econnu qu’une clascifioation en p6urcentages du sol sec ne tient pas <strong>compte</strong> du facteur humidité du sol et ils ont précisé que
Utilisathon. <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong> <strong>salines</strong> contenant 10.000 p.p.m. <strong>de</strong> sels, la production <strong>de</strong> grain <strong>de</strong> l’orge Atlas était égale à 96 % <strong>de</strong> la production du terrain témoin. Millington et ses collaborateurs ont enregistré <strong>de</strong> bons résultats avec cette variété [155], et Marshall [149] a obtenu, pour l’orge Régal, une bonne <strong>de</strong>nsité et une maturation satisfaisante dans un sol contenant une moyenne <strong>de</strong> 0,89 yo <strong>de</strong> sels (secs à l’air) jusqu’à 25 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. Les données recueillies par Marshall indiquent que le blé est plutôt moins tolérant que l’orge et plus tolérant que l’avoine, mais il n’a pas pu mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> d8érences entre les variétés. On considère que le riz a une tolérance aux sels moyenne, et il est réputé bien pousser en Ggypte où la teneur du sol en sels atteint 1 yo (surtout NaCl) [122]. Kapp Ell81 a trouvé, dans l’Arkansas, que 5.700 p.p.m. <strong>de</strong> NaCl empêchaient la formation du grain, mais ne produisaient qu’une faible diminution <strong>de</strong> la paille. La germination était réduite par cette concentration. Le mals, Zea mays, est la céréale la plus sensible aux sels et peut ne pas donner une production satisfaisante même sur <strong><strong>de</strong>s</strong> sols légèrement salins [85, 1221. Wadleigh et ses collaborateurs [247] ont observé que le mals Mexican June est moins tolérant que la luzerne et plus que le haricot. La betterave à sucre a une bonne tolérance aux sels quand les semis ont réussi [85, 122, 1461. On a noté dans la section précé<strong>de</strong>nte la sensibilité relative <strong>de</strong> cette plante aux sta<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> la germination et <strong>de</strong> la plantulel. Shaw [204] a constaté que certaines betteraves peuvent supporter <strong><strong>de</strong>s</strong> concentrations <strong>de</strong> sels égales à 0’43 yo du sol sec à une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 60 cm, et Kearney et Scofield [122] affirment Qu’on ne peut obtenir une bonne <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> betteraves si le sol contient plus <strong>de</strong> 0,5 yo <strong>de</strong> sels. Harris [85] souligne que la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> betteraves à sucre peut être réduite par l’augmentation <strong>de</strong>. la salinité, celle-ci ayant une in- fluence sur la production du sucre. Eaton [55], qui a expérimenté sur les betteraves à sucre U.S. no 1, indique un haut <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> tolérance au CI, mais non aux sulfates, 50 milliéquivalents <strong>de</strong> SO, par litre provoquant une plus forte réduction <strong>de</strong> production que 150 milIiéqui- valents <strong>de</strong> CI par litre ajoutés à une solution nutri- tive. Les plantes cultivées offrent une vaste gamme <strong>de</strong> tolérance aux sels, mais la plupart <strong>de</strong> celles que l’on a essayées ne paraissent pas capables <strong>de</strong> supporter <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> forte salinité [aso]. La betterave rouge, l’asperge et la tomate ont montré une bonne tolérance aux sels, tandis que le chou, le chou-fleur, le brocoli, la laitue, les oignons et certaines cucur- bitacées ont montré une tolérance moyenne ou assez bonne. Le haricot et le radis sont très sensibles aux sels. Bernstein et Ayers [22] ont fait <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences sur six variétés <strong>de</strong> haricots verts et constaté que, <strong>de</strong> tous les légumes essayés, ce sont eux qui ont la plus faible tolérance aux sels. Ils ont relevé <strong><strong>de</strong>s</strong> différences statistiques nettes dans la production <strong><strong>de</strong>s</strong> variétés, 58 mais ces différences n’étaient pas assez fortes pour présenter une importance pratique. La production moyenne <strong>de</strong> toutes les variétés cultivées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> terrains irrigués avec <strong>de</strong> l’eau contenant 3.000 p.p.m. <strong>de</strong> sels en mélange n’atteignait que 42 yo <strong>de</strong> celle du témoin, et à 6.000 p.p.m. la production <strong><strong>de</strong>s</strong> haricots était réduite à 13 %. Des expériences semblables sur la laitue ont montré qu’elle a une tolérance aux sels moyenne, et on a relevé <strong><strong>de</strong>s</strong> difFérences statistiques nettes entre les tolérances relatives <strong><strong>de</strong>s</strong> six variétés étudiées [13]. Quand on irriguait avec <strong>de</strong>J’eau contenant 3.550 p.p.m. <strong>de</strong> sels, la production moyenne <strong><strong>de</strong>s</strong> six variétés était <strong>de</strong> 65,7 yo <strong>de</strong> celle du témoin, et, avec <strong>de</strong> l’eau à 9.550 p.p.m., <strong>de</strong> 41 %. Bernstein et ses collaborateurs [23] ont étudié la tolérance <strong><strong>de</strong>s</strong> pommes <strong>de</strong> terre White Rose à <strong><strong>de</strong>s</strong> traitements dans lesquels l’eau d’irrigation contenait <strong><strong>de</strong>s</strong> parties égales en poids <strong>de</strong> NaCl et CaCI, pour <strong><strong>de</strong>s</strong> taux allant <strong>de</strong> 2.000 à 6.000 p.p.m. Ils ont constaté que les pommes <strong>de</strong> terre ont une tolérance aux sels moyenne, et qu’elles produisent 79, 64 et 42 % <strong>de</strong> tubercules par rapport au témoin pour les taux <strong>de</strong> 2.000, 4.000 .et 6.000 p.p.m. <strong>de</strong> sels respectivement. Parmi les plantes à íibres, le coton est très tolérant aux sels et a une bonne croissance même dans <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> forte salinité [122]. Les variétés égyptiennes ou à fibres longues sont plus tolérantes que les variétés à fibres courtes. Kearney [119] affirme que le coton supporte sans dommage <strong>de</strong> 0,4 à 0,6 Yo <strong>de</strong> sels et Wadleigh et ses collaborateurs [247] ont trouvé que les racines <strong>de</strong> cotonnier peuvent pénétrer aisément et sans dommage un sol contenant 0,25 yo <strong>de</strong> sel. Wadleigh et Gauch ont étudié la production <strong>de</strong> 12 variétés <strong>de</strong> coton pendant une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois ans et signalent que les variétés américano-égyptiennes (SXP, Amsak et Sakel), Acala 1517 et Acala P-18 ont montré <strong>de</strong> façon constante une bonne tolérance, alors que les lignées Stoneville, tout en ayant <strong>de</strong> bons ren<strong>de</strong>ments relatifs sur <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-sols salins, ont toujours montré <strong><strong>de</strong>s</strong> signes très nets d’intoxication par les sels. Le lin a une tolérance aux sels moyenne [99, 1191. Kearney et Scofield [122] signalent <strong>de</strong> bonnes récoltes là où la salinité ne dépasse pas 0,4 yo. Hayward et Spurr [99] ont étudié le lin du Pendjab en culture sur sable en serre, à <strong><strong>de</strong>s</strong> concentrations osmotiques <strong>de</strong> 1,5 à 4,5 atmosphères, en ajoutant séparément NaCl, CaCI,, et SO,Na, à un sous-sol nutritif. A <strong>de</strong> fortes concentrations, les productions relatives <strong>de</strong> graines étaient réduites <strong>de</strong> 25 à 62 %, et, à la plus forte concentration <strong>de</strong> SO,Na,, aucune graine ne mûrissait. On a peu <strong>de</strong> renseignements sur les cultures fruitières. Le palmier dattier est, parmi les végétaux cultivés, un <strong><strong>de</strong>s</strong> plus tolérants [85]. Magistad et Reitemeir [147] signalent une croissance <strong><strong>de</strong>s</strong> dattiers dans la vallée <strong>de</strong> Coachella en Californie, où la solution du sol, pour une teneur en humidité voisine du pourcentage <strong>de</strong> 1. voir p. 54. -