Le train bleu - Chri.. - Index of
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d’hier. À vous voir, on jurerait que cette rencontre remonte au plus à deux ans. — Il y a tout de même une différence entre seize ans et trente-trois ans, soupira Zia. — Pas dans votre cas, déclara Poirot plein de galanterie. Vous et votre père me ferez le plaisir de dîner un soir avec moi. — Mais, avec joie, répondit Zia. — Alors, entendu, nous en reparlerons. Pour l’instant je me sauve ! Poirot se retrouva dans la rue, tout joyeux. Il fredonnait un refrain et faisait des moulinets avec sa canne. Il entra dans le premier bureau de poste qu’il vit sur son chemin et envoya un télégramme. Il lui fallut quelque temps pour le rédiger, car il employa un code spécial et dut faire appel à sa mémoire. Il était question de la disparition d’une épingle de cravate et la dépêche était adressée à l’inspecteur Japp, Scotland Yard. Une fois déchiffrée, la teneur apparaissait précise dans son laconisme : Télégraphiez-moi ce que vous savez sur un homme portant le sobriquet de « Marquis ».
CHAPITRE XXIII UNE NOUVELLE HYPOTHÈSE À onze heures précises, Poirot se présenta chez Van Aldin. Le millionnaire était seul dans son appartement. — Vous êtes ponctuel, monsieur Poirot, dit-il en se levant pour recevoir le détective. — J’observe la plus stricte exactitude. Sans ordre ni méthode… Il s’interrompit. Il est possible que je vous aie déjà raconté ces choses. Arrivons au but. — Votre petite idée ? — Oui, il s’agit de ma petite idée, répéta Poirot en riant. Tout d’abord, monsieur, je voudrais interroger une fois de plus la femme de chambre, Ada Mason. Est-elle ici ? — Oui, je vais la faire venir. — Bien. Van Aldin observait le petit détective avec curiosité. Il sonna et dépêcha un groom à la recherche de Mason. Poirot la reçut avec sa politesse accoutumée, qui toujours produisait son effet sur les gens de maison. — Bonjour, mademoiselle. Veuillez vous asseoir, je vous prie, si Monsieur le permet. — Certainement, asseyez-vous, Mason, autorisa Van Aldin. — Merci, Monsieur. Gauchement, Mason s’assit sur le bord d’une chaise. Elle paraissait encore plus osseuse et plus sèche que d’habitude. — Je vais vous poser quelques questions, lui annonça Poirot. Il faut aller au fond de cette affaire. J’en reviens toujours à l’homme du train. On vous a montré le comte de la Roche. Il vous semble que c’est peut-être cet homme, mais vous n’en êtes pas sûre. — Comme je vous le disais, monsieur, je n’ai pas vu sa figure. Il m’est donc difficile de le reconnaître. Poirot se montrait ravi. — Précisément. Je comprends la difficulté, mademoiselle. Vous étiez au service de Mrs Kettering depuis deux mois, il me semble. Durant ce temps, combien de fois avez-vous vu votre maître ? — Seulement deux fois, monsieur. — De loin ou de près ? — Une fois, monsieur, il vint à Curzon Street. J’étais en haut : je me suis penchée sur la rampe de l’escalier pendant qu’il traversait le vestibule. J’étais curieuse de le voir, sachant comment les choses marchaient. Mason termina par un toussotement discret. — Et l’autre fois ? — Je me promenais dans le parc, monsieur, avec Annie, une des autres domestiques, et elle me montra notre maître en compagnie d’une dame étrangère. — Bien, Mason. Cet homme qui entra dans le compartiment de votre maîtresse à la gare de Lyon, n’était-ce point votre maître ?
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— Pas dans votre cas, déclara Poirot plein de galanterie. Vous et votre père me ferez le<br />
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Poirot se retrouva dans la rue, tout joyeux. Il fredonnait un refrain et faisait des moulinets<br />
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Il entra dans le premier bureau de poste qu’il vit sur son chemin et envoya un<br />
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dépêche était adressée à l’inspecteur Japp, Scotland Yard.<br />
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