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Utilisation des eaux salines: compte rendu de ... - unesdoc - Unesco

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flétrissement, contenait 15.000 p.p.m. <strong>de</strong> sels, soit une<br />

concentration osmotique <strong>de</strong> 7 atmosphères. Le figuier,<br />

le grenadier, l’olivier et la vigne sont moyennement<br />

tolérants, tandis que les agrumes, les pommes, les<br />

poires et les fruits à drupes sont généralement consi-<br />

dérés comme ayant une tolérance au sel qui varie<br />

entre [146,230]. Lough-<br />

ridge a observé [136] la croissance vigoureuse <strong>de</strong> varíé-<br />

tés <strong>de</strong> vignes peïsanes dans <strong><strong>de</strong>s</strong> sols ne contenant pas<br />

moins <strong>de</strong> 0,28 yo <strong>de</strong> sels. Ravikovitch et Bicher [184]<br />

ont étudié l’effet <strong>de</strong> la salinité sur le chasselas et le<br />

muscat <strong>de</strong> Hambourg, et constaté <strong>de</strong> graves d6gâts<br />

quand le total <strong><strong>de</strong>s</strong> sels solubles dépaosait 0,23 % dans<br />

les 30 premiers centimètres du sol. Hayward et ses<br />

collaborateurs [95] indiquent que la pêche var. Elberta<br />

est sensible à une concentration moyenne <strong>de</strong> sels;<br />

ils déclarent p”on peut s’attendre à ce que les ren<strong>de</strong>-<br />

ments diminuent au bout <strong>de</strong> quelques années si la<br />

pression osmotique du sous-sol dépasse 2 atmosphères.<br />

Lilleland et ses collaborateurs E1341 ont noté <strong><strong>de</strong>s</strong> diffé-<br />

rentes entre variétés dans la toxicité duNa pourl’aman-<br />

dier, la variété du Texas étant plus sensible que le Non-<br />

pareil et le Nec plus ultra. Wadleigh et ses collabo-<br />

rateurs [24(8] ont étu&é six variétés <strong>de</strong> fruits a noyau<br />

cultivées sur <strong>de</strong> vastes étenducs <strong>de</strong> sable, en plein air ;<br />

en prenant comme référence la croissance <strong>de</strong> la première<br />

année, ils ont trouvé qu’un excès <strong>de</strong> CaCI, dans la<br />

solution <strong>de</strong> culture était plus nocive que NaCl, à pres-<br />

sion osmotique égale. Les poires et les pommes semblent<br />

tolérer les sels un peu mieux que les drupes [llO],<br />

tandis que les agrumes y sont très sensibles, particu-<br />

lièrement à NaCl. (Kclley et Thomas [126], Lough-<br />

ridge [136]). Les citrons sont les plus sensibles, et les<br />

La croissance <strong><strong>de</strong>s</strong> plantes en milieu salin<br />

oranges occupent une position intermédiaire entre les<br />

citrons et les pamplemousses. Cooper et Gorton [45]<br />

ont étudié la tolérance aux sels <strong>de</strong> vingt souches<br />

différentes du pamplemousse Shalry Red et constaté<br />

que la mandarine var. Cleopatra est plus tolérante que<br />

Citrus aurantium, tandis que Citrus sinensis var.<br />

Florida, l’orange à trois feuilles et le cédrat sont<br />

moins tolérants que Citrus aurantium. Parmi les autres<br />

arbres fruitiers sensibles aux sels il faut citer Juglans<br />

regia, le mûrier et l’avocatier [8, 1221.<br />

Les arbres forestiers et les essences d’ombre présentent<br />

divers <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> tolérance aux sels. Sny<strong>de</strong>r et ses colla-<br />

borateurs [209] ont observé que les conifères sont<br />

moins tolérants que les arbres à feuillage caduc. Treize<br />

espèces à feuillage caduc furent étudiécs, et celles qui<br />

montrèrent la plus gran<strong>de</strong> tolérance furent Fopulus<br />

alba var. nivea, le saule pleureur, Eleagnus angustìfolia,<br />

et l’orme <strong>de</strong> Sibérie. Harper [83], dans ses étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur<br />

les arbres <strong>de</strong> l’Oklahoma, rclèvc que le pacanicr, l’orme,<br />

et l’hickory sont plus sensibles au C1 que Quercus<br />

macrocarpa et le frêne.<br />

I1 y a <strong>de</strong>ux points à souligner en ce qui concerne la<br />

spécificité dans la tolérance aux sels. Tout d‘abord, il<br />

est évi<strong>de</strong>nt qu’il existe <strong><strong>de</strong>s</strong> d3ércnces nettes dans la<br />

tolérance aux sels relative <strong><strong>de</strong>s</strong> divers genres, espèces<br />

et variétés <strong><strong>de</strong>s</strong> plantes agricoles. En second lieu, pour<br />

apprécier correctement la tolérance aux sels, il est<br />

nécessaire <strong>de</strong> prendre en considération d’autres critères<br />

tels que l’humidité du sol et le climat. I1 est clair<br />

égalcmcnt qu’en raison <strong>de</strong> la spécificité dans la tolé-<br />

rance, il importe <strong>de</strong> sélectionner <strong>de</strong> façon appropriée<br />

les plantes à cultiver dans les sols marginaux du point<br />

<strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la salinité.<br />

IMPORTANCE DU PROBLQME DE LA SALINITG<br />

DANS LES RGGIONS GGOGRAPHIQUES gTUDIgES<br />

On a passé en revue dans les sections précé<strong>de</strong>ntes les<br />

problèmes biologiques relatifs à la croissance <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

plantes en sols salins et alcalins, et l’on a examiné les<br />

facteurs qui influencent la tolérance <strong><strong>de</strong>s</strong> plantes aux<br />

sels et aux alcalis. Le but <strong>de</strong> la dcïnière section est <strong>de</strong><br />

décrire l’étendue du problème <strong>de</strong> la salinité dans les<br />

régions géographiques assignées à l’auteur et d’appeler<br />

l’attention sur les travaux effectués à ce sujet et qui<br />

n’ont pas été publiés.<br />

AUSTRALIE<br />

Le problème <strong>de</strong> la salinité en Australie est limité en<br />

gros à la partie sud du pays, Australie-Occi<strong>de</strong>ntale,<br />

Australie-Méridionale, Victoria, et le district <strong>de</strong> Riverina<br />

<strong>de</strong> la Nouvelle-Galles du Sud ; mais on trouve aussi <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

sols salins d’étendue limitée dans d’autres régions,<br />

notamment la partie inférieure <strong>de</strong> la vallée du Bur<strong>de</strong>kin<br />

dans le North Queensland. Prescott [177] a distingué<br />

dix-huit zones <strong>de</strong> sols dans sa carte <strong><strong>de</strong>s</strong> sols <strong>de</strong> l’Austrs-<br />

lie, dont trois sont caractérisées par une certaine salinité.<br />

1. L’auteur tient à exprimer sa reconnaissance aux personnalités<br />

suivantes qui l’ont aidé à préparer cette section : J.A. Prescott,<br />

directeur du Waite Institute; J. K. Taylor, chef <strong>de</strong> la Division<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> sols, et John Hutton, <strong>de</strong> cette même division, C.S.Z.R.O.,<br />

Adél~<strong>de</strong> ; G.D. Hubble, Division <strong><strong>de</strong>s</strong> sols, Plant and soils Laboratory,<br />

Brisbane; G.H. Burvill, inspecteur <strong>de</strong> la conservation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

sols, Perth ; E.S. West, directeur <strong>de</strong> l’Irrigation Research Station,<br />

Griath; L.G. Vallance, sous-directeur du Bureau of Sugar<br />

Experiment Stations, Brisbane ; S.B. Dickinson, directeur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

mines, Adélar<strong>de</strong> ; R.W. Pmnster, directeur du Regional Pastoral<br />

Laboratory Dediquin, N.S.W. ; et A.C. Orvedal, <strong>de</strong> la Division<br />

of Soil Survey, U.S. Department of Agriculture.<br />

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