaliser avec l’expertise<br />
de chacun d’entre vous. L’alimentation c’est votre spécialité,<br />
mais depuis toujours une passion pour moi. M’impliquer dans ce<br />
projet, en côtoyant des experts, est donc un privilège pour moi<br />
J’espère sincèrement que nous pourrons, au fil du temps, échanger<br />
le plus souvent possible sur les grands enjeux <strong>qui</strong> vous concernent.<br />
Chacun d’entre vous, chefs, cuisiniers ou pâtissiers, a une<br />
très grande responsabilité face aux consommateurs. <strong>Les</strong> dernières<br />
semaines nous l’ont démontré, avec la panique entourant les cas<br />
d’intoxication à la listéria à travers le pays. Une réputation est<br />
fragile et doit être forte pour surmonter les imprévus. Il est donc<br />
important que tout un chacun continue de veiller à maintenir quotidiennement<br />
les standards de qualité et de salubrité de l’industrie<br />
à un niveau toujours plus élevé.<br />
D’autre part, la nouvelle collaboration <strong>qui</strong> s’installe entre Le Pot au<br />
feu et l’Association des Fournisseurs d’Hôtels et Restaurants (AFHR)<br />
devrait permettre à votre magazine de rayonner davantage.<br />
Porter plus loin votre message et vous faire profiter d’une meilleure<br />
visibilité <strong>sont</strong> les deux objectifs que nous chercherons à atteindre<br />
dans les mois <strong>qui</strong> viennent. Ensemble, nous travaillerons à créer de<br />
nouvelles opportunités dignes de votre engagement personnel et<br />
collectif dans ce secteur important de l’économie québécoise.<br />
Merci à l’avance de la collaboration que vous m’apporterez dans<br />
la réalisation de ce nouveau défi.<br />
Richard Desmarais<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 3
mot dU président nAtionAl<br />
dAniel st-Pierre<br />
Président national<br />
SCCPQ<br />
Téléphone : 514 528-1083<br />
Courriel : bureau-national@sccpq.ca<br />
D’entrée de jeu, je tiens à remercier M. Mario De<br />
Petrillo pour l’excellent travail qu’il a accompli au<br />
cours des quatre dernières années, à titre d’éditeur du<br />
Pot-au-Feu. Grâce à la continuité de ses efforts et à la<br />
créativité de son é<strong>qui</strong>pe, il a renouvelé la facture de<br />
notre parution tout en fournissant une revue de première<br />
qualité. Du même souffle, je souhaite la bienvenue<br />
à notre nouvel éditeur, M. Richard Desmarais,<br />
personnalité bien connue <strong>qui</strong> œuvre dans le domaine<br />
de l’édition québécoise depuis déjà un certain temps.<br />
Je veux aussi porter à l’attention de tous l’apport et le<br />
soutien renouvelés de l’Association des fournisseurs<br />
d’hôtels et restaurants (AFHR) dans plusieurs de nos<br />
projets, dont celui du Pot-au-Feu. L’AFHR va nous fournir<br />
une aide précieuse dans la vente de publicité et la<br />
distribution de cet organe officiel.<br />
Au demeurant, je tiens à préciser que c’est bien la<br />
Société des chefs <strong>qui</strong> reprend en main, dès maintenant,<br />
la production de son magazine. N’ayez crainte,<br />
le Pot-au-Feu est et restera ce qu’il a toujours été,<br />
c’est-à-dire le porte-parole officiel des professionnels<br />
de la cuisine et de la pâtisserie du Québec. Et, parlant<br />
distribution, parlons aussi tirage… J’ai le plaisir de vous<br />
apprendre que notre numéro de septembre est passé<br />
maintenant à 5,000 exemplaires. La revue sera donc<br />
expédiée à plusieurs nouveaux lecteurs, professionnels<br />
de l’alimentation, dans tout le Québec. Nous voulons<br />
ainsi rejoindre un plus grand nombre de lecteurs<br />
et leur transmettre des nouvelles de nos professionnels<br />
cuisiniers et pâtissiers. Nous voulons aussi faire connaître<br />
la SCCPQ dans tous les coins du Québec. Cette<br />
démarche vise de toute évidence une augmentation<br />
marquée du nombre de nos adhérents.<br />
Dans cette optique, en élargissant notre lectorat, il<br />
faudra en conséquence que le Pot-au-Feu ratisse plus<br />
large, autant dans les sujets abordés que pour ses<br />
chroniqueurs. Dorénavant, nous ne pourrons plus nous<br />
contenter d’être exclusivement informatif, il faudra<br />
ajouter un volet éducatif bien étayé. Cela ne pourra<br />
que rendre nos pages encore plus intéressantes. <strong>Mais</strong>,<br />
là encore, il est bien évident que ces changements ne<br />
vont se faire que progressivement et à notre rythme.<br />
4 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
ViSeR juSTe! ViSeR L’AMÉLioRATion…<br />
Dans un autre ordre d’idée, au matin du 55 e Gala, lors<br />
de la rencontre du conseil d’administration national,<br />
notre collègue Jean-Roch Thiffault, représentant de<br />
nos Partenaires économiques, nous entretenait de<br />
son expérience personnelle en tant que directeur des<br />
ventes du Groupe Ferron. Il nous expliquait que, dans<br />
l’entreprise pour laquelle il travaille, au début de chaque<br />
année, une liste des attentes escomptées était<br />
fixée pour toute l’é<strong>qui</strong>pe des vendeurs. Ainsi, chacun<br />
devait assurer un suivi de son propre rendement, commentant<br />
où il en était rendu et quels étaient ses buts,<br />
ses aspirations et les moyens qu’il ou elle escomptait<br />
prendre pour y parvenir.<br />
Pour ma part, ce commentaire n’est pas tombé dans<br />
l’oreille d’un sourd. J’ai réalisé du coup qu’une pareille<br />
approche pouvait tout aussi bien s’appliquer à notre<br />
propre association. Planifier des objectifs annuels réalisables<br />
devrait, entre autres, aider la SCCPQ à poursuivre<br />
sur sa lancée. Suivent ici quelques exemples de<br />
ce que pourraient être certains de ces buts : stimuler<br />
la valorisation de la SCCPQ; favoriser une visibilité<br />
étendue à l’ensemble des régions du Québec, pas<br />
uniquement dans nos chapitres; développer des interrelations<br />
avec les autres associations du milieu et les<br />
tables sectorielles rattachées à l’alimentation; encourager<br />
nos membres à porter la veste de cuisine à<br />
l’effigie de la SCCPQ lors d’événements grand public<br />
(à la télé, dans les médias imprimés ou lors de gala tel<br />
celui <strong>qui</strong> réunissait récemment les récipiendaires de<br />
prix de restauration… un seul chef parmi eux portait<br />
fièrement la veste de cuisine). Sur ce dernier exemple,<br />
je crois que l’impact produit sur ses collègues eut été<br />
plus grand si tous les chefs présents avaient porté eux<br />
aussi leur veste de cuisine. Le professionnalisme, ça ne<br />
s’invente pas mais à tout le moins ça peut s’afficher.<br />
En bref, dans une semblable démarche, vos idées<br />
peuvent elles aussi m’être fort utiles. Ce ne <strong>sont</strong> pas<br />
que mes seuls objectifs personnels <strong>qui</strong> comptent. <strong>Les</strong><br />
vôtres auraient autant sinon plus d’importance. Je ne<br />
suis moi que votre porte-parole. Alors j’attends vos<br />
commentaires.<br />
Si vous désirez adhérer à la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec<br />
veuillez communiquer avec nous par téléphone au 514 528-1083<br />
ou par courriel bureau-national@sccpq.ca
en MATièRe De noRMeS…<br />
Pour conclure, lors de la dernière rencontre du conseil<br />
d’administration national, le Conseil québécois des<br />
ressources humaines en tourisme (CQRHT) nous avait<br />
délégué deux de ses plus éminentes représentantes,<br />
Mmes Adèle Girard et Lise Baillargeon, afin de nous<br />
exposer et, si possible, clarifier le nébuleux dossier de<br />
cette fameuse norme promue par eux. Par celle-ci, on<br />
devrait reconnaître dorénavant le métier de cuisinier.<br />
Pour avoir accès au document de validation, faites le<br />
cheminement suivant :<br />
a) Dans GOOGLE, tapez la recherche : « CQRHT<br />
cuisinier »<br />
b)<br />
c)<br />
d)<br />
Cliquez sur la première proposition (ligne) :<br />
« Conseil québécois des ressources humaines<br />
en tourisme (CQRHT) »<br />
Dirigez-vous ensuite à gauche de l’écran, tout<br />
à fait en bas de la page<br />
Vous arriverez ainsi à « Pour télécharger<br />
le formulaire de validation de la NORME<br />
CUISINIER ». Double-cliquez là-dessus et alors<br />
le document apparaîtra à l’écran.<br />
Imprimez-en une copie sur papier. Vous constaterez<br />
alors qu’il n’y a pas comme tels d’espaces spécifiques<br />
pour réponse. C’est qu’en fait, il ne s’agit pas d’un questionnaire.<br />
Lisez bien attentivement le document et écrivez<br />
vos commentaires dans les marges, entre les lignes<br />
ou les paragraphes. S’il vous semble y avoir des choses<br />
pas très claires (indiquez-les en les soulignant ou en les<br />
commentant); s’il y a des incongruités ou des passages<br />
tout à fait farfelus ou carrément des non-sens, ne vous<br />
gênez pas pour l’indiquer en vos mots (tout vaut mieux<br />
qu’un silence timide <strong>qui</strong> finira par nuire à notre cause).<br />
Cette consultation tire déjà à sa fin et le nombre de<br />
participants <strong>qui</strong> ont répondu est bien en deçà du sondage<br />
escompté. J’ai personnellement beaucoup de<br />
difficulté à comprendre qu’une question aussi importante,<br />
aussi primordiale pour nos professionnels et notre<br />
professionnalisme, semble intéresser si peu de nos gens.<br />
Pourtant, lorsqu’on en parle face à face, tout le monde<br />
s’enflamme… Nous escomptions obtenir au moins 150<br />
répondants à travers tout le Québec et les résultats<br />
obtenus atteignent à grand peine la centaine.<br />
Mesdames et messieurs, après tout, n’est-ce pas notre<br />
profession qu’on cherche ici à régir! Votre opinion<br />
est en l’occurrence très importante et compte pour<br />
beaucoup dans ce processus. Pour une fois qu’on<br />
nous offre une chance de vous exprimer avant que<br />
tout ne soit sanctionné, c’est à nous d’en profiter. On<br />
nous a de plus donné l’assurance que nous serions<br />
partie prenante dans ce débat et que nous aurions<br />
une place sur le comité sectoriel <strong>qui</strong> établira les règles<br />
de fonctionnement de tout cela. Alors, soyez assurés<br />
que nous y serons présents. <strong>Mais</strong>, pour l’heure, c’est à<br />
vous tous d’être présents.<br />
Ce dossier fait actuellement partie des objectifs que<br />
je me suis personnellement fixés, à savoir que dorénavant<br />
la Société des chefs du Québec serait de plus en<br />
plus présente et ce, dans plus de comités décisionnels<br />
relatifs à nos professions. Et, pas seulement moi, mais<br />
VOUS aussi serez présents.<br />
J’espère que vous avez passé un bel été, malgré le<br />
temps diluvien <strong>qui</strong> nous a littéralement inondé en juin,<br />
juillet et août. Le tourisme en a pris pour son rhume…<br />
mais souhaitons qu’à l’automne la température se fera<br />
plus clémente et que vous aurez la chance d’en profiter<br />
pleinement. Bonne saison!<br />
3,33" l x 5,125" h<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 5
cHAPitre i<br />
Nouvelles des Chapitres<br />
montréal<br />
tHoMAs Green<br />
Président<br />
SCPPQ/Chapitre de Montréal<br />
Après un été dont la température ne nous fut guère<br />
clémente, nous voici déjà de retour et en force pour<br />
la prochaine saison. Certains chanceux auront eu des<br />
vacances, repos bien mérité, alors que d’autres devront<br />
rester attelés au travail jusqu’à la tumultueuse période<br />
des fêtes… Est-ce grand Dieu possible !<br />
Je commence ma chronique d’aujourd’hui par de chaleureux<br />
remerciements adressés à Sœur Angèle pour<br />
une hospitalité <strong>qui</strong> ne se dément jamais. En effet, elle a<br />
tout récemment permis à notre conseil d’administration<br />
national de se réunir chez elle dans sa petite maison<br />
champêtre du boulevard Gouin.<br />
M. Hilly Diamond, vice-président<br />
des Opérations chez Custom Diamond international,<br />
en compagnie de Thomas Green.<br />
Plus que des partenaires… des amis !<br />
Nos partenaires économiques <strong>sont</strong> souvent plus que<br />
des collègues. Au fil du temps et des services rendus, la<br />
plupart d’entre eux deviennent aussi des amis. Ces entreprises<br />
<strong>sont</strong> nos supporteurs les plus sûrs et nous les apprécions<br />
beaucoup. Il faut bien se rappeler cependant que<br />
ces chefs d’entreprise et ces représentants investissent<br />
en nous. Ils comptent sur nous et nous font confiance,<br />
s’attendant à ce qu’en retour nous les encouragions.<br />
Quoi de plus légitime ?<br />
Vous savez, cette confiance qu’on nous porte et <strong>qui</strong> va<br />
sans cesse en augmentant, c’est un peu comme ces<br />
parts qu’on investit à la bourse. Il est logique qu’on en<br />
attende des dividendes. Si je vous dis ceci, c’est que<br />
je sais pertinemment qu’il y a des partenaires <strong>qui</strong> se<br />
demandent très sérieusement ce que ça peut bien leur<br />
rapporter d’être associés à nous. Et il ne devrait pas y<br />
avoir lieu à ce qu’<strong>ils</strong> se posent de telles questions.<br />
À ce propos, mes collègues du conseil régional et moimême<br />
aurions des suggestions dynamiques à proposer et<br />
espérons pouvoir les apporter au national à un moment<br />
donné. Par exemple, pourquoi ne pas mettre sur pied un<br />
programme de rabais pour nos membres en règle ?<br />
6 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Quelle belle rencontre ce fut là ! Elle fut précédée d’un<br />
excellent et copieux petit-déjeuner qu’avait préparé<br />
notre fidèle ami Pasquale Marzano et conclut par un<br />
buffet non moins savoureux concocté par le service traiteur<br />
de notre collègue René Derrien. Le tout s’est bien<br />
sûr déroulé sous l’efficace houlette de nos amis Francine<br />
Girouard et Gilles Deschênes.<br />
En compagnie d’une camarade de toujours, Sœur Angèle.<br />
Ça serait un bon début, n’est-ce pas ? Utiliser les produits<br />
et les services offerts par nos partenaires économiques,<br />
tant dans nos commerces que sur nos menus et ne pas<br />
hésiter à promouvoir ces compagnies, leurs dirigeants<br />
et leurs représentants. Voilà <strong>qui</strong> serait à l’avenir tout un<br />
changement d’attitude.<br />
joindre le geste à la parole…<br />
Chez nous, à Montréal, nous faisons tout notre possible<br />
afin de créer et de sauvegarder ces étroites relations<br />
que nous établissons avec les partenaires de la SCCPQ.<br />
Tout récemment, l’exécutif du chapitre a eu le grand<br />
plaisir d’être reçu dans les locaux de Clic international<br />
et d’en visiter les entrepôts. <strong>Les</strong> dirigeants nous ont fait<br />
savoir d’emblée leur intérêt pour notre société et leur<br />
désir d’établir des relations créatrices entre eux et nous<br />
<strong>qui</strong> sommes les artisans de l’industrie, ceux-là même <strong>qui</strong><br />
utilisent leurs produits. La visite fut fort intéressante et très<br />
éducative. Personnellement, j’ignorais qu’<strong>ils</strong> offraient une<br />
si vaste gamme de produits secs ou transformés.<br />
Le chef Gilles Deschênes, profitant de son poste de consultant<br />
culinaire à la Société des alcools du Québec de Laval, y fait<br />
déguster le riz sauvage pré-cuit de Clic.
Selon moi, ce fut aussi une rencontre <strong>qui</strong> a mis à jour le<br />
prochain grand défi de la Société des chefs du Québec.<br />
En effet, c’est bien beau d’avoir des supporteurs et des<br />
commanditaires, mais nos membres professionnels les<br />
encouragent-<strong>ils</strong> vraiment ? Nous avons envers ces autres<br />
professionnels que <strong>sont</strong> les représentants et les chefs<br />
d’entreprise une responsabilité, celle de les encourager<br />
et de les inclure prioritairement dans nos listes de fournisseurs.<br />
À l’avenir donc, en élaborant vos commandes,<br />
faites donc appel à vos vrais amis…<br />
cHAPitre ii<br />
en Hygiène et salubrité, il est moins cinq…<br />
Voilà <strong>qui</strong> est fait, la loi officielle en Hygiène et salubrité du<br />
MAPAQ prendra vigueur à partir du mois de novembre<br />
Québec<br />
PHiliPPe cAstel<br />
Président<br />
SCCPQ/Chapitre de Québec/<br />
Vice-président SCCPQ pour l’est du Québec<br />
Voici une fin de saison radieuse pour la pluvieuse période<br />
estivale qu’on vient de traverser. En deux mots comme<br />
en quatre, une saison extraordinaire pour les gens de<br />
Québec, c’est bien évident, mais plutôt ordinaire sur<br />
le plan température. Ma chronique d’automne sera<br />
cette fois-ci très brève car, après un mois de vacances<br />
en France, les attentes au travail <strong>sont</strong> nombreuses et<br />
la pression est, disons, pour le moins assez forte. Il nous<br />
faudra remanier tout le processus de production et de<br />
distribution, ce <strong>qui</strong> en soi n’est pas une mince affaire,<br />
réviser des carnets de tâches des cuisiniers, les horaires<br />
de travail, etc. Bref, on est dans l’JUSSSSS…<br />
Tout d’abord, une révision rapide<br />
Un début d’été en trombe (d’eau… Ha! Ha!…), grâce au<br />
lancement du livre Québec Capitale Gastronomique.<br />
D’ailleurs, un photo-reportage assez complet dans le<br />
présent numéro de votre Pot-au-Feu couvre l’évènement.<br />
D’autre part, une affluence touristique hors de l’ordinaire<br />
pour la région a apporté énormément de travail<br />
aux restaurateurs et autres chefs de tous acabits. Entre<br />
des festivités annuelles gonflées à bloc par un 400 e fort<br />
réussi et des spectacles diversifiés, mais toujours de haut<br />
calibre, il y en a eu décidément pour tous les goûts et<br />
pour tous les âges. La visite dans la capitale de plusieurs<br />
chefs internationaux de haut calibre a piqué l’intérêt<br />
des chefs de la région, et tous ont échangé à souhait,<br />
ce <strong>qui</strong>, d’autre part, les a encouragé à partager avec<br />
leurs pairs, tout en les orientant plus que jamais vers l’élaboration<br />
d’une gastronomie distinctive.<br />
Par contre, du côté des activités de chapitre, ça allait<br />
plutôt au ralenti.<br />
Tout de même, le brunch familial annuel de septembre<br />
a donné lieu au dévoilement de nos Chefs cuisinier et<br />
pâtissier régionaux pour 2009. On se réserve le plaisir de<br />
vous les annoncer dans la sortie de décembre. Notre<br />
tournoi de golf au Grand Portneuf s’est tenu le lundi 22<br />
septembre. Nous vous en ferons rapport aussi à la prochaine<br />
sortie du Pot-au-Feu.<br />
2008. Il faudra alors retrouver dans tous les établissements,<br />
à chaque quart de travail, une personne détentrice<br />
d’une certification garantissant qu’elle est bel et bien<br />
gestionnaire et 10% des employés sur place certifiés<br />
« manipulateur ». Avis est donc lancé à tous les<br />
chapitres ! À Montréal, nous somme prêts à vous offrir<br />
ces formations à prix plus que modique et ce, en<br />
tout professionnalisme. Si cette offre vous intéresse,<br />
veuillez s’il vous plaît contacter M. Gilles Deschênes pour<br />
informations et réservations, au 450 978-1964 ou par<br />
courriel à gilles.deschenes@videotron.ca<br />
Bon retour au travail à toutes et à tous !<br />
À venir…<br />
Nous allons tenir notre assemblée générale de chapitre<br />
au début d’octobre. Une partie des administrateurs du<br />
chapitre se retrouveront alors en élection.<br />
En début novembre, se tiendra le Buffet annuel<br />
Adaptavie. Nous comptons instamment sur un autre<br />
grand succès.<br />
Nous prévoyons le souper convivial de l’automne chez<br />
l’un de nos membres. Au moment de mettre sous presse,<br />
le lieu n’était pas encore sélectionné.<br />
Sur le plan national, la Fête Bières et Saveurs de Chambly<br />
nous a encore une fois permis de rencontrer des collègues<br />
de toutes les régions du Québec. On y a échangé<br />
abondamment. C’est tellement enrichissant de partager<br />
sur le métier et sur la façon de travailler dans des<br />
milieux si différents.<br />
Je souhaite à toutes et à tous un automne agréable,<br />
plein de bonnes surprises.<br />
cHAPitre iii<br />
laurentide<br />
robert cHolette<br />
Président<br />
SCCPQ/Chapitre des Laurentides<br />
Salut à tous les professionnels de l’hôtellerie et de la<br />
restauration <strong>qui</strong> ont travaillé si fort durant la période estivale.<br />
J’ai une grande compassion pour ces cuisiniers <strong>qui</strong><br />
s’activent, souvent dans des conditions extrêmement<br />
pénibles. Entre autres parce que, par les temps <strong>qui</strong> courent,<br />
comme on manque beaucoup de gens compétents<br />
dans le domaine, on se rabat souvent inconsidérément<br />
sur le personnel en cuisine, pour que l’un ou l’autre<br />
des employés vienne pour boucher les trous. Beaucoup<br />
trop de gestionnaires cultivent encore la sotte mentalité<br />
qu’en restauration, n’importe <strong>qui</strong> peut faire n’importe<br />
quoi… Et lorsque les employés partent, découragés,<br />
en claquant la porte, <strong>ils</strong> restent tout étonnés. Bizarre,<br />
n’est-ce pas? Dans son ensemble, la cuisine professionnelle<br />
est pourtant un métier des plus complexes. Il est<br />
très important aujourd’hui d’être bien formé. Il est aussi<br />
primordial d’avoir fait ses classes auprès de mentors <strong>qui</strong><br />
auront su transmettre à leurs pupilles des années et des<br />
années d’expérience.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 7
Alors qu’on se le dise, dans les mois et les années <strong>qui</strong><br />
viennent, plusieurs entrepreneurs du Québec auront à<br />
investir dans la formation et le perfectionnement de<br />
leur personnel afin de prendre le virage de la réussite.<br />
Qui plus est, je veux profiter de ce moment privilégié<br />
que nous offre les pages du Pot-au-Feu pour saluer mes<br />
anciennes étudiantes et étudiants <strong>qui</strong> persistent dans<br />
le métier. Ces jeunes gens travaillent tous très fort pour<br />
réussir et je leur souhaite le meilleur de ce que peuvent<br />
leur offrir ces professions… et, croyez-moi, c’est beaucoup!<br />
N’oubliez jamais que la passion et l’amour de<br />
votre métier <strong>sont</strong> des gages de succès.<br />
Au cours de l’été dernier, j’ai eu la chance de travailler<br />
dans différents endroits ce <strong>qui</strong> m’a donné, par la même<br />
occasion, le plaisir de transmettre un brin de ces connaissances<br />
que j’ai ac<strong>qui</strong>ses au fil du temps. <strong>Les</strong> gens que<br />
j’ai côtoyés ici et là ont sûrement, eux aussi, éprouvé le<br />
même plaisir que moi à voir, savoir et comprendre les<br />
richesses infinies de la cuisine contemporaine. Celle-ci<br />
a pour but, entre autres, de susciter l’intérêt touristique<br />
pour chacune des régions du Québec. Et comme il est<br />
amusant de constater que toutes ces régions s’estiment<br />
meilleures les unes que les autres. En fait, elles ont tout à<br />
fait raison. Car il n’est que de voir nos chefs québécois<br />
rivaliser de découvertes et de créativités pour se rendre<br />
compte, à l’évidence, que nos professionnels <strong>sont</strong> parmi<br />
les meilleurs au monde.<br />
cHAPitre V<br />
Gaspésie, Bas st-laurent,<br />
Îles-de-la-madeleine<br />
YAnnick ouellet<br />
Directeur du Chapitre de la Gaspésie, du Bas St-Laurent<br />
et des Îles-de-la-Madeleine<br />
Mes très chers confrères, la belle saison est déjà chose<br />
du passé que l’héritage fécond qu’elle nous laisse chaque<br />
année chante encore la joie des moissons. Quel<br />
merveilleux pays avons-nous la chance d’habiter, mais<br />
surtout de goûter ! Notre belle et grande Gaspésie aura<br />
une fois de plus charmé et rassasié plus d’un visiteur. Et,<br />
pour vous tous, voici venu le temps de vous procurer la<br />
troisième édition du magazine Gaspésie Gourmande<br />
<strong>qui</strong> met en vedette tous nos producteurs avec leurs<br />
produits, leurs nouveautés et leurs coordonnées pour<br />
vous les procurer. Pour en savoir davantage, visitez le site<br />
de l’organisme au www.gaspesiegourmande.com ou<br />
contactez Mme Audrey Simard au 1 866 388-2220.<br />
Cet organisme est pour nous, chefs, cuisiniers et pâtissiers<br />
de la péninsule, un phare et un repère <strong>qui</strong> nous aident<br />
dans l’élaboration d’activités et de menus de toutes<br />
sortes. Et, quand je dis « phare », je ne pense pas qu’aux<br />
petits comme moi, mais il l’est aussi pour les grands.<br />
8 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Le Québec représenté aux Olympiades culinaires à<br />
erfurt<br />
Ceci m’amène à vous entretenir de notre é<strong>qui</strong>pe culinaire<br />
olympique <strong>qui</strong>, à l’heure actuelle, est en pleine<br />
préparation en vue des Olympiades culinaires d’octobre<br />
2008, à Erfurt en Allemagne. Afin que nos représentants<br />
soient fin prêts, la préparation qu’<strong>ils</strong> nécessitent exige<br />
beaucoup de discipline et un rigoureux entraînement.<br />
Voilà bientôt deux ans que notre mentor, M. Marcel<br />
Krezt et toute l'é<strong>qui</strong>pe (pour la constitution complète,<br />
voir "Allées et Venues" en page 29) s’activent et se pratiquent<br />
pour atteindre un rendement <strong>qui</strong> frise la perfection.<br />
Cette compétition culinaire constitue un incroyable<br />
tremplin favorisant l’évolution des professionnels <strong>qui</strong> nous<br />
y représenteront. Regardez un peu derrière vous! Depuis<br />
40 ans, le Québec a su prendre la place <strong>qui</strong> lui revenait<br />
au niveau de l’art culinaire mondial.<br />
in memoriam…<br />
Il y a peu de temps, une bien triste nouvelle est venue<br />
assombrir notre région. En effet, un de mes grands amis<br />
d’enfance, Stéphane Bérard, vient de nous <strong>qui</strong>tter pour<br />
un monde meilleur. Stéphane avait longtemps travaillé<br />
pour Mont Lait, nous offrant un produit d’une qualité<br />
exceptionnelle. Au nom des membres de la Société des<br />
chefs et en mon nom personnel, je tiens à transmettre<br />
toutes mes condoléances à ses enfants et à sa famille.<br />
Au plaisir, chers membres, de vous voir en grand nombre<br />
à notre prochain souper gala au mois de novembre.<br />
Je profite de ces lignes pour envoyer un salut et un<br />
grand merci au chef Normand Laprise et à son é<strong>qui</strong>pe<br />
pour leur visite annuelle aux Jardins de Métis. Une fois<br />
encore <strong>ils</strong> ont épaté nos chefs et leur clientèle locale en<br />
créant, à partir des produits du Bas St-Laurent et de la<br />
Gaspésie des délices pour les yeux et le palais. Merci à<br />
vous tous, chers collègues, pour l’intérêt que vous portez<br />
aux produits de notre beau coin de pays.<br />
Un autre grand de notre chapitre nous a fait honneur<br />
lors de l’émission L’Épicerie à Radio-Canada en août<br />
dernier. Monsieur Jean-Claude Roy, professeur à l’école<br />
de cuisine de Gaspé C.e-Pouliot est un merveilleux<br />
ambassadeur de notre coin de pays.<br />
Vous aurez aussi la chance de découvrir le jeune chef<br />
Daniel Gasse de Mont-Louis, en Haute-Gaspésie, lors<br />
de la diffusion de l’émission Curieux Bégin au printemps<br />
2009, sur les ondes de Télé-Québec. M. Gasse est propriétaire<br />
d’un petit café <strong>qui</strong> se nomme La Broue dans<br />
l’Toupet. Au cours de cette émission, Daniel rendra hommage<br />
aux produits forestiers, en cuisinant les champignons<br />
d’ici à sa manière, en compagnie de l’animateur<br />
Christian Bégin.<br />
<strong>Les</strong> champignons en Gaspésie, voilà un secret de moins<br />
en moins bien gardé grâce, entre autres, à M. Gérard<br />
Mathar, propriétaire de l’entreprise Gaspésie Sauvage<br />
à Matapédia.
M. Mathar est d’origine belge, mais tout gaspésien dans<br />
l’âme. Déjà plusieurs d’entre vous connaissez son professionnalisme<br />
et la très grande qualité des produits de<br />
son entreprise. Si vous n’avez pas encore eu la chance<br />
de faire affaire avec lui, eh bien visitez son site au www.<br />
gaspesiesauvage.com et vous y découvrirez un autre<br />
des personnages colorés de notre terroir. Plusieurs produits<br />
haut de gamme réveilleront votre intérêt, tels les<br />
multiples variétés de champignons, frais ou déshydratés,<br />
le thé du Labrador, le tussilage, la menthe aquatique et<br />
plusieurs autres trésors de la vallée de la Matapédia.<br />
Il est temps, dès maintenant, de mettre en conserve toutes<br />
nos récoltes, comme nos mères nous l’ont enseigné.<br />
Notre terroir, c’est aussi le savoir-faire de nos parents. Un<br />
savoir faire d’antan, à mettre au goût du jour. Bonne<br />
saison à tous !<br />
cHAPitre Vi<br />
saguenay, lac-saint-Jean,<br />
Côte-nord<br />
cHristiAn treMblAY<br />
Président Chapitre Côte-Nord, Saguenay, Lac St-Jean<br />
Dans un premier temps, je tiens à féliciter chaleureusement<br />
M. Yves Davignon pour l’obtention du titre de Chef<br />
Santé pour 2008. Étant moi-même détenteur de ce titre<br />
pour l’an 2000, je lui souhaite la bienvenue dans le trio<br />
saguenayen que nous formons à présent avec Mme<br />
Caroline Deschênes, Chef Santé 2003. Il faut croire que<br />
la santé de leur clientèle est une priorité pour les chefs<br />
de notre région. Voilà <strong>qui</strong> est tout à leur honneur.<br />
Le jeudi 21 août dernier avait lieu au Club de golf<br />
St-Gédéon le souper bénéfice de la Table agroalimentaire.<br />
L’événement fut dirigé de main de maître par<br />
notre collègue le chef Louis Boivin dont les efforts furent<br />
couronnés de succès. Malheureusement, durant cette<br />
période, une surcharge de travail m’a empêché de m’y<br />
impliquer autant que je l’aurais souhaité.<br />
À ce propos, quoique je tienne la présidence de notre<br />
chapitre depuis à peine quelques mois, je me vois dans<br />
l’obligation de démissionner. En effet, mon épouse, mon<br />
f<strong>ils</strong> et moi-même sommes devenus propriétaires, depuis<br />
juin dernier, de deux restaurants ce <strong>qui</strong> mobilise tout<br />
notre temps et notre énergie. Ces deux commerces, La<br />
Québécoise et le Resto Bistro du Chef, <strong>sont</strong> notre fierté,<br />
c’est pourquoi nous voulons y investir tous les efforts<br />
que cela nécessite. <strong>Les</strong> autres chefs propriétaires de la<br />
SCCPQ comprendront mieux que <strong>qui</strong>conque l’impossibilité<br />
dans une telle situation d’assumer quelque présidence<br />
que ce soit.<br />
D’ici peu de nouvelles élections devraient palier à ce<br />
contretemps. Nous vous tiendrons au courant des prochains<br />
développements.<br />
cHAPitre Vii<br />
mauricie<br />
PAtrick GÉrôMe<br />
Président<br />
SCCPQ/Chapitre de la Mauricie<br />
La prochaine rencontre du chapitre se tiendra vers la fin<br />
septembre. Il y aura beaucoup de pain sur la planche. À<br />
venir, notre Banquet de la relève organisé conjointement<br />
avec l’École de cuisine de Trois-Rivières. Tout cela arrive<br />
à grand pas.<br />
Nos Délices d’automne ont encore une fois connu un<br />
très grand succès cette année. Plus de 50,000 visiteurs<br />
<strong>sont</strong> venus assister aux démonstrations culinaires de<br />
nos chefs et déguster leurs créations. On y a aussi tenu<br />
quelques combats de chefs amicaux pour le plus grand<br />
plaisir de la clientèle.<br />
Enfin, nous avons tenu notre croisière sur le St-Maurice<br />
dont vous aurez un aperçu photographique plus avant<br />
dans votre Pot-au-Feu.<br />
Allez les amis, à la prochaine!<br />
cHAPitre Viii<br />
montérégie<br />
JAcques dePerriAux<br />
Président<br />
du Chapitre de la Montérégie<br />
Au moment d’écrire ces lignes, tous les professionnels<br />
du Québec étaient littéralement submergés, en pleine<br />
période d’activités touristiques et de grands festivals…<br />
Mes collègues étant en grande effervescence, par<br />
conséquent, nos activités de chapitre, elles, restaient au<br />
point mort. <strong>Mais</strong> allons y voir de plus près!<br />
Au nouveau Marché public Frontenac,<br />
c’est à chacun son marché…<br />
Suite à l’initiative de la DeC Centre-Sud/Plateau Mont-<br />
Royal et en partenariat avec la Table de concertation<br />
locale, le tout nouveau Marché public Frontenac a été<br />
créé dans ce secteur de Montréal, afin de diversifier les<br />
menus familiaux et d’y promouvoir les produits des petits<br />
producteurs ainsi que l’offre de fruits et légumes frais. Il<br />
se tient donc tous les samedis, du 31 mai au 11 octobre,<br />
de 10 à 16 h. Vous pourrez obtenir plus d’information sur<br />
cette activité et son développement en consultant leur<br />
site au www.marchefrontenac.com<br />
À chaque semaine, de nombreux chefs y <strong>sont</strong> invités.<br />
Le samedi 9 août dernier, c’était au tour du chef André<br />
Loiseau, du restaurant Carte Blanche, et de votre<br />
humble serviteur à relever un amical défi culinaire,<br />
en toute camaraderie. <strong>Les</strong> produits du marché qu’on<br />
présentait ce jour-là donnèrent ainsi lieu à un échange<br />
bien français et fort en gueule <strong>qui</strong> a permis au public de<br />
découvrir avec nous de nouveaux producteurs et… de<br />
nouvelles recettes. Tout compte fait, André et moi nous<br />
sommes bien amusés.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 9
Notre collègue André Loiseau du restaurant Carte Blanche,<br />
en compagnie d’un assistant improvisé,M. Dupupet, prêt à<br />
faire déguster son fameux magret de canard.<br />
Deux chefs sur le point de relever un autre défi culinaire :<br />
André Loiseau et Jacques Deperriaux.<br />
À venir…<br />
<strong>Les</strong> 27 et 28 septembre prochain, nous serons de retour<br />
au Rendez-vous des papilles de Saint-Hyacinthe, en<br />
compagnie de nos amis Richard Mar<strong>qui</strong>s, Diane Côté,<br />
André Loiseau de Montréal et de nombreux autres chefs<br />
de cette splendide région. L’événement grandit d’année<br />
en année et, à la prochaine édition, on y présentera<br />
un tout nouveau chapiteau <strong>qui</strong> abritera un concours<br />
de cuisine <strong>qui</strong> va réjouir toute la famille, deux combats<br />
de chefs et de nombreuses démonstrations. Comme on<br />
le voit, cette activité prend une place de plus en plus<br />
importante dans la région.<br />
En octobre, une assemblée générale se tiendra durant<br />
laquelle nos membres se réuniront en vue de l’élection<br />
du conseil d’administration régional. Nous espérons vous<br />
y retrouver en grand nombre. À cet effet, vous recevrez<br />
ultérieurement, par courrier, une convocation.<br />
Bon début d’automne à toutes et à tous!<br />
3,5" l x 1,5" h<br />
10 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
cHAPitre x<br />
lanaudière<br />
bruno GAGnÉ<br />
Président<br />
SCCPQ/Chapitre de Lanaudière<br />
<strong>Les</strong> Fêtes Gourmandes de Lanaudière se <strong>sont</strong> tenues<br />
au cours de la fin de semaine du 21 au 24 août dernier.<br />
Ce samedi-là, notre collègue Julie Bussière a concocté<br />
un repas pour 110 convives <strong>qui</strong> fut servi sous l’un des<br />
chapiteaux du site. <strong>Les</strong> clients ont fort apprécié les<br />
agapes dont on les a gratifiés. L’é<strong>qui</strong>pe formée par<br />
des membres de notre chapitre était constituée de<br />
Mme Geneviève Longère, Jean-Michel Maître et votre<br />
humble serviteur. Nous nous sommes donc empressés<br />
pour prêter main forte à Julie dans le dressage des<br />
assiettes. Nous avons eu un plaisir fou à travailler<br />
ensemble.<br />
Dans l’ordre habituel, Jean-Michel Maître,<br />
Geneviève Longère et Bruno Gagné.<br />
On voit ici le chef Bruno Gagné surveillant attentivement<br />
Audray, l’une des étudiantes de l’Académie<br />
de tourisme et d’hôtellerie de Lanaudière.<br />
J’annonce à tous les membres de notre région que<br />
nous communiquerons bientôt avec eux en vue<br />
d’organiser notre premier gala. On leur expliquera alors<br />
le processus qu’on a privilégié pour l’élection de nos<br />
premiers détenteurs des titres honorifiques de l’année<br />
au Chapitre de Lanaudière.<br />
On aperçoit ici le chef Bruno Gagné en action. Le public<br />
reste toujours aussi fasciné par ces démonstrations de savoir<br />
faire culinaire. On voit aussi, derrière Bruno, Manon, une<br />
autre étudiante de l’Académie de Lanaudière.
le droit au menu<br />
M e AndrÉe tAlbot<br />
Avocate et médiatrice<br />
VouS PenSez ACQuÉRiR un iMMeuBLe SouS Peu?…<br />
Devez-vous faire expertiser cet immeuble avant l’achat?<br />
La loi ne vous y oblige pas. Cependant, la loi dit que<br />
vous devez agir en personne prudente et diligente…<br />
Pourquoi donc engager un expert? C’est que ce dernier<br />
pourra vous éviter des surprises puisque son rôle est<br />
de vérifier s’il y a des vices apparents ou des problèmes<br />
à cet immeuble. La loi va définir le vice apparent<br />
comme étant décelable à l’œil nu, sans avoir besoin de<br />
recourir à un expert. Seront donc considérés comme<br />
vices apparents, un trou dans le toit, une fissure que je<br />
vois dans le solage, pour ne nommer que ceux là.<br />
Dans la loi, le vendeur doit garantir à l’acheteur que<br />
l’immeuble est exempt de vices cachés. C’est ce qu’on<br />
appelle la garantie de qualité. La loi tient même le vendeur<br />
pour responsable des vices cachés et ce, même<br />
s’il ne les connaissait pas au moment de la vente. Le<br />
vice doit rendre la chose impropre à l’usage auquel on<br />
la destine ou <strong>qui</strong> en diminue considérablement l’utilité,<br />
de telle sorte que l’acheteur ne l’aurait pas achetée ou<br />
n’en aurait pas payée un prix aussi élevé.<br />
Un vice est caché quand on ne peut le voir après avoir<br />
fait un examen prudent et diligent. Il ne s’agit pas de<br />
démolir un mur, ni de creuser… Plusieurs exemples peuvent<br />
être donnés :<br />
•<br />
•<br />
Un sous-sol est entièrement fini et les murs <strong>sont</strong><br />
en gyproc. Il est donc impossible de voir s’il y<br />
a une fissure souterraine ou si le drain français<br />
fonctionne. Ainsi, s’il y avait infiltration d’eau,<br />
même un expert ne pourrait le voir.<br />
Un réservoir d’huile a été laissé dans le sol après<br />
une conversion au système électrique et l’huile<br />
de ce réservoir a contaminé le sol de votre<br />
immeuble. Encore une fois, il est impossible de<br />
le voir sans creuser et faire analyser le sol.<br />
Veuillez noter qu’il est possible pour le vendeur d’exclure<br />
ou de limiter cette garantie légale. Il ne pourra le<br />
faire à moins d’avoir dénoncé les vices qu’il connaissait<br />
ou ne pouvait ignorer. L’exception à cette règle est la<br />
vente aux risques et pér<strong>ils</strong> de l’acheteur.<br />
Si le vice est caché, le recours de l’acheteur contre le<br />
vendeur pourra différer. L’acheteur pourra choisir entre<br />
demander la résiliation du contrat de vente, donc la<br />
restitution du prix de vente en retour de l’immeuble.<br />
L’acheteur peut également demander la diminution du<br />
prix de vente. La diminution correspond habituellement<br />
au montant pour corriger le vice. Enfin, l’acheteur pourra<br />
faire un recours en dommages-intérêts si le vendeur<br />
connaissait ou était présumé connaître le vice mais<br />
ne l’a pas dénoncé. Il est de plus très important pour<br />
l’acheteur, avant de prendre son recours, de dénoncer<br />
au vendeur le vice qu’il découvre dans un délai raisonnable.<br />
Le délai commence à courir, lorsque le vice<br />
apparaît graduellement, du jour où l’acheteur a pu en<br />
soupçonner la gravité et l’étendue.<br />
Si le vice est apparent, le recours de l’acheteur pourra<br />
être fait contre l’expert si celui-ci ne l’a pas vu. Par<br />
contre, si l’immeuble est âgé, il est prudent de le faire<br />
expertiser et la Cour a, à maintes reprises, déclaré que<br />
l’acheteur n’a pas été prudent s’il ne l’a pas fait. Dans<br />
plusieurs de ces cas, la Cour a rejeté le recours de<br />
l’acheteur contre le vendeur.<br />
Comment choisir votre expert? Encore aujourd’hui,<br />
aussi surprenant que cela puisse paraître, n’importe <strong>qui</strong><br />
peut se déclarer expert en bâtiment. Il faut donc choisir<br />
un professionnel <strong>qui</strong> a une formation pertinente et il<br />
est essentiel que votre expert soit assuré. Demandez-lui<br />
avant toute chose cette preuve d’assurance.<br />
Il est toujours étonnant de constater que quelqu’un <strong>qui</strong><br />
achète une voiture usagée ira presque toujours à son<br />
garage pour la faire vérifier avant de l’acquérir. Par<br />
contre, lorsqu’il s’agit de l’achat le plus important, certaines<br />
personnes hésitent encore…<br />
Me Andrée Talbot, Avocate et médiatrice<br />
570, boulevard Roland-Therrien, bureau 203<br />
Longueuil (Québec) J4H 3V9<br />
Téléphone : 450 463-3339<br />
Télécopieur : 450 463-5560<br />
Courriel : andree.talbot@bellnet.ca<br />
Me Talbot est avocate et conseillère juridique de la<br />
Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 11
La septième édition de cet<br />
événement, avec son slogan<br />
« Festival, Bières et Plaisirs », a permis<br />
à une vingtaine de nos membres de<br />
participer aux démonstrations du<br />
Chapiteau des Saveurs.<br />
Avec savoir-faire, <strong>ils</strong> ont proposé des délices<br />
gastronomiques à préparer en toute simplicité.<br />
Ils ont par le fait même illustré avec brio le volet<br />
« Plaisir » du slogan :<br />
- Plaisir de partager leurs connaissances;<br />
- Plaisir de rencontrer des gens;<br />
- Plaisir de fraterniser entre eux et avec<br />
le public.<br />
Chaque démonstration culinaire, d’une durée<br />
de trente minutes, tant en pâtisserie qu’en<br />
cuisine, a permis de transmettre cette joie de<br />
vivre que l’on retrouve toujours en cuisinant pour<br />
les amis ou entre nous.<br />
La partie de la journée réservée aux « Petits<br />
Cuistots » visant à initier des jeunes de 3 à 10 ans<br />
aux plaisirs de la bonne nourriture, a également<br />
connu un grand succès.<br />
Pour une deuxième année consécutive,<br />
l’organisation de cette fin de semaine était<br />
sous la présidence d'honneur du chef François<br />
Pellerin, co-propriétaire du restaurant Fourquet<br />
Fourchette (Chef cuisinier national de l’année<br />
2007 de la SCCPQ).<br />
Bières et produits du terroir étaient bien sûr à<br />
l’honneur et le professionnalisme des chefs,<br />
incontestable !<br />
D’ores et déjà, l’invitation vous est lancée, à<br />
toutes et à tous, de vous joindre à nous pour<br />
l’édition 2009.<br />
12 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
La Fête Bières et sAVeUrs à ChambLy<br />
Deux chefs d’une indiscutable notoriété,<br />
MM. jean-Paul Grappe et Pierre Vaillon.<br />
Le chef Yves Davignon, récipiendaire du Prix<br />
Chef Santé 2008 en compagnie de Denis<br />
Pa<strong>qui</strong>n, coordonnateur de l’événement.<br />
M. Richard Mar<strong>qui</strong>s, chef propriétaire du restaurant<br />
L’espiègle de Saint-Hyacinthe, devant un groupe<br />
de spectateurs attentifs.<br />
Photographe: M. Pascal Kanemy<br />
Cell. 514 808-8414 courriel : pkanemy@notezbien.ca
un groupe de chefs s'est réuni entre les démonstrations afin de poser pour la postérité. Dans l’ordre habituel :<br />
Luc Laperrière, Pierre Vaillon, jean-Paul Grappe, olivier Roger, André Loiseau, Richard Mar<strong>qui</strong>s et Denis Pa<strong>qui</strong>n.<br />
Le chef Philippe Castel, directeur du Chapitre<br />
de Québec, en pleine action… et un peu plus<br />
de piquant, s’il-vous-plait!<br />
Le chef copropriétaire du restaurant<br />
Fourquet Fourchette de<br />
Chambly, M. François Pellerin,<br />
était aussi président d’honneur de<br />
la Fête Bières et Saveurs en 2007<br />
et 2008.<br />
Représentant sa belle région<br />
des Cantons de l’est, le chef<br />
jean-Luc Mouillon s’est joint à<br />
ses collègues pour cette célébration<br />
de la saveur.<br />
Fort apprécié du public de<br />
la Fête, le jeune chef Patrick<br />
<strong>Leblanc</strong> faisait une première<br />
apparition à l’un de nos événements.<br />
Le chef Bruno Gagné,<br />
propriétaire de Au Parfum<br />
de la nature à Rawdon,<br />
pose devant les rapides<br />
de Chambly.<br />
Mme Kim Houle-Ayotte<br />
de l’Auberge Godefroy de<br />
Bécancour, aussi détentrice<br />
du titre d’Apprentie pâtissière<br />
de l’année 2008, démontre<br />
une étonnante dextérité à tout<br />
instant.<br />
Le jeune sous-chef de<br />
l’Auberge Godefroy, M.<br />
Cédrick Désilets, s’impliquait<br />
pour une première fois dans<br />
une activité nationale.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 13
Tablier de chef de qualiTé<br />
La CHRONIQuE DE nos MeMbres d’Honneur<br />
Facile d’entre- tien<br />
APRèS un ÉTÉ désespérément<br />
pluvieux, nous voici de<br />
retour à cette rubrique dont<br />
la raison d’être, je vous le rappelle,<br />
est de faire circuler les<br />
nouvelles entre les membres<br />
d’honneur de la Société des<br />
chefs du Québec, de garder le contact entre ceux et<br />
celles que vous avez côtoyés durant de longues années.<br />
De ce fait, il devient assez inutile de préciser jusqu’à<br />
quel point l’information que vous nous transmettez est<br />
importante. Rien à voir avec le message pré-enregistré<br />
de Bell Canada <strong>qui</strong> dit, sans grande conviction : « Votre<br />
appel est important pour nous… » car nous, c’est vrai!<br />
un MoDèLe À SuiVRe<br />
En dépit d’un EURO très et beaucoup trop fort à mon<br />
goût, je suis tout de même allé passer récemment deux<br />
mois en France, visites familiales et amicales…, mais<br />
aussi instructives. J’ai entre autres rencontré des professeurs<br />
et des élèves de l’école hôtelière <strong>Les</strong> Diguières de<br />
Grenoble. Enseignement strict, les étudiants doivent se<br />
présenter rasés de frais, cheveux coupés, chemise et<br />
cravate, etc. De plus, <strong>ils</strong> doivent savoir dire bonjour et<br />
merci à bon escient. <strong>Cuisines</strong> super propres, service de<br />
salle de grande qualité… J’ai même participé comme<br />
juge au concours de fin d’année et, je dois l’admettre<br />
en toute honnêteté, tout était à la hauteur de cette<br />
maison d’enseignement.<br />
ViSiTe À L’AMi PATRiCK<br />
Je me suis aussi rendu chez notre collègue Patrick<br />
Tréard, ex-chef exécutif de l’Hôtel de la Montagne et<br />
des Beaux jeudis, maintenant installé dans un coin<br />
magnifique de Tarn. Son « café couette », Le Presbytère<br />
de Cestayrols, sis au cœur des bastides et des vignobles<br />
de Gaillac, est d’ores et déjà, pour les touristes<br />
en général et pour ses amis en particulier, un arrêt<br />
incontournable. Il s’agit d’un véritable presbytère du<br />
13 e siècle niché dans le triangle d’or d’Albi, Gaillac et<br />
Cordes-sur-Ciel.<br />
Patrick et son épouse Lara ont maintenant le plaisir<br />
d’offrir à leurs visiteurs certains plats <strong>qui</strong>, il y a peu de<br />
temps encore, leur manquaient… et, naturellement, le<br />
tout fort bien arrosé. Par exemple, la tête de veau. La<br />
région peut aussi vous proposer des visites fort intéressantes<br />
dans les vignobles régionaux ou à la distillerie<br />
du Pineau de Charentes « Château Beaulon », dotée<br />
d’un parc de toute beauté avec, à ne pas manquer,<br />
les « fontaines bleues ». Mme Thomas, la propriétaire,<br />
avait reçu à sa table, deux jours avant ma visite, notre<br />
ami Michel Deret accompagné de ses élèves finissants<br />
de l’Académie d’hôtellerie et de tourisme de Lanaudière.<br />
Cette charmante dame m’a fait cadeau d’une bouteille<br />
millésimée de son fameux Pineau… qu’égoïstement, je<br />
réserve pour une grande occasion.<br />
14 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Pierre VAillon<br />
Représentant des membres d’honneur<br />
SCCPQ<br />
Le Presbytère de Cestayrols<br />
C’est la tête et le cœur plein de beaux et bons souvenirs,<br />
avec quelques kilos en plus, que je reviens parmi vous…<br />
mais comment pourrait-on décemment résister à tant<br />
d’excellentes choses lorsque l’on est gourmand?<br />
J’attends donc de vos nouvelles que je me ferai une<br />
joie de communiquer à vos confrères et consœurs. Je<br />
vous remercie et anticipe le plaisir de notre prochaine<br />
rencontre.<br />
Un lancé oU Un lancement !<br />
les talents de GUy lafleUr sUr la Glace…<br />
oU en restaUration.<br />
Le jeudi 31 juillet dernier, quelques membres de l’exécutif<br />
du Chapitre de Montréal figuraient sur la liste<br />
des invités à l’inauguration du Resto-bar Bleu-Blanc-<br />
Rouge, situé au 399, boulevard Labelle, à Rosemère.<br />
C’est M. Guy Lafleur, propriétaire du resto, et son chef<br />
exécutif Marc Laroque, aussi membre de la Société<br />
des chefs, <strong>qui</strong> les ont reçus, secondés par les deux<br />
sous-chefs MM. Sylvain Talbot et Alain Poirier. M. Lafleur<br />
était en compagnie de son f<strong>ils</strong> Martin pour recevoir les<br />
invités. Aux dires du chef, le nouveau restaurant offrira<br />
des plats accessibles à toutes les bourses. Nous leur<br />
souhaitons beaucoup de travail et, donc, une grosse<br />
clientèle d’habitués. Pour sa part, M. Lafleur nous a<br />
assuré que la cuisine et le service seraient à la hauteur.<br />
Ce dont nous ne doutons nullement !<br />
Dans l’ordre habituel, MM.<br />
Sylvain Talbot, sous-chef au<br />
Resto-bar Bleu-Blanc-Rouge,<br />
Denis Pa<strong>qui</strong>n, Alain Poirier,<br />
Pasquale Marzano et Gilles<br />
DesChênes.<br />
De gauche à droite, MM.<br />
Marc Laroche, chef exécutif<br />
du Bleu-Blanc-Rouge, Denis<br />
Pa<strong>qui</strong>n, Gilles Deschênes,<br />
Martin Lafleur et son père Guy,<br />
propriétaire de l’endroit.<br />
Dans l’ordre, MM. Denis Pa<strong>qui</strong>n,<br />
l’inoubliable hockeyeur Jean<br />
Béliveau et Pasquale Marzano.<br />
À gauche, le chef Pasquale<br />
Marzano, en compagnie de<br />
M. Guy Lafleur.
PROfIL d’un cHeF<br />
monsieur marc laroche<br />
Chef exécutif du<br />
Bleu Blanc Rouge Resto-Bar<br />
Fort d’une expérience<br />
de plus de 28 années, le chef Marc Laroche a préparé<br />
des mets pour un nombre incalculable de personnes,<br />
y compris des athlètes, des chefs de renommée internationale,<br />
des célébrités, tant locales qu’étrangères, et<br />
des dirigeants politiques. Depuis les tout débuts de sa<br />
carrière, sa passion pour la gastronomie accède à son<br />
plein épanouissement surtout lorsqu’il se consacre à la<br />
cuisine régionale des Laurentides, le coin de pays <strong>qui</strong><br />
l’a vu naître.<br />
En 1980, après avoir obtenu un diplôme en Pâtisserie<br />
de l’institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, le<br />
chef Laroche accepte un poste saisonnier à l’hôtel<br />
Keltic Lodge du parc national des Hautes-Terres-du-<br />
Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. <strong>Les</strong> sept étés passés<br />
là-bas lui ont notamment permis d’élargir ses horizons<br />
culinaires au-delà de la pâtisserie et d’explorer l’aspect<br />
créatif de son art. Il finit par opter pour la cuisine<br />
française, lui insufflant une saveur locale, lui permettant<br />
aussi de révéler les poissons et fruits de mer de la région.<br />
En ’85, cette expérience favorable le poussa à se doter<br />
du Sceau rouge, diplôme de cuisine inter-provinciale.<br />
En basse saison, notre chef cultivera patiemment ses<br />
talents dans d’autres établissements, tel l’élégant Hôtel<br />
MacDonald d’Edmonton.<br />
En 1987, Marc Laroche revient définitivement au<br />
Québec. Il sera d’abord sous-chef, puis chef exécutif<br />
au Chantecler de Sainte-Adèle. Il y perfectionnera ses<br />
compétences et y acquerra une solide expérience<br />
dans la gestion des diverses composantes du Service<br />
de restauration hôtelière. C’est aussi durant cette<br />
période qu’il remporte une médaille d’or en « Cuisine<br />
chaude » au Grand salon d’art culinaire du Québec.<br />
On reconnaîtra son immense talent en lui offrant d’être<br />
l’hôte du Congrès national de la Société des chefs du<br />
Québec.<br />
Après six années au Chantecler, le chef Laroche met le<br />
cap un peu plus au nord. En ’93, il devient chef exécutif<br />
à la Station Mont-Tremblant d’intrawest.<br />
Au cours des douze années <strong>qui</strong> vont suivre, il sera<br />
directeur du Service des aliments et boissons en même<br />
temps que chef exécutif. Entre autres travaux, il ouvrira<br />
le restaurant Grand Manitou, ce joyau haut perché de<br />
la Station Mont-Tremblant. Il sera en charge du Service<br />
de traiteur et des multiples réceptions du lieu. Dès son<br />
ouverture, il est chef exécutif du Centre des congrès<br />
Tremblant où il aura l’honneur de servir quelques<br />
personnalités notables telles Paul Bocuse, Jacques<br />
Villeneuve et le Premier ministre Lucien Bouchard.<br />
Il peut s’enorgueillir à bon droit d’avoir géré le Service<br />
des événements de la Coupe du monde de ski pendant<br />
une décennie. C’est encore lui <strong>qui</strong> sera responsable de<br />
la table du Sommet du G8 en ’99. Cette année-là vit<br />
passer le président Bill Clinton et notre premier-ministre<br />
canadien, Jean Chrétien. C’est aussi sous son règne<br />
que les lecteurs du magazine Snow Country décernèrent<br />
au Mont-Tremblant le titre de meilleure destination<br />
de l’est de l’Amérique du Nord, en rapport avec les<br />
créations culinaires servies sur la montagne.<br />
En 2005, M. Laroche est exécutif au Château Beauvallon.<br />
Il est donc en charge de toutes les facettes du Service<br />
de restauration. Sa carrière l’amène ensuite dans la<br />
région de Montréal où il travaille comme directeur<br />
régional d’une compagnie de Gestion en restauration,<br />
ainsi que comme chef de cuisine pour Daniel Choquette<br />
Traiteur.<br />
<strong>Les</strong> amateurs de hockey reconnaîtront sans peine le chef<br />
Marc Laroche en compagnie de son patron, l’inimitable<br />
Guy Lafleur.<br />
Depuis juin 2008, le chef Laroche dirige la brigade du<br />
Bleu Blanc Rouge Resto-Bar. M. Guy Lafleur, propriétaire<br />
de l’endroit et ex-hockeyeur vedette du Canadien de<br />
Montréal, ainsi que sa famille, ont confiance que Marc<br />
Laroche fera de leur nouvel établissement, LA place<br />
par excellence à Rosemère. À la Société des chefs du<br />
Québec, nous endossons parfaitement ces attentes. Le<br />
chef Laroche est un artiste culinaire dont la réputation<br />
n’est plus à faire.<br />
Marc Laroche, chef exécutif<br />
Bleu Blanc Rouge Resto-Bar<br />
3999, boulevard Labelle<br />
Rosemère (QUÉBEC) J7A 3T2<br />
Pour réservation : 450 437-6610<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 15
P a R E N T S E T E N f a N T S ,<br />
une MêMe VocAtion…<br />
Tant dans la ville que sur tout le<br />
territoire du Québec, parler des<br />
Boulay, père et f<strong>ils</strong>, c’est<br />
aussi parler d’une quasi tradition<br />
car leur entreprise de restauration<br />
ne repose plus uniquement sur les<br />
épaules du père sinon aussi sur les<br />
promesses du f<strong>ils</strong>. Leur restaurant, Le<br />
Saint-Amour, qu’<strong>ils</strong> possèdent<br />
en copropriété avec leur partenaire<br />
de toujours, M. Jacques Fortier, est<br />
le point central où convergent les<br />
nombreux talents de ce formidable<br />
trio. Toujours à l’avant-garde, l’établissement<br />
jouit d’une reconnaissance<br />
certaine auprès d’une armée<br />
de gourmands <strong>qui</strong> leur arrivent des<br />
quatre coins du globe.<br />
Au demeurant, leur cellier de quelque<br />
10 000 bouteilles offre un éventail<br />
extraordinaire de découvertes<br />
viniques. À cet égard, le concours<br />
Carte d’Or, édition de 2002, faisait<br />
du Saint-Amour son lauréat<br />
régional, alors que l’édition 2005<br />
leur décernait la palme au niveau<br />
provincial.<br />
Côté père<br />
Assis à une table de leur restaurant, Le<br />
Saint-Amour, le chef propriétaire Jean-<br />
Luc Boulay, en compagnie de son f<strong>ils</strong><br />
Frédéric.<br />
16 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Fixons pour commencer les grands<br />
traits de la carrière de Jean-Luc<br />
Boulay. Et tout d’abord, sur quoi<br />
donc, croyez-vous, repose la créativité<br />
de ce maître homme ? Vous<br />
l’aurez deviné, sur une formation<br />
académique et sur une pratique<br />
hors du commun que son détenteur<br />
va sans cesse perfectionnant.<br />
Contrairement au credo de l’heure,<br />
en vogue au CQRHT, il semble bien<br />
que, dans la famille Boulay, on ait<br />
une foi absolue en une solide formation<br />
académique qu’on poussera<br />
par la suite le plus loin qu’on peut,<br />
et qu’on s’obstinera à compléter, à<br />
parfaire et à peaufiner par des stages<br />
de perfectionnement, jusqu’à<br />
atteindre les sommets de qualité<br />
que l'on sait, et <strong>qui</strong> prouvent l’indéniable<br />
valeur de la démarche. C’est<br />
ça être possédé d’une passion !<br />
De 1971 à 1973, M. Boulay fait son<br />
apprentissage de cuisine au restaurant<br />
Hôtel Le Dauphin à Saint-<br />
Pierre-des-Nids en France. Durant<br />
cet apprentissage, il obtient son<br />
diplôme de cuisine (CAP) et termine<br />
en première place au concours du<br />
meilleur apprenti en cuisine de sa<br />
promotion et la troisième place au<br />
concours de France. Voilà <strong>qui</strong> n’est<br />
pas mal du tout, n’est-ce pas ?<br />
C’est en 1976 qu’il arrive au Québec<br />
où il officiera au Loews Le Concorde,<br />
tout d’abord comme chef saucier,<br />
puis garde-manger et enfin responsable<br />
du restaurant Le Bœuf<br />
Charolais. C’est en 1978 que commencera<br />
la grande et belle aventure<br />
du Saint-Amour <strong>qui</strong> se poursuit<br />
encore aujourd’hui.<br />
Dans l’ordre habituel, Mme Chirac et M.<br />
Jacques Fortier, associé dans l’entreprise<br />
avec Jean-Luc, l’honorable Jacques<br />
Chirac et Jean-Luc Boulay.
En quête constante de progrès,<br />
il participera dès lors, à chaque<br />
année, à différents séminaires à<br />
Montréal, sur le travail du chocolat,<br />
les pâtisseries et les entremets glacés.<br />
Auprès de quelques-uns des<br />
meilleurs ouvriers de France, tels Joël<br />
Béllouet, Jacques Bélanger, Serge<br />
Breda et Jean-Michel Pérruchon,<br />
il a accumulé au fil des ans une<br />
bonne douzaine de sessions à l’École<br />
Lenôtre à Paris, institution supervisée<br />
par le réputé Joël Robuchon. En<br />
’98, sous la férule de notre collègue<br />
Carlo Zopeni, il approfondit aussi la<br />
cuisine italienne; en ’99, il tâte un<br />
peu de la cuisine bio-végétarienne<br />
avec Jean Montagard et, en 2000, il<br />
s’attèle avec passion sur un cours de<br />
chimie culinaire à l’université Laval.<br />
Parallèlement à tout cela, notre<br />
chef a trempé dans l’édition de plus<br />
d’une demi-douzaine de bou<strong>qui</strong>ns ;<br />
il est membre de plusieurs associations<br />
professionnelles au Québec et<br />
ailleurs ; il s’active en permanence<br />
soit comme juge pour diverses compétitions,<br />
comme conférencier ou<br />
encore en présentant des démonstrations<br />
culinaires visant à informer et<br />
à faire évoluer notre gastronomie.<br />
Comme vous pouvez le constater,<br />
avec une personnalité comme celle<br />
d’un Jean-Luc Boulay nous sommes<br />
à des années-lumière de l’inaccessible<br />
tête d’affiche. Notons au passage<br />
que tant le père que le f<strong>ils</strong> restent<br />
sensibles à la réalité vécue par leur<br />
communauté professionnelle et que<br />
les deux <strong>sont</strong> activement engagés<br />
dans l’avancement non seulement<br />
de leur carrière mais encore de la<br />
gastronomie de chez nous.<br />
Côté f<strong>ils</strong><br />
On voit ici Frédéric en<br />
compagnie de Michel<br />
Bras, lors d’un stage de<br />
perfectionnement <strong>qui</strong> lui a<br />
permis de travailler sous les<br />
instructions du grand maître.<br />
Bilan actuel : 15 années en industrie<br />
de restauration dont 6 au Saint-<br />
Amour. « Tel père, tel f<strong>ils</strong> », depuis<br />
2000, Frédéric est diplômé (DEC) en<br />
Technique de gestion des services alimentaires<br />
et restauration du Collège<br />
Mérici. Alors qu’en 2003 le père était<br />
élu Chef cuisinier national de la<br />
SCCPQ, le f<strong>ils</strong> lui répondait en 2006<br />
au niveau régional pour le Chapitre<br />
de Québec. En 2004, il obtenait aussi<br />
le prix Aliment du Québec dans<br />
la catégorie Reconnaissance à la<br />
relève gastronomique.<br />
Posant les pieds dans les traces de<br />
papa, il collectionnera lui aussi les<br />
expériences de travail enrichissantes<br />
et les stages dans des maisons<br />
réputées : le Louis XV (3 macarons<br />
Michelin), Joël Robuchon (2 macarons),<br />
La Palme d’or (2 macarons),<br />
Alain Lurcca (2 macarons), Jacques<br />
Chibois (2 macarons) et Michel Bras<br />
(3 macarons).<br />
Père et f<strong>ils</strong> interviennent régulièrement<br />
comme enseignant en Cuisine<br />
actualisée dans la plupart des écoles<br />
hôtelières de la région. Pour sa<br />
part, Frédéric est passionné par une<br />
cuisine savoureuse, gourmande et<br />
généreuse dans le respect des produits<br />
utilisés. Il optera donc d’emblée<br />
pour une gastronomie typiquement<br />
québécoise, une cuisine<br />
confectionnée à partir de techniques<br />
françaises, certes, mais composée<br />
presque exclusivement des<br />
produits de notre terroir.<br />
Il faudrait voir auprès des Junior<br />
Thériault, médaillé d’argent de<br />
la Relève Serge-Bruyère ; Nicolas<br />
Drouin, Apprenti cuisinier SCCPQ<br />
2008 et médaillé d’or au Mondial<br />
des métiers 2007 (au Japon) ; Éric<br />
<strong>Les</strong>sard, Nancy Boivin et Sébastien<br />
Ouimet, tous trois médaillés d’argent<br />
au Concours des apprentis SCCPQ<br />
et Frédéric Trempe, Apprenti cuisinier<br />
national SCCPQ en 2003… Il<br />
faudrait s’informer auprès de chacun<br />
d’eux sur la très haute estime<br />
qu’<strong>ils</strong> portent aux Boulay, père et<br />
f<strong>ils</strong>. Il faudrait aussi mesurer la gratitude<br />
qu’<strong>ils</strong> ont envers ces grands<br />
professionnels. On conclurait alors<br />
que beaucoup de nos chefs propriétaires<br />
et de nos professionnels<br />
actuels auraient grand avantage à<br />
suivre leur exemple et à encourager<br />
de façon concrète notre relève.<br />
<strong>Les</strong> Boulay, père et f<strong>ils</strong>, <strong>sont</strong> l’exemple<br />
le plus probant qu’investir dans<br />
cette force vive que <strong>sont</strong> nos jeunes<br />
talents, peut rapporter à moyen<br />
et long termes… et pas seulement<br />
qu’en signe de piastre !<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 17
Ma TaBLE EST MISE en PerMAnence…<br />
Assis, Cédric Désilets, sous-chef à l’Auberge Godefroy de<br />
Bécancour et Mélanie Provençal du Club Saint-Denis de<br />
Montréal, derrière, Patrick <strong>Leblanc</strong> des <strong>Cuisines</strong> <strong>Leblanc</strong> à<br />
Brossard, Luc Laperrière chef exécutif du Bistro Macpherson<br />
à Bromont et Hugo Larouche, chef exécutif du Fourquet<br />
Fourchette du Palais des Congrès de Montréal.<br />
3,25" l x 2,5" h<br />
18 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
MArio GinGrAs<br />
Agent permanent<br />
SCCPQ<br />
Nos cinq mascottes de la page couverture, <strong>qui</strong> posent<br />
fièrement devant la célèbre fontaine La joute de l’artiste<br />
québécois Jean-Paul Riopelle, <strong>sont</strong> en fait cinq<br />
jeunes professionnels que nous avons sélectionnés pour<br />
le dynamisme dont chacun d’eux a fait preuve depuis<br />
leur adhésion à la Société des chefs du Québec. Tout<br />
d’abord, Cédric Désilets est un boulimique de l’art<br />
culinaire. Sa passion l’amène à s’impliquer dans toutes<br />
les activités que lui propose la SCCPQ, tant dans son<br />
Chapitre de la Mauricie qu’au niveau national. <strong>Les</strong> visiteurs<br />
de la récente Fête Bières et Saveurs ont pu le voir<br />
à l’œuvre en démonstration culinaire. Quant à Mélanie<br />
Provençal, actuellement en congé de maternité (elle dit<br />
prendre soin, intensément, de la relève). Elle est cuisinière<br />
au Club Saint-Denis. Elle était finaliste pour l’édition 2007<br />
de la Compétition des meilleurs apprentis du Québec<br />
et revint en force cette année pour y rafler la médaille<br />
d’argent en cuisine.<br />
Pour sa part, Patrick <strong>Leblanc</strong>, <strong>qui</strong> défrayait la manchette<br />
de notre chronique « Parents et enfants » dans du Pot-au-<br />
Feu de l’été dernier (vol. 19, no 2, p. 22), eh bien il a reçu,<br />
en même temps que Luc Laperrière et Hugo Larouche,<br />
la piqûre des démonstrations culinaires au Bières et<br />
Saveurs. Ils se promettent tous d’y revenir l’an prochain.<br />
Quoique les horaires et les obligations de chef exécutif<br />
du Fourquet Fourchette de M. Larouche ne lui offrent pas<br />
toujours la flexibilité désirée. <strong>Mais</strong> bon, quand l’intérêt<br />
y est, on peut toujours s’arranger avec un collègue ou<br />
avec le patron.<br />
Alors, avis aux intéressés! La Société des chefs, oui ça<br />
peut fonctionner quand on y met du sien. Alors, finies<br />
les pertes de temps à se demander et à seriner à <strong>qui</strong><br />
mieux mieux : « Adhérer… que c’est qu’ça va m’donner?<br />
» Regardez plutôt les visages et les carrières de ces<br />
cinq jeunes gens et dites-moi sans rire s’<strong>ils</strong> ont vraiment<br />
l’air au bord d’une dépression? Ah oui, incidemment, le<br />
petit Christian (3 semaines) vous envoie ses salutations et<br />
retient déjà une place au sein de la Société des chefs<br />
du Québec.<br />
Sœur Angèle a eu un coup de nostalgie le dimanche<br />
10 août dernier alors qu’elle recevait chez elle le conseil<br />
d’administration de la SCCPQ duquel elle faisait partie il<br />
y a bien une <strong>qui</strong>nzaine d’années de cela. On la voit ici<br />
en compagnie du chef Pasquale Marzano et de votre<br />
humble serviteur-plongeur.
Des nouveL<strong>Les</strong> Du Conseil d’AdministrAtion nAtionAl<br />
C’EST SOEUR ANGèLE ELLE-MêME QUI ACCUEILLIT<br />
SPONTANÉMENT SES COLLèGUES du conseil national<br />
dans sa nouvelle Petite maison champêtre, sise sur<br />
le boulevard Gouin, à Montréal. Nous tenons ici à<br />
l’en remercier chaleureusement. Cinq chapitres<br />
étaient présents en ce dimanche 10 août, à savoir<br />
ceux des Laurentides, de Lanaudière, de Montréal,<br />
de Laval et de la Mauricie.<br />
Après les premières étapes d’usage (acceptation<br />
de l’ordre du jour, lecture du code d’éthique,<br />
commentaires sur la rencontre précédente, etc.),<br />
on fit un retour sur le 55 e Gala du président de mai<br />
dernier. Le tout s’est révélé être un franc succès<br />
où on apprécia à sa juste valeur la présence du<br />
ministre <strong>Les</strong>sard. On reparla par la suite du tournoi<br />
national de golf <strong>qui</strong>, au dire de tous, est une<br />
formule gagnante <strong>qui</strong> rallie plusieurs chefs-golfeurs<br />
et parvient à dégager des surplus financiers<br />
satisfaisants. On tient à en faire un événement<br />
couru.<br />
On sollicite l’assistance des chapitres pour<br />
encourager leurs membres à participer en grand<br />
nombre aux démonstrations culinaires de la<br />
prochaine Fête Bières et Saveurs.<br />
Le président national fixe comme objectifs pour<br />
2008-2009 de favoriser une plus grande visibilité<br />
pour la SCCPQ et d’encourager le port de nos<br />
insignes tels le cordon et notre logo brodé sur les<br />
vestes.<br />
Grands changements au niveau de l’édition du<br />
Pot-au-Feu. La SCCPQ reprend possession de sa<br />
production, avec le soutien de l’Association des<br />
fournisseurs d’hôtels et restaurants (AFHR) <strong>qui</strong> va<br />
se charger du volet publicitaire. C’est M. Richard<br />
Desmarais <strong>qui</strong> en sera l’éditeur. Le contenu des<br />
textes restera sous notre contrôle. La distribution et<br />
le tirage seront revus à la hausse.<br />
Suivent les rapports des directeurs de région<br />
présents. Vous en aviez le compte-rendu dans vos<br />
« Nouvelles des chapitres ». M. St-Pierre annonce<br />
ensuite le lancement d’un projet de l’institut de<br />
tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) dont<br />
nous serons partenaire et figurerons au comité<br />
d’organisation. Ce programme intitulé Santé au<br />
menu vise, dans un premier temps, à desservir les<br />
Le conseil d'administration national, en compagnie<br />
de Mmes Adèle Girard et Lise Baillargeon du Centre<br />
québécois de ressources humaines en tourisme, lors de<br />
sa rencontre du 10 août dernier, à Montréal.<br />
collectivités. Il touchera par la suite la restauration.<br />
On veut créer un site web où la clientèle pourrait<br />
s’informer sur les façons de convertir et de bonifier<br />
des recettes en les rendant « santé »; on y trouverait<br />
des recettes standardisées; on aurait de plus accès<br />
à un forum d’échanges, etc. Un complément de<br />
formation reconnue par le Ministère de l’Éducation,<br />
du Loisir et du Sport (MELS) est aussi envisagé.<br />
Comme dernier sujet à l’ordre du jour, on passe<br />
à l’intervention de Mmes Adèle Girard et Lise<br />
Baillargeon, déléguées par le Conseil québécois<br />
des ressources humaines en tourisme (CQRHT),<br />
<strong>qui</strong> <strong>sont</strong> venues présenter leur projet de formation<br />
dans le cadre d’une (autre) norme professionnelle<br />
et pour répondre à nos questions sur le sujet. Leur<br />
projet étant parvenu à l’étape de la consultation<br />
publique, on insiste maintenant sur le fait qu’étant<br />
approuvée par un ministre, la seule référence<br />
possible en ce <strong>qui</strong> a trait à une norme serait par<br />
la suite limitée à la leur. La norme du Bureau des<br />
normes du Québec (BNQ) se trouvant de ce fait<br />
obsolète.<br />
Il est certain ici que personne ne va s’élever contre<br />
la vertu. Tous les présents <strong>sont</strong> donc d’accord qu’il<br />
convient d’encadrer la formation dans un programme<br />
d’alternance école/travail. Cependant<br />
un doute subsiste, persiste et fait tache quant au<br />
sérieux et à la validité d’un suivi en industrie. Ce<br />
doute est issu du fait indéniable que très peu de<br />
professionnels disposeront du temps nécessaire afin<br />
d’assurer ce fameux suivi. Quant à eux, MM. Jean-<br />
Paul Grappe et Léo Bérubé restent fort sceptiques<br />
à ce sujet. Alors, <strong>qui</strong> donc confirmera réellement la<br />
rectitude de la formation des candidats? On voit<br />
donc d’ici et dès maintenant le danger évident du<br />
nivellement par le bas, et ce, même à très court<br />
terme.<br />
Toutefois, à cet incontestable doute, ni Mme Girard,<br />
ni sa collègue n’ont pu apporter de réponse satisfaisante.<br />
Il semble bien plutôt que l’on compterait<br />
une fois de plus sur l’implication et l’ingéniosité des<br />
professionnels de la SCCPQ et de l’industrie pour<br />
débattre et assurer la solidité d’une démarche ultérieure,<br />
une fois le principe de cette (autre) norme<br />
reconnu de tous, évidemment.<br />
3,15" l x 1,7" h<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 19
Nouvelles technologies<br />
Nouvelles tendances<br />
Cuisine de demain<br />
Mobilier d’avant-garde
UN MONDE DE RESSOURCES<br />
LE SALON RENDEZ-VOUS HRI<br />
Du 8 au 10 Février 2009
LE COIN du liVre<br />
Titre : Québec, capitale gastronomique<br />
Auteure : Anne L. Desjardins<br />
Éditeur : <strong>Les</strong> Éditions La Presse<br />
Pour mener à terme l’ambitieux projet<br />
que représentait cette nouvelle<br />
recherche, Mme Anne L. Desjardins,<br />
chroniqueuse culinaire bien connue<br />
de la région de la capitale nationale,<br />
a travaillé de concert avec le Chapitre<br />
de Québec de la Société des chefs.<br />
Ensemble <strong>ils</strong> ont regroupé un éventail<br />
impressionnant de chefs et de producteurs<br />
(respectivement 30 et 60) pour<br />
parvenir à réunir plus de 90 recettes.<br />
<strong>Les</strong> différentes sections du livre<br />
<strong>sont</strong> répertoriées de façon originale<br />
et l’on regroupe les chefs selon des<br />
thématiques précises. Vous trouverez<br />
ainsi les « mentors » que <strong>sont</strong> Jean-Luc Boulay, Régis Hervé, Yvan Lebrun,<br />
Mario Martel, Jean Soulard et Daniel Vézina. Pour les autres identifications, la<br />
table des matières propose : « la vie d’hôtel », « ceux <strong>qui</strong> montent », « la passion<br />
d’enseigner », « partie de campagne » et « chocolat, crème double et sucre<br />
filé ». Au fil des pages, on rencontre plusieurs chefs, membres de la SCCPQ. Ce<br />
<strong>sont</strong> : Jean-Claude Crouzet, Éric Villain, Jean-François Lacroix, Yvon Godbout,<br />
22 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Titre : <strong>Les</strong> conse<strong>ils</strong> santé d’Isabelle<br />
Auteure : Isabelle Huot, Dt.P., Ph.D.<br />
Éditeur : <strong>Les</strong> Éditions Publistar<br />
Voilà, vous direz-vous, un<br />
thème bien au goût du jour…<br />
Or sachez qu’il ne reflète<br />
nullement une mode qu’on<br />
pourrait craindre passagère<br />
car la santé est bel et bien<br />
présente dans notre milieu<br />
culinaire québécois. Elle<br />
est aussi appelée à devenir<br />
une préoccupation culinaire<br />
quotidienne ou gastronomique,<br />
tant du point de vue des<br />
professionnels que de celui de<br />
la population en général. À cet égard, rappelons que, pour sa part, la Société<br />
des chefs du Québec nomme son Chef Santé depuis déjà une bonne <strong>qui</strong>nzaine<br />
d’années.<br />
Plusieurs d’entre vous avez à préparer des menus pour répondre à des besoins<br />
spécifiques et alors nos formations traditionnelles ne suffisent plus toujours à la<br />
Titre : <strong>Les</strong> secrets des sauces<br />
Auteur : Jérôme Ferrer<br />
Éditeur : <strong>Les</strong> Éditions La Presse<br />
Nous sommes ici en présence d’un petit livre tout à<br />
fait intéressant et d’une facture originale que notre<br />
collègue et membre professionnel de la Société des<br />
chefs, Jérôme Ferrer, a signé en pensant tout d’abord<br />
au grand public. Par contre, les jeunes cuisiniers (et<br />
les moins jeunes aussi) y trouveront leur compte en<br />
prenant plaisir à découvrir des sauces classiques, des<br />
accords entre mets et sauces et des recettes de sauces<br />
à tourner à la dernière minute.<br />
Une ingénieuse première partie vous aidera à repérer<br />
rapidement, par ordre alphabétique, le produit que<br />
vous voulez cuisiner. Le chef Ferrer vous propose alors<br />
une ou deux sauces d’accompagnement. Une autre<br />
section vous permettra d’orienter plutôt votre recherche<br />
à partir d’un produit. Ce sera alors de voir quelle sauce il serait préférable de<br />
confectionner.<br />
denis PA<strong>qui</strong>n<br />
Membre professionnel<br />
SCCPQ<br />
Christophe Alary, Heinrich Meesen, Nanak Chand Vig, François Blais, Frédéric<br />
Boulay, Christian Lemelin, Jean Vachon, Roland-Alain Blanchet et Alain Bolf.<br />
Viennent compléter le tableau une bonne douzaine d’autres professionnels.<br />
Si l’on se penche un peu du côté des recettes, on s’aperçoit vite qu’elles <strong>sont</strong> toutes<br />
à base de produits des régions avoisinantes, « de Portneuf à Charlevoix ». Vous<br />
comprenez alors que les liens tissés entre chefs, producteurs et transformateurs<br />
font l’objet d’un éclairage tout à fait spécial. Cette interrelation témoigne d’une<br />
synergie peu commune entre ces trois secteurs de création. L’objectif d’une<br />
gastronomie fraîcheur, basée avant tout sur le produit, y est presque palpable. De<br />
toute évidence, il est hors de question de présenter des chefs et leurs recettes en<br />
omettant de parler des artisans producteurs <strong>qui</strong> cultivent une matière première<br />
de très grande qualité. D’abondance, Mme Desjardins les fait découvrir tant et si<br />
bien que l’envie vous prendra aussitôt d’aller les visiter lors d’un prochain séjour<br />
dans leur région.<br />
Fait à noter, l’auteure suggère aussi un vin ou un alcool d’accompagnement<br />
pour chaque recette et complète le tout par des notes de dégustation. Bref, par<br />
tous ces à-côtés, le livre devient, pour <strong>qui</strong> sait s’en inspirer intelligemment, une<br />
source inépuisable de découvertes culinaires et de produits bien de chez nous.<br />
Si les chefs et les artisans, sous la houlette de Mme Desjardins, <strong>sont</strong> heureux de<br />
partager leurs connaissance, il vous revient d’en profiter!<br />
tâche. C’est ici que <strong>Les</strong> conse<strong>ils</strong> santé d’Isabelle vous seront d’une aide précieuse.<br />
Vous y trouverez une description exhaustive du rôle des aliments et de leurs effets<br />
sur la santé de vos clients. <strong>Les</strong> gras trans et saturés, les allergies alimentaires,<br />
l’anémie, l’alimentation particulière du sportif, la tension artérielle, le cholestérol…<br />
voilà autant de sujets <strong>qui</strong> l’ouvrage aborde avec simplicité, voire avec limpidité.<br />
Dès la première lecture, on apprend et l’on comprend. Car, avouons-le, il devient<br />
pour nous de plus en plus difficile d’ignorer les exigences d’une clientèle <strong>qui</strong> tient<br />
mordicus à s’alimenter de façon saine et judicieuse.<br />
Il ne s’agit pas ici d’un livre de recettes mais bien d’un ouvrage de référence très<br />
accessible, de lecture et de consultation faciles, <strong>qui</strong> vous sera d’une aide précieuse,<br />
particulièrement au moment d’élaborer vos menus. On vous y indique quels<br />
aliments il faut privilégier afin, par exemple, d’augmenter les fibres, les vitamines,<br />
les minéraux, les antioxydants ou autres. On vous y explique même les buts et les<br />
rôles de certains additifs.<br />
Alors, n’hésitez pas à adopter au plus tôt ces « conse<strong>ils</strong> d’Isabelle ». Actuellement<br />
en réédition, le livre sera à nouveau disponible sous peu.<br />
À ceux et celles en quête d’inspiration, que vous cherchiez des sauces de caractère<br />
résolument moderne, plus évolutif, du genre « gingembre et citron vert »,<br />
« cappuccino de laitue », ou encore si vous voulez vous en tenir aux grands<br />
classiques, style « escabèche » ou « grand veneur »…, vous trouverez solution à<br />
tous vos problèmes.<br />
Jérôme Ferrer fait partie de ces chefs incorrigibles <strong>qui</strong> adorent partager leur expérience<br />
avec des confrères ou, en aparté, révéler généreusement quelques-uns de<br />
ses secrets à la relève. Il a d’ailleurs aménagé à cet effet un petit local afin d’y offrir<br />
quelques petits cours des plus pratiques. Il est toujours disposé à répondre à des<br />
besoins spécifiques, surtout pour les jeunes recrues. Si la chose vous intéresse,<br />
appelez-le! N’hésitez pas à communiquer avec lui ou avec son é<strong>qui</strong>pe au www.<br />
europea.ca . Tant en pâtisserie qu’en cuisine, le chef partagera avec vous sa vision<br />
de ce que doit être l’art culinaire.<br />
Enfin, question de vous faire saliver un peu, procurez-vous son dernier opus et<br />
découvrez sa Marinade à l’écorce d’orange et de cumin, sa Sauce aux pacanes et<br />
soya, son Lait de panais, sa fine Crème de shiitake, son Caramel salé au porto…<br />
Vous serez emballé par son approche toute personnelle <strong>qui</strong> éveillera en vous la fibre<br />
gastronomique.
uN BuffET FinAncier<br />
JacqUes Vincelette<br />
Planificateur financier<br />
Avec le temps des vacances, les professionnels se<br />
retirent de la circulation et obtenir une entrevue avec<br />
l'un d'eux s'avère un défi de taille. Je vais donc plutôt<br />
vous entretenir aujourd'hui des marchés financiers<br />
actuels.<br />
Depuis la chute libre des marchés en 2001 et 2002,<br />
ce <strong>qui</strong> ne s'était pas vu depuis le «crash» de 1929,<br />
nous avons connu un répit bien mérité de 2003 à<br />
2006 inclusivement. Pour bien comprendre ce répit,<br />
je dois définir une année positive ou négative selon<br />
le mécanisme des marchés.<br />
Un indice boursier, par exemple le S&P/TSX de Toronto,<br />
représente la valeur moyenne des actions transigées<br />
à tout moment de la journée selon le prix demandé<br />
par un vendeur et celui offert par un acheteur. Donc,<br />
à la fin de décembre de chaque année, on compare<br />
l'indice de l’année en cours à celui de l'année précédente.<br />
Selon que la valeur est plus élevée ou plus<br />
basse, on parle d'une année positive ou négative.<br />
<strong>Les</strong> années 2001 et 2002 à elles seules ont connu une<br />
baisse historique variant de 40% à 70%, par rapport<br />
au sommet de l'an 2000; du jamais vu depuis 70 ans,<br />
soit en 1929-30.<br />
Quand les marchés se <strong>sont</strong> positionnés à nouveau en<br />
territoire positif, soit en 2003, tout le monde croyait<br />
que la bourse avait récupéré toutes les baisses subies<br />
depuis le début de la crise. <strong>Mais</strong> il n'en était rien. Il est<br />
vrai que les marchés avaient terminé l'année 2003 sur<br />
une note positive par rapport à l'année 2002 et non<br />
par rapport au sommet de l'an 2000. Cela signifie<br />
donc que tout le monde n'avait pas réalisé des gains<br />
à la fin de 2003.<br />
Prenons un exemple chiffré pour mieux comprendre:<br />
Investissement en 1997 10 000 $<br />
Solde en décembre 2000 14 000 $<br />
Solde en décembre 2002 8 400 $<br />
Solde en décembre 2003 9 008 $<br />
Dans cet exemple, l'investisseur a réalisé un gain de<br />
12% en 2003, ce <strong>qui</strong> constitue un excellent rendement.<br />
Malgré tout, il n'avait pas encore récupéré son<br />
capital initial.<br />
De 2003 à 2006, les marchés ont connu des rendements<br />
positifs. Malgré tout, certains investisseurs se<br />
retrouvent encore en territoire négatif par rapport à<br />
leur investissement initial.<br />
Comme j'expliquais dans ma dernière chronique, un<br />
investissement doit toujours se faire dans un esprit de<br />
long terme. Plus le terme est long, plus les rendements<br />
justifieront l'investissement.<br />
La chute des années 2001 et 2002 a créé un vide lent<br />
et difficile à rattraper. Toutefois, le rendement des dix<br />
prochaines années devrait se rapprocher davantage<br />
de la moyenne des cent dernières années comparativement<br />
à la décennie <strong>qui</strong> s'achève.<br />
Depuis le début du millénaire, le taux de rendement<br />
n'a atteint qu'un niveau bien inférieur à cette<br />
moyenne.<br />
Le S&P500 des États-Unis montre une progression<br />
de 0,5% en 7 ans. Le FTSE de Londres indique un<br />
rendement de 3% sur la même période et le CAC<br />
40 de Paris n'a offert qu'un rendement négatif de<br />
-0,8% durant ce temps.<br />
En revanche, le S&P/TSX de Toronto, lui, a progressé<br />
de 64% au cours du troisième millénaire, résultat<br />
extraordinaire et étonnant.<br />
Rappelez-vous qu’un portefeuille bien é<strong>qui</strong>libré doit<br />
partager ses investissements partout dans le monde<br />
et dans tous les secteurs de l'économie. Ainsi il profitera<br />
de toute surprise agréable et évitera tout soubresaut<br />
décevant. Donc, personne n'avait investi tous ses<br />
sous au Canada en 2002.<br />
Personne ne peut prévoir d'où viendra le prochain<br />
marché extraordinaire. Par contre, nous savons tous<br />
que nous vivons une période creuse et que les<br />
marchés financiers vont augmenter au cours des<br />
prochaines années. Il est donc temps d'investir massivement<br />
afin de profiter de la prochaine remontée.<br />
Ceux <strong>qui</strong> l'ont fait en 2002 s'en félicitent et s'en réjouissent<br />
aujourd'hui, malgré les soubresauts actuels des<br />
marchés.<br />
Je souhaite à tous un automne agréable et prospère.<br />
Jacques Vincelette, B.Sc.comm.<br />
Planificateur Financier<br />
Conseiller en Sécurité Financière<br />
Conseiller en Assurances et Rentes Collectives<br />
Représentant en Épargne Collective<br />
Conseiller Financier au conseil national SCCPQ<br />
Région de Montréal : 514 798-9530<br />
Sans frais au Québec : 1 800 851-8613<br />
Téléc. : 450 492-7492<br />
argentex@videotron.ca<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 23
Québec… Paradis de la chasse<br />
La chronique culinaire de jean-Paul Grappe<br />
Le chef Jean-Paul Grappe est membre de la Société des chefs<br />
du Québec depuis 1970. Il a été professeur et chef à l’Institut<br />
de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Auparavant, il<br />
fut chef et directeur de cuisine dans de nombreux restaurants de<br />
Montréal. Il est l’auteur de huit livres de cuisine.<br />
Le Québec est un véritable<br />
paradis pour tous les amateurs de<br />
gibier à poil et à plumes. Du nord au<br />
sud, d’est en ouest, qu’<strong>ils</strong> préfèrent les<br />
forêts, la taïga ou la toundra du Grand-Nord, les lacs ou<br />
les rivières, chasseurs et pêcheurs <strong>sont</strong> plus que choyés<br />
sur le riche territoire québécois.<br />
De tout temps, la chasse fut la grande pourvoyeuse<br />
de nos tables. Grimod de la Reynière, Brillat Savarin,<br />
Auguste Escoffier, Paul Bocuse et bien d’autres en<br />
Europe, Roger Jeannin, Abel Benquet, Pierre Garcin,<br />
André Bardet, Rodolphe Doseger, Raymond Ferry ou<br />
Marcel Beaulieu au Québec… et combien d’autres<br />
célébrités culinaires, tous, sans exception, ont vanté les<br />
délices du gibier dont la chair est plus savoureuse et<br />
plus substantielle que celle des animaux domestiques.<br />
<strong>Les</strong> animaux sauvages vivent en liberté et se nourrissent<br />
de ce <strong>qui</strong> leur convient le mieux. Leur chair a de ce fait<br />
des saveurs <strong>qui</strong> transforment un bon repas en merveilles<br />
gastronomiques. <strong>Mais</strong> avant de déguster le gibier, il<br />
faut apprendre à le respecter; entre autres, en lui donnant<br />
la chance d’échapper à la mort. C’est ce que<br />
fera le chasseur patient <strong>qui</strong> ne se permettra de tuer sa<br />
proie qu’une fois rendu à proximité. Et, si sa dextérité lui<br />
permet de gagner sur l’adversaire, il se devra d’utiliser<br />
toutes les parties de l’animal. C’est bien là le moins qu’il<br />
puisse faire pour rendre hommage à sa noblesse et à<br />
son courage.<br />
La vente du gibier sauvage sur les marchés de la restauration<br />
est interdite au Québec, sauf pour le caribou,<br />
pour lequel les Inuits ont droit de chasse et de commerce,<br />
ainsi que le lièvre <strong>qui</strong>, lui, a droit de trappage et<br />
de vente commerciale. Même si la vente du gibier de<br />
chasse serait une immense joie culinaire pour les nonchasseurs,<br />
j’aurais quant à moi beaucoup de crainte<br />
que le braconnage, <strong>qui</strong> est déjà très important, ne<br />
s’intensifie encore davantage. C’est pour palier à cette<br />
interdiction que, depuis plusieurs décennies, des producteurs<br />
font l’élevage d’oiseaux et de certains gibiers<br />
à poil. Parmi le gibier à plumes citons : les cailles, les<br />
faisans, les colins de Virginie, les pintades, les dindons<br />
sauvages, les bartavelles, les pigeons, les colverts… Et,<br />
parmi les gibiers à poil dont la liste est fort longue : le<br />
cerf de Virginie, le caribou, le bison, le wapiti, le daim,<br />
le bœuf musqué, le sanglier, etc.<br />
Bien des questions se posent sur les gibiers à plumes;<br />
plus particulièrement sur les bécasses<br />
et quelques autres oiseaux<br />
migrateurs. Faut-il ou non vider les<br />
oiseaux avant la cuisson? <strong>Les</strong> spécialistes<br />
nous répondront qu’il faut<br />
vider les oiseaux à bec gros et<br />
court (comme la caille) et laisser<br />
tels quels les oiseaux dont le bec<br />
est long et fin. Il se trouvera toutefois<br />
des amateurs <strong>qui</strong>, au nom de<br />
l’hygiène et de la salubrité, verront<br />
la nécessité de vider tous les<br />
oiseaux, même petits.<br />
une bécasse<br />
24 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Certains oiseaux <strong>sont</strong> si petits qu’il faut en compter plusieurs<br />
par personne. Ce <strong>sont</strong> par exemple : la caille, la<br />
bécassine, la grive ou l’alouette. D’autres, suffisamment<br />
gros, satisferont deux ou plusieurs personnes. Parmi eux,<br />
on compte le faisan, la perdrix, le lagopède, le coq de<br />
bruyère, l’outarde ou le canard.<br />
Autrefois, les gibiers à poil étaient plus souvent des<br />
« trophées »; les temps ont changé et de plus en plus<br />
de chasseurs vont tirer le maximum de viande de leur<br />
gibier afin de profiter culinairement au maximum de la<br />
victoire remportée contre l’animal chassé.<br />
Toutes les émotions de chasse se transforment grâce<br />
aux connaissances des cuisiniers <strong>qui</strong> feront de ces<br />
grands repas des moments inoubliables. Le Club des<br />
seize, une association gastronomique de grande réputation<br />
m’a demandé d’exécuter, à la <strong>Mais</strong>on des<br />
Gouverneurs, leur repas de fin de siècle, un certain 29<br />
octobre 1999. Révisons ensemble le menu que je leur ai<br />
proposé :<br />
Tout d’abord quelques bouchées en amuse-bouche :<br />
Brochettes de rognons de lapin à la lie de pomme;<br />
Morilles coniques farcies aux asclépiades; Fritots de<br />
cuissot d’ours noir; Tartare de filet de bœuf musqué;<br />
Barquettes de mactres de Stimpson; Chaussons à l’orignal,<br />
gelée de cèdres; champagne Bollinger, grande<br />
année 1990.<br />
MENU<br />
Brioche de foie gras selon Monsieur Fernand Point<br />
Gewürztraminer hugel 1988<br />
Sélection de grains nobles<br />
***<br />
Soupe aux truffes Élysée de Monsieur Paul Bocuse<br />
***<br />
Turbot soufflé à l’animal de Monsieur Auguste Escoffier<br />
Corton Charlemagne A.O.C. grand cru 1989<br />
Bonneau du Martray<br />
***<br />
Gramolate Urbain Dubois<br />
***<br />
Bécasse Souvaroff de Monsieur Racouchot<br />
Chambertin-Clos de Bèze<br />
grand cru 1979<br />
***<br />
Lièvre à la Royale de Monsieur Jean Delaveyne<br />
Château Langoa Barton<br />
Saint-Julien 1975<br />
***<br />
Morbier Fermier Laracame au lait cru<br />
Château Saint-Georges 1879<br />
Saint-Georges A.O.C. Saint-Émilion<br />
***<br />
La Charlotte Fin de siècle des Seize<br />
dessert créé par Jacques Noeninger, maître pâtissier<br />
Château Lafaurie-Peyraguey<br />
Sauternes 1986. 1 er grand cru classé<br />
***
Illustration de lièvre<br />
Lièvre à la Royale<br />
Discrète durant des décennies, la préparation du Lièvre<br />
à la Royale, en pleine période de chasse, nous revient<br />
avec ses bouquets de senteurs subtiles, inimitables,<br />
marqués par le style rustique et simple de cette recette<br />
à l’esprit de nos campagnes et du manger vrai.<br />
Tous ces parfums appétissants et réjouissants viennent<br />
« chatouiller » nos narines et nos papilles, un peu<br />
émoussées par de nouvelles habitudes alimentaires<br />
quasi monotones, faciles en manque de mijotage et<br />
d’aromates, à tendance sophistiquée, voire stéréotypée,<br />
et dont les résultats gagnent les masses par effet<br />
média, seulement pour faire vite et léger… comme<br />
pour nous faire croire que ça va vite en légèreté…<br />
Cette recette donc fut certainement élaborée avec le<br />
plus grand respect que nous puissions éprouver envers<br />
un trophée de chasse.<br />
PREMIèRE OPÉRATION<br />
(de midi et demi à quatre heures)<br />
Petit lièvre<br />
nous supposons que Le lièvre à la Royale sera servi à<br />
sept heures du soir.<br />
À 12 h 40, enduisez de bonne graisse de canard le fond<br />
et les parois d’une daubière, puis, au fond de celle-ci,<br />
étendez un lit de bardes de lard.<br />
Coupez l’avant-train du lièvre au ras des épaules; vous<br />
supprimez ainsi le cou et la tête et il ne vous reste que<br />
le râble très allongé et les pattes. Placez alors sur le lit<br />
de bardes l’animal dans toute sa longueur et couché<br />
sur le dos. Recouvrez-le ensuite de nouvelles bardes de<br />
lard. Voilà ainsi toutes vos bardes employées. Ajoutez<br />
alors une carotte en quatre morceaux, quatre oignons<br />
piqués de trois clous de girofle, vingt gousses d’ail et<br />
quarante gousses d’échalotes et le bouquet garni.<br />
Versez sur le lièvre :<br />
a) un quart de litre de bon vinaigre de vin rouge<br />
b) une bouteille et demi de bon vin de Mâcon (ou de<br />
Médoc) ayant deux ans de bouteille. Assaisonnez de<br />
sel et de poivre en quantité suffisante.<br />
À 13 h 00, la daubière étant ainsi garnie, recouvrez-la<br />
de son couvercle et mettez-la sur le feu réglé de façon<br />
à ce que le lièvre cuise pendant trois heures à feu doux,<br />
régulier et continu.<br />
SECONDE OPÉRATION<br />
(À effectuer pendant la première cuisson du lièvre)<br />
Hachez d’abord très menu et en procédant<br />
successivement avec chacun des quatre articles<br />
suivants (et en hachant chacun à part) :<br />
a) 125 grammes de lard<br />
b) le cœur, le foie et les poumons du lièvre<br />
c) 10 gousses d’ail<br />
d) 20 gousses d’échalotes<br />
Le hachis d’ail et celui de l’échalote doivent être si fin<br />
que chacun d’eux atteigne d’aussi près que possible<br />
l’état moléculaire. C’est une des conditions premières<br />
de la réussite de ce merveilleux plat où les multiples<br />
et divers parfums et arômes doivent se fondre en un<br />
tout si harmonieux qu’à la fin aucun ne prédominera<br />
et que rien de pourra dénoncer leur origine particulier,<br />
froissant de la sorte quelques préjugés par ailleurs tout<br />
à fait regrettables.<br />
Le lard, les viscères du lièvre, l’ail et l’échalote ayant<br />
été dûment hachés très menu et séparément, réunissez<br />
le tout en un hachis général de façon à obtenir un<br />
mélange absolument parfait. Réservez.<br />
TROISIèME OPÉRATION<br />
(Durée : de quatre à six heures quarante-cinq)<br />
À 16 h 00, retirez votre daubière du feu, enlevez<br />
délicatement le lièvre et déposez-le sur un plat. Là,<br />
débarrassez-le de tous les débris des bardes, carottes,<br />
oignon, ail et échalote <strong>qui</strong> pourraient le souiller; remettez<br />
ces débris dans la daubière.<br />
Confection d’un coulis :<br />
Prenez maintenant un grand plat creux et une passoire.<br />
Videz alors tout le contenu de la daubière dans la<br />
passoire placée au-dessus du grand plat. Avec un<br />
petit pilon de bois, pilez tout ce <strong>qui</strong> a été versé dans<br />
la passoire de façon à entraîner tout le suc, lequel<br />
constituera votre coulis.<br />
Mélange du coulis et du hachis :<br />
Voici le moment venu d’employer le hachis <strong>qui</strong> a fait<br />
l’objet de votre seconde opération. Mêlez bien le hachis<br />
avec le coulis. Faites chauffer une demi-bouteille de vin<br />
de la même origine que celui dans lequel a déjà cuit<br />
le lièvre. Versez ce vin chaud dans le mélange coulishachis<br />
et délayez bien le tout.<br />
À 16 h 30, remettez dans la daubière :<br />
a) le mélange ainsi délayé du coulis et du hachis<br />
b) le lièvre avec tous les os des cuisses ou autres <strong>qui</strong><br />
auraient pu se détacher pendant l’opération.<br />
Replacez la daubière sur le fourneau à feu doux et<br />
continu, pour une seconde cuisson d’une heure et demi<br />
très doux.<br />
À 18 h 00, étant donné que l’excès de graisse provenant<br />
de l’abondance nécessaire du lard vous empêchera<br />
de juger de l’état d’avancement de votre sauce,<br />
procédez à présent à un premier dégraissage. Votre<br />
œuvre ne sera en effet achevée que lorsque la sauce<br />
se sera suffisamment liée pour offrir une consistance<br />
approchant de celle d’une purée de pomme de terre;<br />
pas tout à fait cependant, attendu que, si on la voulait<br />
trop consistante, on finirait par tellement la réduire qu’il<br />
n’en resterait plus suffisamment pour humecter la chair<br />
naturellement très sèche du lièvre.<br />
Votre lièvre dégraissé pourra donc continuer de cuire<br />
ainsi, toujours à feu très doux, jusqu’au moment où vous<br />
lui ajouterez le sang que vous aurez réservé avec le plus<br />
grand soin dès le début de vos préparatifs.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 25
QUATRIèME OPÉRATION<br />
(Un quart d’heure avant de servir)<br />
À 18 h 45, la liaison de la sauce étant en bonne voie,<br />
une quatrième et dernière opération la mettra définitivement<br />
et très rapidement au point.<br />
Addition du sang du lièvre :<br />
En ajoutant maintenant le sang, non seulement vous<br />
activez la cuisson de la sauce, mais encore, vous lui<br />
donnez une belle coloration brune, d’autant plus appétissante<br />
qu’elle sera plus foncée. Cette addition du<br />
sang ne doit pas se faire plus d’un quart d’heure avant<br />
de servir; en outre, elle doit être précédée d’un second<br />
dégraissage. Donc, dégraissez convenablement, puis,<br />
sans perdre une minute, occupez-vous du sang du<br />
lièvre :<br />
a) Fouettez le sang avec une fourchette, de manière<br />
à ce que, si quelques parties <strong>sont</strong> caillées, vous<br />
les rendiez à nouveau tout à fait li<strong>qui</strong>des.<br />
b) Versez le sang sur la sauce, en ayant soin<br />
d’imprimer à la daubière, de bas en haut et<br />
de droite à gauche, un mouvement de<br />
va-et-vient <strong>qui</strong> le fera pénétrer uniformément<br />
dans tous les coins et recoins du récipient.<br />
Goûtez alors et ajoutez poivre et sel s’il y a lieu. Peu<br />
après (un quart d’heure au maximum), préparez-vous<br />
à servir.<br />
DISPOSITIONS POUR SERVIR<br />
À 19 h 00, sortez votre lièvre de la daubière. La forme de<br />
celui-ci se trouvera forcément plus ou moins atténuée.<br />
Dans tous les cas, placez tout ce <strong>qui</strong> est à l’état de chair<br />
au milieu d’un plat de service. <strong>Les</strong> os complètement<br />
dénudés, désormais inutiles, seront rejetés. Tout autour<br />
de cette chair de lièvre en compote, mettez pour<br />
toute garniture l’admirable sauce si attentivement<br />
confectionnée.<br />
Je n’ai pas besoin de préciser que, pour servir ce lièvre,<br />
l’emploi du couteau ne serait rien moins que sacrilège<br />
et que seule la cuillère y suffira complètement.<br />
***<br />
Cette recette fait décidément honneur à la chasse,<br />
tant aux chasseurs qu’à sa proie. Divulguée par le<br />
maître cuisinier Jean Delaveyne, elle a été codifiée<br />
par monsieur Couteaux en 1898. Monsieur Edmond<br />
Richardin l’a reproduite dans son excellent recueil L’art<br />
de bien manger. C’est une si belle recette que le grand<br />
maître Auguste Escoffier n’hésita pas un seul instant à<br />
l’adopter, à la publier et à la signer en 1927. N’est-ce<br />
pas là le plus bel exemple de respect que l’on puisse<br />
rendre aux animaux de chasse?<br />
* Références :<br />
La chronique de J.P. Grappe...suite et fin<br />
L' illustration de lièvre provient de l’Anthologie du lapin de<br />
Jean-Jacques Brochier, Éditions Hatier, Paris, 1987; celle de<br />
la bécasse de l’Anthologie de la bécasse de Jean-Jacques<br />
Brochier, Éditions Hatier, Paris, 1986. Quant à la photographie<br />
du petit lièvre, Mme Julie Léger en est l’auteure.<br />
26 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
sortir pour en sAVoir plUs<br />
C’est avec cette idée en tête que quelques-uns des<br />
membres de l’exécutif du Chapitre de Montréal se <strong>sont</strong><br />
rendus visiter certains distributeurs de la région.<br />
Nos amis se <strong>sont</strong> tout d’abord intéressés aux entrepôts<br />
de Clic international, nouveau Partenaire économique<br />
de la SCCPQ, où M. Georges Berberi, directeur du<br />
Développement, s’est empressé de leur faire voir quelques-uns<br />
de ses nombreux produits, avec explications<br />
sur les propriétés de chacun. Car, pour ceux <strong>qui</strong> l’ignoreraient,<br />
il y a bien au-delà de 1500 produits différents chez<br />
Clic… Et M. Berberi de remettre à chacun de ses visiteurs<br />
un échantillon de riz rouge, un tout nouveau produit, que<br />
ses visiteurs s’empresseront d’essayer aussitôt de retour à<br />
la maison.<br />
Une visite éclair chez Clic international. On reconnaît,<br />
dans l’ordre habituel, MM. Georges Berberi,<br />
directeur du Développement, Pasquale Marzano,<br />
Gilles Deschênes, Mme Huguette Dubeau, directrice<br />
des ventes, et MM. Thomas Green et Denis Pa<strong>qui</strong>n.<br />
Le groupe de visiteurs s’est ensuite dirigé vers la<br />
compagnie Diamond Group où M. Thomas Green,<br />
président du Chapitre de Montréal, de concert avec<br />
M. Hilly Diamond, vice-président des Opérations les<br />
ont accueillis pour leur montrer les tout nouveaux<br />
é<strong>qui</strong>pements de cuisine récemment ajoutés au<br />
catalogue de l’entreprise. Entre autres, on fit l’essai d’une<br />
étonnante friteuse de cuisson sans huile. On leur fit par<br />
la suite déguster certains aliments préparés dans cet<br />
appareil et tous se <strong>sont</strong> étonnés de l’efficacité de cette<br />
belle trouvaille. Encore fallait-il y penser!<br />
<strong>Les</strong> deux visites se <strong>sont</strong> avérées très intéressantes et<br />
enrichissantes pour tous. Merci à vous MM. Berberi et<br />
Diamond, pour la spontanéité de votre accueil!<br />
En passant chez Diamond Group, on a visité les<br />
cuisines où officie M. Thomas Green. Outre ce dernier,<br />
on peut voir sur la photo, MM. Hilly Diamond,<br />
vice-président des Opérations, Pasquale Marzano,<br />
Georges Berberi, de chez Clic international, Gilles<br />
Deschênes et Denis Pa<strong>qui</strong>n.
assoCiation Des Diététistes AU QUéBeC<br />
Mme Andréanne Charbonneau, Dt.P. MBA<br />
On se souviendra sans doute encore<br />
longtemps des cas de listériose reliés<br />
à la consommation de viandes provenant<br />
de l’usine Maple Leaf (97B)<br />
de Toronto, en août 2008. Face à de<br />
tels événements, êtes-vous proactif ou<br />
réactif?<br />
Qu’eST-Ce Qu’un RAPPeL D’ALiMenT?<br />
Le Canada s’est doté d’un solide système<br />
de salubrité des aliments. Le<br />
processus de rappel d’aliments de<br />
l’Agence canadienne d’inspection des<br />
aliments (ACIA) est une composante<br />
de ce système.<br />
<strong>Les</strong> fabricants de produits alimentaires,<br />
vos fournisseurs, ont recours à de nombreux<br />
mécanismes de contrôle pour<br />
s’assurer de la salubrité de leurs produits.<br />
Toutefois, il arrive à l’occasion<br />
qu’un produit soit mis sur le marché<br />
alors qu’il représente un risque pour<br />
la santé. Lorsqu’un produit insalubre<br />
n’est plus sous le contrôle du fabricant<br />
ou de l’importateur, il doit alors être<br />
retiré du marché pour protéger les<br />
consommateurs, vos clients. C’est ce<br />
qu’on appelle le processus de rappel<br />
d’aliments.<br />
Ce Que VouS PouVez FAiRe…<br />
Pour protéger votre entreprise ou<br />
votre établissement contre des événements<br />
<strong>qui</strong> peuvent nuire de<br />
façon importante à votre réputation, il<br />
est de votre responsabilité de demeurer<br />
informé. En effet, la loi stipule que<br />
le restaurateur ou son représentant a<br />
l’obligation de s’informer pour appliquer<br />
la procédure de rappel d’aliments<br />
susceptibles de mettre la santé des<br />
consommateurs en danger. Comment<br />
demeurer informé? En vous abonnant<br />
aux deux listes d’envoi pour recevoir, par<br />
courriel, les avis de rappels d’aliments.<br />
Sur le territoire du Québec, le Ministère<br />
de l’Agriculture, des Pêcheries et de<br />
l’Alimentation du Québec (MAPAQ)<br />
exerce son pouvoir de rappel pour les<br />
produits <strong>qui</strong> circulent dans la province.<br />
Mme Hélène Tremblay, Dt.P<br />
Présidente de l’ADAQ<br />
et coordonnatrice du<br />
Mois de l’innocuité alimentaire<br />
Quant à l’ACiA, elle vous informe des<br />
rappels d’aliments de produits <strong>qui</strong> traversent<br />
les frontières provinciales et<br />
internationales.<br />
Allez vous inscrire dès maintenant pour<br />
recevoir les avis de rappels du MAPAQ,<br />
à l’adresse suivante :<br />
https://web.mapaq.gouv.qc.ca/bak/<br />
rappel_produit/rappel_inscription.<br />
cfm?langue=1<br />
Allez-vous inscrire dès maintenant pour<br />
recevoir les avis de rappels des aliments<br />
et des alertes à l’allergie de l’ACiA à<br />
l’adresse suivante :<br />
http://active.inspection.gc.ca/fra/util/<br />
newrssf.asp?fa=intro&cid=40<br />
En étant informé, vous pourrez<br />
alors vérifier la présence des produits<br />
visés dans vos entrepôts et en<br />
circulation dans votre établissement. Il<br />
est parfois plus facile de repérer la présence<br />
de produits à partir de vos factures,<br />
car les noms complets du produit<br />
et du fournisseur y figurent. Par la suite,<br />
vous serez en mesure de retracer le fournisseur<br />
des produits en cause et de lui<br />
retourner ceux-ci et obtenir un crédit.<br />
L’innoCuiTÉ DeS ALiMenTS,<br />
C’eST iMPoRTAnT!<br />
Selon l'Agence canadienne d'inspection<br />
des aliments, il y aurait au Canada<br />
de 11 à 13 millions d'empoisonnements<br />
alimentaires par année. La plupart ne<br />
<strong>sont</strong> jamais déclarés parce qu'<strong>ils</strong> provoquent<br />
des inconforts mineurs, comme<br />
des maux de tête ou de ventre. On a<br />
tendance à banaliser l'importance de<br />
la nourriture comme vecteur de maladie.<br />
Septembre est le Mois de l’innocuité alimentaire.<br />
Organisé par l'Association des<br />
diététistes au Québec (ADAQ) et ses<br />
partenaires, dont fait partie la Société<br />
des chefs, cuisiniers et pâtissiers du<br />
Québec, cet événement permet de<br />
sensibiliser le public à l'importance de<br />
l'innocuité alimentaire.<br />
Pour en savoir plus sur l’innocuité<br />
des aliments et les maladies reliées<br />
à l’alimentation, consultez le site<br />
www.innocuite.org<br />
Le 4 décembre dernier, la Fondation<br />
des amis de l’art culinaire (FAAC)<br />
célébrait la 30 e édition de sa Pluie<br />
de Champagne. Sous la présidence<br />
d’honneur de M. Daniel St-Pierre,<br />
président national de la Société<br />
des chefs du Québec, la soirée fut<br />
l’occasion de la remise des bourses<br />
annuelles de la Fondation.<br />
M. Claude Foussard, président de la<br />
FAAC, M. Richard Bastien, Mme Hélène-<br />
Andrée Bizier, vice-présidente de la<br />
Fondation, M. Raymond Desjardins,<br />
Mme Marilou Wilkie, M. François<br />
Tremblay Dagenais, M. Daniel St-Pierre,<br />
président de la SCCPQ, Mme Claudette<br />
Rupp Sauvé et Mme Rolande Desbois<br />
La Bourse Albert-Desjardins fut<br />
décernée à M. François Tremblay<br />
Dagenais, finissant en Cuisine, par<br />
M. Raymond Desjardins. Quant à<br />
la Bourse Max-Rupp, elle fut remise<br />
à Mme Marilou Wilkie, finissante<br />
en Pâtisserie, par Mme Claudette<br />
Rupp Sauvé.<br />
Dans l’ordre habituel, M. Claude<br />
Foussard, président de la FAAC, M.<br />
Richard Bastien du restaurant Leméac<br />
et Mme Rolande Desbois<br />
M. Richard Bastien recevait pour<br />
sa part le Prix Roger-Champoux<br />
<strong>qui</strong> lui fut remis par Mme Rolande<br />
Desbois. M. Bastien recevait ce prix<br />
pour une deuxième fois. En effet, la<br />
première fois remontait à il y a 25<br />
ans. C’était alors pour son restaurant<br />
Le Mitoyen.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 27
aLLées et VenUes<br />
• Le 5 juin dernier, l'Association des<br />
Fournisseurs d'Hôtels et Restaurants<br />
(AFHR) a procédé à l'ouverture de ses<br />
nouveaux bureaux à Mississauga, en<br />
Ontario, en présence de nombreux<br />
fournisseurs et d’invités de marque de<br />
la grande région torontoise. L’initiative<br />
s'inscrivait dans le plan de développement de l'AFHR <strong>qui</strong><br />
entend ainsi se positionner sur l'ensemble du territoire<br />
conformément à sa vocation pan-canadienne.<br />
L'AFHR désire particulièrement se rapprocher de l'ensemble<br />
des fournisseurs du réseau HRI afin de mieux<br />
répondre à leurs besoins et attentes. Le rôle de l’association<br />
est présentement axé sur le développement<br />
et les intérêts de l'industrie des HRI. Dans son message<br />
d’inauguration, le président et chef de direction, M.<br />
Victor Francoeur, a précisé l'importance de l'organisme<br />
en regard de ses membres et de l'interrelation<br />
<strong>qui</strong> doit exister entre les diverses entreprises <strong>qui</strong> constituent<br />
cette industrie, particulièrement en Ontario.<br />
D’ajouter M. Francoeur : « L'ouverture d'un bureau<br />
à Mississauga est une décision mûrement réfléchie,<br />
puisque notre industrie représente plus de 47 milliards<br />
de dollars au Canada. Il s’agit donc de mettre tout<br />
en œuvre pour favoriser le regroupement des acteurs<br />
fournisseurs de ce domaine partout au pays, et ce<br />
pour participer activement à son développement<br />
économique. »<br />
Statistiques Canada estime que le réseau HRI est<br />
constitué par plus de 45,000 fournisseurs de produits<br />
et services, opérant dans des secteurs très diversifiés<br />
: finance, é<strong>qui</strong>pement, transformation alimentaire,<br />
domaine agroalimentaire, technologie, transport,<br />
information, communications, ressources humaines,<br />
etc.<br />
Tous les fournisseurs des HRI, tant en Ontario qu’au<br />
Québec, <strong>qui</strong> <strong>sont</strong> intéressés à devenir membre de<br />
l'AFHR peuvent communiquer au numéro de téléphone<br />
(sans frais) 1 888 766-0601 ou au 514 334-3404,<br />
poste 224 ou encore par courriel auprès de Mme<br />
Isabelle Julien, directrice des opérations:<br />
ijulien@afhr.com. Il en va de même pour les exposants<br />
<strong>qui</strong> désireraient participer au Salon Rendez-vous<br />
HRI dont la prochaine édition aura lieu à la Place<br />
Bonaventure de Montréal, du 8 au 10 février 2009, sous<br />
le thème Un monde de ressources.<br />
28 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Remise d’un chèque à La Tablée des Chefs. De gauche à<br />
droite, MM. Victor Francoeur, Pierre Bibeau, Jean-François<br />
Archambault, directeur général et fondateur de La Tablée des<br />
Chefs, et Joël Jobin.<br />
• Sous un soleil resplendissant s’est tenue la Classique<br />
de golf 2008 de l’AFHR au Club de golf Saint-Raphaël de<br />
l’Île-Bizard, réunissant quelque 150 golfeurs de l'industrie<br />
des fournisseurs des HRI.<br />
Sous la présidence d’honneur de M. Pierre Bibeau, premier<br />
vice-président aux Communications et affaires publiques<br />
à Loto-Québec, le tournoi s’est conclu par la remise d'un<br />
chèque au montant de 21 126$ à l'organisme La Tablée<br />
des Chefs, afin de soutenir ses activités dirigées vers nos<br />
jeunes <strong>qui</strong> en ont le plus besoin. MM. Victor Francoeur,<br />
président et chef de direction de l'AFHR et Jean-François<br />
Archambault, directeur général et fondateur de La Tablée,<br />
se <strong>sont</strong> réjouis du succès de l’événement et de la somme<br />
recueillie.<br />
Pour sa part, M. Bibeau a souligné l'importance pour<br />
Loto-Québec de s'associer à cet événement <strong>qui</strong> permet<br />
de côtoyer des fournisseurs du réseau HRI et de mieux<br />
connaître ces partenaires du développement économique<br />
de notre société. Il a félicité toute l'é<strong>qui</strong>pe de l'AFHR<br />
ainsi que M. Archambault pour la qualité de l’œuvre qu'il<br />
dirige au plan sociétal et comme dirigeant d'entreprise.<br />
Enfin, M. Joël Jobin, président du conseil d'administration<br />
de l'AFHR, a remercié tous les participants pour leur étroite<br />
collaboration, les invitant à poursuivre dans le même sens<br />
pour les activités à venir de l'Association dont la prochaine<br />
activité sera celle de la Grande Rentrée en septembre.<br />
• Notre collègue Roch Desjardins, enseignant en<br />
Pâtisserie au CFP jacques-Rousseau de Longueuil, y a<br />
récemment été nommé responsable des communications.<br />
C’est donc lui <strong>qui</strong> sera dorénavent en charge d'assurer<br />
la visibilité du centre, d'envoyer les communiqués de<br />
presse et les invitations pour les activités et de diffuser les<br />
textes et les photos aux médias. Félicitation Roch et beaucoup<br />
de succès dans cette nouvelle affectation.
Pour obtenir régulièrement des nouvelles du CFP<br />
jacques-Rousseau, consultez le site<br />
www.centrejacquesrousseau.csmv.qc.ca<br />
ou contactez directement Roch au<br />
514 651-6800, poste 2803<br />
cellulaire au 514 823-1616<br />
• Pour signaler la bonne nouvelle<br />
<strong>qui</strong> suit, cédons la parole à Mme<br />
Françoise Kayler : « L’é<strong>qui</strong>pe du<br />
Québec participera aux Olympiades<br />
culinaires, en Allemagne, à Erfurt,<br />
en octobre prochain. Ce sera un<br />
retour, car depuis 1996, le Québec<br />
a été absent de ces compétitions<br />
internationales.<br />
En 1996, deux é<strong>qui</strong>pes québécoises étaient sur le terrain,<br />
l'une senior et l'autre junior. La première a remporté des<br />
médailles, mais la seconde s'est distinguée. Composée<br />
de quatre jeunes femmes, elle a remporté la médaille<br />
d'or et le trophée de la meilleure é<strong>qui</strong>pe junior au<br />
monde. »<br />
Quelle surprise nous réservera l’é<strong>qui</strong>pe de cette année?<br />
Évidemment, nous lui souhaitons tous le podium.<br />
L’é<strong>qui</strong>pe se présentera dans la catégorie régionale<br />
de la prestigieuse compétition, tout comme quelques<br />
autres é<strong>qui</strong>pes de provinces canadiennes, en plus<br />
de l’é<strong>qui</strong>pe canadienne <strong>qui</strong> concourra comme à<br />
l’habitude pour la catégorie nationale.<br />
Voici l’é<strong>qui</strong>pe officielle <strong>qui</strong> représentera le Québec au<br />
Olympiades culinaires de Berlin en octobre prochain.<br />
Son capitaine est le chef Serge Caplette (en cuisine), consultant<br />
et formateur à l’École hôtelière de Laval et l’é<strong>qui</strong>pe est<br />
formée de M. Robert Cholette (en cuisine), de l’École hôtelière<br />
des Laurentides et membre d’honneur de la SCCPQ, M. Yves<br />
Petit (en pâtisserie), de l’iTHQ et membre professionnel de la<br />
SCCPQ, M. Daniel Côté (en cuisine), aussi enseignant à l’iTHQ,<br />
Mme Katy Normandin (en pâtisserie), de l’Hôtel la Sapinière<br />
de Val-David et membre professionnelle de la SCCPQ, M.<br />
Marcel Kretz (consultant et juge en cuisine), récipiendaire<br />
du Mérite du Canada et membre d’honneur de la SCCPQ,<br />
M. Otto Daniel (en cuisine), de l’École hôtelière St-Pius X, M.<br />
Yves Moreau (en cuisine), de l’Hôtel Le Forestel de Val-d’Or,<br />
M. Guillaume Cantin (en cuisine), membre postulant de la<br />
SCCPQ où il a été Apprenti cuisinier 2006 et Apprenti pâtissier<br />
2007, M. Luc Boissy (en cuisine), chef exécutif du Club de golf<br />
La Vallée du Richelieu et membre professionnel de la SCCPQ<br />
et enfin Mme Patricia Carvalho, chef garde-manger au Hilton<br />
Bonaventure de Montréal.<br />
aLLées et VenUes<br />
• On nous annonçait récemment la réouverture de<br />
la Boutique Gourmande Terre et Mer de Québec. Donc<br />
depuis le 3 septembre dernier, on y tient un service de<br />
traiteur et l’on vous propose des mets à emporter. La<br />
nouvelle adresse est le 3176, chemin Sainte-Foy. Vous<br />
trouvez là un comptoir de vente, attenant à une cuisine<br />
ouverte, où la chef propriétaire Mme Marie-Lucie<br />
Crépeau, nouvellement adhérée à la SCCPQ, élabore<br />
devant vous des plats raffinés.<br />
Depuis 2002, Marie-Lucie offre aux gastronomes un choix<br />
de mets frais ou congelés sous-vide, de buffets et de<br />
menus spéciaux pouvant répondre à une clientèle pour<br />
<strong>qui</strong> chaque repas est l’occasion d’une expérience unique<br />
et agréable. Et, d’affirmer Marie-Lucie : « Emporter<br />
ces mets chez soi, c’est comme amener le chef à la<br />
maison! »<br />
Ouverte du mercredi au vendredi de 10 à 18h et le<br />
samedi de 10 à 16h, vous pourrez trouver un avant-goût<br />
du choix de menu en consultant le www.boutiqueterreetmer.com<br />
Téléphone : 418 265-2690.<br />
On voit ici Sir Paul McCartney serrant la main à M. Jacques Fortier,<br />
co-propriétaire du restaurant Le Saint-Amour de Québec.<br />
• À la veille de sa prestation sur les Plaines d’Abraham<br />
pour le 400 e Anniversaire de Québec, le samedi 19 juillet<br />
dernier, Sir Paul McCartney et son groupe se <strong>sont</strong> rendus<br />
en soirée au restaurant Le Saint-Amour où toute l’é<strong>qui</strong>pe<br />
de notre collègue Jean-Luc Boulay les a accueillis avec<br />
enthousiasme. Le choix de menu de l’ex-Beatles s’est arrêté<br />
sur un menu végétarien, accompagné de bons vins.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 29
aLLées et VenUes<br />
Voici Mlle Léa Pineault dans toute sa glorieuse splendeur…<br />
Avec ses huit livres et demi et ses vingt pouces de hauteur,<br />
elle rêve et fait déjà rêver.<br />
Dans l’ordre habituel, les chefs Serge Caplette, José Trottier,<br />
Denis Chabot, Normand Hamel, Jean-Louis Martin, Claude<br />
Guertin, Fabrice Piquet, Franck Le Cunff, Jean-Jacques<br />
Morand et Jocelyn Myre. La photo fut prise lors de la<br />
formation de « chef certifié Rational » des 19 et 20 juin<br />
dernier.<br />
Dans l’ordre habituel, MM. Denis Pa<strong>qui</strong>n, Pasquale Marzano<br />
et Gilles Deschênes.<br />
30 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
•<br />
<strong>Les</strong> parents de ce splendide p’tit bout d’chou,<br />
Marie-ève et Jean-Philippe Pineault, ainsi que ses grandsparents,<br />
Jean-Roch Thiffault des Pêcheries norref Québec<br />
et son épouse Claire, n’en tarissent pas d’éloges. Qu’en<br />
sera-t-il un jour de ses nombreux soupirants?<br />
•<br />
Notre collègue, le chef corporatif Jean-Louis<br />
Martin, est membre du programme de Partenariat<br />
économique de la SCCPQ depuis 1990. Il est gérant<br />
régional des ventes pour la firme pan-canadienne<br />
Rational Canada inc. <strong>qui</strong> s’implique régulièrement dans<br />
plusieurs des activités de notre société. Il vient nous<br />
présenter aujourd’hui sa brigade <strong>qui</strong> n’attend plus qu’un<br />
petit signal de vous pour courir vous prêter main forte.<br />
Appelez-le sans plus tarder au 514 726-2433 et voyez<br />
avec lui les multiples miracles que l’un ou l’autre de ces<br />
professionnels peuvent vous aider à réaliser dans vos<br />
cuisines.<br />
•<br />
Suite à l’invitation du Chapitre de Québec, une<br />
délégation de Montréal s’est rendue au lancement du<br />
livre de recettes Québec Capitale Gastronomique. Un<br />
cinq à sept suivait l’événement <strong>qui</strong> fut aussi une très belle<br />
réussite. <strong>Les</strong> membres du Chapitre de Montréal souhaite<br />
un franc succès et une longue vie en librairie à ce<br />
magnifique ouvrage signé par Mme Anne Desjardins.<br />
•<br />
Dans l’ordre habituel, fiers de figurer sous leur nouvelle<br />
bannière, Bâton Rouge, Mme Célia Sani et MM. Badr<br />
Bourabaa et Matty Armaghanian.<br />
Le 31 mars dernier, notre collègue Célia Sani<br />
et son époux Matty Armaghanian ont inauguré à<br />
Sherbrooke une toute nouvelle franchise des restaurants<br />
Bâton Rouge. Avec leur fille Anya, <strong>ils</strong> ont relevé le défi. Et<br />
Célia d’expliquer : « Après une carrière en restauration<br />
de fine cuisine, le temps est venu pour nous de laisser<br />
s’échapper un peu de vapeur, en privilégiant l’option<br />
d’une franchise. »<br />
Notez bien que le chef et gérant de la cuisine, M. Badr<br />
Bourabaa, est aussi membre de la SCCPQ du Chapitre<br />
de l’Estrie. Lui aussi était déjà propriétaire d’un bistro<br />
de fine cuisine à Sherbrooke. Inutile de préciser que<br />
nos trois comparses attendent avec impatience la<br />
visite des membres de la Société des chefs.
Pietro Laurieri<br />
Traiteur La Porte ouverte<br />
Courriel: laporteouverte@sympatico.ca<br />
Tél. : 450 649-0370<br />
Le chef Pietro Laurieri est membre à La Société<br />
des chefs au Chapitre de la Montérégie depuis<br />
2005. Après une formation académique <strong>qui</strong> le<br />
destinait aux forces policières, n’écoutant que<br />
sa passion pour la cuisine, il s’inscrivit à l’institut<br />
culinaire St.-Pius X de Montréal. Il y obtient un<br />
DEP et un ASP. Au cours de ses années d’étude,<br />
il participa, entre autres, à la Coupe des nations<br />
de Québec, comme capitaine des é<strong>qui</strong>pes en<br />
chaud et en froid. Il y remporta deux médailles<br />
d’or.<br />
Après un stage d’apprentissage dans les cuisines<br />
du Reine elisabeth, il entreprend sa carrière dans<br />
l’industrie et gravit rapidement les échelons. Nous<br />
le retrouvons successivement dans divers restaurants<br />
montréalais : au Pronto, au Petit Moulinsart<br />
et au Cube. Parallèlement, il enseigne à temps<br />
partiel à l’institut culinaire St.-Pius X. Il dirige<br />
actuellement sa propre entreprise, le service traiteur<br />
La Porte ouverte Gastronomie, à Sainte-Julie.<br />
M. Laurieri s’est spécialisé dans le service de chef<br />
à domicile.<br />
Malgré un agenda plutôt chargé, le chef Pietro<br />
refuse rarement de s’impliquer et participe ainsi à<br />
de nombreuses activités culinaires. Par exemple,<br />
on a bien noté sa présence au Festival du canard<br />
du Lac-Brome à Bromont. Il y assista quatre chefs,<br />
visiteurs de la Suisse, dans différentes préparations<br />
de canard, présentées devant public. Cette<br />
activité leur a permis de défrayer la manchette<br />
du Globe and Mail de Toronto. Il participa aussi<br />
à diverses compétions au Mondial des Métiers,<br />
tenues au Stade olympique de Montréal. Avec<br />
les chefs Otto Daniels et Robert Pietrantonio, il<br />
assista et participa à la préparation de démonstrations<br />
culinaires au Pavillon Skills du Canada.<br />
Je voudrais aujourd’hui<br />
saluer amicalement M.<br />
Mario Julien, chef exécutif<br />
du Club de golf<br />
Le Mirage, membre de<br />
la Société des chefs et<br />
secrétaire du Chapitre<br />
de Montréal. Mario est<br />
de ces grands professionnels,<br />
toujours disponibles,<br />
<strong>qui</strong> ne savent<br />
pas dire non s’il s’agit<br />
de participer à nos événements,<br />
de s’impliquer<br />
pour le bien-être de tous<br />
ou d'encourager et de<br />
motiver ses confrères.<br />
Le 18 mai dernier, lors du<br />
55 e Gala national, tenu à<br />
La Plaza du Holiday inn<br />
Midtown, maître Mario<br />
nous avait concocté,<br />
avec son é<strong>qui</strong>pe du<br />
Mirage, le plat principal<br />
<strong>qui</strong> consistait en une<br />
savoureuse Tartelette de<br />
veau sous sa jupe de brie<br />
champêtre fumé et micrû<br />
de longe d’agneau<br />
du chemin Comtois et<br />
ses hôtes. Le plat était<br />
une commandite composée<br />
du Mirage, de la<br />
Fromagerie Champêtre<br />
et des Viandes Forget.<br />
Je veux profiter de<br />
l’occasion pour les en<br />
remercier chaleureusement.<br />
Au moment du montage<br />
de l’assiette, Mario, <strong>qui</strong><br />
n’est jamais avare de ses<br />
secrets, fit alors appel<br />
aux nombreux chefs<br />
présents et tous eurent<br />
un plaisir fou à mettre<br />
la main à la pâte. Alors,<br />
<strong>qui</strong> a déjà dit qu’être<br />
cuisinier devait nécessairement<br />
être stressant<br />
24 heures sur 24,<br />
sept jours par semaine?<br />
Voyez plutôt cette filée<br />
de chefs et dites-moi<br />
sérieusement qu’<strong>ils</strong> ont<br />
seulement l’air d’avoir<br />
les nerfs en boule!…<br />
Quelques semaines<br />
plus tard, lors du Tournoi<br />
national de golf, en juin<br />
dernier, Mario Julien<br />
récidivait en préparant<br />
une entrée exceptionnelle<br />
<strong>qui</strong> fut fort remarquée,<br />
tant par son originalité<br />
que par son nom :<br />
<strong>Les</strong> biceps de crabe, en<br />
cage doré de Cynara<br />
et d’écume de Jupiter.<br />
C’était déjà tout un<br />
poème en soi… Et quel<br />
plaisir Mario ne nous a-til<br />
pas donné en expliquant<br />
la signification<br />
de ce nom… <strong>Les</strong> invités<br />
présents ont tant ri de<br />
ces explications, pour le<br />
moins farfelues, qu’<strong>ils</strong> en<br />
ont encore des crampes<br />
aux côtes juste à y<br />
repenser. Merci encore<br />
mille fois à Mario et à sa<br />
formidable é<strong>qui</strong>pe du<br />
Club de Golf Le Mirage.<br />
Il ne faut pas oublier<br />
non plus de remercier<br />
nos commanditaires :<br />
Clic international, pour<br />
les fonds d’artichaut<br />
congelés, Aqua Star et<br />
Pêcheries norref pour<br />
le crabe et les pinces<br />
de crabe. Merci aussi<br />
à M. René Noël, directeur<br />
général du Club de<br />
Golf Le Mirage <strong>qui</strong> n’a<br />
de cesse d’accorder à<br />
Mario toute la disponibilité<br />
dont celui-ci a besoin<br />
pour venir nous assister si<br />
souvent et de si bonne<br />
grâce dans les événements<br />
de la Société des<br />
chefs du Québec.<br />
Gilles descHênes<br />
Un des fidèles organisateurs<br />
de ces événements<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 31
La Croisière en FoLie… sUr le sAint-mAUriCe.<br />
PAtrick GÉrôMe,<br />
Président Chapitre de la Mauricie<br />
SCCPQ<br />
Le dimanche 7 septembre dernier fut une<br />
journée mémorable pour les gens du Chapitre<br />
de la Mauricie. En effet, une soixantaine de<br />
personnes, membres et amis de la SCCPQ, se<br />
<strong>sont</strong> rassemblés sur un bateau de croisière au<br />
port de Trois-Rivières. En fait, ce fut tout un party<br />
mes amis!<br />
C’est qu’il y a de cela quelques années, nous<br />
avions déjà tenu un événement semblable,<br />
et, comme la plupart des invités d’alors se<br />
rappelaient cette virée avec nostalgie, nous<br />
avons cru bon de la renouveler. Pour tout dire,<br />
même si cette année la température n’était<br />
pas au beau fixe, il en ressort que peu importe le<br />
temps, c’est la qualité des gens présents <strong>qui</strong> fait<br />
qu’on a ou non du plaisir à être ensemble.<br />
Cette croisière de quatre heures fut organisée<br />
par nos amis Nancy Samson et Stéphane<br />
Hubert. Côté bouffe, s’en <strong>sont</strong> chargés : Gérald<br />
Germain, Alain Pénot, Véronique Levasseur,<br />
avec Stéphane et son é<strong>qui</strong>pe de l’Auberge<br />
Godefroy. Pour les chocolats, ce <strong>sont</strong> nos<br />
collègues Ludovic Fresse et Nancy <strong>qui</strong> s’en <strong>sont</strong><br />
occupés.<br />
Nous tenons à dire un gros merci à tous nos<br />
commanditaires <strong>qui</strong> <strong>sont</strong> évidemment venus<br />
se joindre à nous au cours de la croisière. Ce<br />
dit en passant, et de l’avis unanime, nous<br />
allons certainement rééditer l’événement l’an<br />
prochain. Et, cette fois-là, ce ne sera pas quatre,<br />
mais bien six heures qu’on passera ensemble! Le<br />
temps passe trop vite quand on a du plaisir et<br />
l’on voudrait que ça ne finisse jamais. Alors, si le<br />
cœur vous en dit, il faudra venir vous joindre à<br />
nous. Plus on est de fous, plus s’amuse, n’est-ce<br />
pas? BienVenue À BoRD !<br />
Mmes Nancy Samson et sa sœur Guylaine, sous le regard par<br />
en-d’sous et réjoui du chef enseignant Gérard Michaud.<br />
32 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
Quand un party est aussi animé, eh bien c’est qu’il est réussi,<br />
non?<br />
Dans l’ordre habituel, la copine de Ludovique Fresse, Mme<br />
Josée Savard avec son conjoint et Gérard Michaud assis au<br />
côté de son épouse.<br />
Si l’on ne savait pas que ça se passait sur le Saint-Maurice,<br />
on croirait que Mmes Manon Laroche et Sylvie Binette, en<br />
compagnie du chef Stéphane Hubert, voguent sur les flots<br />
calmes de quelque mer du sud.
Ah! Prendre l’air frais du large! Image d’Épinal de gens<br />
heureux.<br />
Dans l’ordre habituel et devant, une jeune mousse et Nancy<br />
Samson s’activent dans un french can-can effréné en compagnie<br />
de deux des gars de l’é<strong>qui</strong>page. Derrière, on voit<br />
Mmes Véronique Levasseur et Sylvie Binette, Alain Garceau<br />
et Bernard Gill.<br />
Vous vouliez savoir de quoi avait l’air un chapitre en santé,<br />
eh bien voilà!<br />
On reconnaît en pleine action, autour du poteau :<br />
Patrick Gérôme, l’hôte de cette croisière, Cédric<br />
Désilets du Godefroy, Manon Laroche (à la perruque<br />
rose) de l’École hôtelière de Trois-Rivières et<br />
Alain Pénot de l’Auberge du Lac St-Pierre.<br />
Dans l’ordre habituel, dans la rangée du bas,<br />
M. Harvey (le capitaine), Mme Sylvie Binette et<br />
Stéphane Hubert de l’Auberge Godefroy; la rangée<br />
du haut, Mme Guylaine Samson, le chef<br />
Alain Pénot, Nancy Samson, Ludovique Fresse,<br />
Véronique Levasseur et Manon Laroche.<br />
L’é<strong>qui</strong>page semble avoir pris autant de<br />
plaisir à cette journée que les participants<br />
de la croisière eux-mêmes.<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 33
Notes de voyage<br />
d’Australie<br />
GuillAuMe cAntin<br />
Apprenti pâtissier 2007<br />
SCCPQ<br />
Revenons à présent et concluons sur<br />
la passionnante relation de stage<br />
de perfectionnement en Australie,<br />
présentée par notre collègue<br />
Guillaume Cantin, lauréat 2006 (cuisine)<br />
et 2007 (pâtisserie) de la compétition<br />
de l’Apprenti de l’année. Si<br />
l’on se rappelle bien, il nous avait<br />
laissé en plein laboratoire de pâtisserie<br />
du restaurant Bather’s Pavilion,<br />
à Sydney…<br />
•••<br />
Comme je l’expliquais précédemment,<br />
je me suis lié d’amitié avec<br />
deux Français de mon âge et, à<br />
la mi-novembre 2007, nous avons<br />
commencé à chercher un appartement<br />
près du centre-ville. Pendant<br />
plus d’un mois, nous avons cherché<br />
de façon intensive. Il sévit à Sydney<br />
une certaine crise du logement<br />
dont quelques propriétaires abusent<br />
sans vergogne. <strong>Les</strong> locations<br />
se font via une agence immobilière<br />
<strong>qui</strong> gère le tout pour les propriétaires.<br />
La plupart du temps, ce n’est<br />
pas « premier arrivé, premier servi ».<br />
On fonctionne avec une heure de<br />
visite précise, une journée au cours<br />
de la fin de semaine. Il peut même<br />
arriver que vous soyez de 30 à 40<br />
candidats pour un seul appartement…<br />
insalubre! Quand vous êtes<br />
résident temporaire, il est rare que<br />
vous soyez le premier appelé! En<br />
persévérant, nous avons finalement<br />
trouvé un bel appartement dans le<br />
quartier Elizabeth Bay, à proximité<br />
de Kings Cross, le quartier le plus<br />
multiculturel de la ville.<br />
34 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
emblème du quartier Kings Cross<br />
Mon expérience de travail au<br />
Bather’s Pavilion se déroula jusqu’en<br />
début janvier 2008. Cette étape fut<br />
très enrichissante. Entre autres, et<br />
c’était l’une de mes attentes, j’ai<br />
grandement amélioré mon anglais<br />
dans une cuisine. J’ai appris de nouvelles<br />
techniques de travail. Un truc<br />
<strong>qui</strong> m’impressionnait au Bather’s<br />
Pavilion, c’est qu’il y avait très peu<br />
d’Australiens <strong>qui</strong> travaillaient en cuisine<br />
ou en pâtisserie. Dans le secteur<br />
de la pâtisserie et de la boulangerie,<br />
il y avait : un Anglais, un Néo-<br />
Zélandais, une Autrichienne, trois<br />
Français, un Philippin, une Chinoise,<br />
deux Australiens et moi. Je crois<br />
que cette ouverture montre bien<br />
le côté cosmopolite de Sydney. J’ai<br />
été agréablement stupéfait de voir<br />
le grand nombre d’Asiatiques <strong>qui</strong> y<br />
résident. Par le fait même, ceci se<br />
reflète dans la cuisine qu’on présente<br />
là-bas. On voit souvent des<br />
influences de l’Asie dans la composition<br />
des plats. En plus, il ne faut pas<br />
oublier que l’Australie est un pays du<br />
Commonwealth, colonisé par l’Angleterre.<br />
Dans plusieurs sphères de<br />
la vie des Australiens, on peut donc<br />
sentir une grande influence anglosaxonne.<br />
Que ce soit les "pubs", leur<br />
passion du rugby, du soccer, etc. Le<br />
fish and chips y est très populaire. En<br />
bref, la cuisine là-bas est influencée<br />
par l’Asie, l’Angleterre et la France.<br />
Proprement dit, je ne crois pas que<br />
la cuisine australienne ait sa propre<br />
identité.<br />
Après mon passage au Bather’s<br />
Pavilion, M. Dansereau me mit en<br />
Marché de poissons de Sydney<br />
contact avec le restaurant Pier. Ce<br />
dernier est situé à Rose Bay, en<br />
banlieue de Sydney, à même la<br />
marina de la place. Après avoir<br />
discuté avec le chef en poste, M.<br />
Grant King, celui-ci m’a offert le<br />
poste de chef de partie aux entrées<br />
chaudes. J’allais compléter mes<br />
heures en faisant un peu de pâtisserie.<br />
Dans cette situation, c’était pour<br />
moi le meilleur des deux mondes.<br />
L’endroit est un excellent restaurant<br />
dont le menu est axé sur les<br />
poissons et les fruits de mer d’une<br />
extrême fraîcheur. Pour vous faire<br />
comprendre ce qu’on y entend par<br />
fraîcheur, eh bien, si l’on nous commandait<br />
une langouste, on la sortait<br />
immédiatement de l’aquarium<br />
et on la tuait sur le champ. Vingt<br />
minutes plus tard, elle était servie.<br />
Le seul hic dans ce restaurant : une<br />
ambiance de travail hyper néfaste<br />
dans tous les sens du terme. Un chef<br />
irrespectueux avec ses employés et,<br />
comme musique de fond, le chef<br />
<strong>qui</strong> gueulait pour rien. Il ne réussissait<br />
pas à garder des employés. Il<br />
y avait pratiquement juste de nouveaux<br />
employés dans son é<strong>qui</strong>pe.<br />
Enfin, après un mois, me voilà décidé<br />
à <strong>qui</strong>tter ce restaurant, car je<br />
n’avais plus aucun respect pour ce<br />
chef et plus du tout d’intérêt pour<br />
travailler pour lui. J’ai eu la chance<br />
de travailler dans d’autres établissements<br />
du même acabit où les chefs<br />
n’éprouvaient nullement le besoin<br />
de crier après leurs employés.<br />
D’ailleurs <strong>ils</strong> n’en était que plus respectés.<br />
Ça me ramène à un reportage<br />
sur Michel Bras, chef trois étoiles<br />
Michelin, <strong>qui</strong> disait : « Comment<br />
voulez-vous que je demande à mes<br />
employés d’aimer leur travail et de<br />
bien le faire, si je leur crie toujours<br />
dessus? »
Finalement, ma dernière expérience<br />
eut lieu chez Tetsuya’s. Ne pouvant<br />
m’empêcher de résister à la cuisine<br />
nippo-française du chef Wakuda,<br />
je suis allé souper là-bas un soir. Je<br />
m’informai sur place s’il recherchait<br />
des employés. Malheureusement,<br />
on n’en cherchait point, mais on<br />
m’offrit d’y venir faire un stage. Je<br />
suis ainsi allé travailler une journée<br />
avec eux. Ce fut incroyablement<br />
enrichissant comme expérience.<br />
L’exécution d’un service ressemblait<br />
à une symphonie. Il y avait environ<br />
une vingtaine de cuisiniers pour servir<br />
80 clients et tout le monde savait<br />
ce qu’il avait à faire.<br />
Plat signé Tetsuya Wakuda :<br />
Truite d’océan confite en croûte de<br />
kombu,<br />
émincé de fenouil, œufs de<br />
saumon<br />
et huile de persil<br />
Pendant mon séjour en Australie,<br />
outre Tetsuya’s, je me suis permis<br />
de visiter un peu le paysage gastronomique<br />
sur place. <strong>Les</strong> deux<br />
meilleurs souvenirs que j’en garde,<br />
c’est un dîner au restaurant Aria,<br />
près de l’Opera House, et les multiples<br />
dîners dans un bar à sushi dans<br />
le vrai quartier asiatique de Sydney,<br />
le Chatswood. Aria, c’est un restaurant<br />
avec des mariages de saveurs<br />
surprenants. C’est une cuisine goûteuse.<br />
Pour le bar à sushi, c’est un<br />
endroit avec un petit rail où vous<br />
choisissez ce que vous voulez via<br />
un système d’assiettes de différentes<br />
couleurs. Je n’oublierai jamais<br />
le nigiri-sushi à l’écrevisse mi-cuit<br />
vapeur… En dehors du circuit des<br />
restaurants, j’ai visité le marché de<br />
poissons de Sydney à plusieurs reprises.<br />
C’est le deuxième plus important<br />
au monde, en terme de volume<br />
de poissons. L’offre de produits de la<br />
mer est inimaginable. Étant un fervent<br />
des huîtres, j’y ai fait une petite<br />
dégustation d’huîtres avec un ami.<br />
Nous avons été déçus de leur goût<br />
de vieille eau de mer. Elles étaient<br />
très charnues alors que je préfère<br />
les petites huîtres. Je me rappelle<br />
toutefois m’être délecté des petites<br />
huîtres de chez Tetsuya’s.<br />
Du côté de la boulangerie et des<br />
boutiques de pâtisserie, l’offre de<br />
produits était plutôt décevante. <strong>Les</strong><br />
Australiens ont un réel manque sur<br />
cet aspect. Ce n’est pas ancré dans<br />
leur culture. Il commence à y avoir<br />
quelques bonnes adresses, mais<br />
elles <strong>sont</strong> rares et ce ne <strong>sont</strong> que<br />
des Européens <strong>qui</strong> les opèrent. Côté<br />
vins, j’ai eu l’occasion de goûter à<br />
des trucs intéressants et de visiter la<br />
Hunter Valley à 1 h 30 de route, au<br />
nord-ouest de Sydney. Cette visite<br />
m’a permis de comprendre que les<br />
vins australiens de style européen<br />
<strong>sont</strong> moins intéressants que les vins<br />
de facture proprement australienne.<br />
Lors de ce voyage, j’ai découvert le<br />
sweet shiraz. C’était très intéressant<br />
et on ne peut pas retrouver ce type<br />
de vin de dessert au Québec.<br />
Du côté de la bière, il y a un très<br />
vaste choix, car les pubs ont la cote.<br />
J’ai dégusté de très bonnes bières,<br />
mais je garderai un souvenir attendri<br />
des bières de soif <strong>qui</strong> étaient si<br />
rafraîchissantes. Dans les pubs, la<br />
tuyauterie des bières de soif en fût<br />
est recouverte d’une légère glace!<br />
Finalement, pour les fromages, ceux<br />
<strong>qui</strong> <strong>sont</strong> servis en restaurant <strong>sont</strong><br />
pour la plupart importés de France.<br />
La production australienne est minime.<br />
Voici comment j’ai eu l’opportunité<br />
de jauger la gastronomie de<br />
Sydney.<br />
Dans l’ensemble, le voyage fut<br />
magnifique à bien des égards.<br />
<strong>Les</strong> personnes que j’ai rencontrées<br />
resteront longtemps gravées<br />
dans ma mémoire. J’ai vu des<br />
paysages d’une somptueuse<br />
beauté. J’ai vécu trois expériences<br />
professionnelles enrichissantes dans<br />
des établissements de restauration<br />
distingués. Je suis revenu au<br />
Québec avec un nouveau bagage<br />
gustatif en nourriture et vin. J’ai<br />
amélioré mon anglais. Somme<br />
toute, ce voyage m’a permis<br />
d’évoluer professionnellement et<br />
personnellement. En conclusion, je<br />
tiens à remercier la direction de la<br />
Société des chefs du Québec <strong>qui</strong><br />
a cru en moi en me décernant la<br />
première position lors du concours<br />
de l’Apprenti cuisinier en 2006. Et<br />
je veux aussi remercier la Fondation<br />
des amis de l’art culinaire pour<br />
leur soutien. La bourse qu’<strong>ils</strong> m’ont<br />
offerte m’a permis de défrayer le<br />
coût du billet d’avion et une bonne<br />
partie de mes dépenses de voyage.<br />
Aujourd’hui, je pense déjà à une<br />
prochaine aventure…<br />
2,22" l x 9,75" h<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 35
LaNCEMENT Du LIVRE quÉbec, cAPitAle GAstronoMique<br />
Mme Anne L. Desjardins entourée de<br />
ses chefs, de ses références...<br />
Pour pratiquer l’art culinaire, existe-t-il au monde une région<br />
plus inspirante que celle de Québec ? Avec des chefs<br />
dont la passion n’a d’égale que leur professionnalisme et<br />
des centaines de producteurs et petits transformateurs,<br />
toujours à l’affût des moindres besoins des cuisiniers et des<br />
consommateurs, il devenait inévitable qu’une réputation de<br />
« capitale gastronomique d’Amérique du Nord » finisse par<br />
se rattacher à elle. <strong>Mais</strong> Québec s’est aussi taillé une place<br />
parmi les grands centres mondiaux de la gastronomie.<br />
Après trois années de dur labeur, voici enfin venu le moment<br />
tant attendu de partager les résultats de notre projet Québec,<br />
capitale gastronomique. Le lundi 7 juillet dernier, le lancement<br />
du livre s’est fait au marché du vieux port de Québec. La<br />
joyeuse présence de presque tous les chefs participants, en<br />
dépit d’une saison estivale déjà bien entamée, nous prouvait<br />
combien les professionnels du bien boire et du bien manger<br />
avaient attendu cet événement avec impatience. Une<br />
bonne délégation de Charlevoix s’était jointe aux chefs de<br />
Québec. Et, enfin, quelques représentants du conseil national<br />
et du conseil régional de Montréal étaient là pour célébrer<br />
avec nous.<br />
Nous tenons ici à remercier tous les chefs, les producteurs et<br />
petits transformateurs <strong>qui</strong> ont contribué tant à la réussite du<br />
projet qu’à sa célébration. Merci, entre autres, aux Éditions La<br />
Presse <strong>qui</strong>, en cours de route, ont sauté dans le train déjà en<br />
marche de la grande aventure. Toute notre reconnaissance<br />
va encore et en particulier à l’auteure de l’ouvrage, Mme<br />
Anne Desjardins. Nous lui sommes tous redevables pour la<br />
belle complicité qu’elle a su développer avec chacun des<br />
intervenants afin d’écrire des textes inspirés pour ce quasi<br />
« roman » gastronomique de Québec.<br />
Merci au chef Christophe Alary pour avoir mis au service<br />
de la collectivité sa compétence et son professionnalisme,<br />
à Louis Perron pour les admirables photos <strong>qui</strong> ont tout à fait<br />
rendu justice à la splendeur des recettes, à Louis Aubert pour<br />
l’accueil dans les cuisines de <strong>Mais</strong>on Gourmet et merci à tous<br />
les acteurs <strong>qui</strong>, de près ou de loin, ont permis la sortie d’un si<br />
bel ouvrage.<br />
Hommage et reconnaissance <strong>sont</strong> aussi rendus par l’auteure<br />
à l’é<strong>qui</strong>pe des trois mousquetaires du projet, à savoir votre<br />
humble serviteur <strong>qui</strong> en a été l’instigateur, Alain Bolf et Jean-<br />
Luc Boulay, membres du comité d’édition de la première<br />
heure. Nous avons tous investi spontanément notre foi, notre<br />
camaraderie et notre professionnalisme dans le projet car<br />
nous avons cru en sa nécessité du début à la fin. Sans le<br />
soutien de tous ces intervenants passionnés, nous n’aurions<br />
jamais pu accoucher de ce splendide ouvrage. On met ici de<br />
l’avant le partenariat particulier <strong>qui</strong> existe entre les chefs, les<br />
producteurs et les petits transformateurs de notre région.<br />
Je souhaite donc à tous d’avoir autant de plaisir à lire l’ouvrage<br />
qu’à découvrir les plaisirs gastronomiques qu’offrent les<br />
restaurants et les hôtels de notre capitale nationale.<br />
PHiliPPe cAstel<br />
Président du Chapitre de Québec<br />
SCCPQ<br />
V OIR LE COIN du liVre page 22<br />
36 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
3,35" l x 9,75" h
partenaires éConomiQUes<br />
JeAn-rocH tHiFFAult<br />
Groupe Ferron • courriel : jrthiffault@norref.com<br />
Porte-parole officiel des Partenaires économiques<br />
SCCPQ<br />
Tout d’abord, j’aimerais remercier la<br />
Société des chefs pour la reconduction<br />
de mon mandat au sein de conseil<br />
d’administration, comme représentant<br />
des partenaires économiques.<br />
Je désire souhaiter la bienvenue aux nouveaux partenaires<br />
économiques du trimestre :<br />
• Rougié,<br />
Foie gras, représenté par M. Jacques<br />
Bissonnette (partenaire argent);<br />
• <strong>Les</strong> entreprises Tzanet inc. , représenté par M. Jacques<br />
Michaud (partenaire bronze);<br />
• Clic international inc. , représenté par Mme Huguette<br />
Dubeau, directrice des ventes. C’est M. Georges<br />
Berberi qu’on aperçoit ici, à droite (partenaire bronze);<br />
• oceanfood Sales Ltd. (marque de commerce<br />
nanuk), représenté par M. Christian Roch qu’on voit,<br />
à gauche sur la photo (partenaire bronze).<br />
<strong>Les</strong> Partenaires économiques représentent une partie<br />
importante de la SCCPQ, tant sur le plan de leur contribution<br />
financière (cotisations), qu’au niveau de leur participation<br />
dans plusieurs évènements (commandites). Sans eux, nombre<br />
d’activités et de projets resteraient à l’état embryonnaire.<br />
J’espère que nous verrons de plus en plus d’entreprises joindre<br />
nos rangs et s’impliquer avec nous dans la cause des cuisiniers<br />
et des pâtissiers.<br />
Un grand moment de reconnaissance, au 55 e Gala du président, le<br />
18 mai dernier, dans l’ordre habituel : Mme et M. Laurent Provost de<br />
Aqua Star, recevant du lauréat de l’an dernier, M. Dominic Cholette<br />
de Saputo, le titre de Partenaire économique de l’année pour 2008<br />
et M. Daniel St-Pierre, président national de la SCCPQ.<br />
Je profite ici de l’occasion pour m’adresser aux cuisiniers et<br />
aux pâtissiers. Lors de vos achats, PRIORISEZ aussi souvent que<br />
vous le pouvez les services et les produits de nos partenaires<br />
économiques. Rappelez-vous qu’un PARTENAIRE, ce n’est pas<br />
qu’un simple POURVOYEUR de produits. C’est aussi et surtout<br />
un MEMBRE de votre association à part entière. Tous VOS<br />
partenaires ont donc le droit de s’attendre, comme chaque<br />
MEMBRE de la SCCPQ, à un juste retour des choses pour son<br />
IMPLICATION et son INVESTISSEMENT.<br />
Ensemble nous pouvons faire la différence et favoriser le<br />
rayonnement de la profession. Pour cela nous devons tout<br />
d’abord prioriser notre commerce mutuel et nous entraider<br />
les uns les autres.<br />
3,3" l x 3" h<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 37
PArtenAires ÉconoMique de lA sccPq<br />
Classification générale par catégories de produits<br />
PArtenAire or<br />
PArtenAire ArGent<br />
PArtenAire bronZe<br />
Boulangerie/pâtisserie/Chocolaterie<br />
AliMents quAliFirst ltÉe<br />
représentant : M. raymond Martin<br />
directeur général<br />
40 Ronson Drive #4<br />
Toronto (Ontario) M9W 1B3<br />
Tél. : 514 828-1177<br />
Téléc. : 514 828-1178 ou 416 244-1737<br />
Courriel : ray@qualifirst.com<br />
Site web : www.qualifirst.com<br />
bArrY cAllebAut cAnAdA inc.<br />
représentants : M. Jean-Jacques berjot<br />
2950, rue Nelson, C.P. 398<br />
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 1Y7<br />
Tél. : 450 774-9131<br />
Sans frais : 800 774-9131<br />
Téléc. : 450 774-8335<br />
Courriel : jean-jacques_berjot@barry-callebaut.com<br />
Site web : www.barry-callebaut.com<br />
représentante Marketing canada :<br />
Madame odette boisvert<br />
Téléc. : 450 778-5616<br />
représentante aux ventes, secteur Gourmet :<br />
Madame nitsa cohen<br />
Tél. : 800 774-9131, poste 2294<br />
boulAnGerie PreMiÈre Moisson inc.<br />
représentante : Madame Manon kirouac<br />
directrice du Marketing<br />
189, boulevard Harwood<br />
Vaudreuil-Dorion (Québec) J7V 1Y3<br />
Tél. : 450 455-2827<br />
Téléc. : 450 455-7199<br />
Courriel : mkirouac@pmoisson.com<br />
Site web : www.premieremoisson.com<br />
cHocolAt centrAl c. J. inc.<br />
représentante : Mme catherine Jamoulle<br />
8985, boulevard Henri-Bourassa Ouest<br />
Saint-Laurent (QuÉBEC) H4S 1P7<br />
Tél. : 514 745-7199<br />
Téléc. : 514 745-8731<br />
Cell. : 514 928-7158<br />
Courriel : catherine@chococentral.com<br />
Site web : www.chococentral.com<br />
VAlrHonA inc.<br />
représentant : M. Pierre cantel<br />
45 Main Street, Suite 1054<br />
Brooklyn, NY 11201 uSa<br />
Tél. : 718 522-7001<br />
Téléc. : 718 522-7331<br />
Courriel : pierre.cantrel@valrhona.fr<br />
Site web : www.valrhona.com<br />
Couteaux professionnels<br />
sMico inc.<br />
représentante : Mme diane bischof<br />
38089 – 3347, boulevard des Sources<br />
Dollard-des-Ormeaux (QuÉBEC) H9B 3J2<br />
Tél. : 514 683-8888<br />
Téléc. : 514 683-9667<br />
Courriel : info@smico.ca<br />
Site web : www.smico.ca<br />
38 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />
eaux / eaux minérales<br />
les eAux MinÉrAles sAint-Justin<br />
représentante : Mme nicole lelièvre, présidente<br />
5260, avenue Notre-Dame-de-Grâce<br />
Montréal (Québec) H4a 1K9<br />
Tél. : 514 482-7221 • Téléc. : 514 482-7093<br />
Courriel : ogem@qc.aira.com<br />
é<strong>qui</strong>pements et services<br />
Alto sHAAM cAnAdA corPorAtion,<br />
reGionAl oFFice<br />
représentant : Monsieur Pierre robert<br />
C.P. 82 087, CSP chemin Gascon<br />
Lachenaie (Québec) J6X 4B2<br />
Tél. : 514 825-6695<br />
fax : 450 471-8359<br />
Courriel : pierrer@alto-shaam.ca<br />
Site web : www.alto-shaam.com<br />
les entrePrises tZAnet inc.<br />
représentant : M. Jacques Michaud<br />
Spécialiste en é<strong>qui</strong>pements<br />
9600, boulevard de L’acadie<br />
Montréal (Québec) H4N 1L8<br />
Tél. : 514 383-0030<br />
Téléc. : 514 383-7160<br />
Courriel : jacquesmichaud2@hotmail.com<br />
les industries M.k.e. (1984) inc.<br />
représentant : M. Jean srepel<br />
183, rue Montcalm nord<br />
Candiac (Québec) J5R 3L6<br />
Tél. : 450 659-6531, poste 235<br />
Téléc. : 450 659-2248<br />
Courriel :<br />
Site web : www.mke-ind.com<br />
rAtionAl cAnAdA inc.<br />
représentant: M. Jean-louis Martin<br />
4201, rue Birch<br />
Pierrefonds (Québec) H9H 2W3<br />
Tél. : 514 726-2433 • Téléc. : 514 626-8300<br />
Courriel : j.martin@rationalcanada.com<br />
Site web : www.rational-Canada.com<br />
russell rinFret<br />
représentant : M. claude Fournier<br />
directeur adjoint<br />
5485, boulevard des Grandes-Prairies<br />
Saint-Léonard (Québec) H1R 1B1<br />
Tél. : 514 382-1160 • Téléc. : 514 382-2366<br />
Courriel : montreal@russellrinfret.com<br />
Site web : www.russellrinfret.com<br />
VollrAtH cAnAdA ltÉe<br />
représentant : M. Alain Goyette<br />
1576, Saint-Jean<br />
Saint-Lazarre-de-Vaudreuil (Québec) J7T 2S3<br />
Tél. : 450 424-5113 • Téléc. : 450 424-1807<br />
Courriel : agoyette@vollrathco.com<br />
Site web : www.vollrathco.com<br />
fruits/légumes/fines herbes<br />
bonduelle/AMÉrique du nord<br />
représentant : Mme Manon darsigny<br />
8615, boulevard Saint-Laurent (Suite 200)<br />
Montréal (Québec) H2P 2M9<br />
Tél. : 514 384-4281, poste 235 • Téléc. : 514 384-7992<br />
Courriel : manon.darsigny@bonduelle.ca<br />
Site web : www.bonduelle.ca<br />
Fines Herbes PAr dAniel<br />
représentant : M. André Gosselin.<br />
771, chemin Royal<br />
Saint-Jean/Île-d’Orléans (QuÉBEC) G0a 3W0<br />
Tél. : 418 829-3000<br />
Sans frais : 800 243-1633<br />
Téléc. : 418 829-2202<br />
Hector lAriVÉe inc.<br />
représentant : M. François Mo<strong>qui</strong>n<br />
1755, rue Bercy<br />
Montréal (Québec) H2K 2T9<br />
Tél. : 514 521-8331<br />
Téléc. : 514 521-3956<br />
Courriel : fmo<strong>qui</strong>n@hectorlarivee.com<br />
Site web : www.hectorlarivee.com<br />
J.G. riVe-sud inc., Fruits et lÉGuMes<br />
représentant : M. Jacques Auger<br />
1963, rue Patrick-farrar<br />
Chambly (Québec) J3L 4N7<br />
Tél. : 450 447-3092 • portable : 514 895-3092<br />
Téléc. : 450 447-7278<br />
Courriel : jacquesplatine@videotron.ca<br />
poissons et fruits de mer<br />
AquA stAr<br />
représentant : M. laurent Provost<br />
2831, rue Berthon<br />
Longueuil (Québec) J4M 1Y4<br />
Tél. : 450 647-1997<br />
Téléc. : 450 448-4576<br />
Courriel : lprovost@aquastar.com<br />
Site web : www.aquastar.com<br />
HiGH liner Foods<br />
représentant : M. david thomas<br />
9960, Côte-de-Liesse, Suite 200<br />
Montréal (Québec) H8T 1a1<br />
Tél. : 514 828-4376<br />
Téléc. : 514 636-7606<br />
Courriel : david.thomas@highlinerfoods.com<br />
Site web : www.highlinerfoods.com<br />
les PêcHeries AtlAntiques<br />
représentante : M. louis simard<br />
directeur des ventes, service alimentaire<br />
12 225, boulevard Industriel<br />
Montréal (Québec) H1B 5M7<br />
Tél. : 514 355-7966<br />
Téléc. : 514 355-7950<br />
Courriel : louis.simard@metro.ca<br />
Site web : www.issi.metro.ca<br />
les PêcHeries norreF quÉbec inc.<br />
représentant : M. Jean-roch thiffault<br />
4900, rue Molson<br />
Montréal (Québec) H1Y 3J8<br />
Tél. : 514 593-9999<br />
Téléc. : 514 593-9805<br />
Courriel : jrthiffault@norref.com<br />
Site web : www.norref.com<br />
oceAnFood sAles ltd<br />
(Marque de commerce "nanuk").<br />
représentant : M. christian rock<br />
représentant des ventes<br />
9, boulevard Montcalm Nord, bureau 350<br />
Candiac (QuÉBEC) J5R 3L5<br />
Tél. : 450 444-8881<br />
Téléc. : 450 444-1059<br />
Courriel : croch@oceanfoods.com<br />
Site web : www. oceanfoods.com<br />
produits alimentaires divers<br />
AliMents tousAin inc.<br />
représentant : Monsieur dik Markarian<br />
95, rue Stinson<br />
Ville Saint-Laurent (Québec) H4N 2E1<br />
Tél. : 514 748-7353<br />
Téléc. : 514 747-7483<br />
Courriel : info@tousain.com<br />
Site web : www.tousain.com
AliMPlus inc.<br />
représentant : M. Jean Gervais<br />
9701, Louis H. Lafontaine<br />
anjou (Québec) H2J 2a3<br />
Tél. : 514 274-5681, poste 263<br />
Téléc. : 514 274-3327<br />
Courriel : pierre.tanguay@alimplus.com<br />
Site web : www.alimplus.com<br />
clic internAtionAl inc.<br />
représentante : Mme Huguette dubeau<br />
directrice des ventes, service alimentaire<br />
2185, avenue francis-hugues<br />
Laval (Québec) H7S 1N5<br />
Tél. : 450 669-2663, poste 264<br />
Téléc. : 450 667-6799<br />
Sans frais : 800 510-2542<br />
Courriel : huguette@clicfoods.com<br />
Site web : www.clicfoods.com<br />
enticer MArketinG<br />
représentant : M. Joseph recine, président<br />
6320, boulevard Des Grandes Prairies<br />
Montréal (Québec) H1P 1a2<br />
Tél. : 514 722-5962 • Sans frais : 1 877 722-1719<br />
Téléc. : 514 722-8351<br />
Courriel : info@enticermarketing.com<br />
Site web : www.enticermarketing.com<br />
MAison GourMet inc.<br />
représentant : M. thierry rey-lescure<br />
directeur régional des ventes<br />
20, rue Sicard<br />
Sainte-Thérèse (Québec) J7E 3W7<br />
Tél. : 450 628-0202<br />
Téléc. : 450 420-9951<br />
Courriel : t.rey-lescure@videotron.ca<br />
Site web : www.maisongourmet.ca<br />
MArcHÉ trAnsAtlAntique inc.<br />
représentant : M. bruno Marie<br />
9720, rue Waverly<br />
Montréal (Québec) H3L 2V5<br />
Tél. : 514 287-3530<br />
Téléc. : 514 287-3510<br />
Courriel : bmarie@marchetransatlantique.com<br />
Site web: www.marchetransatlantique.com<br />
o sole Mio<br />
représentant : M. Alfredo napolitano<br />
4000, alfred-Laliberté<br />
Boisbriand (Québec) J7H 1P7<br />
Tél. : 450 435-4111<br />
Téléc. : 450 435-2411<br />
Courriel : alfredo@osolemio.ca<br />
serVice AliMentAire MÉtroPole inc.<br />
représentant : M. emidio Aristeo<br />
195, rue Bazin<br />
Laval (Québec) H7N 4R2<br />
Tél. : 514 241-9755<br />
Téléc. : 450 688-7895<br />
les ŒuFs bec-o inc.<br />
représentant : M. Jean-luc turgeon<br />
200, 69 e avenue<br />
Saint-Zotique (Québec) J0P 1Z0<br />
Tél. : 450 267-3521<br />
Téléc. : 450 267-0636<br />
Courriel : jlturgeon@burnbraefarms.com<br />
Site web : www.burnbraefarms.com<br />
sArA lee, cAFÉ et tHÉ ltÉe<br />
représentant : M. Jean-Marc dompierre<br />
directeur des ventes<br />
9125, rue Pascal-Gagnon, Suite 104<br />
Saint-Léonard (Québec) H1P 3M5<br />
Tél. : 514 326-2741<br />
Téléc. : 514 328-7433<br />
Courriel : ndipaolo@saraleecoffee.ca<br />
Site web : www.saralee.com<br />
produits laitiers<br />
AGroPur, diVision nAtrel<br />
représentant : Monsieur réginald caron<br />
333, boulevard Lebeau<br />
Ville Saint-Laurent (Québec) H4N 1S3<br />
Téléphone : 514 332-2220<br />
Téléc. : 514 332-6748<br />
Courriel : reginald.caron@agropur.natrel.ca<br />
Site web : www.natrel.ca<br />
les FroMAGes sAPuto, s.e.n.c.<br />
représentant : M. dominic cholette<br />
chargé de compte, service alimentaire<br />
100, rue Stinson<br />
Ville Saint-Laurent (Québec) H4N 2E7<br />
Tél. : 514 747-0303 poste 359<br />
Téléc. : 514 747-5444<br />
Courriel : dominic.cholette@saputo.com<br />
Site web : www.saputo.com<br />
produits d’entretien<br />
ProVost inc.<br />
représentante : Mme Julie Provost<br />
20, rue Principale<br />
Durham Sud (Québec) J0H 2C0<br />
Tél. : 800 267-4444 • Téléc. : 800 268-5555<br />
Courriel : info@provosinc.com<br />
Uniformes<br />
uniForMes toWn & countrY inc.<br />
représentant : M. Mario de Petrillo<br />
5675, rue Christophe-Colomb<br />
Montréal (Québec) H2S 2E8<br />
Tél. : 514 271-5055 • Téléc. : 514 271-4636<br />
Courriel : webmaster@tcuniforms.com<br />
Site web : www.tcuniforms.com<br />
Viandes/Volailles/<br />
Gibiers/Charcuteries<br />
cHArcuterie PArisienne inc.<br />
représentante : Mme isabelle brullman<br />
6910, rue Marconi<br />
Montréal (Québec) H2S 3K1<br />
Tél. : 514 274-9375 • Téléc. : 514 274-9379<br />
Courriel : ibrullman@charcuterie.ca<br />
Site web : www.charcuterie.ca<br />
les ÉleVeurs de VolAilles du quÉbec<br />
représentante : Mme Monique daigneault<br />
Agente de publicité et de promotion<br />
555, boulevard Roland-Therrien #250<br />
Longueuil (Québec) J4H 3G1<br />
Tél. : 450 679-0540 poste 8328<br />
Téléc. : 450 679-5375<br />
Courriel : mdaigneault@fpvq.qc.ca<br />
Site web : www.volaillesduquebec.qc.ca<br />
lA FÉdÉrAtion des Producteurs<br />
de Porcs du quÉbec (FPPq)<br />
représentante : Mme carla Abbatemarco<br />
555, boulevard Roland-Therrien, bureau no 120<br />
Longueuil (Québec) J4H 4E9<br />
Tél. : 450 679-0540, poste 8365<br />
Téléc. : 450 679-4654<br />
Courriel : cabbatemarco@upa.qc.ca<br />
Site web : www.leporcduquebec.qc.ca<br />
MontPAk internAtionAl<br />
représentant : M. ronny Hamelin<br />
directeur des comptes<br />
4293, rue Hogan<br />
Montréal (Québec) H2H 2N2<br />
Tél. : 514 527-8641<br />
Sans frais : 800 527-8641, poste 336<br />
Téléc. : 514 521-4684<br />
Portable : 514 238-8477<br />
Courriel : ronnyh@montpak.ca<br />
olYMel, s.e.c.<br />
représentant : M. François Aubuchon<br />
directeur des ventes<br />
1580, rue Eiffel<br />
Boucherville (Québec) J4B 5Y1<br />
Tél. : 514 858-9000 • Téléc. : 450 645-2864<br />
Courriel : info@olymel.com<br />
Site web : www.olymel.com<br />
rouGiÉ, Foie GrAs<br />
représentant : M. Jacques bissonnette<br />
directeur des ventes et marketing<br />
1661, rue Marcoux<br />
Marieville (Québec) J3M 1E8<br />
Tél. : 450 460-2107<br />
Téléc. : 450 460-2963<br />
Courriel : jacques.bissonnette@euralis.ca<br />
Site web : www.euralis.fr et www.palmex.ca<br />
tendreMent Vôtre !<br />
représentant : M. claude Pelletier<br />
3022, rue adam<br />
Montréal (Québec) H1W 3X3<br />
Tél. : 514 521-5565, poste 106<br />
Téléc. : 514 597-2598<br />
Portable : 514 833-0866<br />
Courriel : bovi@videotron.ca<br />
ou : cpelletier@tendrementvotre.com<br />
VeAu de GrAin du quÉbec<br />
représentante : Madame isabelle Ferland<br />
Agente de promotion<br />
555, boulevard Roland-Therrien, bureau 305<br />
Longueuil (Québec) J4H 4G2<br />
Tél. : 450 679-0540, poste 8796<br />
Téléc. : 450 442-9348<br />
Courriel : iferland@upa.qc.ca<br />
Site web : www.veaudegrain.com<br />
AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 39
<strong>Les</strong> plaisirs de la table