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Mais qui sont-ils? - Les Cuisines Leblanc

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Une profession, Une norme... Une même fierté !<br />

Revue officielle de la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec<br />

6 Automne 2008 volume 19 numéro 3<br />

<strong>Mais</strong> <strong>qui</strong> <strong>sont</strong>-<strong>ils</strong>?<br />

à lire en page 18


sommaire<br />

Volume 19 numéro 3 Automne 2008<br />

03<br />

04<br />

06<br />

11<br />

12<br />

14<br />

15<br />

16<br />

18<br />

19<br />

22<br />

23<br />

24<br />

27<br />

28<br />

34<br />

34<br />

37<br />

03 12 15 16 34<br />

Message de l’éditeur<br />

Mot du président national<br />

Nouvelles des Chapitres<br />

Le droit au menu<br />

« Fête Bières et Saveurs »<br />

Chronique de nos membres d'honneur<br />

Profil d’un chef :<br />

Le chef Marc Laroche<br />

Parents et enfants, une même vocation…<br />

Ma table est mise en permanence<br />

Des nouvelles du conseil<br />

d’administration national<br />

Le coin du livre<br />

Un buffet financier<br />

Jean-Paul Grappe<br />

Association des diététistes au Québec<br />

Allées et venues<br />

Photo-reportage La croisière en folie…<br />

sur le Saint-Maurice<br />

Notes de voyage d'Australie<br />

Partenaires économiques de la SCCPQ<br />

2 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Votre agenda<br />

« Ça s’en vient!… »<br />

30 septembre 2008 : La Grande Rentrée<br />

de l’Association des fournisseurs d’hôtels<br />

et restaurants.<br />

Du 4 au 12 octobre 2008 : Festival du<br />

Sarrasin de Louiseville, sous la présidence<br />

d’honneur du chef Patrick<br />

Gérôme.<br />

9 octobre 2008 : Soirée Tapis Rouge,<br />

présentation de La Fondation Gérard-<br />

Delage, à l’hôtel Marriott Château<br />

Champlain.<br />

20 octobre 2008 : Assemblée générale<br />

du Chapitre de Montréal de la<br />

SCCPQ.<br />

3 novembre 2008 : Soirée La Grande<br />

Tablée de La Tablée des chefs au<br />

Centre des Sciences<br />

3 novembre 2008 : Gala annuel du<br />

Chapitre de Lanaudière à 18 h, à<br />

l’Auberge de la Montagne-Coupée<br />

17 novembre 2008 : La Fête du Goût<br />

du lancement des Éditions Debeur,<br />

au restaurant Hélène de Champlain,<br />

à 17 h 30


PotauFeu<br />

Éditeur : richard desmarais<br />

rÉdActeurs - collAborAteurs :<br />

richard desmarais, Philippe castel, Andréanne charbonneau,<br />

robert cholette, Andrée talbot, Jacques deperriaux, Gilles<br />

deschênes, bruno Gagné, christian tremblay, Patrick Gérôme,<br />

Mario Gingras, Guillaume cantin, Jean-Paul Grappe, thomas<br />

Green, Yannick ouellet, denis Pa<strong>qui</strong>n, daniel saint-Pierre,<br />

Jean roch thiffault, Pierre Vaillon, Jacques Vincelette<br />

Production : AFHr<br />

rÉVision des textes : Mario Gingras<br />

concePtion GrAPHique : Anouk Firmin<br />

PublicitÉ : chantal tougas<br />

tougas Marketing 514 240-3167<br />

la revue « le Pot-au-Feu » est publiée 4 fois l’an par<br />

AFHR<br />

AbonneMent<br />

Membre SCCPQ : Gratuit<br />

Partenaire économique : Gratuit<br />

Non membre : 32 $<br />

Entreprise non-partenaire économique SCCPQ : 55 $<br />

<strong>Les</strong> articles signés <strong>sont</strong> reproduits dans leur intégralité et <strong>sont</strong> sous<br />

la responsabilité de leurs auteurs. L’éditeur n’est pas responsable du<br />

contenu des articles signés par les auteurs.<br />

bureAu de l'AFHr :<br />

9300 Boul.Henri Bourassa Ouest, bureau 230<br />

Ville St-Laurent, H4S 1L5<br />

Téléphone : 514 334-3404<br />

Télécopieur : 514 334-1279<br />

Courriel : info@afhr.com<br />

Site web : www.afhr.com<br />

coMitÉ exÉcutiF nAtionAl sccPq :<br />

daniel st-Pierre : Président national<br />

Philippe castel : Vice-président pour l’est du Québec<br />

denis Pa<strong>qui</strong>n : Président conseil 2006-2007<br />

Vice-président pour l’ouest du Québec<br />

Patrick Gérôme : Secrétaire national<br />

Gilles deschênes : Trésorier national<br />

conseil nAtionAl sccPq :<br />

thomas Green : Président, Chapitre de Montréal (1)<br />

Philippe castel : Président, Chapitre de Québec (2)<br />

robert cholette : Président, Chapitre des Laurentides (3)<br />

Alain Ferraty : Président, Chapitre de l’Estrie (4)<br />

desmond ogden : Président, Chapitre de la Gaspésie, du Bas-<br />

Saint-Laurent et des Îles-de-la-Madeleine (5)<br />

christian tremblay : Président, Chapitre du Saguenay, du Lac-<br />

Saint-Jean et de la Côte-Nord (6)<br />

Patrick Gérôme : Président, Chapitre de la Mauricie (7)<br />

Jacques deperriaux : Président, Chapitre de la Montérégie (8)<br />

léo bérubé : Intérim, Chapitre de Laval (9)<br />

bruno Gagné : Président, Chapitre Lanaudière (10)<br />

denis Pa<strong>qui</strong>n : Directeur, Chapitre de Montréal (1)<br />

Pasquale Marzano : Directeur, Chapitre de Montréal (1)<br />

Gilles deschênes : Trésorier, Chapitre de Montréal (1)<br />

robert bourget : Directeur, Chapitre de Québec (2)<br />

Guylaine Martin : Directrice, Chapitre de la Mauricie (7)<br />

sébastien Paré : Directeur, Chapitre de la Montérégie (8)<br />

léo bérubé : Directeur, Chapitre de Laval (9)<br />

Pierre Vaillon : Représentant des membres d’honneur<br />

Jean-roch thiffault : Représentant des Partenaires économiques<br />

Poste vacant : Représentant des membres postulants<br />

Poste vacant : Représentant des membres postulants<br />

Jacques Vincelette : Conseiller financier de la SCCPQ<br />

Andrée talbot : Conseillère juridique de la SCCPQ<br />

message de l’éditeur<br />

ricHArd desMArAis<br />

Éditeur<br />

C’est avec un immense plaisir que je me joins à l’é<strong>qui</strong>pe de votre<br />

revue, le Pot-au-Feu, en tant qu’éditeur. Il s’agit pour moi d’une<br />

excitante aventure dans le secteur de l’alimentation, une aventure<br />

au cours de laquelle j’essaierai avec beaucoup d’ouverture, d’apporter<br />

un nouveau souffle à votre publication.<br />

Loin de moi d’avoir la prétention de pouvoir rivaliser avec l’expertise<br />

de chacun d’entre vous. L’alimentation c’est votre spécialité,<br />

mais depuis toujours une passion pour moi. M’impliquer dans ce<br />

projet, en côtoyant des experts, est donc un privilège pour moi<br />

J’espère sincèrement que nous pourrons, au fil du temps, échanger<br />

le plus souvent possible sur les grands enjeux <strong>qui</strong> vous concernent.<br />

Chacun d’entre vous, chefs, cuisiniers ou pâtissiers, a une<br />

très grande responsabilité face aux consommateurs. <strong>Les</strong> dernières<br />

semaines nous l’ont démontré, avec la panique entourant les cas<br />

d’intoxication à la listéria à travers le pays. Une réputation est<br />

fragile et doit être forte pour surmonter les imprévus. Il est donc<br />

important que tout un chacun continue de veiller à maintenir quotidiennement<br />

les standards de qualité et de salubrité de l’industrie<br />

à un niveau toujours plus élevé.<br />

D’autre part, la nouvelle collaboration <strong>qui</strong> s’installe entre Le Pot au<br />

feu et l’Association des Fournisseurs d’Hôtels et Restaurants (AFHR)<br />

devrait permettre à votre magazine de rayonner davantage.<br />

Porter plus loin votre message et vous faire profiter d’une meilleure<br />

visibilité <strong>sont</strong> les deux objectifs que nous chercherons à atteindre<br />

dans les mois <strong>qui</strong> viennent. Ensemble, nous travaillerons à créer de<br />

nouvelles opportunités dignes de votre engagement personnel et<br />

collectif dans ce secteur important de l’économie québécoise.<br />

Merci à l’avance de la collaboration que vous m’apporterez dans<br />

la réalisation de ce nouveau défi.<br />

Richard Desmarais<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 3


mot dU président nAtionAl<br />

dAniel st-Pierre<br />

Président national<br />

SCCPQ<br />

Téléphone : 514 528-1083<br />

Courriel : bureau-national@sccpq.ca<br />

D’entrée de jeu, je tiens à remercier M. Mario De<br />

Petrillo pour l’excellent travail qu’il a accompli au<br />

cours des quatre dernières années, à titre d’éditeur du<br />

Pot-au-Feu. Grâce à la continuité de ses efforts et à la<br />

créativité de son é<strong>qui</strong>pe, il a renouvelé la facture de<br />

notre parution tout en fournissant une revue de première<br />

qualité. Du même souffle, je souhaite la bienvenue<br />

à notre nouvel éditeur, M. Richard Desmarais,<br />

personnalité bien connue <strong>qui</strong> œuvre dans le domaine<br />

de l’édition québécoise depuis déjà un certain temps.<br />

Je veux aussi porter à l’attention de tous l’apport et le<br />

soutien renouvelés de l’Association des fournisseurs<br />

d’hôtels et restaurants (AFHR) dans plusieurs de nos<br />

projets, dont celui du Pot-au-Feu. L’AFHR va nous fournir<br />

une aide précieuse dans la vente de publicité et la<br />

distribution de cet organe officiel.<br />

Au demeurant, je tiens à préciser que c’est bien la<br />

Société des chefs <strong>qui</strong> reprend en main, dès maintenant,<br />

la production de son magazine. N’ayez crainte,<br />

le Pot-au-Feu est et restera ce qu’il a toujours été,<br />

c’est-à-dire le porte-parole officiel des professionnels<br />

de la cuisine et de la pâtisserie du Québec. Et, parlant<br />

distribution, parlons aussi tirage… J’ai le plaisir de vous<br />

apprendre que notre numéro de septembre est passé<br />

maintenant à 5,000 exemplaires. La revue sera donc<br />

expédiée à plusieurs nouveaux lecteurs, professionnels<br />

de l’alimentation, dans tout le Québec. Nous voulons<br />

ainsi rejoindre un plus grand nombre de lecteurs<br />

et leur transmettre des nouvelles de nos professionnels<br />

cuisiniers et pâtissiers. Nous voulons aussi faire connaître<br />

la SCCPQ dans tous les coins du Québec. Cette<br />

démarche vise de toute évidence une augmentation<br />

marquée du nombre de nos adhérents.<br />

Dans cette optique, en élargissant notre lectorat, il<br />

faudra en conséquence que le Pot-au-Feu ratisse plus<br />

large, autant dans les sujets abordés que pour ses<br />

chroniqueurs. Dorénavant, nous ne pourrons plus nous<br />

contenter d’être exclusivement informatif, il faudra<br />

ajouter un volet éducatif bien étayé. Cela ne pourra<br />

que rendre nos pages encore plus intéressantes. <strong>Mais</strong>,<br />

là encore, il est bien évident que ces changements ne<br />

vont se faire que progressivement et à notre rythme.<br />

4 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

ViSeR juSTe! ViSeR L’AMÉLioRATion…<br />

Dans un autre ordre d’idée, au matin du 55 e Gala, lors<br />

de la rencontre du conseil d’administration national,<br />

notre collègue Jean-Roch Thiffault, représentant de<br />

nos Partenaires économiques, nous entretenait de<br />

son expérience personnelle en tant que directeur des<br />

ventes du Groupe Ferron. Il nous expliquait que, dans<br />

l’entreprise pour laquelle il travaille, au début de chaque<br />

année, une liste des attentes escomptées était<br />

fixée pour toute l’é<strong>qui</strong>pe des vendeurs. Ainsi, chacun<br />

devait assurer un suivi de son propre rendement, commentant<br />

où il en était rendu et quels étaient ses buts,<br />

ses aspirations et les moyens qu’il ou elle escomptait<br />

prendre pour y parvenir.<br />

Pour ma part, ce commentaire n’est pas tombé dans<br />

l’oreille d’un sourd. J’ai réalisé du coup qu’une pareille<br />

approche pouvait tout aussi bien s’appliquer à notre<br />

propre association. Planifier des objectifs annuels réalisables<br />

devrait, entre autres, aider la SCCPQ à poursuivre<br />

sur sa lancée. Suivent ici quelques exemples de<br />

ce que pourraient être certains de ces buts : stimuler<br />

la valorisation de la SCCPQ; favoriser une visibilité<br />

étendue à l’ensemble des régions du Québec, pas<br />

uniquement dans nos chapitres; développer des interrelations<br />

avec les autres associations du milieu et les<br />

tables sectorielles rattachées à l’alimentation; encourager<br />

nos membres à porter la veste de cuisine à<br />

l’effigie de la SCCPQ lors d’événements grand public<br />

(à la télé, dans les médias imprimés ou lors de gala tel<br />

celui <strong>qui</strong> réunissait récemment les récipiendaires de<br />

prix de restauration… un seul chef parmi eux portait<br />

fièrement la veste de cuisine). Sur ce dernier exemple,<br />

je crois que l’impact produit sur ses collègues eut été<br />

plus grand si tous les chefs présents avaient porté eux<br />

aussi leur veste de cuisine. Le professionnalisme, ça ne<br />

s’invente pas mais à tout le moins ça peut s’afficher.<br />

En bref, dans une semblable démarche, vos idées<br />

peuvent elles aussi m’être fort utiles. Ce ne <strong>sont</strong> pas<br />

que mes seuls objectifs personnels <strong>qui</strong> comptent. <strong>Les</strong><br />

vôtres auraient autant sinon plus d’importance. Je ne<br />

suis moi que votre porte-parole. Alors j’attends vos<br />

commentaires.<br />

Si vous désirez adhérer à la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec<br />

veuillez communiquer avec nous par téléphone au 514 528-1083<br />

ou par courriel bureau-national@sccpq.ca


en MATièRe De noRMeS…<br />

Pour conclure, lors de la dernière rencontre du conseil<br />

d’administration national, le Conseil québécois des<br />

ressources humaines en tourisme (CQRHT) nous avait<br />

délégué deux de ses plus éminentes représentantes,<br />

Mmes Adèle Girard et Lise Baillargeon, afin de nous<br />

exposer et, si possible, clarifier le nébuleux dossier de<br />

cette fameuse norme promue par eux. Par celle-ci, on<br />

devrait reconnaître dorénavant le métier de cuisinier.<br />

Pour avoir accès au document de validation, faites le<br />

cheminement suivant :<br />

a) Dans GOOGLE, tapez la recherche : « CQRHT<br />

cuisinier »<br />

b)<br />

c)<br />

d)<br />

Cliquez sur la première proposition (ligne) :<br />

« Conseil québécois des ressources humaines<br />

en tourisme (CQRHT) »<br />

Dirigez-vous ensuite à gauche de l’écran, tout<br />

à fait en bas de la page<br />

Vous arriverez ainsi à « Pour télécharger<br />

le formulaire de validation de la NORME<br />

CUISINIER ». Double-cliquez là-dessus et alors<br />

le document apparaîtra à l’écran.<br />

Imprimez-en une copie sur papier. Vous constaterez<br />

alors qu’il n’y a pas comme tels d’espaces spécifiques<br />

pour réponse. C’est qu’en fait, il ne s’agit pas d’un questionnaire.<br />

Lisez bien attentivement le document et écrivez<br />

vos commentaires dans les marges, entre les lignes<br />

ou les paragraphes. S’il vous semble y avoir des choses<br />

pas très claires (indiquez-les en les soulignant ou en les<br />

commentant); s’il y a des incongruités ou des passages<br />

tout à fait farfelus ou carrément des non-sens, ne vous<br />

gênez pas pour l’indiquer en vos mots (tout vaut mieux<br />

qu’un silence timide <strong>qui</strong> finira par nuire à notre cause).<br />

Cette consultation tire déjà à sa fin et le nombre de<br />

participants <strong>qui</strong> ont répondu est bien en deçà du sondage<br />

escompté. J’ai personnellement beaucoup de<br />

difficulté à comprendre qu’une question aussi importante,<br />

aussi primordiale pour nos professionnels et notre<br />

professionnalisme, semble intéresser si peu de nos gens.<br />

Pourtant, lorsqu’on en parle face à face, tout le monde<br />

s’enflamme… Nous escomptions obtenir au moins 150<br />

répondants à travers tout le Québec et les résultats<br />

obtenus atteignent à grand peine la centaine.<br />

Mesdames et messieurs, après tout, n’est-ce pas notre<br />

profession qu’on cherche ici à régir! Votre opinion<br />

est en l’occurrence très importante et compte pour<br />

beaucoup dans ce processus. Pour une fois qu’on<br />

nous offre une chance de vous exprimer avant que<br />

tout ne soit sanctionné, c’est à nous d’en profiter. On<br />

nous a de plus donné l’assurance que nous serions<br />

partie prenante dans ce débat et que nous aurions<br />

une place sur le comité sectoriel <strong>qui</strong> établira les règles<br />

de fonctionnement de tout cela. Alors, soyez assurés<br />

que nous y serons présents. <strong>Mais</strong>, pour l’heure, c’est à<br />

vous tous d’être présents.<br />

Ce dossier fait actuellement partie des objectifs que<br />

je me suis personnellement fixés, à savoir que dorénavant<br />

la Société des chefs du Québec serait de plus en<br />

plus présente et ce, dans plus de comités décisionnels<br />

relatifs à nos professions. Et, pas seulement moi, mais<br />

VOUS aussi serez présents.<br />

J’espère que vous avez passé un bel été, malgré le<br />

temps diluvien <strong>qui</strong> nous a littéralement inondé en juin,<br />

juillet et août. Le tourisme en a pris pour son rhume…<br />

mais souhaitons qu’à l’automne la température se fera<br />

plus clémente et que vous aurez la chance d’en profiter<br />

pleinement. Bonne saison!<br />

3,33" l x 5,125" h<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 5


cHAPitre i<br />

Nouvelles des Chapitres<br />

montréal<br />

tHoMAs Green<br />

Président<br />

SCPPQ/Chapitre de Montréal<br />

Après un été dont la température ne nous fut guère<br />

clémente, nous voici déjà de retour et en force pour<br />

la prochaine saison. Certains chanceux auront eu des<br />

vacances, repos bien mérité, alors que d’autres devront<br />

rester attelés au travail jusqu’à la tumultueuse période<br />

des fêtes… Est-ce grand Dieu possible !<br />

Je commence ma chronique d’aujourd’hui par de chaleureux<br />

remerciements adressés à Sœur Angèle pour<br />

une hospitalité <strong>qui</strong> ne se dément jamais. En effet, elle a<br />

tout récemment permis à notre conseil d’administration<br />

national de se réunir chez elle dans sa petite maison<br />

champêtre du boulevard Gouin.<br />

M. Hilly Diamond, vice-président<br />

des Opérations chez Custom Diamond international,<br />

en compagnie de Thomas Green.<br />

Plus que des partenaires… des amis !<br />

Nos partenaires économiques <strong>sont</strong> souvent plus que<br />

des collègues. Au fil du temps et des services rendus, la<br />

plupart d’entre eux deviennent aussi des amis. Ces entreprises<br />

<strong>sont</strong> nos supporteurs les plus sûrs et nous les apprécions<br />

beaucoup. Il faut bien se rappeler cependant que<br />

ces chefs d’entreprise et ces représentants investissent<br />

en nous. Ils comptent sur nous et nous font confiance,<br />

s’attendant à ce qu’en retour nous les encouragions.<br />

Quoi de plus légitime ?<br />

Vous savez, cette confiance qu’on nous porte et <strong>qui</strong> va<br />

sans cesse en augmentant, c’est un peu comme ces<br />

parts qu’on investit à la bourse. Il est logique qu’on en<br />

attende des dividendes. Si je vous dis ceci, c’est que<br />

je sais pertinemment qu’il y a des partenaires <strong>qui</strong> se<br />

demandent très sérieusement ce que ça peut bien leur<br />

rapporter d’être associés à nous. Et il ne devrait pas y<br />

avoir lieu à ce qu’<strong>ils</strong> se posent de telles questions.<br />

À ce propos, mes collègues du conseil régional et moimême<br />

aurions des suggestions dynamiques à proposer et<br />

espérons pouvoir les apporter au national à un moment<br />

donné. Par exemple, pourquoi ne pas mettre sur pied un<br />

programme de rabais pour nos membres en règle ?<br />

6 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Quelle belle rencontre ce fut là ! Elle fut précédée d’un<br />

excellent et copieux petit-déjeuner qu’avait préparé<br />

notre fidèle ami Pasquale Marzano et conclut par un<br />

buffet non moins savoureux concocté par le service traiteur<br />

de notre collègue René Derrien. Le tout s’est bien<br />

sûr déroulé sous l’efficace houlette de nos amis Francine<br />

Girouard et Gilles Deschênes.<br />

En compagnie d’une camarade de toujours, Sœur Angèle.<br />

Ça serait un bon début, n’est-ce pas ? Utiliser les produits<br />

et les services offerts par nos partenaires économiques,<br />

tant dans nos commerces que sur nos menus et ne pas<br />

hésiter à promouvoir ces compagnies, leurs dirigeants<br />

et leurs représentants. Voilà <strong>qui</strong> serait à l’avenir tout un<br />

changement d’attitude.<br />

joindre le geste à la parole…<br />

Chez nous, à Montréal, nous faisons tout notre possible<br />

afin de créer et de sauvegarder ces étroites relations<br />

que nous établissons avec les partenaires de la SCCPQ.<br />

Tout récemment, l’exécutif du chapitre a eu le grand<br />

plaisir d’être reçu dans les locaux de Clic international<br />

et d’en visiter les entrepôts. <strong>Les</strong> dirigeants nous ont fait<br />

savoir d’emblée leur intérêt pour notre société et leur<br />

désir d’établir des relations créatrices entre eux et nous<br />

<strong>qui</strong> sommes les artisans de l’industrie, ceux-là même <strong>qui</strong><br />

utilisent leurs produits. La visite fut fort intéressante et très<br />

éducative. Personnellement, j’ignorais qu’<strong>ils</strong> offraient une<br />

si vaste gamme de produits secs ou transformés.<br />

Le chef Gilles Deschênes, profitant de son poste de consultant<br />

culinaire à la Société des alcools du Québec de Laval, y fait<br />

déguster le riz sauvage pré-cuit de Clic.


Selon moi, ce fut aussi une rencontre <strong>qui</strong> a mis à jour le<br />

prochain grand défi de la Société des chefs du Québec.<br />

En effet, c’est bien beau d’avoir des supporteurs et des<br />

commanditaires, mais nos membres professionnels les<br />

encouragent-<strong>ils</strong> vraiment ? Nous avons envers ces autres<br />

professionnels que <strong>sont</strong> les représentants et les chefs<br />

d’entreprise une responsabilité, celle de les encourager<br />

et de les inclure prioritairement dans nos listes de fournisseurs.<br />

À l’avenir donc, en élaborant vos commandes,<br />

faites donc appel à vos vrais amis…<br />

cHAPitre ii<br />

en Hygiène et salubrité, il est moins cinq…<br />

Voilà <strong>qui</strong> est fait, la loi officielle en Hygiène et salubrité du<br />

MAPAQ prendra vigueur à partir du mois de novembre<br />

Québec<br />

PHiliPPe cAstel<br />

Président<br />

SCCPQ/Chapitre de Québec/<br />

Vice-président SCCPQ pour l’est du Québec<br />

Voici une fin de saison radieuse pour la pluvieuse période<br />

estivale qu’on vient de traverser. En deux mots comme<br />

en quatre, une saison extraordinaire pour les gens de<br />

Québec, c’est bien évident, mais plutôt ordinaire sur<br />

le plan température. Ma chronique d’automne sera<br />

cette fois-ci très brève car, après un mois de vacances<br />

en France, les attentes au travail <strong>sont</strong> nombreuses et<br />

la pression est, disons, pour le moins assez forte. Il nous<br />

faudra remanier tout le processus de production et de<br />

distribution, ce <strong>qui</strong> en soi n’est pas une mince affaire,<br />

réviser des carnets de tâches des cuisiniers, les horaires<br />

de travail, etc. Bref, on est dans l’JUSSSSS…<br />

Tout d’abord, une révision rapide<br />

Un début d’été en trombe (d’eau… Ha! Ha!…), grâce au<br />

lancement du livre Québec Capitale Gastronomique.<br />

D’ailleurs, un photo-reportage assez complet dans le<br />

présent numéro de votre Pot-au-Feu couvre l’évènement.<br />

D’autre part, une affluence touristique hors de l’ordinaire<br />

pour la région a apporté énormément de travail<br />

aux restaurateurs et autres chefs de tous acabits. Entre<br />

des festivités annuelles gonflées à bloc par un 400 e fort<br />

réussi et des spectacles diversifiés, mais toujours de haut<br />

calibre, il y en a eu décidément pour tous les goûts et<br />

pour tous les âges. La visite dans la capitale de plusieurs<br />

chefs internationaux de haut calibre a piqué l’intérêt<br />

des chefs de la région, et tous ont échangé à souhait,<br />

ce <strong>qui</strong>, d’autre part, les a encouragé à partager avec<br />

leurs pairs, tout en les orientant plus que jamais vers l’élaboration<br />

d’une gastronomie distinctive.<br />

Par contre, du côté des activités de chapitre, ça allait<br />

plutôt au ralenti.<br />

Tout de même, le brunch familial annuel de septembre<br />

a donné lieu au dévoilement de nos Chefs cuisinier et<br />

pâtissier régionaux pour 2009. On se réserve le plaisir de<br />

vous les annoncer dans la sortie de décembre. Notre<br />

tournoi de golf au Grand Portneuf s’est tenu le lundi 22<br />

septembre. Nous vous en ferons rapport aussi à la prochaine<br />

sortie du Pot-au-Feu.<br />

2008. Il faudra alors retrouver dans tous les établissements,<br />

à chaque quart de travail, une personne détentrice<br />

d’une certification garantissant qu’elle est bel et bien<br />

gestionnaire et 10% des employés sur place certifiés<br />

« manipulateur ». Avis est donc lancé à tous les<br />

chapitres ! À Montréal, nous somme prêts à vous offrir<br />

ces formations à prix plus que modique et ce, en<br />

tout professionnalisme. Si cette offre vous intéresse,<br />

veuillez s’il vous plaît contacter M. Gilles Deschênes pour<br />

informations et réservations, au 450 978-1964 ou par<br />

courriel à gilles.deschenes@videotron.ca<br />

Bon retour au travail à toutes et à tous !<br />

À venir…<br />

Nous allons tenir notre assemblée générale de chapitre<br />

au début d’octobre. Une partie des administrateurs du<br />

chapitre se retrouveront alors en élection.<br />

En début novembre, se tiendra le Buffet annuel<br />

Adaptavie. Nous comptons instamment sur un autre<br />

grand succès.<br />

Nous prévoyons le souper convivial de l’automne chez<br />

l’un de nos membres. Au moment de mettre sous presse,<br />

le lieu n’était pas encore sélectionné.<br />

Sur le plan national, la Fête Bières et Saveurs de Chambly<br />

nous a encore une fois permis de rencontrer des collègues<br />

de toutes les régions du Québec. On y a échangé<br />

abondamment. C’est tellement enrichissant de partager<br />

sur le métier et sur la façon de travailler dans des<br />

milieux si différents.<br />

Je souhaite à toutes et à tous un automne agréable,<br />

plein de bonnes surprises.<br />

cHAPitre iii<br />

laurentide<br />

robert cHolette<br />

Président<br />

SCCPQ/Chapitre des Laurentides<br />

Salut à tous les professionnels de l’hôtellerie et de la<br />

restauration <strong>qui</strong> ont travaillé si fort durant la période estivale.<br />

J’ai une grande compassion pour ces cuisiniers <strong>qui</strong><br />

s’activent, souvent dans des conditions extrêmement<br />

pénibles. Entre autres parce que, par les temps <strong>qui</strong> courent,<br />

comme on manque beaucoup de gens compétents<br />

dans le domaine, on se rabat souvent inconsidérément<br />

sur le personnel en cuisine, pour que l’un ou l’autre<br />

des employés vienne pour boucher les trous. Beaucoup<br />

trop de gestionnaires cultivent encore la sotte mentalité<br />

qu’en restauration, n’importe <strong>qui</strong> peut faire n’importe<br />

quoi… Et lorsque les employés partent, découragés,<br />

en claquant la porte, <strong>ils</strong> restent tout étonnés. Bizarre,<br />

n’est-ce pas? Dans son ensemble, la cuisine professionnelle<br />

est pourtant un métier des plus complexes. Il est<br />

très important aujourd’hui d’être bien formé. Il est aussi<br />

primordial d’avoir fait ses classes auprès de mentors <strong>qui</strong><br />

auront su transmettre à leurs pupilles des années et des<br />

années d’expérience.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 7


Alors qu’on se le dise, dans les mois et les années <strong>qui</strong><br />

viennent, plusieurs entrepreneurs du Québec auront à<br />

investir dans la formation et le perfectionnement de<br />

leur personnel afin de prendre le virage de la réussite.<br />

Qui plus est, je veux profiter de ce moment privilégié<br />

que nous offre les pages du Pot-au-Feu pour saluer mes<br />

anciennes étudiantes et étudiants <strong>qui</strong> persistent dans<br />

le métier. Ces jeunes gens travaillent tous très fort pour<br />

réussir et je leur souhaite le meilleur de ce que peuvent<br />

leur offrir ces professions… et, croyez-moi, c’est beaucoup!<br />

N’oubliez jamais que la passion et l’amour de<br />

votre métier <strong>sont</strong> des gages de succès.<br />

Au cours de l’été dernier, j’ai eu la chance de travailler<br />

dans différents endroits ce <strong>qui</strong> m’a donné, par la même<br />

occasion, le plaisir de transmettre un brin de ces connaissances<br />

que j’ai ac<strong>qui</strong>ses au fil du temps. <strong>Les</strong> gens que<br />

j’ai côtoyés ici et là ont sûrement, eux aussi, éprouvé le<br />

même plaisir que moi à voir, savoir et comprendre les<br />

richesses infinies de la cuisine contemporaine. Celle-ci<br />

a pour but, entre autres, de susciter l’intérêt touristique<br />

pour chacune des régions du Québec. Et comme il est<br />

amusant de constater que toutes ces régions s’estiment<br />

meilleures les unes que les autres. En fait, elles ont tout à<br />

fait raison. Car il n’est que de voir nos chefs québécois<br />

rivaliser de découvertes et de créativités pour se rendre<br />

compte, à l’évidence, que nos professionnels <strong>sont</strong> parmi<br />

les meilleurs au monde.<br />

cHAPitre V<br />

Gaspésie, Bas st-laurent,<br />

Îles-de-la-madeleine<br />

YAnnick ouellet<br />

Directeur du Chapitre de la Gaspésie, du Bas St-Laurent<br />

et des Îles-de-la-Madeleine<br />

Mes très chers confrères, la belle saison est déjà chose<br />

du passé que l’héritage fécond qu’elle nous laisse chaque<br />

année chante encore la joie des moissons. Quel<br />

merveilleux pays avons-nous la chance d’habiter, mais<br />

surtout de goûter ! Notre belle et grande Gaspésie aura<br />

une fois de plus charmé et rassasié plus d’un visiteur. Et,<br />

pour vous tous, voici venu le temps de vous procurer la<br />

troisième édition du magazine Gaspésie Gourmande<br />

<strong>qui</strong> met en vedette tous nos producteurs avec leurs<br />

produits, leurs nouveautés et leurs coordonnées pour<br />

vous les procurer. Pour en savoir davantage, visitez le site<br />

de l’organisme au www.gaspesiegourmande.com ou<br />

contactez Mme Audrey Simard au 1 866 388-2220.<br />

Cet organisme est pour nous, chefs, cuisiniers et pâtissiers<br />

de la péninsule, un phare et un repère <strong>qui</strong> nous aident<br />

dans l’élaboration d’activités et de menus de toutes<br />

sortes. Et, quand je dis « phare », je ne pense pas qu’aux<br />

petits comme moi, mais il l’est aussi pour les grands.<br />

8 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Le Québec représenté aux Olympiades culinaires à<br />

erfurt<br />

Ceci m’amène à vous entretenir de notre é<strong>qui</strong>pe culinaire<br />

olympique <strong>qui</strong>, à l’heure actuelle, est en pleine<br />

préparation en vue des Olympiades culinaires d’octobre<br />

2008, à Erfurt en Allemagne. Afin que nos représentants<br />

soient fin prêts, la préparation qu’<strong>ils</strong> nécessitent exige<br />

beaucoup de discipline et un rigoureux entraînement.<br />

Voilà bientôt deux ans que notre mentor, M. Marcel<br />

Krezt et toute l'é<strong>qui</strong>pe (pour la constitution complète,<br />

voir "Allées et Venues" en page 29) s’activent et se pratiquent<br />

pour atteindre un rendement <strong>qui</strong> frise la perfection.<br />

Cette compétition culinaire constitue un incroyable<br />

tremplin favorisant l’évolution des professionnels <strong>qui</strong> nous<br />

y représenteront. Regardez un peu derrière vous! Depuis<br />

40 ans, le Québec a su prendre la place <strong>qui</strong> lui revenait<br />

au niveau de l’art culinaire mondial.<br />

in memoriam…<br />

Il y a peu de temps, une bien triste nouvelle est venue<br />

assombrir notre région. En effet, un de mes grands amis<br />

d’enfance, Stéphane Bérard, vient de nous <strong>qui</strong>tter pour<br />

un monde meilleur. Stéphane avait longtemps travaillé<br />

pour Mont Lait, nous offrant un produit d’une qualité<br />

exceptionnelle. Au nom des membres de la Société des<br />

chefs et en mon nom personnel, je tiens à transmettre<br />

toutes mes condoléances à ses enfants et à sa famille.<br />

Au plaisir, chers membres, de vous voir en grand nombre<br />

à notre prochain souper gala au mois de novembre.<br />

Je profite de ces lignes pour envoyer un salut et un<br />

grand merci au chef Normand Laprise et à son é<strong>qui</strong>pe<br />

pour leur visite annuelle aux Jardins de Métis. Une fois<br />

encore <strong>ils</strong> ont épaté nos chefs et leur clientèle locale en<br />

créant, à partir des produits du Bas St-Laurent et de la<br />

Gaspésie des délices pour les yeux et le palais. Merci à<br />

vous tous, chers collègues, pour l’intérêt que vous portez<br />

aux produits de notre beau coin de pays.<br />

Un autre grand de notre chapitre nous a fait honneur<br />

lors de l’émission L’Épicerie à Radio-Canada en août<br />

dernier. Monsieur Jean-Claude Roy, professeur à l’école<br />

de cuisine de Gaspé C.e-Pouliot est un merveilleux<br />

ambassadeur de notre coin de pays.<br />

Vous aurez aussi la chance de découvrir le jeune chef<br />

Daniel Gasse de Mont-Louis, en Haute-Gaspésie, lors<br />

de la diffusion de l’émission Curieux Bégin au printemps<br />

2009, sur les ondes de Télé-Québec. M. Gasse est propriétaire<br />

d’un petit café <strong>qui</strong> se nomme La Broue dans<br />

l’Toupet. Au cours de cette émission, Daniel rendra hommage<br />

aux produits forestiers, en cuisinant les champignons<br />

d’ici à sa manière, en compagnie de l’animateur<br />

Christian Bégin.<br />

<strong>Les</strong> champignons en Gaspésie, voilà un secret de moins<br />

en moins bien gardé grâce, entre autres, à M. Gérard<br />

Mathar, propriétaire de l’entreprise Gaspésie Sauvage<br />

à Matapédia.


M. Mathar est d’origine belge, mais tout gaspésien dans<br />

l’âme. Déjà plusieurs d’entre vous connaissez son professionnalisme<br />

et la très grande qualité des produits de<br />

son entreprise. Si vous n’avez pas encore eu la chance<br />

de faire affaire avec lui, eh bien visitez son site au www.<br />

gaspesiesauvage.com et vous y découvrirez un autre<br />

des personnages colorés de notre terroir. Plusieurs produits<br />

haut de gamme réveilleront votre intérêt, tels les<br />

multiples variétés de champignons, frais ou déshydratés,<br />

le thé du Labrador, le tussilage, la menthe aquatique et<br />

plusieurs autres trésors de la vallée de la Matapédia.<br />

Il est temps, dès maintenant, de mettre en conserve toutes<br />

nos récoltes, comme nos mères nous l’ont enseigné.<br />

Notre terroir, c’est aussi le savoir-faire de nos parents. Un<br />

savoir faire d’antan, à mettre au goût du jour. Bonne<br />

saison à tous !<br />

cHAPitre Vi<br />

saguenay, lac-saint-Jean,<br />

Côte-nord<br />

cHristiAn treMblAY<br />

Président Chapitre Côte-Nord, Saguenay, Lac St-Jean<br />

Dans un premier temps, je tiens à féliciter chaleureusement<br />

M. Yves Davignon pour l’obtention du titre de Chef<br />

Santé pour 2008. Étant moi-même détenteur de ce titre<br />

pour l’an 2000, je lui souhaite la bienvenue dans le trio<br />

saguenayen que nous formons à présent avec Mme<br />

Caroline Deschênes, Chef Santé 2003. Il faut croire que<br />

la santé de leur clientèle est une priorité pour les chefs<br />

de notre région. Voilà <strong>qui</strong> est tout à leur honneur.<br />

Le jeudi 21 août dernier avait lieu au Club de golf<br />

St-Gédéon le souper bénéfice de la Table agroalimentaire.<br />

L’événement fut dirigé de main de maître par<br />

notre collègue le chef Louis Boivin dont les efforts furent<br />

couronnés de succès. Malheureusement, durant cette<br />

période, une surcharge de travail m’a empêché de m’y<br />

impliquer autant que je l’aurais souhaité.<br />

À ce propos, quoique je tienne la présidence de notre<br />

chapitre depuis à peine quelques mois, je me vois dans<br />

l’obligation de démissionner. En effet, mon épouse, mon<br />

f<strong>ils</strong> et moi-même sommes devenus propriétaires, depuis<br />

juin dernier, de deux restaurants ce <strong>qui</strong> mobilise tout<br />

notre temps et notre énergie. Ces deux commerces, La<br />

Québécoise et le Resto Bistro du Chef, <strong>sont</strong> notre fierté,<br />

c’est pourquoi nous voulons y investir tous les efforts<br />

que cela nécessite. <strong>Les</strong> autres chefs propriétaires de la<br />

SCCPQ comprendront mieux que <strong>qui</strong>conque l’impossibilité<br />

dans une telle situation d’assumer quelque présidence<br />

que ce soit.<br />

D’ici peu de nouvelles élections devraient palier à ce<br />

contretemps. Nous vous tiendrons au courant des prochains<br />

développements.<br />

cHAPitre Vii<br />

mauricie<br />

PAtrick GÉrôMe<br />

Président<br />

SCCPQ/Chapitre de la Mauricie<br />

La prochaine rencontre du chapitre se tiendra vers la fin<br />

septembre. Il y aura beaucoup de pain sur la planche. À<br />

venir, notre Banquet de la relève organisé conjointement<br />

avec l’École de cuisine de Trois-Rivières. Tout cela arrive<br />

à grand pas.<br />

Nos Délices d’automne ont encore une fois connu un<br />

très grand succès cette année. Plus de 50,000 visiteurs<br />

<strong>sont</strong> venus assister aux démonstrations culinaires de<br />

nos chefs et déguster leurs créations. On y a aussi tenu<br />

quelques combats de chefs amicaux pour le plus grand<br />

plaisir de la clientèle.<br />

Enfin, nous avons tenu notre croisière sur le St-Maurice<br />

dont vous aurez un aperçu photographique plus avant<br />

dans votre Pot-au-Feu.<br />

Allez les amis, à la prochaine!<br />

cHAPitre Viii<br />

montérégie<br />

JAcques dePerriAux<br />

Président<br />

du Chapitre de la Montérégie<br />

Au moment d’écrire ces lignes, tous les professionnels<br />

du Québec étaient littéralement submergés, en pleine<br />

période d’activités touristiques et de grands festivals…<br />

Mes collègues étant en grande effervescence, par<br />

conséquent, nos activités de chapitre, elles, restaient au<br />

point mort. <strong>Mais</strong> allons y voir de plus près!<br />

Au nouveau Marché public Frontenac,<br />

c’est à chacun son marché…<br />

Suite à l’initiative de la DeC Centre-Sud/Plateau Mont-<br />

Royal et en partenariat avec la Table de concertation<br />

locale, le tout nouveau Marché public Frontenac a été<br />

créé dans ce secteur de Montréal, afin de diversifier les<br />

menus familiaux et d’y promouvoir les produits des petits<br />

producteurs ainsi que l’offre de fruits et légumes frais. Il<br />

se tient donc tous les samedis, du 31 mai au 11 octobre,<br />

de 10 à 16 h. Vous pourrez obtenir plus d’information sur<br />

cette activité et son développement en consultant leur<br />

site au www.marchefrontenac.com<br />

À chaque semaine, de nombreux chefs y <strong>sont</strong> invités.<br />

Le samedi 9 août dernier, c’était au tour du chef André<br />

Loiseau, du restaurant Carte Blanche, et de votre<br />

humble serviteur à relever un amical défi culinaire,<br />

en toute camaraderie. <strong>Les</strong> produits du marché qu’on<br />

présentait ce jour-là donnèrent ainsi lieu à un échange<br />

bien français et fort en gueule <strong>qui</strong> a permis au public de<br />

découvrir avec nous de nouveaux producteurs et… de<br />

nouvelles recettes. Tout compte fait, André et moi nous<br />

sommes bien amusés.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 9


Notre collègue André Loiseau du restaurant Carte Blanche,<br />

en compagnie d’un assistant improvisé,M. Dupupet, prêt à<br />

faire déguster son fameux magret de canard.<br />

Deux chefs sur le point de relever un autre défi culinaire :<br />

André Loiseau et Jacques Deperriaux.<br />

À venir…<br />

<strong>Les</strong> 27 et 28 septembre prochain, nous serons de retour<br />

au Rendez-vous des papilles de Saint-Hyacinthe, en<br />

compagnie de nos amis Richard Mar<strong>qui</strong>s, Diane Côté,<br />

André Loiseau de Montréal et de nombreux autres chefs<br />

de cette splendide région. L’événement grandit d’année<br />

en année et, à la prochaine édition, on y présentera<br />

un tout nouveau chapiteau <strong>qui</strong> abritera un concours<br />

de cuisine <strong>qui</strong> va réjouir toute la famille, deux combats<br />

de chefs et de nombreuses démonstrations. Comme on<br />

le voit, cette activité prend une place de plus en plus<br />

importante dans la région.<br />

En octobre, une assemblée générale se tiendra durant<br />

laquelle nos membres se réuniront en vue de l’élection<br />

du conseil d’administration régional. Nous espérons vous<br />

y retrouver en grand nombre. À cet effet, vous recevrez<br />

ultérieurement, par courrier, une convocation.<br />

Bon début d’automne à toutes et à tous!<br />

3,5" l x 1,5" h<br />

10 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

cHAPitre x<br />

lanaudière<br />

bruno GAGnÉ<br />

Président<br />

SCCPQ/Chapitre de Lanaudière<br />

<strong>Les</strong> Fêtes Gourmandes de Lanaudière se <strong>sont</strong> tenues<br />

au cours de la fin de semaine du 21 au 24 août dernier.<br />

Ce samedi-là, notre collègue Julie Bussière a concocté<br />

un repas pour 110 convives <strong>qui</strong> fut servi sous l’un des<br />

chapiteaux du site. <strong>Les</strong> clients ont fort apprécié les<br />

agapes dont on les a gratifiés. L’é<strong>qui</strong>pe formée par<br />

des membres de notre chapitre était constituée de<br />

Mme Geneviève Longère, Jean-Michel Maître et votre<br />

humble serviteur. Nous nous sommes donc empressés<br />

pour prêter main forte à Julie dans le dressage des<br />

assiettes. Nous avons eu un plaisir fou à travailler<br />

ensemble.<br />

Dans l’ordre habituel, Jean-Michel Maître,<br />

Geneviève Longère et Bruno Gagné.<br />

On voit ici le chef Bruno Gagné surveillant attentivement<br />

Audray, l’une des étudiantes de l’Académie<br />

de tourisme et d’hôtellerie de Lanaudière.<br />

J’annonce à tous les membres de notre région que<br />

nous communiquerons bientôt avec eux en vue<br />

d’organiser notre premier gala. On leur expliquera alors<br />

le processus qu’on a privilégié pour l’élection de nos<br />

premiers détenteurs des titres honorifiques de l’année<br />

au Chapitre de Lanaudière.<br />

On aperçoit ici le chef Bruno Gagné en action. Le public<br />

reste toujours aussi fasciné par ces démonstrations de savoir<br />

faire culinaire. On voit aussi, derrière Bruno, Manon, une<br />

autre étudiante de l’Académie de Lanaudière.


le droit au menu<br />

M e AndrÉe tAlbot<br />

Avocate et médiatrice<br />

VouS PenSez ACQuÉRiR un iMMeuBLe SouS Peu?…<br />

Devez-vous faire expertiser cet immeuble avant l’achat?<br />

La loi ne vous y oblige pas. Cependant, la loi dit que<br />

vous devez agir en personne prudente et diligente…<br />

Pourquoi donc engager un expert? C’est que ce dernier<br />

pourra vous éviter des surprises puisque son rôle est<br />

de vérifier s’il y a des vices apparents ou des problèmes<br />

à cet immeuble. La loi va définir le vice apparent<br />

comme étant décelable à l’œil nu, sans avoir besoin de<br />

recourir à un expert. Seront donc considérés comme<br />

vices apparents, un trou dans le toit, une fissure que je<br />

vois dans le solage, pour ne nommer que ceux là.<br />

Dans la loi, le vendeur doit garantir à l’acheteur que<br />

l’immeuble est exempt de vices cachés. C’est ce qu’on<br />

appelle la garantie de qualité. La loi tient même le vendeur<br />

pour responsable des vices cachés et ce, même<br />

s’il ne les connaissait pas au moment de la vente. Le<br />

vice doit rendre la chose impropre à l’usage auquel on<br />

la destine ou <strong>qui</strong> en diminue considérablement l’utilité,<br />

de telle sorte que l’acheteur ne l’aurait pas achetée ou<br />

n’en aurait pas payée un prix aussi élevé.<br />

Un vice est caché quand on ne peut le voir après avoir<br />

fait un examen prudent et diligent. Il ne s’agit pas de<br />

démolir un mur, ni de creuser… Plusieurs exemples peuvent<br />

être donnés :<br />

•<br />

•<br />

Un sous-sol est entièrement fini et les murs <strong>sont</strong><br />

en gyproc. Il est donc impossible de voir s’il y<br />

a une fissure souterraine ou si le drain français<br />

fonctionne. Ainsi, s’il y avait infiltration d’eau,<br />

même un expert ne pourrait le voir.<br />

Un réservoir d’huile a été laissé dans le sol après<br />

une conversion au système électrique et l’huile<br />

de ce réservoir a contaminé le sol de votre<br />

immeuble. Encore une fois, il est impossible de<br />

le voir sans creuser et faire analyser le sol.<br />

Veuillez noter qu’il est possible pour le vendeur d’exclure<br />

ou de limiter cette garantie légale. Il ne pourra le<br />

faire à moins d’avoir dénoncé les vices qu’il connaissait<br />

ou ne pouvait ignorer. L’exception à cette règle est la<br />

vente aux risques et pér<strong>ils</strong> de l’acheteur.<br />

Si le vice est caché, le recours de l’acheteur contre le<br />

vendeur pourra différer. L’acheteur pourra choisir entre<br />

demander la résiliation du contrat de vente, donc la<br />

restitution du prix de vente en retour de l’immeuble.<br />

L’acheteur peut également demander la diminution du<br />

prix de vente. La diminution correspond habituellement<br />

au montant pour corriger le vice. Enfin, l’acheteur pourra<br />

faire un recours en dommages-intérêts si le vendeur<br />

connaissait ou était présumé connaître le vice mais<br />

ne l’a pas dénoncé. Il est de plus très important pour<br />

l’acheteur, avant de prendre son recours, de dénoncer<br />

au vendeur le vice qu’il découvre dans un délai raisonnable.<br />

Le délai commence à courir, lorsque le vice<br />

apparaît graduellement, du jour où l’acheteur a pu en<br />

soupçonner la gravité et l’étendue.<br />

Si le vice est apparent, le recours de l’acheteur pourra<br />

être fait contre l’expert si celui-ci ne l’a pas vu. Par<br />

contre, si l’immeuble est âgé, il est prudent de le faire<br />

expertiser et la Cour a, à maintes reprises, déclaré que<br />

l’acheteur n’a pas été prudent s’il ne l’a pas fait. Dans<br />

plusieurs de ces cas, la Cour a rejeté le recours de<br />

l’acheteur contre le vendeur.<br />

Comment choisir votre expert? Encore aujourd’hui,<br />

aussi surprenant que cela puisse paraître, n’importe <strong>qui</strong><br />

peut se déclarer expert en bâtiment. Il faut donc choisir<br />

un professionnel <strong>qui</strong> a une formation pertinente et il<br />

est essentiel que votre expert soit assuré. Demandez-lui<br />

avant toute chose cette preuve d’assurance.<br />

Il est toujours étonnant de constater que quelqu’un <strong>qui</strong><br />

achète une voiture usagée ira presque toujours à son<br />

garage pour la faire vérifier avant de l’acquérir. Par<br />

contre, lorsqu’il s’agit de l’achat le plus important, certaines<br />

personnes hésitent encore…<br />

Me Andrée Talbot, Avocate et médiatrice<br />

570, boulevard Roland-Therrien, bureau 203<br />

Longueuil (Québec) J4H 3V9<br />

Téléphone : 450 463-3339<br />

Télécopieur : 450 463-5560<br />

Courriel : andree.talbot@bellnet.ca<br />

Me Talbot est avocate et conseillère juridique de la<br />

Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 11


La septième édition de cet<br />

événement, avec son slogan<br />

« Festival, Bières et Plaisirs », a permis<br />

à une vingtaine de nos membres de<br />

participer aux démonstrations du<br />

Chapiteau des Saveurs.<br />

Avec savoir-faire, <strong>ils</strong> ont proposé des délices<br />

gastronomiques à préparer en toute simplicité.<br />

Ils ont par le fait même illustré avec brio le volet<br />

« Plaisir » du slogan :<br />

- Plaisir de partager leurs connaissances;<br />

- Plaisir de rencontrer des gens;<br />

- Plaisir de fraterniser entre eux et avec<br />

le public.<br />

Chaque démonstration culinaire, d’une durée<br />

de trente minutes, tant en pâtisserie qu’en<br />

cuisine, a permis de transmettre cette joie de<br />

vivre que l’on retrouve toujours en cuisinant pour<br />

les amis ou entre nous.<br />

La partie de la journée réservée aux « Petits<br />

Cuistots » visant à initier des jeunes de 3 à 10 ans<br />

aux plaisirs de la bonne nourriture, a également<br />

connu un grand succès.<br />

Pour une deuxième année consécutive,<br />

l’organisation de cette fin de semaine était<br />

sous la présidence d'honneur du chef François<br />

Pellerin, co-propriétaire du restaurant Fourquet<br />

Fourchette (Chef cuisinier national de l’année<br />

2007 de la SCCPQ).<br />

Bières et produits du terroir étaient bien sûr à<br />

l’honneur et le professionnalisme des chefs,<br />

incontestable !<br />

D’ores et déjà, l’invitation vous est lancée, à<br />

toutes et à tous, de vous joindre à nous pour<br />

l’édition 2009.<br />

12 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

La Fête Bières et sAVeUrs à ChambLy<br />

Deux chefs d’une indiscutable notoriété,<br />

MM. jean-Paul Grappe et Pierre Vaillon.<br />

Le chef Yves Davignon, récipiendaire du Prix<br />

Chef Santé 2008 en compagnie de Denis<br />

Pa<strong>qui</strong>n, coordonnateur de l’événement.<br />

M. Richard Mar<strong>qui</strong>s, chef propriétaire du restaurant<br />

L’espiègle de Saint-Hyacinthe, devant un groupe<br />

de spectateurs attentifs.<br />

Photographe: M. Pascal Kanemy<br />

Cell. 514 808-8414 courriel : pkanemy@notezbien.ca


un groupe de chefs s'est réuni entre les démonstrations afin de poser pour la postérité. Dans l’ordre habituel :<br />

Luc Laperrière, Pierre Vaillon, jean-Paul Grappe, olivier Roger, André Loiseau, Richard Mar<strong>qui</strong>s et Denis Pa<strong>qui</strong>n.<br />

Le chef Philippe Castel, directeur du Chapitre<br />

de Québec, en pleine action… et un peu plus<br />

de piquant, s’il-vous-plait!<br />

Le chef copropriétaire du restaurant<br />

Fourquet Fourchette de<br />

Chambly, M. François Pellerin,<br />

était aussi président d’honneur de<br />

la Fête Bières et Saveurs en 2007<br />

et 2008.<br />

Représentant sa belle région<br />

des Cantons de l’est, le chef<br />

jean-Luc Mouillon s’est joint à<br />

ses collègues pour cette célébration<br />

de la saveur.<br />

Fort apprécié du public de<br />

la Fête, le jeune chef Patrick<br />

<strong>Leblanc</strong> faisait une première<br />

apparition à l’un de nos événements.<br />

Le chef Bruno Gagné,<br />

propriétaire de Au Parfum<br />

de la nature à Rawdon,<br />

pose devant les rapides<br />

de Chambly.<br />

Mme Kim Houle-Ayotte<br />

de l’Auberge Godefroy de<br />

Bécancour, aussi détentrice<br />

du titre d’Apprentie pâtissière<br />

de l’année 2008, démontre<br />

une étonnante dextérité à tout<br />

instant.<br />

Le jeune sous-chef de<br />

l’Auberge Godefroy, M.<br />

Cédrick Désilets, s’impliquait<br />

pour une première fois dans<br />

une activité nationale.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 13


Tablier de chef de qualiTé<br />

La CHRONIQuE DE nos MeMbres d’Honneur<br />

Facile d’entre- tien<br />

APRèS un ÉTÉ désespérément<br />

pluvieux, nous voici de<br />

retour à cette rubrique dont<br />

la raison d’être, je vous le rappelle,<br />

est de faire circuler les<br />

nouvelles entre les membres<br />

d’honneur de la Société des<br />

chefs du Québec, de garder le contact entre ceux et<br />

celles que vous avez côtoyés durant de longues années.<br />

De ce fait, il devient assez inutile de préciser jusqu’à<br />

quel point l’information que vous nous transmettez est<br />

importante. Rien à voir avec le message pré-enregistré<br />

de Bell Canada <strong>qui</strong> dit, sans grande conviction : « Votre<br />

appel est important pour nous… » car nous, c’est vrai!<br />

un MoDèLe À SuiVRe<br />

En dépit d’un EURO très et beaucoup trop fort à mon<br />

goût, je suis tout de même allé passer récemment deux<br />

mois en France, visites familiales et amicales…, mais<br />

aussi instructives. J’ai entre autres rencontré des professeurs<br />

et des élèves de l’école hôtelière <strong>Les</strong> Diguières de<br />

Grenoble. Enseignement strict, les étudiants doivent se<br />

présenter rasés de frais, cheveux coupés, chemise et<br />

cravate, etc. De plus, <strong>ils</strong> doivent savoir dire bonjour et<br />

merci à bon escient. <strong>Cuisines</strong> super propres, service de<br />

salle de grande qualité… J’ai même participé comme<br />

juge au concours de fin d’année et, je dois l’admettre<br />

en toute honnêteté, tout était à la hauteur de cette<br />

maison d’enseignement.<br />

ViSiTe À L’AMi PATRiCK<br />

Je me suis aussi rendu chez notre collègue Patrick<br />

Tréard, ex-chef exécutif de l’Hôtel de la Montagne et<br />

des Beaux jeudis, maintenant installé dans un coin<br />

magnifique de Tarn. Son « café couette », Le Presbytère<br />

de Cestayrols, sis au cœur des bastides et des vignobles<br />

de Gaillac, est d’ores et déjà, pour les touristes<br />

en général et pour ses amis en particulier, un arrêt<br />

incontournable. Il s’agit d’un véritable presbytère du<br />

13 e siècle niché dans le triangle d’or d’Albi, Gaillac et<br />

Cordes-sur-Ciel.<br />

Patrick et son épouse Lara ont maintenant le plaisir<br />

d’offrir à leurs visiteurs certains plats <strong>qui</strong>, il y a peu de<br />

temps encore, leur manquaient… et, naturellement, le<br />

tout fort bien arrosé. Par exemple, la tête de veau. La<br />

région peut aussi vous proposer des visites fort intéressantes<br />

dans les vignobles régionaux ou à la distillerie<br />

du Pineau de Charentes « Château Beaulon », dotée<br />

d’un parc de toute beauté avec, à ne pas manquer,<br />

les « fontaines bleues ». Mme Thomas, la propriétaire,<br />

avait reçu à sa table, deux jours avant ma visite, notre<br />

ami Michel Deret accompagné de ses élèves finissants<br />

de l’Académie d’hôtellerie et de tourisme de Lanaudière.<br />

Cette charmante dame m’a fait cadeau d’une bouteille<br />

millésimée de son fameux Pineau… qu’égoïstement, je<br />

réserve pour une grande occasion.<br />

14 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Pierre VAillon<br />

Représentant des membres d’honneur<br />

SCCPQ<br />

Le Presbytère de Cestayrols<br />

C’est la tête et le cœur plein de beaux et bons souvenirs,<br />

avec quelques kilos en plus, que je reviens parmi vous…<br />

mais comment pourrait-on décemment résister à tant<br />

d’excellentes choses lorsque l’on est gourmand?<br />

J’attends donc de vos nouvelles que je me ferai une<br />

joie de communiquer à vos confrères et consœurs. Je<br />

vous remercie et anticipe le plaisir de notre prochaine<br />

rencontre.<br />

Un lancé oU Un lancement !<br />

les talents de GUy lafleUr sUr la Glace…<br />

oU en restaUration.<br />

Le jeudi 31 juillet dernier, quelques membres de l’exécutif<br />

du Chapitre de Montréal figuraient sur la liste<br />

des invités à l’inauguration du Resto-bar Bleu-Blanc-<br />

Rouge, situé au 399, boulevard Labelle, à Rosemère.<br />

C’est M. Guy Lafleur, propriétaire du resto, et son chef<br />

exécutif Marc Laroque, aussi membre de la Société<br />

des chefs, <strong>qui</strong> les ont reçus, secondés par les deux<br />

sous-chefs MM. Sylvain Talbot et Alain Poirier. M. Lafleur<br />

était en compagnie de son f<strong>ils</strong> Martin pour recevoir les<br />

invités. Aux dires du chef, le nouveau restaurant offrira<br />

des plats accessibles à toutes les bourses. Nous leur<br />

souhaitons beaucoup de travail et, donc, une grosse<br />

clientèle d’habitués. Pour sa part, M. Lafleur nous a<br />

assuré que la cuisine et le service seraient à la hauteur.<br />

Ce dont nous ne doutons nullement !<br />

Dans l’ordre habituel, MM.<br />

Sylvain Talbot, sous-chef au<br />

Resto-bar Bleu-Blanc-Rouge,<br />

Denis Pa<strong>qui</strong>n, Alain Poirier,<br />

Pasquale Marzano et Gilles<br />

DesChênes.<br />

De gauche à droite, MM.<br />

Marc Laroche, chef exécutif<br />

du Bleu-Blanc-Rouge, Denis<br />

Pa<strong>qui</strong>n, Gilles Deschênes,<br />

Martin Lafleur et son père Guy,<br />

propriétaire de l’endroit.<br />

Dans l’ordre, MM. Denis Pa<strong>qui</strong>n,<br />

l’inoubliable hockeyeur Jean<br />

Béliveau et Pasquale Marzano.<br />

À gauche, le chef Pasquale<br />

Marzano, en compagnie de<br />

M. Guy Lafleur.


PROfIL d’un cHeF<br />

monsieur marc laroche<br />

Chef exécutif du<br />

Bleu Blanc Rouge Resto-Bar<br />

Fort d’une expérience<br />

de plus de 28 années, le chef Marc Laroche a préparé<br />

des mets pour un nombre incalculable de personnes,<br />

y compris des athlètes, des chefs de renommée internationale,<br />

des célébrités, tant locales qu’étrangères, et<br />

des dirigeants politiques. Depuis les tout débuts de sa<br />

carrière, sa passion pour la gastronomie accède à son<br />

plein épanouissement surtout lorsqu’il se consacre à la<br />

cuisine régionale des Laurentides, le coin de pays <strong>qui</strong><br />

l’a vu naître.<br />

En 1980, après avoir obtenu un diplôme en Pâtisserie<br />

de l’institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, le<br />

chef Laroche accepte un poste saisonnier à l’hôtel<br />

Keltic Lodge du parc national des Hautes-Terres-du-<br />

Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. <strong>Les</strong> sept étés passés<br />

là-bas lui ont notamment permis d’élargir ses horizons<br />

culinaires au-delà de la pâtisserie et d’explorer l’aspect<br />

créatif de son art. Il finit par opter pour la cuisine<br />

française, lui insufflant une saveur locale, lui permettant<br />

aussi de révéler les poissons et fruits de mer de la région.<br />

En ’85, cette expérience favorable le poussa à se doter<br />

du Sceau rouge, diplôme de cuisine inter-provinciale.<br />

En basse saison, notre chef cultivera patiemment ses<br />

talents dans d’autres établissements, tel l’élégant Hôtel<br />

MacDonald d’Edmonton.<br />

En 1987, Marc Laroche revient définitivement au<br />

Québec. Il sera d’abord sous-chef, puis chef exécutif<br />

au Chantecler de Sainte-Adèle. Il y perfectionnera ses<br />

compétences et y acquerra une solide expérience<br />

dans la gestion des diverses composantes du Service<br />

de restauration hôtelière. C’est aussi durant cette<br />

période qu’il remporte une médaille d’or en « Cuisine<br />

chaude » au Grand salon d’art culinaire du Québec.<br />

On reconnaîtra son immense talent en lui offrant d’être<br />

l’hôte du Congrès national de la Société des chefs du<br />

Québec.<br />

Après six années au Chantecler, le chef Laroche met le<br />

cap un peu plus au nord. En ’93, il devient chef exécutif<br />

à la Station Mont-Tremblant d’intrawest.<br />

Au cours des douze années <strong>qui</strong> vont suivre, il sera<br />

directeur du Service des aliments et boissons en même<br />

temps que chef exécutif. Entre autres travaux, il ouvrira<br />

le restaurant Grand Manitou, ce joyau haut perché de<br />

la Station Mont-Tremblant. Il sera en charge du Service<br />

de traiteur et des multiples réceptions du lieu. Dès son<br />

ouverture, il est chef exécutif du Centre des congrès<br />

Tremblant où il aura l’honneur de servir quelques<br />

personnalités notables telles Paul Bocuse, Jacques<br />

Villeneuve et le Premier ministre Lucien Bouchard.<br />

Il peut s’enorgueillir à bon droit d’avoir géré le Service<br />

des événements de la Coupe du monde de ski pendant<br />

une décennie. C’est encore lui <strong>qui</strong> sera responsable de<br />

la table du Sommet du G8 en ’99. Cette année-là vit<br />

passer le président Bill Clinton et notre premier-ministre<br />

canadien, Jean Chrétien. C’est aussi sous son règne<br />

que les lecteurs du magazine Snow Country décernèrent<br />

au Mont-Tremblant le titre de meilleure destination<br />

de l’est de l’Amérique du Nord, en rapport avec les<br />

créations culinaires servies sur la montagne.<br />

En 2005, M. Laroche est exécutif au Château Beauvallon.<br />

Il est donc en charge de toutes les facettes du Service<br />

de restauration. Sa carrière l’amène ensuite dans la<br />

région de Montréal où il travaille comme directeur<br />

régional d’une compagnie de Gestion en restauration,<br />

ainsi que comme chef de cuisine pour Daniel Choquette<br />

Traiteur.<br />

<strong>Les</strong> amateurs de hockey reconnaîtront sans peine le chef<br />

Marc Laroche en compagnie de son patron, l’inimitable<br />

Guy Lafleur.<br />

Depuis juin 2008, le chef Laroche dirige la brigade du<br />

Bleu Blanc Rouge Resto-Bar. M. Guy Lafleur, propriétaire<br />

de l’endroit et ex-hockeyeur vedette du Canadien de<br />

Montréal, ainsi que sa famille, ont confiance que Marc<br />

Laroche fera de leur nouvel établissement, LA place<br />

par excellence à Rosemère. À la Société des chefs du<br />

Québec, nous endossons parfaitement ces attentes. Le<br />

chef Laroche est un artiste culinaire dont la réputation<br />

n’est plus à faire.<br />

Marc Laroche, chef exécutif<br />

Bleu Blanc Rouge Resto-Bar<br />

3999, boulevard Labelle<br />

Rosemère (QUÉBEC) J7A 3T2<br />

Pour réservation : 450 437-6610<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 15


P a R E N T S E T E N f a N T S ,<br />

une MêMe VocAtion…<br />

Tant dans la ville que sur tout le<br />

territoire du Québec, parler des<br />

Boulay, père et f<strong>ils</strong>, c’est<br />

aussi parler d’une quasi tradition<br />

car leur entreprise de restauration<br />

ne repose plus uniquement sur les<br />

épaules du père sinon aussi sur les<br />

promesses du f<strong>ils</strong>. Leur restaurant, Le<br />

Saint-Amour, qu’<strong>ils</strong> possèdent<br />

en copropriété avec leur partenaire<br />

de toujours, M. Jacques Fortier, est<br />

le point central où convergent les<br />

nombreux talents de ce formidable<br />

trio. Toujours à l’avant-garde, l’établissement<br />

jouit d’une reconnaissance<br />

certaine auprès d’une armée<br />

de gourmands <strong>qui</strong> leur arrivent des<br />

quatre coins du globe.<br />

Au demeurant, leur cellier de quelque<br />

10 000 bouteilles offre un éventail<br />

extraordinaire de découvertes<br />

viniques. À cet égard, le concours<br />

Carte d’Or, édition de 2002, faisait<br />

du Saint-Amour son lauréat<br />

régional, alors que l’édition 2005<br />

leur décernait la palme au niveau<br />

provincial.<br />

Côté père<br />

Assis à une table de leur restaurant, Le<br />

Saint-Amour, le chef propriétaire Jean-<br />

Luc Boulay, en compagnie de son f<strong>ils</strong><br />

Frédéric.<br />

16 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Fixons pour commencer les grands<br />

traits de la carrière de Jean-Luc<br />

Boulay. Et tout d’abord, sur quoi<br />

donc, croyez-vous, repose la créativité<br />

de ce maître homme ? Vous<br />

l’aurez deviné, sur une formation<br />

académique et sur une pratique<br />

hors du commun que son détenteur<br />

va sans cesse perfectionnant.<br />

Contrairement au credo de l’heure,<br />

en vogue au CQRHT, il semble bien<br />

que, dans la famille Boulay, on ait<br />

une foi absolue en une solide formation<br />

académique qu’on poussera<br />

par la suite le plus loin qu’on peut,<br />

et qu’on s’obstinera à compléter, à<br />

parfaire et à peaufiner par des stages<br />

de perfectionnement, jusqu’à<br />

atteindre les sommets de qualité<br />

que l'on sait, et <strong>qui</strong> prouvent l’indéniable<br />

valeur de la démarche. C’est<br />

ça être possédé d’une passion !<br />

De 1971 à 1973, M. Boulay fait son<br />

apprentissage de cuisine au restaurant<br />

Hôtel Le Dauphin à Saint-<br />

Pierre-des-Nids en France. Durant<br />

cet apprentissage, il obtient son<br />

diplôme de cuisine (CAP) et termine<br />

en première place au concours du<br />

meilleur apprenti en cuisine de sa<br />

promotion et la troisième place au<br />

concours de France. Voilà <strong>qui</strong> n’est<br />

pas mal du tout, n’est-ce pas ?<br />

C’est en 1976 qu’il arrive au Québec<br />

où il officiera au Loews Le Concorde,<br />

tout d’abord comme chef saucier,<br />

puis garde-manger et enfin responsable<br />

du restaurant Le Bœuf<br />

Charolais. C’est en 1978 que commencera<br />

la grande et belle aventure<br />

du Saint-Amour <strong>qui</strong> se poursuit<br />

encore aujourd’hui.<br />

Dans l’ordre habituel, Mme Chirac et M.<br />

Jacques Fortier, associé dans l’entreprise<br />

avec Jean-Luc, l’honorable Jacques<br />

Chirac et Jean-Luc Boulay.


En quête constante de progrès,<br />

il participera dès lors, à chaque<br />

année, à différents séminaires à<br />

Montréal, sur le travail du chocolat,<br />

les pâtisseries et les entremets glacés.<br />

Auprès de quelques-uns des<br />

meilleurs ouvriers de France, tels Joël<br />

Béllouet, Jacques Bélanger, Serge<br />

Breda et Jean-Michel Pérruchon,<br />

il a accumulé au fil des ans une<br />

bonne douzaine de sessions à l’École<br />

Lenôtre à Paris, institution supervisée<br />

par le réputé Joël Robuchon. En<br />

’98, sous la férule de notre collègue<br />

Carlo Zopeni, il approfondit aussi la<br />

cuisine italienne; en ’99, il tâte un<br />

peu de la cuisine bio-végétarienne<br />

avec Jean Montagard et, en 2000, il<br />

s’attèle avec passion sur un cours de<br />

chimie culinaire à l’université Laval.<br />

Parallèlement à tout cela, notre<br />

chef a trempé dans l’édition de plus<br />

d’une demi-douzaine de bou<strong>qui</strong>ns ;<br />

il est membre de plusieurs associations<br />

professionnelles au Québec et<br />

ailleurs ; il s’active en permanence<br />

soit comme juge pour diverses compétitions,<br />

comme conférencier ou<br />

encore en présentant des démonstrations<br />

culinaires visant à informer et<br />

à faire évoluer notre gastronomie.<br />

Comme vous pouvez le constater,<br />

avec une personnalité comme celle<br />

d’un Jean-Luc Boulay nous sommes<br />

à des années-lumière de l’inaccessible<br />

tête d’affiche. Notons au passage<br />

que tant le père que le f<strong>ils</strong> restent<br />

sensibles à la réalité vécue par leur<br />

communauté professionnelle et que<br />

les deux <strong>sont</strong> activement engagés<br />

dans l’avancement non seulement<br />

de leur carrière mais encore de la<br />

gastronomie de chez nous.<br />

Côté f<strong>ils</strong><br />

On voit ici Frédéric en<br />

compagnie de Michel<br />

Bras, lors d’un stage de<br />

perfectionnement <strong>qui</strong> lui a<br />

permis de travailler sous les<br />

instructions du grand maître.<br />

Bilan actuel : 15 années en industrie<br />

de restauration dont 6 au Saint-<br />

Amour. « Tel père, tel f<strong>ils</strong> », depuis<br />

2000, Frédéric est diplômé (DEC) en<br />

Technique de gestion des services alimentaires<br />

et restauration du Collège<br />

Mérici. Alors qu’en 2003 le père était<br />

élu Chef cuisinier national de la<br />

SCCPQ, le f<strong>ils</strong> lui répondait en 2006<br />

au niveau régional pour le Chapitre<br />

de Québec. En 2004, il obtenait aussi<br />

le prix Aliment du Québec dans<br />

la catégorie Reconnaissance à la<br />

relève gastronomique.<br />

Posant les pieds dans les traces de<br />

papa, il collectionnera lui aussi les<br />

expériences de travail enrichissantes<br />

et les stages dans des maisons<br />

réputées : le Louis XV (3 macarons<br />

Michelin), Joël Robuchon (2 macarons),<br />

La Palme d’or (2 macarons),<br />

Alain Lurcca (2 macarons), Jacques<br />

Chibois (2 macarons) et Michel Bras<br />

(3 macarons).<br />

Père et f<strong>ils</strong> interviennent régulièrement<br />

comme enseignant en Cuisine<br />

actualisée dans la plupart des écoles<br />

hôtelières de la région. Pour sa<br />

part, Frédéric est passionné par une<br />

cuisine savoureuse, gourmande et<br />

généreuse dans le respect des produits<br />

utilisés. Il optera donc d’emblée<br />

pour une gastronomie typiquement<br />

québécoise, une cuisine<br />

confectionnée à partir de techniques<br />

françaises, certes, mais composée<br />

presque exclusivement des<br />

produits de notre terroir.<br />

Il faudrait voir auprès des Junior<br />

Thériault, médaillé d’argent de<br />

la Relève Serge-Bruyère ; Nicolas<br />

Drouin, Apprenti cuisinier SCCPQ<br />

2008 et médaillé d’or au Mondial<br />

des métiers 2007 (au Japon) ; Éric<br />

<strong>Les</strong>sard, Nancy Boivin et Sébastien<br />

Ouimet, tous trois médaillés d’argent<br />

au Concours des apprentis SCCPQ<br />

et Frédéric Trempe, Apprenti cuisinier<br />

national SCCPQ en 2003… Il<br />

faudrait s’informer auprès de chacun<br />

d’eux sur la très haute estime<br />

qu’<strong>ils</strong> portent aux Boulay, père et<br />

f<strong>ils</strong>. Il faudrait aussi mesurer la gratitude<br />

qu’<strong>ils</strong> ont envers ces grands<br />

professionnels. On conclurait alors<br />

que beaucoup de nos chefs propriétaires<br />

et de nos professionnels<br />

actuels auraient grand avantage à<br />

suivre leur exemple et à encourager<br />

de façon concrète notre relève.<br />

<strong>Les</strong> Boulay, père et f<strong>ils</strong>, <strong>sont</strong> l’exemple<br />

le plus probant qu’investir dans<br />

cette force vive que <strong>sont</strong> nos jeunes<br />

talents, peut rapporter à moyen<br />

et long termes… et pas seulement<br />

qu’en signe de piastre !<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 17


Ma TaBLE EST MISE en PerMAnence…<br />

Assis, Cédric Désilets, sous-chef à l’Auberge Godefroy de<br />

Bécancour et Mélanie Provençal du Club Saint-Denis de<br />

Montréal, derrière, Patrick <strong>Leblanc</strong> des <strong>Cuisines</strong> <strong>Leblanc</strong> à<br />

Brossard, Luc Laperrière chef exécutif du Bistro Macpherson<br />

à Bromont et Hugo Larouche, chef exécutif du Fourquet<br />

Fourchette du Palais des Congrès de Montréal.<br />

3,25" l x 2,5" h<br />

18 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

MArio GinGrAs<br />

Agent permanent<br />

SCCPQ<br />

Nos cinq mascottes de la page couverture, <strong>qui</strong> posent<br />

fièrement devant la célèbre fontaine La joute de l’artiste<br />

québécois Jean-Paul Riopelle, <strong>sont</strong> en fait cinq<br />

jeunes professionnels que nous avons sélectionnés pour<br />

le dynamisme dont chacun d’eux a fait preuve depuis<br />

leur adhésion à la Société des chefs du Québec. Tout<br />

d’abord, Cédric Désilets est un boulimique de l’art<br />

culinaire. Sa passion l’amène à s’impliquer dans toutes<br />

les activités que lui propose la SCCPQ, tant dans son<br />

Chapitre de la Mauricie qu’au niveau national. <strong>Les</strong> visiteurs<br />

de la récente Fête Bières et Saveurs ont pu le voir<br />

à l’œuvre en démonstration culinaire. Quant à Mélanie<br />

Provençal, actuellement en congé de maternité (elle dit<br />

prendre soin, intensément, de la relève). Elle est cuisinière<br />

au Club Saint-Denis. Elle était finaliste pour l’édition 2007<br />

de la Compétition des meilleurs apprentis du Québec<br />

et revint en force cette année pour y rafler la médaille<br />

d’argent en cuisine.<br />

Pour sa part, Patrick <strong>Leblanc</strong>, <strong>qui</strong> défrayait la manchette<br />

de notre chronique « Parents et enfants » dans du Pot-au-<br />

Feu de l’été dernier (vol. 19, no 2, p. 22), eh bien il a reçu,<br />

en même temps que Luc Laperrière et Hugo Larouche,<br />

la piqûre des démonstrations culinaires au Bières et<br />

Saveurs. Ils se promettent tous d’y revenir l’an prochain.<br />

Quoique les horaires et les obligations de chef exécutif<br />

du Fourquet Fourchette de M. Larouche ne lui offrent pas<br />

toujours la flexibilité désirée. <strong>Mais</strong> bon, quand l’intérêt<br />

y est, on peut toujours s’arranger avec un collègue ou<br />

avec le patron.<br />

Alors, avis aux intéressés! La Société des chefs, oui ça<br />

peut fonctionner quand on y met du sien. Alors, finies<br />

les pertes de temps à se demander et à seriner à <strong>qui</strong><br />

mieux mieux : « Adhérer… que c’est qu’ça va m’donner?<br />

» Regardez plutôt les visages et les carrières de ces<br />

cinq jeunes gens et dites-moi sans rire s’<strong>ils</strong> ont vraiment<br />

l’air au bord d’une dépression? Ah oui, incidemment, le<br />

petit Christian (3 semaines) vous envoie ses salutations et<br />

retient déjà une place au sein de la Société des chefs<br />

du Québec.<br />

Sœur Angèle a eu un coup de nostalgie le dimanche<br />

10 août dernier alors qu’elle recevait chez elle le conseil<br />

d’administration de la SCCPQ duquel elle faisait partie il<br />

y a bien une <strong>qui</strong>nzaine d’années de cela. On la voit ici<br />

en compagnie du chef Pasquale Marzano et de votre<br />

humble serviteur-plongeur.


Des nouveL<strong>Les</strong> Du Conseil d’AdministrAtion nAtionAl<br />

C’EST SOEUR ANGèLE ELLE-MêME QUI ACCUEILLIT<br />

SPONTANÉMENT SES COLLèGUES du conseil national<br />

dans sa nouvelle Petite maison champêtre, sise sur<br />

le boulevard Gouin, à Montréal. Nous tenons ici à<br />

l’en remercier chaleureusement. Cinq chapitres<br />

étaient présents en ce dimanche 10 août, à savoir<br />

ceux des Laurentides, de Lanaudière, de Montréal,<br />

de Laval et de la Mauricie.<br />

Après les premières étapes d’usage (acceptation<br />

de l’ordre du jour, lecture du code d’éthique,<br />

commentaires sur la rencontre précédente, etc.),<br />

on fit un retour sur le 55 e Gala du président de mai<br />

dernier. Le tout s’est révélé être un franc succès<br />

où on apprécia à sa juste valeur la présence du<br />

ministre <strong>Les</strong>sard. On reparla par la suite du tournoi<br />

national de golf <strong>qui</strong>, au dire de tous, est une<br />

formule gagnante <strong>qui</strong> rallie plusieurs chefs-golfeurs<br />

et parvient à dégager des surplus financiers<br />

satisfaisants. On tient à en faire un événement<br />

couru.<br />

On sollicite l’assistance des chapitres pour<br />

encourager leurs membres à participer en grand<br />

nombre aux démonstrations culinaires de la<br />

prochaine Fête Bières et Saveurs.<br />

Le président national fixe comme objectifs pour<br />

2008-2009 de favoriser une plus grande visibilité<br />

pour la SCCPQ et d’encourager le port de nos<br />

insignes tels le cordon et notre logo brodé sur les<br />

vestes.<br />

Grands changements au niveau de l’édition du<br />

Pot-au-Feu. La SCCPQ reprend possession de sa<br />

production, avec le soutien de l’Association des<br />

fournisseurs d’hôtels et restaurants (AFHR) <strong>qui</strong> va<br />

se charger du volet publicitaire. C’est M. Richard<br />

Desmarais <strong>qui</strong> en sera l’éditeur. Le contenu des<br />

textes restera sous notre contrôle. La distribution et<br />

le tirage seront revus à la hausse.<br />

Suivent les rapports des directeurs de région<br />

présents. Vous en aviez le compte-rendu dans vos<br />

« Nouvelles des chapitres ». M. St-Pierre annonce<br />

ensuite le lancement d’un projet de l’institut de<br />

tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) dont<br />

nous serons partenaire et figurerons au comité<br />

d’organisation. Ce programme intitulé Santé au<br />

menu vise, dans un premier temps, à desservir les<br />

Le conseil d'administration national, en compagnie<br />

de Mmes Adèle Girard et Lise Baillargeon du Centre<br />

québécois de ressources humaines en tourisme, lors de<br />

sa rencontre du 10 août dernier, à Montréal.<br />

collectivités. Il touchera par la suite la restauration.<br />

On veut créer un site web où la clientèle pourrait<br />

s’informer sur les façons de convertir et de bonifier<br />

des recettes en les rendant « santé »; on y trouverait<br />

des recettes standardisées; on aurait de plus accès<br />

à un forum d’échanges, etc. Un complément de<br />

formation reconnue par le Ministère de l’Éducation,<br />

du Loisir et du Sport (MELS) est aussi envisagé.<br />

Comme dernier sujet à l’ordre du jour, on passe<br />

à l’intervention de Mmes Adèle Girard et Lise<br />

Baillargeon, déléguées par le Conseil québécois<br />

des ressources humaines en tourisme (CQRHT),<br />

<strong>qui</strong> <strong>sont</strong> venues présenter leur projet de formation<br />

dans le cadre d’une (autre) norme professionnelle<br />

et pour répondre à nos questions sur le sujet. Leur<br />

projet étant parvenu à l’étape de la consultation<br />

publique, on insiste maintenant sur le fait qu’étant<br />

approuvée par un ministre, la seule référence<br />

possible en ce <strong>qui</strong> a trait à une norme serait par<br />

la suite limitée à la leur. La norme du Bureau des<br />

normes du Québec (BNQ) se trouvant de ce fait<br />

obsolète.<br />

Il est certain ici que personne ne va s’élever contre<br />

la vertu. Tous les présents <strong>sont</strong> donc d’accord qu’il<br />

convient d’encadrer la formation dans un programme<br />

d’alternance école/travail. Cependant<br />

un doute subsiste, persiste et fait tache quant au<br />

sérieux et à la validité d’un suivi en industrie. Ce<br />

doute est issu du fait indéniable que très peu de<br />

professionnels disposeront du temps nécessaire afin<br />

d’assurer ce fameux suivi. Quant à eux, MM. Jean-<br />

Paul Grappe et Léo Bérubé restent fort sceptiques<br />

à ce sujet. Alors, <strong>qui</strong> donc confirmera réellement la<br />

rectitude de la formation des candidats? On voit<br />

donc d’ici et dès maintenant le danger évident du<br />

nivellement par le bas, et ce, même à très court<br />

terme.<br />

Toutefois, à cet incontestable doute, ni Mme Girard,<br />

ni sa collègue n’ont pu apporter de réponse satisfaisante.<br />

Il semble bien plutôt que l’on compterait<br />

une fois de plus sur l’implication et l’ingéniosité des<br />

professionnels de la SCCPQ et de l’industrie pour<br />

débattre et assurer la solidité d’une démarche ultérieure,<br />

une fois le principe de cette (autre) norme<br />

reconnu de tous, évidemment.<br />

3,15" l x 1,7" h<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 19


Nouvelles technologies<br />

Nouvelles tendances<br />

Cuisine de demain<br />

Mobilier d’avant-garde


UN MONDE DE RESSOURCES<br />

LE SALON RENDEZ-VOUS HRI<br />

Du 8 au 10 Février 2009


LE COIN du liVre<br />

Titre : Québec, capitale gastronomique<br />

Auteure : Anne L. Desjardins<br />

Éditeur : <strong>Les</strong> Éditions La Presse<br />

Pour mener à terme l’ambitieux projet<br />

que représentait cette nouvelle<br />

recherche, Mme Anne L. Desjardins,<br />

chroniqueuse culinaire bien connue<br />

de la région de la capitale nationale,<br />

a travaillé de concert avec le Chapitre<br />

de Québec de la Société des chefs.<br />

Ensemble <strong>ils</strong> ont regroupé un éventail<br />

impressionnant de chefs et de producteurs<br />

(respectivement 30 et 60) pour<br />

parvenir à réunir plus de 90 recettes.<br />

<strong>Les</strong> différentes sections du livre<br />

<strong>sont</strong> répertoriées de façon originale<br />

et l’on regroupe les chefs selon des<br />

thématiques précises. Vous trouverez<br />

ainsi les « mentors » que <strong>sont</strong> Jean-Luc Boulay, Régis Hervé, Yvan Lebrun,<br />

Mario Martel, Jean Soulard et Daniel Vézina. Pour les autres identifications, la<br />

table des matières propose : « la vie d’hôtel », « ceux <strong>qui</strong> montent », « la passion<br />

d’enseigner », « partie de campagne » et « chocolat, crème double et sucre<br />

filé ». Au fil des pages, on rencontre plusieurs chefs, membres de la SCCPQ. Ce<br />

<strong>sont</strong> : Jean-Claude Crouzet, Éric Villain, Jean-François Lacroix, Yvon Godbout,<br />

22 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Titre : <strong>Les</strong> conse<strong>ils</strong> santé d’Isabelle<br />

Auteure : Isabelle Huot, Dt.P., Ph.D.<br />

Éditeur : <strong>Les</strong> Éditions Publistar<br />

Voilà, vous direz-vous, un<br />

thème bien au goût du jour…<br />

Or sachez qu’il ne reflète<br />

nullement une mode qu’on<br />

pourrait craindre passagère<br />

car la santé est bel et bien<br />

présente dans notre milieu<br />

culinaire québécois. Elle<br />

est aussi appelée à devenir<br />

une préoccupation culinaire<br />

quotidienne ou gastronomique,<br />

tant du point de vue des<br />

professionnels que de celui de<br />

la population en général. À cet égard, rappelons que, pour sa part, la Société<br />

des chefs du Québec nomme son Chef Santé depuis déjà une bonne <strong>qui</strong>nzaine<br />

d’années.<br />

Plusieurs d’entre vous avez à préparer des menus pour répondre à des besoins<br />

spécifiques et alors nos formations traditionnelles ne suffisent plus toujours à la<br />

Titre : <strong>Les</strong> secrets des sauces<br />

Auteur : Jérôme Ferrer<br />

Éditeur : <strong>Les</strong> Éditions La Presse<br />

Nous sommes ici en présence d’un petit livre tout à<br />

fait intéressant et d’une facture originale que notre<br />

collègue et membre professionnel de la Société des<br />

chefs, Jérôme Ferrer, a signé en pensant tout d’abord<br />

au grand public. Par contre, les jeunes cuisiniers (et<br />

les moins jeunes aussi) y trouveront leur compte en<br />

prenant plaisir à découvrir des sauces classiques, des<br />

accords entre mets et sauces et des recettes de sauces<br />

à tourner à la dernière minute.<br />

Une ingénieuse première partie vous aidera à repérer<br />

rapidement, par ordre alphabétique, le produit que<br />

vous voulez cuisiner. Le chef Ferrer vous propose alors<br />

une ou deux sauces d’accompagnement. Une autre<br />

section vous permettra d’orienter plutôt votre recherche<br />

à partir d’un produit. Ce sera alors de voir quelle sauce il serait préférable de<br />

confectionner.<br />

denis PA<strong>qui</strong>n<br />

Membre professionnel<br />

SCCPQ<br />

Christophe Alary, Heinrich Meesen, Nanak Chand Vig, François Blais, Frédéric<br />

Boulay, Christian Lemelin, Jean Vachon, Roland-Alain Blanchet et Alain Bolf.<br />

Viennent compléter le tableau une bonne douzaine d’autres professionnels.<br />

Si l’on se penche un peu du côté des recettes, on s’aperçoit vite qu’elles <strong>sont</strong> toutes<br />

à base de produits des régions avoisinantes, « de Portneuf à Charlevoix ». Vous<br />

comprenez alors que les liens tissés entre chefs, producteurs et transformateurs<br />

font l’objet d’un éclairage tout à fait spécial. Cette interrelation témoigne d’une<br />

synergie peu commune entre ces trois secteurs de création. L’objectif d’une<br />

gastronomie fraîcheur, basée avant tout sur le produit, y est presque palpable. De<br />

toute évidence, il est hors de question de présenter des chefs et leurs recettes en<br />

omettant de parler des artisans producteurs <strong>qui</strong> cultivent une matière première<br />

de très grande qualité. D’abondance, Mme Desjardins les fait découvrir tant et si<br />

bien que l’envie vous prendra aussitôt d’aller les visiter lors d’un prochain séjour<br />

dans leur région.<br />

Fait à noter, l’auteure suggère aussi un vin ou un alcool d’accompagnement<br />

pour chaque recette et complète le tout par des notes de dégustation. Bref, par<br />

tous ces à-côtés, le livre devient, pour <strong>qui</strong> sait s’en inspirer intelligemment, une<br />

source inépuisable de découvertes culinaires et de produits bien de chez nous.<br />

Si les chefs et les artisans, sous la houlette de Mme Desjardins, <strong>sont</strong> heureux de<br />

partager leurs connaissance, il vous revient d’en profiter!<br />

tâche. C’est ici que <strong>Les</strong> conse<strong>ils</strong> santé d’Isabelle vous seront d’une aide précieuse.<br />

Vous y trouverez une description exhaustive du rôle des aliments et de leurs effets<br />

sur la santé de vos clients. <strong>Les</strong> gras trans et saturés, les allergies alimentaires,<br />

l’anémie, l’alimentation particulière du sportif, la tension artérielle, le cholestérol…<br />

voilà autant de sujets <strong>qui</strong> l’ouvrage aborde avec simplicité, voire avec limpidité.<br />

Dès la première lecture, on apprend et l’on comprend. Car, avouons-le, il devient<br />

pour nous de plus en plus difficile d’ignorer les exigences d’une clientèle <strong>qui</strong> tient<br />

mordicus à s’alimenter de façon saine et judicieuse.<br />

Il ne s’agit pas ici d’un livre de recettes mais bien d’un ouvrage de référence très<br />

accessible, de lecture et de consultation faciles, <strong>qui</strong> vous sera d’une aide précieuse,<br />

particulièrement au moment d’élaborer vos menus. On vous y indique quels<br />

aliments il faut privilégier afin, par exemple, d’augmenter les fibres, les vitamines,<br />

les minéraux, les antioxydants ou autres. On vous y explique même les buts et les<br />

rôles de certains additifs.<br />

Alors, n’hésitez pas à adopter au plus tôt ces « conse<strong>ils</strong> d’Isabelle ». Actuellement<br />

en réédition, le livre sera à nouveau disponible sous peu.<br />

À ceux et celles en quête d’inspiration, que vous cherchiez des sauces de caractère<br />

résolument moderne, plus évolutif, du genre « gingembre et citron vert »,<br />

« cappuccino de laitue », ou encore si vous voulez vous en tenir aux grands<br />

classiques, style « escabèche » ou « grand veneur »…, vous trouverez solution à<br />

tous vos problèmes.<br />

Jérôme Ferrer fait partie de ces chefs incorrigibles <strong>qui</strong> adorent partager leur expérience<br />

avec des confrères ou, en aparté, révéler généreusement quelques-uns de<br />

ses secrets à la relève. Il a d’ailleurs aménagé à cet effet un petit local afin d’y offrir<br />

quelques petits cours des plus pratiques. Il est toujours disposé à répondre à des<br />

besoins spécifiques, surtout pour les jeunes recrues. Si la chose vous intéresse,<br />

appelez-le! N’hésitez pas à communiquer avec lui ou avec son é<strong>qui</strong>pe au www.<br />

europea.ca . Tant en pâtisserie qu’en cuisine, le chef partagera avec vous sa vision<br />

de ce que doit être l’art culinaire.<br />

Enfin, question de vous faire saliver un peu, procurez-vous son dernier opus et<br />

découvrez sa Marinade à l’écorce d’orange et de cumin, sa Sauce aux pacanes et<br />

soya, son Lait de panais, sa fine Crème de shiitake, son Caramel salé au porto…<br />

Vous serez emballé par son approche toute personnelle <strong>qui</strong> éveillera en vous la fibre<br />

gastronomique.


uN BuffET FinAncier<br />

JacqUes Vincelette<br />

Planificateur financier<br />

Avec le temps des vacances, les professionnels se<br />

retirent de la circulation et obtenir une entrevue avec<br />

l'un d'eux s'avère un défi de taille. Je vais donc plutôt<br />

vous entretenir aujourd'hui des marchés financiers<br />

actuels.<br />

Depuis la chute libre des marchés en 2001 et 2002,<br />

ce <strong>qui</strong> ne s'était pas vu depuis le «crash» de 1929,<br />

nous avons connu un répit bien mérité de 2003 à<br />

2006 inclusivement. Pour bien comprendre ce répit,<br />

je dois définir une année positive ou négative selon<br />

le mécanisme des marchés.<br />

Un indice boursier, par exemple le S&P/TSX de Toronto,<br />

représente la valeur moyenne des actions transigées<br />

à tout moment de la journée selon le prix demandé<br />

par un vendeur et celui offert par un acheteur. Donc,<br />

à la fin de décembre de chaque année, on compare<br />

l'indice de l’année en cours à celui de l'année précédente.<br />

Selon que la valeur est plus élevée ou plus<br />

basse, on parle d'une année positive ou négative.<br />

<strong>Les</strong> années 2001 et 2002 à elles seules ont connu une<br />

baisse historique variant de 40% à 70%, par rapport<br />

au sommet de l'an 2000; du jamais vu depuis 70 ans,<br />

soit en 1929-30.<br />

Quand les marchés se <strong>sont</strong> positionnés à nouveau en<br />

territoire positif, soit en 2003, tout le monde croyait<br />

que la bourse avait récupéré toutes les baisses subies<br />

depuis le début de la crise. <strong>Mais</strong> il n'en était rien. Il est<br />

vrai que les marchés avaient terminé l'année 2003 sur<br />

une note positive par rapport à l'année 2002 et non<br />

par rapport au sommet de l'an 2000. Cela signifie<br />

donc que tout le monde n'avait pas réalisé des gains<br />

à la fin de 2003.<br />

Prenons un exemple chiffré pour mieux comprendre:<br />

Investissement en 1997 10 000 $<br />

Solde en décembre 2000 14 000 $<br />

Solde en décembre 2002 8 400 $<br />

Solde en décembre 2003 9 008 $<br />

Dans cet exemple, l'investisseur a réalisé un gain de<br />

12% en 2003, ce <strong>qui</strong> constitue un excellent rendement.<br />

Malgré tout, il n'avait pas encore récupéré son<br />

capital initial.<br />

De 2003 à 2006, les marchés ont connu des rendements<br />

positifs. Malgré tout, certains investisseurs se<br />

retrouvent encore en territoire négatif par rapport à<br />

leur investissement initial.<br />

Comme j'expliquais dans ma dernière chronique, un<br />

investissement doit toujours se faire dans un esprit de<br />

long terme. Plus le terme est long, plus les rendements<br />

justifieront l'investissement.<br />

La chute des années 2001 et 2002 a créé un vide lent<br />

et difficile à rattraper. Toutefois, le rendement des dix<br />

prochaines années devrait se rapprocher davantage<br />

de la moyenne des cent dernières années comparativement<br />

à la décennie <strong>qui</strong> s'achève.<br />

Depuis le début du millénaire, le taux de rendement<br />

n'a atteint qu'un niveau bien inférieur à cette<br />

moyenne.<br />

Le S&P500 des États-Unis montre une progression<br />

de 0,5% en 7 ans. Le FTSE de Londres indique un<br />

rendement de 3% sur la même période et le CAC<br />

40 de Paris n'a offert qu'un rendement négatif de<br />

-0,8% durant ce temps.<br />

En revanche, le S&P/TSX de Toronto, lui, a progressé<br />

de 64% au cours du troisième millénaire, résultat<br />

extraordinaire et étonnant.<br />

Rappelez-vous qu’un portefeuille bien é<strong>qui</strong>libré doit<br />

partager ses investissements partout dans le monde<br />

et dans tous les secteurs de l'économie. Ainsi il profitera<br />

de toute surprise agréable et évitera tout soubresaut<br />

décevant. Donc, personne n'avait investi tous ses<br />

sous au Canada en 2002.<br />

Personne ne peut prévoir d'où viendra le prochain<br />

marché extraordinaire. Par contre, nous savons tous<br />

que nous vivons une période creuse et que les<br />

marchés financiers vont augmenter au cours des<br />

prochaines années. Il est donc temps d'investir massivement<br />

afin de profiter de la prochaine remontée.<br />

Ceux <strong>qui</strong> l'ont fait en 2002 s'en félicitent et s'en réjouissent<br />

aujourd'hui, malgré les soubresauts actuels des<br />

marchés.<br />

Je souhaite à tous un automne agréable et prospère.<br />

Jacques Vincelette, B.Sc.comm.<br />

Planificateur Financier<br />

Conseiller en Sécurité Financière<br />

Conseiller en Assurances et Rentes Collectives<br />

Représentant en Épargne Collective<br />

Conseiller Financier au conseil national SCCPQ<br />

Région de Montréal : 514 798-9530<br />

Sans frais au Québec : 1 800 851-8613<br />

Téléc. : 450 492-7492<br />

argentex@videotron.ca<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 23


Québec… Paradis de la chasse<br />

La chronique culinaire de jean-Paul Grappe<br />

Le chef Jean-Paul Grappe est membre de la Société des chefs<br />

du Québec depuis 1970. Il a été professeur et chef à l’Institut<br />

de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Auparavant, il<br />

fut chef et directeur de cuisine dans de nombreux restaurants de<br />

Montréal. Il est l’auteur de huit livres de cuisine.<br />

Le Québec est un véritable<br />

paradis pour tous les amateurs de<br />

gibier à poil et à plumes. Du nord au<br />

sud, d’est en ouest, qu’<strong>ils</strong> préfèrent les<br />

forêts, la taïga ou la toundra du Grand-Nord, les lacs ou<br />

les rivières, chasseurs et pêcheurs <strong>sont</strong> plus que choyés<br />

sur le riche territoire québécois.<br />

De tout temps, la chasse fut la grande pourvoyeuse<br />

de nos tables. Grimod de la Reynière, Brillat Savarin,<br />

Auguste Escoffier, Paul Bocuse et bien d’autres en<br />

Europe, Roger Jeannin, Abel Benquet, Pierre Garcin,<br />

André Bardet, Rodolphe Doseger, Raymond Ferry ou<br />

Marcel Beaulieu au Québec… et combien d’autres<br />

célébrités culinaires, tous, sans exception, ont vanté les<br />

délices du gibier dont la chair est plus savoureuse et<br />

plus substantielle que celle des animaux domestiques.<br />

<strong>Les</strong> animaux sauvages vivent en liberté et se nourrissent<br />

de ce <strong>qui</strong> leur convient le mieux. Leur chair a de ce fait<br />

des saveurs <strong>qui</strong> transforment un bon repas en merveilles<br />

gastronomiques. <strong>Mais</strong> avant de déguster le gibier, il<br />

faut apprendre à le respecter; entre autres, en lui donnant<br />

la chance d’échapper à la mort. C’est ce que<br />

fera le chasseur patient <strong>qui</strong> ne se permettra de tuer sa<br />

proie qu’une fois rendu à proximité. Et, si sa dextérité lui<br />

permet de gagner sur l’adversaire, il se devra d’utiliser<br />

toutes les parties de l’animal. C’est bien là le moins qu’il<br />

puisse faire pour rendre hommage à sa noblesse et à<br />

son courage.<br />

La vente du gibier sauvage sur les marchés de la restauration<br />

est interdite au Québec, sauf pour le caribou,<br />

pour lequel les Inuits ont droit de chasse et de commerce,<br />

ainsi que le lièvre <strong>qui</strong>, lui, a droit de trappage et<br />

de vente commerciale. Même si la vente du gibier de<br />

chasse serait une immense joie culinaire pour les nonchasseurs,<br />

j’aurais quant à moi beaucoup de crainte<br />

que le braconnage, <strong>qui</strong> est déjà très important, ne<br />

s’intensifie encore davantage. C’est pour palier à cette<br />

interdiction que, depuis plusieurs décennies, des producteurs<br />

font l’élevage d’oiseaux et de certains gibiers<br />

à poil. Parmi le gibier à plumes citons : les cailles, les<br />

faisans, les colins de Virginie, les pintades, les dindons<br />

sauvages, les bartavelles, les pigeons, les colverts… Et,<br />

parmi les gibiers à poil dont la liste est fort longue : le<br />

cerf de Virginie, le caribou, le bison, le wapiti, le daim,<br />

le bœuf musqué, le sanglier, etc.<br />

Bien des questions se posent sur les gibiers à plumes;<br />

plus particulièrement sur les bécasses<br />

et quelques autres oiseaux<br />

migrateurs. Faut-il ou non vider les<br />

oiseaux avant la cuisson? <strong>Les</strong> spécialistes<br />

nous répondront qu’il faut<br />

vider les oiseaux à bec gros et<br />

court (comme la caille) et laisser<br />

tels quels les oiseaux dont le bec<br />

est long et fin. Il se trouvera toutefois<br />

des amateurs <strong>qui</strong>, au nom de<br />

l’hygiène et de la salubrité, verront<br />

la nécessité de vider tous les<br />

oiseaux, même petits.<br />

une bécasse<br />

24 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Certains oiseaux <strong>sont</strong> si petits qu’il faut en compter plusieurs<br />

par personne. Ce <strong>sont</strong> par exemple : la caille, la<br />

bécassine, la grive ou l’alouette. D’autres, suffisamment<br />

gros, satisferont deux ou plusieurs personnes. Parmi eux,<br />

on compte le faisan, la perdrix, le lagopède, le coq de<br />

bruyère, l’outarde ou le canard.<br />

Autrefois, les gibiers à poil étaient plus souvent des<br />

« trophées »; les temps ont changé et de plus en plus<br />

de chasseurs vont tirer le maximum de viande de leur<br />

gibier afin de profiter culinairement au maximum de la<br />

victoire remportée contre l’animal chassé.<br />

Toutes les émotions de chasse se transforment grâce<br />

aux connaissances des cuisiniers <strong>qui</strong> feront de ces<br />

grands repas des moments inoubliables. Le Club des<br />

seize, une association gastronomique de grande réputation<br />

m’a demandé d’exécuter, à la <strong>Mais</strong>on des<br />

Gouverneurs, leur repas de fin de siècle, un certain 29<br />

octobre 1999. Révisons ensemble le menu que je leur ai<br />

proposé :<br />

Tout d’abord quelques bouchées en amuse-bouche :<br />

Brochettes de rognons de lapin à la lie de pomme;<br />

Morilles coniques farcies aux asclépiades; Fritots de<br />

cuissot d’ours noir; Tartare de filet de bœuf musqué;<br />

Barquettes de mactres de Stimpson; Chaussons à l’orignal,<br />

gelée de cèdres; champagne Bollinger, grande<br />

année 1990.<br />

MENU<br />

Brioche de foie gras selon Monsieur Fernand Point<br />

Gewürztraminer hugel 1988<br />

Sélection de grains nobles<br />

***<br />

Soupe aux truffes Élysée de Monsieur Paul Bocuse<br />

***<br />

Turbot soufflé à l’animal de Monsieur Auguste Escoffier<br />

Corton Charlemagne A.O.C. grand cru 1989<br />

Bonneau du Martray<br />

***<br />

Gramolate Urbain Dubois<br />

***<br />

Bécasse Souvaroff de Monsieur Racouchot<br />

Chambertin-Clos de Bèze<br />

grand cru 1979<br />

***<br />

Lièvre à la Royale de Monsieur Jean Delaveyne<br />

Château Langoa Barton<br />

Saint-Julien 1975<br />

***<br />

Morbier Fermier Laracame au lait cru<br />

Château Saint-Georges 1879<br />

Saint-Georges A.O.C. Saint-Émilion<br />

***<br />

La Charlotte Fin de siècle des Seize<br />

dessert créé par Jacques Noeninger, maître pâtissier<br />

Château Lafaurie-Peyraguey<br />

Sauternes 1986. 1 er grand cru classé<br />

***


Illustration de lièvre<br />

Lièvre à la Royale<br />

Discrète durant des décennies, la préparation du Lièvre<br />

à la Royale, en pleine période de chasse, nous revient<br />

avec ses bouquets de senteurs subtiles, inimitables,<br />

marqués par le style rustique et simple de cette recette<br />

à l’esprit de nos campagnes et du manger vrai.<br />

Tous ces parfums appétissants et réjouissants viennent<br />

« chatouiller » nos narines et nos papilles, un peu<br />

émoussées par de nouvelles habitudes alimentaires<br />

quasi monotones, faciles en manque de mijotage et<br />

d’aromates, à tendance sophistiquée, voire stéréotypée,<br />

et dont les résultats gagnent les masses par effet<br />

média, seulement pour faire vite et léger… comme<br />

pour nous faire croire que ça va vite en légèreté…<br />

Cette recette donc fut certainement élaborée avec le<br />

plus grand respect que nous puissions éprouver envers<br />

un trophée de chasse.<br />

PREMIèRE OPÉRATION<br />

(de midi et demi à quatre heures)<br />

Petit lièvre<br />

nous supposons que Le lièvre à la Royale sera servi à<br />

sept heures du soir.<br />

À 12 h 40, enduisez de bonne graisse de canard le fond<br />

et les parois d’une daubière, puis, au fond de celle-ci,<br />

étendez un lit de bardes de lard.<br />

Coupez l’avant-train du lièvre au ras des épaules; vous<br />

supprimez ainsi le cou et la tête et il ne vous reste que<br />

le râble très allongé et les pattes. Placez alors sur le lit<br />

de bardes l’animal dans toute sa longueur et couché<br />

sur le dos. Recouvrez-le ensuite de nouvelles bardes de<br />

lard. Voilà ainsi toutes vos bardes employées. Ajoutez<br />

alors une carotte en quatre morceaux, quatre oignons<br />

piqués de trois clous de girofle, vingt gousses d’ail et<br />

quarante gousses d’échalotes et le bouquet garni.<br />

Versez sur le lièvre :<br />

a) un quart de litre de bon vinaigre de vin rouge<br />

b) une bouteille et demi de bon vin de Mâcon (ou de<br />

Médoc) ayant deux ans de bouteille. Assaisonnez de<br />

sel et de poivre en quantité suffisante.<br />

À 13 h 00, la daubière étant ainsi garnie, recouvrez-la<br />

de son couvercle et mettez-la sur le feu réglé de façon<br />

à ce que le lièvre cuise pendant trois heures à feu doux,<br />

régulier et continu.<br />

SECONDE OPÉRATION<br />

(À effectuer pendant la première cuisson du lièvre)<br />

Hachez d’abord très menu et en procédant<br />

successivement avec chacun des quatre articles<br />

suivants (et en hachant chacun à part) :<br />

a) 125 grammes de lard<br />

b) le cœur, le foie et les poumons du lièvre<br />

c) 10 gousses d’ail<br />

d) 20 gousses d’échalotes<br />

Le hachis d’ail et celui de l’échalote doivent être si fin<br />

que chacun d’eux atteigne d’aussi près que possible<br />

l’état moléculaire. C’est une des conditions premières<br />

de la réussite de ce merveilleux plat où les multiples<br />

et divers parfums et arômes doivent se fondre en un<br />

tout si harmonieux qu’à la fin aucun ne prédominera<br />

et que rien de pourra dénoncer leur origine particulier,<br />

froissant de la sorte quelques préjugés par ailleurs tout<br />

à fait regrettables.<br />

Le lard, les viscères du lièvre, l’ail et l’échalote ayant<br />

été dûment hachés très menu et séparément, réunissez<br />

le tout en un hachis général de façon à obtenir un<br />

mélange absolument parfait. Réservez.<br />

TROISIèME OPÉRATION<br />

(Durée : de quatre à six heures quarante-cinq)<br />

À 16 h 00, retirez votre daubière du feu, enlevez<br />

délicatement le lièvre et déposez-le sur un plat. Là,<br />

débarrassez-le de tous les débris des bardes, carottes,<br />

oignon, ail et échalote <strong>qui</strong> pourraient le souiller; remettez<br />

ces débris dans la daubière.<br />

Confection d’un coulis :<br />

Prenez maintenant un grand plat creux et une passoire.<br />

Videz alors tout le contenu de la daubière dans la<br />

passoire placée au-dessus du grand plat. Avec un<br />

petit pilon de bois, pilez tout ce <strong>qui</strong> a été versé dans<br />

la passoire de façon à entraîner tout le suc, lequel<br />

constituera votre coulis.<br />

Mélange du coulis et du hachis :<br />

Voici le moment venu d’employer le hachis <strong>qui</strong> a fait<br />

l’objet de votre seconde opération. Mêlez bien le hachis<br />

avec le coulis. Faites chauffer une demi-bouteille de vin<br />

de la même origine que celui dans lequel a déjà cuit<br />

le lièvre. Versez ce vin chaud dans le mélange coulishachis<br />

et délayez bien le tout.<br />

À 16 h 30, remettez dans la daubière :<br />

a) le mélange ainsi délayé du coulis et du hachis<br />

b) le lièvre avec tous les os des cuisses ou autres <strong>qui</strong><br />

auraient pu se détacher pendant l’opération.<br />

Replacez la daubière sur le fourneau à feu doux et<br />

continu, pour une seconde cuisson d’une heure et demi<br />

très doux.<br />

À 18 h 00, étant donné que l’excès de graisse provenant<br />

de l’abondance nécessaire du lard vous empêchera<br />

de juger de l’état d’avancement de votre sauce,<br />

procédez à présent à un premier dégraissage. Votre<br />

œuvre ne sera en effet achevée que lorsque la sauce<br />

se sera suffisamment liée pour offrir une consistance<br />

approchant de celle d’une purée de pomme de terre;<br />

pas tout à fait cependant, attendu que, si on la voulait<br />

trop consistante, on finirait par tellement la réduire qu’il<br />

n’en resterait plus suffisamment pour humecter la chair<br />

naturellement très sèche du lièvre.<br />

Votre lièvre dégraissé pourra donc continuer de cuire<br />

ainsi, toujours à feu très doux, jusqu’au moment où vous<br />

lui ajouterez le sang que vous aurez réservé avec le plus<br />

grand soin dès le début de vos préparatifs.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 25


QUATRIèME OPÉRATION<br />

(Un quart d’heure avant de servir)<br />

À 18 h 45, la liaison de la sauce étant en bonne voie,<br />

une quatrième et dernière opération la mettra définitivement<br />

et très rapidement au point.<br />

Addition du sang du lièvre :<br />

En ajoutant maintenant le sang, non seulement vous<br />

activez la cuisson de la sauce, mais encore, vous lui<br />

donnez une belle coloration brune, d’autant plus appétissante<br />

qu’elle sera plus foncée. Cette addition du<br />

sang ne doit pas se faire plus d’un quart d’heure avant<br />

de servir; en outre, elle doit être précédée d’un second<br />

dégraissage. Donc, dégraissez convenablement, puis,<br />

sans perdre une minute, occupez-vous du sang du<br />

lièvre :<br />

a) Fouettez le sang avec une fourchette, de manière<br />

à ce que, si quelques parties <strong>sont</strong> caillées, vous<br />

les rendiez à nouveau tout à fait li<strong>qui</strong>des.<br />

b) Versez le sang sur la sauce, en ayant soin<br />

d’imprimer à la daubière, de bas en haut et<br />

de droite à gauche, un mouvement de<br />

va-et-vient <strong>qui</strong> le fera pénétrer uniformément<br />

dans tous les coins et recoins du récipient.<br />

Goûtez alors et ajoutez poivre et sel s’il y a lieu. Peu<br />

après (un quart d’heure au maximum), préparez-vous<br />

à servir.<br />

DISPOSITIONS POUR SERVIR<br />

À 19 h 00, sortez votre lièvre de la daubière. La forme de<br />

celui-ci se trouvera forcément plus ou moins atténuée.<br />

Dans tous les cas, placez tout ce <strong>qui</strong> est à l’état de chair<br />

au milieu d’un plat de service. <strong>Les</strong> os complètement<br />

dénudés, désormais inutiles, seront rejetés. Tout autour<br />

de cette chair de lièvre en compote, mettez pour<br />

toute garniture l’admirable sauce si attentivement<br />

confectionnée.<br />

Je n’ai pas besoin de préciser que, pour servir ce lièvre,<br />

l’emploi du couteau ne serait rien moins que sacrilège<br />

et que seule la cuillère y suffira complètement.<br />

***<br />

Cette recette fait décidément honneur à la chasse,<br />

tant aux chasseurs qu’à sa proie. Divulguée par le<br />

maître cuisinier Jean Delaveyne, elle a été codifiée<br />

par monsieur Couteaux en 1898. Monsieur Edmond<br />

Richardin l’a reproduite dans son excellent recueil L’art<br />

de bien manger. C’est une si belle recette que le grand<br />

maître Auguste Escoffier n’hésita pas un seul instant à<br />

l’adopter, à la publier et à la signer en 1927. N’est-ce<br />

pas là le plus bel exemple de respect que l’on puisse<br />

rendre aux animaux de chasse?<br />

* Références :<br />

La chronique de J.P. Grappe...suite et fin<br />

L' illustration de lièvre provient de l’Anthologie du lapin de<br />

Jean-Jacques Brochier, Éditions Hatier, Paris, 1987; celle de<br />

la bécasse de l’Anthologie de la bécasse de Jean-Jacques<br />

Brochier, Éditions Hatier, Paris, 1986. Quant à la photographie<br />

du petit lièvre, Mme Julie Léger en est l’auteure.<br />

26 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

sortir pour en sAVoir plUs<br />

C’est avec cette idée en tête que quelques-uns des<br />

membres de l’exécutif du Chapitre de Montréal se <strong>sont</strong><br />

rendus visiter certains distributeurs de la région.<br />

Nos amis se <strong>sont</strong> tout d’abord intéressés aux entrepôts<br />

de Clic international, nouveau Partenaire économique<br />

de la SCCPQ, où M. Georges Berberi, directeur du<br />

Développement, s’est empressé de leur faire voir quelques-uns<br />

de ses nombreux produits, avec explications<br />

sur les propriétés de chacun. Car, pour ceux <strong>qui</strong> l’ignoreraient,<br />

il y a bien au-delà de 1500 produits différents chez<br />

Clic… Et M. Berberi de remettre à chacun de ses visiteurs<br />

un échantillon de riz rouge, un tout nouveau produit, que<br />

ses visiteurs s’empresseront d’essayer aussitôt de retour à<br />

la maison.<br />

Une visite éclair chez Clic international. On reconnaît,<br />

dans l’ordre habituel, MM. Georges Berberi,<br />

directeur du Développement, Pasquale Marzano,<br />

Gilles Deschênes, Mme Huguette Dubeau, directrice<br />

des ventes, et MM. Thomas Green et Denis Pa<strong>qui</strong>n.<br />

Le groupe de visiteurs s’est ensuite dirigé vers la<br />

compagnie Diamond Group où M. Thomas Green,<br />

président du Chapitre de Montréal, de concert avec<br />

M. Hilly Diamond, vice-président des Opérations les<br />

ont accueillis pour leur montrer les tout nouveaux<br />

é<strong>qui</strong>pements de cuisine récemment ajoutés au<br />

catalogue de l’entreprise. Entre autres, on fit l’essai d’une<br />

étonnante friteuse de cuisson sans huile. On leur fit par<br />

la suite déguster certains aliments préparés dans cet<br />

appareil et tous se <strong>sont</strong> étonnés de l’efficacité de cette<br />

belle trouvaille. Encore fallait-il y penser!<br />

<strong>Les</strong> deux visites se <strong>sont</strong> avérées très intéressantes et<br />

enrichissantes pour tous. Merci à vous MM. Berberi et<br />

Diamond, pour la spontanéité de votre accueil!<br />

En passant chez Diamond Group, on a visité les<br />

cuisines où officie M. Thomas Green. Outre ce dernier,<br />

on peut voir sur la photo, MM. Hilly Diamond,<br />

vice-président des Opérations, Pasquale Marzano,<br />

Georges Berberi, de chez Clic international, Gilles<br />

Deschênes et Denis Pa<strong>qui</strong>n.


assoCiation Des Diététistes AU QUéBeC<br />

Mme Andréanne Charbonneau, Dt.P. MBA<br />

On se souviendra sans doute encore<br />

longtemps des cas de listériose reliés<br />

à la consommation de viandes provenant<br />

de l’usine Maple Leaf (97B)<br />

de Toronto, en août 2008. Face à de<br />

tels événements, êtes-vous proactif ou<br />

réactif?<br />

Qu’eST-Ce Qu’un RAPPeL D’ALiMenT?<br />

Le Canada s’est doté d’un solide système<br />

de salubrité des aliments. Le<br />

processus de rappel d’aliments de<br />

l’Agence canadienne d’inspection des<br />

aliments (ACIA) est une composante<br />

de ce système.<br />

<strong>Les</strong> fabricants de produits alimentaires,<br />

vos fournisseurs, ont recours à de nombreux<br />

mécanismes de contrôle pour<br />

s’assurer de la salubrité de leurs produits.<br />

Toutefois, il arrive à l’occasion<br />

qu’un produit soit mis sur le marché<br />

alors qu’il représente un risque pour<br />

la santé. Lorsqu’un produit insalubre<br />

n’est plus sous le contrôle du fabricant<br />

ou de l’importateur, il doit alors être<br />

retiré du marché pour protéger les<br />

consommateurs, vos clients. C’est ce<br />

qu’on appelle le processus de rappel<br />

d’aliments.<br />

Ce Que VouS PouVez FAiRe…<br />

Pour protéger votre entreprise ou<br />

votre établissement contre des événements<br />

<strong>qui</strong> peuvent nuire de<br />

façon importante à votre réputation, il<br />

est de votre responsabilité de demeurer<br />

informé. En effet, la loi stipule que<br />

le restaurateur ou son représentant a<br />

l’obligation de s’informer pour appliquer<br />

la procédure de rappel d’aliments<br />

susceptibles de mettre la santé des<br />

consommateurs en danger. Comment<br />

demeurer informé? En vous abonnant<br />

aux deux listes d’envoi pour recevoir, par<br />

courriel, les avis de rappels d’aliments.<br />

Sur le territoire du Québec, le Ministère<br />

de l’Agriculture, des Pêcheries et de<br />

l’Alimentation du Québec (MAPAQ)<br />

exerce son pouvoir de rappel pour les<br />

produits <strong>qui</strong> circulent dans la province.<br />

Mme Hélène Tremblay, Dt.P<br />

Présidente de l’ADAQ<br />

et coordonnatrice du<br />

Mois de l’innocuité alimentaire<br />

Quant à l’ACiA, elle vous informe des<br />

rappels d’aliments de produits <strong>qui</strong> traversent<br />

les frontières provinciales et<br />

internationales.<br />

Allez vous inscrire dès maintenant pour<br />

recevoir les avis de rappels du MAPAQ,<br />

à l’adresse suivante :<br />

https://web.mapaq.gouv.qc.ca/bak/<br />

rappel_produit/rappel_inscription.<br />

cfm?langue=1<br />

Allez-vous inscrire dès maintenant pour<br />

recevoir les avis de rappels des aliments<br />

et des alertes à l’allergie de l’ACiA à<br />

l’adresse suivante :<br />

http://active.inspection.gc.ca/fra/util/<br />

newrssf.asp?fa=intro&cid=40<br />

En étant informé, vous pourrez<br />

alors vérifier la présence des produits<br />

visés dans vos entrepôts et en<br />

circulation dans votre établissement. Il<br />

est parfois plus facile de repérer la présence<br />

de produits à partir de vos factures,<br />

car les noms complets du produit<br />

et du fournisseur y figurent. Par la suite,<br />

vous serez en mesure de retracer le fournisseur<br />

des produits en cause et de lui<br />

retourner ceux-ci et obtenir un crédit.<br />

L’innoCuiTÉ DeS ALiMenTS,<br />

C’eST iMPoRTAnT!<br />

Selon l'Agence canadienne d'inspection<br />

des aliments, il y aurait au Canada<br />

de 11 à 13 millions d'empoisonnements<br />

alimentaires par année. La plupart ne<br />

<strong>sont</strong> jamais déclarés parce qu'<strong>ils</strong> provoquent<br />

des inconforts mineurs, comme<br />

des maux de tête ou de ventre. On a<br />

tendance à banaliser l'importance de<br />

la nourriture comme vecteur de maladie.<br />

Septembre est le Mois de l’innocuité alimentaire.<br />

Organisé par l'Association des<br />

diététistes au Québec (ADAQ) et ses<br />

partenaires, dont fait partie la Société<br />

des chefs, cuisiniers et pâtissiers du<br />

Québec, cet événement permet de<br />

sensibiliser le public à l'importance de<br />

l'innocuité alimentaire.<br />

Pour en savoir plus sur l’innocuité<br />

des aliments et les maladies reliées<br />

à l’alimentation, consultez le site<br />

www.innocuite.org<br />

Le 4 décembre dernier, la Fondation<br />

des amis de l’art culinaire (FAAC)<br />

célébrait la 30 e édition de sa Pluie<br />

de Champagne. Sous la présidence<br />

d’honneur de M. Daniel St-Pierre,<br />

président national de la Société<br />

des chefs du Québec, la soirée fut<br />

l’occasion de la remise des bourses<br />

annuelles de la Fondation.<br />

M. Claude Foussard, président de la<br />

FAAC, M. Richard Bastien, Mme Hélène-<br />

Andrée Bizier, vice-présidente de la<br />

Fondation, M. Raymond Desjardins,<br />

Mme Marilou Wilkie, M. François<br />

Tremblay Dagenais, M. Daniel St-Pierre,<br />

président de la SCCPQ, Mme Claudette<br />

Rupp Sauvé et Mme Rolande Desbois<br />

La Bourse Albert-Desjardins fut<br />

décernée à M. François Tremblay<br />

Dagenais, finissant en Cuisine, par<br />

M. Raymond Desjardins. Quant à<br />

la Bourse Max-Rupp, elle fut remise<br />

à Mme Marilou Wilkie, finissante<br />

en Pâtisserie, par Mme Claudette<br />

Rupp Sauvé.<br />

Dans l’ordre habituel, M. Claude<br />

Foussard, président de la FAAC, M.<br />

Richard Bastien du restaurant Leméac<br />

et Mme Rolande Desbois<br />

M. Richard Bastien recevait pour<br />

sa part le Prix Roger-Champoux<br />

<strong>qui</strong> lui fut remis par Mme Rolande<br />

Desbois. M. Bastien recevait ce prix<br />

pour une deuxième fois. En effet, la<br />

première fois remontait à il y a 25<br />

ans. C’était alors pour son restaurant<br />

Le Mitoyen.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 27


aLLées et VenUes<br />

• Le 5 juin dernier, l'Association des<br />

Fournisseurs d'Hôtels et Restaurants<br />

(AFHR) a procédé à l'ouverture de ses<br />

nouveaux bureaux à Mississauga, en<br />

Ontario, en présence de nombreux<br />

fournisseurs et d’invités de marque de<br />

la grande région torontoise. L’initiative<br />

s'inscrivait dans le plan de développement de l'AFHR <strong>qui</strong><br />

entend ainsi se positionner sur l'ensemble du territoire<br />

conformément à sa vocation pan-canadienne.<br />

L'AFHR désire particulièrement se rapprocher de l'ensemble<br />

des fournisseurs du réseau HRI afin de mieux<br />

répondre à leurs besoins et attentes. Le rôle de l’association<br />

est présentement axé sur le développement<br />

et les intérêts de l'industrie des HRI. Dans son message<br />

d’inauguration, le président et chef de direction, M.<br />

Victor Francoeur, a précisé l'importance de l'organisme<br />

en regard de ses membres et de l'interrelation<br />

<strong>qui</strong> doit exister entre les diverses entreprises <strong>qui</strong> constituent<br />

cette industrie, particulièrement en Ontario.<br />

D’ajouter M. Francoeur : « L'ouverture d'un bureau<br />

à Mississauga est une décision mûrement réfléchie,<br />

puisque notre industrie représente plus de 47 milliards<br />

de dollars au Canada. Il s’agit donc de mettre tout<br />

en œuvre pour favoriser le regroupement des acteurs<br />

fournisseurs de ce domaine partout au pays, et ce<br />

pour participer activement à son développement<br />

économique. »<br />

Statistiques Canada estime que le réseau HRI est<br />

constitué par plus de 45,000 fournisseurs de produits<br />

et services, opérant dans des secteurs très diversifiés<br />

: finance, é<strong>qui</strong>pement, transformation alimentaire,<br />

domaine agroalimentaire, technologie, transport,<br />

information, communications, ressources humaines,<br />

etc.<br />

Tous les fournisseurs des HRI, tant en Ontario qu’au<br />

Québec, <strong>qui</strong> <strong>sont</strong> intéressés à devenir membre de<br />

l'AFHR peuvent communiquer au numéro de téléphone<br />

(sans frais) 1 888 766-0601 ou au 514 334-3404,<br />

poste 224 ou encore par courriel auprès de Mme<br />

Isabelle Julien, directrice des opérations:<br />

ijulien@afhr.com. Il en va de même pour les exposants<br />

<strong>qui</strong> désireraient participer au Salon Rendez-vous<br />

HRI dont la prochaine édition aura lieu à la Place<br />

Bonaventure de Montréal, du 8 au 10 février 2009, sous<br />

le thème Un monde de ressources.<br />

28 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Remise d’un chèque à La Tablée des Chefs. De gauche à<br />

droite, MM. Victor Francoeur, Pierre Bibeau, Jean-François<br />

Archambault, directeur général et fondateur de La Tablée des<br />

Chefs, et Joël Jobin.<br />

• Sous un soleil resplendissant s’est tenue la Classique<br />

de golf 2008 de l’AFHR au Club de golf Saint-Raphaël de<br />

l’Île-Bizard, réunissant quelque 150 golfeurs de l'industrie<br />

des fournisseurs des HRI.<br />

Sous la présidence d’honneur de M. Pierre Bibeau, premier<br />

vice-président aux Communications et affaires publiques<br />

à Loto-Québec, le tournoi s’est conclu par la remise d'un<br />

chèque au montant de 21 126$ à l'organisme La Tablée<br />

des Chefs, afin de soutenir ses activités dirigées vers nos<br />

jeunes <strong>qui</strong> en ont le plus besoin. MM. Victor Francoeur,<br />

président et chef de direction de l'AFHR et Jean-François<br />

Archambault, directeur général et fondateur de La Tablée,<br />

se <strong>sont</strong> réjouis du succès de l’événement et de la somme<br />

recueillie.<br />

Pour sa part, M. Bibeau a souligné l'importance pour<br />

Loto-Québec de s'associer à cet événement <strong>qui</strong> permet<br />

de côtoyer des fournisseurs du réseau HRI et de mieux<br />

connaître ces partenaires du développement économique<br />

de notre société. Il a félicité toute l'é<strong>qui</strong>pe de l'AFHR<br />

ainsi que M. Archambault pour la qualité de l’œuvre qu'il<br />

dirige au plan sociétal et comme dirigeant d'entreprise.<br />

Enfin, M. Joël Jobin, président du conseil d'administration<br />

de l'AFHR, a remercié tous les participants pour leur étroite<br />

collaboration, les invitant à poursuivre dans le même sens<br />

pour les activités à venir de l'Association dont la prochaine<br />

activité sera celle de la Grande Rentrée en septembre.<br />

• Notre collègue Roch Desjardins, enseignant en<br />

Pâtisserie au CFP jacques-Rousseau de Longueuil, y a<br />

récemment été nommé responsable des communications.<br />

C’est donc lui <strong>qui</strong> sera dorénavent en charge d'assurer<br />

la visibilité du centre, d'envoyer les communiqués de<br />

presse et les invitations pour les activités et de diffuser les<br />

textes et les photos aux médias. Félicitation Roch et beaucoup<br />

de succès dans cette nouvelle affectation.


Pour obtenir régulièrement des nouvelles du CFP<br />

jacques-Rousseau, consultez le site<br />

www.centrejacquesrousseau.csmv.qc.ca<br />

ou contactez directement Roch au<br />

514 651-6800, poste 2803<br />

cellulaire au 514 823-1616<br />

• Pour signaler la bonne nouvelle<br />

<strong>qui</strong> suit, cédons la parole à Mme<br />

Françoise Kayler : « L’é<strong>qui</strong>pe du<br />

Québec participera aux Olympiades<br />

culinaires, en Allemagne, à Erfurt,<br />

en octobre prochain. Ce sera un<br />

retour, car depuis 1996, le Québec<br />

a été absent de ces compétitions<br />

internationales.<br />

En 1996, deux é<strong>qui</strong>pes québécoises étaient sur le terrain,<br />

l'une senior et l'autre junior. La première a remporté des<br />

médailles, mais la seconde s'est distinguée. Composée<br />

de quatre jeunes femmes, elle a remporté la médaille<br />

d'or et le trophée de la meilleure é<strong>qui</strong>pe junior au<br />

monde. »<br />

Quelle surprise nous réservera l’é<strong>qui</strong>pe de cette année?<br />

Évidemment, nous lui souhaitons tous le podium.<br />

L’é<strong>qui</strong>pe se présentera dans la catégorie régionale<br />

de la prestigieuse compétition, tout comme quelques<br />

autres é<strong>qui</strong>pes de provinces canadiennes, en plus<br />

de l’é<strong>qui</strong>pe canadienne <strong>qui</strong> concourra comme à<br />

l’habitude pour la catégorie nationale.<br />

Voici l’é<strong>qui</strong>pe officielle <strong>qui</strong> représentera le Québec au<br />

Olympiades culinaires de Berlin en octobre prochain.<br />

Son capitaine est le chef Serge Caplette (en cuisine), consultant<br />

et formateur à l’École hôtelière de Laval et l’é<strong>qui</strong>pe est<br />

formée de M. Robert Cholette (en cuisine), de l’École hôtelière<br />

des Laurentides et membre d’honneur de la SCCPQ, M. Yves<br />

Petit (en pâtisserie), de l’iTHQ et membre professionnel de la<br />

SCCPQ, M. Daniel Côté (en cuisine), aussi enseignant à l’iTHQ,<br />

Mme Katy Normandin (en pâtisserie), de l’Hôtel la Sapinière<br />

de Val-David et membre professionnelle de la SCCPQ, M.<br />

Marcel Kretz (consultant et juge en cuisine), récipiendaire<br />

du Mérite du Canada et membre d’honneur de la SCCPQ,<br />

M. Otto Daniel (en cuisine), de l’École hôtelière St-Pius X, M.<br />

Yves Moreau (en cuisine), de l’Hôtel Le Forestel de Val-d’Or,<br />

M. Guillaume Cantin (en cuisine), membre postulant de la<br />

SCCPQ où il a été Apprenti cuisinier 2006 et Apprenti pâtissier<br />

2007, M. Luc Boissy (en cuisine), chef exécutif du Club de golf<br />

La Vallée du Richelieu et membre professionnel de la SCCPQ<br />

et enfin Mme Patricia Carvalho, chef garde-manger au Hilton<br />

Bonaventure de Montréal.<br />

aLLées et VenUes<br />

• On nous annonçait récemment la réouverture de<br />

la Boutique Gourmande Terre et Mer de Québec. Donc<br />

depuis le 3 septembre dernier, on y tient un service de<br />

traiteur et l’on vous propose des mets à emporter. La<br />

nouvelle adresse est le 3176, chemin Sainte-Foy. Vous<br />

trouvez là un comptoir de vente, attenant à une cuisine<br />

ouverte, où la chef propriétaire Mme Marie-Lucie<br />

Crépeau, nouvellement adhérée à la SCCPQ, élabore<br />

devant vous des plats raffinés.<br />

Depuis 2002, Marie-Lucie offre aux gastronomes un choix<br />

de mets frais ou congelés sous-vide, de buffets et de<br />

menus spéciaux pouvant répondre à une clientèle pour<br />

<strong>qui</strong> chaque repas est l’occasion d’une expérience unique<br />

et agréable. Et, d’affirmer Marie-Lucie : « Emporter<br />

ces mets chez soi, c’est comme amener le chef à la<br />

maison! »<br />

Ouverte du mercredi au vendredi de 10 à 18h et le<br />

samedi de 10 à 16h, vous pourrez trouver un avant-goût<br />

du choix de menu en consultant le www.boutiqueterreetmer.com<br />

Téléphone : 418 265-2690.<br />

On voit ici Sir Paul McCartney serrant la main à M. Jacques Fortier,<br />

co-propriétaire du restaurant Le Saint-Amour de Québec.<br />

• À la veille de sa prestation sur les Plaines d’Abraham<br />

pour le 400 e Anniversaire de Québec, le samedi 19 juillet<br />

dernier, Sir Paul McCartney et son groupe se <strong>sont</strong> rendus<br />

en soirée au restaurant Le Saint-Amour où toute l’é<strong>qui</strong>pe<br />

de notre collègue Jean-Luc Boulay les a accueillis avec<br />

enthousiasme. Le choix de menu de l’ex-Beatles s’est arrêté<br />

sur un menu végétarien, accompagné de bons vins.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 29


aLLées et VenUes<br />

Voici Mlle Léa Pineault dans toute sa glorieuse splendeur…<br />

Avec ses huit livres et demi et ses vingt pouces de hauteur,<br />

elle rêve et fait déjà rêver.<br />

Dans l’ordre habituel, les chefs Serge Caplette, José Trottier,<br />

Denis Chabot, Normand Hamel, Jean-Louis Martin, Claude<br />

Guertin, Fabrice Piquet, Franck Le Cunff, Jean-Jacques<br />

Morand et Jocelyn Myre. La photo fut prise lors de la<br />

formation de « chef certifié Rational » des 19 et 20 juin<br />

dernier.<br />

Dans l’ordre habituel, MM. Denis Pa<strong>qui</strong>n, Pasquale Marzano<br />

et Gilles Deschênes.<br />

30 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

•<br />

<strong>Les</strong> parents de ce splendide p’tit bout d’chou,<br />

Marie-ève et Jean-Philippe Pineault, ainsi que ses grandsparents,<br />

Jean-Roch Thiffault des Pêcheries norref Québec<br />

et son épouse Claire, n’en tarissent pas d’éloges. Qu’en<br />

sera-t-il un jour de ses nombreux soupirants?<br />

•<br />

Notre collègue, le chef corporatif Jean-Louis<br />

Martin, est membre du programme de Partenariat<br />

économique de la SCCPQ depuis 1990. Il est gérant<br />

régional des ventes pour la firme pan-canadienne<br />

Rational Canada inc. <strong>qui</strong> s’implique régulièrement dans<br />

plusieurs des activités de notre société. Il vient nous<br />

présenter aujourd’hui sa brigade <strong>qui</strong> n’attend plus qu’un<br />

petit signal de vous pour courir vous prêter main forte.<br />

Appelez-le sans plus tarder au 514 726-2433 et voyez<br />

avec lui les multiples miracles que l’un ou l’autre de ces<br />

professionnels peuvent vous aider à réaliser dans vos<br />

cuisines.<br />

•<br />

Suite à l’invitation du Chapitre de Québec, une<br />

délégation de Montréal s’est rendue au lancement du<br />

livre de recettes Québec Capitale Gastronomique. Un<br />

cinq à sept suivait l’événement <strong>qui</strong> fut aussi une très belle<br />

réussite. <strong>Les</strong> membres du Chapitre de Montréal souhaite<br />

un franc succès et une longue vie en librairie à ce<br />

magnifique ouvrage signé par Mme Anne Desjardins.<br />

•<br />

Dans l’ordre habituel, fiers de figurer sous leur nouvelle<br />

bannière, Bâton Rouge, Mme Célia Sani et MM. Badr<br />

Bourabaa et Matty Armaghanian.<br />

Le 31 mars dernier, notre collègue Célia Sani<br />

et son époux Matty Armaghanian ont inauguré à<br />

Sherbrooke une toute nouvelle franchise des restaurants<br />

Bâton Rouge. Avec leur fille Anya, <strong>ils</strong> ont relevé le défi. Et<br />

Célia d’expliquer : « Après une carrière en restauration<br />

de fine cuisine, le temps est venu pour nous de laisser<br />

s’échapper un peu de vapeur, en privilégiant l’option<br />

d’une franchise. »<br />

Notez bien que le chef et gérant de la cuisine, M. Badr<br />

Bourabaa, est aussi membre de la SCCPQ du Chapitre<br />

de l’Estrie. Lui aussi était déjà propriétaire d’un bistro<br />

de fine cuisine à Sherbrooke. Inutile de préciser que<br />

nos trois comparses attendent avec impatience la<br />

visite des membres de la Société des chefs.


Pietro Laurieri<br />

Traiteur La Porte ouverte<br />

Courriel: laporteouverte@sympatico.ca<br />

Tél. : 450 649-0370<br />

Le chef Pietro Laurieri est membre à La Société<br />

des chefs au Chapitre de la Montérégie depuis<br />

2005. Après une formation académique <strong>qui</strong> le<br />

destinait aux forces policières, n’écoutant que<br />

sa passion pour la cuisine, il s’inscrivit à l’institut<br />

culinaire St.-Pius X de Montréal. Il y obtient un<br />

DEP et un ASP. Au cours de ses années d’étude,<br />

il participa, entre autres, à la Coupe des nations<br />

de Québec, comme capitaine des é<strong>qui</strong>pes en<br />

chaud et en froid. Il y remporta deux médailles<br />

d’or.<br />

Après un stage d’apprentissage dans les cuisines<br />

du Reine elisabeth, il entreprend sa carrière dans<br />

l’industrie et gravit rapidement les échelons. Nous<br />

le retrouvons successivement dans divers restaurants<br />

montréalais : au Pronto, au Petit Moulinsart<br />

et au Cube. Parallèlement, il enseigne à temps<br />

partiel à l’institut culinaire St.-Pius X. Il dirige<br />

actuellement sa propre entreprise, le service traiteur<br />

La Porte ouverte Gastronomie, à Sainte-Julie.<br />

M. Laurieri s’est spécialisé dans le service de chef<br />

à domicile.<br />

Malgré un agenda plutôt chargé, le chef Pietro<br />

refuse rarement de s’impliquer et participe ainsi à<br />

de nombreuses activités culinaires. Par exemple,<br />

on a bien noté sa présence au Festival du canard<br />

du Lac-Brome à Bromont. Il y assista quatre chefs,<br />

visiteurs de la Suisse, dans différentes préparations<br />

de canard, présentées devant public. Cette<br />

activité leur a permis de défrayer la manchette<br />

du Globe and Mail de Toronto. Il participa aussi<br />

à diverses compétions au Mondial des Métiers,<br />

tenues au Stade olympique de Montréal. Avec<br />

les chefs Otto Daniels et Robert Pietrantonio, il<br />

assista et participa à la préparation de démonstrations<br />

culinaires au Pavillon Skills du Canada.<br />

Je voudrais aujourd’hui<br />

saluer amicalement M.<br />

Mario Julien, chef exécutif<br />

du Club de golf<br />

Le Mirage, membre de<br />

la Société des chefs et<br />

secrétaire du Chapitre<br />

de Montréal. Mario est<br />

de ces grands professionnels,<br />

toujours disponibles,<br />

<strong>qui</strong> ne savent<br />

pas dire non s’il s’agit<br />

de participer à nos événements,<br />

de s’impliquer<br />

pour le bien-être de tous<br />

ou d'encourager et de<br />

motiver ses confrères.<br />

Le 18 mai dernier, lors du<br />

55 e Gala national, tenu à<br />

La Plaza du Holiday inn<br />

Midtown, maître Mario<br />

nous avait concocté,<br />

avec son é<strong>qui</strong>pe du<br />

Mirage, le plat principal<br />

<strong>qui</strong> consistait en une<br />

savoureuse Tartelette de<br />

veau sous sa jupe de brie<br />

champêtre fumé et micrû<br />

de longe d’agneau<br />

du chemin Comtois et<br />

ses hôtes. Le plat était<br />

une commandite composée<br />

du Mirage, de la<br />

Fromagerie Champêtre<br />

et des Viandes Forget.<br />

Je veux profiter de<br />

l’occasion pour les en<br />

remercier chaleureusement.<br />

Au moment du montage<br />

de l’assiette, Mario, <strong>qui</strong><br />

n’est jamais avare de ses<br />

secrets, fit alors appel<br />

aux nombreux chefs<br />

présents et tous eurent<br />

un plaisir fou à mettre<br />

la main à la pâte. Alors,<br />

<strong>qui</strong> a déjà dit qu’être<br />

cuisinier devait nécessairement<br />

être stressant<br />

24 heures sur 24,<br />

sept jours par semaine?<br />

Voyez plutôt cette filée<br />

de chefs et dites-moi<br />

sérieusement qu’<strong>ils</strong> ont<br />

seulement l’air d’avoir<br />

les nerfs en boule!…<br />

Quelques semaines<br />

plus tard, lors du Tournoi<br />

national de golf, en juin<br />

dernier, Mario Julien<br />

récidivait en préparant<br />

une entrée exceptionnelle<br />

<strong>qui</strong> fut fort remarquée,<br />

tant par son originalité<br />

que par son nom :<br />

<strong>Les</strong> biceps de crabe, en<br />

cage doré de Cynara<br />

et d’écume de Jupiter.<br />

C’était déjà tout un<br />

poème en soi… Et quel<br />

plaisir Mario ne nous a-til<br />

pas donné en expliquant<br />

la signification<br />

de ce nom… <strong>Les</strong> invités<br />

présents ont tant ri de<br />

ces explications, pour le<br />

moins farfelues, qu’<strong>ils</strong> en<br />

ont encore des crampes<br />

aux côtes juste à y<br />

repenser. Merci encore<br />

mille fois à Mario et à sa<br />

formidable é<strong>qui</strong>pe du<br />

Club de Golf Le Mirage.<br />

Il ne faut pas oublier<br />

non plus de remercier<br />

nos commanditaires :<br />

Clic international, pour<br />

les fonds d’artichaut<br />

congelés, Aqua Star et<br />

Pêcheries norref pour<br />

le crabe et les pinces<br />

de crabe. Merci aussi<br />

à M. René Noël, directeur<br />

général du Club de<br />

Golf Le Mirage <strong>qui</strong> n’a<br />

de cesse d’accorder à<br />

Mario toute la disponibilité<br />

dont celui-ci a besoin<br />

pour venir nous assister si<br />

souvent et de si bonne<br />

grâce dans les événements<br />

de la Société des<br />

chefs du Québec.<br />

Gilles descHênes<br />

Un des fidèles organisateurs<br />

de ces événements<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 31


La Croisière en FoLie… sUr le sAint-mAUriCe.<br />

PAtrick GÉrôMe,<br />

Président Chapitre de la Mauricie<br />

SCCPQ<br />

Le dimanche 7 septembre dernier fut une<br />

journée mémorable pour les gens du Chapitre<br />

de la Mauricie. En effet, une soixantaine de<br />

personnes, membres et amis de la SCCPQ, se<br />

<strong>sont</strong> rassemblés sur un bateau de croisière au<br />

port de Trois-Rivières. En fait, ce fut tout un party<br />

mes amis!<br />

C’est qu’il y a de cela quelques années, nous<br />

avions déjà tenu un événement semblable,<br />

et, comme la plupart des invités d’alors se<br />

rappelaient cette virée avec nostalgie, nous<br />

avons cru bon de la renouveler. Pour tout dire,<br />

même si cette année la température n’était<br />

pas au beau fixe, il en ressort que peu importe le<br />

temps, c’est la qualité des gens présents <strong>qui</strong> fait<br />

qu’on a ou non du plaisir à être ensemble.<br />

Cette croisière de quatre heures fut organisée<br />

par nos amis Nancy Samson et Stéphane<br />

Hubert. Côté bouffe, s’en <strong>sont</strong> chargés : Gérald<br />

Germain, Alain Pénot, Véronique Levasseur,<br />

avec Stéphane et son é<strong>qui</strong>pe de l’Auberge<br />

Godefroy. Pour les chocolats, ce <strong>sont</strong> nos<br />

collègues Ludovic Fresse et Nancy <strong>qui</strong> s’en <strong>sont</strong><br />

occupés.<br />

Nous tenons à dire un gros merci à tous nos<br />

commanditaires <strong>qui</strong> <strong>sont</strong> évidemment venus<br />

se joindre à nous au cours de la croisière. Ce<br />

dit en passant, et de l’avis unanime, nous<br />

allons certainement rééditer l’événement l’an<br />

prochain. Et, cette fois-là, ce ne sera pas quatre,<br />

mais bien six heures qu’on passera ensemble! Le<br />

temps passe trop vite quand on a du plaisir et<br />

l’on voudrait que ça ne finisse jamais. Alors, si le<br />

cœur vous en dit, il faudra venir vous joindre à<br />

nous. Plus on est de fous, plus s’amuse, n’est-ce<br />

pas? BienVenue À BoRD !<br />

Mmes Nancy Samson et sa sœur Guylaine, sous le regard par<br />

en-d’sous et réjoui du chef enseignant Gérard Michaud.<br />

32 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

Quand un party est aussi animé, eh bien c’est qu’il est réussi,<br />

non?<br />

Dans l’ordre habituel, la copine de Ludovique Fresse, Mme<br />

Josée Savard avec son conjoint et Gérard Michaud assis au<br />

côté de son épouse.<br />

Si l’on ne savait pas que ça se passait sur le Saint-Maurice,<br />

on croirait que Mmes Manon Laroche et Sylvie Binette, en<br />

compagnie du chef Stéphane Hubert, voguent sur les flots<br />

calmes de quelque mer du sud.


Ah! Prendre l’air frais du large! Image d’Épinal de gens<br />

heureux.<br />

Dans l’ordre habituel et devant, une jeune mousse et Nancy<br />

Samson s’activent dans un french can-can effréné en compagnie<br />

de deux des gars de l’é<strong>qui</strong>page. Derrière, on voit<br />

Mmes Véronique Levasseur et Sylvie Binette, Alain Garceau<br />

et Bernard Gill.<br />

Vous vouliez savoir de quoi avait l’air un chapitre en santé,<br />

eh bien voilà!<br />

On reconnaît en pleine action, autour du poteau :<br />

Patrick Gérôme, l’hôte de cette croisière, Cédric<br />

Désilets du Godefroy, Manon Laroche (à la perruque<br />

rose) de l’École hôtelière de Trois-Rivières et<br />

Alain Pénot de l’Auberge du Lac St-Pierre.<br />

Dans l’ordre habituel, dans la rangée du bas,<br />

M. Harvey (le capitaine), Mme Sylvie Binette et<br />

Stéphane Hubert de l’Auberge Godefroy; la rangée<br />

du haut, Mme Guylaine Samson, le chef<br />

Alain Pénot, Nancy Samson, Ludovique Fresse,<br />

Véronique Levasseur et Manon Laroche.<br />

L’é<strong>qui</strong>page semble avoir pris autant de<br />

plaisir à cette journée que les participants<br />

de la croisière eux-mêmes.<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 33


Notes de voyage<br />

d’Australie<br />

GuillAuMe cAntin<br />

Apprenti pâtissier 2007<br />

SCCPQ<br />

Revenons à présent et concluons sur<br />

la passionnante relation de stage<br />

de perfectionnement en Australie,<br />

présentée par notre collègue<br />

Guillaume Cantin, lauréat 2006 (cuisine)<br />

et 2007 (pâtisserie) de la compétition<br />

de l’Apprenti de l’année. Si<br />

l’on se rappelle bien, il nous avait<br />

laissé en plein laboratoire de pâtisserie<br />

du restaurant Bather’s Pavilion,<br />

à Sydney…<br />

•••<br />

Comme je l’expliquais précédemment,<br />

je me suis lié d’amitié avec<br />

deux Français de mon âge et, à<br />

la mi-novembre 2007, nous avons<br />

commencé à chercher un appartement<br />

près du centre-ville. Pendant<br />

plus d’un mois, nous avons cherché<br />

de façon intensive. Il sévit à Sydney<br />

une certaine crise du logement<br />

dont quelques propriétaires abusent<br />

sans vergogne. <strong>Les</strong> locations<br />

se font via une agence immobilière<br />

<strong>qui</strong> gère le tout pour les propriétaires.<br />

La plupart du temps, ce n’est<br />

pas « premier arrivé, premier servi ».<br />

On fonctionne avec une heure de<br />

visite précise, une journée au cours<br />

de la fin de semaine. Il peut même<br />

arriver que vous soyez de 30 à 40<br />

candidats pour un seul appartement…<br />

insalubre! Quand vous êtes<br />

résident temporaire, il est rare que<br />

vous soyez le premier appelé! En<br />

persévérant, nous avons finalement<br />

trouvé un bel appartement dans le<br />

quartier Elizabeth Bay, à proximité<br />

de Kings Cross, le quartier le plus<br />

multiculturel de la ville.<br />

34 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

emblème du quartier Kings Cross<br />

Mon expérience de travail au<br />

Bather’s Pavilion se déroula jusqu’en<br />

début janvier 2008. Cette étape fut<br />

très enrichissante. Entre autres, et<br />

c’était l’une de mes attentes, j’ai<br />

grandement amélioré mon anglais<br />

dans une cuisine. J’ai appris de nouvelles<br />

techniques de travail. Un truc<br />

<strong>qui</strong> m’impressionnait au Bather’s<br />

Pavilion, c’est qu’il y avait très peu<br />

d’Australiens <strong>qui</strong> travaillaient en cuisine<br />

ou en pâtisserie. Dans le secteur<br />

de la pâtisserie et de la boulangerie,<br />

il y avait : un Anglais, un Néo-<br />

Zélandais, une Autrichienne, trois<br />

Français, un Philippin, une Chinoise,<br />

deux Australiens et moi. Je crois<br />

que cette ouverture montre bien<br />

le côté cosmopolite de Sydney. J’ai<br />

été agréablement stupéfait de voir<br />

le grand nombre d’Asiatiques <strong>qui</strong> y<br />

résident. Par le fait même, ceci se<br />

reflète dans la cuisine qu’on présente<br />

là-bas. On voit souvent des<br />

influences de l’Asie dans la composition<br />

des plats. En plus, il ne faut pas<br />

oublier que l’Australie est un pays du<br />

Commonwealth, colonisé par l’Angleterre.<br />

Dans plusieurs sphères de<br />

la vie des Australiens, on peut donc<br />

sentir une grande influence anglosaxonne.<br />

Que ce soit les "pubs", leur<br />

passion du rugby, du soccer, etc. Le<br />

fish and chips y est très populaire. En<br />

bref, la cuisine là-bas est influencée<br />

par l’Asie, l’Angleterre et la France.<br />

Proprement dit, je ne crois pas que<br />

la cuisine australienne ait sa propre<br />

identité.<br />

Après mon passage au Bather’s<br />

Pavilion, M. Dansereau me mit en<br />

Marché de poissons de Sydney<br />

contact avec le restaurant Pier. Ce<br />

dernier est situé à Rose Bay, en<br />

banlieue de Sydney, à même la<br />

marina de la place. Après avoir<br />

discuté avec le chef en poste, M.<br />

Grant King, celui-ci m’a offert le<br />

poste de chef de partie aux entrées<br />

chaudes. J’allais compléter mes<br />

heures en faisant un peu de pâtisserie.<br />

Dans cette situation, c’était pour<br />

moi le meilleur des deux mondes.<br />

L’endroit est un excellent restaurant<br />

dont le menu est axé sur les<br />

poissons et les fruits de mer d’une<br />

extrême fraîcheur. Pour vous faire<br />

comprendre ce qu’on y entend par<br />

fraîcheur, eh bien, si l’on nous commandait<br />

une langouste, on la sortait<br />

immédiatement de l’aquarium<br />

et on la tuait sur le champ. Vingt<br />

minutes plus tard, elle était servie.<br />

Le seul hic dans ce restaurant : une<br />

ambiance de travail hyper néfaste<br />

dans tous les sens du terme. Un chef<br />

irrespectueux avec ses employés et,<br />

comme musique de fond, le chef<br />

<strong>qui</strong> gueulait pour rien. Il ne réussissait<br />

pas à garder des employés. Il<br />

y avait pratiquement juste de nouveaux<br />

employés dans son é<strong>qui</strong>pe.<br />

Enfin, après un mois, me voilà décidé<br />

à <strong>qui</strong>tter ce restaurant, car je<br />

n’avais plus aucun respect pour ce<br />

chef et plus du tout d’intérêt pour<br />

travailler pour lui. J’ai eu la chance<br />

de travailler dans d’autres établissements<br />

du même acabit où les chefs<br />

n’éprouvaient nullement le besoin<br />

de crier après leurs employés.<br />

D’ailleurs <strong>ils</strong> n’en était que plus respectés.<br />

Ça me ramène à un reportage<br />

sur Michel Bras, chef trois étoiles<br />

Michelin, <strong>qui</strong> disait : « Comment<br />

voulez-vous que je demande à mes<br />

employés d’aimer leur travail et de<br />

bien le faire, si je leur crie toujours<br />

dessus? »


Finalement, ma dernière expérience<br />

eut lieu chez Tetsuya’s. Ne pouvant<br />

m’empêcher de résister à la cuisine<br />

nippo-française du chef Wakuda,<br />

je suis allé souper là-bas un soir. Je<br />

m’informai sur place s’il recherchait<br />

des employés. Malheureusement,<br />

on n’en cherchait point, mais on<br />

m’offrit d’y venir faire un stage. Je<br />

suis ainsi allé travailler une journée<br />

avec eux. Ce fut incroyablement<br />

enrichissant comme expérience.<br />

L’exécution d’un service ressemblait<br />

à une symphonie. Il y avait environ<br />

une vingtaine de cuisiniers pour servir<br />

80 clients et tout le monde savait<br />

ce qu’il avait à faire.<br />

Plat signé Tetsuya Wakuda :<br />

Truite d’océan confite en croûte de<br />

kombu,<br />

émincé de fenouil, œufs de<br />

saumon<br />

et huile de persil<br />

Pendant mon séjour en Australie,<br />

outre Tetsuya’s, je me suis permis<br />

de visiter un peu le paysage gastronomique<br />

sur place. <strong>Les</strong> deux<br />

meilleurs souvenirs que j’en garde,<br />

c’est un dîner au restaurant Aria,<br />

près de l’Opera House, et les multiples<br />

dîners dans un bar à sushi dans<br />

le vrai quartier asiatique de Sydney,<br />

le Chatswood. Aria, c’est un restaurant<br />

avec des mariages de saveurs<br />

surprenants. C’est une cuisine goûteuse.<br />

Pour le bar à sushi, c’est un<br />

endroit avec un petit rail où vous<br />

choisissez ce que vous voulez via<br />

un système d’assiettes de différentes<br />

couleurs. Je n’oublierai jamais<br />

le nigiri-sushi à l’écrevisse mi-cuit<br />

vapeur… En dehors du circuit des<br />

restaurants, j’ai visité le marché de<br />

poissons de Sydney à plusieurs reprises.<br />

C’est le deuxième plus important<br />

au monde, en terme de volume<br />

de poissons. L’offre de produits de la<br />

mer est inimaginable. Étant un fervent<br />

des huîtres, j’y ai fait une petite<br />

dégustation d’huîtres avec un ami.<br />

Nous avons été déçus de leur goût<br />

de vieille eau de mer. Elles étaient<br />

très charnues alors que je préfère<br />

les petites huîtres. Je me rappelle<br />

toutefois m’être délecté des petites<br />

huîtres de chez Tetsuya’s.<br />

Du côté de la boulangerie et des<br />

boutiques de pâtisserie, l’offre de<br />

produits était plutôt décevante. <strong>Les</strong><br />

Australiens ont un réel manque sur<br />

cet aspect. Ce n’est pas ancré dans<br />

leur culture. Il commence à y avoir<br />

quelques bonnes adresses, mais<br />

elles <strong>sont</strong> rares et ce ne <strong>sont</strong> que<br />

des Européens <strong>qui</strong> les opèrent. Côté<br />

vins, j’ai eu l’occasion de goûter à<br />

des trucs intéressants et de visiter la<br />

Hunter Valley à 1 h 30 de route, au<br />

nord-ouest de Sydney. Cette visite<br />

m’a permis de comprendre que les<br />

vins australiens de style européen<br />

<strong>sont</strong> moins intéressants que les vins<br />

de facture proprement australienne.<br />

Lors de ce voyage, j’ai découvert le<br />

sweet shiraz. C’était très intéressant<br />

et on ne peut pas retrouver ce type<br />

de vin de dessert au Québec.<br />

Du côté de la bière, il y a un très<br />

vaste choix, car les pubs ont la cote.<br />

J’ai dégusté de très bonnes bières,<br />

mais je garderai un souvenir attendri<br />

des bières de soif <strong>qui</strong> étaient si<br />

rafraîchissantes. Dans les pubs, la<br />

tuyauterie des bières de soif en fût<br />

est recouverte d’une légère glace!<br />

Finalement, pour les fromages, ceux<br />

<strong>qui</strong> <strong>sont</strong> servis en restaurant <strong>sont</strong><br />

pour la plupart importés de France.<br />

La production australienne est minime.<br />

Voici comment j’ai eu l’opportunité<br />

de jauger la gastronomie de<br />

Sydney.<br />

Dans l’ensemble, le voyage fut<br />

magnifique à bien des égards.<br />

<strong>Les</strong> personnes que j’ai rencontrées<br />

resteront longtemps gravées<br />

dans ma mémoire. J’ai vu des<br />

paysages d’une somptueuse<br />

beauté. J’ai vécu trois expériences<br />

professionnelles enrichissantes dans<br />

des établissements de restauration<br />

distingués. Je suis revenu au<br />

Québec avec un nouveau bagage<br />

gustatif en nourriture et vin. J’ai<br />

amélioré mon anglais. Somme<br />

toute, ce voyage m’a permis<br />

d’évoluer professionnellement et<br />

personnellement. En conclusion, je<br />

tiens à remercier la direction de la<br />

Société des chefs du Québec <strong>qui</strong><br />

a cru en moi en me décernant la<br />

première position lors du concours<br />

de l’Apprenti cuisinier en 2006. Et<br />

je veux aussi remercier la Fondation<br />

des amis de l’art culinaire pour<br />

leur soutien. La bourse qu’<strong>ils</strong> m’ont<br />

offerte m’a permis de défrayer le<br />

coût du billet d’avion et une bonne<br />

partie de mes dépenses de voyage.<br />

Aujourd’hui, je pense déjà à une<br />

prochaine aventure…<br />

2,22" l x 9,75" h<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 35


LaNCEMENT Du LIVRE quÉbec, cAPitAle GAstronoMique<br />

Mme Anne L. Desjardins entourée de<br />

ses chefs, de ses références...<br />

Pour pratiquer l’art culinaire, existe-t-il au monde une région<br />

plus inspirante que celle de Québec ? Avec des chefs<br />

dont la passion n’a d’égale que leur professionnalisme et<br />

des centaines de producteurs et petits transformateurs,<br />

toujours à l’affût des moindres besoins des cuisiniers et des<br />

consommateurs, il devenait inévitable qu’une réputation de<br />

« capitale gastronomique d’Amérique du Nord » finisse par<br />

se rattacher à elle. <strong>Mais</strong> Québec s’est aussi taillé une place<br />

parmi les grands centres mondiaux de la gastronomie.<br />

Après trois années de dur labeur, voici enfin venu le moment<br />

tant attendu de partager les résultats de notre projet Québec,<br />

capitale gastronomique. Le lundi 7 juillet dernier, le lancement<br />

du livre s’est fait au marché du vieux port de Québec. La<br />

joyeuse présence de presque tous les chefs participants, en<br />

dépit d’une saison estivale déjà bien entamée, nous prouvait<br />

combien les professionnels du bien boire et du bien manger<br />

avaient attendu cet événement avec impatience. Une<br />

bonne délégation de Charlevoix s’était jointe aux chefs de<br />

Québec. Et, enfin, quelques représentants du conseil national<br />

et du conseil régional de Montréal étaient là pour célébrer<br />

avec nous.<br />

Nous tenons ici à remercier tous les chefs, les producteurs et<br />

petits transformateurs <strong>qui</strong> ont contribué tant à la réussite du<br />

projet qu’à sa célébration. Merci, entre autres, aux Éditions La<br />

Presse <strong>qui</strong>, en cours de route, ont sauté dans le train déjà en<br />

marche de la grande aventure. Toute notre reconnaissance<br />

va encore et en particulier à l’auteure de l’ouvrage, Mme<br />

Anne Desjardins. Nous lui sommes tous redevables pour la<br />

belle complicité qu’elle a su développer avec chacun des<br />

intervenants afin d’écrire des textes inspirés pour ce quasi<br />

« roman » gastronomique de Québec.<br />

Merci au chef Christophe Alary pour avoir mis au service<br />

de la collectivité sa compétence et son professionnalisme,<br />

à Louis Perron pour les admirables photos <strong>qui</strong> ont tout à fait<br />

rendu justice à la splendeur des recettes, à Louis Aubert pour<br />

l’accueil dans les cuisines de <strong>Mais</strong>on Gourmet et merci à tous<br />

les acteurs <strong>qui</strong>, de près ou de loin, ont permis la sortie d’un si<br />

bel ouvrage.<br />

Hommage et reconnaissance <strong>sont</strong> aussi rendus par l’auteure<br />

à l’é<strong>qui</strong>pe des trois mousquetaires du projet, à savoir votre<br />

humble serviteur <strong>qui</strong> en a été l’instigateur, Alain Bolf et Jean-<br />

Luc Boulay, membres du comité d’édition de la première<br />

heure. Nous avons tous investi spontanément notre foi, notre<br />

camaraderie et notre professionnalisme dans le projet car<br />

nous avons cru en sa nécessité du début à la fin. Sans le<br />

soutien de tous ces intervenants passionnés, nous n’aurions<br />

jamais pu accoucher de ce splendide ouvrage. On met ici de<br />

l’avant le partenariat particulier <strong>qui</strong> existe entre les chefs, les<br />

producteurs et les petits transformateurs de notre région.<br />

Je souhaite donc à tous d’avoir autant de plaisir à lire l’ouvrage<br />

qu’à découvrir les plaisirs gastronomiques qu’offrent les<br />

restaurants et les hôtels de notre capitale nationale.<br />

PHiliPPe cAstel<br />

Président du Chapitre de Québec<br />

SCCPQ<br />

V OIR LE COIN du liVre page 22<br />

36 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

3,35" l x 9,75" h


partenaires éConomiQUes<br />

JeAn-rocH tHiFFAult<br />

Groupe Ferron • courriel : jrthiffault@norref.com<br />

Porte-parole officiel des Partenaires économiques<br />

SCCPQ<br />

Tout d’abord, j’aimerais remercier la<br />

Société des chefs pour la reconduction<br />

de mon mandat au sein de conseil<br />

d’administration, comme représentant<br />

des partenaires économiques.<br />

Je désire souhaiter la bienvenue aux nouveaux partenaires<br />

économiques du trimestre :<br />

• Rougié,<br />

Foie gras, représenté par M. Jacques<br />

Bissonnette (partenaire argent);<br />

• <strong>Les</strong> entreprises Tzanet inc. , représenté par M. Jacques<br />

Michaud (partenaire bronze);<br />

• Clic international inc. , représenté par Mme Huguette<br />

Dubeau, directrice des ventes. C’est M. Georges<br />

Berberi qu’on aperçoit ici, à droite (partenaire bronze);<br />

• oceanfood Sales Ltd. (marque de commerce<br />

nanuk), représenté par M. Christian Roch qu’on voit,<br />

à gauche sur la photo (partenaire bronze).<br />

<strong>Les</strong> Partenaires économiques représentent une partie<br />

importante de la SCCPQ, tant sur le plan de leur contribution<br />

financière (cotisations), qu’au niveau de leur participation<br />

dans plusieurs évènements (commandites). Sans eux, nombre<br />

d’activités et de projets resteraient à l’état embryonnaire.<br />

J’espère que nous verrons de plus en plus d’entreprises joindre<br />

nos rangs et s’impliquer avec nous dans la cause des cuisiniers<br />

et des pâtissiers.<br />

Un grand moment de reconnaissance, au 55 e Gala du président, le<br />

18 mai dernier, dans l’ordre habituel : Mme et M. Laurent Provost de<br />

Aqua Star, recevant du lauréat de l’an dernier, M. Dominic Cholette<br />

de Saputo, le titre de Partenaire économique de l’année pour 2008<br />

et M. Daniel St-Pierre, président national de la SCCPQ.<br />

Je profite ici de l’occasion pour m’adresser aux cuisiniers et<br />

aux pâtissiers. Lors de vos achats, PRIORISEZ aussi souvent que<br />

vous le pouvez les services et les produits de nos partenaires<br />

économiques. Rappelez-vous qu’un PARTENAIRE, ce n’est pas<br />

qu’un simple POURVOYEUR de produits. C’est aussi et surtout<br />

un MEMBRE de votre association à part entière. Tous VOS<br />

partenaires ont donc le droit de s’attendre, comme chaque<br />

MEMBRE de la SCCPQ, à un juste retour des choses pour son<br />

IMPLICATION et son INVESTISSEMENT.<br />

Ensemble nous pouvons faire la différence et favoriser le<br />

rayonnement de la profession. Pour cela nous devons tout<br />

d’abord prioriser notre commerce mutuel et nous entraider<br />

les uns les autres.<br />

3,3" l x 3" h<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 37


PArtenAires ÉconoMique de lA sccPq<br />

Classification générale par catégories de produits<br />

PArtenAire or<br />

PArtenAire ArGent<br />

PArtenAire bronZe<br />

Boulangerie/pâtisserie/Chocolaterie<br />

AliMents quAliFirst ltÉe<br />

représentant : M. raymond Martin<br />

directeur général<br />

40 Ronson Drive #4<br />

Toronto (Ontario) M9W 1B3<br />

Tél. : 514 828-1177<br />

Téléc. : 514 828-1178 ou 416 244-1737<br />

Courriel : ray@qualifirst.com<br />

Site web : www.qualifirst.com<br />

bArrY cAllebAut cAnAdA inc.<br />

représentants : M. Jean-Jacques berjot<br />

2950, rue Nelson, C.P. 398<br />

Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 1Y7<br />

Tél. : 450 774-9131<br />

Sans frais : 800 774-9131<br />

Téléc. : 450 774-8335<br />

Courriel : jean-jacques_berjot@barry-callebaut.com<br />

Site web : www.barry-callebaut.com<br />

représentante Marketing canada :<br />

Madame odette boisvert<br />

Téléc. : 450 778-5616<br />

représentante aux ventes, secteur Gourmet :<br />

Madame nitsa cohen<br />

Tél. : 800 774-9131, poste 2294<br />

boulAnGerie PreMiÈre Moisson inc.<br />

représentante : Madame Manon kirouac<br />

directrice du Marketing<br />

189, boulevard Harwood<br />

Vaudreuil-Dorion (Québec) J7V 1Y3<br />

Tél. : 450 455-2827<br />

Téléc. : 450 455-7199<br />

Courriel : mkirouac@pmoisson.com<br />

Site web : www.premieremoisson.com<br />

cHocolAt centrAl c. J. inc.<br />

représentante : Mme catherine Jamoulle<br />

8985, boulevard Henri-Bourassa Ouest<br />

Saint-Laurent (QuÉBEC) H4S 1P7<br />

Tél. : 514 745-7199<br />

Téléc. : 514 745-8731<br />

Cell. : 514 928-7158<br />

Courriel : catherine@chococentral.com<br />

Site web : www.chococentral.com<br />

VAlrHonA inc.<br />

représentant : M. Pierre cantel<br />

45 Main Street, Suite 1054<br />

Brooklyn, NY 11201 uSa<br />

Tél. : 718 522-7001<br />

Téléc. : 718 522-7331<br />

Courriel : pierre.cantrel@valrhona.fr<br />

Site web : www.valrhona.com<br />

Couteaux professionnels<br />

sMico inc.<br />

représentante : Mme diane bischof<br />

38089 – 3347, boulevard des Sources<br />

Dollard-des-Ormeaux (QuÉBEC) H9B 3J2<br />

Tél. : 514 683-8888<br />

Téléc. : 514 683-9667<br />

Courriel : info@smico.ca<br />

Site web : www.smico.ca<br />

38 PotauFeu volume 19 numéro 3 AutoMne 2008<br />

eaux / eaux minérales<br />

les eAux MinÉrAles sAint-Justin<br />

représentante : Mme nicole lelièvre, présidente<br />

5260, avenue Notre-Dame-de-Grâce<br />

Montréal (Québec) H4a 1K9<br />

Tél. : 514 482-7221 • Téléc. : 514 482-7093<br />

Courriel : ogem@qc.aira.com<br />

é<strong>qui</strong>pements et services<br />

Alto sHAAM cAnAdA corPorAtion,<br />

reGionAl oFFice<br />

représentant : Monsieur Pierre robert<br />

C.P. 82 087, CSP chemin Gascon<br />

Lachenaie (Québec) J6X 4B2<br />

Tél. : 514 825-6695<br />

fax : 450 471-8359<br />

Courriel : pierrer@alto-shaam.ca<br />

Site web : www.alto-shaam.com<br />

les entrePrises tZAnet inc.<br />

représentant : M. Jacques Michaud<br />

Spécialiste en é<strong>qui</strong>pements<br />

9600, boulevard de L’acadie<br />

Montréal (Québec) H4N 1L8<br />

Tél. : 514 383-0030<br />

Téléc. : 514 383-7160<br />

Courriel : jacquesmichaud2@hotmail.com<br />

les industries M.k.e. (1984) inc.<br />

représentant : M. Jean srepel<br />

183, rue Montcalm nord<br />

Candiac (Québec) J5R 3L6<br />

Tél. : 450 659-6531, poste 235<br />

Téléc. : 450 659-2248<br />

Courriel :<br />

Site web : www.mke-ind.com<br />

rAtionAl cAnAdA inc.<br />

représentant: M. Jean-louis Martin<br />

4201, rue Birch<br />

Pierrefonds (Québec) H9H 2W3<br />

Tél. : 514 726-2433 • Téléc. : 514 626-8300<br />

Courriel : j.martin@rationalcanada.com<br />

Site web : www.rational-Canada.com<br />

russell rinFret<br />

représentant : M. claude Fournier<br />

directeur adjoint<br />

5485, boulevard des Grandes-Prairies<br />

Saint-Léonard (Québec) H1R 1B1<br />

Tél. : 514 382-1160 • Téléc. : 514 382-2366<br />

Courriel : montreal@russellrinfret.com<br />

Site web : www.russellrinfret.com<br />

VollrAtH cAnAdA ltÉe<br />

représentant : M. Alain Goyette<br />

1576, Saint-Jean<br />

Saint-Lazarre-de-Vaudreuil (Québec) J7T 2S3<br />

Tél. : 450 424-5113 • Téléc. : 450 424-1807<br />

Courriel : agoyette@vollrathco.com<br />

Site web : www.vollrathco.com<br />

fruits/légumes/fines herbes<br />

bonduelle/AMÉrique du nord<br />

représentant : Mme Manon darsigny<br />

8615, boulevard Saint-Laurent (Suite 200)<br />

Montréal (Québec) H2P 2M9<br />

Tél. : 514 384-4281, poste 235 • Téléc. : 514 384-7992<br />

Courriel : manon.darsigny@bonduelle.ca<br />

Site web : www.bonduelle.ca<br />

Fines Herbes PAr dAniel<br />

représentant : M. André Gosselin.<br />

771, chemin Royal<br />

Saint-Jean/Île-d’Orléans (QuÉBEC) G0a 3W0<br />

Tél. : 418 829-3000<br />

Sans frais : 800 243-1633<br />

Téléc. : 418 829-2202<br />

Hector lAriVÉe inc.<br />

représentant : M. François Mo<strong>qui</strong>n<br />

1755, rue Bercy<br />

Montréal (Québec) H2K 2T9<br />

Tél. : 514 521-8331<br />

Téléc. : 514 521-3956<br />

Courriel : fmo<strong>qui</strong>n@hectorlarivee.com<br />

Site web : www.hectorlarivee.com<br />

J.G. riVe-sud inc., Fruits et lÉGuMes<br />

représentant : M. Jacques Auger<br />

1963, rue Patrick-farrar<br />

Chambly (Québec) J3L 4N7<br />

Tél. : 450 447-3092 • portable : 514 895-3092<br />

Téléc. : 450 447-7278<br />

Courriel : jacquesplatine@videotron.ca<br />

poissons et fruits de mer<br />

AquA stAr<br />

représentant : M. laurent Provost<br />

2831, rue Berthon<br />

Longueuil (Québec) J4M 1Y4<br />

Tél. : 450 647-1997<br />

Téléc. : 450 448-4576<br />

Courriel : lprovost@aquastar.com<br />

Site web : www.aquastar.com<br />

HiGH liner Foods<br />

représentant : M. david thomas<br />

9960, Côte-de-Liesse, Suite 200<br />

Montréal (Québec) H8T 1a1<br />

Tél. : 514 828-4376<br />

Téléc. : 514 636-7606<br />

Courriel : david.thomas@highlinerfoods.com<br />

Site web : www.highlinerfoods.com<br />

les PêcHeries AtlAntiques<br />

représentante : M. louis simard<br />

directeur des ventes, service alimentaire<br />

12 225, boulevard Industriel<br />

Montréal (Québec) H1B 5M7<br />

Tél. : 514 355-7966<br />

Téléc. : 514 355-7950<br />

Courriel : louis.simard@metro.ca<br />

Site web : www.issi.metro.ca<br />

les PêcHeries norreF quÉbec inc.<br />

représentant : M. Jean-roch thiffault<br />

4900, rue Molson<br />

Montréal (Québec) H1Y 3J8<br />

Tél. : 514 593-9999<br />

Téléc. : 514 593-9805<br />

Courriel : jrthiffault@norref.com<br />

Site web : www.norref.com<br />

oceAnFood sAles ltd<br />

(Marque de commerce "nanuk").<br />

représentant : M. christian rock<br />

représentant des ventes<br />

9, boulevard Montcalm Nord, bureau 350<br />

Candiac (QuÉBEC) J5R 3L5<br />

Tél. : 450 444-8881<br />

Téléc. : 450 444-1059<br />

Courriel : croch@oceanfoods.com<br />

Site web : www. oceanfoods.com<br />

produits alimentaires divers<br />

AliMents tousAin inc.<br />

représentant : Monsieur dik Markarian<br />

95, rue Stinson<br />

Ville Saint-Laurent (Québec) H4N 2E1<br />

Tél. : 514 748-7353<br />

Téléc. : 514 747-7483<br />

Courriel : info@tousain.com<br />

Site web : www.tousain.com


AliMPlus inc.<br />

représentant : M. Jean Gervais<br />

9701, Louis H. Lafontaine<br />

anjou (Québec) H2J 2a3<br />

Tél. : 514 274-5681, poste 263<br />

Téléc. : 514 274-3327<br />

Courriel : pierre.tanguay@alimplus.com<br />

Site web : www.alimplus.com<br />

clic internAtionAl inc.<br />

représentante : Mme Huguette dubeau<br />

directrice des ventes, service alimentaire<br />

2185, avenue francis-hugues<br />

Laval (Québec) H7S 1N5<br />

Tél. : 450 669-2663, poste 264<br />

Téléc. : 450 667-6799<br />

Sans frais : 800 510-2542<br />

Courriel : huguette@clicfoods.com<br />

Site web : www.clicfoods.com<br />

enticer MArketinG<br />

représentant : M. Joseph recine, président<br />

6320, boulevard Des Grandes Prairies<br />

Montréal (Québec) H1P 1a2<br />

Tél. : 514 722-5962 • Sans frais : 1 877 722-1719<br />

Téléc. : 514 722-8351<br />

Courriel : info@enticermarketing.com<br />

Site web : www.enticermarketing.com<br />

MAison GourMet inc.<br />

représentant : M. thierry rey-lescure<br />

directeur régional des ventes<br />

20, rue Sicard<br />

Sainte-Thérèse (Québec) J7E 3W7<br />

Tél. : 450 628-0202<br />

Téléc. : 450 420-9951<br />

Courriel : t.rey-lescure@videotron.ca<br />

Site web : www.maisongourmet.ca<br />

MArcHÉ trAnsAtlAntique inc.<br />

représentant : M. bruno Marie<br />

9720, rue Waverly<br />

Montréal (Québec) H3L 2V5<br />

Tél. : 514 287-3530<br />

Téléc. : 514 287-3510<br />

Courriel : bmarie@marchetransatlantique.com<br />

Site web: www.marchetransatlantique.com<br />

o sole Mio<br />

représentant : M. Alfredo napolitano<br />

4000, alfred-Laliberté<br />

Boisbriand (Québec) J7H 1P7<br />

Tél. : 450 435-4111<br />

Téléc. : 450 435-2411<br />

Courriel : alfredo@osolemio.ca<br />

serVice AliMentAire MÉtroPole inc.<br />

représentant : M. emidio Aristeo<br />

195, rue Bazin<br />

Laval (Québec) H7N 4R2<br />

Tél. : 514 241-9755<br />

Téléc. : 450 688-7895<br />

les ŒuFs bec-o inc.<br />

représentant : M. Jean-luc turgeon<br />

200, 69 e avenue<br />

Saint-Zotique (Québec) J0P 1Z0<br />

Tél. : 450 267-3521<br />

Téléc. : 450 267-0636<br />

Courriel : jlturgeon@burnbraefarms.com<br />

Site web : www.burnbraefarms.com<br />

sArA lee, cAFÉ et tHÉ ltÉe<br />

représentant : M. Jean-Marc dompierre<br />

directeur des ventes<br />

9125, rue Pascal-Gagnon, Suite 104<br />

Saint-Léonard (Québec) H1P 3M5<br />

Tél. : 514 326-2741<br />

Téléc. : 514 328-7433<br />

Courriel : ndipaolo@saraleecoffee.ca<br />

Site web : www.saralee.com<br />

produits laitiers<br />

AGroPur, diVision nAtrel<br />

représentant : Monsieur réginald caron<br />

333, boulevard Lebeau<br />

Ville Saint-Laurent (Québec) H4N 1S3<br />

Téléphone : 514 332-2220<br />

Téléc. : 514 332-6748<br />

Courriel : reginald.caron@agropur.natrel.ca<br />

Site web : www.natrel.ca<br />

les FroMAGes sAPuto, s.e.n.c.<br />

représentant : M. dominic cholette<br />

chargé de compte, service alimentaire<br />

100, rue Stinson<br />

Ville Saint-Laurent (Québec) H4N 2E7<br />

Tél. : 514 747-0303 poste 359<br />

Téléc. : 514 747-5444<br />

Courriel : dominic.cholette@saputo.com<br />

Site web : www.saputo.com<br />

produits d’entretien<br />

ProVost inc.<br />

représentante : Mme Julie Provost<br />

20, rue Principale<br />

Durham Sud (Québec) J0H 2C0<br />

Tél. : 800 267-4444 • Téléc. : 800 268-5555<br />

Courriel : info@provosinc.com<br />

Uniformes<br />

uniForMes toWn & countrY inc.<br />

représentant : M. Mario de Petrillo<br />

5675, rue Christophe-Colomb<br />

Montréal (Québec) H2S 2E8<br />

Tél. : 514 271-5055 • Téléc. : 514 271-4636<br />

Courriel : webmaster@tcuniforms.com<br />

Site web : www.tcuniforms.com<br />

Viandes/Volailles/<br />

Gibiers/Charcuteries<br />

cHArcuterie PArisienne inc.<br />

représentante : Mme isabelle brullman<br />

6910, rue Marconi<br />

Montréal (Québec) H2S 3K1<br />

Tél. : 514 274-9375 • Téléc. : 514 274-9379<br />

Courriel : ibrullman@charcuterie.ca<br />

Site web : www.charcuterie.ca<br />

les ÉleVeurs de VolAilles du quÉbec<br />

représentante : Mme Monique daigneault<br />

Agente de publicité et de promotion<br />

555, boulevard Roland-Therrien #250<br />

Longueuil (Québec) J4H 3G1<br />

Tél. : 450 679-0540 poste 8328<br />

Téléc. : 450 679-5375<br />

Courriel : mdaigneault@fpvq.qc.ca<br />

Site web : www.volaillesduquebec.qc.ca<br />

lA FÉdÉrAtion des Producteurs<br />

de Porcs du quÉbec (FPPq)<br />

représentante : Mme carla Abbatemarco<br />

555, boulevard Roland-Therrien, bureau no 120<br />

Longueuil (Québec) J4H 4E9<br />

Tél. : 450 679-0540, poste 8365<br />

Téléc. : 450 679-4654<br />

Courriel : cabbatemarco@upa.qc.ca<br />

Site web : www.leporcduquebec.qc.ca<br />

MontPAk internAtionAl<br />

représentant : M. ronny Hamelin<br />

directeur des comptes<br />

4293, rue Hogan<br />

Montréal (Québec) H2H 2N2<br />

Tél. : 514 527-8641<br />

Sans frais : 800 527-8641, poste 336<br />

Téléc. : 514 521-4684<br />

Portable : 514 238-8477<br />

Courriel : ronnyh@montpak.ca<br />

olYMel, s.e.c.<br />

représentant : M. François Aubuchon<br />

directeur des ventes<br />

1580, rue Eiffel<br />

Boucherville (Québec) J4B 5Y1<br />

Tél. : 514 858-9000 • Téléc. : 450 645-2864<br />

Courriel : info@olymel.com<br />

Site web : www.olymel.com<br />

rouGiÉ, Foie GrAs<br />

représentant : M. Jacques bissonnette<br />

directeur des ventes et marketing<br />

1661, rue Marcoux<br />

Marieville (Québec) J3M 1E8<br />

Tél. : 450 460-2107<br />

Téléc. : 450 460-2963<br />

Courriel : jacques.bissonnette@euralis.ca<br />

Site web : www.euralis.fr et www.palmex.ca<br />

tendreMent Vôtre !<br />

représentant : M. claude Pelletier<br />

3022, rue adam<br />

Montréal (Québec) H1W 3X3<br />

Tél. : 514 521-5565, poste 106<br />

Téléc. : 514 597-2598<br />

Portable : 514 833-0866<br />

Courriel : bovi@videotron.ca<br />

ou : cpelletier@tendrementvotre.com<br />

VeAu de GrAin du quÉbec<br />

représentante : Madame isabelle Ferland<br />

Agente de promotion<br />

555, boulevard Roland-Therrien, bureau 305<br />

Longueuil (Québec) J4H 4G2<br />

Tél. : 450 679-0540, poste 8796<br />

Téléc. : 450 442-9348<br />

Courriel : iferland@upa.qc.ca<br />

Site web : www.veaudegrain.com<br />

AutoMne 2008 volume 19 numéro 3 PotauFeu 39


<strong>Les</strong> plaisirs de la table

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